- mafalda16Modérateur
Enaeco a écrit:Sliv a écrit:Bonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'académie de Créteil pour la réunion de la cellule qui gère les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt dernières minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellé : un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidélisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en priorité sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une légende urbaine...
Ce raccourci me semble un peu rapide.
Fidéliser, ça veut surtout dire donner un contrat qui couvre l'été plutôt que de terminer un contrat début juillet pour le redémarrer en septembre et économiser 2 mois de paie.
Nous sommes arrivés à un stade où la main d’œuvre est suffisamment rare pour qu'on réfléchisse au traitement qu'on lui fait subir et qu'on réfléchisse à le retenir.
Et peut-on vraiment dire qu'un contractuel prend la place d'un TZR ?
Empêcher le passage au mouvement d'un poste pérenne pour y mettre un contractuel tous les ans, ça n'est pas la même chose que d'attribuer une autre AFA ou de garder disponible des TZR pour des remplacements courte durée.
Même si ça y ressemble, ça n'est pas une punition d'être en remplacement courte durée. Ces postes sont nécessaires pour assurer la continuité.
Vraisemblablement tu n’y connais pas grand chose.
Je sais que dans le bahut à 800m de chez moi il y a un bmp 18h libre dans ma matière. Mais comme personne ne veut aller sur les deux collèges où j’ai été nommée car ils sont sur une île et loin de tout, et bien m’a demande pour occuper le bmp du lycée n’a pas été acceptée. Et un contractuel vient d’être placé sur ce bmp du lycée. Alors non il n’y a rien de normal là-dedans.
Maintenant si la situation des TZR est si fun, n’hésite pas à demander à l’être ça permettra à un tzr depuis x années d’avoir une chance de récupérer ton poste.
- somacNiveau 7
Zetitcheur a écrit:Les reportages sur les chaînes d’info en continu commencent à fleurir. .. Ce midi, sur BFM, après avoir montré les futurs contractuels en stage de formation (4 jours !), la spécialiste éducation de la chaîne a tenté de rassurer les spectateurs en insistant bien sur le fait que… ça n’était pas nouveau, non non, et d’ailleurs dans les années 70-80, la moitié des enseignants étaient des contractuels. Et donc nous sommes beaucoup à être passés entre les mains de ces enseignants !
Je n'ai pas vu ce reportage et je n'ai pas réussi à le retrouver.
La spécialiste EN a t'elle mentionné ses sources quand elle a affirmé qu'il y avait plus de contractuels dans les années 70 / 80 ? Il y avait certes des statuts différents de ceux de maintenant (en primaire en tout cas) mais ce n'était pas des contractuels je pense.
- EnaecoVénérable
valle a écrit:On n'est jamais titulaire d'un poste, à proprement parler. On est fonctionnaire titulaire affecté sur un poste : aussi bien le TZR que ceux qui ne le sont pas.Enaeco a écrit:valle a écrit:Verrais-tu l'affaire du même œil si on affectait un contractuel sur le service d'un de tes collègues et qu'on l'envoyait pour toute son ORS ailleurs en complément de service ? La situation serait la même : techniquement, il n'y aurait pas eu de poste illégalement attribué.
Je ne considère pas que les situations sont les mêmes.
On est titulaire d'un poste fixe tandis que le TZR n'est titulaire d'aucun poste. La situation serait comparable si on affectait à l'année un TZR hors-zone
Et je vois ce que tu veux dire "en pratique", mais sur le papier il n'y a vraiment pas de différence : le lieu de travail du TZR est son RAD au même titre qu'il est le lieu de travail des enseignants qui y sont affectés.
En tout cas, tu veux dire qu'il faudrait, pour envoyer un TZR hors zone, vérifier qu'il n'y a dans sa ZR aucune heure qu'il puisse assurer qui le soit par un contractuel ?
Mais peu importe, même si les deux situations n'ont rien à voir, ça ne justifie pas que les titulaires ne soient pas prioritaires pour les services d'enseignement.
Pour reprendre la terminologie d'un arrêté d'affectation, on parle bien d'"affectation à titre définitif". Même si ce n'est pas une garantie de pouvoir y faire toute sa carrière, on est bel et bien prioritaire pour les heures de l'établissement.
Pour ma remarque sur le hors-zone, oui c'est ça. Ce qui est donc une certitude à partir du moment où un contractuel est présent dans l'académie.
L'AFA hors-zone n'est (normalement) pas possible.
- JennyMédiateur
Les affectations de TZR hors-zone, ça existe au passage.
Les TZR font des voeux dans leur AFA, avec théoriquement un barème (respecté quand le rectorat en a envie...). A quoi ça sert ?
Les TZR font des voeux dans leur AFA, avec théoriquement un barème (respecté quand le rectorat en a envie...). A quoi ça sert ?
- MédéeÉrudit
Jenny a écrit:Les affectations de TZR hors-zone, ça existe au passage.
Les TZR font des voeux dans leur AFA, avec théoriquement un barème (respecté quand le rectorat en a envie...). A quoi ça sert ?
Pas dans toutes les académies...
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- JennyMédiateur
Ah oui ? Rien à préciser à l'intra ?
Bon, de toute façon... ils ont l'art de ne pas les respecter.
Bon, de toute façon... ils ont l'art de ne pas les respecter.
- ConcelhautNiveau 5
- valleExpert spécialisé
En effet, pour tout titulaire, y compris un TZR. Tout le monde à un poste surlequel il est affecté "à titre définitif".Enaeco a écrit:valle a écrit:On n'est jamais titulaire d'un poste, à proprement parler. On est fonctionnaire titulaire affecté sur un poste : aussi bien le TZR que ceux qui ne le sont pas.Enaeco a écrit:valle a écrit:Verrais-tu l'affaire du même œil si on affectait un contractuel sur le service d'un de tes collègues et qu'on l'envoyait pour toute son ORS ailleurs en complément de service ? La situation serait la même : techniquement, il n'y aurait pas eu de poste illégalement attribué.
Je ne considère pas que les situations sont les mêmes.
On est titulaire d'un poste fixe tandis que le TZR n'est titulaire d'aucun poste. La situation serait comparable si on affectait à l'année un TZR hors-zone
Et je vois ce que tu veux dire "en pratique", mais sur le papier il n'y a vraiment pas de différence : le lieu de travail du TZR est son RAD au même titre qu'il est le lieu de travail des enseignants qui y sont affectés.
En tout cas, tu veux dire qu'il faudrait, pour envoyer un TZR hors zone, vérifier qu'il n'y a dans sa ZR aucune heure qu'il puisse assurer qui le soit par un contractuel ?
Mais peu importe, même si les deux situations n'ont rien à voir, ça ne justifie pas que les titulaires ne soient pas prioritaires pour les services d'enseignement.
Pour reprendre la terminologie d'un arrêté d'affectation, on parle bien d'"affectation à titre définitif". Même si ce n'est pas une garantie de pouvoir y faire toute sa carrière, on est bel et bien prioritaire pour les heures de l'établissement.
Je ne vois pas pourquoi tu vois qu'il y a une priorité pour les titulaires en établissement (qui conserveraient leur poste en partant en complément de service) mais ne vois pas la même situation pour un TZR.
Mais c'est irréalisable. Un TZR finit un remplacement court et après on songe de l'envoyer 2 semaines en dehors de sa ZR. Il faudrait d'après toi vérifier qu'aucun contractuel dans la zone n'a pas une classe dans sa matière, ne fait pas une heure de devoirs faits, une heure d'AP que le TZR pourrait statutairement assurer avant de l'envoyer dans ce remplacement ?Enaeco a écrit:Pour ma remarque sur le hors-zone, oui c'est ça. Ce qui est donc une certitude à partir du moment où un contractuel est présent dans l'académie.
L'AFA hors-zone n'est (normalement) pas possible.
L'histoire est que le principe de priorité des fonctionnaires ne se limite pas au support administratif "poste". Il est à la fois une garantie pour le fonctionnaire (qui n'est certes pas puni pour être sans AFA, mais qui a certainement de moins bonnes conditions de travail) et pour le service public.
- JennyMédiateur
Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
- CassandrineNiveau 10
Jenny a écrit:Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
Oui, mais la nouvelle "politique" c'est vouloir privilégier les contractuels (car ils peuvent plus facilement refuser le poste ) et il faut les chouchouter.
- valleExpert spécialisé
Certes,ais c'est techniquement illégal.Jenny a écrit:Les affectations de TZR hors-zone, ça existe au passage.
Ce n'est pas que de la simplicité à mon avis.Jenny a écrit:Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Il y a un problème quand le système ou la procédure d'affectation, que ce soit formalisée ou non, donne la priorité aux agents non titulaires pour les affecter dans leurs missions.
Il ne s'agit pas seulement d'éviter de faire des choses illégales (faire une AFA hors zone), mais de donner la priorité aux fonctionnaires.
- mafalda16Modérateur
Cassandrine a écrit:Jenny a écrit:Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
Oui, mais la nouvelle "politique" c'est vouloir privilégier les contractuels (car ils peuvent plus facilement refuser le poste ) et il faut les chouchouter.
Et ? C’est vraiment drôle ?
Franchement c’est à désespérer !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- JennyMédiateur
valle a écrit:Ce n'est pas que de la simplicité à mon avis.
Il y a un problème quand le système ou la procédure d'affectation, que ce soit formalisée ou non, donne la priorité aux agents non titulaires pour les affecter dans leurs missions.
Il ne s'agit pas seulement d'éviter de faire des choses illégales (faire une AFA hors zone), mais de donner la priorité aux fonctionnaires.
On est d'accord.
Mais visiblement pour certains collègues, il est normal que les TZR passent après les contractuels...
- clapNeoprof expérimenté
Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.
- LagomorpheFidèle du forum
Enaeco a écrit:Pour reprendre la terminologie d'un arrêté d'affectation, on parle bien d'"affectation à titre définitif". Même si ce n'est pas une garantie de pouvoir y faire toute sa carrière, on est bel et bien prioritaire pour les heures de l'établissement.
Est-ce bien si certain que cela ?
Parce que le ton de l'émission, que j'ai vue aussi, me paraît inquiétant:
- oui-bon-OK faudra (un jour envisager peut-être de) travailler sur l'attractivité du métier (qui bien entendu ne se résume surtout pas à la question du salaire hein, on prononce vite fait le mot pour passer tout de suite aux notions beaucoup plus floues et beaucoup moins coûteuses de "bien-être au travail")...
- ...mais dans l'immédiat l'urgence absolue, qui a priorité totale sur tout le reste, c'est de recruter et de fidéliser des contractuels (et les titulaires, TZR ou pas, ça passe après, loin derrière, parce que eux ils ne peuvent pas se barrer si facilement quand ils ont 20 ans d'EN dans le CV)
Au jeu de la chasse au contractuel, l'Etat ne peut pas tant que ça jouer sur le salaire, contraint par une grille comme le nôtre. Et si ces salaires venaient à dépasser ceux des titulaires, ça donnerait une dangereuse démission de masse. Donc quel autre sucrerie l'Etat pourrait-il dégainer à part faire miroiter les postes les plus confortables ? Ces mêmes postes que nous, titulaires, avons poireauté quelques décades sur des postes partagés et/ou pourris avant de les obtenir.
D'où ma question "scénario catastrophe": qu'est-ce qui interdit à un Rectorat de convertir, par exemple, tous les postes de mon charmant établissement en BMP, mesure de carte scolaire pour tout les titulaires en place, recasés loin là où on ne trouve personne, et des contractuels viennent s'installer à notre place ? Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Notre mouvement à points a bien des défauts, mais il a au moins une qualité: les règles sont les mêmes pour tout le monde. Sauf qu'avec l'arrivée massive de contractuels, on entre en concurrence pour les postes les plus convoités avec une population à qui l'on ne demande pas de suivre les mêmes règles.
- JennyMédiateur
Lagomorphe a écrit: Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Je l'ai vu pour une transformation de poste fixe en poste POP (au final, non pourvu... il reviendra probablement à un contractuel si le rectorat en trouve un).
- clapNeoprof expérimenté
Gageons que si les heures postes disparaissent et les collègues en poste fixes transformés en TZR pour qu’on puisse refiler les heures aux contractuels, ça fera râler davantage. Peut-être que ceux qui ne trouvent rien à redire au fait que les Titulaires en ZR soient affectés après des non titulaires verront enfin où est le problème.Jenny a écrit:Lagomorphe a écrit: Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Je l'ai vu pour une transformation de poste fixe en poste POP (au final, non pourvu... il reviendra probablement à un contractuel si le rectorat en trouve un).
- EnaecoVénérable
Cassandrine a écrit:Jenny a écrit:Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
Oui, mais la nouvelle "politique" c'est vouloir privilégier les contractuels (car ils peuvent plus facilement refuser le poste ) et il faut les chouchouter.
Pas sur que le smiley soit nécessaire.
C'est une politique tout à fait assumée.
Quand Jenny parle de "simplifier la tâche", ça n'est pas le cas pour la gestion des TZR mais dans une gestion globale, ça l'est totalement.
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
- JennyMédiateur
Donc on cautionne des conditions de travail insupportables, le fait que des fonctionnaires passent après des contractuels, qu’ils soient affectés en dehors de leurs préférences alors qu’il y a des heures…
Je comprends bien le but, mais ce n’est pas normal. Et c’est un raisonnement qui contribue à la destruction de notre statut.
Je comprends bien le but, mais ce n’est pas normal. Et c’est un raisonnement qui contribue à la destruction de notre statut.
- WanakaNiveau 6
Pétard Lagomorphe!!!
Ta remarque me fait flipper. C'est tout à fait crédible, et pour forcer les anciens à rentrer dans le moule d'un éventuel nouveau statut c'est l'arme absolue.
Ta remarque me fait flipper. C'est tout à fait crédible, et pour forcer les anciens à rentrer dans le moule d'un éventuel nouveau statut c'est l'arme absolue.
- EnaecoVénérable
clap a écrit:Gageons que si les heures postes disparaissent et les collègues en poste fixes transformés en TZR pour qu’on puisse refiler les heures aux contractuels, ça fera râler davantage. Peut-être que ceux qui ne trouvent rien à redire au fait que les Titulaires en ZR soient affectés après des non titulaires verront enfin où est le problème.Jenny a écrit:Lagomorphe a écrit: Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Je l'ai vu pour une transformation de poste fixe en poste POP (au final, non pourvu... il reviendra probablement à un contractuel si le rectorat en trouve un).
On peut aussi remplacer "contractuels" par "nouveau statut, nouvelles missions" aussi et je pense qu'on ne sera pas loin de ce qui nous attend (avec possibilité de changer vers le nouveau statut). Mais c'est un avis personnel.
- JennyMédiateur
Oh, le nouveau statut ne sera probablement pas un statut de fonctionnaire. On peut laisser contractuel.
- CassandrineNiveau 10
Vu que mon smiley choque (au moins deux personnes), je préfère expliquer qu'il s'agit d'ironie. J'ai d'importants doutes concernant le fait que les nouveaux contractuels soient chouchoutés toute l'année (rien que la date du paiement de leur salaire risque bien de les faire fuir ) .mafalda16 a écrit:Cassandrine a écrit:Jenny a écrit:Le moyen le plus simple, c'est quand même d'affecter en priorité les TZR pour éviter de les envoyer hors-zone... Evidemment si on affecte les TZR après les contractuels, ça ne simplifie pas la tâche pour respecter la zone de remplacement et les préférences TZR.
Je rappelle que le T de TZR, c'est pour titulaire.
Oui, mais la nouvelle "politique" c'est vouloir privilégier les contractuels (car ils peuvent plus facilement refuser le poste ) et il faut les chouchouter.
Et ? C’est vraiment drôle ?
Franchement c’est à désespérer !
- MatteoNiveau 10
La démission des titulaires, on y est déjà. Quand aux contractuels j'ai du mal à en vouloir à ceux qui acceptent une telle précarité. Pas tous néanmoins, certains amis en maths me disaient que le rectorat leur donnait 2500 euros par mois pour être contractuels(ils sont quand même partis ailleurs)
- Lisak40Expert spécialisé
Matteo a écrit:La démission des titulaires, on y est déjà. Quand aux contractuels j'ai du mal à en vouloir à ceux qui acceptent une telle précarité. Pas tous néanmoins, certains amis en maths me disaient que le rectorat leur donnait 2500 euros par mois pour être contractuels(ils sont quand même partis ailleurs)
Ca veut dire quoi ?
- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.clap a écrit:Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.
Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.Enaeco a écrit:
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
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