- nicole 86Expert spécialisé
Donc si je note Zweig, j'échappe au "Hussard " Tentation diabolique !
- JennyMédiateur
Bonne idée, merci. C'est Fièvre écarlate dans certaines éditions dont la Pléiade.
- AphrodissiaMonarque
Pour le défi 34: enfance atypique, j'ai dévoré La Bible de néon de John K. Toole, acheté avant l'an 2000 (mon édition date de 1997), sans doute dans la foulée de La Conjuration des imbéciles et jamais lu (défi 3)
David a moins de 20 ans, il est dans un train qui l'emmène loin de chez lui et nous raconte son enfance dans les années 30-40 dans le sud des Etats-Unis. Sa famille, trop pauvre pour payer l'abonnement à la paroisse, ne va pas à la messe et vit dans la colline, loin de la ville (défi12) en marge de la société. Dans son style innocent, David décrit ses parents, les gens autour de lui, cette vie qui s'organise essentiellement autour de la religion (défi 9) et de l'argent (défi 18). On voit ainsi se dérouler la vie de cet enfant solitaire, très différent des autres, jusqu'à son départ en train.
Ce récit m'a fait forte impression.
David a moins de 20 ans, il est dans un train qui l'emmène loin de chez lui et nous raconte son enfance dans les années 30-40 dans le sud des Etats-Unis. Sa famille, trop pauvre pour payer l'abonnement à la paroisse, ne va pas à la messe et vit dans la colline, loin de la ville (défi12) en marge de la société. Dans son style innocent, David décrit ses parents, les gens autour de lui, cette vie qui s'organise essentiellement autour de la religion (défi 9) et de l'argent (défi 18). On voit ainsi se dérouler la vie de cet enfant solitaire, très différent des autres, jusqu'à son départ en train.
Ce récit m'a fait forte impression.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SatelliteNiveau 9
nicole 86 a écrit:Toujours pour le thème de l'épidémie
"L'aveuglement " de Saramago, un roman que certains neos avaient trouvé fort noir mais une réflexion intéressante sur les relations de pouvoir et ce qu'une personne est prête à endurer par amour. Un livre qui m'a marquée.
Édit Il faudrait que j'affronte Giono sinon je relirai Defoe ou Camus.
Je voulais aussi affronter Giono... mais je suis surprise de voir qu'il n'est pas dans ma bibliothèque. Et comme je vise l'élaguement de ma PAL, je vais plutôt suivre la piste de Reine Margot et lire La Peste écarlate de London, reçu en spécimen il y a quelque temps, et qui n'attendait que ce défi lecture.
Je me serais bien plongée dans Kasischke que j'adore (j'ai 7 de ses romans sur mes étagères) mais... même contre-indication que ci-dessus: j'élague.
Je vais fouiner dans tous mes Zweig si j'ai le recueil dans lequel figure "La scarlatine", dont le titre ne me dit rien, mais que je (re)lirai avec plaisir si je l'ai. Zweig
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AsarteLilithEsprit sacré
Défi 40 " titre avec un adjectif dépréciatif" : Théorie de la vilaine petite fille, Hubert Haddad.
On y suit l'enfance, puis la vie et la fin de vie de deux soeurs, les soeurs Fox, filles du pasteur d'une petite ville américaine, dont l'une des deux a un talent pour communiquer avec les esprits. Leur soeur aînee décide de tirer parti de leurs dons pour lancer un courant, le modern spritualism , et de les utiliser à des fins financières.
Verdict : mouais. J'ai découvert l'existence des soeurs Fox, qui ont réellement existé et lancé le spiritualisme. L'atmosphère étrange du début séduit, mais j'ai trouvé que le roman traînait un peu trop à mon goût, et je n'ai apprécié que vers la fin, où on découvre le destin de chaque soeur.
Défi 15 " chez Actes sud '' : La faim du loup, Stephen Marche
Canada, plein hiver. Neige. On retrouve le corps dénudé et sans vie de Ben Wylie, héritier d'une immense fortune. Pourquoi est-il mort ? Comment ? Le fils des domestiques des Wylie, journaliste sans envergure et sans vraiment d'avenir, cherche à comprendre. Il fouille dans l'histoire des Wylie, dans leur avarice, dans leurs secrets, dans la richesse pour percer le mystère de cette famille et tenter de comprendre la mort de Ben Wylie.
Verdict : assez étrange. Un mélange entre saga familiale, self-made mens et une touche de fantastique. Plutôt une peinture de la richesse et du rapport à celle-ci quu'une enquête style polar.
On y suit l'enfance, puis la vie et la fin de vie de deux soeurs, les soeurs Fox, filles du pasteur d'une petite ville américaine, dont l'une des deux a un talent pour communiquer avec les esprits. Leur soeur aînee décide de tirer parti de leurs dons pour lancer un courant, le modern spritualism , et de les utiliser à des fins financières.
Verdict : mouais. J'ai découvert l'existence des soeurs Fox, qui ont réellement existé et lancé le spiritualisme. L'atmosphère étrange du début séduit, mais j'ai trouvé que le roman traînait un peu trop à mon goût, et je n'ai apprécié que vers la fin, où on découvre le destin de chaque soeur.
Défi 15 " chez Actes sud '' : La faim du loup, Stephen Marche
Canada, plein hiver. Neige. On retrouve le corps dénudé et sans vie de Ben Wylie, héritier d'une immense fortune. Pourquoi est-il mort ? Comment ? Le fils des domestiques des Wylie, journaliste sans envergure et sans vraiment d'avenir, cherche à comprendre. Il fouille dans l'histoire des Wylie, dans leur avarice, dans leurs secrets, dans la richesse pour percer le mystère de cette famille et tenter de comprendre la mort de Ben Wylie.
Verdict : assez étrange. Un mélange entre saga familiale, self-made mens et une touche de fantastique. Plutôt une peinture de la richesse et du rapport à celle-ci quu'une enquête style polar.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AphrodissiaMonarque
Ah ! J'ai beaucoup aimé cette oeuvre. J'avais vu le film tout à fait glaçant avec un Daniel Auteuil tout à fait glaçant avant de lire le roman et j'ai été contente d'y retrouver la même atmosphère. Je me dis que de ne pas en faire une oeuvre de fiction a permis de garder l'horreur de cette histoire à l'état brut. C'est ce que j'avais aimé.Ryuzaki a écrit:C'est reparti pour une nouvelle année de défis, bon courage à toustes . J'ai lu mon premier livre pour le premier janvier, ça commence bien.
Défi 1, Fils ou fille de… : L’adversaire, Emmanuel CarrèreCarrère a écrit:Il avait suffi, le lendemain de l’incendie, de quelques coups de téléphone pour que s’effondre cette façade. Tout au long de l’instruction le juge n’a cessé de s’étonner que ces coups de téléphone n’aient pas été passés plus tôt, sans malice ni soupçon, simplement parce que, même quand on est « très cloisonné », travailler pendant dix ans sans que jamais votre femme ni vos amis vous appellent au bureau, cela n’existe pas. Il est impossible de penser à cette histoire sans se dire qu’il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c’est qu’il n’y a pas d’explication et que, si invraisemblable que cela paraisse, cela s’est passé ainsi.
Le 9 janvier 1993, Jean-Claude Romand, membre réputé de l’OMS, est emmené à l’hôpital suite à un incendie qui a emporté sa femme et ses jeunes enfants. Très vite, les enquêteurs découvrent qu’il a lui-même tué sa famille, ses parents, et surtout qu’il n’a jamais travaillé à l’OMS, ni passé ses diplômes de médecin.
Emmanuel Carrère, fils d’Hélène Carrère d’Encausse, revient sur ce drame. Il commence par raconter comment il a contacté Romand, puis fait un récit factuel de sa vie jusqu’au procès et à sa condamnation.
Au début du livre, Carrère écrit que si Jean-Claude Romand avait refusé qu’il écrive sur lui, il aurait écrit une fiction s’en inspirant. En un sens, je regrette un peu qu’il ne l’ait pas fait. Choisir la forme du compte-rendu fidèle de la réalité le limitait : il ne pouvait pas adopter le point de vue des acteurs du drame, construire des dialogues ou forger des hypothèses. Je ne dis pas que c’est mauvais, c’est bien écrit, captivant et j’ai pris plaisir à le lire, mais j’aurais peut-être aimé un peu plus d’audace dans la narration.
Verdict : intéressant
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- frecheGrand sage
J'ai fini Le Soleil des Scorta, que j'ai bien aimé, mais sans plus. Je l'ai noté dans les trois items pour lesquels il pourrait convenir, et je modifierai au fur et à mesure de mes lectures pour qu'il ne reste que dans un. Je pense qu'il est assez connu ici, mais j'ajoute un petit résumé.
C'est l'histoire d'une famille du sud de l'Italie, les Scorta, qui se construit, au fil des générations. On y rencontre des personnages attachants, rudes et travailleurs.
Je vais entamer Nuits Appalaches, de Chris Offutt, offert par une collègue pour ma réussite à l'agrégation.
C'est l'histoire d'une famille du sud de l'Italie, les Scorta, qui se construit, au fil des générations. On y rencontre des personnages attachants, rudes et travailleurs.
Je vais entamer Nuits Appalaches, de Chris Offutt, offert par une collègue pour ma réussite à l'agrégation.
- CathyFidèle du forum
Je viens de finir La Ligne de Nage de Julie Otsuka. Je n'avais pas compris que le thème central serait la perte de mémoire...ce qui résonne fortement en moi, pour des raisons personnelles et professionnelles. Je vais regarder si je peux lui trouver une place dans le défi. Je choisis les livres qui me tentent et je vois après où les mettre. Faire une liste pré-établie me donnerait trop l'impression d'un exercice scolaire.
- CasparProphète
Cathy a écrit:Je viens de finir La Ligne de Nage de Julie Otsuka. Je n'avais pas compris que le thème central serait la perte de mémoire...ce qui résonne fortement en moi, pour des raisons personnelles et professionnelles. Je vais regarder si je peux lui trouver une place dans le défi. Je choisis les livres qui me tentent et je vois après où les mettre. Faire une liste pré-établie me donnerait trop l'impression d'un exercice scolaire.
Pour moi c'est le contraire, ce sont les contraintes du défi qui me motivent, mais comme je l'ai dit plus haut j'ai de quoi faire dans ma bibliothèque. J'ai tout de même acheté un livre d'occasion qui pourra entrer dans deux catégories mais sinon j'ai de quoi voir venir.
L'adversaire est vraiment un livre passionnant, tout comme l'affaire Romand. J'avais (mais sur VHS) un documentaire tout aussi passionnant où des amis et la belle-mère de Romand était interrogés (ça n'a jamais été prouvé mais il est probable qu'il ait provoqué aussi la mort de son beau-père). Il faudrait que je regarde sur YouTube pour voir si ce documentaire s'y trouve.
- nicole 86Expert spécialisé
Il convient pour le défi 45 : Effacement (de la mémoire).Cathy a écrit:Je viens de finir La Ligne de Nage de Julie Otsuka. Je n'avais pas compris que le thème central serait la perte de mémoire...ce qui résonne fortement en moi, pour des raisons personnelles et professionnelles. Je vais regarder si je peux lui trouver une place dans le défi. Je choisis les livres qui me tentent et je vois après où les mettre. Faire une liste pré-établie me donnerait trop l'impression d'un exercice scolaire.
- DanskaProphète
Caspar a écrit:Cathy a écrit:Je viens de finir La Ligne de Nage de Julie Otsuka. Je n'avais pas compris que le thème central serait la perte de mémoire...ce qui résonne fortement en moi, pour des raisons personnelles et professionnelles. Je vais regarder si je peux lui trouver une place dans le défi. Je choisis les livres qui me tentent et je vois après où les mettre. Faire une liste pré-établie me donnerait trop l'impression d'un exercice scolaire.
Pour moi c'est le contraire, ce sont les contraintes du défi qui me motivent
Pareil
Derniers comptes-rendus avant une chute drastique du rythme de lecture ( ) :
Pour le défi 49, un livre dont le titre contient un participe passé, La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald. Sara, ex-employée dans une librairie en Suède et ne vivant que par et pour les livres, débarque dans un petit village de l'Iowa pour faire la connaissance d'une vieille dame avec laquelle elle correspond depuis deux ans. Pas de bol : quand elle arrive, la vieille dame vient de décéder... Le roman met un peu de temps à démarrer mais la fin est plus entraînante, avec des moments franchement drôles. Aucune tristesse, aucun pathos malgré la situation assez désespérée de certains personnages et de la ville en général, une lecture tranquille et agréable.
Pour le défi 31. Un visage en couverture, Une fille parfaite de Mary Kubica. Une jeune femme, Mia, disparaît sans prévenir personne ; trois mois plus tard elle est retrouvée dans un chalet au fond des bois avec son ravisseur. Amnésique, traumatisée, elle est incapable d'expliquer ce qui lui est arrivé. Un polar sans suspense apparent mais beaucoup plus subtil qu'il y paraît, puisqu'on découvre au fur et à mesure que la réalité ne colle pas avec une situation qui paraissait pourtant évidente : la victime est peut-être moins innocente qu'il y paraît, l'agresseur n'est pas le coupable qu'on croyait... et finalement il n'y a peut-être ni victime ni coupable dans cette histoire.
Il faut un peu de temps pour entrer vraiment dans le récit puisqu'on suit le point de vue de plusieurs personnes - la mère de Mia, l'enquêteur qui cherche à élucider le mystère et le kidnappeur - et que le récit alterne entre passé et présent, mais l'ensemble se tient bien. Et la révélation finale dans les toutes dernières pages, que j'ai trouvé plausible mais un poil tirée par les cheveux, éclaire d'un jour très différent le traumatisme de Mia.
- La couverture :
Enfin pour le défi 6, un livre dont la couverture est essentiellement jaune, Fleur du désert, de Waris Dirie. L'autobiographie d'une femme exceptionnelle, née dans une tribu nomade de Somalie pour finir par travailler avec l'ONU après une carrière de mannequin international. Dans son parcours, une bonne part de chance mais aussi beaucoup d'acharnement, de courage et de ténacité. Elle aborde dans ce livre son enfance, sa fuite après que son père ait voulu la marier avec un homme ayant quatre fois son âge, son arrivée en Europe, ses difficultés à obtenir un visa, les débuts de sa carrière, et surtout le combat qu'elle mène aujourd'hui contre l'excision des filles et des femmes partout dans le monde. Un livre fascinant et bouleversant, qui aurait mérité d'être plus développé par moments mais qui se dévore d'une traite.
Peut aussi convenir pour le défi "visage en couverture" et "personne ayant réellement existé".
- Couverture du livre, reprise du film qu'il a inspiré:
- Reine MargotDemi-dieu
Vous me faites peur, j'en suis seulement au 2e item...Bientôt fini et apprécié, récap dans quelques jours.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- cocktailFidèle du forum
Et moi je n'ai lu qu'un livre !
Avec le retour à l'école des enfants, j'espère pouvoir lire un peu plus.
Avec le retour à l'école des enfants, j'espère pouvoir lire un peu plus.
- DanskaProphète
Moi c'est l'inverse : avec le retour à l'école ou en garde des enfants je vais pouvoir faire autre chose que lire
(allumer mon ordi pour travailler par exemple... )
On doit être assez nombreux à avoir plus de temps pour lire pendant les vacances, le rythme va probablement se ralentir dans les jours qui viennent.
(allumer mon ordi pour travailler par exemple... )
On doit être assez nombreux à avoir plus de temps pour lire pendant les vacances, le rythme va probablement se ralentir dans les jours qui viennent.
- MalagaModérateur
Et moi, avec la grippe qui m'a bien bien fatiguée, j'ai du mal à me concentrer et à lire. Je n'ai donc pas encore commencé le défi même si j'ai plein d'envies de lecture !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- EloahExpert spécialisé
Que de lectures et d'échanges, c'est chouette !
Le roman n'est pas très long, tout dépend de ton rythme de lecture. Je me souviens que lorsque je l'ai terminé, je n'avais qu'une envie : le relire pour voir tout ce que j'avais raté !
Pour ma part je valide le défi 47 "un livre traduit du japonais" avec Le restaurant de l'amour retrouvé d'Itô Ogawa. C'est l'histoire d'une jeune femme qui est tellement sidérée lorsque son petit ami la quitte en vidant entièrement leur logement qu'elle en perd la voix. Elle décide de retourner dans son village natal chez sa mère avec laquelle elle n'a jamais eu de bonnes relations. Pour gagner sa vie elle ouvre un restaurant car elle a une passion pour la cuisine. C'est un restaurant particulier car elle ne sert qu'une seule table par jour afin de se concentrer sur la personnalité et les goûts de ses clients. J'aime beaucoup les romans de cette autrice même si celui-ci ne sera pas mon préféré. J'aime chez elle cet éloge de la lenteur, de la conscience de chaque geste, chaque objet. Lorsque la narratrice cuisine, cela s'apparente à une prière ou à de la méditation. La narratrice se reconstruit en faisant du bien autour d'elle, elle re découvre aussi sa mère. Les accidents de la vie sont toujours très présents dans les romans d'Itô Ogawa, les personnages les subissent mais continuent tout de même leur chemin. Il y a toujours une certaine philosophie de vie dans ces livres.
Danska a écrit:C'est bien ce qu'il me semblait, merci pour la confirmation
Seule question : au vu des critiques, est-il pertinent de commencer ce livre une veille de reprise, au risque de ne pas pouvoir interrompre la lecture avant une heure indue ?
Le roman n'est pas très long, tout dépend de ton rythme de lecture. Je me souviens que lorsque je l'ai terminé, je n'avais qu'une envie : le relire pour voir tout ce que j'avais raté !
Pour ma part je valide le défi 47 "un livre traduit du japonais" avec Le restaurant de l'amour retrouvé d'Itô Ogawa. C'est l'histoire d'une jeune femme qui est tellement sidérée lorsque son petit ami la quitte en vidant entièrement leur logement qu'elle en perd la voix. Elle décide de retourner dans son village natal chez sa mère avec laquelle elle n'a jamais eu de bonnes relations. Pour gagner sa vie elle ouvre un restaurant car elle a une passion pour la cuisine. C'est un restaurant particulier car elle ne sert qu'une seule table par jour afin de se concentrer sur la personnalité et les goûts de ses clients. J'aime beaucoup les romans de cette autrice même si celui-ci ne sera pas mon préféré. J'aime chez elle cet éloge de la lenteur, de la conscience de chaque geste, chaque objet. Lorsque la narratrice cuisine, cela s'apparente à une prière ou à de la méditation. La narratrice se reconstruit en faisant du bien autour d'elle, elle re découvre aussi sa mère. Les accidents de la vie sont toujours très présents dans les romans d'Itô Ogawa, les personnages les subissent mais continuent tout de même leur chemin. Il y a toujours une certaine philosophie de vie dans ces livres.
- EloahExpert spécialisé
J'ai besoin de votre avis ! J'ai terminé hier L'Ours et le Rossignol, premier tome de la Trilogie de l'Hiver de Katherine Arden qui s'apparente à un conte russe. Je me demande si je peux placer cette lecture dans le défi 33 "un récit qui met en scène des moines et des religieuses" car :
* depuis tout petit l'un des frères de l'héroïne est attiré par Dieu, il va prier seul puis s'engage dans les Ordres dès qu'il le peut (mais alors on ne suit plus son histoire, du moins pas dans ce 1er tome)
* il y a dans ce roman un étrange prêtre, qui est tiraillé par ses désirs charnels, qui passe des pactes avec le Diable tout en affirmant avoir une mission divine à remplir ; il a un rôle essentiel dans ce tome
* enfin l'héroïne elle-même, Vassia, qui est une enfant puis une jeune fille particulière car elle a la faculté de voir et de communiquer avec les démons et les esprits qui les entourent (on est en plein folklore russe), cette jeune fille n'a évidemment que deux voies qui s'ouvrent à elle : le mariage ou le couvent. Comme elle fait fuir ses prétendants à cause de ses facultés, elle est censée aller au couvent mais elle choisit de fuir et d'affronter les dangers de la forêt plutôt que d'être enfermée. On ne voit donc pas vraiment de religieuses mais il en est beaucoup question et c'est même un ressort narratif important dans le récit.
Bref je ne sais pas trop quoi en penser ... et vous ?
* depuis tout petit l'un des frères de l'héroïne est attiré par Dieu, il va prier seul puis s'engage dans les Ordres dès qu'il le peut (mais alors on ne suit plus son histoire, du moins pas dans ce 1er tome)
* il y a dans ce roman un étrange prêtre, qui est tiraillé par ses désirs charnels, qui passe des pactes avec le Diable tout en affirmant avoir une mission divine à remplir ; il a un rôle essentiel dans ce tome
* enfin l'héroïne elle-même, Vassia, qui est une enfant puis une jeune fille particulière car elle a la faculté de voir et de communiquer avec les démons et les esprits qui les entourent (on est en plein folklore russe), cette jeune fille n'a évidemment que deux voies qui s'ouvrent à elle : le mariage ou le couvent. Comme elle fait fuir ses prétendants à cause de ses facultés, elle est censée aller au couvent mais elle choisit de fuir et d'affronter les dangers de la forêt plutôt que d'être enfermée. On ne voit donc pas vraiment de religieuses mais il en est beaucoup question et c'est même un ressort narratif important dans le récit.
Bref je ne sais pas trop quoi en penser ... et vous ?
- SphinxProphète
Je dirais qu'il y a un seul personnage qui colle vraiment, celui du prêtre (d'après mes souvenirs). Mais il a un rôle important. Je ne sais pas combien de prêtres et (ou ?) de religieuses il faut pour ce défi
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- CasparProphète
Sphinx a écrit:Je dirais qu'il y a un seul personnage qui colle vraiment, celui du prêtre (d'après mes souvenirs). Mais il a un rôle important. Je ne sais pas combien de prêtres et (ou ?) de religieuses il faut pour ce défi
Pas de prêtres attention : des moines ou des religieuses.
Le nom de la rose ? Les romans d'Ellis Peters ? La religieuse de Diderot ? Le narcisse noir de Rumer Godden ?
- nicole 86Expert spécialisé
Le Dialogue des carmélites ?
Dans un tout autre univers : Journal d'un apprenti moine zen de Giei Satô ?
Dans un tout autre univers : Journal d'un apprenti moine zen de Giei Satô ?
- EloahExpert spécialisé
Oui Sphinx, c'est un prêtre, pas un moine ! Mais je trouve que le sujet est quand même beaucoup abordé dans le livre, non ? Personne ne l'a lu (ceux qui lisent de la fantasy ?) ?
Je précise que la question n'est pas tant de faire entrer ce livre dans le défi car il peut répondre à d'autres consignes, c'est plutôt de faire correspondre chaque consigne avec un livre de ma PAL pour ne pas en acheter.
Je précise que la question n'est pas tant de faire entrer ce livre dans le défi car il peut répondre à d'autres consignes, c'est plutôt de faire correspondre chaque consigne avec un livre de ma PAL pour ne pas en acheter.
- *Ombre*Grand sage
Est-ce que les Jésuites sont des moines ?
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Est-ce que les Jésuites sont des moines ?
Sur le plan religieux catholique, la réponse est non, je crois qu'on réserve le terme de moine à ceux qui vivent en clôture. Cependant je suis curieuse de savoir à quel livre tu pensais.
Edit : par contre je ne saurais pas pour un franciscain.
- Cléopatra2Guide spirituel
Les Franciscains ne sont pas des moines.
- *Ombre*Grand sage
Flûte, un peu d'oecuménisme, que diable !
Je pensais à Robert Hasz, et au Passage de Vénus que j'ai beaucoup aimé. Mais si ce livre ne convient pas, il y a aussi, du même auteur, Le Prince et le moine. Je le choisirai peut-être pour cet item.
Je pensais à Robert Hasz, et au Passage de Vénus que j'ai beaucoup aimé. Mais si ce livre ne convient pas, il y a aussi, du même auteur, Le Prince et le moine. Je le choisirai peut-être pour cet item.
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