- A TuinVénérable
Sisyphe a écrit:Je n'ai pas non plus l'impression que cela tienne compte des aides sociales. Or cela change beaucoup le pouvoir d'achat. J'ai 5 enfants. Je suis agrégée. Mon mari est ingénieur. Nous gagnons bien nos vies et sommes de nouveau imposables. Nous payons 5 euros 80 par enfant et par jour la cantine. Le tarif le plus élevé est à 6 euros 20. Le moins élevé est à 15 centimes.
Nous avons une famille amie qui a également 5 enfants. Seul le père travaille et il est manutentionnaire. Et finalement nous n'avons pas des vies si différentes. Ils bénéficient d'un logement social idéalement situé. Leurs enfants vont au conservatoire comme les nôtres mais ils paient 15 euros par enfant l'année quand nous payons 480 euros par enfant. Et j'ai conscience que ce tarif n'est vraiment pas élevé. Ils ne paient pas le bus, sont prioritaires pour les stages piscine gratuits organisés par la ville...
A la fin du mois, bien sûr, il y a une nette différence en notre faveur. Nous serons propriétaires. Nous mettons de l'argent de côté pour les études des enfants...
Mais au quotidien, nos vies se ressemblent. Ce que je trouve très bien par ailleurs. Je suis très contente de voir que les aides sociales permettent à ces enfants de vivre comme les miens mais cette notion de richesse est très complexe. Si nous avions moins d'enfants, nous paierions beaucoup plus d'impôts. Et c'est un système qui me convient. Mais le salaire pris seul comme élément de richesse ne suffit pas. Ce qui explique ce que tu ressens.
Et à cela tu oublies ceux qui travaillent comme soi, ou pas, ou peu, et qui disposent d'héritages comme des terrains qu'ils peuvent vendre quand ils ont besoin pour acheter des biens locatifs, ou pour faire un apport complémentaire. Et là on change de train de vie en proportion : voitures récentes et/ou changées souvent, voyages, week-end ...
Idem la différence de train de vie quotidien quand on a des enfants, entre ceux qui ont les grands-parents disponibles à proximité, et ceux qui n'en ont pas ou plus.
Le salaire n'est pas une variable des plus représentatives en France actuellement ....
- dandelionVénérable
Oui, c’est même un peu énervant que l’on prenne le salaire comme l’indicateur principal de la richesse. Certes, un bon salaire te rend plus riche que celui qui a un salaire peu élevé, mais il a peu de chances de te rendre réellement riche, et surtout, si tu n’as plus ton salaire, tu n’as plus d’argent (une assurance te demande combien de temps tu pourrais tenir en cas de perte de salaire, et c’est assez éclairant).
C’est une façon de monter les salariés les uns contre les autres, alors qu’ils ont en commun d’être promis de façon quasi assurée à de grandes difficultés en cas de perte de salaire.
Cela dit, il est très difficile de comparer son niveau de vie à celui des autres, car il y a trop de variables. Ne serait-ce qu’en ce qui concerne l’alimentation, ou, par les temps qui courent, l’électricité ou le chauffage, il est difficile de comparer. Si tes amis ne mettent le chauffage que quand tu leur rends visite, et achètent des biscuits ‘chics’ (c’était une boîte de Delacre pour ma grand-mère, et un plateau de fruits), tu pourrais sortir de chez eux en croyant que vous vivez de la même façon, voire qu’ils sont plus riches que toi.
Ce qui m’a étonnée quand j’ai vécu aux Etats-Unis parmi des expatriés et des Américains privilégiés, c’est le nombre de sorties et de vacances, les restaurants mais aussi les cafés, et puis toute l’aide reçue (livraisons, personne qui lavait et pliait le linge, etc). C’est vraiment très difficile de se comparer.
C’est une façon de monter les salariés les uns contre les autres, alors qu’ils ont en commun d’être promis de façon quasi assurée à de grandes difficultés en cas de perte de salaire.
Cela dit, il est très difficile de comparer son niveau de vie à celui des autres, car il y a trop de variables. Ne serait-ce qu’en ce qui concerne l’alimentation, ou, par les temps qui courent, l’électricité ou le chauffage, il est difficile de comparer. Si tes amis ne mettent le chauffage que quand tu leur rends visite, et achètent des biscuits ‘chics’ (c’était une boîte de Delacre pour ma grand-mère, et un plateau de fruits), tu pourrais sortir de chez eux en croyant que vous vivez de la même façon, voire qu’ils sont plus riches que toi.
Ce qui m’a étonnée quand j’ai vécu aux Etats-Unis parmi des expatriés et des Américains privilégiés, c’est le nombre de sorties et de vacances, les restaurants mais aussi les cafés, et puis toute l’aide reçue (livraisons, personne qui lavait et pliait le linge, etc). C’est vraiment très difficile de se comparer.
- somacNiveau 7
Le but de ce site est de comparer les salaires, pas la richesse. C'est d'ailleurs ce qui est écrit sur la page où on peut entrer son salaire : "Où vous situez-vous sur l'échelle des salaires ?"
Par contre le lien est appelé "salaire êtes-vous riche ou pauvre"..., ils devraient le changer.
Par contre le lien est appelé "salaire êtes-vous riche ou pauvre"..., ils devraient le changer.
- lene75Prophète
40 ans (l'âge compte quand on parle salaire), agrégée 7e échelon, 15e année d'enseignement, 80% pour soins (payé 85,7%), MGEN, 3 enfants, région parisienne, 2131€ après impôts pour en moyenne 40h de travail par semaine. Quelqu'un le disait plus haut : j'ai aujourd'hui autant d'élèves en étant agrégée à 80% que j'en avais en étant certifiée à plein temps il y a 15 ans, et j'ai plus de cours à préparer. Mon temps partiel n'est donc que tout relatif.
Nous ne pourrions pas vivre sans le salaire de mon conjoint et les aides sociales. Nous avons acheté car nous n'avions plus les moyens de payer un loyer pour loger décemment 5 personnes dans le coin mais n'avons pas le droit au logement social (situation courante pour la classe moyenne en RP). Notre apport représente 2/3 de notre achat. Il nous reste 1580€ de remboursement de crédit par mois pour le tiers restant, sur 15 ans. Si on ajoute eau, électricité, impôts, etc., en gros la totalité de mon salaire sert à nous loger et nous vivons sur celui de mon conjoint. Jusqu'à présent nous vivions avec environ la moitié du salaire de mon conjoint + les aides de la CAF puisqu'il nous a fallu épargner pendant 20 ans tout en payant le loyer à côté pour constituer un apport pour l'achat (nous n'avons aucun patrimoine familial ou aide quelconque). Nous aurons fini de rembourser pour la retraite, s'il y en a une un jour. Mon conjoint qui a une carrière longue et un temps complet en aura une, moi avec mon temps partiel et en ayant commencé à travailler tard, études obligent, c'est mal parti.
Ici l'école de musique c'est 900€ par an, nous sommes hors commune pour le conservatoire de la ville voisine, donc c'est le même tarif. Nous payons pour une mais ne pourrions pas l'offrir aux 3. La piscine à 5, c'est 25€ à chaque fois : nous n'y allons pas non plus, ou très exceptionnellement. Les vacances, c'est la plupart du temps chez les grands-parents. Les médecins coûtent très cher, beaucoup de dépassements d'honoraires. Aussi étonnant que ça puisse paraître, nous vivons dans un désert médical (avec le critère d'accessibilité des soins à tarif raisonnable).
Nous ne sommes pas malheureux, financièrement parlant, mais c'est à condition de faire attention et surtout d'avoir deux salaires. On peut faire vivre une famille correctement en RP avec deux salaires de prof et des trajets (mon conjoint travaille à Paris où l'immobilier est évidemment inaccessible à notre bourse, nous habitons à 1h de Paris). Avec un seul c'est beaucoup plus compliqué. Le discours de nos mères "travaille pour ne pas dépendre d'un homme" n'est plus valable, ni aujourd'hui avec des enfants, ni encore moins au moment de la retraite. Je suis clairement financièrement dépendante de mon conjoint et le serai jusqu'à la fin de mes jours.
Nous ne pourrions pas vivre sans le salaire de mon conjoint et les aides sociales. Nous avons acheté car nous n'avions plus les moyens de payer un loyer pour loger décemment 5 personnes dans le coin mais n'avons pas le droit au logement social (situation courante pour la classe moyenne en RP). Notre apport représente 2/3 de notre achat. Il nous reste 1580€ de remboursement de crédit par mois pour le tiers restant, sur 15 ans. Si on ajoute eau, électricité, impôts, etc., en gros la totalité de mon salaire sert à nous loger et nous vivons sur celui de mon conjoint. Jusqu'à présent nous vivions avec environ la moitié du salaire de mon conjoint + les aides de la CAF puisqu'il nous a fallu épargner pendant 20 ans tout en payant le loyer à côté pour constituer un apport pour l'achat (nous n'avons aucun patrimoine familial ou aide quelconque). Nous aurons fini de rembourser pour la retraite, s'il y en a une un jour. Mon conjoint qui a une carrière longue et un temps complet en aura une, moi avec mon temps partiel et en ayant commencé à travailler tard, études obligent, c'est mal parti.
Ici l'école de musique c'est 900€ par an, nous sommes hors commune pour le conservatoire de la ville voisine, donc c'est le même tarif. Nous payons pour une mais ne pourrions pas l'offrir aux 3. La piscine à 5, c'est 25€ à chaque fois : nous n'y allons pas non plus, ou très exceptionnellement. Les vacances, c'est la plupart du temps chez les grands-parents. Les médecins coûtent très cher, beaucoup de dépassements d'honoraires. Aussi étonnant que ça puisse paraître, nous vivons dans un désert médical (avec le critère d'accessibilité des soins à tarif raisonnable).
Nous ne sommes pas malheureux, financièrement parlant, mais c'est à condition de faire attention et surtout d'avoir deux salaires. On peut faire vivre une famille correctement en RP avec deux salaires de prof et des trajets (mon conjoint travaille à Paris où l'immobilier est évidemment inaccessible à notre bourse, nous habitons à 1h de Paris). Avec un seul c'est beaucoup plus compliqué. Le discours de nos mères "travaille pour ne pas dépendre d'un homme" n'est plus valable, ni aujourd'hui avec des enfants, ni encore moins au moment de la retraite. Je suis clairement financièrement dépendante de mon conjoint et le serai jusqu'à la fin de mes jours.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
C’est tout à fait vrai : je tiens à mon boulot, je tiens à gagner de l’argent, mais de fait aujourd’hui en région parisienne et je pense dans pas mal d’autres régions, le salaire ne permet plus « de ne pas dépendre du conjoint ». Bon, de fait, s’il doit y avoir une séparation on est mieux avec 2000 euros qu’avec rien, mais clairement on ne peut pas prétendre au même train de vie, ça amènerait à de drastiques changements. Ça c’est sûr.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- LeclochardEmpereur
Fires of Pompeii a écrit: C’est tout à fait vrai : je tiens à mon boulot, je tiens à gagner de l’argent, mais de fait aujourd’hui en région parisienne et je pense dans pas mal d’autres régions, le salaire ne permet plus « de ne pas dépendre du conjoint ». Bon, de fait, s’il doit y avoir une séparation on est mieux avec 2000 euros qu’avec rien, mais clairement on ne peut pas prétendre au même train de vie, ça amènerait à de drastiques changements. Ça c’est sûr.
C’est marrant parce que vous vous positionnez en position d’infériorité par rapport à votre conjoint. Mais vous ne vous faites la réflexion inverse : si vous n’étiez pas là, pourrait-il mener sa carrière ? Pourrait-il avoir trois enfants et vivre dans une maison ? C’est comme si vous aviez intériorisé l’idée que celui qui ramène le plus de sous était le plus important du ménage.
Si vous étiez seule ou avec un autre conjoint, il n’est pas dit que vous auriez une vie moins heureuse, moins intéressante.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
somac a écrit:Le but de ce site est de comparer les salaires, pas la richesse. C'est d'ailleurs ce qui est écrit sur la page où on peut entrer son salaire : "Où vous situez-vous sur l'échelle des salaires ?"
Par contre le lien est appelé "salaire êtes-vous riche ou pauvre"..., ils devraient le changer.
Oui. Il y a une confusion : ce qu’on appelle « richesses », traditionnellement, c’est le patrimoine, ce qu’on détient, pas le revenu. On peut avoir de gros revenus et un faible patrimoine (exemple du cadre très endetté avec son logement) et inversement, avoir de petits revenus et un gros patrimoine (exemple du fameux pêcheur de l’île de Ré millionnaire grâce à ses terrains).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- EmeraldiaÉrudit
Certifiée à l’échelon 9 depuis juin 2022, je suis PP, j’ai une demi HSA par semaine, je gagne 2500 euros net. Mais cela fait 23 ans que j’enseigne, j’ai été contractuelle 5 ans. Je vis dans le Nord.
J’ai fini de rembourser ma maison depuis 3 ans, donc ça change la vie. Je vis seule, je n’ai pas d’enfant donc à ce stade, je m’en sors bien financièrement (contrairement à avant ou j’ai fait de gros efforts pour rembourser ma maison tous les mois).
J’ai fini de rembourser ma maison depuis 3 ans, donc ça change la vie. Je vis seule, je n’ai pas d’enfant donc à ce stade, je m’en sors bien financièrement (contrairement à avant ou j’ai fait de gros efforts pour rembourser ma maison tous les mois).
- dandelionVénérable
Je constate avec une certaine amertume qu’après plus de dix ans de disponibilité je vais retrouver le même salaire qu’avant mon départ. Et comme c’est en RP, je peux vous assurer que lorsque le sujet est abordé, j’ai droit à des regards de commisération (famille) ou de mépris (banquier). Fait intéressant, mon mari et moi avons signé des papiers pour nous domicilier à une agence bancaire et seul son compte a finalement été transféré, erreur de la banque en sa propre faveur je suppose.
@Leclochard Tu as tout à fait raison, mon mari n’aurait pas fait la même carrière sans moi, et mes enfants n’auraient très certainement pas la même réussite non plus. Néanmoins, cela ne m’attire aucune reconnaissance de la part de la société, et je ne pourrais absolument pas faire face à nos dépenses sans le salaire de mon mari. D’ailleurs, j’ai entendu hier Aurore Bergé sur France Inter dire que rien ne motivait plus que les mères de famille reçoivent une aide particulière au moment de la retraite puisqu’elle même et Léa Salamé menaient leur carrière tout en étant mères sans difficulté. La solution c’est sans doute de ne pas faire une ‘carrière’ dans le social, parce qu’infirmière, prof, ou même médecin, ça t’expose à t’en prendre plein la figure de nos jours, tandis que lobbyiste, ça te vaudra le respect de ton banquier.
@Leclochard Tu as tout à fait raison, mon mari n’aurait pas fait la même carrière sans moi, et mes enfants n’auraient très certainement pas la même réussite non plus. Néanmoins, cela ne m’attire aucune reconnaissance de la part de la société, et je ne pourrais absolument pas faire face à nos dépenses sans le salaire de mon mari. D’ailleurs, j’ai entendu hier Aurore Bergé sur France Inter dire que rien ne motivait plus que les mères de famille reçoivent une aide particulière au moment de la retraite puisqu’elle même et Léa Salamé menaient leur carrière tout en étant mères sans difficulté. La solution c’est sans doute de ne pas faire une ‘carrière’ dans le social, parce qu’infirmière, prof, ou même médecin, ça t’expose à t’en prendre plein la figure de nos jours, tandis que lobbyiste, ça te vaudra le respect de ton banquier.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Leclochard a écrit:Fires of Pompeii a écrit: C’est tout à fait vrai : je tiens à mon boulot, je tiens à gagner de l’argent, mais de fait aujourd’hui en région parisienne et je pense dans pas mal d’autres régions, le salaire ne permet plus « de ne pas dépendre du conjoint ». Bon, de fait, s’il doit y avoir une séparation on est mieux avec 2000 euros qu’avec rien, mais clairement on ne peut pas prétendre au même train de vie, ça amènerait à de drastiques changements. Ça c’est sûr.
C’est marrant parce que vous vous positionnez en position d’infériorité par rapport à votre conjoint. Mais vous ne vous faites la réflexion inverse : si vous n’étiez pas là, pourrait-il mener sa carrière ? Pourrait-il avoir trois enfants et vivre dans une maison ? C’est comme si vous aviez intériorisé l’idée que celui qui ramène le plus de sous était le plus important du ménage.
Si vous étiez seule ou avec un autre conjoint, il n’est pas dit que vous auriez une vie moins heureuse, moins intéressante.
Alors non : mon conjoint aussi a besoin de mon salaire pour vivre.
Je répondais juste à ce que disait Lene sur le discours fait aux femmes, parce que ce discours n'est pas fait aux hommes (eh non). En ce qui me concerne, j'ai la chance de ne jamais avoir entendu ni pensé ce genre de choses, mais financièrement, on ne tient pas à deux sur un seul salaire avec une famille. Point. Que ce soit celui de Monsieur ou le mien.
Vous imaginez des choses qui n'existent pas dans mon message... et ça me gêne beaucoup qu'on puisse interpréter à ce point.
Après, je ne sais pas si vous vous adressez à Lene ou à moi, mais je n'ai pas trois enfants, et la "carrière" de Monsieur est aussi importante que la mienne, pas plus. Effectivement, Lene semble supposer que son mari est "plus important" mais je ne sais pas si l'on peut déduire cela de son message. Vu ce qu'elle raconte des finances et du quotidien avec ses enfants, son mari ne pourrait pas vivre sans elle. Tout repose sur elle, en fait.
Pour répondre à vos questions en ce qui me concerne : la carrière de Monsieur n'irait pas loin sans moi, la mienne n'irait pas loin sans lui, parce qu'il assure autant que moi à la maison. Si on me forçait à dire que l'un est plus important que l'autre, j'en serais bien incapable vu notre mode de vie. C'est un équilibre auquel je ne veux pas toucher.
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- lalilalaEmpereur
Agrégée échelon 7 avec 1,5 HSA, je touche 2680 euros net après déduction de la MGEN et des impôts.
Pas d'enfants, un conjoint sans revenus depuis fin septembre, locataire.
Pas d'enfants, un conjoint sans revenus depuis fin septembre, locataire.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- lene75Prophète
C'est en effet réciproque jusqu'à un certain point : d'ailleurs j'ai bien dit qu'il fallait deux salaires, le mien est donc tout aussi indispensable, celui de mon conjoint n'étant pas significativement supérieur au mien, même s'il est un peu plus confortable (mais enfin il ne gagne pas 3000€, quoi). Nous sommes donc dépendants l'un de l'autre. Avoir fait des études et avoir un travail ne suffit pas à assurer l'indépendance financière quand on a des enfants à charge.
Mais dandelion a aussi raison. Le travail non salarié n'est pas pris en compte et, avec la suppression des mécanismes de compensation au moment de la retraite, ma maigre retraite me rendra réellement dépendante de mon conjoint, tandis que lui aura une retraite suffisante pour vivre seul. Ma mère prof qui a pris sa retraite à 54 ans touche plus de 2000€ de pension de retraite. Elle était certifiée au 10e échelon quand elle a quitté le métier, mais elle a eu plein de bonus pour les enfants qui font qu'elle n'a quasi rien perdu par rapport à ce qu'elle gagnait en activité. C'était à l'époque la compensation des relativement faibles rémunérations des profs : une retraite confortable. Je n'aurai jamais une telle retraite. Il y aura alors un réel déséquilibre, qui se fera d'ailleurs vraisemblablement sentir avant la retraite, quand les enfants ne seront plus à notre charge.
J'aimerais bien connaître la vie privée d'Aurore Bergé & co. J'avais lu un livre passionnant sur les femmes en politique, qui avait officiellement pour but de montrer comment elles conciliaient vie de famille et vie professionnelle... et qui en réalité montrait qu'elles ne le faisaient pas. Dans ce livre, toutes, sauf une exception notable (Marine Le Pen, dont le propos est peut-être à relativiser, et qui justement insistait sur la difficulté de cette conciliation) avaient une ou plusieurs personnes qui assuraient la quasi totalité de la logistique du quotidien, et en particulier gérait les enfants : conjoint, grands-parents, réseau, etc.
Mais dandelion a aussi raison. Le travail non salarié n'est pas pris en compte et, avec la suppression des mécanismes de compensation au moment de la retraite, ma maigre retraite me rendra réellement dépendante de mon conjoint, tandis que lui aura une retraite suffisante pour vivre seul. Ma mère prof qui a pris sa retraite à 54 ans touche plus de 2000€ de pension de retraite. Elle était certifiée au 10e échelon quand elle a quitté le métier, mais elle a eu plein de bonus pour les enfants qui font qu'elle n'a quasi rien perdu par rapport à ce qu'elle gagnait en activité. C'était à l'époque la compensation des relativement faibles rémunérations des profs : une retraite confortable. Je n'aurai jamais une telle retraite. Il y aura alors un réel déséquilibre, qui se fera d'ailleurs vraisemblablement sentir avant la retraite, quand les enfants ne seront plus à notre charge.
J'aimerais bien connaître la vie privée d'Aurore Bergé & co. J'avais lu un livre passionnant sur les femmes en politique, qui avait officiellement pour but de montrer comment elles conciliaient vie de famille et vie professionnelle... et qui en réalité montrait qu'elles ne le faisaient pas. Dans ce livre, toutes, sauf une exception notable (Marine Le Pen, dont le propos est peut-être à relativiser, et qui justement insistait sur la difficulté de cette conciliation) avaient une ou plusieurs personnes qui assuraient la quasi totalité de la logistique du quotidien, et en particulier gérait les enfants : conjoint, grands-parents, réseau, etc.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Voilà, au fond comme je le disais ce n'est pas une question de salaire gagné par Monsieur ou Madame : la vérité, c'est que, comparativement au coût de la vie en région parisienne, très peu de couples avec deux ou trois enfants peuvent se permettre un seul salaire. Et ce n'est même pas limité à la région parisienne. C'est aussi à ça qu'on voit le déclassement salarial des professeurs.
Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
Ma mère a bossé toute sa vie, de 16 à 60 ans (car elle s'est retrouvée en maladie professionnelle à 60 ans). Des boulots difficiles : restauration, hôtellerie, ménage (beaucoup, et souvent en plus du reste), marché, cuisines de clinique, gouvernante... Mon père aussi avait un métier difficile (travail de nuit et manutention), alors il fallait répartir les tâches le mieux possible en fonction de tout ça.
Elle a arrêté 7 ans pour rester mère au foyer (3 enfants, et le salaire de mon père suffisait à joindre les deux bouts avec quelques heures de ménage chaque semaine pour ma mère), sinon elle avait de gros horaires de travail. Elle a une retraite qui arrive à 1000 depuis peu (c'était en dessous jusqu'à certaines revalorisations récentes). Et elle a cette phrase : "J'ai eu des métiers difficiles, mal payés, et quand je me suis arrêtée pour vous élever plus tranquillement, ça n'a pas compté. Non seulement l'argent que j'ai gagné ne me donne pas une bonne retraite, mais en plus, avoir mené trois enfants à l'âge adulte, avec chacun un bon métier, ça ne compte pas non plus."
Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
Ma mère a bossé toute sa vie, de 16 à 60 ans (car elle s'est retrouvée en maladie professionnelle à 60 ans). Des boulots difficiles : restauration, hôtellerie, ménage (beaucoup, et souvent en plus du reste), marché, cuisines de clinique, gouvernante... Mon père aussi avait un métier difficile (travail de nuit et manutention), alors il fallait répartir les tâches le mieux possible en fonction de tout ça.
Elle a arrêté 7 ans pour rester mère au foyer (3 enfants, et le salaire de mon père suffisait à joindre les deux bouts avec quelques heures de ménage chaque semaine pour ma mère), sinon elle avait de gros horaires de travail. Elle a une retraite qui arrive à 1000 depuis peu (c'était en dessous jusqu'à certaines revalorisations récentes). Et elle a cette phrase : "J'ai eu des métiers difficiles, mal payés, et quand je me suis arrêtée pour vous élever plus tranquillement, ça n'a pas compté. Non seulement l'argent que j'ai gagné ne me donne pas une bonne retraite, mais en plus, avoir mené trois enfants à l'âge adulte, avec chacun un bon métier, ça ne compte pas non plus."
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MathadorEmpereur
Pour les fonctionnaires c'est pris en compte depuis 2004, dans la limite de 3 ans par enfant.Fires of Pompeii a écrit:Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ah oui c'est vrai, merci pour la précision ! Quand tu dis que c'est pris en compte, tu parles des annuités, j'imagine (mais ça reste évidemment de l'argent perdu).Mathador a écrit:Pour les fonctionnaires c'est pris en compte depuis 2004, dans la limite de 3 ans par enfant.Fires of Pompeii a écrit:Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- dandelionVénérable
Si j’ai bien compris ce que disait Aurore Bergé, je ne pense pas qu’il faille compter dessus pour les femmes qui ne sont pas très proches de la retraite. C’était dans la matinale de France Inter hier, et c’est ce que j’ai déduit de sa remarque. J’ai compris qu’ils voulaient supprimer certains avantages liés aux enfants en général, puisqu’elle a dit que l’on ne faisait pas des enfants en fonction des impôts. Mais j’ai peut être mal compris, j’écoutais en faisant autre chose.
En tout cas elle a bien dit à Léa Salamé qu’elle savait bien que l’on pouvait maintenant avoir des enfants sans que cela ne nuise à votre carrière, et que les avantages liés aux enfants n’avaient donc plus lieu d’être comme pour les femmes qui avaient commencé à travailler dans les années 80.
En tout cas elle a bien dit à Léa Salamé qu’elle savait bien que l’on pouvait maintenant avoir des enfants sans que cela ne nuise à votre carrière, et que les avantages liés aux enfants n’avaient donc plus lieu d’être comme pour les femmes qui avaient commencé à travailler dans les années 80.
- MathadorEmpereur
C'est considéré comme du service effectif (art. L9 CPCMR), donc ça compte à la fois pour la décote et pour le taux de remplacement, contrairement aux 2 trimestres de maternité qui ne comptent que pour la décote. Et depuis 2019 cela peut aussi compter, de façon limitée (5 ans dans la carrière), pour l'avancement d'échelon.Fires of Pompeii a écrit:Ah oui c'est vrai, merci pour la précision ! Quand tu dis que c'est pris en compte, tu parles des annuités, j'imagine (mais ça reste évidemment de l'argent perdu).Mathador a écrit:Pour les fonctionnaires c'est pris en compte depuis 2004, dans la limite de 3 ans par enfant.Fires of Pompeii a écrit:Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Merci !Mathador a écrit:C'est considéré comme du service effectif (art. L9 CPCMR), donc ça compte à la fois pour la décote et pour le taux de remplacement, contrairement aux 2 trimestres de maternité qui ne comptent que pour la décote. Et depuis 2019 cela peut aussi compter, de façon limitée (5 ans dans la carrière), pour l'avancement d'échelon.Fires of Pompeii a écrit:Ah oui c'est vrai, merci pour la précision ! Quand tu dis que c'est pris en compte, tu parles des annuités, j'imagine (mais ça reste évidemment de l'argent perdu).Mathador a écrit:Pour les fonctionnaires c'est pris en compte depuis 2004, dans la limite de 3 ans par enfant.Fires of Pompeii a écrit:Et en effet, double peine pour le travail non pris en compte: une personne (homme ou femme) qui prend une dispo ou un congé parental pour élever ses enfants, se prend une double peine : absence de salaire ou indemnisation pourrie + pas de compensation pour la retraite. Et en effet dans le cas de Lene le déséquilibre sera réel et je trouve légitime qu'elle le déplore, puisqu'a priori elle n'aura pas moins travaillé que son mari (et que, même, si j'osais, je dirais qu'elle travaille beaucoup plus :lol:, mais ce n'est pas le sujet).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- lene75Prophète
À l'époque de nos parents, il y avait, en plus des trimestres "gagnés" (2 fois plus qu’actuellement, et la réforme prévoit leur suppression, sauf si j'ai raté un épisode), des bonus pour compenser la différence salariale, dont toutes les études montrent encore qu'elle est substancielle. Rien que le 4e enfant a fait gagner 10% à ma mère, à ajouter aux bonus des autres enfants. Ces "avantages" ont fondu comme neige au soleil, et ce que prévoit la réforme, c'est de transformer ces bonus en pourcentage de la pension pour l'un des deux parents seulement, le choix du bénéficiaire étant définitif. Ce qui est une incitation à peine cachée à avoir un déséquilibre dans le couple et à faire bénéficier du bonus celui dont la carrière n'a précisément pas été affectée par la parentalité et qui touche la pension la plus élevée. La possibilité de partir à la retraite après 15 ans de service offerte aux mères de 3 enfants et plus a également été supprimée. L'allongement de la durée de cotisation rend impossible d'arriver au bout avec un temps partiel, avec à la clé d'importantes décôtes. Les conséquences professionnelles de la parentalité ne s'arrêtent pas comme par magie aux 3 ans de l'enfant. Bref, les causes d'accroissement des inégalités sont multiples. Raison pour laquelle, d'ailleurs, une manifestation est prévue le 8 mars pour insister sur cet aspect de la réforme des retraites.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- dandelionVénérable
Mais s’il y a un divorce, cas tout de même très fréquent, qu’advient-il de la pension? De même, si le conjoint qui a bénéficié de la bonification décède en premier, que se passe-t-il?
On ne peut compter que sur son salaire, ses cotisations et son épargne pour s’assurer un avenir. Compter sur un conjoint est dangereux. Compter sur ses primes est également dangereux. Mais quand on a un salaire peu élevé, et pas assez de temps libre pour le compléter en faisant autre chose, il est aussi difficile d’épargner.
On ne peut compter que sur son salaire, ses cotisations et son épargne pour s’assurer un avenir. Compter sur un conjoint est dangereux. Compter sur ses primes est également dangereux. Mais quand on a un salaire peu élevé, et pas assez de temps libre pour le compléter en faisant autre chose, il est aussi difficile d’épargner.
- JennyMédiateur
dandelion a écrit:Mais s’il y a un divorce, cas tout de même très fréquent, qu’advient-il de la pension? De même, si le conjoint qui a bénéficié de la bonification décède en premier, que se passe-t-il?
On ne peut compter que sur son salaire, ses cotisations et son épargne pour s’assurer un avenir. Compter sur un conjoint est dangereux. Compter sur ses primes est également dangereux. Mais quand on a un salaire peu élevé, et pas assez de temps libre pour le compléter en faisant autre chose, il est aussi difficile d’épargner.
+1.
- lene75Prophète
Eh bien oui, c'est bien tout le problème... qui est aggravé par le décrochage de nos salaires, l'alourdissement de nos tâches, et la réforme des retraites, qui est en fait déjà bien entamée avec le rognage des bonus familiaux depuis des années. Il me semble par ailleurs qu'il est également question de restrictions des conditions d'obtention de la pension de réversion.
Concrètement, on le sait, les enseignants sont en train de perdre sur tous les tableaux à la fois. Les étudiants ne s'y trompent pas en ne se présentant plus aux concours, mais ceux qui sont en milieu de carrière et les précaires qui remplacent progressivement les titulaires sont pris au piège.
Concrètement, on le sait, les enseignants sont en train de perdre sur tous les tableaux à la fois. Les étudiants ne s'y trompent pas en ne se présentant plus aux concours, mais ceux qui sont en milieu de carrière et les précaires qui remplacent progressivement les titulaires sont pris au piège.
- LeclochardEmpereur
dandelion a écrit:Mais s’il y a un divorce, cas tout de même très fréquent, qu’advient-il de la pension? De même, si le conjoint qui a bénéficié de la bonification décède en premier, que se passe-t-il?
On ne peut compter que sur son salaire, ses cotisations et son épargne pour s’assurer un avenir. Compter sur un conjoint est dangereux. Compter sur ses primes est également dangereux. Mais quand on a un salaire peu élevé, et pas assez de temps libre pour le compléter en faisant autre chose, il est aussi difficile d’épargner.
+1. Message de mise en garde lucide. C’est bien pourquoi une femme doit épargner même modestement en établissant un budget qui tienne compte de ce qu’elle apporte : faire 50/50, c’est stupide, il gagne trois fois plus. Il doit lui rester assez pour se constituer une réserve. Elle doit prendre part équitablement aux investissements faits à deux (achat du logement, A-V..) afin de ne se retrouver sur la paille en cas de séparation.
Quand on est pacsés, il faut penser à faire un testament.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- lene75Prophète
Je ne suis pas sûre que ce soit possible. Sous le régime de la communauté, l'épargne et les achats sont réputés communs, quel que soit le nom auquel le compte est ouvert. Donc c'est forcément 50/50 quoi qu'on fasse. Le conjoint survivant n'hérite par ailleurs que d'une partie, qui diminue avec le nombre d'enfants (dans mes souvenirs c'est 25% en pleine propriété quand il y a 3 enfants). Le régime de séparation des biens est quant à lui fait pour protéger celui qui a les plus gros revenus. Je ne crois pas qu'il existe un régime matrimonial qui permette de donner plus à celui qui a moins ou de rémunérer d'une certaine manière le travail domestique.
- maikreeeesseGrand sage
Je contribue proportionnellement à mon salaire, donc pas 50/50 . Mais en cas de séparation la moitié des biens me reviendrait. Je serais sur ce point gagnante si on peut dire.
- dandelionVénérable
Il faut faire un testament et protéger son logement afin de ne pas être obligé de vendre en cas de décès d’un des conjoints (mais il faut aussi s’assurer de pouvoir payer le foncier).
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