[SONDAGE] grève du jeudi 13 janvier

AldoM a écrit:

Ha@_x a écrit:
Merci pour la définition, on la connaît. La prochaine fois que tu fais un cc, tu penseras à enlever les appels de notes (je suis en train de faire des heures supp' un mercredi aprèsm )

Quant au reste : la gestion à la Blanquer est une catastrophe, pour quiconque travaille dans un établissement scolaire, et depuis 2 ans encore plus. Et tout le monde en fait le constat, protocole après l'autre. Mais bon, s'il y en a qui sont encore capables de défendre un ministre qui rend du budget alors que sa maison est exsangue, je ne vois vraiment pas ce que je pourrai écrire...

Héhé tant d'acrimonie ne pouvait cacher qu'une bien triste aigreur. Ca nous guette tous, et on en finit, avec tous nos idéaux rongés par l'âge, à nier la possibilité d'un avis divergent en se réchauffant avec de petites piques. N'est-ce pas enrageant pour un enseignant d’histoire géographie d'en être ainsi réduit à rejeter le dialogue en partageant les limbes du raisonnement, basses attaques ad hominem et grand jugement généralisateurs?

C'est l'attaque ad personam qui est "basse" en rhétorique. La ad hominem est au contraire très valide et particulièrement pertinente dans le champ d'une argumentation personnalisée. Bref...

AldoM a écrit:Héhé tant d'acrimonie ne pouvait cacher qu'une bien triste aigreur. Ca nous guette tous, et on en finit, avec tous nos idéaux rongés par l'âge, à nier la possibilité d'un avis divergent en se réchauffant avec de petites piques. N'est-ce pas enrageant pour un enseignant d’histoire géographie d'en être ainsi réduit à rejeter le dialogue en partageant les limbes du raisonnement, basses attaques ad hominem et grand jugement généralisateurs?

Chef d'oeuvre que ce commentaire je m'en vais l'archiver de suite

Ni acrimonie, ni aigreur, ni tristesse, ni même attaques ou jugements "collègue".
Juste le constat affligé de voir ton engeance venir écrire n'importe quoi et surtout n'importe comment.

En attendant AldoM n'a pas vraiment répondu aux arguments qui lui sont opposés (comme par exemple sur les ASA) A part la reprise en boucle du mantra gouvernemental Ecole ouverte quoi qu'il en coûte c'est formidable ... Je serais tout de même curieuse de combien de place reculeront à Pisa tous ces pays qui ont fermé leurs écoles. Nul doute qu'on devrait être premiers cette fois, sinon ce serait ballot !

diarise a écrit:

AldoM a écrit:

Ha@_x a écrit:
Merci pour la définition, on la connaît. La prochaine fois que tu fais un cc, tu penseras à enlever les appels de notes (je suis en train de faire des heures supp' un mercredi aprèsm )

Quant au reste : la gestion à la Blanquer est une catastrophe, pour quiconque travaille dans un établissement scolaire, et depuis 2 ans encore plus. Et tout le monde en fait le constat, protocole après l'autre. Mais bon, s'il y en a qui sont encore capables de défendre un ministre qui rend du budget alors que sa maison est exsangue, je ne vois vraiment pas ce que je pourrai écrire...

Héhé tant d'acrimonie ne pouvait cacher qu'une bien triste aigreur. Ca nous guette tous, et on en finit, avec tous nos idéaux rongés par l'âge, à nier la possibilité d'un avis divergent en se réchauffant avec de petites piques. N'est-ce pas enrageant pour un enseignant d’histoire géographie d'en être ainsi réduit à rejeter le dialogue en partageant les limbes du raisonnement, basses attaques ad hominem et grand jugement généralisateurs?

C'est l'attaque ad personam qui est "basse" en rhétorique. La ad hominem est au contraire très valide et particulièrement pertinente dans le champ d'une argumentation personnalisée. Bref...

Que sont les "limbes du raisonnement" ? Si quelqu'un pouvait m'éclairer ?

Je ne serai pas gréviste car je ne vois pas ce que l'EN peut faire de plus en ce qui concerne la crise sanitaire. Mes élèves portent des masques en classe et dans la cour, reçoivent du gel hydro-alcoolique à chaque heure de la journée, entrent au self par groupes limités, les salles sont aérées en ouvrant les fenêtres, les agents désinfectent les tables. Je suis la première à pester contre l'EN en général, mais là, franchement je ne vois pas pourquoi je m'énerverais. Le seul petit hic, c'est que je paye moi-même mes masques chirurgicaux. Ok, c'est un peu de l'abus, mais à part ça je ne vois pas...

Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...

J'avoue avoir du mal à comprendre la position des non-grévistes, mais avoir encore plus de mal à comprendre la position de ceux qui défendent l'"action" gouvernementale => @Aldom :
- Trouves-tu cela normal que les profs doivent choisir entre avoir froid (en ouvrant les fenêtres) et tomber malades (en arrêtant d'aérer parce qu'on n'arrive plus à écrire tant on a les doigts gelés) ?
- Trouves-tu cela normal que les aesh, qui accompagnent dans la plus grande promiscuité des élèves qui parfois ne portent pas de masque, aient toujours comme seule protection un masque en tissu ?
- Trouves-tu cela normal que les vies sco tombent comme des mouches parce que les collègues aed passent 2h pendant la pause de midi dans la cantine avec des centaines d'enfants non-masqués ?
- Trouves-tu cela normal que les directeurs et directrices d'école doivent assurer, toujours du jour au lendemain, la gestion extrêmement chronophage du 57e protocole, en plus de leur boulot quotidien qui s'est déjà énormémement alourdi ?
- Trouves-tu cela normal que je doive aller bosser tous les jours dans une salle bondée et mal ventilée, alors que je n'ai plus le droit d'aller lire un bouquin dans une bibliothèque ?

En bref, comment peut-on, au bout de 2 ans de pandémie, défendre un employeur qui refuse de protéger ses personnels et qui ajoute au risque sanitaire lié directement au covid un risque pour la santé mentale lié à la désorganisation absolue du travail qu'il manigance ?

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:
Ensuite, je veux bien travailler dans un bureau, seule, séparée de collegues par un plexiglas ou , mieux, une cloison, avec ma bouteille de gel et mes masques adaptés.
Je ne connais pas d'autre profession que la nôtre qui oblige à être enfermé avec 30 personnes au bas mot toute la journée dans un espace réduit sans rien d'autre que sa bonne volonté et son karma pour espérer passer entre les gouttes du virus.

La restauration ?

Ils ont des jauges, ou bien des distances entre les tables qui leur permettent de circuler en prenant davantage de précautions que nous ne sommes en mesure de le faire en classe avec des tables à touche-touche.

Sissi d'Autriche a écrit:Je ne serai pas gréviste car je ne vois pas ce que l'EN peut faire de plus moins en ce qui concerne la crise sanitaire.

Je me permets de rectifier, je crois que tu as fait une coquille !

Et dans pas mal de cas une Vmc.

Sissi d'Autriche a écrit:Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...

Un peu de patience, ça arrive dans deux semaines : j'espère que tu seras avec nous dans la rue le 27 janvier !

Aldom fait ses premiers posts aujourd'hui (à part 2 en 2020), tu crois que c'est parce que pile poil aujourd'hui il s'ennuie ?

Zybulka a écrit:

Sissi d'Autriche a écrit:Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...

Un peu de patience, ça arrive dans deux semaines : j'espère que tu seras avec nous dans la rue le 27 janvier !

Pour ça, oui !

Nina68 a écrit:Que sont les "limbes du raisonnement" ? Si quelqu'un pouvait m'éclairer ?

On appelle ça essayer de faire chic quand j'écris mais en fait je n'y arrive même pas car je suis un robot, un troll

Clecle78 a écrit: Je serais tout de même curieuse de combien de place reculeront à Pisa tous ces pays qui ont fermé leurs écoles. Nul doute qu'on devrait être premiers cette fois, sinon ce serait ballot !

On s'en balance de Pisa, vu la méthodologie du classement. (qui classe des pays...et des villes ? Hong-Kong ? Shanghai) La prochaine fois que je suis ministre (ça risque pas d'arriver ) je te balance les élèves du collège Victor Duruy (75007) au test, ils vont te péter les scores et on pourra faire cocorico

Vie sco du collège en grève demain, donc mot du Cde distribué ce matin (et courrielisé dès hier soir)  pour mettre les parents en garde contre les difficultés pour rendre le collège utile aux élèves demain dans ces conditions ; c'est finement ciselé :

"(...)Dans la mesure du possible, et afin d'éviter de vous solliciter pour vous proposer de récupérer votre enfant, nous vous recommandons de le garder au domicile jeudi 13 janvier.
Cependant, l'établissement ne sera pas fermé et nous mettrons tout en oeuvre pour assurer, dans les meilleurs conditions possibles, l'accueil des jeunes qui se présenteront".

(rappel : établissement de moins de 300 élèves, sinon ce serait encore plus compliqué)

Non mais Ha@-x c'était de l'humour hein l'allusion à Pisa !

Mais moi aussi c'est de l'humour, c'est mon côté mauvais élève, j'aime bien ricaner quand le chef passe en salle des profs

Ha@_x a écrit:

isocèle a écrit:70% de grévistes chez nous (collège) , du jamais vu depuis le CPE de Juppé.

Je vais faire mon prof d'histoire qui passait par là ....  

Le CPE (2006) c'est Villepin, et c'est pile le moment où Juppé, condamné, était parti à Canossa, était allé enseigner dans la Belle Province.  

Tu fais bien ! C'était quoi Juppé en 1995 ?

Oui 1995 c'est Juppé !

zigmag17 a écrit:

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:
Ensuite, je veux bien travailler dans un bureau, seule, séparée de collegues par un plexiglas ou , mieux, une cloison, avec ma bouteille de gel et mes masques adaptés.
Je ne connais pas d'autre profession que la nôtre qui oblige à être enfermé avec 30 personnes au bas mot toute la journée dans un espace réduit sans rien d'autre que sa bonne volonté et son karma pour espérer passer entre les gouttes du virus.

La restauration ?

Ils ont des jauges, ou bien des distances entre les tables qui leur permettent de circuler en prenant davantage de précautions que nous ne sommes en mesure de le faire en classe avec des tables à touche-touche.

Ben voyons.

Il n'y a pas de jauge et la distance réglementaire est de 1 mètre entre des tablées de 6.
Le tout avec des clients qui ne portent pas le masque.

isocèle a écrit:

Ha@_x a écrit:

isocèle a écrit:70% de grévistes chez nous (collège) , du jamais vu depuis le CPE de Juppé.

Je vais faire mon prof d'histoire qui passait par là ....  

Le CPE (2006) c'est Villepin, et c'est pile le moment où Juppé, condamné, était parti à Canossa, était allé enseigner dans la Belle Province.  

Tu fais bien ! C'était quoi Juppé en 1995 ?

Le plan Juppé en 1995 : étendre aux fonctionnaires et entreprises publiques les mesures sur les retraites et la sécu (40 ans de cotisation notamment).

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:
Ensuite, je veux bien travailler dans un bureau, seule, séparée de collegues par un plexiglas ou , mieux, une cloison, avec ma bouteille de gel et mes masques adaptés.
Je ne connais pas d'autre profession que la nôtre qui oblige à être enfermé avec 30 personnes au bas mot toute la journée dans un espace réduit sans rien d'autre que sa bonne volonté et son karma pour espérer passer entre les gouttes du virus.

La restauration ?

Ils ont des jauges, ou bien des distances entre les tables qui leur permettent de circuler en prenant davantage de précautions que nous ne sommes en mesure de le faire en classe avec des tables à touche-touche.

Ben voyons.

Il n'y a pas de jauge et la distance réglementaire est de 1 mètre entre des tablées de 6.
Le tout avec des clients qui ne portent pas le masque.

La jauge existe, je l'ai rencontrée.

Sissi d'Autriche a écrit:Je ne serai pas gréviste car je ne vois pas ce que l'EN peut faire de plus en ce qui concerne la crise sanitaire. Mes élèves portent des masques en classe et dans la cour, reçoivent du gel hydro-alcoolique à chaque heure de la journée, entrent au self par groupes limités, les salles sont aérées en ouvrant les fenêtres, les agents désinfectent les tables. Je suis la première à pester contre l'EN en général, mais là, franchement je ne vois pas pourquoi je m'énerverais. Le seul petit hic, c'est que je paye moi-même mes masques chirurgicaux. Ok, c'est un peu de l'abus, mais à part ça je ne vois pas...

Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...

C'est pareil. Le gouvernement fait semblant de nous protéger contre le virus tout comme il fait semblant de nous payer, parce qu'il se fiche de nous.

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:

Enaeco a écrit:

zigmag17 a écrit:
Ensuite, je veux bien travailler dans un bureau, seule, séparée de collegues par un plexiglas ou , mieux, une cloison, avec ma bouteille de gel et mes masques adaptés.
Je ne connais pas d'autre profession que la nôtre qui oblige à être enfermé avec 30 personnes au bas mot toute la journée dans un espace réduit sans rien d'autre que sa bonne volonté et son karma pour espérer passer entre les gouttes du virus.

La restauration ?

Ils ont des jauges, ou bien des distances entre les tables qui leur permettent de circuler en prenant davantage de précautions que nous ne sommes en mesure de le faire en classe avec des tables à touche-touche.

Ben voyons.

Il n'y a pas de jauge et la distance réglementaire est de 1 mètre entre des tablées de 6.
Le tout avec des clients qui ne portent pas le masque.

Mais les clients sont entrés sur passe sanitaire, pas sur "attestation sur l'honneur".

zigmag17 a écrit:

La jauge existe, je l'ai rencontrée.

Chacun fait ce qu'il veut dans son restaurant.

Si un restaurateur veut limiter ses couverts et aménager sa salle pour maximiser l'espace afin d'offrir à ses clients des conditions sanitaires un peu meilleures (tout comme il y a des établissements scolaires avec fenêtres qui ouvrent), c'est génial.
Tous ne sont pas aussi scrupuleux et/ou tous ne peuvent pas s'assoir sur la rentrée d'argent des quelques couverts en moins.

Dans les restaurants comme dans l'EN, il y a un protocole sanitaire, qui évolue lui aussi. Ce protocole ne prévoit plus de jauge.
Au passage, dans le protocole de janvier, la notion de tablées de 6 semble même avoir disparue.

La protection apportée par le protocole sanitaire dans les restaurants n'a clairement pas de quoi rendre jaloux les enseignants !

Le protocole y est aussi agrémenté de "Lorsque cela est possible" et autres "recommandations" comme on en voit dans le protocole EN.
La seule différence, c'est que dans leur préambule, il est précisé que "La sécurité des clients et des salariés pendant la crise de la Covid-19 est la priorité absolue du Gouvernement et de l’ensemble du secteur de l’hôtellerie-cafés-restauration." Dans les faits...

pseudo-intello a écrit:

Mais les clients sont entrés sur passe sanitaire, pas sur "attestation sur l'honneur".

Et donc ? Quelles garanties pour le personnel ?
Dans les 300 000 cas quotidiens, combien ont un pass sanitaire valide ?
Au restaurant, on ne demande ni auto-test, ni attestation sur l'honneur, c'est entrée libre. Qu'on soit cas contact ou même positif avéré.

Zybulka a écrit:J'avoue avoir du mal à comprendre la position des non-grévistes, mais avoir encore plus de mal à comprendre la position de ceux qui défendent l'"action" gouvernementale => @Aldom :
- Trouves-tu cela normal que les profs doivent choisir entre avoir froid (en ouvrant les fenêtres) et tomber malades (en arrêtant d'aérer parce qu'on n'arrive plus à écrire tant on a les doigts gelés) ?
- Trouves-tu cela normal que les aesh, qui accompagnent dans la plus grande promiscuité des élèves qui parfois ne portent pas de masque, aient toujours comme seule protection un masque en tissu ?
- Trouves-tu cela normal que les vies sco tombent comme des mouches parce que les collègues aed passent 2h pendant la pause de midi dans la cantine avec des centaines d'enfants non-masqués ?
- Trouves-tu cela normal que les directeurs et directrices d'école doivent assurer, toujours du jour au lendemain, la gestion extrêmement chronophage du 57e protocole, en plus de leur boulot quotidien qui s'est déjà énormémement alourdi ?
- Trouves-tu cela normal que je doive aller bosser tous les jours dans une salle bondée et mal ventilée, alors que je n'ai plus le droit d'aller lire un bouquin dans une bibliothèque ?

En bref, comment peut-on, au bout de 2 ans de pandémie, défendre un employeur qui refuse de protéger ses personnels et qui ajoute au risque sanitaire lié directement au covid un risque pour la santé mentale lié à la désorganisation absolue du travail qu'il manigance ?

Brièvement, parce que ce n'est pas facile de répondre à ce flot d'arguments et de posts... En tout cas merci de ces arguments offerts au débat.

- Une fois encore, on est dans une situation comparable aux restaurateurs. Les gens mangent sans masques... J'avoue que si eux le font, si les personnes qui conduisent des bus, contrôlent les trains, etc. le font, je considère que c'est le job de tout un chacun de faire au mieux pour que la vie continue. Cela implique une part de risque, part à mon sens totalement acceptable maintenant que nous avons les vaccins et les ASA.
- peut-être que mes conditions de travail sont favorables, en tout cas, on aère de manière raisonnable, les chauffages marchent, et je n'ai pas été confronté au froid... C'est sûre que de lire cela donne une autre perspective.
- Pour les directeurs d'école, en effet. Mais je ne crois pas que dans l'appel à la grève le soutien aux chefs d'établissement figure dans les motifs principaux.
- hé hé pour les bibliothèques et musées, absolument. Mais ai-je écrit que je soutenais la réponse apportée par le gouvernement? Je ne vais même pas essayer de dire que je ne suis pas macroniste, après ce que j'ai écrit, c'est cuit. En tout cas oui, je suis choqué et militait pour la réouverture des centres d'art... Mais comme je l'ai écrit, cela renvoie à une opposition politique (et un engagement militant) plus que pour ma catégorie professionnelle.
- maintenant, que faire de mieux ? Les masques ? Faire une grève parce qu'on ne nous donne pas de masque? Les détecteurs de CO2? Avons nous vraiment besoin de cette dépense majeur? Je serais plus en faveur d'investir pour réparer les dégâts de la pandémie sur les jeunes.
- pour les AESH: en effet...

Moralité, j'aurais du faire comme la collègue et dire que je suis de la prochaine pour la revalorisation de notre métier, cela aurait évité de faire bondir nombre de collègues en les rassurant...

@je sais plus qui: oui, pour les ASA, j'ai répondu, c'est les règles de l'assurance maladie, donc les mêmes pour tous les travailleurs.
@la même personne: ne pas être d'accord avec l'appel à la grève ne signifie pas encenser notre ministère, et les arguments qui divergent des vôtres ne sont pas nécessairement des citations gouvernementales :0

- maintenant, que faire de mieux ? Les masques ? Faire une grève parce qu'on ne nous donne pas de masque? Les détecteurs de CO2? Avons nous vraiment besoin de cette dépense majeur?

Ben je sais pas moi. Je sais juste qu’à l’entrée de la grosse entreprise où travaille ma fille, il y a une personne qui donne à chaque entrant un masque chirurgical. On pourrait penser que l’état ne fasse pas pire qu’un employeur privé ? Bon c’est vrai qu’elle a aussi un iPhone d’entreprise et un ordinateur portable, mais faut pas pousser trop loin c’est sûr, on n’est que des enseignants …

Sissi d'Autriche a écrit:Je ne serai pas gréviste car je ne vois pas ce que l'EN peut faire de plus en ce qui concerne la crise sanitaire. Mes élèves portent des masques en classe et dans la cour, reçoivent du gel hydro-alcoolique à chaque heure de la journée, entrent au self par groupes limités, les salles sont aérées en ouvrant les fenêtres, les agents désinfectent les tables. Je suis la première à pester contre l'EN en général, mais là, franchement je ne vois pas pourquoi je m'énerverais. Le seul petit hic, c'est que je paye moi-même mes masques chirurgicaux. Ok, c'est un peu de l'abus, mais à part ça je ne vois pas...

Ce qui, en revanche, exigerait une grève massive, c'est la revalorisation du métier et du traitement...

La revalorisation salariale fait bien partie des revendications, en tout cas celles du Snes :

- des masques chirurgicaux et FFP2 gratuits pour tous les personnels et usager-es, capteurs de CO2 et purificateurs d'air,
- des recrutement de personnels pour renforcer les vies scolaires
- l'arrêt des suppressions d'emplois et la création de postes
- le report des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin
- la revalorisation salariale des métiers de l’Éducation