Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Pour le défi 7 : Les Trois Sœurs de Tchékhov. Je m'étais offert, il y a plus de vingt ans, le volume de la Pléiade contenant le théâtre de Tchékhov  et cette pièce s'est imposée à la lecture de cet item. J'aimerais maintenant confronter la traduction d'Elsa Triolet à celle d’André Markowicz et de Françoise Morvan.

HS : Je viens de pester contre les responsables du catalogage de la médiathèque, j'avais bêtement cherché "Tchekhov" et n'avais pas trouvé cette nouvelle traduction car elle est répertoriée à "Anton Pavlovič Čehov" !  

Cinq items du défi rayés... 50:12= 4,16 donc je suis a-dessus de la moyenne du rythme de lecture en cette fin du mois de janvier. Vais-je pour autant aller au bout du défi ? Nous le saurons en décembre prochain. [/quote] (Caspar)

Me voici donc aussi à 5 lectures en janvier, mais deux étaient des albums, rapides à lire. Je vais continuer à mon rythme, en privilégiant ce que j'aime et qui me fait vraiment envie, quitte à y passer trop de temps.    J'aime les livres d'un certain nombre de pages... Arriverai-je au bout avec cette technique ? Rien de moins sûr ! Comme dit Caspar : « Nous le saurons en décembre prochain. »[/quote]

Pour moi c'est le contraire, l'âge venant je préfère les livres courts, mais j'ai quand même prévu quelques pavés cette année dont peut-être Les Misérables (jamais lu) pour cet été: item "roman de plus de 800 pages". J'ai vu la comédie musicale à Londres il n'y a pas longtemps.

Nicole, tu as été victime d'une translittération peu commune mais néanmoins très logique et plus proche du cyrillique que celle que nous connaissons.

Caspar a écrit:
Nicole, tu as été victime d'une translittération peu commune mais néanmoins très logique et plus proche du cyrillique que celle que nous connaissons.

Certes, mais sous le nom "Tchekhov" il y avait 22 propositions donc je n'ai pas été plus loin dans la recherche. Ce qui me met en pétard c'est la multiplicité des noms dont est affublé cet auteur, j'aurais dû me méfier car les incohérences de catalogage sont fréquentes : les auteurs islandais sont classés à leur prénom !

nicole 86 a écrit:les incohérences de catalogage sont fréquentes : les auteurs islandais sont classés à leur prénom !

En même temps, les Islandais n'ont pas de nom de famille.

Caspar a écrit:Cinq items du défi rayés... 50:12= 4,16 donc je suis a-dessus de la moyenne du rythme de lecture en cette fin du mois de janvier. Vais-je pour autant aller au bout du défi ? Nous le saurons en décembre prochain.

(Caspar)

Me voici donc aussi à 5 lectures en janvier, mais deux étaient des albums, rapides à lire. Je vais continuer à mon rythme, en privilégiant ce que j'aime et qui me fait vraiment envie, quitte à y passer trop de temps.    J'aime les livres d'un certain nombre de pages... Arriverai-je au bout avec cette technique ? Rien de moins sûr ! Comme dit Caspar : « Nous le saurons en décembre prochain. »[/quote]

Pour moi c'est le contraire, l'âge venant je préfère les livres courts, mais j'ai quand même prévu quelques pavés cette année dont peut-être Les Misérables (jamais lu) pour cet été: item "roman de plus de 800 pages". J'ai vu la comédie musicale à Londres il n'y a pas longtemps.

Nicole, tu as été victime d'une translittération peu commune mais néanmoins très logique et plus proche du cyrillique que celle que nous connaissons. [/quote]

Ah oui Les Misérables c'est un vrai + 800 p. !!! Je l'ai en folio depuis ma jeunesse (2 tomes de plus de 800 p.) et j'avoue, je n'avais lu que le 1er (non pas par désintérêt, mais je me disais juste : Allez, petite pause entre les 2 volumes ... Mais la petite pause a duré. Il faut dire qu'entre temps j'ai dû lire des versions abrégées pour les élèves. Ma fille encore au collège a d'ailleurs choisi cette solution-là pour le moment.)

Je me dis en tout cas qu'il ne faut pas que sous prétexte du défi je ne lise que des livres courts. La tentation est grande pourtant, justement pour relever le défi   Mais si je procède ainsi, jamais je ne lirai tout un tas de livres de ma PAL ! (Surtout si, comme je le projette déjà un peu, je me réinscris l'an prochain   )

Pour Les Trois Soeurs : c'est sûr que ce n'est quand même pas "facilitant" de la part de la médiathèque de l'avoir ainsi répertorié !

Jenny a écrit:

nicole 86 a écrit:les incohérences de catalogage sont fréquentes : les auteurs islandais sont classés à leur prénom !

En même temps, les Islandais n'ont pas de nom de famille.

Merci @Jenny, tu as raison ! Et je viens de vérifier que c'était la bonne règle de catalogage. L'exemple que j'ai choisi pour râler n'était pas le bon.

C’est normal, ce n’est absolument pas naturel pour nous et spontanément, je les classerais aussi par nom de famille saud qu’en y réfléchissant, c’est plus logique de classer par prénom.

Sans compter les pays où il faut mettre le nom de famille avant le nom (Hongrie, Chine, Japon...) mais pour le coup ça ne pose pas de problème pour les classements en bibliothèque.


J'ai d'autres pavés prévus pour le défi mais j'ai commencé par des ouvrages relativement courts pour avoir l'impression d'avancer plus vite. Une solution est de faire des pauses dans les livres très longs, d'intercaler un plus court et de reprendre après. Il y aussi des livres courts qui paraissent très longs, j'ai quelques titres en tête.

Bonjour, pour l'item 2, est-ce que "européen" convient pour l'adjectif de nationalité ?

miss sophie a écrit:Bonjour, pour l'item 2, est-ce que "européen" convient pour l'adjectif de nationalité ?

Pour moi pas vraiment, pas plus qu'africain ou asiatique (américain peut passer évidemment même si on voit de plus en plus le mot "étatsunien").

Caspar a écrit:

miss sophie a écrit:Bonjour, pour l'item 2, est-ce que "européen" convient pour l'adjectif de nationalité ?

Pour moi pas vraiment, pas plus qu'africain ou asiatique (américain peut passer évidemment même si on voit de plus en plus le mot "étatsunien").

D'accord avec Caspar.

Bonsoir, ça fait plusieurs jours que je vous lis sans participer, désolée !

Je place dans le défi 18 "money, money, money" ma lecture de Règlements de comptes à Kensington d'Allison Montclair qui est le tome 3 des Enquêtes de Sparks & Bainbridge. C'est un cosy mystery que j'aime beaucoup car il met en scène deux femmes à Londres, à la sortie de la 2de Guerre Mondiale. L'une des femmes, Gwendolyn Bainbridge, a perdu son mari à la guerre et se retrouve sous la coupe de sa très riche belle-famille qui s'est arrangée pour la déclarer folle afin qu'elle perde son autorité parentale sur son fils ... dernier héritier de cette lignée de riches industriels. L'autre femme, Iris Sparks a été espionne durant la guerre et a mené des opérations qui la hantent encore. Bref, même si ce n'est pas le sujet principal, on les voit se débattre avec leurs traumatismes de guerre dans une société qui ne laisse guère de place aux femmes et on découvre aussi les années de reconstruction de l'Angleterre. Dans ce 3è tome, le beau-père de Gwendolyn rentre d'Afrique où il exploite (enfin, fait exploiter) des mines qui l'enrichissent. Il cache à sa famille de gros besoins de liquidité pour des raisons peu avouables. Je ne peux pas trop en dire mais l'argent est au cœur de l'intrigue qui est bien menée et haletante.

Aphrodissia a écrit:

Caspar a écrit:

miss sophie a écrit:Bonjour, pour l'item 2, est-ce que "européen" convient pour l'adjectif de nationalité ?

Pour moi pas vraiment, pas plus qu'africain ou asiatique (américain peut passer évidemment même si on voit de plus en plus le mot "étatsunien").

D'accord avec Caspar.

Dommage (mais je comprends bien) ! Je suis dans Education européenne de Gary. Ce n'est pas grave, ça va m'obliger à lire la Défense et illustration de la langue française qui attend depuis longtemps dans ma bibliothèque...

Je valide deux items:
47 (première fois): j'ai lu l'intégrale de Vanyda "celle que...", BD centrée autour d'un groupe de collégiennes que l'on suit de la classe de troisième jusqu'au lycée, en première. La galerie de personnages est assez bien brossée, entre la copine grande gueule et un peu vacharde que l'on (le lecteur) aime détester, la férue de hip hop engagée, la bonne élève fan de mangas, le personnage principal, une jeune fille qui cherche sa place dans le groupe et dans le monde, les garçons qui gravitent, les profs, les parents, les premiers émois amoureux, les premières relations, foireuses, fantasmées, l'amitié...
Je me suis demandé au début si vraiment j'étais le public cible, et puis finalement la question s'est de moins en moins posée, et j'ai vraiment accroché, l'ensemble gagnant en qualité et profondeur au fil des tomes (ce sont en fait trois tomes réunis en un seul volume). J'avais bien aimé la série "L'immeuble d'en face" il y a quelques années, de cette même autrice.

et 49 (traduit du japonais) Première personne du singulier de Murakami: comme d'habitude avec lui, je reste un peu circonspecte, ayant du mal à déterminer si j'ai aimé ou pas. Je trouve ça assez inégal, et il s'agit ici d'un recueil de huit nouvelles, flirtant avec l'absurde, parfois le non-sense, un certain onirisme, mais aussi le banal dans tout ce qu'il peut avoir de déroutant. Certaines nouvelles m'ont laissée froide, d'autres m'ont charmée...


Sinon, question à ceux qui ont lu Des Fleurs pour Algernon de Keyes: cela peut-il convenir pour l'item "génie"? Un simple d'esprit voit son intelligence décuplée par un traitement scientifique... ça me donnerait l'occasion d'enfin me plonger dedans.

Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre!

Satellite a écrit:Je valide deux items:
47 (première fois): j'ai lu l'intégrale de Vanyda "celle que...", BD centrée autour d'un groupe de collégiennes que l'on suit de la classe de troisième jusqu'au lycée, en première. La galerie de personnages est assez bien brossée, entre la copine grande gueule et un peu vacharde que l'on (le lecteur) aime détester, la férue de hip hop engagée, la bonne élève fan de mangas, le personnage principal, une jeune fille qui cherche sa place dans le groupe et dans le monde, les garçons qui gravitent, les profs, les parents, les premiers émois amoureux, les premières relations, foireuses, fantasmées, l'amitié...
Je me suis demandé au début si vraiment j'étais le public cible, et puis finalement la question s'est de moins en moins posée, et j'ai vraiment accroché, l'ensemble gagnant en qualité et profondeur au fil des tomes (ce sont en fait trois tomes réunis en un seul volume). J'avais bien aimé la série "L'immeuble d'en face" il y a quelques années, de cette même autrice.

et 49 (traduit du japonais) Première personne du singulier de Murakami: comme d'habitude avec lui, je reste un peu circonspecte, ayant du mal à déterminer si j'ai aimé ou pas. Je trouve ça assez inégal, et il s'agit ici d'un recueil de huit nouvelles, flirtant avec l'absurde, parfois le non-sense, un certain onirisme, mais aussi le banal dans tout ce qu'il peut avoir de déroutant. Certaines nouvelles m'ont laissée froide, d'autres m'ont charmée...


Sinon, question à ceux qui ont lu Des Fleurs pour Algernon de Keyes: cela peut-il convenir pour l'item "génie"?  Un simple d'esprit voit son intelligence décuplée par un traitement scientifique... ça me donnerait l'occasion d'enfin me plonger dedans.

Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre!

Pour moi, oui.

Pour moi pas tellement, mais personne n'a défini précisément jusqu'où allait cet item donc pourquoi pas - d'autant que c'est un livre qui mérite d'être lu

Caspar a écrit:

Satellite a écrit:Je valide deux items:
47 (première fois): j'ai lu l'intégrale de Vanyda "celle que...", BD centrée autour d'un groupe de collégiennes que l'on suit de la classe de troisième jusqu'au lycée, en première. La galerie de personnages est assez bien brossée, entre la copine grande gueule et un peu vacharde que l'on (le lecteur) aime détester, la férue de hip hop engagée, la bonne élève fan de mangas, le personnage principal, une jeune fille qui cherche sa place dans le groupe et dans le monde, les garçons qui gravitent, les profs, les parents, les premiers émois amoureux, les premières relations, foireuses, fantasmées, l'amitié...
Je me suis demandé au début si vraiment j'étais le public cible, et puis finalement la question s'est de moins en moins posée, et j'ai vraiment accroché, l'ensemble gagnant en qualité et profondeur au fil des tomes (ce sont en fait trois tomes réunis en un seul volume). J'avais bien aimé la série "L'immeuble d'en face" il y a quelques années, de cette même autrice.

et 49 (traduit du japonais) Première personne du singulier de Murakami: comme d'habitude avec lui, je reste un peu circonspecte, ayant du mal à déterminer si j'ai aimé ou pas. Je trouve ça assez inégal, et il s'agit ici d'un recueil de huit nouvelles, flirtant avec l'absurde, parfois le non-sense, un certain onirisme, mais aussi le banal dans tout ce qu'il peut avoir de déroutant. Certaines nouvelles m'ont laissée froide, d'autres m'ont charmée...


Sinon, question à ceux qui ont lu Des Fleurs pour Algernon de Keyes: cela peut-il convenir pour l'item "génie"?  Un simple d'esprit voit son intelligence décuplée par un traitement scientifique... ça me donnerait l'occasion d'enfin me plonger dedans.

Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre!

Pour moi, oui.

Merci.

@Danska: ah... comme quoi j'ai bien fait de poser la question

Ah oui, Des fleurs pour Algernon! Si je retrouve mon exemplaire je le relirai aussi pour cet item, je l'ai lu déjà une dizaine de fois mais ça doit bien faire 15 ans pour la dernière.
J'ai beaucoup aimé la série Celle que..., que j'ai trouvée très juste.

Des fleurs pour Algernon : peut convenir pour l'item " disparition, effacement " .

Spoiler:

J'ai adoré ce livre, je l'ai lu plusieurs fois et il me touche à chaque lecture.

Satellite a écrit:

Caspar a écrit:

Satellite a écrit:Je valide deux items:
47 (première fois): j'ai lu l'intégrale de Vanyda "celle que...", BD centrée autour d'un groupe de collégiennes que l'on suit de la classe de troisième jusqu'au lycée, en première. La galerie de personnages est assez bien brossée, entre la copine grande gueule et un peu vacharde que l'on (le lecteur) aime détester, la férue de hip hop engagée, la bonne élève fan de mangas, le personnage principal, une jeune fille qui cherche sa place dans le groupe et dans le monde, les garçons qui gravitent, les profs, les parents, les premiers émois amoureux, les premières relations, foireuses, fantasmées, l'amitié...
Je me suis demandé au début si vraiment j'étais le public cible, et puis finalement la question s'est de moins en moins posée, et j'ai vraiment accroché, l'ensemble gagnant en qualité et profondeur au fil des tomes (ce sont en fait trois tomes réunis en un seul volume). J'avais bien aimé la série "L'immeuble d'en face" il y a quelques années, de cette même autrice.

et 49 (traduit du japonais) Première personne du singulier de Murakami: comme d'habitude avec lui, je reste un peu circonspecte, ayant du mal à déterminer si j'ai aimé ou pas. Je trouve ça assez inégal, et il s'agit ici d'un recueil de huit nouvelles, flirtant avec l'absurde, parfois le non-sense, un certain onirisme, mais aussi le banal dans tout ce qu'il peut avoir de déroutant. Certaines nouvelles m'ont laissée froide, d'autres m'ont charmée...


Sinon, question à ceux qui ont lu Des Fleurs pour Algernon de Keyes: cela peut-il convenir pour l'item "génie"?  Un simple d'esprit voit son intelligence décuplée par un traitement scientifique... ça me donnerait l'occasion d'enfin me plonger dedans.

Merci d'avance à ceux qui pourront me répondre!

Pour moi, oui.

Merci.

@Danska: ah... comme quoi j'ai bien fait de poser la question

Le truc qui me chiffonne un peu c'est que le personnage ne peut être considéré comme un génies que sur une moitié du livre, et encore. Mais comme je le disais c'est un livre qui mérite d'être lu (ou relu), et personne n'a décidé des limites exactes de cet item.

Mais la question de l'intelligence et du génie est au coeur du livre tout de même, je pense vraiment que ça convient bien.
Pour l'item Disparition, effacement, j'ai lu On se reverra de Lisa Jewell.
A peu près au même moment, un homme qui a perdu la mémoire est retrouvé sur une plage dans une station balnéaire du Yorkshire et un mari est porté disparu à Londres. Comment ces deux événements sont-ils liés?
C'est un thriller tout à fait anecdotique dans lequel il ne se passe pas grand-chose. Il y a 3 narrations : la femme qui trouve l'amnésique, l'épouse dont le mari a disparu, et le flash-back dans les années 90 qui raconte l'histoire d'un frère et de sa soeur qui font une mauvaise rencontre.
L'ensemble n'est absolument pas crédible. Les caractéristiques des personnages, notamment des femmes, ne servent à rien dans l'histoire. Celle-ci n'a aucun intérêt. J'ai bêtement cru les avis éclairés de la 4e de couverture mais j'aurais dû m'abstenir. Les rebondissements tombent à plat, de même que les révélations.
Bref, à éviter.

Pour l’item Epidémies et pandémies
Hamnet de Maggie O’Farell
Mon coup de cœur de ce début d’année !
A partir de la mort du fils de Shakespeare en 1596, l’autrice brode tout un roman, mêlant le destin de cet enfant de 11 ans à l’histoire (amoureuse, tumultueuse) de ses parents, sur fond d’épidémie de peste.
Il y a un côté « roman du terroir historique » qui est loin de me déplaire. C’est bien écrit, très juste dans les descriptions, les portraits, c’est bouleversant aussi. Je l’ai lu en trois jours et je vous le conseille.


Pour l’item Effacement, disparition
Un thriller : Nos âmes aux diable de Jérôme Camut et Nathalie Hug.
Une enfant de 10 ans disparaît sur l’île d’Oléron. L’homme arrêté pour cet enlèvement est-il vraiment le coupable ?
Je voulais retenter de lire des romans policiers et sombres, et j’ai été servie ! C’est vraiment une descente dans l’abject, au sens moral, et finalement je regrette presque de l’avoir lu. Ce n’est pas que c’est très mal écrit ou mal ficelé (je l’ai lu avec avidité) , mais je me rends compte que ce genre de roman n’est vraiment pas pour moi. Trop sensible, définitivement, pour autant de noirceur. Il me faut quelques lueurs d’espoir, des respirations au moins.

Pour l’item en bateau ! :
Au bout du rouleau de Joseph Conrad.
A l’autre bout du monde, un vieux marin doit continuer à naviguer pour envoyer de l’argent à sa fille qui vit loin de lui et qui est tout pour lui…
C’est un court roman, qui prend de l’ampleur et une grande intensité dans sa deuxième partie.  Il faut aimer les histoires de marin, vieillissant de surcroît, mais Conrad peint avec une telle justesse l’humanité, les profondeurs du mal comme du bien !
(Les éditions Autrement l’ont réédité avec une très jolie couverture !)

Pour l'item En bateau, si vous n'avez pas encore eu l'occasion de découvrir les histoires de Maqroll le gabier, personnage créé par Mutis, que l'on retrouve dans plusieurs récits, je vous les recommande chaudement. C'est, quoique trop méconnu, un personnage marquant de la littérature, aventurier généreux, humain, désabusé - je l'aime beaucoup. Je crois que Ilona vient toujours après la pluie est mon préféré, mais pour l'apprécier, il faut sans doute avoir déjà découvert ces personnages récurrents et leurs relations dans d'autres aventures. Mais ce sont des récits assez courts, on peut sans difficulté en enchaîner plusieurs.

Cléopatra2 a écrit:Mais la question de l'intelligence et du génie est au coeur du livre tout de même, je pense vraiment que ça convient bien.

Je prends note, et vais donc le découvrir avec plaisir. Merci pour vos réponses!

grace atwood a écrit:


Pour l’item en bateau ! :
Au bout du rouleau de Joseph Conrad.
A l’autre bout du monde, un vieux marin doit continuer à naviguer pour envoyer de l’argent à sa fille qui vit loin de lui et qui est tout pour lui…
C’est un court roman, qui prend de l’ampleur et une grande intensité dans sa deuxième partie.  Il faut aimer les histoires de marin, vieillissant de surcroît, mais Conrad peint avec une telle justesse l’humanité, les profondeurs du mal comme du bien !
(Les éditions Autrement l’ont réédité avec une très jolie couverture !)

De mon côté, pour cet item, j'ai trouvé d'occasion et du même auteur Fortune que je n'ai pas encore lu.
Et je note les références proposées par Ombre, pour plus tard.

Bonsoir à tous,
je trouve aussi que Des Fleurs pour Algernon convient pour l'item "génie". En revanche, Paris-Briançon pour la forêt ou le lieu isolé, je n'ai pas compris le lien.
Encore une lecture que je ne faisais pas pour le défi mais qui y entre après relecture des items : Les hommes aussi s'en souviennent de Simone Veil, auteure panthéonisée (défi n°17) Il s'agit de son discours du 26 novembre 1974 pour faire voter la légalisation de l'avortement et ses conditions. Le texte est suivi d'un entretien avec une journaliste qui permet de le remettre en perspective. C'est clair, précis, bien argumenté et documenté, tout en restant parfaitement accessible. Les comportements masculins qui y sont rapportés sont lamentables. J'y pensais évidemment pour mes élèves de 3e, il me reste à trouver comment l'aborder et éventuellement avec quels autres textes.