- Reine MargotDemi-dieu
16. Histoire qui se passe à la montée des périls: Pour rien au monde, Ken Follett
La montée des périls désigne normalement l'entre-deux guerres, mais Follett précisément ayant lu sur la période se rend compte que le même scénario pourrait se jouer de nos jours.
Il imagine donc un enchaînement de circonstances menant à une 3e guerre mondiale et donc une guerre nucléaire, que des personnages essaient d'éviter. On trouve la présidente Green des Etats-Unis, 1ere femme élue présidente, et ancienne gymnaste à la volonté de fer, qui va tout tenter pour éviter le conflit. Pendant ce temps, au Tchad, Tamara et Tab, espions américains et français, essaient d'empêcher la guerre entre le Tchad et le Soudan tout en suivant la piste des terroristes islamistes de l'EIGS. Un autre espion, Abdul, cherche la cachette du chef de l'EIGS, al Farabi, sous la couverture d'un vendeur de cigarettes. Il croise une belle veuve Tchadienne, Kiah, qui tente de rejoindre la France suite à la mort de son mari et à l'assèchement du lac Tchad.
Enfin, Kai est un jeune et important chef du renseignement chinois, qui s'oppose aux "faucons" qui veulent la guerre avec les USA, dont son propre père...
Chaque personnage aura son rôle dans le déroulé des événements, c'est un livre de plus de 900 pages qui se lit facilement. Pour moi on est bien dans le sujet de la montée des périls puisqu'il s'agit d'éviter la 3e guerre mondiale. Un bon page turner efficace.
34 Enfance atypique: L'arabe du futur T1 Riad Sattouf
Une très bonne BD, devenue culte. Les dictatures d'Afrique du Nord et du Moyen Orient vues au travers du regard d'un enfant. Sattouf est le fils d'une Française et d'un Syrien, ayant obtenu son doctorat en France. Son père obtient alors un poste à l'université de Tripoli, sous Khadafi. La famille rejoint ensuite la famille paternelle près de Homs, en Syrie. A la fois drôle et cruel, le point de vue est acéré. Comme la vérité qui sort de la bouche des enfants, rien n'est caché de l'absurdité de certaines mesures (les maisons mises à disposition de tous par le guide de la révolution et qui ne ferment pas, donc vite occupées), de la saleté (odeurs, détritus, rats...), des supersititions (on peut dire "N... ta mère mais pas "N... ton Dieu"), de l'antisémitisme (le petit Riad, blond, se fait régulièrement insulter de juif). La figure du père est ambivalente: à la fois admiré pour sa force (il peut lancer une balle par dessus un immeuble), son savoir (il a réussi son doctorat en France), et son engagement politique (il veut le progrès et l'éducation pour les peuples arabes), il devient vite plein de préjugés dès qu'il revient en Syrie (il faut manger un truc immangeable parce que "c'est syrien", il ne voit aucun problème à voir tuer un chiot, les chiens étant mal vus dans les pays musulmans).
A mettre en perspective avec Persepolis, très bonne BD.
La montée des périls désigne normalement l'entre-deux guerres, mais Follett précisément ayant lu sur la période se rend compte que le même scénario pourrait se jouer de nos jours.
Il imagine donc un enchaînement de circonstances menant à une 3e guerre mondiale et donc une guerre nucléaire, que des personnages essaient d'éviter. On trouve la présidente Green des Etats-Unis, 1ere femme élue présidente, et ancienne gymnaste à la volonté de fer, qui va tout tenter pour éviter le conflit. Pendant ce temps, au Tchad, Tamara et Tab, espions américains et français, essaient d'empêcher la guerre entre le Tchad et le Soudan tout en suivant la piste des terroristes islamistes de l'EIGS. Un autre espion, Abdul, cherche la cachette du chef de l'EIGS, al Farabi, sous la couverture d'un vendeur de cigarettes. Il croise une belle veuve Tchadienne, Kiah, qui tente de rejoindre la France suite à la mort de son mari et à l'assèchement du lac Tchad.
Enfin, Kai est un jeune et important chef du renseignement chinois, qui s'oppose aux "faucons" qui veulent la guerre avec les USA, dont son propre père...
Chaque personnage aura son rôle dans le déroulé des événements, c'est un livre de plus de 900 pages qui se lit facilement. Pour moi on est bien dans le sujet de la montée des périls puisqu'il s'agit d'éviter la 3e guerre mondiale. Un bon page turner efficace.
34 Enfance atypique: L'arabe du futur T1 Riad Sattouf
Une très bonne BD, devenue culte. Les dictatures d'Afrique du Nord et du Moyen Orient vues au travers du regard d'un enfant. Sattouf est le fils d'une Française et d'un Syrien, ayant obtenu son doctorat en France. Son père obtient alors un poste à l'université de Tripoli, sous Khadafi. La famille rejoint ensuite la famille paternelle près de Homs, en Syrie. A la fois drôle et cruel, le point de vue est acéré. Comme la vérité qui sort de la bouche des enfants, rien n'est caché de l'absurdité de certaines mesures (les maisons mises à disposition de tous par le guide de la révolution et qui ne ferment pas, donc vite occupées), de la saleté (odeurs, détritus, rats...), des supersititions (on peut dire "N... ta mère mais pas "N... ton Dieu"), de l'antisémitisme (le petit Riad, blond, se fait régulièrement insulter de juif). La figure du père est ambivalente: à la fois admiré pour sa force (il peut lancer une balle par dessus un immeuble), son savoir (il a réussi son doctorat en France), et son engagement politique (il veut le progrès et l'éducation pour les peuples arabes), il devient vite plein de préjugés dès qu'il revient en Syrie (il faut manger un truc immangeable parce que "c'est syrien", il ne voit aucun problème à voir tuer un chiot, les chiens étant mal vus dans les pays musulmans).
A mettre en perspective avec Persepolis, très bonne BD.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 27 "Fragments", j'ai lu et adoré Je ne reverrai plus le monde de Ahmet Aslan.C'est un recueil de textes écrits en prison, à la fois témoignage de ce qu'il vit mais aussi souvenirs, considérations littéraires ... Ahmet Aslan est un intellectuel turc, écrivain, journaliste qui a été arrêté en 2016 en même temps que d'autres intellectuels, militaires, fonctionnaires après une tentative de putsch à laquelle il n'a pas participé. Ce recueil est à la fois le récit édifiant d'un pays en pleine absurdie (par ex lors de son 1er procès il est condamné à perpétuité pour ... "message subliminal") mais c'est aussi un très beau recueil de pensées sur le pouvoir des mots et de la littérature : lors de son arrestation, penser à des écrivains et philosophes antiques l'aide à surmonter l'angoisse ; une fois en prison, il "écrit dans sa tête" et c'est sa capacité à plonger dans l'imaginaire qui fera sa force. J'ai adoré ce livre, terriblement émouvant.
- nicole 86Expert spécialisé
C'est un de mes gros coups de cœur du défi 2022 et suis ravie que tu en parles ainsi, je souhaite vraiment que ce livre trouve de nombreux lecteurs. Il est aussi l'auteur de " Madame Hayat".
- Calypso64Niveau 10
Merci pour cette suggestion ! J'ai ce livre dans ma PAL que je pensais lire pour l'auteur turc l'an dernier mais je n'en ai pas eu le temps. Je pourrai donc le lire avec ce thème pour lequel, en plus, je n'avais aucune idée.
- EloahExpert spécialisé
Avec plaisir, Calypso !
J'ai très envie de découvrir les romans de cet auteur, son écriture est si belle !
nicole 86 a écrit:C'est un de mes gros coups de cœur du défi 2022 et suis ravie que tu en parles ainsi, je souhaite vraiment que ce livre trouve de nombreux lecteurs. Il est aussi l'auteur de " Madame Hayat".
J'ai très envie de découvrir les romans de cet auteur, son écriture est si belle !
- nicole 86Expert spécialisé
J'ai préféré "Je ne reverrai plus le monde" à "Madame Hayat " pour la force du témoignage et de l'écriture.
- EloahExpert spécialisé
nicole 86 a écrit:J'ai préféré "Je ne reverrai plus le monde" à "Madame Hayat " pour la force du témoignage et de l'écriture.
C'est un peu le problème avec les coups de cœur : les autres livres, même s'ils sont très bons, semblent souvent plus fades ...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°9 "Dieu(x) j'ai lu Circé de Madeline Miller. De Circé, je ne connaissais que le passage d'Ulysse sur son île et la transformation de ses compagnons en cochons. C'est donc une belle plongée dans la mythologie que j'ai pu faire grâce à ce roman. Cela dit, beaucoup d'histoires connues y sont mentionnées, mais toujours en lien avec Circé. Fille d'Hélios et d'une mortelle, soeur de Persès, d'Aetès et de Pasiphaé, elle est bannie pour avoir fait usage de sorcellerie et condamnée à l'exil sur une île inhabitée. Immortelle, elle voit se succéder les générations humaines et assiste de loin au plus grand jeux de tous les dieux : provoquer les souffrances des mortels et se repaître de leur spectacle. Car une homme malheureux fera toujours de meilleures offrandes qu'un homme heureux. Circé reste donc en marge, à l'écart des uns et des autres, sauf quand son talent est requis. Mais ses rares sorties hors de l'île ont toujours une contrepartie. Certains passages sont un peu longs, sans doute pour bien sentir la solitude de cette vie marginale. L'autrice parvient à bien rendre la dualité de cette femme, partagée entre ses pouvoirs divins et son attachement à la vie mortelle.
pour le défi n°9 "Dieu(x) j'ai lu Circé de Madeline Miller. De Circé, je ne connaissais que le passage d'Ulysse sur son île et la transformation de ses compagnons en cochons. C'est donc une belle plongée dans la mythologie que j'ai pu faire grâce à ce roman. Cela dit, beaucoup d'histoires connues y sont mentionnées, mais toujours en lien avec Circé. Fille d'Hélios et d'une mortelle, soeur de Persès, d'Aetès et de Pasiphaé, elle est bannie pour avoir fait usage de sorcellerie et condamnée à l'exil sur une île inhabitée. Immortelle, elle voit se succéder les générations humaines et assiste de loin au plus grand jeux de tous les dieux : provoquer les souffrances des mortels et se repaître de leur spectacle. Car une homme malheureux fera toujours de meilleures offrandes qu'un homme heureux. Circé reste donc en marge, à l'écart des uns et des autres, sauf quand son talent est requis. Mais ses rares sorties hors de l'île ont toujours une contrepartie. Certains passages sont un peu longs, sans doute pour bien sentir la solitude de cette vie marginale. L'autrice parvient à bien rendre la dualité de cette femme, partagée entre ses pouvoirs divins et son attachement à la vie mortelle.
- Clecle78Bon génie
Pour correspondre aux défis suivants :
Épidémies, Personnage ayant vraiment existé, 17eme siècle
La peste blonde de Philippe Bouin
Basé sur un fait réel, une lettre anonyme envoyée à Nicolas de la Reynie, lieutenant de police de Louis 14, un petit polar historique distrayant. Dieudonné Danglard, lieutenant de police enquête sur un trafic de perruques contaminées par la peste, trafic qui implique de hauts et mystérieux personnages. Écrit dans une langue un peu chantournée mais pas désagréable le livre nous plonge dans le vieux Paris et nous fait voyager dans la France du grand siècle et les différentes strates de sa société. Il fait partie d'une trilogie dont le fil conducteur est l'identité réelle de Dieudonné dont les origines sont secrètes.
Épidémies, Personnage ayant vraiment existé, 17eme siècle
La peste blonde de Philippe Bouin
Basé sur un fait réel, une lettre anonyme envoyée à Nicolas de la Reynie, lieutenant de police de Louis 14, un petit polar historique distrayant. Dieudonné Danglard, lieutenant de police enquête sur un trafic de perruques contaminées par la peste, trafic qui implique de hauts et mystérieux personnages. Écrit dans une langue un peu chantournée mais pas désagréable le livre nous plonge dans le vieux Paris et nous fait voyager dans la France du grand siècle et les différentes strates de sa société. Il fait partie d'une trilogie dont le fil conducteur est l'identité réelle de Dieudonné dont les origines sont secrètes.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 7, Un livre qui a au moins trois personnages principaux : Les quatre filles du docteur March, Louisa May Alcott
L’histoire raconte le quotidien des quatre filles March (Margaret, Joséphine, Elizabeth et Amy) qui vivent seules avec leur mère depuis que leur père est parti à la guerre.
C’était sympa. C’est plein de bons sentiments, ça inculque une saine morale (il faut travailler pour être heureux-se) et ça ne fait pas de mal à une mouche. Par contre, j’ai été un peu choqué par le comportement de Jo : elle met ses mains dans ses poches, siffle « comme un garçon » et dit « Nom d’une pipe » . Bon, le livre est un peu vieillot par moment, mais ça reste mignon.
Verdict : distrayant
Alcott a écrit: En se retournant pour regarder ses enfants, Mme March vit briller un timide rayon de soleil sur le groupe rassemblé à la porte, comme un heureux présage. La dernière chose qu’elle aperçut fut quatre visages lumineux
L’histoire raconte le quotidien des quatre filles March (Margaret, Joséphine, Elizabeth et Amy) qui vivent seules avec leur mère depuis que leur père est parti à la guerre.
C’était sympa. C’est plein de bons sentiments, ça inculque une saine morale (il faut travailler pour être heureux-se) et ça ne fait pas de mal à une mouche. Par contre, j’ai été un peu choqué par le comportement de Jo : elle met ses mains dans ses poches, siffle « comme un garçon » et dit « Nom d’une pipe » . Bon, le livre est un peu vieillot par moment, mais ça reste mignon.
Verdict : distrayant
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faut lire Petites madames ensuite, car en français, le livre a été divisé en 2... Et on perd grandement à ne pas lire la suite.
- DanskaProphète
Tiens, je connais Les quatre filles du docteur March depuis longtemps, mais j'ignorais qu'il y avait une suite. Il regarderai si je peux la trouver, j'avais bien aimé le premier des deux livres.
- Clecle78Bon génie
Il me semble bien qu'il y a aussi un roman basé sur Jo et son mari qui fondent une école ensemble .
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, il y a donc Petites madames, Le rêve de Jo March et La grande famille de Jo March.
Les films adaptent tous les 2 premiers, ce qui est un vrai spoiler si on a lu que Les quatre filles version française.
Sinon pour le défi, j'ai lu pour Effacement disparition : Last week-end de Kara Thomas. Claire est retrouvée un matin sur un sentier de randonnée. Elle est amnésique et ne sait plus comment elle s'est retrouvée là. Ses deux amis qui campaient avec elle sont introuvables...
Il s'agit d'un thriller YA plutôt bien mené, un vrai page-turner. Bien sûr rien n'est crédible là-dedans, ni l'enquête, ni les réactions des personnages, ni les "raisons" de toute l'affaire. Le dénouement est bien sûr tiré par les cheveux mais ça se laisse lire. En tout cas on a envie de finir le livre. Je n'ai pas trop aimé le changement de narrateur, qui me semble superflu.
Autre roman qui peut convenir pour le même item, Little monsters de la même auteure. Kacey, récemment arrivée dans une ville, a trouvé deux bonnes amies. L'une d'entre elles disparaît après une soirée. Que s'est-il passé? Kacey a-t-elle joué un rôle là-dedans?
Là encore, plutôt pas mal, divertissant! L'ensemble est encore moins crédible que l'autre au niveau de l'intrigue, mais franchement, cette auteure n'est pas mauvaise pour raconter les relations entre les personnes.
Donc je recommande ces deux ouvrages pour ceux qui aiment le YA.
Pour livre LGBTQ+ qui se passe à l'étranger, j'ai lu Leah à contretemps de Becky Albertalli. C'est la suite d'un autre livre sur le thème LGBTQ+ qui s'appelle apparemment With love, Simon.
Leah, à la veille du bal du lycée, s'avoue enfin son amour pour Abby, une amie, mais ne réussit pas à repousser l'invitation de Garrett pour le bal.
Bon, c'est un YA qui se passe dans un lycée, avec de la romance à fond, donc j'aurais dû adorer mais j'ai détesté. L'héroïne ne me paraît pas sympa et on ne comprend pas pourquoi tout le monde craque sur elle ni pourquoi elle a autant d'amis, étant donné qu'elle ne fait jamais rien pour ses amis. Les personnages ne m'ont pas du tout plu, et j'ai été totalement hermétique aux différentes histoires d'amour qui se nouent. Bref, franchement, je ne recommande pas ce roman, je ne l'ai fini que pour le défi, puisqu'il se déroule aux Etats-Unis.
Les films adaptent tous les 2 premiers, ce qui est un vrai spoiler si on a lu que Les quatre filles version française.
Sinon pour le défi, j'ai lu pour Effacement disparition : Last week-end de Kara Thomas. Claire est retrouvée un matin sur un sentier de randonnée. Elle est amnésique et ne sait plus comment elle s'est retrouvée là. Ses deux amis qui campaient avec elle sont introuvables...
Il s'agit d'un thriller YA plutôt bien mené, un vrai page-turner. Bien sûr rien n'est crédible là-dedans, ni l'enquête, ni les réactions des personnages, ni les "raisons" de toute l'affaire. Le dénouement est bien sûr tiré par les cheveux mais ça se laisse lire. En tout cas on a envie de finir le livre. Je n'ai pas trop aimé le changement de narrateur, qui me semble superflu.
Autre roman qui peut convenir pour le même item, Little monsters de la même auteure. Kacey, récemment arrivée dans une ville, a trouvé deux bonnes amies. L'une d'entre elles disparaît après une soirée. Que s'est-il passé? Kacey a-t-elle joué un rôle là-dedans?
Là encore, plutôt pas mal, divertissant! L'ensemble est encore moins crédible que l'autre au niveau de l'intrigue, mais franchement, cette auteure n'est pas mauvaise pour raconter les relations entre les personnes.
Donc je recommande ces deux ouvrages pour ceux qui aiment le YA.
Pour livre LGBTQ+ qui se passe à l'étranger, j'ai lu Leah à contretemps de Becky Albertalli. C'est la suite d'un autre livre sur le thème LGBTQ+ qui s'appelle apparemment With love, Simon.
Leah, à la veille du bal du lycée, s'avoue enfin son amour pour Abby, une amie, mais ne réussit pas à repousser l'invitation de Garrett pour le bal.
Bon, c'est un YA qui se passe dans un lycée, avec de la romance à fond, donc j'aurais dû adorer mais j'ai détesté. L'héroïne ne me paraît pas sympa et on ne comprend pas pourquoi tout le monde craque sur elle ni pourquoi elle a autant d'amis, étant donné qu'elle ne fait jamais rien pour ses amis. Les personnages ne m'ont pas du tout plu, et j'ai été totalement hermétique aux différentes histoires d'amour qui se nouent. Bref, franchement, je ne recommande pas ce roman, je ne l'ai fini que pour le défi, puisqu'il se déroule aux Etats-Unis.
- frecheGrand sage
Pour le défi "Dieu(x)", j'ai lu "les étoiles d'Orion" T1 de Brice Nadin.
"En 1095, en Bourgogne, à la veille de la première croisade, l'Occident chrétien est porté par une vague de foi sans précédent. Joachim de Saint Ange est un jeune moine copiste du prieuré de Beaulieu dépendant de la puissante abbaye de Cluny. Alors qu'il rêve de parcourir le monde et d'accompagner son maître Odon à la recherche de manuscrits anciens, ses origines nobles le destinent - contre sa volonté - à une carrière ecclésiastique au service du pape Urbain II. De la plus grande abbaye du monde chrétien aux sordides geôles de Mâcon, pris en étau entre son amour pour la fille d'un seigneur et l'opération armée la plus importante de son temps, Joachim va tenter d'échapper à sa destinée. Y parviendra-t-il ?"
J'ai bien aimé ce livre, que j'ai fini dans la journée, même si la fin appelle une suite. De l'histoire, un peu de romance, un peu de fantastique. Lecture parfaite pour les vacances.
"En 1095, en Bourgogne, à la veille de la première croisade, l'Occident chrétien est porté par une vague de foi sans précédent. Joachim de Saint Ange est un jeune moine copiste du prieuré de Beaulieu dépendant de la puissante abbaye de Cluny. Alors qu'il rêve de parcourir le monde et d'accompagner son maître Odon à la recherche de manuscrits anciens, ses origines nobles le destinent - contre sa volonté - à une carrière ecclésiastique au service du pape Urbain II. De la plus grande abbaye du monde chrétien aux sordides geôles de Mâcon, pris en étau entre son amour pour la fille d'un seigneur et l'opération armée la plus importante de son temps, Joachim va tenter d'échapper à sa destinée. Y parviendra-t-il ?"
J'ai bien aimé ce livre, que j'ai fini dans la journée, même si la fin appelle une suite. De l'histoire, un peu de romance, un peu de fantastique. Lecture parfaite pour les vacances.
- frecheGrand sage
J'ai dans ma liseuse "les contes interdits" écrits par plusieurs auteurs.
Je ne suis pas sûre d'arriver à les lire tous, mais je pense que ça pourrait convenir pour le défi "fragments", qu'en pensez-vous ?
"Le concept des Contes Interdits est imaginé par Simon Rousseau en 2014, alors qu'il n'était pas encore publié chez ADA. Inspiré par le jeu vidéo ''A Wolf Among Us'', les comics Fables, le roman Aliss et les très nombreuses adaptations cinématographiques de nos contes d'enfance, il imagine un collectif dans lequel de nombreux auteurs réécrivent divers contes classiques et les transforment en romans d'horreur pour adultes, le tout avec des personnages et décors québécois.
Ne disposant pas seul des moyens de concrétiser un tel projet, Simon le met sur la glace pendant presque deux ans. En 2016, alors qu'il est publié aux Éditions ADA, Rousseau reparle de son projet à des collègues auteurs (Yvan Godbout, Louis-Pier Sicard, Christian Boivin et Sylvain Johnson) qui sont tout de suite emballés par l'idée, tout comme leurs éditeurs François et Nycolas Doucet. Le collectif paraît en librairies dès le mois de septembre 2017 et connait depuis un grand succès auprès du lectorat francophone.
Les contes interdits ce sont en fait les fameux contes de notre enfance réécrits et réinventés en quelque sorte par des auteurs talentueux, géniaux et habiles de leurs mots.
Les histoires classiques de notre jeunesse que l’on demandait à entendre avant de s’endormir et de se laisser aller dans les bras de Morphée…
Ces récits révisés sont en fait pour adultes avertis puisqu’ils traitent de sujets lourds et surtout bien actuels de notre société.
On y traite de la violence gratuite, du cannibalisme, de meurtre, de torture et même de pédophilie."
Je ne suis pas sûre d'arriver à les lire tous, mais je pense que ça pourrait convenir pour le défi "fragments", qu'en pensez-vous ?
"Le concept des Contes Interdits est imaginé par Simon Rousseau en 2014, alors qu'il n'était pas encore publié chez ADA. Inspiré par le jeu vidéo ''A Wolf Among Us'', les comics Fables, le roman Aliss et les très nombreuses adaptations cinématographiques de nos contes d'enfance, il imagine un collectif dans lequel de nombreux auteurs réécrivent divers contes classiques et les transforment en romans d'horreur pour adultes, le tout avec des personnages et décors québécois.
Ne disposant pas seul des moyens de concrétiser un tel projet, Simon le met sur la glace pendant presque deux ans. En 2016, alors qu'il est publié aux Éditions ADA, Rousseau reparle de son projet à des collègues auteurs (Yvan Godbout, Louis-Pier Sicard, Christian Boivin et Sylvain Johnson) qui sont tout de suite emballés par l'idée, tout comme leurs éditeurs François et Nycolas Doucet. Le collectif paraît en librairies dès le mois de septembre 2017 et connait depuis un grand succès auprès du lectorat francophone.
Les contes interdits ce sont en fait les fameux contes de notre enfance réécrits et réinventés en quelque sorte par des auteurs talentueux, géniaux et habiles de leurs mots.
Les histoires classiques de notre jeunesse que l’on demandait à entendre avant de s’endormir et de se laisser aller dans les bras de Morphée…
Ces récits révisés sont en fait pour adultes avertis puisqu’ils traitent de sujets lourds et surtout bien actuels de notre société.
On y traite de la violence gratuite, du cannibalisme, de meurtre, de torture et même de pédophilie."
- EloahExpert spécialisé
freche a écrit:J'ai dans ma liseuse "les contes interdits" écrits par plusieurs auteurs.
Je ne suis pas sûre d'arriver à les lire tous, mais je pense que ça pourrait convenir pour le défi "fragments", qu'en pensez-vous ?
"Le concept des Contes Interdits est imaginé par Simon Rousseau en 2014, alors qu'il n'était pas encore publié chez ADA. Inspiré par le jeu vidéo ''A Wolf Among Us'', les comics Fables, le roman Aliss et les très nombreuses adaptations cinématographiques de nos contes d'enfance, il imagine un collectif dans lequel de nombreux auteurs réécrivent divers contes classiques et les transforment en romans d'horreur pour adultes, le tout avec des personnages et décors québécois.
Ne disposant pas seul des moyens de concrétiser un tel projet, Simon le met sur la glace pendant presque deux ans. En 2016, alors qu'il est publié aux Éditions ADA, Rousseau reparle de son projet à des collègues auteurs (Yvan Godbout, Louis-Pier Sicard, Christian Boivin et Sylvain Johnson) qui sont tout de suite emballés par l'idée, tout comme leurs éditeurs François et Nycolas Doucet. Le collectif paraît en librairies dès le mois de septembre 2017 et connait depuis un grand succès auprès du lectorat francophone.
Les contes interdits ce sont en fait les fameux contes de notre enfance réécrits et réinventés en quelque sorte par des auteurs talentueux, géniaux et habiles de leurs mots.
Les histoires classiques de notre jeunesse que l’on demandait à entendre avant de s’endormir et de se laisser aller dans les bras de Morphée…
Ces récits révisés sont en fait pour adultes avertis puisqu’ils traitent de sujets lourds et surtout bien actuels de notre société.
On y traite de la violence gratuite, du cannibalisme, de meurtre, de torture et même de pédophilie."
J'ai lu Peter Pan et Blanche-Neige il y a deux ou trois ans, c'est pour un public TRES averti ! Et non ce ne sont pas des fragments mais des récits complets.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
revenue hier de la médiathèque avec une grosse dizaine de livres, pas particulièrement choisis pour correspondre aux items, je pensais faire une pause dans le défi, et surprise, dans le premier que je lis aujourd'hui, on croise des religieuses ! Je remplis donc le défi n°33 avec Un si beau diplôme ! de Scholastique Mukasonga. La narratrice revient sur ses études pour devenir assistante sociale entamées au Rwanda, poursuivies et achevées au Burundi pour finalement tout recommencer en France où ce "si beau diplôme" n'avait pas cours. De cette profession d'assistante sociale, il est finalement assez peu question, sauf lorsqu'elle est exercée par d'autres, le roman est surtout un retour sur la jeunesse, l'exil, la détermination du personnage, et bien sûr, devenue adulte et vivant en France, le deuil de tous les siens, Tutsis Rwandais. Pour en revenir au défi, lorsque le personnage étudie au Burundi, l'école est tenue par des religieuses, en particulier sœur Mariette qui est partout, voit tout, sait tout "car si à Nyamata Dieu n'avait qu'un œil, à Gitega sœur Mariette en avait deux."
revenue hier de la médiathèque avec une grosse dizaine de livres, pas particulièrement choisis pour correspondre aux items, je pensais faire une pause dans le défi, et surprise, dans le premier que je lis aujourd'hui, on croise des religieuses ! Je remplis donc le défi n°33 avec Un si beau diplôme ! de Scholastique Mukasonga. La narratrice revient sur ses études pour devenir assistante sociale entamées au Rwanda, poursuivies et achevées au Burundi pour finalement tout recommencer en France où ce "si beau diplôme" n'avait pas cours. De cette profession d'assistante sociale, il est finalement assez peu question, sauf lorsqu'elle est exercée par d'autres, le roman est surtout un retour sur la jeunesse, l'exil, la détermination du personnage, et bien sûr, devenue adulte et vivant en France, le deuil de tous les siens, Tutsis Rwandais. Pour en revenir au défi, lorsque le personnage étudie au Burundi, l'école est tenue par des religieuses, en particulier sœur Mariette qui est partout, voit tout, sait tout "car si à Nyamata Dieu n'avait qu'un œil, à Gitega sœur Mariette en avait deux."
- lagoulueNiveau 8
11e lecture : item 13- Un titre de moins de cinq lettres : H., de Franck Bouysse
Alors comment dire ? C'est une histoire franchement … bizarre !
Il y a trois parties (qui sont en fait 3 livres séparés dans l'édition originelle : Le Mystère H. (ou Journal de John W) ; Lhondres ou Les Ruelles sans étoiles ; La Huitième Lettre, réunis désormais sous le titre H. .
Dans la 1re partie, nous sommes en présence de John W., narrateur, et H. … Jamais ces initiales ne seront explicitées mais bien sûr, on part dans la direction Watson / Holmes. Ils partent pour une expédition en pleine forêt amazonienne, suite à la réception par H. d'un mystérieux billet parlant d'une expédition antérieure (d'un certain Lucas) et d'un certain Vincent... Ce que W. découvrira être, finalement : les Cent Vingt, espèces d'extraterrestres, d'êtres venus d'ailleurs, êtres de lumière, venus sur terre depuis des milliers d'années afin d'observer les humains, pour voir s'ils méritent de vivre... . Ainsi, H. est un membre des Cent Vingt...
Je ne peux pas dire que l'idée m'ait enthousiasmée. Mais j'ai persévéré.
2e livre : Nous revoilà à Londres, en même que H., de retour de sa forêt amazonienne (seul...). Cependant, cette fois, on suit plus particulièrement deux autres personnages : Walter Croft, directeur d'asile, dont on suit les balades nocturnes un peu louches … jusqu'au moment où il s'avère être, si j'ai bien compris, Jack l'Eventreur. En même temps (en alternance plutôt), on a le récit de la vie d'un patient de l'hôpital, Jonas, qui, dès l'âge de dix ans, tue sa mère prostituée, puis les autres personnes qui le gênent. Le lien avec la première partie étant qu'il a participé à l'expédition de Lucas dans la forêt amazonienne …
3e livre : H. semble vouloir s'émanciper du groupe des Cent Vingt, ne pas vouloir détruire l'humanité. Pour convaincre ses pairs, il se lance dans le récit de la vie de quelques personnages. Ces récits, ces « vies minuscules », sont intéressants.
Bref, certes, tout finit pas se « raccorder »... Cependant je trouve que le livre est complexe et que cela manque de fluidité. Je pense aussi que j'ai été rebutée très vite par l' « usage » qui est fait de W. et H.
Je dois donc être un peu passée à côté de cette lecture, en dépit de l'hommage à de grands écrivains (Conrad, Verne, Melville, Conan Doyle, Dickens, … - j'ai même dû, sûrement, manquer beaucoup de références), en dépit de l'évocation de grands mystères (l'Atlantide, les statues de l'île de Pâques, …). En dépit de ou à cause de finalement ; c'était peut-être trop. Peut-être aussi n'est-ce pas une bonne idée de lire les trois à la suite (mais s'il n'y avait eu que le 1er, je serais vraiment restée sur ma faim). Peut-être est-ce mieux dans l'édition de départ, avec des illustrations.
On voit que je suis un peu triste de ne pas mieux faire la promotion d'un livre de Franck Bouysse. J'avais lu Grossir le ciel il y a quelques années, qui m'avait plu ; et je compte bien lire Né d'aucune femme qui a l'air d'être un bon livre.
Alors comment dire ? C'est une histoire franchement … bizarre !
Il y a trois parties (qui sont en fait 3 livres séparés dans l'édition originelle : Le Mystère H. (ou Journal de John W) ; Lhondres ou Les Ruelles sans étoiles ; La Huitième Lettre, réunis désormais sous le titre H. .
Dans la 1re partie, nous sommes en présence de John W., narrateur, et H. … Jamais ces initiales ne seront explicitées mais bien sûr, on part dans la direction Watson / Holmes. Ils partent pour une expédition en pleine forêt amazonienne, suite à la réception par H. d'un mystérieux billet parlant d'une expédition antérieure (d'un certain Lucas) et d'un certain Vincent... Ce que W. découvrira être, finalement : les Cent Vingt, espèces d'extraterrestres, d'êtres venus d'ailleurs, êtres de lumière, venus sur terre depuis des milliers d'années afin d'observer les humains, pour voir s'ils méritent de vivre... . Ainsi, H. est un membre des Cent Vingt...
Je ne peux pas dire que l'idée m'ait enthousiasmée. Mais j'ai persévéré.
2e livre : Nous revoilà à Londres, en même que H., de retour de sa forêt amazonienne (seul...). Cependant, cette fois, on suit plus particulièrement deux autres personnages : Walter Croft, directeur d'asile, dont on suit les balades nocturnes un peu louches … jusqu'au moment où il s'avère être, si j'ai bien compris, Jack l'Eventreur. En même temps (en alternance plutôt), on a le récit de la vie d'un patient de l'hôpital, Jonas, qui, dès l'âge de dix ans, tue sa mère prostituée, puis les autres personnes qui le gênent. Le lien avec la première partie étant qu'il a participé à l'expédition de Lucas dans la forêt amazonienne …
3e livre : H. semble vouloir s'émanciper du groupe des Cent Vingt, ne pas vouloir détruire l'humanité. Pour convaincre ses pairs, il se lance dans le récit de la vie de quelques personnages. Ces récits, ces « vies minuscules », sont intéressants.
Bref, certes, tout finit pas se « raccorder »... Cependant je trouve que le livre est complexe et que cela manque de fluidité. Je pense aussi que j'ai été rebutée très vite par l' « usage » qui est fait de W. et H.
Je dois donc être un peu passée à côté de cette lecture, en dépit de l'hommage à de grands écrivains (Conrad, Verne, Melville, Conan Doyle, Dickens, … - j'ai même dû, sûrement, manquer beaucoup de références), en dépit de l'évocation de grands mystères (l'Atlantide, les statues de l'île de Pâques, …). En dépit de ou à cause de finalement ; c'était peut-être trop. Peut-être aussi n'est-ce pas une bonne idée de lire les trois à la suite (mais s'il n'y avait eu que le 1er, je serais vraiment restée sur ma faim). Peut-être est-ce mieux dans l'édition de départ, avec des illustrations.
On voit que je suis un peu triste de ne pas mieux faire la promotion d'un livre de Franck Bouysse. J'avais lu Grossir le ciel il y a quelques années, qui m'avait plu ; et je compte bien lire Né d'aucune femme qui a l'air d'être un bon livre.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
défi n°21 "un livre dont le titre contient un mot qui renvoie au calendrier" Le dimanche des mères, Graham SWIFT
Dans l'aristocratie anglaise, le dimanche des mères, c'est le jour où les employeurs donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils puissent se rendre dans leurs familles. Le 30 mars 1924, Jane, orpheline de 23 ans, ne sait pas encore comment elle va occuper sa journée, quand son amant, fils de bonne famille et futur époux d'une fille d'aussi bonne famille l'appelle pour un dernier rendez-vous. Le récit est à la troisième personne, mais entièrement vu par Jane ; elle relate à la fois les souvenirs de cette journée et ce qui est advenu d'elle ensuite. En observatrice très fine, elle analyse les relations ancillaires et imagine ce qu'elle ne peut voir elle-même avec un sens aigu de la critique sociale.
défi n°21 "un livre dont le titre contient un mot qui renvoie au calendrier" Le dimanche des mères, Graham SWIFT
Dans l'aristocratie anglaise, le dimanche des mères, c'est le jour où les employeurs donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils puissent se rendre dans leurs familles. Le 30 mars 1924, Jane, orpheline de 23 ans, ne sait pas encore comment elle va occuper sa journée, quand son amant, fils de bonne famille et futur époux d'une fille d'aussi bonne famille l'appelle pour un dernier rendez-vous. Le récit est à la troisième personne, mais entièrement vu par Jane ; elle relate à la fois les souvenirs de cette journée et ce qui est advenu d'elle ensuite. En observatrice très fine, elle analyse les relations ancillaires et imagine ce qu'elle ne peut voir elle-même avec un sens aigu de la critique sociale.
- frecheGrand sage
Eloah a écrit:
J'ai lu Peter Pan et Blanche-Neige il y a deux ou trois ans, c'est pour un public TRES averti ! Et non ce ne sont pas des fragments mais des récits complets.
Je considérais que chaque histoire était un fragment du livre, c'est en ça que je pensais qu'on pouvait l'insérer dans "fragments".
Sinon, pour le défi "Booker prize", j'ai choisi "The Seven Moons of Maali Almeida" de Shehan Karunatilaka
- DanskaProphète
Adren a écrit:Bonjour à tous,
défi n°21 "un livre dont le titre contient un mot qui renvoie au calendrier" Le dimanche des mères, Graham SWIFT
Dans l'aristocratie anglaise, le dimanche des mères, c'est le jour où les employeurs donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils puissent se rendre dans leurs familles. Le 30 mars 1924, Jane, orpheline de 23 ans, ne sait pas encore comment elle va occuper sa journée, quand son amant, fils de bonne famille et futur époux d'une fille d'aussi bonne famille l'appelle pour un dernier rendez-vous. Le récit est à la troisième personne, mais entièrement vu par Jane ; elle relate à la fois les souvenirs de cette journée et ce qui est advenu d'elle ensuite. En observatrice très fine, elle analyse les relations ancillaires et imagine ce qu'elle ne peut voir elle-même avec un sens aigu de la critique sociale.
J'ai déjà Avril enchanté sur ma liste pour ce défi, mais ce livre a l'air bien aussi... Tu le recommanderais, Adren ?
Deux défis complétés ce week-end (c'est fou comme je gagne en vitesse de lecture quand mes parents sont là pour s'occuper des enfants à notre place ).
Je suis né laid, d'Isabelle Minière, pour le défi 40, un livre dont le titre contient un adjectif dépréciatif. Un livre que je n'aurais jamais ouvert sans le défi lecture, ni le titre ni la couverture ne m'attiraient, et finalement c'est une très bonne surprise : le récit est à la première personne, l'auteur, comme le titre l'indique, est un jeune homme attachant et intelligent mais qui a la particularité d'être né terriblement laid. Pas juste quelconque ou moche, non : laid à faire peur, au point que ses parents qui voulaient l'appeler Ange changeront d'avis in extremis pour Arthur. Le récit s'attache à suivre l'enfance, l'adolescence et une partie de la vie adulte d'Arthur, en montrant l'influence que sa laideur a eu sur lui-même - jusqu'à orienter son choix de thèse ; sur ses parents - son père a complètement changé de profession après sa naissance ; sur ses relations amicales et amoureuses.
Un sujet pas très gai mais beaucoup d'humour et d'auto-dérision, j'ai beaucoup ri en lisant certains passages, et l'histoire se termine bien pour Arthur.
Et pour le défi 2, un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité, je viens de finir Meurtre dans un jardin indien, de Vikas Swarup (l'auteur de Slumdog millionnaire, qu'on ne présente plus). Le titre annonce la couleur : un riche industriel a été tué dans son propre jardin pendant une fête qu'il donnait (je vous rassure, vu le personnage aucun risque de pleurer sur son sort), sur tous les invités présents 6 seulement portent une arme et sont aussitôt arrêtés comme suspect. Le livre revient sur le parcours de ces six personnes avant le meurtre, histoire qu'on comprenne comment une actrice adulée, un aborigène, un crève-la-misère des bidonvilles, un ministre, un ancien haut fonctionnaire et un jeune Américain pas bien malin se sont retrouvés ensemble à cette fête, et quelles raisons ils avaient d'en vouloir au défunt... Swarup balade totalement son lecteur, impossible de deviner l'identité du coupable avant la dernière page. Bien ficelé, bien écrit, un policier agréable à lire en dépit de quelques longueurs.
Et hors-défi j'ai relu rapidement Everything everything, de Nicola Yoon, livre jeunesse que je classerai peut-être dans le défi "enfance atypique" - une enfance passée dans une maison-bulle pour cause d'allergie au monde extérieur, difficile de faire plus atypique !
- Cléopatra2Guide spirituel
Everything everything peut aussi entrer dans Premières fois.
D'ailleurs pour ce défi, j'ai lu un recueil de nouvelles : 16 nuances de premières fois coordonné par Sandrine Vidal. Je n'ai pas trop aimé. Les nouvelles sont disparates. Certaines sont vraiment bonnes, d'autres confinent au cliché. Je l'ai trouvé au CDI, ça s'adresse à des adolescents, mais je ne le recommanderais pas forcément à mes enfants, car l'apport littéraire est minime.
D'ailleurs pour ce défi, j'ai lu un recueil de nouvelles : 16 nuances de premières fois coordonné par Sandrine Vidal. Je n'ai pas trop aimé. Les nouvelles sont disparates. Certaines sont vraiment bonnes, d'autres confinent au cliché. Je l'ai trouvé au CDI, ça s'adresse à des adolescents, mais je ne le recommanderais pas forcément à mes enfants, car l'apport littéraire est minime.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum