Pénurie d’enseignants à la rentrée, des chiffres

Comparatif intéressant des autres situations catastrophiques des enseignants en Europe, pour la plupart mieux payés qu'en France. Il est intéressant de voir que les classes trop chargées et l'hétérogénéité sont des facteurs de fuite du métier, et de baisse de performance du système.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/08/29/la-penurie-d-enseignants-fleau-europeen_6139325_3224.html#xtor=AL-32280270-[default]-[android]

Exactement, le salaire ne fait pas tout et les démissions de profs augmentent aussi de manière exponentielle en Allemagne + les démissions pendant le stage (qui est plus long que chez nous et après le M2 - d'autant qu'après le stage on est encore fonctionnaire probatoire pendant 3 ans donc on est titulaire à vie seulement 5 ans après le M2!).
Il y a même des personnes qui font du coaching pour les profs qui veulent se reconvertir et ça marche super bien, la demande est très très élevée.

Je connais plusieurs collègues dans des régions différentes qui ont eu besoin d'un séjour en clinique cette année, parfois juste séjour de jour mais avec thérapie de groupe quotidienne.
Sans parler du fait qu'une grande partie ne tient pas jusqu'à la retraite et que la retraite anticipée est courante chez les profs allemands, alors qu'ils travaillent beaucoup plus à temps partiel que chez nous.

Bref, gagner 3000€ net, ok, mais avec une charge de travail plus élevée = cocktail explosif où finalement beaucoup de profs sont à temps partiel pour tenir et restent pour conserver leurs avantages

Jacq a écrit:Reportage sur une page de BFMTV.

https://www.bfmtv.com/societe/education/penurie-de-profs-comment-on-m-a-propose-d-enseigner-a-la-rentree-apres-30-minutes-d-entretien_AN-202208290016.html

A 3.52 mn : "C'est une chance d'être en sous-effectif, ça permet aussi de voir à des gens si ça leur plait", avec un contrat qui peut être rompu par le contractuel ou l'EN.

Autant, oui, nous pouvons comprendre qu'être contractuel peut être une chance pour savoir si on est fait pour ce métier (d'ailleurs sur ce forum il a souvent été conseillé à certains ayant la volonté de se reconvertir dans l'enseignement de tester en tant que contractuel), mais entendre des représentants de l'EN dire que "c'est une chance d'être en sous-effectif"...

"En même temps" LAREM et Macron l'avaient dit, que la contractualisation c'était l'avenir. Les LR à l'époque de Nicolas Sarkozy pensaient que les contrats de mission étaient aussi l'avenir.

Les masques tombent, espérons que la population réagisse.

Lowpow29 a écrit:Exactement, le salaire ne fait pas tout et les démissions de profs augmentent aussi de manière exponentielle en Allemagne + les démissions pendant le stage (qui est plus long que chez nous et après le M2 - d'autant qu'après le stage on est encore fonctionnaire probatoire pendant 3 ans donc on est titulaire à vie seulement 5 ans après le M2!).
Il y a même des personnes qui font du coaching pour les profs qui veulent se reconvertir et ça marche super bien, la demande est très très élevée.

Je connais plusieurs collègues dans des régions différentes qui ont eu besoin d'un séjour en clinique cette année, parfois juste séjour de jour mais avec thérapie de groupe quotidienne.
Sans parler du fait qu'une grande partie ne tient pas jusqu'à la retraite et que la retraite anticipée est courante chez les profs allemands, alors qu'ils travaillent beaucoup plus à temps partiel que chez nous.

Bref, gagner 3000€ net, ok, mais avec une charge de travail plus élevée = cocktail explosif où finalement beaucoup de profs sont à temps partiel pour tenir et restent pour conserver leurs avantages

J'entendais encore hier à la télé (je ne sais plus sur quelle chaine) un journaliste expliquer qu'il fallait augmenter les salaires mais en exigeant de travailler davantage. Il prenait exemple sur l'Allemagne pour appuyer ses propos, en vantant ce modèle.

- "Comment vous êtes a l'aise avec les fractions?",
- "c'est loin, mais je suis curieuse..."

Pincez moi, je cauchemarde !

Wanaka a écrit:- "Comment vous êtes a l'aise avec les fractions?",
- "c'est loin, mais je suis curieuse..."

Pincez moi, je cauchemarde !

La question...
La réponse...
Ce niveau. Cette bêtise.
Ce scandale.

Je suis étonnée qu’on ne fasse pas le lien entre le rejet de la profession enseignante, le refus ou les grandes difficultés des pompiers médecins et aides sociaux à pénétrer certains quartiers ou leur lassitude devant les gens «  qui savent mieux qu’eux » comment il faut les soigner ( variante soigner leur animal etc) et de façon générale le refus problématique dans la vie en société de toutes les règles sociales au profit d’un « moi je »: j’ai quand même l’impression que toutes les pédagogies déployées depuis quarante ans de « bien- être »individuel et de savoir élaboré par l’élève au centre du schmilblick et du « contrat parce que je le vaux bien » où seule l’institution est appelée à faire un effort- ne serait-ce que de bienveillance, en lieu et place d’une punition y sont pour quelque chose.

Cleroli a écrit:

Lowpow29 a écrit:Exactement, le salaire ne fait pas tout et les démissions de profs augmentent aussi de manière exponentielle en Allemagne + les démissions pendant le stage (qui est plus long que chez nous et après le M2 - d'autant qu'après le stage on est encore fonctionnaire probatoire pendant 3 ans donc on est titulaire à vie seulement 5 ans après le M2!).
Il y a même des personnes qui font du coaching pour les profs qui veulent se reconvertir et ça marche super bien, la demande est très très élevée.

Je connais plusieurs collègues dans des régions différentes qui ont eu besoin d'un séjour en clinique cette année, parfois juste séjour de jour mais avec thérapie de groupe quotidienne.
Sans parler du fait qu'une grande partie ne tient pas jusqu'à la retraite et que la retraite anticipée est courante chez les profs allemands, alors qu'ils travaillent beaucoup plus à temps partiel que chez nous.

Bref, gagner 3000€ net, ok, mais avec une charge de travail plus élevée = cocktail explosif où finalement beaucoup de profs sont à temps partiel pour tenir et restent pour conserver leurs avantages

J'entendais encore hier à la télé (je ne sais plus sur quelle chaine) un journaliste expliquer qu'il fallait augmenter les salaires mais en exigeant de travailler davantage. Il prenait exemple sur l'Allemagne pour appuyer ses propos, en vantant ce modèle.

Les journalistes peuvent-ils être capables d’imagination? Donc ils ont des réflexes conditionnés: l’Allemagne, la Finlande, pisa et Singapour .
Sur le sujet de l’éducation comme sur tous les autres: quelques mots, en association d’idées et voilà . Ça tourne.

Lors de mon dernier séjour en Allemagne le collègue chez qui je logeais avait 66 ans. Il avait une décharge de 2h (normale après 65 ans) mais était vraiment fatigué et harcelé par des parents d'élèves le soir jusqu'à 21h (il exerçait l'équivalent de la fonction de cpe en complément de son enseignement). J'avais été vraiment surprise de l'incivilité des élèves en classe, arrivée parfois 30 minutes en retard sans excuse (le prof n'a pas le droit d'en demander), les élèves mangeaient, bavardaient, pendant que la pauvre collègue essayait d'assurer son cours de religion. Visites guidées réduites au minimum parce que c'était trop ennuyeux pour ces pauvres petits ...Nos élèves paraissaient des anges à côté. L'enfant roi n'était pas un mythe dans ce lycée par ailleurs très convoité et agréable à vivre.

Je pensais que la France faisait figure d'éclaireur et de cas particulier dans la dégringolade de son "système éducatif" alors qu'on retrouve plus ou moins les mêmes problèmes dans beaucoup de pays européens. C'est vraiment effrayant et montre à mon sens que les causes ne sont pas seulement dans l'organisation d'u système éducatif mais aussi à chercher dans les valeurs sociétales, le rôle et l'éducation des parents (enfant roi, non suivi du travail scolaire...).

Iphigénie a écrit:Je suis étonnée qu’on ne fasse pas le lien entre le rejet de la profession enseignante, le refus ou les grandes difficultés des pompiers médecins et aides sociaux à pénétrer certains quartiers ou leur lassitude devant les gens «  qui savent mieux qu’eux » comment il faut les soigner ( variante soigner leur animal etc) et de façon générale le refus problématique dans la vie en société de toutes les règles sociales au profit d’un « moi je »: j’ai quand même l’impression que toutes les pédagogies déployées depuis quarante ans de « bien- être »individuel et de savoir élaboré par l’élève au centre du schmilblick et du « contrat parce que je le vaux bien » où seule l’institution est appelée à faire un effort- ne serait-ce que de bienveillance, en lieu et place d’une punition y sont pour quelque chose.

C'est vrai.
Il y a déjà quelques années que je m'agace de ces programmes qui invitent/incitent à constamment demander leur avis aux élèves sur absolument tout...

Clecle78 a écrit:Lors de mon dernier séjour en Allemagne le collègue chez qui je logeais avait 66 ans. Il avait une décharge de 2h (normale après 65 ans) mais était vraiment fatigué et harcelé par des parents d'élèves le soir jusqu'à 21h (il exerçait l'équivalent de la fonction de cpe en complément de son enseignement). J'avais été vraiment surprise de l'incivilité des élèves en classe, arrivée parfois 30 minutes en retard sans excuse (le prof n'a pas le droit d'en demander), les élèves mangeaient, bavardaient, pendant que la pauvre collègue essayait d'assurer son cours de religion. Visites guidées réduites au minimum parce que c'était trop ennuyeux pour ces pauvres petits ...Nos élèves paraissaient des anges à côté. L'enfant roi n'était pas un mythe dans ce lycée par ailleurs très convoité et agréable à vivre.

C'est intéressant parce que c'est exactement l'inverse de ce qu'on nous décrit habituellement de l'Allemagne où les élèves très libres seraient bien plus disciplinés que nos élèves pourtant contraints par des règles imposées.

Cath a écrit:

Iphigénie a écrit:Je suis étonnée qu’on ne fasse pas le lien entre le rejet de la profession enseignante, le refus ou les grandes difficultés des pompiers médecins et aides sociaux à pénétrer certains quartiers ou leur lassitude devant les gens «  qui savent mieux qu’eux » comment il faut les soigner ( variante soigner leur animal etc) et de façon générale le refus problématique dans la vie en société de toutes les règles sociales au profit d’un « moi je »: j’ai quand même l’impression que toutes les pédagogies déployées depuis quarante ans de « bien- être »individuel et de savoir élaboré par l’élève au centre du schmilblick et du « contrat parce que je le vaux bien » où seule l’institution est appelée à faire un effort- ne serait-ce que de bienveillance, en lieu et place d’une punition y sont pour quelque chose.

C'est vrai.
Il y a déjà quelques années que je m'agace de ces programmes qui invitent/incitent à constamment demander leur avis aux élèves sur absolument tout...

Ma fille a un ami vétérinaire qui lui disait que les démissions se multiplient aussi chez ses confreres/ consœurs devant des propriétaires d'animaux de plus en plus agressifs et cela assez vite 6 ou 7 ans d'exercice .

Jacq a écrit:

Clecle78 a écrit:Lors de mon dernier séjour en Allemagne le collègue chez qui je logeais avait 66 ans. Il avait une décharge de 2h (normale après 65 ans) mais était vraiment fatigué et harcelé par des parents d'élèves le soir jusqu'à 21h (il exerçait l'équivalent de la fonction de cpe en complément de son enseignement). J'avais été vraiment surprise de l'incivilité des élèves en classe, arrivée parfois 30 minutes en retard sans excuse (le prof n'a pas le droit d'en demander), les élèves mangeaient, bavardaient, pendant que la pauvre collègue essayait d'assurer son cours de religion. Visites guidées réduites au minimum parce que c'était trop ennuyeux pour ces pauvres petits ...Nos élèves paraissaient des anges à côté. L'enfant roi n'était pas un mythe dans ce lycée par ailleurs très convoité et agréable à vivre.

C'est intéressant parce que c'est exactement l'inverse de ce qu'on nous décrit habituellement de l'Allemagne où les élèves très libres seraient bien plus disciplinés que nos élèves pourtant contraints par des règles imposées.

Mais ils ont des élèves heureux alors que les nôtres sont brimés par les règles imposées par les méchants professeurs

Ça me fascine aussi cette invocation de "l'étranger" pour nous faire avaler toutes les couleuvres du monde. Je traine un peu sur /r/teachers, le subreddit d'enseignants américains. Ce qu'on voit c'est que les élèves sont encore pire que les nôtres. Mais s'il n'y avait que ça : horaires de bureau pour les profs, remplacements au pied levé plus qu'obligatoire, volontariat, flicage à tous les étages. J'ai été traumatisé par un témoignage : la collègue, par inadvertance, ne se réveille pas et rate son cours de 8h. A 9h elle a la police et son principal devant chez elle pour un "welfare check". Et elle présentait ça comme quelque chose de positif, un employeur qui se soucie d'elle !

Je cite l'article du Monde : "Les systèmes scolaires qui résistent le mieux – celui de l’Irlande, ou de la Finlande – ont aussi en commun de penser le métier d’enseignant « à l’échelle de l’établissement, plus que de l’individu ». Je ne saisis pas trop le sens de la dernière partie de la phrase.

Matteo a écrit:Ça me fascine aussi cette invocation de "l'étranger" pour nous faire avaler toutes les couleuvres du monde. Je traine un peu sur /r/teachers, le subreddit d'enseignants américains. Ce qu'on voit c'est que les élèves sont encore pire que les nôtres. Mais s'il n'y avait que ça : horaires de bureau pour les profs, remplacements au pied levé plus qu'obligatoire, volontariat, flicage à tous les étages. J'ai été traumatisé par un témoignage : la collègue, par inadvertance, ne se réveille pas et rate son cours de 8h. A 9h elle a la police et son principal devant chez elle pour un "welfare check". Et elle présentait ça comme quelque chose de positif, un employeur qui se soucie d'elle !

1ere réaction : Ce sont mes élèves qui auraient besoin d'un bon  Welfare check !!!! Incroyable!!!!
2e réaction: non mais quoi hein??? Et la collègue adhère en plus???? What a beautiful world...🤯

Je reçois régulièrement sur Facebook des infos sur l'enseignement au Québec et les problèmes sont exactement les mêmes. Les profs sont si épuisés qu'ils demandent des temps partiels qu'on leur refuse. Du coup ils démissionnent. C'est une politique coordonnée au niveau international de dévalorisation et de proletarisation d'un corps qui coûte trop cher et ne "travaille" pas assez ...

Concours exceptionnel : les infos commencent à sortir

Snes : le ministre nous a dit ce matin que le concours exceptionnel des contractuels ne concernera que le 1er degre pic.twitter.com/kCe8BmLWI1

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 29, 2022

zigmag17 a écrit:

Matteo a écrit:Ça me fascine aussi cette invocation de "l'étranger" pour nous faire avaler toutes les couleuvres du monde. Je traine un peu sur /r/teachers, le subreddit d'enseignants américains. Ce qu'on voit c'est que les élèves sont encore pire que les nôtres. Mais s'il n'y avait que ça : horaires de bureau pour les profs, remplacements au pied levé plus qu'obligatoire, volontariat, flicage à tous les étages. J'ai été traumatisé par un témoignage : la collègue, par inadvertance, ne se réveille pas et rate son cours de 8h. A 9h elle a la police et son principal devant chez elle pour un "welfare check". Et elle présentait ça comme quelque chose de positif, un employeur qui se soucie d'elle !

1ere réaction : Ce sont mes élèves qui auraient besoin d'un bon  Welfare check !!!! Incroyable!!!!
2e réaction: non mais quoi hein??? Et la collègue adhère en plus???? What a beautiful world...🤯

Terrifiant...

Cleroli a écrit:Concours exceptionnel : les infos commencent à sortir

Snes : le ministre nous a dit ce matin que le concours exceptionnel des contractuels ne concernera que le 1er degre pic.twitter.com/kCe8BmLWI1

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 29, 2022

Et ben comme ça on sait on va où.

J'ai participé l'an dernier à un échange de pratiques avec des enseignants européens (dans le cadre d'Eramus+) : les collègues (italien, finlandais et polonais) rencontraient les mêmes problèmes que nous (parents agressifs, gamins inattentifs, problèmes pour inclure les multiples élèves avec des besoins particuliers...) .
J'avais l'impression que l'on parlait de mes élèves de REP+ !

Conséquence du Covid : la collègue italienne avait même été incitée par sa direction à se mettre sur What'sApp pour envoyer du travail ou communiquer avec les élèves... Dire que mon établissement n'a même pas mon numéro de portable.

Je ne suis pas sûr que ces problèmes d'incivilités et d'inattention soient une particularité française. Le seul domaine où ils nous enterrent : le salaire !!!

faustine62 a écrit:Je cite l'article du Monde : "Les systèmes scolaires qui résistent le mieux – celui de l’Irlande, ou de la Finlande – ont aussi en commun de penser le métier d’enseignant « à l’échelle de l’établissement, plus que de l’individu ».  Je ne saisis pas trop le sens de la dernière partie de la phrase.

La Finlande est un pays où on est à la fois très autonome et très respectueux. 
Les finlandais ont horreur des contraintes extérieures, ils préfèrent donc tabler sur le sens des responsabilités de chacun. Et ça marche  Pas de contrôle dans les transports mais chacun valide son ticket. Pas de compétition scolaire et on finit ses études très tard parce qu'on fait des césures, des voyages, des petits boulots. On profite de sa jeunesse avant de s'installer.
Ma fille qui, à 28 ans,  est diplômée depuis 5 ans apparaît comme un ovni dans son entreprise.  Franchement ce modèle n'est pas transposable actuellement ici. Cette culture de la coopération et de la responsabilisation est à l'opposé de notre culture de caporalisation et de défiance.

Cath a écrit:

Cleroli a écrit:Concours exceptionnel : les infos commencent à sortir

Snes : le ministre nous a dit ce matin que le concours exceptionnel des contractuels ne concernera que le 1er degre pic.twitter.com/kCe8BmLWI1

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 29, 2022

Et ben comme ça on sait on va où.

C'est à n'y plus rien comprendre.
Ce n'est pas le ministère qui indiquait qu'avec la baisse des effectifs il y aurait des PE en sureffectif ?

Jacq a écrit:

Cath a écrit:

Cleroli a écrit:Concours exceptionnel : les infos commencent à sortir

Snes : le ministre nous a dit ce matin que le concours exceptionnel des contractuels ne concernera que le 1er degre pic.twitter.com/kCe8BmLWI1

— Café pédagogique (@cafepedagogique) August 29, 2022

Et ben comme ça on sait on va où.

C'est à n'y plus rien comprendre.
Ce n'est pas le ministère qui indiquait qu'avec la baisse des effectifs il y aurait des PE en sureffectif  ?

Ce qui me mine profondément, c’est de deviner qu’au lieu de profiter d’une éventuelle disponibilité d’enseignants pour alléger les effectifs des classes, il n’y aura simplement plus de création de poste. J’ai peur pour nos conditions de travail pour les 40 prochaines années à venir (dans mon cas…).

Un témoignage assez ahurissant ici. Et le commentaire du journaliste :"ils ont été recrutés car ils avaient quelque chose de plus".

"Je connais juste mon école de rattachement": à quatre jours de la rentrée, une future enseignante contractuelle témoigne pic.twitter.com/frr6rwsVrq

— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2022