- JennyMédiateur
Tangleding a écrit:C'est clair, surtout avec cette saleté de snu qui bouffe des milliards de crédits de l'éducation pour de la com' militariste à deux balles (tout en faisant perdre du temps aux militaires).
Je sens bien que l’augmentation du budget va passer dans le SNU et éventuellement dans les heures de RCD…
J’attends de toute façon de voir ma fiche de paye avec un montant en augmentation avant de me réjouir. Aucune confiance.
- Isis39Enchanteur
Etant en fin de carrière je sais que je n'aurai rien. Cela a été dit et c'est très injuste car on a été victime du manque à gagner pendant toute notre carrière. J'espère juste échapper à la réforme des retraites, car ce serait le pompon.
- CleroliDoyen
Même situation pour moi.Isis39 a écrit:Etant en fin de carrière je sais que je n'aurai rien. Cela a été dit et c'est très injuste car on a été victime du manque à gagner pendant toute notre carrière. J'espère juste échapper à la réforme des retraites, car ce serait le pompon.
- JennyMédiateur
Même plus jeune, ce n'est pas terrible. J'ai 75 euros brut par mois de prime Grenelle en étant à l'échelon 7.
Et je n'échapperais probablement pas à la réforme des retraites.
Et je n'échapperais probablement pas à la réforme des retraites.
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Même plus jeune, ce n'est pas terrible. J'ai 75 euros brut par mois de prime Grenelle en étant à l'échelon 7.
Et je n'échapperais probablement pas à la réforme des retraites.
J'espère au moins pour toi que tu auras une vraie revalorisation.
- JennyMédiateur
Merci, il faudrait une revalorisation pour tous, au moins un alignement sur les autres catégories A.
- Isis39Enchanteur
- LeclochardEmpereur
Jenny a écrit:Wanaka a écrit:3,6 milliards pour 850000 profs ca fait 350 € / mois, c'est un bon début...
Rien ne dit que ce sera entièrement affecté à nos salaires.
Avec les cotisations sociales, ça fait beaucoup moins.
Ca donne un ordre d'idée. Mais effectivement, on n'aura pas cette augmentation, sauf éventuellement les débutants afin qu'ils se retrouvent à 2000 euros nets.
Si j'ai 50 euros, ce sera la fête. Plus on avance dans la carrière, moins on est augmenté car comme je l'écrivais pour le ministère passé un certain seuil, on est suffisamment payés. Les échelons 9 ou 10 marquent le palier idéal. La hors-classe, je n'en parle pas, ils gagnent déjà trop.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LaotziSage
Déjà, l'annonce est un peu trompeuse, car le titre de la dépêche AFP reprise partout, en indiquant l'Education en premier, peut laisser croire dans un premier temps que la hausse est de 12,5 milliards pour l'éducation alors que cela englobe le travail (certes pour rémunérer notamment les apprentis - l'Etat est visiblement prêt à y consacrer bien plus d'argents qu'à nos salaires).
Au final, c'est 3,6 milliards pour l'éducation, dont une partie si ça se trouve qui est nécessaire pour prendre en compte la "hausse" de 3,5 % du point d'indice en juillet. Dans le budget 2022, l'EN avait déjà connu une augmentation d'1,6 milliards d'euros, donc ça n'est pas tellement plus et le gouvernement s'était déjà félicité d'une hausse historique. Avec l'inflation qui touche aussi nécessairement le fonctionnement de l'administration, ça fait en réalité une hausse bien moyenne.
Cela montre bien une chose : pas besoin de longues négociations pour la hausse des salaires, puisque tout est déjà contraint par le budget (sauf à l'étaler ou à la reporter à 2024). Si les choses étaient faites honnêtement, les négociations ou annonces sur les salaires auraient lieu avant les annonces pour la loi de finances, et le budget annoncé tiendrait compte des annonces. Là, c'est l'inverse, on sait déjà quelle enveloppe (ridicule en réalité) est prévue, donc une hausse qui sera marginale de nos rémunérations en 2023.
Au final, c'est 3,6 milliards pour l'éducation, dont une partie si ça se trouve qui est nécessaire pour prendre en compte la "hausse" de 3,5 % du point d'indice en juillet. Dans le budget 2022, l'EN avait déjà connu une augmentation d'1,6 milliards d'euros, donc ça n'est pas tellement plus et le gouvernement s'était déjà félicité d'une hausse historique. Avec l'inflation qui touche aussi nécessairement le fonctionnement de l'administration, ça fait en réalité une hausse bien moyenne.
Cela montre bien une chose : pas besoin de longues négociations pour la hausse des salaires, puisque tout est déjà contraint par le budget (sauf à l'étaler ou à la reporter à 2024). Si les choses étaient faites honnêtement, les négociations ou annonces sur les salaires auraient lieu avant les annonces pour la loi de finances, et le budget annoncé tiendrait compte des annonces. Là, c'est l'inverse, on sait déjà quelle enveloppe (ridicule en réalité) est prévue, donc une hausse qui sera marginale de nos rémunérations en 2023.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TangledingGrand Maître
Bien d'accord, c'est du foutage de gueule. J'espère que ça va bouger à la rentrée car c'est vraiment la provocation permanente.
Il n'y aura pas de résolution de la crise du recrutement avec des cacahouètes.
Les gens ont voté pour que leurs enfants n'aient pas de profs pendant des semaines/ mois. Tout va bien.
Pap Ndiaye est complètement à la ramasse, ça me rend fou ces annonces tonitruantes pour finir avec un carambar.
Il n'y aura pas de résolution de la crise du recrutement avec des cacahouètes.
Les gens ont voté pour que leurs enfants n'aient pas de profs pendant des semaines/ mois. Tout va bien.
Pap Ndiaye est complètement à la ramasse, ça me rend fou ces annonces tonitruantes pour finir avec un carambar.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- User9525Niveau 8
Mais dès qu'on dépasse 2000 euro, apparemment on gagne déjà assez voire trop pour le "job" à mi-temps qu'on fait (c'est de l'ironie, je tiens à préciser).
Quant à l'argent dépensé pour le SNU:
Espérons quand même assister à sa disparition prochaine...
- TailleventFidèle du forum
Juste une parenthèse de hors-sujet : c'est l'État qui paie les apprentis ?Laotzi a écrit:Déjà, l'annonce est un peu trompeuse, car le titre de la dépêche AFP reprise partout, en indiquant l'Education en premier, peut laisser croire dans un premier temps que la hausse est de 12,5 milliards pour l'éducation alors que cela englobe le travail (certes pour rémunérer notamment les apprentis - l'Etat est visiblement prêt à y consacrer bien plus d'argents qu'à nos salaires).
- JennyMédiateur
Shakti a écrit:
Quant à l'argent dépensé pour le SNU:
Espérons quand même assister à sa disparition prochaine...
Vu que c'était dans le discours de politique générale d'E. Borne, c'est le contraire qui devrait se passer...
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/06/pouvoir-d-achat-emploi-urgence-ecologique-ce-qu-il-faut-retenir-du-discours-de-politique-generale-d-elisabeth-borne_6133638_823448.html« Mon gouvernement continuera à déployer le service national universel [SNU] », a poursuivi la cheffe de la majorité. Pour elle, « l’avenir de notre jeunesse, enfin, passe par un enseignement supérieur et une recherche avec les moyens de ses ambitions. L’université sera donc au cœur de l’action de notre gouvernement ».
- User9525Niveau 8
Jenny a écrit:Shakti a écrit:
Quant à l'argent dépensé pour le SNU:
Espérons quand même assister à sa disparition prochaine...
Vu que c'était dans le discours de politique générale d'E. Borne, c'est le contraire qui devrait se passer...
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/06/pouvoir-d-achat-emploi-urgence-ecologique-ce-qu-il-faut-retenir-du-discours-de-politique-generale-d-elisabeth-borne_6133638_823448.html« Mon gouvernement continuera à déployer le service national universel [SNU] », a poursuivi la cheffe de la majorité. Pour elle, « l’avenir de notre jeunesse, enfin, passe par un enseignement supérieur et une recherche avec les moyens de ses ambitions. L’université sera donc au cœur de l’action de notre gouvernement ».
Oui, le risque est grand quand on voit l'entêtement à promouvoir ce qui ne fonctionne pas, c'est un peu H.S mais ce dispositif traîne des problèmes juridiques qui vont être, espérons, un obstacle à son caractère universel; E.Borne déroule ce qu'on lui dit de dérouler, promesse de campagne, souci de la jeunesse, "ambitions", et blablabla...
- LokomazoutNiveau 9
Shakti a écrit:
Quant à l'argent dépensé pour le SNU:
Espérons quand même assister à sa disparition prochaine...
Pas gagné (surtout qu'il faut maintenir les bonnes relations avec le reste de la droite) ...
D'ailleurs pourquoi cette ligne budgétaire consacré au SNU ne relève-t-elle pas du ministère de la Défense ?
- LaotziSage
Rappelons que durant la campagne présidentielle, Macron avait annoncé vouloir consacrer 6 milliards à la hausse des rémunérations dans l'EN. Là, le budget n'augmente que de la moitié. Si on retire de cette hausse le GVT (avancement d'échelon pour faire simple), on ne retrouve en réalité qu'une hausse égale à l'inflation. Donc ce ne sont bien que des effets d'annonce.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- EnaecoVénérable
Laotzi a écrit:Déjà, l'annonce est un peu trompeuse, car le titre de la dépêche AFP reprise partout, en indiquant l'Education en premier, peut laisser croire dans un premier temps que la hausse est de 12,5 milliards pour l'éducation alors que cela englobe le travail (certes pour rémunérer notamment les apprentis - l'Etat est visiblement prêt à y consacrer bien plus d'argents qu'à nos salaires).
Au final, c'est 3,6 milliards pour l'éducation, dont une partie si ça se trouve qui est nécessaire pour prendre en compte la "hausse" de 3,5 % du point d'indice en juillet. Dans le budget 2022, l'EN avait déjà connu une augmentation d'1,6 milliards d'euros, donc ça n'est pas tellement plus et le gouvernement s'était déjà félicité d'une hausse historique. Avec l'inflation qui touche aussi nécessairement le fonctionnement de l'administration, ça fait en réalité une hausse bien moyenne.
Cela montre bien une chose : pas besoin de longues négociations pour la hausse des salaires, puisque tout est déjà contraint par le budget (sauf à l'étaler ou à la reporter à 2024). Si les choses étaient faites honnêtement, les négociations ou annonces sur les salaires auraient lieu avant les annonces pour la loi de finances, et le budget annoncé tiendrait compte des annonces. Là, c'est l'inverse, on sait déjà quelle enveloppe (ridicule en réalité) est prévue, donc une hausse qui sera marginale de nos rémunérations en 2023.
Ce message est intemporel.
Les hausses de rémunérations sont et resteront contraintes par un budget insuffisant.
Les seuls changements ne sont qu'un remodelage à volume à peu près constant.
Il est illusoire d'espérer plus qu'un salaire qui suive l'inflation (et on n'y est pas encore)
- BaldredEsprit éclairé
Match de com : gouvernement : 1/ profs: O ?
- EnaecoVénérable
A l'échelle de quelques années, le score est bien plus sévère que ça
- Pontorson50Fidèle du forum
Laotzi a écrit:Déjà, l'annonce est un peu trompeuse, car le titre de la dépêche AFP reprise partout, en indiquant l'Education en premier, peut laisser croire dans un premier temps que la hausse est de 12,5 milliards pour l'éducation alors que cela englobe le travail (certes pour rémunérer notamment les apprentis - l'Etat est visiblement prêt à y consacrer bien plus d'argents qu'à nos salaires).
Au final, c'est 3,6 milliards pour l'éducation, dont une partie si ça se trouve qui est nécessaire pour prendre en compte la "hausse" de 3,5 % du point d'indice en juillet. Dans le budget 2022, l'EN avait déjà connu une augmentation d'1,6 milliards d'euros, donc ça n'est pas tellement plus et le gouvernement s'était déjà félicité d'une hausse historique. Avec l'inflation qui touche aussi nécessairement le fonctionnement de l'administration, ça fait en réalité une hausse bien moyenne.
Cela montre bien une chose : pas besoin de longues négociations pour la hausse des salaires, puisque tout est déjà contraint par le budget (sauf à l'étaler ou à la reporter à 2024). Si les choses étaient faites honnêtement, les négociations ou annonces sur les salaires auraient lieu avant les annonces pour la loi de finances, et le budget annoncé tiendrait compte des annonces. Là, c'est l'inverse, on sait déjà quelle enveloppe (ridicule en réalité) est prévue, donc une hausse qui sera marginale de nos rémunérations en 2023.
Par ailleurs le gouvernement a commis une erreur invraisemblable avec un engagement d'une ristourne sur plusieurs mois sur les prix du carburants, qui va être augmenté en septembre pour deux mois : il s'agissait d'anticiper la poursuite de la hausse des prix du pétrole ou de leur maintien au sommet, or ces prix sont complètement erratiques, ils ont en un mois chuté de 25%, à cause de la lutte anti covid en Chine, d'une anticipation de la récession due à ces prix trop élevés, enfin même les automobilistes US commencent à faire des efforts! dans ces conditions il ne fallait pas prendre d'engagement au delà de un mois et ajuster ces ristournes au prix présent du marché.
Pour le moment, cela signifie que le gouvernement perdrait dans ce cas un argent de dingue en septembre : il lâche 30 centimes, mais il pense maintenir sa part sur la base de un plein à 1,8 euros, là il se retrouve possiblement avec un carburant à moins de 1,5 euros le litre (ce que Lemaire a avoué possible). Et tout prof (l'agrégé Lemaire aussi normalement) le sait : quand on a commencé à faire une dérogation sur des mois, celle-ci aux yeux des
Au total, quelques milliards fichus en l'air, et il sera toujours temps, à la rentrée qui est aussi celle du budget, de larmoyer sur ces coûts inattendus pour ne toujours pas nous payer notre dû (en gros 1000 euros de retard d'inflation, là où les estimations sur ce fil sont de pas même un quart).
Conclusion toute provisoire : pas de rattrapage de l'inflation - spoliation moindre pour les débuts de carrière, mais, c'est toujours ça pour les collègues concernés, on paierait moins pour aller travailler mal payés!
- User9525Niveau 8
Lokomazout a écrit:Shakti a écrit:
Quant à l'argent dépensé pour le SNU:
Espérons quand même assister à sa disparition prochaine...
Pas gagné (surtout qu'il faut maintenir les bonnes relations avec le reste de la droite) ...
D'ailleurs pourquoi cette ligne budgétaire consacré au SNU ne relève-t-elle pas du ministère de la Défense ?
Peut-être parce que le budget Défense est déjà plus que conséquent ? Et qu'associer jeunesse et Défense, ça n'est pas très progressiste ?
- User9525Niveau 8
Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:Déjà, l'annonce est un peu trompeuse, car le titre de la dépêche AFP reprise partout, en indiquant l'Education en premier, peut laisser croire dans un premier temps que la hausse est de 12,5 milliards pour l'éducation alors que cela englobe le travail (certes pour rémunérer notamment les apprentis - l'Etat est visiblement prêt à y consacrer bien plus d'argents qu'à nos salaires).
Au final, c'est 3,6 milliards pour l'éducation, dont une partie si ça se trouve qui est nécessaire pour prendre en compte la "hausse" de 3,5 % du point d'indice en juillet. Dans le budget 2022, l'EN avait déjà connu une augmentation d'1,6 milliards d'euros, donc ça n'est pas tellement plus et le gouvernement s'était déjà félicité d'une hausse historique. Avec l'inflation qui touche aussi nécessairement le fonctionnement de l'administration, ça fait en réalité une hausse bien moyenne.
Cela montre bien une chose : pas besoin de longues négociations pour la hausse des salaires, puisque tout est déjà contraint par le budget (sauf à l'étaler ou à la reporter à 2024). Si les choses étaient faites honnêtement, les négociations ou annonces sur les salaires auraient lieu avant les annonces pour la loi de finances, et le budget annoncé tiendrait compte des annonces. Là, c'est l'inverse, on sait déjà quelle enveloppe (ridicule en réalité) est prévue, donc une hausse qui sera marginale de nos rémunérations en 2023.
Par ailleurs le gouvernement a commis une erreur invraisemblable avec un engagement d'une ristourne sur plusieurs mois sur les prix du carburants, qui va être augmenté en septembre pour deux mois : il s'agissait d'anticiper la poursuite de la hausse des prix du pétrole ou de leur maintien au sommet, or ces prix sont complètement erratiques, ils ont en un mois chuté de 25%, à cause de la lutte anti covid en Chine, d'une anticipation de la récession due à ces prix trop élevés, enfin même les automobilistes US commencent à faire des efforts! dans ces conditions il ne fallait pas prendre d'engagement au delà de un mois et ajuster ces ristournes au prix présent du marché.
Pour le moment, cela signifie que le gouvernement perdrait dans ce cas un argent de dingue en septembre : il lâche 30 centimes, mais il pense maintenir sa part sur la base de un plein à 1,8 euros, là il se retrouve possiblement avec un carburant à moins de 1,5 euros le litre (ce que Lemaire a avoué possible). Et tout prof (l'agrégé Lemaire aussi normalement) le sait : quand on a commencé à faire une dérogation sur des mois, celle-ci aux yeux desélèvescitoyens devient un dû, je souhaite du plaisir au gouvernement pour rebaisser la ristourne comme prévu si en novembre les marchés pétroliers ont remonté...
Au total, quelques milliards fichus en l'air, et il sera toujours temps, à la rentrée qui est aussi celle du budget, de larmoyer sur ces coûts inattendus pour ne toujours pas nous payer notre dû (en gros 1000 euros de retard d'inflation, là où les estimations sur ce fil sont de pas même un quart).
Conclusion toute provisoire : pas de rattrapage de l'inflation - spoliation moindre pour les débuts de carrière, mais, c'est toujours ça pour les collègues concernés, on paierait moins pour aller travailler mal payés!
Cette double démonstration me semble imparable (effet "gilets jaunes" ?)...
- poutouNiveau 10
Isis39 a écrit:Etant en fin de carrière je sais que je n'aurai rien. Cela a été dit et c'est très injuste car on a été victime du manque à gagner pendant toute notre carrière. J'espère juste échapper à la réforme des retraites, car ce serait le pompon.
Etant en "milieu" de carrière, échelon 10 depuis mars, 19 ans d'ancienneté , je n'ai pas eu droit à la prime "grenelle".
Et je pense que je n'aurai pas grand chose par la suite...voire rien? Mais peut-être me trompé-je?
Et je suis quasi sûre de ne pas échapper à la réforme des retraites (je suis de 1979...).
Nous sommes tous bien dégoûtés, mileu ou fin, il me semble. Une des stagiaires dont j'ai pu être tutrice me dit que c'est un peu mieux pour les jeunes qui ont moins de 10 ans d'ancienneté.
- Panta RheiExpert
Pontorson50 a écrit:
Par ailleurs le gouvernement a commis une erreur invraisemblable avec un engagement d'une ristourne sur plusieurs mois sur les prix du carburants, qui va être augmenté en septembre pour deux mois : il s'agissait d'anticiper la poursuite de la hausse des prix du pétrole ou de leur maintien au sommet, or ces prix sont complètement erratiques, ils ont en un mois chuté de 25%, à cause de la lutte anti covid en Chine, d'une anticipation de la récession due à ces prix trop élevés, enfin même les automobilistes US commencent à faire des efforts! dans ces conditions il ne fallait pas prendre d'engagement au delà de un mois et ajuster ces ristournes au prix présent du marché.
Pour le moment, cela signifie que le gouvernement perdrait dans ce cas un argent de dingue en septembre : il lâche 30 centimes, mais il pense maintenir sa part sur la base de un plein à 1,8 euros, là il se retrouve possiblement avec un carburant à moins de 1,5 euros le litre (ce que Lemaire a avoué possible). Et tout prof (l'agrégé Lemaire aussi normalement) le sait : quand on a commencé à faire une dérogation sur des mois, celle-ci aux yeux desélèvescitoyens devient un dû, je souhaite du plaisir au gouvernement pour rebaisser la ristourne comme prévu si en novembre les marchés pétroliers ont remonté...
Au total, quelques milliards fichus en l'air, et il sera toujours temps, à la rentrée qui est aussi celle du budget, de larmoyer sur ces coûts inattendus pour ne toujours pas nous payer notre dû (en gros 1000 euros de retard d'inflation, là où les estimations sur ce fil sont de pas même un quart).
Conclusion toute provisoire : pas de rattrapage de l'inflation - spoliation moindre pour les débuts de carrière, mais, c'est toujours ça pour les collègues concernés, on paierait moins pour aller travailler mal payés!
Pas d’accord. Quand tu fais 500 bornes par semaine pour aller bosser et que tu gagnes trop pour recevoir un quelconque chèque et bien cette ristourne tu l’acceptes avec plaisir.
Sur le fond, tu as raison. Erreur d’anticipation mais comme tu le dis, qui sait si les prix ne vont pas remonter à la rentrée? Il l paraît que l’hiver sera difficile. Dixit Mme Borne dans la presse.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- Pontorson50Fidèle du forum
Panta Rhei a écrit:Pontorson50 a écrit:
Par ailleurs le gouvernement a commis une erreur invraisemblable avec un engagement d'une ristourne sur plusieurs mois sur les prix du carburants, qui va être augmenté en septembre pour deux mois : il s'agissait d'anticiper la poursuite de la hausse des prix du pétrole ou de leur maintien au sommet, or ces prix sont complètement erratiques, ils ont en un mois chuté de 25%, à cause de la lutte anti covid en Chine, d'une anticipation de la récession due à ces prix trop élevés, enfin même les automobilistes US commencent à faire des efforts! dans ces conditions il ne fallait pas prendre d'engagement au delà de un mois et ajuster ces ristournes au prix présent du marché.
Pour le moment, cela signifie que le gouvernement perdrait dans ce cas un argent de dingue en septembre : il lâche 30 centimes, mais il pense maintenir sa part sur la base de un plein à 1,8 euros, là il se retrouve possiblement avec un carburant à moins de 1,5 euros le litre (ce que Lemaire a avoué possible). Et tout prof (l'agrégé Lemaire aussi normalement) le sait : quand on a commencé à faire une dérogation sur des mois, celle-ci aux yeux desélèvescitoyens devient un dû, je souhaite du plaisir au gouvernement pour rebaisser la ristourne comme prévu si en novembre les marchés pétroliers ont remonté...
Au total, quelques milliards fichus en l'air, et il sera toujours temps, à la rentrée qui est aussi celle du budget, de larmoyer sur ces coûts inattendus pour ne toujours pas nous payer notre dû (en gros 1000 euros de retard d'inflation, là où les estimations sur ce fil sont de pas même un quart).
Conclusion toute provisoire : pas de rattrapage de l'inflation - spoliation moindre pour les débuts de carrière, mais, c'est toujours ça pour les collègues concernés, on paierait moins pour aller travailler mal payés!
Pas d’accord. Quand tu fais 500 bornes par semaine pour aller bosser et que tu gagnes trop pour recevoir un quelconque chèque et bien cette ristourne tu l’acceptes avec plaisir.
Sur le fond, tu as raison. Erreur d’anticipation mais comme tu le dis, qui sait si les prix ne vont pas remonter à la rentrée? Il l paraît que l’hiver sera difficile. Dixit Mme Borne dans la presse.
C'est précisément parce que c'est complètement illusoire de faire des prévisions sur un prix erratique que le gouvernement doit décider du montant de la ristourne chaque mois et pas sur un semestre. Et aussi pour empêcher l'idée de s'installer que la ristourne est le principe et l'absence de ristourne l'exception. Je ne remets pas du tout en cause la ristourne pour écrêter une lame de prix très haute, mais les modalités de son calcul qui vont nous tomber dessus sauf retournement spectaculaire du marché. Donc soit on aura l'argent pour aller travailler mal payés, soit on sera moins mal payés mais avec une facture essence plus élevée pour les intéressés. C'est une politique digne du sapeur Camember.
- tangoExpert spécialisé
Non mais le coup des 30 centimes sur le carburant... c'est juste septembre-octobre puis ça baissera à 10 cts donc effet d'annonce mais en réalité ça n'est pas si bien que ça.
- Pap NDiaye promet une hausse des salaires des enseignants débutants à 2000 euros net par mois
- Le proviseur de Louis-le-Grand défend les enseignants en classes prépas : "Rares sont les professeurs dont les salaires dépassent 8.000 euros par mois".
- 1800 € bruts de plus par an pour les enseignants débutants.
- [RadioFrance] : Pap Ndiaye promet "un choc d'attractivité" pour le métier d'enseignant
- Pétition des stylos rouges à l'Assemblée nationale pour l'augmentation des salaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum