- *Ombre*Grand sage
J'avais moi aussi lu ce livre avec plaisir, Danska. Ce n'est pas un livre de SF comme les autres.
- nicole 86Expert spécialisé
Je le note même si j'ai déjà choisi le roman pour cet item et sue ce titre n'est pas à la médiathèque. Merci !
- SatelliteNiveau 9
Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi n°4 un livre dont l'histoire se passe en Chine, j'ai lu Du rouge au gynécée. Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis des années (le prix est en francs !) le défi me donne l'occasion de m'en débarrasser et c'est tant mieux. Il va partir immédiatement dans la boite à livres de la commune. Je n'en recommande donc pas la lecture. Heureusement, il est plutôt court. Il raconte comment la belle et noble Guizhen, à la mort de ses parents, est enlevée par une bande de voyous, prostituée et finalement secourue et envoyée dans un monastère taoïste. L'intérêt, modeste, est que le récit se passe au XVIIe siècle et c'est intéressant de découvrir la vie selon les classes sociales de l'époque. La partie centrale du récit, le bordel, même si ce n'est pas la plus développée, est proche de la pornographie et n'a vraiment que peu d'intérêt. Disons qu'un bordel pour les pauvres de la Chine de la dynastie des Ming est un bordel comme un autre. Je vais vite passer à autre chose en me réjouissant d'avoir libéré une place dans ma bibliothèque.
j'adore ce compte-rendu, particulièrement la dernière phrase.
Je vous lis avec attention sans prendre le temps de poster moi-même des retours de mes dernières lectures: je trouve que l'exercice n'est pas si facile que ça.
J'ai lu (après avoir pris la référence sur ce fil, merci à celui (ou celle je crois) qui en parlé) Swing time de Zadie Smith pour l'item de la couverture à dominante jaune (je n'avais rien de ce genre dans ma PAL).
J'ai eu un peu de mal à entrer dans la lecture, puis ai été happée, peu à peu, par ce récit extrêmement riche, qui présente des personnages complexes, surtout féminins d'ailleurs. Le thème de la danse, dont je pensais qu'il constituerait l'essentiel du livre, n'est pas du tout traité comme je le pensais. La fin m'a un peu déstabilisée, en ce sens que la question laissée en suspend peut avoir de multiples réponses, mais que je n'en trouve pas vraiment. C'est un récit extrêmement sombre je trouve, qui m'a emplie d'un sentiment assez indéfinissable, entre tristesse et mélancolie, mais aussi une forme d'enthousiasme parfois.
Bref, une lecture que je recommande.
J'ai également lu V13 d'Emmanuel Carrère (j'adore quasiment tout ce qu'il publie, il me reste Effraction dans le réel à lire, qui m'attend sagement dans les rayons de ma bibliothèque): passionnant, vertigineux, lu en un week-end. Les attentats et leurs auteurs (complices, victimes) y sont envisagés à hauteur d'homme (je veux dire par là que le récit du procès nous donne à voir des hommes et des femmes pour ce qu'ils sont, des êtres humains, éloignés d'une vision un peu fantasmée, symbolique, irréelle que l'on pourrait en avoir, liée à tout l'imaginaire, conscient ou non, que l'on projette sur ces événements tragiques).
Je sui en train de terminer L'Homme qui peignait les âmes de Metin Arditi dont j'ai lu beaucoup de bien ici pour l'item "récit qui met en scène des moines". C'est très agréable à lire, à mi-chemin entre spiritualité et sensualité (dans le sens charnel mais pas seulement), avec un personnage principal très attachant.
J'ai trouvé à la médiathèque une adaptation en BD de La Princesse de Clèves (je n'ai pas sous la main les noms des auteur/illustrateur, que je ne connais pas): je l'ai prise parce que ça me permettra de cocher l'item sur la réécriture d'un classique (sinon, j'ai Titus n'aimait pas Bérénice d'Azoulay à la maison, que j'avais prévu de lire au départ).
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AphrodissiaMonarque
Pour le roman policier asiatique (défi 41), j'ai emprunté à la liste d' @AsarteLilith (joker) Un dîner chez Min de Qiu Xiaolong. C'est une lecture agréable où on s'amuse de l'intertextualité avec les aventures du juge Ti de Van Gulik.
A Shanghaï (4), l'inspecteur Chen, trop rebelle selon le Parti (10) est mis sur la touche. Cela ne l'empêche pas d'enquêter sur un meurtre commis dans un monde demi-mondain proche du pouvoir. L'inspecteur est lui-même le plus parfait des inspecteurs et tout à la fois poète et admirateur inspiré du juge Ti (14).
J'ai noté Grimwood et Smith pour de prochaines lectures.
A Shanghaï (4), l'inspecteur Chen, trop rebelle selon le Parti (10) est mis sur la touche. Cela ne l'empêche pas d'enquêter sur un meurtre commis dans un monde demi-mondain proche du pouvoir. L'inspecteur est lui-même le plus parfait des inspecteurs et tout à la fois poète et admirateur inspiré du juge Ti (14).
J'ai noté Grimwood et Smith pour de prochaines lectures.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- edelweis62Niveau 5
Petite séquence XIXe siècle :
17. Un auteur panthéonisé : Émile Zola, La Joie de vivre, aux éditions Gallimard
L'un des Rougon-Macquart que je n'avais pas encore lu, et qui attendait dans ma bibliothèque... Très prenant et foisonnant bien sûr, assez terrible, comme toujours,
31. Un visage en couverture : Isabelle Louviot & Georges Peignard, Élisée Reclus, penser l'humain et la terre, aux éditions Le Tripode
"Géographe visionnaire, anarchiste convaincu, végétarien et naturiste précoce, voyageur sensuel et écrivain prolixe, Elisée Reclus (1830-1905) est l'une des figures intellectuelles les plus étonnantes de notre histoire. Et des plus oubliées. Isabelle Louviot et Georges Peignard nous invitent, dans cet essai biographique enrichi d'une anthologie de textes, à redécouvrir la pensée de cet homme, toujours féconde."
Un ouvrage très intéressant pour découvrir la figure d’Élisée Reclus et aborder son œuvre, qui plus est superbement illustré au fil des pages (le dessin du visage barbu d’Élisée Reclus en gros plan figure sur la couverture)
17. Un auteur panthéonisé : Émile Zola, La Joie de vivre, aux éditions Gallimard
L'un des Rougon-Macquart que je n'avais pas encore lu, et qui attendait dans ma bibliothèque... Très prenant et foisonnant bien sûr, assez terrible, comme toujours,
- Spoiler:
- à étudier dans tous les lycées si l'on veut faire drastiquement baisser la natalité (... l'avant-dernier chapitre est vraiment effroyable de réalisme !)
31. Un visage en couverture : Isabelle Louviot & Georges Peignard, Élisée Reclus, penser l'humain et la terre, aux éditions Le Tripode
"Géographe visionnaire, anarchiste convaincu, végétarien et naturiste précoce, voyageur sensuel et écrivain prolixe, Elisée Reclus (1830-1905) est l'une des figures intellectuelles les plus étonnantes de notre histoire. Et des plus oubliées. Isabelle Louviot et Georges Peignard nous invitent, dans cet essai biographique enrichi d'une anthologie de textes, à redécouvrir la pensée de cet homme, toujours féconde."
Un ouvrage très intéressant pour découvrir la figure d’Élisée Reclus et aborder son œuvre, qui plus est superbement illustré au fil des pages (le dessin du visage barbu d’Élisée Reclus en gros plan figure sur la couverture)
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- CasparProphète
Ah j'avais oublié Zola dans les Panthéonisés, c'est parfait, j'en ai un qui m'attend sur mes étagères.
- *Ombre*Grand sage
Trois nouveaux défis validés ces dernières semaines.
Pour l'histoire qui se passe dans un endroit isolé, j'ai choisi Sukkwan Island, de D. Vann, qu'on ne présente plus. J'ai trouvé la première partie angoissante mais intéressante, mais la deuxième partie presque insoutenable. Il y a de belles choses, chez Gallmeister, mais aussi parfois une forme de surenchère dans l'atrocité.
Pour me changer un peu les idées, je suis passée à des choses plus légères, avec un deuxième roman de l'autrice que nous recevrons bientôt en classe : Marie et Bronia, de Natacha Henry, donc, qui convient pour l'item Génie puisqu'il raconte la jeunesse de Marie Curie, de son enfance en Pologne jusqu'à son prix Nobel. C'était intéressant, mais d'une écriture très pauvre, comme trop souvent la littérature jeunesse.
Enfin, sur les conseils d'un participant, pour l'item fantasy historique, j'ai lu Auprès de moi toujours d'Ishiguro. J'avoue que c'est une lecture qui m'a déçue. La quatrième de couverture fait tout un mystère de la raison qui pousse à préserver au maximum les élèves de Hailsham, mais personnellement, j'avais compris à la page 1 : ensuite, ça fait longuet en développements d'un intérêt tout relatif. La magie Ishiguro n'a pas opéré cette fois.
Pour l'histoire qui se passe dans un endroit isolé, j'ai choisi Sukkwan Island, de D. Vann, qu'on ne présente plus. J'ai trouvé la première partie angoissante mais intéressante, mais la deuxième partie presque insoutenable. Il y a de belles choses, chez Gallmeister, mais aussi parfois une forme de surenchère dans l'atrocité.
Pour me changer un peu les idées, je suis passée à des choses plus légères, avec un deuxième roman de l'autrice que nous recevrons bientôt en classe : Marie et Bronia, de Natacha Henry, donc, qui convient pour l'item Génie puisqu'il raconte la jeunesse de Marie Curie, de son enfance en Pologne jusqu'à son prix Nobel. C'était intéressant, mais d'une écriture très pauvre, comme trop souvent la littérature jeunesse.
Enfin, sur les conseils d'un participant, pour l'item fantasy historique, j'ai lu Auprès de moi toujours d'Ishiguro. J'avoue que c'est une lecture qui m'a déçue. La quatrième de couverture fait tout un mystère de la raison qui pousse à préserver au maximum les élèves de Hailsham, mais personnellement, j'avais compris à la page 1 : ensuite, ça fait longuet en développements d'un intérêt tout relatif. La magie Ishiguro n'a pas opéré cette fois.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Trois nouveaux défis validés ces dernières semaines.
Pour l'histoire qui se passe dans un endroit isolé, j'ai choisi Sukkwan Island, de D. Vann, qu'on ne présente plus. J'ai trouvé la première partie angoissante mais intéressante, mais la deuxième partie presque insoutenable. Il y a de belles choses, chez Gallmeister, mais aussi parfois une forme de surenchère dans l'atrocité.
Pour me changer un peu les idées, je suis passée à des choses plus légères, avec un deuxième roman de l'autrice que nous recevrons bientôt en classe : Marie et Bronia, de Natacha Henry, donc, qui convient pour l'item Génie puisqu'il raconte la jeunesse de Marie Curie, de son enfance en Pologne jusqu'à son prix Nobel. C'était intéressant, mais d'une écriture très pauvre, comme trop souvent la littérature jeunesse.
Enfin, sur les conseils d'un participant, pour l'item fantasy historique, j'ai lu Auprès de moi toujours d'Ishiguro. J'avoue que c'est une lecture qui m'a déçue. La quatrième de couverture fait tout un mystère de la raison qui pousse à préserver au maximum les élèves de Hailsham, mais personnellement, j'avais compris à la page 1 : ensuite, ça fait longuet en développements d'un intérêt tout relatif. La magie Ishiguro n'a pas opéré cette fois.
Souvenir ému du livre de la collection verte qui relatait l'histoire de Marie Curie, lu quand j'avais dix ans. Je crois qu'il s'agissait d'une version très incomplète du livre de sa fille Eve Curie.
J'aurais pu écrire un avis similaire sur Auprès de moi toujours lu lors de sa parution. Toutefois je crois que le conseil portait sur Le Géant enfoui.
- CasparProphète
J'aime énormément Auprès de moi toujours mais ce n'est pas du tout de la fantasy historique.
- Clecle78Bon génie
C'est tellement triste ce livre. Et le film aussi.
- *Ombre*Grand sage
Caspar a écrit:J'aime énormément Auprès de moi toujours mais ce n'est pas du tout de la fantasy historique.
Ah ! oui, je viens de relire la définition donnée plus haut sur ce fil : tu as raison. Je ne sais pas pourquoi j'avais noté ce titre pour cet item. J'ai dû en mélanger deux. Pas grave. Je dois pouvoir le placer dans "roman qui comporte au moins 3 personnages principaux" (Tommy, Ryth et la narratrice), titre avec 2 O, ou encore dans "élites" si l'on considère le statut particulier des élèves de Hailsham. Je vais voir.
Je viens de voir que ma fille a dans sa bibliothèque L'Assassin royal de Robin Hobb, plusieurs fois recommandé. C'est bien de la fantasy historique, ça ?
- *Ombre*Grand sage
J'ai aussi oublié, pour l'item Roman écrit par une femme qui a eu le Nobel avant Ernaux : j'ai lu Elias Portulu de Grazzia Deledda. L'histoire se passe en Sardaigne au début du XXe siècle. Elias Portulu revient au pays pour le mariage de son frère - et c'est le coup de foudre. La fiancée et lui tombent éperdument amoureux. Dès lors, le roman se fait le récit d'une lutte impossible contre un amour interdit. Le sort s'en mêle, avec l'ironie qu'on lui connaît. C'est une très belle écriture et, malgré quelques longueurs (c'est parfois ingrat, le récit des tourments de personnages), j'ai beaucoup aimé faire connaissance avec cette autrice découverte grâce à un ami.
- CasparProphète
*Ombre* a écrit:Caspar a écrit:J'aime énormément Auprès de moi toujours mais ce n'est pas du tout de la fantasy historique.
Ah ! oui, je viens de relire la définition donnée plus haut sur ce fil : tu as raison. Je ne sais pas pourquoi j'avais noté ce titre pour cet item. J'ai dû en mélanger deux. Pas grave. Je dois pouvoir le placer dans "roman qui comporte au moins 3 personnages principaux" (Tommy, Ryth et la narratrice), titre avec 2 O, ou encore dans "élites" si l'on considère le statut particulier des élèves de Hailsham. Je vais voir.
Je viens de voir que ma fille a dans sa bibliothèque L'Assassin royal de Robin Hobb, plusieurs fois recommandé. C'est bien de la fantasy historique, ça ?
Tu as dû confondre avec Le Géant enfoui comme le dit Nicole, mais si tu peix le caser ailleurs tu es sauvée.
- AnguaGrand sage
J'aurais répondu comme Caspar !Eloah a écrit:Angua, est-ce que selon toi Les Mémoires d'un chat peut répondre à une autre consigne ? Il est dans ma PAL mais j'ai déjà lu un roman traduit du japonais.
Danska a écrit:Pour l'item 30, voyage dans le temps, Replay de Ken Grimwood.
Le résumé : Jeff, 43 ans, meurt d'une crise cardiaque ; stupéfait, il se réveille dans sa chambre d'étudiant, 25 ans plus tôt. Le choc passé, il entreprend de refaire sa vie, au sens littéral du terme, avec toutes la connaissance du futur accumulée en 43 ans... jusqu'à sa deuxième mort, puis sa troisième, etc.
Mon avis : une lecture très agréable, le rythme est un peu lent au début malgré un départ sur les chapeaux de roue puis s'accélère avec beaucoup d'à-propos. Un livre classé SF mais à la limite du genre, qui peut plaire même à ceux qui n'apprécient pas ce genre de littérature : pas de machine à remonter le temps, pas de paradoxe temporel, pas de robots, pas d'extraterrestres, pas d'explications plus ou moins scientifiques (aucune explication ne sera fournie sur ce phénomène de "replay", puisque les personnages eux-mêmes ne le comprennent pas) ; mais beaucoup de questions : que changerait-on si on pouvait refaire notre vie ? A quels moments une vie prend une direction plutôt qu'une autre ? Un homme seul peut-il changer le monde, changer l'histoire ? Mais à quoi bon si à la fin tout s'efface ? Et surtout, peut-on accepter de perdre tout ce qu'on a bâti une première fois, aussi insatisfaisante que soit cette vie ?
La fin est un peu simpliste à mon goût, mais c'est un livre que je conseille sans hésitation !
Ce résumé me rappelle très furieusement Les Quinze premières vies d'Harry August, de Claire North, si ce n'est qu'Harry Auguste repasse chaque fois par la petite enfance... j'avais adoré ce roman, que j'avais dévoré.
Depuis mon dernier passage, j'ai lu un livre mauvais, mauvais, mauvais, comme on se demande comment il peut s'en publier, et même, en l'occurrence, s'en traduire. OK, dans le cas présent, J'ai Lu a surfé sur la vague Bit Lit d'il y a quelques années, mais ça n'excuse pas tout. La couverture suffisait à imaginer le contenu, mais que voulez-vous, je voulais de la légèreté, et, une fois commencé, je me demandais jusqu'où cela irait dans l'horreur... Il s'agit de La Sorcière Maudite, de Michele Bardsley (item 49 - Un livre dont le titre contient un participe passé)
- Résumé subjectif, partiel comme après une lecture en diagonale ::
Tout commence par de pleines pages de "il y avait les Dragons, des magiciens, qui... il y avait... ils étaient en conflit avec...", où l'on se demande si cela aura un intérêt pour la suite (spoiler : aucun). Une femme tue son mari, la vilaine. Le pauvre n'est finalement pas mort, d'ailleurs il est le Gardien (important, les majuscules) d'un village où les gens sont très, très, très sympa ou très, très, très vilains. Arrive la soeur de son ex-femme (d'ailleurs, je n'ai pas bien compris ce qu'elle est devenue), maudite à cause des vilenies de sa sœur. La pauvre malheureuse a croisé des vilains, vilains, vilains qui lui ont fait subir des horreurs horribles, elle vient demander la protection du Gardien, protection qu'elle obtiendra... en l'épousant, bien sûr. Évidemment, ce ne peut être un mariage d'amûr, mais de pur intérêt, mais oh dis donc, ils se plaisent bien, ce ne sera donc que sexuel entre eux. Mais quand même, elle veut être une "bonne épouse", alors fait le ménage, brique la maison à fond, aidée par les voisines venues amener des tartes et des ragouts et elles deviennent de grandes copines et rigolent beaucoup et... bref, un monument de féminisme.
Je n'irai pas plus loin au risque de déflorer le suspens.
Bref, ne lisez pas ça. Ou si vraiment vous y tenez, je peux vous l'offrir, je ne compte pas le garder.
Dans tous les cas, je ne lirai pas ça tous les jours, et j'ai enchainé sur Hante-Voltige, de Nelly Chadour. Déjà, c'est écrit correctement, ça n'empile pas les clichés, et je pense que ça va me plaire.
- DanskaProphète
Oh là là, cette couverture !
@Ombre, L'Assassin royal c'est très bien, mais je ne suis pas sûre que ça rentre dans la catégorie fantasy historique. Fantasy c'est sûr, mais c'est un monde complètement différent du nôtre et sans référence à notre histoire. Mais c'est assez vaste comme catégorie, d'autres ne seront peut-être pas d'accord pour en exclure cette série.
@Ombre, L'Assassin royal c'est très bien, mais je ne suis pas sûre que ça rentre dans la catégorie fantasy historique. Fantasy c'est sûr, mais c'est un monde complètement différent du nôtre et sans référence à notre histoire. Mais c'est assez vaste comme catégorie, d'autres ne seront peut-être pas d'accord pour en exclure cette série.
- MalagaModérateur
La couverture est assez parlante en effet !! Ton résumé, très drôle, donne presque envie de le lire !!!
De mon coté, pour le défi 21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier, j'ai lu Sombre dimanche d'Alice Zeniter.
Le roman décrit l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte d'Imre, jeune Hongrois de Budapest qui vit avec ses parents, sa soeur et son grand-père dans une maison à côté des rails de trains. Petit à petit, en grandissant, il découvre les filles, la vie mais aussi les secrets de sa famille, notamment de son père. L'histoire se déroule de la fin des années 1980 aux années 2000.
Mon avis : un roman assez intéressant sur la vie à Budapest à la fin du communisme. Le parcours de ce jeune homme, pas très joyeux, est parfois un peu pesant mais j'ai aimé la découverte des différentes personnages, notamment les femmes qui sont les plus intéressantes du roman ; je pense ici notamment à la mère et à la grand-mère du héros.
De mon coté, pour le défi 21. Un livre dont le titre contient un mot ou une expression qui renvoie au calendrier, j'ai lu Sombre dimanche d'Alice Zeniter.
Le roman décrit l'enfance, l'adolescence et l'entrée dans l'âge adulte d'Imre, jeune Hongrois de Budapest qui vit avec ses parents, sa soeur et son grand-père dans une maison à côté des rails de trains. Petit à petit, en grandissant, il découvre les filles, la vie mais aussi les secrets de sa famille, notamment de son père. L'histoire se déroule de la fin des années 1980 aux années 2000.
Mon avis : un roman assez intéressant sur la vie à Budapest à la fin du communisme. Le parcours de ce jeune homme, pas très joyeux, est parfois un peu pesant mais j'ai aimé la découverte des différentes personnages, notamment les femmes qui sont les plus intéressantes du roman ; je pense ici notamment à la mère et à la grand-mère du héros.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Cléopatra2Guide spirituel
L'assassin royal ne peut pas entrer dans Fantasy historique, c'est certain.
- TrinacriaNiveau 4
Bonjour,
Est-ce qu'on peut considérer que Paris-Briançon de Philippe Besson ( huis clos dans un train de nuit) entre dans le défi : livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt ?
Merci d'avance de vos réponses,
Bonne journée
Est-ce qu'on peut considérer que Paris-Briançon de Philippe Besson ( huis clos dans un train de nuit) entre dans le défi : livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt ?
Merci d'avance de vos réponses,
Bonne journée
- *Ombre*Grand sage
Bon, il faut que je me replonge dans une liste.
- CasparProphète
J'ai cherché sur un moteur de recherches "novels about very wealthy people" pour les items "élites" et "money, money, money" et J'ai trouvé pas mal de titres prometteurs (captures d'écran sur mon téléphone pou ne pas oublier).
J'ai La ligne de beauté d'Alan Hollinghurst qui correspondrait bien à ces items, et il a également gagné le Booker mais je me suis déjà attaqué à ce roman deux fois sans réussir à dépasser la page 100 et j'ai vu l'adaptation de la BBC donc...
J'ai La ligne de beauté d'Alan Hollinghurst qui correspondrait bien à ces items, et il a également gagné le Booker mais je me suis déjà attaqué à ce roman deux fois sans réussir à dépasser la page 100 et j'ai vu l'adaptation de la BBC donc...
- AphrodissiaMonarque
Est-ce que le train est vide?Trinacria a écrit:Bonjour,
Est-ce qu'on peut considérer que Paris-Briançon de Philippe Besson ( huis clos dans un train de nuit) entre dans le défi : livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt ?
Merci d'avance de vos réponses,
Bonne journée
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- CasparProphète
Aphrodissia a écrit:Est-ce que le train est vide?Trinacria a écrit:Bonjour,
Est-ce qu'on peut considérer que Paris-Briançon de Philippe Besson ( huis clos dans un train de nuit) entre dans le défi : livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt ?
Merci d'avance de vos réponses,
Bonne journée
Ce livre irait pour un item "huis clos" mais pour moi un train n'est pas un endroit isolé, sauf s'il est arrêté en pleine forêt comme dans Le crimes de l'Orient-Express par exemple.
J'édite mon message car je viens de terminer Je suis né un jour bleu de Daniel Tammet, que je cas de dans la catégorie "génie" ( il pourrait convenir pour "participe passé" ou "calendrier" mais j'ai d'autres projets en vue pour ces items).
Il s'agit de l'autobiographie de Daniel Tammet, pas vraiment un génie à proprement parler (il n'a rien crée ou découvert) mais un autiste Asperger dit "de haut niveau" (je ne connais pas grand chose à l'autisme donc je vais peut-être dire des bêtises") qui est atteint, si on peut dire du "syndrome du savant" ou "savantisme" qui se manifeste par un don des langues et un fascination pour les nombres, sous forme de synesthésie: il associe chaque chiffre et nombre à des couleurs (d'où le titre), des formes et des paysages. Il est également passionné par l'Histoire.
Ses deux grands faits d'armes, qui permettent de le classe dans la catégorie des génies: réciter un nombre record de décimales de Pi (plus de 22000) en public pour une organisation caritative, et apprendre l'islandais en moins d'une semaine dans le cadre d'un documentaire sur lui (il a été interviewé à la télévision islandaise pour valider l'exploit).
Auparavant, un premier documentaire Brainman, avait été réalisé sur lui (jeu de mot sur Rainman et il a rencontré Kim Peek, modèle réel du personnage fictif). Des scientifiques l'ont interrogé pour mieux comprendre ses capacités exceptionnelles et il a également été invité à participer au célèbre talk-show de David Letterman.
Anecdote people: Tammet est gay, et vivait en couple avec un certain Neil en Angleterre mais il a rencontré un photographe français pendant sa tournée de promotion pour ce livre et il vit maintenant à Paris avec ce Français. Neil a dû être un peu vert, pour rester dans le vocabulaire des couleurs.
Le tout est écrit dans un style simple et direct, parfois un peu trop simple mais c'est très intéressant de voir comment fonctionne son esprit, même si certaines choses nous échappent forcément. En tout cas, il a un amoureux, des amis, de bonnes relations avec sa famille et est très bien intégré dans la société. Il a écrit d'autres livres depuis.
Cinq items du défi rayés... 50:12= 4,16 donc je suis a-dessus de la moyenne du rythme de lecture en cette fin du mois de janvier. Vais-je pour autant aller au bout du défi ? Nous le saurons en décembre prochain.
- miss sophieExpert spécialisé
Dernières lectures (courtes) :
Entrant dans le défi 6 (livre dont la couverture est essentiellement jaune) mais aussi le 42 avec le sous-titre (deux O dans le titre) : Il n’y a pas de Ajar (Monologue contre l’identité) de Delphine Horvilleur (2022). Publié aux éditions Grasset (couverture jaune), cet essai prend la forme d’un monologue d’un homme affirmant être le fils d’Emile Ajar (pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit une partie de son œuvre), précédé d’une préface où l’autrice explique son rapport à Gary/Ajar. C’est écrit avec humour, très plaisant à lire.
Défi 27 (fragments) : Cabine commune de Delphine Bertholon (2007).
2e roman publié de celle qui écrira ensuite les tortueux et envoûtants Grâce, Twist, Le soleil à mes pieds ou Les corps inutiles, celui-ci est très différent à tous points de vue. Par sa forme, déjà : le livre est entièrement constitué de bribes de conversations dans un magasin de vêtements, se succédant au long de la journée et présentées telles quelles, sans phrase de récit ; chaque chapitre concerne un nouveau jour, sur une semaine. Malgré cet éclatement, on identifie les personnages récurrents (les employés notamment) et l’ensemble dresse un tableau de la vie du magasin. La galerie de portraits des clientes (souvent insupportables, parfois perdues) qui défilent et doivent se partager la « cabine commune » d’essayage fait sourire, le ton est léger, le propos aussi. Bref, un livre plaisant, sans plus, mais c’est déjà bien.
Pour les défis 40 (le titre contient un adjectif dépréciatif) et 32 (un grand classique revisité) : Et à la fin, ils meurent (La sale vérité sur les contes de fées), bande dessinée de Lou Lubie (2021). Pour tout savoir sur les origines et la postérité des contes dans leurs variantes – et tout n’est pas rose ! Un livre qui n’est pas pour les enfants…
Pour le défi 23 (une œuvre publiée pour la première fois en 1923) mais convenant aussi aux 26 (un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger), 46 (Premières fois) et éventuellement 16 au sens large (une histoire qui se passe à la montée des périls) : L’ersatz d’amour de Willy et Ménalkas (1923) .
En septembre 1913, pour ne plus penser à la femme qui vient de le quitter, Marc Revenal, jeune peintre de trente ans, voyage en Allemagne. Il y rencontre un officier d’une vingtaine d’années, Carl von Rudorff, avec qui il partage le goût de la grande musique. Celui-ci lui fait des avances qu’il ne refuse pas, d’abord par opportunisme, pour se libérer du souvenir de Rolande et ne pas rester seul (lorsque Carl lui étreint la main lors d’un concert, il est interloqué mais ne retire pas la sienne : « Quand on meurt de soif, on boirait l’eau d’un marais… D’ailleurs, mon tacite acquiescement ne me conduira que jusqu’où je voudrai bien aller. Laissons s’ébaucher ce flirt singulier ; il sera toujours temps de battre en retraite. ») et par curiosité (« Pourquoi ne pas tenter cette expérience, où je ne risque rien, enfin ! Tant d’hommes l’ont pratiquée au collège, qui sont redevenus très normaux, ensuite… Ça me rajeunira, voilà tout. »). Mais malgré sa désinvolture teintée de cynisme et les excuses qu’il se trouve, le voilà en fait accroché, revoyant Carl et s’attachant chaque jour un peu plus à celui qui de son côté lui voue une admiration sans faille… (« Pauvre imbécile que j’étais tout de même, d’avoir goûté à cet ersatz-là ! Et puis après, on en crève… On en crève ma parole. »).
Tout cela, nous le découvrons dans une confession de Marc qu’au début du roman un soldat vient déposer pendant la guerre chez le meilleur ami du peintre, ce qui n’augure évidemment rien de bon pour la fin de l’histoire...
J’ai beaucoup aimé cette plongée dans l’esprit de Marc, l’évolution du personnage et la liberté de ton pour nous la raconter. Carl est touchant également, plein de candeur et de fougue. Leur relation qui se construit par petites touches est émouvante, d’autant plus quand la guerre qu’ils n’avaient pas pressentie vient s’inviter entre leurs pays.
Enfin j'ai lu Le naufragé de Willy et Ménalkas (1924), suite de L’ersatz d’amour, j’en dirai donc le moins possible pour ne pas dévoiler la fin du premier. Il se déroule juste après la première guerre mondiale (donc techniquement dans l’entre-deux guerres ou « montée des périls » : défi 16). Ce livre-ci est plus militant, il dresse un tableau peu reluisant de l’après-guerre (misère sociale, violences suite à la révolution russe) et fait état du mouvement homosexuel s’affirmant notamment dans une revue, « L’amitié » (défi 26).
Entrant dans le défi 6 (livre dont la couverture est essentiellement jaune) mais aussi le 42 avec le sous-titre (deux O dans le titre) : Il n’y a pas de Ajar (Monologue contre l’identité) de Delphine Horvilleur (2022). Publié aux éditions Grasset (couverture jaune), cet essai prend la forme d’un monologue d’un homme affirmant être le fils d’Emile Ajar (pseudonyme sous lequel Romain Gary a écrit une partie de son œuvre), précédé d’une préface où l’autrice explique son rapport à Gary/Ajar. C’est écrit avec humour, très plaisant à lire.
Défi 27 (fragments) : Cabine commune de Delphine Bertholon (2007).
2e roman publié de celle qui écrira ensuite les tortueux et envoûtants Grâce, Twist, Le soleil à mes pieds ou Les corps inutiles, celui-ci est très différent à tous points de vue. Par sa forme, déjà : le livre est entièrement constitué de bribes de conversations dans un magasin de vêtements, se succédant au long de la journée et présentées telles quelles, sans phrase de récit ; chaque chapitre concerne un nouveau jour, sur une semaine. Malgré cet éclatement, on identifie les personnages récurrents (les employés notamment) et l’ensemble dresse un tableau de la vie du magasin. La galerie de portraits des clientes (souvent insupportables, parfois perdues) qui défilent et doivent se partager la « cabine commune » d’essayage fait sourire, le ton est léger, le propos aussi. Bref, un livre plaisant, sans plus, mais c’est déjà bien.
Pour les défis 40 (le titre contient un adjectif dépréciatif) et 32 (un grand classique revisité) : Et à la fin, ils meurent (La sale vérité sur les contes de fées), bande dessinée de Lou Lubie (2021). Pour tout savoir sur les origines et la postérité des contes dans leurs variantes – et tout n’est pas rose ! Un livre qui n’est pas pour les enfants…
Pour le défi 23 (une œuvre publiée pour la première fois en 1923) mais convenant aussi aux 26 (un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger), 46 (Premières fois) et éventuellement 16 au sens large (une histoire qui se passe à la montée des périls) : L’ersatz d’amour de Willy et Ménalkas (1923) .
En septembre 1913, pour ne plus penser à la femme qui vient de le quitter, Marc Revenal, jeune peintre de trente ans, voyage en Allemagne. Il y rencontre un officier d’une vingtaine d’années, Carl von Rudorff, avec qui il partage le goût de la grande musique. Celui-ci lui fait des avances qu’il ne refuse pas, d’abord par opportunisme, pour se libérer du souvenir de Rolande et ne pas rester seul (lorsque Carl lui étreint la main lors d’un concert, il est interloqué mais ne retire pas la sienne : « Quand on meurt de soif, on boirait l’eau d’un marais… D’ailleurs, mon tacite acquiescement ne me conduira que jusqu’où je voudrai bien aller. Laissons s’ébaucher ce flirt singulier ; il sera toujours temps de battre en retraite. ») et par curiosité (« Pourquoi ne pas tenter cette expérience, où je ne risque rien, enfin ! Tant d’hommes l’ont pratiquée au collège, qui sont redevenus très normaux, ensuite… Ça me rajeunira, voilà tout. »). Mais malgré sa désinvolture teintée de cynisme et les excuses qu’il se trouve, le voilà en fait accroché, revoyant Carl et s’attachant chaque jour un peu plus à celui qui de son côté lui voue une admiration sans faille… (« Pauvre imbécile que j’étais tout de même, d’avoir goûté à cet ersatz-là ! Et puis après, on en crève… On en crève ma parole. »).
Tout cela, nous le découvrons dans une confession de Marc qu’au début du roman un soldat vient déposer pendant la guerre chez le meilleur ami du peintre, ce qui n’augure évidemment rien de bon pour la fin de l’histoire...
J’ai beaucoup aimé cette plongée dans l’esprit de Marc, l’évolution du personnage et la liberté de ton pour nous la raconter. Carl est touchant également, plein de candeur et de fougue. Leur relation qui se construit par petites touches est émouvante, d’autant plus quand la guerre qu’ils n’avaient pas pressentie vient s’inviter entre leurs pays.
Enfin j'ai lu Le naufragé de Willy et Ménalkas (1924), suite de L’ersatz d’amour, j’en dirai donc le moins possible pour ne pas dévoiler la fin du premier. Il se déroule juste après la première guerre mondiale (donc techniquement dans l’entre-deux guerres ou « montée des périls » : défi 16). Ce livre-ci est plus militant, il dresse un tableau peu reluisant de l’après-guerre (misère sociale, violences suite à la révolution russe) et fait état du mouvement homosexuel s’affirmant notamment dans une revue, « L’amitié » (défi 26).
- lagoulueNiveau 8
5e lecture : item 2- Un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité Composition française, de Mona Ozouf.
Dans ce livre autobiographique, l'historienne Mona Ozouf évoque son enfance en Bretagne (elle est née en 1931 à Lannilis, a vécu à Plouha avec sa mère institutrice après la mort de son père alors qu'elle n'avait que quatre ans, puis est allée au collège de Saint-Brieuc), écartelée entre une identité française et une identité bretonne.
J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai trouvé riche, intelligent, dans un style impeccable.
C'est évidemment intéressant sur la Bretagne, à travers la figure du père, « patriote breton », puis de celle de la grand-mère, « la Bretagne incarnée ». On remonte encore plus loin avec les parents de la grand-mère, et leurs douze enfants, un tous les deux ans en moyenne, « aucun enfant mort en bas âge […] en dépit, ou à cause, d'un régime sans douceur. La bouillie d'avoine […] posée à même le sol dans son chaudron au pied de la cheminée et les marmots s'y précipitaient : les index faisaient office de cuillers, on jouait furieusement des coudes : une portée de petits cochons autour de la mangeoire ». Il y a des éléments que je ne soupçonnais pas forcément (le matriarcat breton par exemple).
Il y a un regard sur l'école, Mona Ozouf en ayant « trois » : l'école de la Bretagne (grâce à la bibliothèque de la maison) / l'école de la France / l'école de l'Eglise. Ainsi, plus tard, elle commencera ses recherches d'historienne par « l'école républicaine » (« Choisir ce sujet était pour une part la dette du bon élève . »). Il y a vraiment des pages qui font plaisir sur les années collège, les œuvres étudiées, les professeurs... Elle parle des livres avec une passion réjouissante.
La dernière partie (celle qui a pour titre le titre du livre) n'est plus purement narrative mais relie finalement le problème de la double identité, de l'opposition entre particularités et universalisme, à l' autre sujet de recherche de Mona Ozouf, la révolution française.
[J'aurais aussi pu classer ce titre dans l'item 46 – Premières fois (l'expression « première fois » y apparaît en effet souvent, ainsi que le mot « découverte »). Il a y un aspect récit d'apprentissage, intéressant quant au parcours d'une femme née dans la première moitié du XXe siècle, ce qui la met au croisement de nombreuses évolutions du XXe.]
Dans ce livre autobiographique, l'historienne Mona Ozouf évoque son enfance en Bretagne (elle est née en 1931 à Lannilis, a vécu à Plouha avec sa mère institutrice après la mort de son père alors qu'elle n'avait que quatre ans, puis est allée au collège de Saint-Brieuc), écartelée entre une identité française et une identité bretonne.
J'ai beaucoup aimé ce livre, que j'ai trouvé riche, intelligent, dans un style impeccable.
C'est évidemment intéressant sur la Bretagne, à travers la figure du père, « patriote breton », puis de celle de la grand-mère, « la Bretagne incarnée ». On remonte encore plus loin avec les parents de la grand-mère, et leurs douze enfants, un tous les deux ans en moyenne, « aucun enfant mort en bas âge […] en dépit, ou à cause, d'un régime sans douceur. La bouillie d'avoine […] posée à même le sol dans son chaudron au pied de la cheminée et les marmots s'y précipitaient : les index faisaient office de cuillers, on jouait furieusement des coudes : une portée de petits cochons autour de la mangeoire ». Il y a des éléments que je ne soupçonnais pas forcément (le matriarcat breton par exemple).
Il y a un regard sur l'école, Mona Ozouf en ayant « trois » : l'école de la Bretagne (grâce à la bibliothèque de la maison) / l'école de la France / l'école de l'Eglise. Ainsi, plus tard, elle commencera ses recherches d'historienne par « l'école républicaine » (« Choisir ce sujet était pour une part la dette du bon élève . »). Il y a vraiment des pages qui font plaisir sur les années collège, les œuvres étudiées, les professeurs... Elle parle des livres avec une passion réjouissante.
La dernière partie (celle qui a pour titre le titre du livre) n'est plus purement narrative mais relie finalement le problème de la double identité, de l'opposition entre particularités et universalisme, à l' autre sujet de recherche de Mona Ozouf, la révolution française.
[J'aurais aussi pu classer ce titre dans l'item 46 – Premières fois (l'expression « première fois » y apparaît en effet souvent, ainsi que le mot « découverte »). Il a y un aspect récit d'apprentissage, intéressant quant au parcours d'une femme née dans la première moitié du XXe siècle, ce qui la met au croisement de nombreuses évolutions du XXe.]
- lagoulueNiveau 8
[/quote]Cinq items du défi rayés... 50:12= 4,16 donc je suis a-dessus de la moyenne du rythme de lecture en cette fin du mois de janvier. Vais-je pour autant aller au bout du défi ? Nous le saurons en décembre prochain. [/quote] (Caspar)
Me voici donc aussi à 5 lectures en janvier, mais deux étaient des albums, rapides à lire. Je vais continuer à mon rythme, en privilégiant ce que j'aime et qui me fait vraiment envie, quitte à y passer trop de temps. J'aime les livres d'un certain nombre de pages... Arriverai-je au bout avec cette technique ? Rien de moins sûr ! Comme dit Caspar : « Nous le saurons en décembre prochain. »
Me voici donc aussi à 5 lectures en janvier, mais deux étaient des albums, rapides à lire. Je vais continuer à mon rythme, en privilégiant ce que j'aime et qui me fait vraiment envie, quitte à y passer trop de temps. J'aime les livres d'un certain nombre de pages... Arriverai-je au bout avec cette technique ? Rien de moins sûr ! Comme dit Caspar : « Nous le saurons en décembre prochain. »
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 7 : Les Trois Sœurs de Tchékhov. Je m'étais offert, il y a plus de vingt ans, le volume de la Pléiade contenant le théâtre de Tchékhov et cette pièce s'est imposée à la lecture de cet item. J'aimerais maintenant confronter la traduction d'Elsa Triolet à celle d’André Markowicz et de Françoise Morvan.
HS : Je viens de pester contre les responsables du catalogage de la médiathèque, j'avais bêtement cherché "Tchekhov" et n'avais pas trouvé cette nouvelle traduction car elle est répertoriée à "Anton Pavlovič Čehov" !
HS : Je viens de pester contre les responsables du catalogage de la médiathèque, j'avais bêtement cherché "Tchekhov" et n'avais pas trouvé cette nouvelle traduction car elle est répertoriée à "Anton Pavlovič Čehov" !
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