- nicole 86Expert spécialisé
Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
Non, pense que ça existe dans les littératures du monde entier. Je pense même que toute fiction ou presque a des plotholes, surtout justement si elle est plot-driven plutôt que character-driven (désolé pour tous ces anglicismes).
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:nicole 86 a écrit:Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
Non, pense que ça existe dans les littératures du monde entier. Je pense même que toute fiction ou presque a des plotholes, surtout justement si elle est plot-driven plutôt que character-driven (désolé pour tous ces anglicismes).
Je suis sûrement une lectrice de character-driven fiction mais je continue à me poser la question du recours à ces anglicismes (que je suis ravie de découvrir et d'apprendre). Désormais je pourrai dire que la quête des plotholes est un des sports favoris des exégètes de l'Ancien Testament.
- DanskaProphète
nicole 86 a écrit:Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
Je ne connaissais pas non plus le terme, Nicole
J'imagine qu'on traduirait plutôt ça par "élément flou/inexpliqué", davantage que par "incohérence". Caspar, tu confirmes ?
- CasparProphète
Danska a écrit:nicole 86 a écrit:Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
Je ne connaissais pas non plus le terme, Nicole
J'imagine qu'on traduirait plutôt ça par "élément flou/inexpliqué", davantage que par "incohérence". Caspar, tu confirmes ?
Pour moi c'est plutôt une incohérence. Si vous voulez vous amuser tapez "Plot holes in...Harry Potter/Star Wars etc" sur un moteur de recherche.
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:Danska a écrit:nicole 86 a écrit:Je m'interroge sur le terme "plothole" que j'ignorais jusqu'à ces derniers jours et qui ne semble pas avoir de traduction satisfaisante (incohérence ne semble pas équivalent mais je ne suis pas experte), serait-ce dû à des spécificités de la littérature en langue anglaise ?
Je ne connaissais pas non plus le terme, Nicole
J'imagine qu'on traduirait plutôt ça par "élément flou/inexpliqué", davantage que par "incohérence". Caspar, tu confirmes ?
Pour moi c'est plutôt une incohérence. Si vous voulez vous amuser tapez "Plot holes in...Harry Potter/Star Wars etc" sur un moteur de recherche.
Je m'amuserai donc ce soir, là je file en cours.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je poursuis ma lecture de livres empruntés à la médiathèque en 2022 et donc pas initialement prévus pour entrer dans le défi. Je viens de terminer un roman qui se passe à Bruxelles et dont l'un des personnages principaux est homosexuel. Est-ce que cela vous semble convenir pour l'item 26 "un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à l'étranger". Je m'interroge parce que ce n'est pas du tout un roman militant et que c'est un peu ainsi que je comprends "LGBTQ+"
Je vous le présente rapidement pour vous faire une idée. Le passage des éphémères de Jacqueline Harpman. Les éphémères du titre, c'est nous, les humains mortels, vus par Adèle Salazine qui a la particularité de vieillir très lentement. Elle est née au XVIe siècle et semble toujours avoir moins de 20 ans. Les personnages sont nombreux et nous les découvrons par leur correspondance électronique. Tous gravitent autour de l'étrange couple formé par Clarisse et Johann. Elle est hypocondriaque et ne tolère aucun contact physique et lui est notoirement homosexuel. C'est pourquoi ils décident donc de se marier. Logique. Tous leurs amis y vont de leurs commentaires, pour le plus grand bonheur d'Adèle qui espionne leurs mails et observe ces éphémères à la loupe.
Je vous laisse me donner vos précisions sur l'intitulé de ce défi ou me dire si mon choix vous semble ou non pertinent. Si besoin, j'ai un autre titre en stock.
je poursuis ma lecture de livres empruntés à la médiathèque en 2022 et donc pas initialement prévus pour entrer dans le défi. Je viens de terminer un roman qui se passe à Bruxelles et dont l'un des personnages principaux est homosexuel. Est-ce que cela vous semble convenir pour l'item 26 "un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à l'étranger". Je m'interroge parce que ce n'est pas du tout un roman militant et que c'est un peu ainsi que je comprends "LGBTQ+"
Je vous le présente rapidement pour vous faire une idée. Le passage des éphémères de Jacqueline Harpman. Les éphémères du titre, c'est nous, les humains mortels, vus par Adèle Salazine qui a la particularité de vieillir très lentement. Elle est née au XVIe siècle et semble toujours avoir moins de 20 ans. Les personnages sont nombreux et nous les découvrons par leur correspondance électronique. Tous gravitent autour de l'étrange couple formé par Clarisse et Johann. Elle est hypocondriaque et ne tolère aucun contact physique et lui est notoirement homosexuel. C'est pourquoi ils décident donc de se marier. Logique. Tous leurs amis y vont de leurs commentaires, pour le plus grand bonheur d'Adèle qui espionne leurs mails et observe ces éphémères à la loupe.
Je vous laisse me donner vos précisions sur l'intitulé de ce défi ou me dire si mon choix vous semble ou non pertinent. Si besoin, j'ai un autre titre en stock.
- RyuzakiNiveau 9
Merci pour vos conseils sur Robin Hobb !
Pour "plothole", j'aurais tendance à penser que ça désigne tous les défauts de construction d'une histoire, aussi bien les vraies incohérences que le manque d'explications pour comprendre ce qui arrive. On pourrait peut-être traduire par "failles dans le récit", qu'est-ce que vous en pensez ?
Pour "plothole", j'aurais tendance à penser que ça désigne tous les défauts de construction d'une histoire, aussi bien les vraies incohérences que le manque d'explications pour comprendre ce qui arrive. On pourrait peut-être traduire par "failles dans le récit", qu'est-ce que vous en pensez ?
- DanskaProphète
Ryuzaki a écrit:Merci pour vos conseils sur Robin Hobb !
Pour "plothole", j'aurais tendance à penser que ça désigne tous les défauts de construction d'une histoire, aussi bien les vraies incohérences que le manque d'explications pour comprendre ce qui arrive. On pourrait peut-être traduire par "failles dans le récit", qu'est-ce que vous en pensez ?
J'aime bien cette traduction
@Adren, pour moi, LGBT+ signifie juste "avec un personnage qui relève de cette catégorie" ou "livre dont le sujet relève de cette catégorie", mais je n'y mets pas forcément une étiquette militante... Ça réduirait considérablement les possibilités pour ce thème, il me semble.
- CasparProphète
Oui, ce sont des défauts de construction et de cohérence du récit, parfois nécessaires pour faire avancer l'intrigue.
Pour le roman LGBTQ+, il n'est pas nécessaire que les personnages soient militants.
Pour le roman LGBTQ+, il n'est pas nécessaire que les personnages soient militants.
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui, je le vois aussi comme défaut de l'intrigue à un moment donné, parfois volontaire, souvent pas!
Pour l'item un mot dans le titre qui fait référence au calendrier, j'ai lu Bleue comme l'été de Marie Lenne-Fouquet.
Prudence, 20 ans, qui fait de la photographie, vient d'échouer à un concours d'entrée dans l'école de ses rêves. Son petit ami est aux abonnés absents mais elle accepte, un peu forcée par sa meilleure amie, un job pour l'été, photographier un surfer dans sa saison. La voilà partie dans le van de ce surfer de 40 ans superficiel et léger ( ), à le photographier sous toutes les coutures pour alimenter un compte instagram un peu neuneu. A peine arrivée, elle regrette déjà son impulsivité... et pourtant l'été ne va pas se passer comme elle le pensait.
C'est un roman young adult français plutôt pas mal. Les personnages et les situations sont plutôt crédibles bien que caricaturaux, même s'il y a aussi des dei ex machina. Prudence est en revanche insupportable, mais là encore crédible en post-adolescente un peu fofolle et tarée.
Si vous aimez le genre "feel good", vous passerez un bon moment!
Convient aussi pour "Premières fois".
Pour l'item un mot dans le titre qui fait référence au calendrier, j'ai lu Bleue comme l'été de Marie Lenne-Fouquet.
Prudence, 20 ans, qui fait de la photographie, vient d'échouer à un concours d'entrée dans l'école de ses rêves. Son petit ami est aux abonnés absents mais elle accepte, un peu forcée par sa meilleure amie, un job pour l'été, photographier un surfer dans sa saison. La voilà partie dans le van de ce surfer de 40 ans superficiel et léger ( ), à le photographier sous toutes les coutures pour alimenter un compte instagram un peu neuneu. A peine arrivée, elle regrette déjà son impulsivité... et pourtant l'été ne va pas se passer comme elle le pensait.
C'est un roman young adult français plutôt pas mal. Les personnages et les situations sont plutôt crédibles bien que caricaturaux, même s'il y a aussi des dei ex machina. Prudence est en revanche insupportable, mais là encore crédible en post-adolescente un peu fofolle et tarée.
Si vous aimez le genre "feel good", vous passerez un bon moment!
Convient aussi pour "Premières fois".
- *Ombre*Grand sage
Danska, tu décris parfaitement ce que j'ai ressenti face à Blackwater. Mais du coup, pour ma part, je n'ai pas donné suite au tome 1.
J'ai déjà plein de comptes-rendus en retard...
J'ai déjà plein de comptes-rendus en retard...
- DanskaProphète
J'ai continué surtout parce que j'avais les livres sous la main gratuitement (le prix est vu la longueur des livres) et qu'ils sont très courts, en trois jours j'avais lu les 6 tomes.
Mais ça ne restera pas un souvenir impérissable, c'est certain.
Mais ça ne restera pas un souvenir impérissable, c'est certain.
- AnguaGrand sage
Adren a écrit:Bonjour à tous,
je poursuis ma lecture de livres empruntés à la médiathèque en 2022 et donc pas initialement prévus pour entrer dans le défi. Je viens de terminer un roman qui se passe à Bruxelles et dont l'un des personnages principaux est homosexuel. Est-ce que cela vous semble convenir pour l'item 26 "un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule à l'étranger". Je m'interroge parce que ce n'est pas du tout un roman militant et que c'est un peu ainsi que je comprends "LGBTQ+"
Je vous le présente rapidement pour vous faire une idée. [i]Le passage des éphémères [/i]de Jacqueline Harpman. Les éphémères du titre, c'est nous, les humains mortels, vus par Adèle Salazine qui a la particularité de vieillir très lentement. Elle est née au XVIe siècle et semble toujours avoir moins de 20 ans. Les personnages sont nombreux et nous les découvrons par leur correspondance électronique. Tous gravitent autour de l'étrange couple formé par Clarisse et Johann. Elle est hypocondriaque et ne tolère aucun contact physique et lui est notoirement homosexuel. C'est pourquoi ils décident donc de se marier. Logique. Tous leurs amis y vont de leurs commentaires, pour le plus grand bonheur d'Adèle qui espionne leurs mails et observe ces éphémères à la loupe.
Je vous laisse me donner vos précisions sur l'intitulé de ce défi ou me dire si mon choix vous semble ou non pertinent. Si besoin, j'ai un autre titre en stock.
Le Passage des éphémères ! J'avais lu ce livre il y a... au moins des lustres, je l'avais adoré, et presque oublié !
Je pointe pour Les Mémoires d'un chat, 47 - Livre traduit du japonais, lu après en avoir trouvé lé titre ici. Le propriétaire d'un chat lui cherche une nouvelle famille et fait le tour de ses amis d'enfance chers, nous faisant ainsi revivre les grands moments de sa vie. Ça se lit tout seul, le style est agréable et les commentaires du chat fort réaliste pour les colocataires de félins, dont je suis. Mais :
@Caspar :
- Spoiler:
- Tu me demandais ce que je pensais de la fin... je l'ai trouvée décevante à plusieurs titres. D'une part, arrivée au milieu, j'ai commencé à craindre que cette quête d'un nouveau toit pour Nana soit en vue de sa mort, ce qui me paraissait un prétexte bien simple, et d'autre part... parce que je lis JUSTEMENT pour laisser de côté les horreurs de la vie réelle, et que le cancer, pour y avoir été confrontée de près, est le sujet rédhibitoire pour mes lectures. De manière générale, les récits réalistes qui tournent autour de la maladie et des morts imminentes sont mauvaises pour mon moral.
Heureusement, l'ensemble est sans trop de pathos ici, mais zut, quoi, je me suis fait avoir. On ne peut pas fuir à tous les coups.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
je continue à lire en me disant que ça ne correspond à rien dans le défi et puis, en relisant les intitulés, une association me saute aux yeux. C'est ce qui vient encore de m'arriver après la (re)lecture de Pani la petite fille du Groenland de Jorn Riel. Je ne pensais pas du tout l'inclure dans le défi, je relis les items depuis le début et dès le n°1 "fille de..." ce n'est pas du tout comme ça que je pensais le remplir, mais ça semble convenir ! Pani est une petite fille qui vit au Groenland (quelle surprise !) et pour sauver les siens de la famine, elle se lance dans une quête merveilleuse. Tous les éléments du conte y sont, les objets et pouvoirs magiques, les qualités héroïques de la petite fille, la fin heureuse... je le relisais pour le proposer éventuellement à mes 6e, ils le trouveront dès vendredi dans la bibliothèque du quart d'heure lecture.
je continue à lire en me disant que ça ne correspond à rien dans le défi et puis, en relisant les intitulés, une association me saute aux yeux. C'est ce qui vient encore de m'arriver après la (re)lecture de Pani la petite fille du Groenland de Jorn Riel. Je ne pensais pas du tout l'inclure dans le défi, je relis les items depuis le début et dès le n°1 "fille de..." ce n'est pas du tout comme ça que je pensais le remplir, mais ça semble convenir ! Pani est une petite fille qui vit au Groenland (quelle surprise !) et pour sauver les siens de la famine, elle se lance dans une quête merveilleuse. Tous les éléments du conte y sont, les objets et pouvoirs magiques, les qualités héroïques de la petite fille, la fin heureuse... je le relisais pour le proposer éventuellement à mes 6e, ils le trouveront dès vendredi dans la bibliothèque du quart d'heure lecture.
- EloahExpert spécialisé
Angua, est-ce que selon toi Les Mémoires d'un chat peut répondre à une autre consigne ? Il est dans ma PAL mais j'ai déjà lu un roman traduit du japonais.
- CasparProphète
Eloah a écrit:Angua, est-ce que selon toi Les Mémoires d'un chat peut répondre à une autre consigne ? Il est dans ma PAL mais j'ai déjà lu un roman traduit du japonais.
Les Mémoires d'un chat peut entrer dans la catégorie "Chez Actes Sud".
(J'ai bien lu ton spoiler Angua et je comprends ce que tu veux dire pour la fin, mais j'ai bien aimé)
- cocktailFidèle du forum
Pour le défi 35 (Booker prize), j'ai lu d'une traite "Disgrâce" de Coetzee. C'est brutal, c'est sombre. C'est puissant.
Coetzee a reçu 2 fois le fameux prix : pour "Disgrâce", donc, mais aussi pour "Michael K, sa vie, son temps".
J'avais déjà lu cet auteur ("En attendant les barbares") et je le relirai, c'est certain.
"Agé de 52 ans et deux fois divorcé, David Lurie enseigne la poésie romantique et la communication à l'université du Cap. Encore jeune de corps et de cœur, ce don Juan du campus se laisse aller à un dernier élan de désir, d'amour peut-être. Mais la petite étudiante se moque bien de Wordsworth et de Byron et l'aventure tourne mal. Convaincu de harcèlement sexuel, David Lurie démissionne. Réfugié auprès de sa fille Lucy, dans une ferme isolée, il tente de retrouver un sens au seul lien qui compte encore à ses yeux. Mais les temps ont changé. La fracture sociale est arrivée jusqu'au cœur de ce pays et la violence n'épargne pas les campagnes. L'idylle pastorale tourne au cauchemar. Aussi sombre que magnifique, l'élégie cynique de J. M. Coetzee jette une lumière glacée et crépusculaire sur la nation arc-en-ciel et consigne l'avènement d'un nouvel âge de fer." (senscritique.com)
Coetzee a reçu 2 fois le fameux prix : pour "Disgrâce", donc, mais aussi pour "Michael K, sa vie, son temps".
J'avais déjà lu cet auteur ("En attendant les barbares") et je le relirai, c'est certain.
- CasparProphète
cocktail a écrit:Pour le défi 35 (Booker prize), j'ai lu d'une traite "Disgrâce" de Coetzee. C'est brutal, c'est sombre. C'est puissant.
"Agé de 52 ans et deux fois divorcé, David Lurie enseigne la poésie romantique et la communication à l'université du Cap. Encore jeune de corps et de cœur, ce don Juan du campus se laisse aller à un dernier élan de désir, d'amour peut-être. Mais la petite étudiante se moque bien de Wordsworth et de Byron et l'aventure tourne mal. Convaincu de harcèlement sexuel, David Lurie démissionne. Réfugié auprès de sa fille Lucy, dans une ferme isolée, il tente de retrouver un sens au seul lien qui compte encore à ses yeux. Mais les temps ont changé. La fracture sociale est arrivée jusqu'au cœur de ce pays et la violence n'épargne pas les campagnes. L'idylle pastorale tourne au cauchemar. Aussi sombre que magnifique, l'élégie cynique de J. M. Coetzee jette une lumière glacée et crépusculaire sur la nation arc-en-ciel et consigne l'avènement d'un nouvel âge de fer." (senscritique.com)
Coetzee a reçu 2 fois le fameux prix : pour "Disgrâce", donc, mais aussi pour "Michael K, sa vie, son temps".
J'avais déjà lu cet auteur ("En attendant les barbares") et je le relirai, c'est certain.
Fracture sociale: un bel euphémisme quand il s'agit de l'Afrique du Sud J'ai lu Boyhood de Coetzee (pas sûr du titre en français) qui m'avait beaucoup plu et j'aimerais bien en lire d'autres même s'il a un côté un peu cérébral (personne ne l'a jamais vu rire en public d'après la légende, peut-être a-t-il tout de même esquissé quelques sourires ).
- FrozNiveau 8
cocktail a écrit:Pour le défi 35 (Booker prize), j'ai lu d'une traite "Disgrâce" de Coetzee. C'est brutal, c'est sombre. C'est puissant.
"Agé de 52 ans et deux fois divorcé, David Lurie enseigne la poésie romantique et la communication à l'université du Cap. Encore jeune de corps et de cœur, ce don Juan du campus se laisse aller à un dernier élan de désir, d'amour peut-être. Mais la petite étudiante se moque bien de Wordsworth et de Byron et l'aventure tourne mal. Convaincu de harcèlement sexuel, David Lurie démissionne. Réfugié auprès de sa fille Lucy, dans une ferme isolée, il tente de retrouver un sens au seul lien qui compte encore à ses yeux. Mais les temps ont changé. La fracture sociale est arrivée jusqu'au cœur de ce pays et la violence n'épargne pas les campagnes. L'idylle pastorale tourne au cauchemar. Aussi sombre que magnifique, l'élégie cynique de J. M. Coetzee jette une lumière glacée et crépusculaire sur la nation arc-en-ciel et consigne l'avènement d'un nouvel âge de fer." (senscritique.com)
Coetzee a reçu 2 fois le fameux prix : pour "Disgrâce", donc, mais aussi pour "Michael K, sa vie, son temps".
J'avais déjà lu cet auteur ("En attendant les barbares") et je le relirai, c'est certain.
Lu il y a plus de 20 ans, Disgrâce est un des romans qui m'a le plus marquée dans ma vie . Tu me donnes envie de le relire ...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°4 un livre dont l'histoire se passe en Chine, j'ai lu Du rouge au gynécée. Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis des années (le prix est en francs !) le défi me donne l'occasion de m'en débarrasser et c'est tant mieux. Il va partir immédiatement dans la boite à livres de la commune. Je n'en recommande donc pas la lecture. Heureusement, il est plutôt court. Il raconte comment la belle et noble Guizhen, à la mort de ses parents, est enlevée par une bande de voyous, prostituée et finalement secourue et envoyée dans un monastère taoïste. L'intérêt, modeste, est que le récit se passe au XVIIe siècle et c'est intéressant de découvrir la vie selon les classes sociales de l'époque. La partie centrale du récit, le bordel, même si ce n'est pas la plus développée, est proche de la pornographie et n'a vraiment que peu d'intérêt. Disons qu'un bordel pour les pauvres de la Chine de la dynastie des Ming est un bordel comme un autre. Je vais vite passer à autre chose en me réjouissant d'avoir libéré une place dans ma bibliothèque.
pour le défi n°4 un livre dont l'histoire se passe en Chine, j'ai lu Du rouge au gynécée. Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis des années (le prix est en francs !) le défi me donne l'occasion de m'en débarrasser et c'est tant mieux. Il va partir immédiatement dans la boite à livres de la commune. Je n'en recommande donc pas la lecture. Heureusement, il est plutôt court. Il raconte comment la belle et noble Guizhen, à la mort de ses parents, est enlevée par une bande de voyous, prostituée et finalement secourue et envoyée dans un monastère taoïste. L'intérêt, modeste, est que le récit se passe au XVIIe siècle et c'est intéressant de découvrir la vie selon les classes sociales de l'époque. La partie centrale du récit, le bordel, même si ce n'est pas la plus développée, est proche de la pornographie et n'a vraiment que peu d'intérêt. Disons qu'un bordel pour les pauvres de la Chine de la dynastie des Ming est un bordel comme un autre. Je vais vite passer à autre chose en me réjouissant d'avoir libéré une place dans ma bibliothèque.
- CasparProphète
Ça fait du bien parfois de se libérer d'un poids mort. C'est une de mes résolutions, sur deux ans: me débarrasser des livres non lus qui traînent sur mes étagères depuis des qnnées ou décennies et me font culpabiliser.
- DanskaProphète
Pour l'item 30, voyage dans le temps, Replay de Ken Grimwood.
Le résumé : Jeff, 43 ans, meurt d'une crise cardiaque ; stupéfait, il se réveille dans sa chambre d'étudiant, 25 ans plus tôt. Le choc passé, il entreprend de refaire sa vie, au sens littéral du terme, avec toutes la connaissance du futur accumulée en 43 ans... jusqu'à sa deuxième mort, puis sa troisième, etc.
Mon avis : une lecture très agréable, le rythme est un peu lent au début malgré un départ sur les chapeaux de roue puis s'accélère avec beaucoup d'à-propos. Un livre classé SF mais à la limite du genre, qui peut plaire même à ceux qui n'apprécient pas ce genre de littérature : pas de machine à remonter le temps, pas de paradoxe temporel, pas de robots, pas d'extraterrestres, pas d'explications plus ou moins scientifiques (aucune explication ne sera fournie sur ce phénomène de "replay", puisque les personnages eux-mêmes ne le comprennent pas) ; mais beaucoup de questions : que changerait-on si on pouvait refaire notre vie ? A quels moments une vie prend une direction plutôt qu'une autre ? Un homme seul peut-il changer le monde, changer l'histoire ? Mais à quoi bon si à la fin tout s'efface ? Et surtout, peut-on accepter de perdre tout ce qu'on a bâti une première fois, aussi insatisfaisante que soit cette vie ?
La fin est un peu simpliste à mon goût, mais c'est un livre que je conseille sans hésitation !
Le résumé : Jeff, 43 ans, meurt d'une crise cardiaque ; stupéfait, il se réveille dans sa chambre d'étudiant, 25 ans plus tôt. Le choc passé, il entreprend de refaire sa vie, au sens littéral du terme, avec toutes la connaissance du futur accumulée en 43 ans... jusqu'à sa deuxième mort, puis sa troisième, etc.
Mon avis : une lecture très agréable, le rythme est un peu lent au début malgré un départ sur les chapeaux de roue puis s'accélère avec beaucoup d'à-propos. Un livre classé SF mais à la limite du genre, qui peut plaire même à ceux qui n'apprécient pas ce genre de littérature : pas de machine à remonter le temps, pas de paradoxe temporel, pas de robots, pas d'extraterrestres, pas d'explications plus ou moins scientifiques (aucune explication ne sera fournie sur ce phénomène de "replay", puisque les personnages eux-mêmes ne le comprennent pas) ; mais beaucoup de questions : que changerait-on si on pouvait refaire notre vie ? A quels moments une vie prend une direction plutôt qu'une autre ? Un homme seul peut-il changer le monde, changer l'histoire ? Mais à quoi bon si à la fin tout s'efface ? Et surtout, peut-on accepter de perdre tout ce qu'on a bâti une première fois, aussi insatisfaisante que soit cette vie ?
La fin est un peu simpliste à mon goût, mais c'est un livre que je conseille sans hésitation !
- *Ombre*Grand sage
J'avais moi aussi lu ce livre avec plaisir, Danska. Ce n'est pas un livre de SF comme les autres.
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