- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.clap a écrit:Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.
Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.Enaeco a écrit:
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
- EnaecoVénérable
valle a écrit:Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.clap a écrit:Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.Enaeco a écrit:
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
Concernant ta dernière phrase, je suis d'accord à la nuance près qu'un TZR a bien un poste mais pas un poste fixe. Dans le quotidien, la différence me semble essentiel. Tous ceux qui sont passés par la case TZR pourront en témoigner.
Sinon, la priorité des contractuels devant les titulaires, elle existe déjà via le mouvement inter où on refuse l'entrée à des titulaires malgré un nombre de postes vacants pas encore comblé
- valleExpert spécialisé
En effet, elle existe comme état des choses, à deux niveaux (au moins) :Enaeco a écrit:valle a écrit:Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.clap a écrit:Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.Enaeco a écrit:
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
Concernant ta dernière phrase, je suis d'accord à la nuance près qu'un TZR a bien un poste mais pas un poste fixe. Dans le quotidien, la différence me semble essentiel. Tous ceux qui sont passés par la case TZR pourront en témoigner.
Sinon, la priorité des contractuels devant les titulaires, elle existe déjà via le mouvement inter où on refuse l'entrée à des titulaires malgré un nombre de postes vacants pas encore comblé
- l'entrée de titulaires dans les académies sous-dimensionée, et
- l'affectation des TZR.
Je défends que les deux cas de figure sont des états de fait qui vont contre la priorité théorique des fonctionnaires.
Tu sembles (mais je me trompe peut-être) accepter que c'est le cas pour la première, mais le nier pour la deuxième, en exposant qu'il n'y a pas d'inversion de la priorité du moment où le TZR conserve son poste.
- Djedje_BzhNiveau 6
Un TZR ne choisit pas son edt, n’émet pas de vœux permettant d’amener ses enfants à l’école, ou de les garder le mercredi, le tzr ne choisit pas ses classes, il change d’établissement régulièrement ce qui génère une fatigue non négligeable en début d’année ou en début de prise de poste (comment fonctionne l’établissement, les salles pourries dans lesquelles il se retrouve souvent étonnamment…), le regard des autres qui pensent inconsciemment parfois qu’un remplaçant est un naze qui est là parce qu’il n’a pas réussi à être titulaire (limite si certains te parlent) et tout cela sans aucune contrepartie…ah si, quelques points en plus pour les mutations mais non cumulables la plupart du temps avec d’autres bonifications…
Alors quand j’entends qu’il faut réserver des postes à des contractuels car sinon ils ne prendraient pas les autres, ça m’agace…
Et si le tzr a un poste comme les autres, c’est une vue de l’esprit, un concept bien théorique. Dans la pratique, il n’a pas un poste comme les autres, n’en déplaisent à celles et ceux qui disent le contraire.
PS : je suis TZR mais il en faut et j’accepte de l’être. Passer après des contractuels, ça non, je ne l’accepte pas…
Alors quand j’entends qu’il faut réserver des postes à des contractuels car sinon ils ne prendraient pas les autres, ça m’agace…
Et si le tzr a un poste comme les autres, c’est une vue de l’esprit, un concept bien théorique. Dans la pratique, il n’a pas un poste comme les autres, n’en déplaisent à celles et ceux qui disent le contraire.
PS : je suis TZR mais il en faut et j’accepte de l’être. Passer après des contractuels, ça non, je ne l’accepte pas…
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Abusus non tollit usum
- DaphnéDemi-dieu
valle a écrit:Oui, c'est ce que je craignais (par rapport au "ça a toujours existé).Zetitcheur a écrit:Les reportages sur les chaînes d’info en continu commencent à fleurir. .. Ce midi, sur BFM, après avoir montré les futurs contractuels en stage de formation (4 jours !), la spécialiste éducation de la chaîne a tenté de rassurer les spectateurs en insistant bien sur le fait que… ça n’était pas nouveau, non non, et d’ailleurs dans les années 70-80, la moitié des enseignants étaient des contractuels. Et donc nous sommes beaucoup à être passés entre les mains de ces enseignants !
Comment peut-on comparer la situation actuelle de l’éducation avec celle d’il y a un demi-siècle ?
Le reportage a aussi insisté sur la nécessité de “fidéliser” ces nouvelles recrues.
En plus (je m'étais fait la réflexion quand j'ai vu l'appel à témoignages du Monde), la façon qu'ils ont de "centrer" le problème sur les contractuels-à-l'arrache donne lieu à penser que les autres (contractuels de "longue durée", titulaires) sommes des privilégiés qui avons des conditions de travail excellentes.
Mon boucher ne me dira pas "bonne rentrée, j'ai vu les problèmes de recrutement... la situation doit être dure !", mais plutôt "bonne rentrée ! Après 3 mois de vacances, j'espère que vous pourrez aider un peu l'un de ces collègues peu formés dont ils parlent à la télé".
Le boucher en question ne me verrait plus du tout...
- LagomorpheFidèle du forum
clap a écrit:Gageons que si les heures postes disparaissent et les collègues en poste fixes transformés en TZR pour qu’on puisse refiler les heures aux contractuels, ça fera râler davantage. Peut-être que ceux qui ne trouvent rien à redire au fait que les Titulaires en ZR soient affectés après des non titulaires verront enfin où est le problème.Jenny a écrit:Lagomorphe a écrit: Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Je l'ai vu pour une transformation de poste fixe en poste POP (au final, non pourvu... il reviendra probablement à un contractuel si le rectorat en trouve un).
J'avoue que je n'ai pas lu tout le fil et que je serais bien incapable d'estimer la proportion de collègue qui expriment une telle opinion, mais je n'en fais certainement pas partie. Pour moi, TZR=titulaire=fonctionnaire=collègue=la norme et la priorité. Un enseignant, ça se recrute sur concours. Je trouve les contractuels toxiques pour l'EN, non que ce soient de mauvaises personnes en eux-mêmes, ou de mauvais enseignants par nature. Mais parce que leur recrutement en grand nombre et la danse des sept voiles que les rectorats sont obligés d'exécuter pour obtenir leur faveurs entraînent in fine une dégradation de nos conditions d'affectation, donc de travail. Et parce qu'ils masquent aux yeux du public une grande partie des effets d'une crise du recrutement, liée principalement à une rémunération honteuse. Sans contractuel, le nombre de classe sans professeurs serait tel que le gouvernement serait bien obligé d'agir concrètement pour redorer le métier, au lieu de bricoler des job dating.
Je n'ai rien contre les contractuels en tant que personnes, mais je ne souhaite pas non plus leur présence dans l'EN ou dans mon établissement. Je n'irai pas brûler nuitamment leurs photocops, mais quand un contractuel plus ou moins débutant et paumé me demande mon aide pour ses cours, je n'ai aucun scrupule à lui rappeler que sa formation ne fait nullement partie de mes missions, et à lui conseiller d'aller chercher de l'aide auprès des gens qui l'ont jugé compétent et recruté. Un TZR, c'est un collègue, ayant passé le même concours que moi, engagé comme moi dans une carrière sur le long terme, étant passé comme moi par les postes partagés ou les moins attractifs avant d'en obtenir à terme un correct, je l'aide donc volontiers, ce n'est pas un concurrent.
Je suis un peu dubitatif face à l'attitude de certains de mes collègues qui, devant un contractuel qui galère, se précipitent pour lui refiler cours et progressions, lui expliquer les arcanes de l'orientation ou simplement le fonctionnement d'un lycée...tout en se plaignant à longueur d'année de leur rémunération étique. Laquelle n'est pas prête de s'améliorer s'il est si facile de trouver quelqu'un pour boucher les trous pour pas cher, valable ou pas peu importe, le "travail en équipe" y pourvoira. C'est un peu scier la branche sur laquelle on est assis, à mon avis. Mon attitude face à un contractuel en difficulté est plutôt "oui, ce boulot n'est pas facile, t'as cru qu'on pouvait s'improviser professeur en claquant des doigts, bah gère maintenant, bon courage". Les contractuels qui connaissent bien leur boulot, j'en ai connu, je n'ai rien contre eux et ils n'ont pas besoin de moi, je n'appelle pas à la croisade contre les hérétiques, juste à ce qu'on arrête de compenser systématiquement les insuffisances de l'EN, notamment en matière de recrutement. Si l'EN recrute n'importe qui, qu'elle se débrouille avec et ne vienne pas me demander de former un non-collègue.
- eleonore69Érudit
Djedje_Bzh a écrit:Un TZR ne choisit pas son edt, n’émet pas de vœux permettant d’amener ses enfants à l’école, ou de les garder le mercredi, le tzr ne choisit pas ses classes, il change d’établissement régulièrement ce qui génère une fatigue non négligeable en début d’année ou en début de prise de poste (comment fonctionne l’établissement, les salles pourries dans lesquelles il se retrouve souvent étonnamment…), le regard des autres qui pensent inconsciemment parfois qu’un remplaçant est un naze qui est là parce qu’il n’a pas réussi à être titulaire (limite si certains te parlent) et tout cela sans aucune contrepartie…ah si, quelques points en plus pour les mutations mais non cumulables la plupart du temps avec d’autres bonifications…
Alors quand j’entends qu’il faut réserver des postes à des contractuels car sinon ils ne prendraient pas les autres, ça m’agace…
Et si le tzr a un poste comme les autres, c’est une vue de l’esprit, un concept bien théorique. Dans la pratique, il n’a pas un poste comme les autres, n’en déplaisent à celles et ceux qui disent le contraire.
PS : je suis TZR mais il en faut et j’accepte de l’être. Passer après des contractuels, ça non, je ne l’accepte pas…
Moi non plus !
- Lisak40Expert spécialisé
@Lagomorphe Je suis totalement d'accord avec ton message, sachant que certains collègues contractuels sont je le pense des profs plus que corrects (j'ai déjà évoquée ici ou ailleurs le cas de celle qui est d'ailleurs arrivée brillamment 1ère au concours), et parfois sont même devenus des copains, et j'ajouterai que j'ai également été contractuelle (et j'avais demandé certes des conseils aux collègues de l'époque, mais certainement pas leurs cours : ça ne me serait pas venu à l'idée...).
- scot69Modérateur
J'ai été MA, c'était un choix, je voulais voir si le métier me plaisait avant de me lancer dans le concours. J'ai énormément appris pendant cette période. J'ai un peu galéré (moins que d'autres), mais il n'y a pas un jour où je ne savoure pas le plaisir et la chance d'avoir réussi le concours.
Et je fais partie de ces profs qui accueillent les MA à bras ouverts (surtout s'ils sont mignons) et qui les guident, les aident, file des cours si besoin. Il faut bien commencer un jour, on peut bien rentrer dans le métier comme on le souhaite et on est bien content de les trouver quand on en a besoin.
J'en ai rencontré certains qui étaient vraiment très bons, parfois mieux que des collègues trop formatés par l'IUFM.
Et je fais partie de ces profs qui accueillent les MA à bras ouverts (surtout s'ils sont mignons) et qui les guident, les aident, file des cours si besoin. Il faut bien commencer un jour, on peut bien rentrer dans le métier comme on le souhaite et on est bien content de les trouver quand on en a besoin.
J'en ai rencontré certains qui étaient vraiment très bons, parfois mieux que des collègues trop formatés par l'IUFM.
- CochonouNiveau 9
Lagomorphe a écrit:clap a écrit:Gageons que si les heures postes disparaissent et les collègues en poste fixes transformés en TZR pour qu’on puisse refiler les heures aux contractuels, ça fera râler davantage. Peut-être que ceux qui ne trouvent rien à redire au fait que les Titulaires en ZR soient affectés après des non titulaires verront enfin où est le problème.Jenny a écrit:Lagomorphe a écrit: Certes je suis sur un poste fixe "à titre définitif" et prioritaire pour faire les heures dans mon établissement, mais ce poste peut tout à fait disparaître du jour au lendemain sans que lesdites heures ne changent.
Je l'ai vu pour une transformation de poste fixe en poste POP (au final, non pourvu... il reviendra probablement à un contractuel si le rectorat en trouve un).
J'avoue que je n'ai pas lu tout le fil et que je serais bien incapable d'estimer la proportion de collègue qui expriment une telle opinion, mais je n'en fais certainement pas partie. Pour moi, TZR=titulaire=fonctionnaire=collègue=la norme et la priorité. Un enseignant, ça se recrute sur concours. Je trouve les contractuels toxiques pour l'EN, non que ce soient de mauvaises personnes en eux-mêmes, ou de mauvais enseignants par nature. Mais parce que leur recrutement en grand nombre et la danse des sept voiles que les rectorats sont obligés d'exécuter pour obtenir leur faveurs entraînent in fine une dégradation de nos conditions d'affectation, donc de travail. Et parce qu'ils masquent aux yeux du public une grande partie des effets d'une crise du recrutement, liée principalement à une rémunération honteuse. Sans contractuel, le nombre de classe sans professeurs serait tel que le gouvernement serait bien obligé d'agir concrètement pour redorer le métier, au lieu de bricoler des job dating.
Je n'ai rien contre les contractuels en tant que personnes, mais je ne souhaite pas non plus leur présence dans l'EN ou dans mon établissement. Je n'irai pas brûler nuitamment leurs photocops, mais quand un contractuel plus ou moins débutant et paumé me demande mon aide pour ses cours, je n'ai aucun scrupule à lui rappeler que sa formation ne fait nullement partie de mes missions, et à lui conseiller d'aller chercher de l'aide auprès des gens qui l'ont jugé compétent et recruté. Un TZR, c'est un collègue, ayant passé le même concours que moi, engagé comme moi dans une carrière sur le long terme, étant passé comme moi par les postes partagés ou les moins attractifs avant d'en obtenir à terme un correct, je l'aide donc volontiers, ce n'est pas un concurrent.
Je suis un peu dubitatif face à l'attitude de certains de mes collègues qui, devant un contractuel qui galère, se précipitent pour lui refiler cours et progressions, lui expliquer les arcanes de l'orientation ou simplement le fonctionnement d'un lycée...tout en se plaignant à longueur d'année de leur rémunération étique. Laquelle n'est pas prête de s'améliorer s'il est si facile de trouver quelqu'un pour boucher les trous pour pas cher, valable ou pas peu importe, le "travail en équipe" y pourvoira. C'est un peu scier la branche sur laquelle on est assis, à mon avis. Mon attitude face à un contractuel en difficulté est plutôt "oui, ce boulot n'est pas facile, t'as cru qu'on pouvait s'improviser professeur en claquant des doigts, bah gère maintenant, bon courage". Les contractuels qui connaissent bien leur boulot, j'en ai connu, je n'ai rien contre eux et ils n'ont pas besoin de moi, je n'appelle pas à la croisade contre les hérétiques, juste à ce qu'on arrête de compenser systématiquement les insuffisances de l'EN, notamment en matière de recrutement. Si l'EN recrute n'importe qui, qu'elle se débrouille avec et ne vienne pas me demander de former un non-collègue.
@Lagomorphe, je partage entièrement ton point de vue et je trouve ton message très bien écrit.
Je m'étonne moi aussi très souvent de l'attitude de certains collègues qui "se précipitent pour (...) refiler cours et progressions" aux contractuels sans se rendre compte - c'est en tout cas mon point de vue - que leur attitude revient à cautionner un système qui nous nuit. Je m'étonne encore plus quand ce genre d'attitude vient de la part de ceux qui n'ont de cesse de parler de grève et qui ne manquent pas de fustiger les collègues qui n'ont pas participé à la dernière, sans se rendre que leur attitude vis-à-vis des contractuels constitue l'une de ces nombreuses petites compromissions qui nous font tant de tort.
- Lisak40Expert spécialisé
@scot69. Donner quelques séquences pour les aider à débuter et à comprendre comment se construit un cours, ok évidemment mais toute une année de cours, heu non quoi ! Le ferais-tu pour un stagiaire ?
- roxanneOracle
J'ai été contractuelle trois ans (et personne ne m'a jamais rien passé) avant d'avoir le concours et de partir dans une autre académie car célibataire. Et au départ, j'étais positionnée sur un poste en remplacement d'une contractuelle en congé mater, en AFA donc, dont j'ai appris qu'elle ne voulait pas passer le concours pour ne pas partir et qui avait le poste à l'année en lycée car elle "avait des enfants tu comprends" dixit un représentant syndical. Là, j'ai fait du raffut, on m'a trouvé un autre poste mais elle a été remplacée par un autre TZR quand même.eleonore69 a écrit:Djedje_Bzh a écrit:Un TZR ne choisit pas son edt, n’émet pas de vœux permettant d’amener ses enfants à l’école, ou de les garder le mercredi, le tzr ne choisit pas ses classes, il change d’établissement régulièrement ce qui génère une fatigue non négligeable en début d’année ou en début de prise de poste (comment fonctionne l’établissement, les salles pourries dans lesquelles il se retrouve souvent étonnamment…), le regard des autres qui pensent inconsciemment parfois qu’un remplaçant est un naze qui est là parce qu’il n’a pas réussi à être titulaire (limite si certains te parlent) et tout cela sans aucune contrepartie…ah si, quelques points en plus pour les mutations mais non cumulables la plupart du temps avec d’autres bonifications…
Alors quand j’entends qu’il faut réserver des postes à des contractuels car sinon ils ne prendraient pas les autres, ça m’agace…
Et si le tzr a un poste comme les autres, c’est une vue de l’esprit, un concept bien théorique. Dans la pratique, il n’a pas un poste comme les autres, n’en déplaisent à celles et ceux qui disent le contraire.
PS : je suis TZR mais il en faut et j’accepte de l’être. Passer après des contractuels, ça non, je ne l’accepte pas…
Moi non plus !
- scot69Modérateur
Non bien sûr car ils ne restent généralement que quelques semaines, et personne ne se serait permis de me le demander (contrairement à des élèves ou à des collègues expérimentés...)
mais quand on t'appelle le lundi soir pour commencer le mardi matin, c'est normal de refiler quelques fiches aux collègues, c'est un service, j'ai été bien content d'être ainsi secondé à mes débuts
mais quand on t'appelle le lundi soir pour commencer le mardi matin, c'est normal de refiler quelques fiches aux collègues, c'est un service, j'ai été bien content d'être ainsi secondé à mes débuts
- CleroliDoyen
J'ai aidé ma collègue contractuelle, parce qu'elle avait besoin de bosser pour vivre. Certes, je cautionne indirectement le système mais ne nous trompons pas de responsables, les contractuels sont des victimes, non des bourreaux. Lorsque je fais grève, c'est contre mon employeur, responsable de la situation, pas contre des collègues encore moins payés que moi et qui sont dans la m****. Tes propos me heurtent.Cochonou a écrit:Je m'étonne moi aussi très souvent de l'attitude de certains collègues qui "se précipitent pour (...) refiler cours et progressions" aux contractuels sans se rendre compte - c'est en tout cas mon point de vue - que leur attitude revient à cautionner un système qui nous nuit. Je m'étonne encore plus quand ce genre d'attitude vient de la part de ceux qui n'ont de cesse de parler de grève et qui ne manquent pas de fustiger les collègues qui n'ont pas participé à la dernière, sans se rendre que leur attitude vis-à-vis des contractuels constitue l'une de ces nombreuses petites compromissions qui nous font tant de tort.
- JennyMédiateur
Cleroli a écrit:J'ai aidé ma collègue contractuelle, parce qu'elle avait besoin de bosser pour vivre. Certes, je cautionne indirectement le système mais ne nous trompons pas d'objectif, les contractuels sont des victimes, non des bourreaux. Lorsque je fais grève, c'est contre mon employeur, pas contre des collègues encore moins payés et qui sont dans la m****. Tes propos me heurtent.
C'est ça.
Il m'arrive de filer un coup de main, notamment pour la gestion de classe/le fonctionnement d'un lycée. Si on me demande un cours, je le passerais sans souci. Je n'en veux pas aux contractuels, mais au système, au rectorat, au ministère.
- ProflambdadaHabitué du forum
scot69 a écrit:J'ai été MA, c'était un choix, je voulais voir si le métier me plaisait avant de me lancer dans le concours. J'ai énormément appris pendant cette période. J'ai un peu galéré (moins que d'autres), mais il n'y a pas un jour où je ne savoure pas le plaisir et la chance d'avoir réussi le concours.
Et je fais partie de ces profs qui accueillent les MA à bras ouverts (surtout s'ils sont mignons) et qui les guident, les aident, file des cours si besoin. Il faut bien commencer un jour, on peut bien rentrer dans le métier comme on le souhaite et on est bien content de les trouver quand on en a besoin.
J'en ai rencontré certains qui étaient vraiment très bons, parfois mieux que des collègues trop formatés par l'IUFM.
+1000
On est nombreux à avoir débuté comme MA et on était bien content d'être (ou se se sentir) épaulé dans la ou les premières années. Et même avec une formation, un débutant reste un débutant.
Même si bien sûr, faire du remplaçant un statut en soi (sans case concours) n'est pas souhaitable et qu'une formation initiale disciplinaire solide doit être assurée.
Alors, oui, on ne s'improvise pas prof mais on a bien tous appris (sur le tas) à le devenir.
- zigmag17Guide spirituel
Pendant ce temps le ministère boit du petit-lait...
Casser les statuts et voir les gens se dresser les uns contre les autres, c'est ce que l' EN cherche à faire depuis des années.
Je suis contre le jobdating et contre tout le système tel qu'il nous méprise en fait.
Mais comme en tout , les généralités peuvent faire des dégâts. Il existe des contractuels super, qui ont choisi la voie de l'enseignement, qui bossent beaucoup et pourraient en remontrer sans problème à des titulaires.
Une de mes copines, après plusieurs années en tant que contractuelle, a passé le CAPES qu'elle a obtenu du 1er coup et dans le 1er décile (pour situer, pour ceux qui penseraient que ce sont tous de vils usurpateurs).
Après, comme dans toutes les configurations, tout peut exister.
Les "nouveaux" appelés par hasard, sur la foi de cinq minutes où on leur dit "Vous avez le BAFA vous pourrez travailler en maternelle" par exemple, ne feront pas long feu de toute façon ( a priori).
Et je suis évidemment d'accord: il n'est pas normal que les TZR passent après des contractuels, c'est un comble.
Mais ne nous trompons pas d'adversaire(s).
Casser les statuts et voir les gens se dresser les uns contre les autres, c'est ce que l' EN cherche à faire depuis des années.
Je suis contre le jobdating et contre tout le système tel qu'il nous méprise en fait.
Mais comme en tout , les généralités peuvent faire des dégâts. Il existe des contractuels super, qui ont choisi la voie de l'enseignement, qui bossent beaucoup et pourraient en remontrer sans problème à des titulaires.
Une de mes copines, après plusieurs années en tant que contractuelle, a passé le CAPES qu'elle a obtenu du 1er coup et dans le 1er décile (pour situer, pour ceux qui penseraient que ce sont tous de vils usurpateurs).
Après, comme dans toutes les configurations, tout peut exister.
Les "nouveaux" appelés par hasard, sur la foi de cinq minutes où on leur dit "Vous avez le BAFA vous pourrez travailler en maternelle" par exemple, ne feront pas long feu de toute façon ( a priori).
Et je suis évidemment d'accord: il n'est pas normal que les TZR passent après des contractuels, c'est un comble.
Mais ne nous trompons pas d'adversaire(s).
- Lisak40Expert spécialisé
@Scot69 On est bien d'accord que du point de vue du contractuel, c'est bien sympa de recevoir de l'aide pour les collègues si possible, histoire de ne pas paniquer, de ne pas être complètement perdue (dit par celle qui a appris le vendredi en fin d'après midi qu'elle commençait le lundi matin en RP, alors qu'elle habitait encore dans un autre pays la collègue en question c'est à dire moi a réussi à reporter le début au mardi matin, histoire au moins de pouvoir déménager). Néanmoins, je comprends la colère des collègues à l'heure actuelle, non pas à l'encontre des dits-contractuels (sauf ceux qui arrivent remplis de certitudes et de préjugés sur les profs et le métier), car en gros les rectorats, l'EN et la population compte dur nous pour aider / former / filer des cours tout faits (alors que la construction d'un cours c'est mettre en oeuvre un très nombre de compétences et connaissances, beaucoup de tems et de réflexion entre autres) gratuitement, tout en nous crachant dessus, nous méprisant, nous considérant comme des feignasses surpayés à ne rien foutre, nous considérant comme pas assez importants au développement d'un pays pour nous payer décemment, etc. Du coup ben oui, j'aurais envie de faire comme le prônent certains ici et leur dire de se débrouiller tout seuls (même si je sais que je ne le ferai certainement pas -mais ce qui est sûr c'est que je ne refilerai pas TOUS mes cours (déjà qu'un collègue me l'a demandé -et je me suis executée, sans aucune contrepartie et que je l'ai quand même un peu mauvaise).
- SisypheHabitué du forum
Lorsqu'on me demande un cours gentiment, je le donne. Cependant, j'ai souvent constaté que ce n'est pas suffisant pour quelqu'un qui ne sait pas enseigner. Lire le cours d'un autre et se l'approprier est déjà difficile pour un professeur expérimenté. Pour quelqu'un qui débarque, c'est impossible. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter nos collègues PE qui ont essayé de donner des indications aux parents d'élèves durant le confinement sur la manière de travailler telle ou telle notion. Enseigner est un métier et un cours tout fait, même si je prenais le temps d'expliciter davantage les étapes, ne suffit pas à permettre cet exercice.
Je n'ai donc aucun scrupule à donner mes cours. Je sais que s'ils sont bien utilisés, c'est que celui qui me les a demandés est déjà professionnel et capable de construire les cours suivants. L'autre me dira "mais où sont les réponses aux questions que tu as notées pour les élèves ?" ou "quand tu écris "lecture du texte de Rabelais puis CM sur l'humanisme", tu veux dire quoi exactement ?" Et là je le renvoie à un Lagarde et Michard, bref à un travail minimal de préparation de cours.
Je n'ai donc aucun scrupule à donner mes cours. Je sais que s'ils sont bien utilisés, c'est que celui qui me les a demandés est déjà professionnel et capable de construire les cours suivants. L'autre me dira "mais où sont les réponses aux questions que tu as notées pour les élèves ?" ou "quand tu écris "lecture du texte de Rabelais puis CM sur l'humanisme", tu veux dire quoi exactement ?" Et là je le renvoie à un Lagarde et Michard, bref à un travail minimal de préparation de cours.
- Lisak40Expert spécialisé
Cleroli a écrit:J'ai aidé ma collègue contractuelle, parce qu'elle avait besoin de bosser pour vivre. Certes, je cautionne indirectement le système mais ne nous trompons pas de responsables, les contractuels sont des victimes, non des bourreaux. Lorsque je fais grève, c'est contre mon employeur, responsable de la situation, pas contre des collègues encore moins payés que moi et qui sont dans la m****. Tes propos me heurtent.Cochonou a écrit:Je m'étonne moi aussi très souvent de l'attitude de certains collègues qui "se précipitent pour (...) refiler cours et progressions" aux contractuels sans se rendre compte - c'est en tout cas mon point de vue - que leur attitude revient à cautionner un système qui nous nuit. Je m'étonne encore plus quand ce genre d'attitude vient de la part de ceux qui n'ont de cesse de parler de grève et qui ne manquent pas de fustiger les collègues qui n'ont pas participé à la dernière, sans se rendre que leur attitude vis-à-vis des contractuels constitue l'une de ces nombreuses petites compromissions qui nous font tant de tort.
Je ne remets pas en cause ton propos avec lequel je suis en général d'accord, mais on en est tous là, non (avoir besoin de travailler pour vivre) ??
Par contre cela va sembler incroyable, mais des collègues contractuels mieux payés que les titulaires, c'est possible (et je ne parle pas de la paie d'un ensignant stagiaire)...
@Sisyphe tout à fait d'accord avec toi. C'est aussi pour cela que lorsque j'étais contractuelle, je n'ai pas demandé à mes collègues de l'époque de me filer tous leurs cours (sachant que j'ai eu ce statut pendant un an et demi et qu'en tous j'ai eu 8 niveaux, tous absolument nouveaux à assumer).
- TxiaNiveau 6
@cleroli
Je comprends que tu sois choquée car c'est vrai que c'est difficile humainement de tenir ce discours mais il reste vrai aussi que si les choses ne sont pas dites on finira par n'avoir plus de titulaires mais que des contractuels... J'ai été contractuels à mes débuts aussi du coup je comprend qu'il ne faut en rien les stigmatiser mais si on continue comme ça autant dire qu'il n'y a plus besoin de former les enseignants car cela se fera "normalement" par la force des choses et surtout au final aura-t-on réellement besoin de titulaires ??
C'est une vraie inquiétude.
Je comprends que tu sois choquée car c'est vrai que c'est difficile humainement de tenir ce discours mais il reste vrai aussi que si les choses ne sont pas dites on finira par n'avoir plus de titulaires mais que des contractuels... J'ai été contractuels à mes débuts aussi du coup je comprend qu'il ne faut en rien les stigmatiser mais si on continue comme ça autant dire qu'il n'y a plus besoin de former les enseignants car cela se fera "normalement" par la force des choses et surtout au final aura-t-on réellement besoin de titulaires ??
C'est une vraie inquiétude.
- PhoceaNiveau 6
Bonjour
Je ne vois pas pourquoi ses propos peuvent heurter . Un contractuel a fait un choix né d'une illusion que tout se vaut, qu'il assume ses choix. L'argument de la précarité ne tient pas. Certains ont changé de métier et quitté le privé , espérant une vie plus tranquille
Et d'ailleurs ils sont choyés par nos rectorats puisqu'ils peuvent passer avant les titulaires sur certaines affections
https://youtu.be/bYpycx90SB4
A partir de 43 min 20 s
Alors, franchement même si je n'ai rien contre le contractuel en tant que personne, pour moi ils sont aussi un élément de nos faibles salaires et il existe des syndicats géniaux pour défendre leurs intérêts qui usent d'énergie pour : titulariser les contractuels, intégrer les contractuels aux dispositifs de revalorisation, leur donner la prime informatique et j'en passe.
J'arrête car les titulaires qui pleurent sur le sort des contractuels, ça me donne la nausée
Je ne vois pas pourquoi ses propos peuvent heurter . Un contractuel a fait un choix né d'une illusion que tout se vaut, qu'il assume ses choix. L'argument de la précarité ne tient pas. Certains ont changé de métier et quitté le privé , espérant une vie plus tranquille
Et d'ailleurs ils sont choyés par nos rectorats puisqu'ils peuvent passer avant les titulaires sur certaines affections
https://youtu.be/bYpycx90SB4
A partir de 43 min 20 s
Alors, franchement même si je n'ai rien contre le contractuel en tant que personne, pour moi ils sont aussi un élément de nos faibles salaires et il existe des syndicats géniaux pour défendre leurs intérêts qui usent d'énergie pour : titulariser les contractuels, intégrer les contractuels aux dispositifs de revalorisation, leur donner la prime informatique et j'en passe.
J'arrête car les titulaires qui pleurent sur le sort des contractuels, ça me donne la nausée
- Lisak40Expert spécialisé
@Phocea Sachant en effet que dans certaines matières, certains régions la précarité des contractuels est un leurre (les magouilles de chefs pour garder un contractuel lèche-bottes bien comme il faut et qui n'a aucun problème avec les élèves vu qu'il les laisse faire ce qu'il veut et qu'il surnote à fond, ça existe bel et bien)...
- zigmag17Guide spirituel
Pour ma part je ne "pleure pas sur les contractuels", je m'insurge plutôt contre le système qui vise à casser le statuts et y parvient très bien (et en LP on est aux premières loges).Phocea a écrit:Bonjour
Je ne vois pas pourquoi ses propos peuvent heurter . Un contractuel a fait un choix né d'une illusion que tout se vaut, qu'il assume ses choix. L'argument de la précarité ne tient pas. Certains ont changé de métier et quitté le privé , espérant une vie plus tranquille
Et d'ailleurs ils sont choyés par nos rectorats puisqu'ils peuvent passer avant les titulaires sur certaines affections
https://youtu.be/bYpycx90SB4
A partir de 43 min 20 s
Alors, franchement même si je n'ai rien contre le contractuel en tant que personne, pour moi ils sont aussi un élément de nos faibles salaires et il existe des syndicats géniaux pour défendre leurs intérêts qui usent d'énergie pour : titulariser les contractuels, intégrer les contractuels aux dispositifs de revalorisation, leur donner la prime informatique et j'en passe.
J'arrête car les titulaires qui pleurent sur le sort des contractuels, ça me donne la nausée
- ProflambdadaHabitué du forum
Reconnaître qu'on a aussi débuté n'a rien à voir avec "pleurer sur le sort des contractuels". Ce n'est pas tant de "donner ses cours" comme dit plus haut, que de soutenir un débutant (avec ou sans capes), de lui dire que oui au début, nous aussi on a peut être galéré en "gestion de classe" ou dans l'attitude à tenir avec des jeunes.Phocea a écrit:Bonjour
Je ne vois pas pourquoi ses propos peuvent heurter . Un contractuel a fait un choix né d'une illusion que tout se vaut, qu'il assume ses choix. L'argument de la précarité ne tient pas. Certains ont changé de métier et quitté le privé , espérant une vie plus tranquille
Et d'ailleurs ils sont choyés par nos rectorats puisqu'ils peuvent passer avant les titulaires sur certaines affections
https://youtu.be/bYpycx90SB4
A partir de 43 min 20 s
Alors, franchement même si je n'ai rien contre le contractuel en tant que personne, pour moi ils sont aussi un élément de nos faibles salaires et il existe des syndicats géniaux pour défendre leurs intérêts qui usent d'énergie pour : titulariser les contractuels, intégrer les contractuels aux dispositifs de revalorisation, leur donner la prime informatique et j'en passe.
J'arrête car les titulaires qui pleurent sur le sort des contractuels, ça me donne la nausée
Je crois que dans ce (faux) débat, il y a une confusion entre le statut de contractuel que l'Etat voudrait banaliser et le statut de débutant tout court.
- RêveuseNiveau 4
Je suis très surprise, car j’ai toujours été bien reçue par mes collègues présents comme par ceux que je remplaçais qui me téléphonaient parfois pour m’indiquer comment fonctionnait la classe (primaire). Pour les remplacements, je suis prévenue parfois à 20h, pour être à l’école à 8h, je suis donc heureuse d’avoir un coup de main quand je débarque pour 2 à 10 jours. Chaque école à ses règles, ses méthodes, ses intervenants, sans les collègues, je ne pourrais pas deviner toutes ces subtilités. De plus, ça arrive rarement, mais j’ai aussi eu l’occasion de partager mon toute petite expérience avec des titulaires et de leur donner des activités qui les intéressent. Oui, un maître aux peut parfois avoir des cours à donner aux titulaires.
C’est en échangeant avec eux que j’apprends, bien plus qu'à l'époque où j'ai préparé et tenter le concours.
D'autre part, je comprends les TZR qui râlent pour ces histoires d'attribution de poste, c'est assez scandaleux.
C’est en échangeant avec eux que j’apprends, bien plus qu'à l'époque où j'ai préparé et tenter le concours.
D'autre part, je comprends les TZR qui râlent pour ces histoires d'attribution de poste, c'est assez scandaleux.
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