- LaugarithmeFidèle du forum
Le fil de Mai-Juin a eu assez peu de succès avec Russel Banks. On peut suggérer juillet Août : " Frissonnez comme vous voulez". Un petit clin d'œil en ces temps chauds.
Cela inclut polars, Thriller, horreur.
Certains aiment beaucoup Stephen King.
Je crée le fil si vous voulez .
Cela inclut polars, Thriller, horreur.
Certains aiment beaucoup Stephen King.
Je crée le fil si vous voulez .
- nicole 86Expert spécialisé
Sans moi pour les frissons car je suis bien trop impressionnable. J'aurais proposé le développement personnel comme lecture de détente. A chacun ses lectures regressives
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je n'avais pas participé pour Russell Banks parce que je l'ai vu trop tard, pas par manque d'intérêt. Un polar de Mankell ou Indridasson peut convenir aussi aux âmes sensibles. Je suis d'ailleurs en train dans lire un pour me rafraîchir dans les fjords de l'Ouest est-ce que ce n'est pas plus intéressant si l'auteur est imposé ? Mais le thème du frisson est bien aussi. Ce n'est pas tant l'auteur ou le thème qui détermine ma participation mais la facilité à trouver le bon livre quand je suis plus loin des médiathèques.
je n'avais pas participé pour Russell Banks parce que je l'ai vu trop tard, pas par manque d'intérêt. Un polar de Mankell ou Indridasson peut convenir aussi aux âmes sensibles. Je suis d'ailleurs en train dans lire un pour me rafraîchir dans les fjords de l'Ouest est-ce que ce n'est pas plus intéressant si l'auteur est imposé ? Mais le thème du frisson est bien aussi. Ce n'est pas tant l'auteur ou le thème qui détermine ma participation mais la facilité à trouver le bon livre quand je suis plus loin des médiathèques.
- Reine MargotDemi-dieu
Je n'ai jamais lu de Bernard Minier, je pourrais me laisser tenter, quels sont ses meilleurs titres?
Je m'éclate en tout cas avec Tokyo Vice, que je conseille aux amateurs du Japon, l'histoire vraie du journaliste américain enquêtant sur les yakuzas et qui se fait courser à travers tout le Japon par la pire branche des Yamaguchi-gumi, le Goro-gumi. On dirait du Tarantino.
Je m'éclate en tout cas avec Tokyo Vice, que je conseille aux amateurs du Japon, l'histoire vraie du journaliste américain enquêtant sur les yakuzas et qui se fait courser à travers tout le Japon par la pire branche des Yamaguchi-gumi, le Goro-gumi. On dirait du Tarantino.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MalavitaÉrudit
Reine Margot a écrit:Je n'ai jamais lu de Bernard Minier, je pourrais me laisser tenter, quels sont ses meilleurs titres?
Je m'éclate en tout cas avec Tokyo Vice, que je conseille aux amateurs du Japon, l'histoire vraie du journaliste américain enquêtant sur les yakuzas et qui se fait courser à travers tout le Japon par la pire branche des Yamaguchi-gumi, le Goro-gumi. On dirait du Tarantino.
Ce n'est pas étonnant vu l'auteur... J'hésite à le rajouter à ma PAL car j'ai déjà eu un aperçu de son histoire. J'ai peur des redites !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pour Bernard Minier, j'ai lu Glacé et j'ai beaucoup apprécié , c'est très prenant !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- *Ombre*Grand sage
Moi aussi, c'est celui que j'avais lu, recommandé par Miss Sophie, et je n'avais pas regretté. Le récit est haletant et il y a une belle galerie de personnages. On a envie de les retrouver dans d'autres enquêtes.
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai bien envie de tenter Bernard Minier, du coup ! En polar pas glauque il y a aussi les Viveca Sten (adaptés en série ''meurtres à sandhamn''), ou les enquêtes du commissaire Gamache (de Louise Penny) que j'ai dévorées l'été dernier.
J'ai lu Russel Banks et je crois que j'ai oublié d'en parler sur le post consacré !
J'ai lu Russel Banks et je crois que j'ai oublié d'en parler sur le post consacré !
- MalagaModérateur
Pour le défi 50. La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds, j'ai lu Les jeunes de banlieue mangent-ils les enfants ? de Thomas Guénolé.
Dans cet essai, Thomas Guénolé revient sur le concept de "jeune de banlieue" et essaye de le décrypter. Qui sont ces jeunes ? Comment sont-ils représentés dans les médias, dans les arts ? Comment parlent-ils d'eux dans la musique ? Quels sont leurs liens avec la religion, le travail, l'école... ?
Mon avis : un petit essai très intéressant même s'il semble en partie, logiquement, orienté. Le politologue essaye de partir des chiffres pour dresser un portrait nuancé de ces jeunes, loin des clichés des médias. Certains chapitres sont sans concession, notamment en ce qui concerne l'antisémitisme ou l'homophobie. Un regret : les filles de banlieue sont moins présentes que les garçons dans ce livre.
Dans cet essai, Thomas Guénolé revient sur le concept de "jeune de banlieue" et essaye de le décrypter. Qui sont ces jeunes ? Comment sont-ils représentés dans les médias, dans les arts ? Comment parlent-ils d'eux dans la musique ? Quels sont leurs liens avec la religion, le travail, l'école... ?
Mon avis : un petit essai très intéressant même s'il semble en partie, logiquement, orienté. Le politologue essaye de partir des chiffres pour dresser un portrait nuancé de ces jeunes, loin des clichés des médias. Certains chapitres sont sans concession, notamment en ce qui concerne l'antisémitisme ou l'homophobie. Un regret : les filles de banlieue sont moins présentes que les garçons dans ce livre.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 50 La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds : Tokyo Vice, Jake Adelstein
A la fin de ses études de littérature au Japon, Jake Adelstein, un américain, postule à un emploi de journaliste au plus prestigieux journal japonais, le Yomiyuri Shinbun.
Seul étranger du journal, il grimpe les échelons peu à peu et se spécialise dans les enquêtes sur les fameux yakuzas. Les choses se compliquent quand, en enquêtant sur les réseaux de prostitution d'étrangères blanches venues au Japon pour un emploi d'hôtesse et contraintes de se prostituer, il découvre que l'Empereur des yakuzas, le fameux Goto, s'est fait opérer du foie à l'étranger, et d'autres comme lui. Il est alors menacé ainsi que ses sources et se retrouve sous protection policière.
Véritable récit de l'histoire de Jake Adelstein, le livre oscille entre documentaire sur le journalisme et la police au Japon et aventures à la Nicky Larson (bars à hôtesses, gros méchants gominés à chemise colorées) et l'humour du narrateur en fait une histoire à la fois tragique (fin terrible de certaines personnes devenues proches) et drôle.
Je recommande.
A la fin de ses études de littérature au Japon, Jake Adelstein, un américain, postule à un emploi de journaliste au plus prestigieux journal japonais, le Yomiyuri Shinbun.
Seul étranger du journal, il grimpe les échelons peu à peu et se spécialise dans les enquêtes sur les fameux yakuzas. Les choses se compliquent quand, en enquêtant sur les réseaux de prostitution d'étrangères blanches venues au Japon pour un emploi d'hôtesse et contraintes de se prostituer, il découvre que l'Empereur des yakuzas, le fameux Goto, s'est fait opérer du foie à l'étranger, et d'autres comme lui. Il est alors menacé ainsi que ses sources et se retrouve sous protection policière.
Véritable récit de l'histoire de Jake Adelstein, le livre oscille entre documentaire sur le journalisme et la police au Japon et aventures à la Nicky Larson (bars à hôtesses, gros méchants gominés à chemise colorées) et l'humour du narrateur en fait une histoire à la fois tragique (fin terrible de certaines personnes devenues proches) et drôle.
Je recommande.
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La famille Bélier
- *Ombre*Grand sage
Est-ce qu'un auteur qui publie un roman tous les 2 ou 3 ans depuis plus de 20 ans peut-être considéré comme un auteur prolifique ? Si oui, je valide cet item avec Quand tu es parti, de Maggie O'Farrell. J'avais des préventions vis--vis de ce roman qui explore, sous la forme d'une écriture fragmentaire, la façon dont les femmes de 3 générations d'une même famille ont construit leur couple, et les répercussions sur la génération suivante, ainsi que le deuil que vit la plus jeune de ces trois femmes, qui a perdu l'homme qu'elle aimait. Je ne suis pas fan de la veine "secrets de famille", j'ai horreur des trucs tire-larmes : j'ai eu un peu peur en ouvrant ce roman. Mais c'est finalement une belle lecture, sensible sans sensiblerie, délicate, et je me suis finalement laissée prendre à l'histoire toujours complexe de ces trois femmes, leurs amours, leurs lien et leurs difficultés.
A l'inverse, j'ai été déçue par Trouble vérité, d'E. Lockhart, dont j'avais pourtant bien aimé Nous les menteurs, dont on avait beaucoup parlé sur les blogs littéraires. Il me permet de cocher l'item Une partie de l'histoire se passe en Amérique du Sud puisqu'on reconstitue l'histoire de Jul', en cavale au Mexique après des vacances mouvementées avec sa meilleure amie, une rche héritière. Que s'est-il passé ? Comment Jul' s'est-elle retrouvée en possession d'autant d'argent ? Aurait-elle froidement assassiné son amie ? Je m'attendais à quelque chose de plus subtil après Nous les menteurs, mais cette fois-ci, j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm de série B ou de lire un truc ciblé ado. Sans grand intérêt.
Et puis je ne sais pas où en est le défi lecture du mois d'août, mais nos échanges m'ont donné envie de relire un Minier, c'est donc chose faites avec La Chasse, qui validera le défi Violence. On retrouve l'inspecteur Servaz, toujours aussi mélancolique, et son équipe attachante, dans une affaire épineuse. C'est toujours aussi haletant, et plein d'humanité. J'aime beaucoup. Je recommande, si le défi d'août est toujours d'actualité.
A l'inverse, j'ai été déçue par Trouble vérité, d'E. Lockhart, dont j'avais pourtant bien aimé Nous les menteurs, dont on avait beaucoup parlé sur les blogs littéraires. Il me permet de cocher l'item Une partie de l'histoire se passe en Amérique du Sud puisqu'on reconstitue l'histoire de Jul', en cavale au Mexique après des vacances mouvementées avec sa meilleure amie, une rche héritière. Que s'est-il passé ? Comment Jul' s'est-elle retrouvée en possession d'autant d'argent ? Aurait-elle froidement assassiné son amie ? Je m'attendais à quelque chose de plus subtil après Nous les menteurs, mais cette fois-ci, j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm de série B ou de lire un truc ciblé ado. Sans grand intérêt.
Et puis je ne sais pas où en est le défi lecture du mois d'août, mais nos échanges m'ont donné envie de relire un Minier, c'est donc chose faites avec La Chasse, qui validera le défi Violence. On retrouve l'inspecteur Servaz, toujours aussi mélancolique, et son équipe attachante, dans une affaire épineuse. C'est toujours aussi haletant, et plein d'humanité. J'aime beaucoup. Je recommande, si le défi d'août est toujours d'actualité.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour les éditions Gallmeister j'ai lu Au fond du lac de Peter Fromme. C'est un roman de nature writing qui ne m'a pas vraiment plu. Deux jumeaux de 30 ans retrouvent leur père qu'ils n'ont pas vu depuis longtemps pour une dernière "aventure" en famille, comme lorsqu'ils étaient enfants avant le divorce de leurs parents. Ils partent donc faire une virée d'1 mois en canoé au Canada au mois d'octobre. Ce n'est pas la bonne saison et ils ne comprennent pas pourquoi leur père a tant insisté.
Le roman est selon moi trop long, peu crédible... je n'ai pas adhéré aux personnages. J'avoue que je l'ai fini parce que c'était pour le défi, je me suis aperçue au milieu, quand j'allais l'arrêter, que c'était une édition Gallmeister!
Ca peut plaire aux amateurs de grands espaces. Ce n'est pas mal écrit non plus.
Le roman est selon moi trop long, peu crédible... je n'ai pas adhéré aux personnages. J'avoue que je l'ai fini parce que c'était pour le défi, je me suis aperçue au milieu, quand j'allais l'arrêter, que c'était une édition Gallmeister!
Ca peut plaire aux amateurs de grands espaces. Ce n'est pas mal écrit non plus.
- MalavitaÉrudit
Pour le défi 46, un livre dont la couverture est en noir et blanc, j'ai lu Le disparu de Hans-Ulrich Treichel. Dans l'Allemagne d'après guerre, le narrateur et ses parents recherchent le frère aîné disparu pendant la fuite de la famille face à l'avancée des Russes. J'ai lu certains passages en diagonale, notamment les descriptions et certains passages sur les mesures anatomiques. Bref, je n'ai pas adhéré.
Pour rester dans la Seconde guerre mondiale, j'ai aussi lu Sobibor de Jean Molla pour le défi 49, quête d'identité. Une adolescente découvre lors de la mort de sa grand-mère son secret et donc ses origines. J'ai malheureusement assez vite compris le secret, donc pas trop de suspens pour moi.
Pour rester dans la Seconde guerre mondiale, j'ai aussi lu Sobibor de Jean Molla pour le défi 49, quête d'identité. Une adolescente découvre lors de la mort de sa grand-mère son secret et donc ses origines. J'ai malheureusement assez vite compris le secret, donc pas trop de suspens pour moi.
- BartleboothNiveau 7
Pour le n°1, un livre dont le héros est métis: Petit Pays de Gaël Faye. Un premier roman assez réussi sur l'enfance et sur la guerre au Burundi.
Pour le n°29, un livre dont le titre est une phrase complète: Eleanor Oliphant va très bien de Gail Honeyman. On le devine tout de suite, Eleanor ne va pas bien du tout: ses collègues la traitent comme une bête curieuse à cause de son comportement quasi autistique, les gens la dévisagent dans la rue à cause de la cicatrice qui marque son visage, sa mère l'appelle tous les mercredis depuis sa prison pour s'assurer qu'elle ne s'affranchit pas de son influence toxique et le week-end elle s'abrutit à la vodka en attendant de pouvoir retourner au boulot. Mais un jour sa vie part en vrille: elle tombe amoureuse d'un chanteur de rock, le nouvel informaticien de sa boîte lui fait la causette et elle vient en aide à un vieil homme qui fait un malaise. C'est la fin de son quotidien bien huilé. J'avais peur d'avoir affaire à un énième roman "feel good" un peu gnangnan, mais finalement j'ai bien aimé ce personnage décalé au passé traumatique. Beaucoup de passages drôles.
Joker (un second livre d'un auteur lu pour le défi): L'Auberge de la Jamaïque de Du Maurier (j'avais lu le Vol du faucon pour le n°40). Le début m'a fait penser aux Clients du bon chien jaune de Mc Orlan: ici c'est une jeune femme qui perd sa mère et n'a d'autre choix que de rejoindre sa tante et son mari, qui ont repris une auberge dans une lande déserte. Dès son arrivée, elle découvre que les bonnes gens fuient l'endroit comme la peste et qu'il se passe parfois la nuit de drôles de transactions. Des paysages sauvages dignes des Hauts de Hurlevent, du mystère, des menaces... une bonne lecture de canicule (même si pour moi ça ne vaut toujours pas Rebecca)
Pour le n°29, un livre dont le titre est une phrase complète: Eleanor Oliphant va très bien de Gail Honeyman. On le devine tout de suite, Eleanor ne va pas bien du tout: ses collègues la traitent comme une bête curieuse à cause de son comportement quasi autistique, les gens la dévisagent dans la rue à cause de la cicatrice qui marque son visage, sa mère l'appelle tous les mercredis depuis sa prison pour s'assurer qu'elle ne s'affranchit pas de son influence toxique et le week-end elle s'abrutit à la vodka en attendant de pouvoir retourner au boulot. Mais un jour sa vie part en vrille: elle tombe amoureuse d'un chanteur de rock, le nouvel informaticien de sa boîte lui fait la causette et elle vient en aide à un vieil homme qui fait un malaise. C'est la fin de son quotidien bien huilé. J'avais peur d'avoir affaire à un énième roman "feel good" un peu gnangnan, mais finalement j'ai bien aimé ce personnage décalé au passé traumatique. Beaucoup de passages drôles.
Joker (un second livre d'un auteur lu pour le défi): L'Auberge de la Jamaïque de Du Maurier (j'avais lu le Vol du faucon pour le n°40). Le début m'a fait penser aux Clients du bon chien jaune de Mc Orlan: ici c'est une jeune femme qui perd sa mère et n'a d'autre choix que de rejoindre sa tante et son mari, qui ont repris une auberge dans une lande déserte. Dès son arrivée, elle découvre que les bonnes gens fuient l'endroit comme la peste et qu'il se passe parfois la nuit de drôles de transactions. Des paysages sauvages dignes des Hauts de Hurlevent, du mystère, des menaces... une bonne lecture de canicule (même si pour moi ça ne vaut toujours pas Rebecca)
- miss sophieExpert spécialisé
J'en suis à 40 défis relevés, mais j'ai trois mois de compte-rendus en retard !
https://www.neoprofs.org/t135432-neo-defi-lecture-2022-les-listes-des-participants#5333573
Alors, chronologiquement...
Lus en mai :
Pour les défis 29 (le titre est une phrase complète) et 34 (éditions Gallmeister) : Tous les démons sont ici de Craig Johnson (2011), roman policier d'un auteur que j'affectionne particulièrement.
Pour le défi 40 (le titre comprend un nom d'oiseau) : Le premier aigle de Tony Hillerman (1998), roman dans lequel deux policiers navajo enquêtent sur la disparition d’une chercheuse spécialiste de la transmission des maladies alors que des cas de peste se déclarent dans la population indigène.
Défi 29 aussi (le titre est une phrase complète) : Lève-toi et marche d’Hervé Bazin (1952), lecture plaisante, sans plus.
Lus en juin :
Pour les défis 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 8 (violence) : Danxomè de Yann Fastier (2020).
Présentation de l’éditeur : « 1892. Afin d’asseoir son influence face à l’Allemagne qui arme le roi du Danxomè, la France envoie des troupes dans ce royaume indépendant qui deviendra la colonie du Dahomey puis le Bénin. Le médecin du corps expéditionnaire a embarqué son propre fils, Alex, dans l’idée de « faire de lui un homme ». L’armée du roi du Danxomè est connue et redoutée pour ses fameuses guerrières au courage sans égal, appelées « les amazones du roi » par les Européens. »
Le roman alterne chapitres à la première personne, où le jeune Alex raconte ses rapports houleux avec son père (un c…) et ce qu’il vit en Afrique (découverte de la guerre et de lui-même), et chapitres à la 2e personne, où le narrateur s’adresse à une jeune fille dont il relate le recrutement parmi les Amazones. Ces deux chemins vont bien sûr se croiser et cela aura des répercussions importantes pour les deux personnages. Sur un fond de violence extrême, la sensibilité du héros irradie ce récit touchant.
Défi 5 toujours : Et mes yeux se sont fermés de Patrick Bard (2016). L’histoire de Maëlle, adolescente revenue enceinte de Syrie où elle a rejoint Daech. Les chapitres retracent les changements qui ont précédé son départ de France, en donnant la parole aux différentes personnes qui ont gravité autour d’elles, adultes n’ayant rien vu venir et adolescents ayant emprunté la même voie ou s’étant écartés de cette camarade aux propos radicaux. L’auteur met en lumière les techniques d’embrigadement et nous fait partager le désarroi des familles. Maëlle raconte aussi son expérience syrienne et ce qui l’a conduite à revenir. Intéressant et bien mené.
Pour le défi 7 (Un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net ; mais je ne sais plus laquelle...) : Le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain (2021). Cette BD est un très bon ouvrage de documentation et de réflexion sur les questions liées à l’énergie et au changement climatique. Pas très réjouissant, certes, mais clair et instructif.
Entre dans le défi 8 (violence) : Trois fois la fin du monde de Sophie Divry (2018).
Quatrième de couverture : « Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s'adapter. Il voudrait que ce cauchemar s'arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s'installe dans une ferme désertée. Il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d'une nature qui, dangereusement, le fascine. Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu’à la folie dans son îlot mental. Ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise est servi par une écriture d’une force poétique remarquable et d’une justesse psychologique saisissante. »
Une première partie (50 pages) dans la prison, racontée à la première personne et empreinte d’une violence et d’une tension permanentes. Deuxième très courte partie, écrite à la 3e personne : comment, à cause de la catastrophe, Joseph se retrouve libre et seul. Les 150 pages suivantes racontent la façon dont Joseph organise sa survie. De crainte d’être remis en prison, il ne s’aventure pas au dehors de la zone où il arrive à vivre ; il ne sait pas, et nous non plus, si d’autres ont survécu. Cette partie alterne des passages à la 1re et à la 3e personne ; les premiers, incursion dans l’esprit de Joseph, nous font toucher du doigt ses angoisses, ses joies, et l’impact de la solitude qui pèse ; ce va-et-vient (1re / 3e) n’en reste pas moins étrange à la lecture.
Un roman prenant et intéressant ; lu pour un prix 3e-2nde, mais la violence de la première partie est peu adaptée à des collégiens et le langage très relâché du narrateur (lorsqu’il s’agit de Joseph) ne l’est pas du tout.
Pour le défi 23 (une partie du roman se passe en Amérique latine) : Il reste la poussière de Sandrine Collette (2016). L’histoire d’une famille en Patagonie, quatre frères dont les aînés s’en prennent aux plus jeunes, vivant sous l’emprise d’une mère autoritaire dans une ferme où ils élèvent des moutons et des bœufs, gagnant juste de quoi continuer de trimer. Dans cet univers de violence permanente, quelque chose peut-il changer ? Un peu lent par moments, ce roman décrit bien l’oppression du cercle familial et la vie à la dure quand ni la nature ni les hommes ne font de cadeau.
Pour le défi 9 (la suite d’un livre) : La mort du petit cheval d’Hervé Bazin (1950), suite de Vipère au poing, dont on retrouve le cynisme.
Rentre dans les défis 4 (livre dont le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 45 (livre de moins de 100 pages), 48 (livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture) : Une oasis dans la ville de Didier Daeninckx (2013), très court roman qu'un collègue donne à lire à ses élèves avec succès.
Lus en juillet :
Rentre dans le défi 10 (auteur prolifique) : Les enfants des Justes de Christian Signol (2012), l'histoire d'un couple en Dordogne qui cache des enfants juifs pendant l'Occupation.
Pour le défi 10 (auteur prolifique) mais aussi le 8 (violence), les 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Paris) et 49 (quête d'identité) : 1991 de Franck Thilliez (2021). Ce roman retrace la première enquête de l’inspecteur Sharko. Comme toujours chez Frank Thilliez, l’intrigue est prenante, bien ficelée, et les meurtres sont « trash ».
Pour les défis 8 (violence) et 14 (étrangeté) : La fabrique des lendemains de Rich Larson (2020). Ce livre rassemble 28 nouvelles de science-fiction parues entre 2012 et 2020. L’auteur a une vision très sombre de l’avenir de l’humanité ; la violence est omniprésente, à divers degrés. Il est beaucoup question du rapport au corps, de sa transformation, du mélange entre biologie et nouvelles technologies, du virtuel… Nous sommes immergés dans un univers nouveau complexe dans lequel nous devons prendre rapidement des repères. Ce n’est pas toujours facile mais c’est très intéressant.
Pour le défi 15 (le livre évoque un lac ou une rivière) : Le dernier dragon sur Terre d’Eoin Colfer (2020). Par l’auteur de la série des Artemis Fowl, ce roman très distrayant met en scène, donc, le dernier dragon, Vern, au caractère bien trempé et qui a survécu en menant une existence discrète dans un bayou en Louisiane, et un adolescent débrouillard, Squib, qui vit seul avec sa mère et participe à de petits trafics sur la rivière. La vie de Squib va basculer le jour où il est témoin d’un meurtre perpétré par le méchant de l’histoire : le chef de la police locale. D’autant plus que cet événement met aussi en péril la cachette du dragon, qui ne tarde pas à réagir... Une lecture très agréable, pleine d’action et d’humour.
Pour le défi 19 (un polar porté à l'écran) mais aussi les 39 (loser), 40 (le titre comprend un nom d'oiseau ) et 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Paris) : Poulets grillés de Sophie Hénaff (2015).
La commissaire Capestan, traduite devant le conseil de discipline pour un tir jugé illégitime, n’est pas radiée mais doit diriger une nouvelle brigade créée « dans le cadre d’une restructuration de la police visant à optimiser le rendement des différents services » et qui « regroupera les fonctionnaires les moins orthodoxes » : autrement dit, un placard rassemblant des « déchets » de la police. Cette unité hérite des enquêtes non résolues, comme le lui explique le directeur de la PJ : « En gros, la police d’Île de France va approcher les 100% de résolution et vous les 0%. Un seul service d’incapables dans toute la région. On circonscrit, je vous dis. »
Mais les quelques policiers aux profils atypiques qui ont consenti à rejoindre leur nouvelle affectation vont s’atteler avec conviction à deux affaires de meurtre et les « losers » qu’ils sont censés être vont tâcher de prouver qu’ils valent encore quelque chose. Le ton est drôle, les personnages attachants, petit à petit l’équipe prend forme et l’intrigue aussi. Sophie Hénaff a écrit deux autres opus d’aventures de cette brigade (Rester groupés et Art et décès), que je ne manquerai pas de lire. D’elle, j’avais déjà apprécié Voix d’extinction (qui n’est pas un polar).
Rentre dans le défi 32 (écrans) : Les premiers plans de Rémi Giordano (2021). Le livre en lui-même présente peu d'intérêt mais m'a fait découvrir que l'éditeur Thierry Magnier publie dans une collection intitulée « L’ardeur » des romans érotiques pour la jeunesse (grands adolescents / jeunes adultes). Celui-ci raconte l’été d’Alexis, passionné de cinéma comme sa meilleure amie, et attiré par les hommes mais sans expérience. Le tournage d’un film près de chez eux va lui donner l’occasion de côtoyer le monde du cinéma et de rencontrer son premier amour. L’intrigue est « jeunesse », sans surprise, et l’écriture aussi, si ce n’est le contenu explicite des fantasmes et de la première fois du héros.
Enfin, pour le défi 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Londres) et aussi les 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 30 (l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins) : Les fugueurs de Glasgow de Peter May (2015).
En 1965, cinq adolescents écossais fuguent vers Londres dans l’espoir de devenir un groupe de rock célèbre, mais tout ne va pas se passer comme ils l’avaient rêvé. Cinquante ans plus tard, Jack est contacté par Maurie qu’il n’avait pas revu depuis des années. Celui-ci, atteint d’un cancer en phase terminale, vient de découvrir dans le journal l’assassinat d’un homme croisé à l’époque qui avait été accusé de meurtre. Maurie, détenteur d’un secret qu’il ne peut plus garder pour lui, convainc son ami de retourner « là-bas »...
Le roman s’ouvre sur le meurtre de l’homme en cavale, puis alternent les chapitres où nous suivons, en 2015, l’expédition (souvent cocasse) des vieux hommes que sont devenus les ex-fugueurs, et les chapitres situés en 1965 où Jack retrace la fugue pleine de risques accomplie à 17 ans avec beaucoup de naïveté avec ses amis. Ce n’est pas un polar comme en écrit d’habitude Peter May, mais la construction entretient le suspense sur ce qui s’est passé et le regard sur les personnages est touchant.
https://www.neoprofs.org/t135432-neo-defi-lecture-2022-les-listes-des-participants#5333573
Alors, chronologiquement...
Lus en mai :
Pour les défis 29 (le titre est une phrase complète) et 34 (éditions Gallmeister) : Tous les démons sont ici de Craig Johnson (2011), roman policier d'un auteur que j'affectionne particulièrement.
Pour le défi 40 (le titre comprend un nom d'oiseau) : Le premier aigle de Tony Hillerman (1998), roman dans lequel deux policiers navajo enquêtent sur la disparition d’une chercheuse spécialiste de la transmission des maladies alors que des cas de peste se déclarent dans la population indigène.
Défi 29 aussi (le titre est une phrase complète) : Lève-toi et marche d’Hervé Bazin (1952), lecture plaisante, sans plus.
Lus en juin :
Pour les défis 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 8 (violence) : Danxomè de Yann Fastier (2020).
Présentation de l’éditeur : « 1892. Afin d’asseoir son influence face à l’Allemagne qui arme le roi du Danxomè, la France envoie des troupes dans ce royaume indépendant qui deviendra la colonie du Dahomey puis le Bénin. Le médecin du corps expéditionnaire a embarqué son propre fils, Alex, dans l’idée de « faire de lui un homme ». L’armée du roi du Danxomè est connue et redoutée pour ses fameuses guerrières au courage sans égal, appelées « les amazones du roi » par les Européens. »
Le roman alterne chapitres à la première personne, où le jeune Alex raconte ses rapports houleux avec son père (un c…) et ce qu’il vit en Afrique (découverte de la guerre et de lui-même), et chapitres à la 2e personne, où le narrateur s’adresse à une jeune fille dont il relate le recrutement parmi les Amazones. Ces deux chemins vont bien sûr se croiser et cela aura des répercussions importantes pour les deux personnages. Sur un fond de violence extrême, la sensibilité du héros irradie ce récit touchant.
Défi 5 toujours : Et mes yeux se sont fermés de Patrick Bard (2016). L’histoire de Maëlle, adolescente revenue enceinte de Syrie où elle a rejoint Daech. Les chapitres retracent les changements qui ont précédé son départ de France, en donnant la parole aux différentes personnes qui ont gravité autour d’elles, adultes n’ayant rien vu venir et adolescents ayant emprunté la même voie ou s’étant écartés de cette camarade aux propos radicaux. L’auteur met en lumière les techniques d’embrigadement et nous fait partager le désarroi des familles. Maëlle raconte aussi son expérience syrienne et ce qui l’a conduite à revenir. Intéressant et bien mené.
Pour le défi 7 (Un livre que vous avez eu envie de lire suite à une chronique radio ou une recension sur le net ; mais je ne sais plus laquelle...) : Le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain (2021). Cette BD est un très bon ouvrage de documentation et de réflexion sur les questions liées à l’énergie et au changement climatique. Pas très réjouissant, certes, mais clair et instructif.
Entre dans le défi 8 (violence) : Trois fois la fin du monde de Sophie Divry (2018).
Quatrième de couverture : « Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s'adapter. Il voudrait que ce cauchemar s'arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s'installe dans une ferme désertée. Il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d'une nature qui, dangereusement, le fascine. Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu’à la folie dans son îlot mental. Ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise est servi par une écriture d’une force poétique remarquable et d’une justesse psychologique saisissante. »
Une première partie (50 pages) dans la prison, racontée à la première personne et empreinte d’une violence et d’une tension permanentes. Deuxième très courte partie, écrite à la 3e personne : comment, à cause de la catastrophe, Joseph se retrouve libre et seul. Les 150 pages suivantes racontent la façon dont Joseph organise sa survie. De crainte d’être remis en prison, il ne s’aventure pas au dehors de la zone où il arrive à vivre ; il ne sait pas, et nous non plus, si d’autres ont survécu. Cette partie alterne des passages à la 1re et à la 3e personne ; les premiers, incursion dans l’esprit de Joseph, nous font toucher du doigt ses angoisses, ses joies, et l’impact de la solitude qui pèse ; ce va-et-vient (1re / 3e) n’en reste pas moins étrange à la lecture.
Un roman prenant et intéressant ; lu pour un prix 3e-2nde, mais la violence de la première partie est peu adaptée à des collégiens et le langage très relâché du narrateur (lorsqu’il s’agit de Joseph) ne l’est pas du tout.
Pour le défi 23 (une partie du roman se passe en Amérique latine) : Il reste la poussière de Sandrine Collette (2016). L’histoire d’une famille en Patagonie, quatre frères dont les aînés s’en prennent aux plus jeunes, vivant sous l’emprise d’une mère autoritaire dans une ferme où ils élèvent des moutons et des bœufs, gagnant juste de quoi continuer de trimer. Dans cet univers de violence permanente, quelque chose peut-il changer ? Un peu lent par moments, ce roman décrit bien l’oppression du cercle familial et la vie à la dure quand ni la nature ni les hommes ne font de cadeau.
Pour le défi 9 (la suite d’un livre) : La mort du petit cheval d’Hervé Bazin (1950), suite de Vipère au poing, dont on retrouve le cynisme.
Rentre dans les défis 4 (livre dont le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 45 (livre de moins de 100 pages), 48 (livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture) : Une oasis dans la ville de Didier Daeninckx (2013), très court roman qu'un collègue donne à lire à ses élèves avec succès.
Lus en juillet :
Rentre dans le défi 10 (auteur prolifique) : Les enfants des Justes de Christian Signol (2012), l'histoire d'un couple en Dordogne qui cache des enfants juifs pendant l'Occupation.
Pour le défi 10 (auteur prolifique) mais aussi le 8 (violence), les 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Paris) et 49 (quête d'identité) : 1991 de Franck Thilliez (2021). Ce roman retrace la première enquête de l’inspecteur Sharko. Comme toujours chez Frank Thilliez, l’intrigue est prenante, bien ficelée, et les meurtres sont « trash ».
Pour les défis 8 (violence) et 14 (étrangeté) : La fabrique des lendemains de Rich Larson (2020). Ce livre rassemble 28 nouvelles de science-fiction parues entre 2012 et 2020. L’auteur a une vision très sombre de l’avenir de l’humanité ; la violence est omniprésente, à divers degrés. Il est beaucoup question du rapport au corps, de sa transformation, du mélange entre biologie et nouvelles technologies, du virtuel… Nous sommes immergés dans un univers nouveau complexe dans lequel nous devons prendre rapidement des repères. Ce n’est pas toujours facile mais c’est très intéressant.
Pour le défi 15 (le livre évoque un lac ou une rivière) : Le dernier dragon sur Terre d’Eoin Colfer (2020). Par l’auteur de la série des Artemis Fowl, ce roman très distrayant met en scène, donc, le dernier dragon, Vern, au caractère bien trempé et qui a survécu en menant une existence discrète dans un bayou en Louisiane, et un adolescent débrouillard, Squib, qui vit seul avec sa mère et participe à de petits trafics sur la rivière. La vie de Squib va basculer le jour où il est témoin d’un meurtre perpétré par le méchant de l’histoire : le chef de la police locale. D’autant plus que cet événement met aussi en péril la cachette du dragon, qui ne tarde pas à réagir... Une lecture très agréable, pleine d’action et d’humour.
Pour le défi 19 (un polar porté à l'écran) mais aussi les 39 (loser), 40 (le titre comprend un nom d'oiseau ) et 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Paris) : Poulets grillés de Sophie Hénaff (2015).
La commissaire Capestan, traduite devant le conseil de discipline pour un tir jugé illégitime, n’est pas radiée mais doit diriger une nouvelle brigade créée « dans le cadre d’une restructuration de la police visant à optimiser le rendement des différents services » et qui « regroupera les fonctionnaires les moins orthodoxes » : autrement dit, un placard rassemblant des « déchets » de la police. Cette unité hérite des enquêtes non résolues, comme le lui explique le directeur de la PJ : « En gros, la police d’Île de France va approcher les 100% de résolution et vous les 0%. Un seul service d’incapables dans toute la région. On circonscrit, je vous dis. »
Mais les quelques policiers aux profils atypiques qui ont consenti à rejoindre leur nouvelle affectation vont s’atteler avec conviction à deux affaires de meurtre et les « losers » qu’ils sont censés être vont tâcher de prouver qu’ils valent encore quelque chose. Le ton est drôle, les personnages attachants, petit à petit l’équipe prend forme et l’intrigue aussi. Sophie Hénaff a écrit deux autres opus d’aventures de cette brigade (Rester groupés et Art et décès), que je ne manquerai pas de lire. D’elle, j’avais déjà apprécié Voix d’extinction (qui n’est pas un polar).
Rentre dans le défi 32 (écrans) : Les premiers plans de Rémi Giordano (2021). Le livre en lui-même présente peu d'intérêt mais m'a fait découvrir que l'éditeur Thierry Magnier publie dans une collection intitulée « L’ardeur » des romans érotiques pour la jeunesse (grands adolescents / jeunes adultes). Celui-ci raconte l’été d’Alexis, passionné de cinéma comme sa meilleure amie, et attiré par les hommes mais sans expérience. Le tournage d’un film près de chez eux va lui donner l’occasion de côtoyer le monde du cinéma et de rencontrer son premier amour. L’intrigue est « jeunesse », sans surprise, et l’écriture aussi, si ce n’est le contenu explicite des fantasmes et de la première fois du héros.
Enfin, pour le défi 41 (l'histoire se passe dans une capitale d'Europe : Londres) et aussi les 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 30 (l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins) : Les fugueurs de Glasgow de Peter May (2015).
En 1965, cinq adolescents écossais fuguent vers Londres dans l’espoir de devenir un groupe de rock célèbre, mais tout ne va pas se passer comme ils l’avaient rêvé. Cinquante ans plus tard, Jack est contacté par Maurie qu’il n’avait pas revu depuis des années. Celui-ci, atteint d’un cancer en phase terminale, vient de découvrir dans le journal l’assassinat d’un homme croisé à l’époque qui avait été accusé de meurtre. Maurie, détenteur d’un secret qu’il ne peut plus garder pour lui, convainc son ami de retourner « là-bas »...
Le roman s’ouvre sur le meurtre de l’homme en cavale, puis alternent les chapitres où nous suivons, en 2015, l’expédition (souvent cocasse) des vieux hommes que sont devenus les ex-fugueurs, et les chapitres situés en 1965 où Jack retrace la fugue pleine de risques accomplie à 17 ans avec beaucoup de naïveté avec ses amis. Ce n’est pas un polar comme en écrit d’habitude Peter May, mais la construction entretient le suspense sur ce qui s’est passé et le regard sur les personnages est touchant.
- JennyMédiateur
Gros retard aussi pour moi dans les compte-rendus et du mal à lire depuis le Covid. Je lis à la vitesse d'une tortue.
Dernière lecture :
Pour le défi 50, La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds, j'ai lu Shannon Pufahl, Et nous nous enfuirons sur des chevaux ardents (27/07)
Les parcours de Muriel et de Julius, son beau-frère s'entrecroisent au fil du récit, qui se déroule dans les années 50. Ils ont en commun leur passion du jeu ainsi que la recherche de liberté. Muriel, orpheline, a épousé Lee, sans amour. Elle quitte la maison maternelle du Kansas pour s'installer en Californie. La jeune serveuse s'ennuie dans un mariage qui ne la satisfait pas. Elle écoute avec passion les parieurs de son café, se laisse tenter par l'ambiance des cours hippiques et guette désespérément le retour de son beau-frère Julius.
Julius, vétéran renvoyé pour homosexualité, se laisse tenter par les plaisirs et les bas-fonds de Las Vegas. Il boit, joue et fréquente les bars gays. Il trouve une stabilité en se faisant embaucher dans un casino pour repérer les tricheurs. Il y rencontre Henry, qui fait le même métier, mais continue à tricher, ce qui provoque la chute des deux hommes. Les passages sur l'errance de Julius alternent avec la vie monotone de Muriel, à la recherche de son beau-frère et de son identité...
Lecture sympathique.
Dernière lecture :
Pour le défi 50, La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds, j'ai lu Shannon Pufahl, Et nous nous enfuirons sur des chevaux ardents (27/07)
Les parcours de Muriel et de Julius, son beau-frère s'entrecroisent au fil du récit, qui se déroule dans les années 50. Ils ont en commun leur passion du jeu ainsi que la recherche de liberté. Muriel, orpheline, a épousé Lee, sans amour. Elle quitte la maison maternelle du Kansas pour s'installer en Californie. La jeune serveuse s'ennuie dans un mariage qui ne la satisfait pas. Elle écoute avec passion les parieurs de son café, se laisse tenter par l'ambiance des cours hippiques et guette désespérément le retour de son beau-frère Julius.
Julius, vétéran renvoyé pour homosexualité, se laisse tenter par les plaisirs et les bas-fonds de Las Vegas. Il boit, joue et fréquente les bars gays. Il trouve une stabilité en se faisant embaucher dans un casino pour repérer les tricheurs. Il y rencontre Henry, qui fait le même métier, mais continue à tricher, ce qui provoque la chute des deux hommes. Les passages sur l'errance de Julius alternent avec la vie monotone de Muriel, à la recherche de son beau-frère et de son identité...
Lecture sympathique.
- lulucastagnetteEmpereur
Je n'ai pas trop suivi le fil ces dernières semaines, quelqu'un a-t-il succombé au redoutable battage médiatique de Monsieur Toussaint Louverture et lu Blackwater ? J'ai emprunté hier aprèm les deux premiers tomes à la médiathèque et je les ai déjà finis. Ce mélange de saga familiale et de fantastique constitue une parfaite lecture détente ! Je vais chercher le 3e tome demain mais la médiathèque n'a pas encore acquis les trois tomes suivants. Les livres sont tellement beaux que je me demande si je ne vais pas acheter toute la série...
- EloahExpert spécialisé
lulucastagnette a écrit:Je n'ai pas trop suivi le fil ces dernières semaines, quelqu'un a-t-il succombé au redoutable battage médiatique de Monsieur Toussaint Louverture et lu Blackwater ? J'ai emprunté hier aprèm les deux premiers tomes à la médiathèque et je les ai déjà finis. Ce mélange de saga familiale et de fantastique constitue une parfaite lecture détente ! Je vais chercher le 3e tome demain mais la médiathèque n'a pas encore acquis les trois tomes suivants. Les livres sont tellement beaux que je me demande si je ne vais pas acheter toute la série...
J'ai lu le tome 1 et j'ai beaucoup aimé l'atmosphère entre saga familiale et inquiétudes fantastiques. Tu as de la chance que ta médiathèque soit si réactive sur les nouveautés, ce n'est pas le cas de la mienne, je peine encore à y trouver des cosy mystery pourtant sortis depuis deux ou trois ans. D'ailleurs j'en place la lecture pour le défi 4 "un livre dont les initiales de l'auteur sont les mêmes".
Moi aussi j'ai du retard sur mes comptes-rendus de lecture ...
Pour le défi 27 "et les écrivains belges alors ?" j'ai lu Le relais d'Alsace de Georges Simenon. ca faisait bien longtemps que je n'avais plus lu cet auteur et comme en plus j'ai attendu d'être en Alsace en juillet pour le lire, je me suis régalée ! L'histoire se situe sur une route de montagne où 3 hôtels se disputent les touristes de passage. Dans l'un d'eux, une auberge modeste et typiquement alsacienne, un homme que tout le monde surnomme M. Serge est installé là depuis quelques mois sans que personne ne connaisse son nom de famille, ni d'où il vient ni de quoi il vit. Lorsque la patronne lui réclame le paiement de plusieurs mois de présence, il descend dans la vallée. A son retour le lendemain, il paie sa dette mais la police est là à l'attendre car au cours de la nuit un riche couple de touristes de l'hôtel voisin s'est vu dérober une coquette somme. L'histoire consiste donc à inculper ou disculper ce suspect tout trouvé. j'avais oublié le talent de Simenon pour la peinture de caractères et pour la description de tout petits riens qui trahissent beaucoup d'un état d'esprit !
Pour le défi 28 "un livre dont l'action se passe dans l'Antiquité", je lis la BD [i]Murena[/i] de Defaux et Delaby (11 tomes) et je me régale ! Le 1er tome voit le complot fomenté contre Claude par son épouse Agrippine et l'accession au trône de Néron. Le dessin est classique mais très beau et l'histoire se dévore.
Pour le défi 29 "un livre dont le titre est une phrase complète", j'ai lu J'entends des pas derrière moi de Jo Witek, qui est un court récit jeunesse que j'ai beaucoup aimé. On suit une jeune fille qui rentre seule chez elle dans la nuit, dans un Paris désert. Lorsqu'elle entend des pas qui la suivent, elle panique ... mais elle réfléchit aussi et se rend compte que depuis toute petite elle a été conditionnée pour avoir peur des autres, des hommes en particulier. J'ai beaucoup aimé non seulement le récit de cette peur viscérale mais aussi toute la réflexion qu'elle induit sur notre société de la défiance.
Pour le défi 40 "un livre dont le titre contient un nom d'oiseau", j'ai lu Le Corbeau d'Oxford de Faith Martin. . Ce roman est présenté comme un cosy mystery mais pour moi ce n'en est pas un, c'est un roman policier léger à la Agatha Christie. En 1960, un riche industriel reçoit d'inquiétantes menaces de mort visant son fils. Parmi l'équipe d'enquêteurs se trouve une jeune stagiaire, Trudy, dont le chef ne sait pas trop quoi faire car ... c'est une femme, et jeune de surcroit. Il lui confie alors une vieille enquête à mener avec un ancien médecin légiste bourru. L'un des intérêts du roman, (outre découvrir qui est le corbeau) c'est justement cette lutte menée par Trudy pour faire admettre par ses collègues mais aussi ses proches que oui elle est une femme et oui elle veut être policière et oui elle est compétente. Au-delà de ça, j'ai été déçue que l'arrière plan historique ne soit pas plus développé que ça.
- EloahExpert spécialisé
J'ai oublié ma plus belle lecture du mois : pour le défi 21 "printemps" j'ai lu Brèves de solitude de Sylvie Germain dont l'action se déroule au printemps 2020, au début de la pandémie du covid 19. Le roman est composé de deux parties : dans une 1ère partie, des gens se croisent dans un square, se regardent et s'ignorent, chacun enfoui dans ses propres pensées et préoccupations. Le récit saute ainsi de l'un à l'autre, on pénètre leurs pensées comme des tranches de vie. Dans une 2è partie, ces mêmes personnages se retrouvent confinés, chacun chez soi. Là, les regards ne s'échangent plus alors le récit s'installe davantage avec chacun, remonte le fil de l'histoire qui explique ce qu'il/elle est devenu(e) à ce moment de l'histoire. C'est simple, poétique et beau comme la vie qui va.
- nicole 86Expert spécialisé
Eloah a écrit:J'ai oublié ma plus belle lecture du mois : pour le défi 21 "printemps" j'ai lu Brèves de solitude de Sylvie Germain dont l'action se déroule au printemps 2020, au début de la pandémie du covid 19. Le roman est composé de deux parties : dans une 1ère partie, des gens se croisent dans un square, se regardent et s'ignorent, chacun enfoui dans ses propres pensées et préoccupations. Le récit saute ainsi de l'un à l'autre, on pénètre leurs pensées comme des tranches de vie. Dans une 2è partie, ces mêmes personnages se retrouvent confinés, chacun chez soi. Là, les regards ne s'échangent plus alors le récit s'installe davantage avec chacun, remonte le fil de l'histoire qui explique ce qu'il/elle est devenu(e) à ce moment de l'histoire. C'est simple, poétique et beau comme la vie qui va.
Vérification faite, il figure au catalogue de ma mediatheque . A garder en mémoire pour une prochaine visite.
- MalagaModérateur
Pour le défi 5. Un livre dont le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble, j'ai lu Yoga d'Emmanuel Carrère.
Un livre souriant et subtil sur le yoga que pratique l'auteur depuis fort longtemps. Voilà l'objectif premier de l'écriture de ce livre qui débute donc par la description d'une retraite d'une semaine, dans l'Yonne, au cours du mois de janvier 2015, pour pratiquer le yoga et la méditation. Mais petit à petit, le terrorisme via les attentats qui ont touché Charlie Hebdo puis une violente dépression vont s'immiscer dans ce sujet. Et la crise des réfugiés en Grèce s'y mêlera également.
Mon avis : ce livre se divise donc en quatre parties et je l'ai trouvé très intéressant, très fort. L'auteur ne se pardonne rien, est très crû avec lui-même notamment dans toute la partie qui concerne sa violente dépression. J'ai beaucoup aimé la dernière partie, la rencontre avec des personnes/personnages inoubliables. Bref, un roman vrai très réussi.
Un livre souriant et subtil sur le yoga que pratique l'auteur depuis fort longtemps. Voilà l'objectif premier de l'écriture de ce livre qui débute donc par la description d'une retraite d'une semaine, dans l'Yonne, au cours du mois de janvier 2015, pour pratiquer le yoga et la méditation. Mais petit à petit, le terrorisme via les attentats qui ont touché Charlie Hebdo puis une violente dépression vont s'immiscer dans ce sujet. Et la crise des réfugiés en Grèce s'y mêlera également.
Mon avis : ce livre se divise donc en quatre parties et je l'ai trouvé très intéressant, très fort. L'auteur ne se pardonne rien, est très crû avec lui-même notamment dans toute la partie qui concerne sa violente dépression. J'ai beaucoup aimé la dernière partie, la rencontre avec des personnes/personnages inoubliables. Bref, un roman vrai très réussi.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 38 Graphique historique: Sapiens de Yuval Noah Harari
BD assez feuillue mais qui se lit vite, et qui rassemble l'ensemble des connaissances actuelles sur l'apparition de l'homo sapiens et le peuplement de la planète par nos ancêtres.
Enrichissant, le livre fait preuve d'humour aussi et reste accessible. Je le verrais bien dans un CDI.
BD assez feuillue mais qui se lit vite, et qui rassemble l'ensemble des connaissances actuelles sur l'apparition de l'homo sapiens et le peuplement de la planète par nos ancêtres.
Enrichissant, le livre fait preuve d'humour aussi et reste accessible. Je le verrais bien dans un CDI.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AmaliahEmpereur
A mon tour d'avoir fini le défi 2022!
Je suis contente de mes lectures cette année : je m'étais dit que je ne m'infligerais pas de lectures qui ne m'intéressaient pas juste pour valider un item, j'ai donc lu des titres qui me plaisaient et forcément au bout d'un moment, j'ai un peu calé. J'ai donc fait passer les lectures empruntées à la médiathèque ou prêtées avant celles pour le défi. Et je m'y suis remise pour les 10 dernières. Les 40 à 45 étaient sans intérêt de sorte que je n'ai pas posté sur ce topic. Pour mes dernières lectures, j'ai lu Mystic River dont certains ont parlé plus haut sur le fil. Moi qui suis hyper sensible et qui n'aurais jamais le courage de regarder un tel film, je l'ai dévoré en deux jours, l'écriture est facile mais c'était prenant. Entre ce roman et ma découverte de deux romans d'Olivier Norek (Entre deux mondes, gros coup de coeur, et Surface que j'ai adoré aussi), je suis prête pour le défi polar du mois d'août à ma plus grande surprise!
J'ai également lu pour le best seller et la suite d'un livre les tomes 1 et 2 de Blackwater : une lecture prenante, même si je reste un peu sur ma faim par rapport à la psychologie des personnages. En tout cas, je trouve ça bien écrit et agréable.
Et enfin, pour l'item "une partie du roman se passe en Amérique latine", j'ai lu le dernier roman graphique de Fabien Toulmé, l'auteur de L'Odyssée d'Hakim notamment, qui s'intitule En lutte - Les reflets du monde qui rend compte de trois reportages de l'auteur : le premier au Liban pendant la révolution citoyenne, le deuxième au Brésil dans une favela menacée par un projet immobilier et le troisième au Bénin aux côtés d'une femme qui lutte pour les droits des femmes. J'étais réjouie de voir que ce tome porte le n°1 et attends avec impatience de lire les suivants.
J'en suis donc à 50 grâce au joker (deux livres du même auteur) mais une de mes prochaines lectures validera le 51e défi (titre comportant un mois) : je lirai Souviens-toi de septembre de Marie-Aude et Lorris Murail, écrit juste avant la mort de ce dernier l'an dernier. J'ai déjà lu le premier tome Angie que j'ai apprécié comme j'avais apprécié Sauveur et fils, même si ça n'a rien à voir.
Je suis contente de mes lectures cette année : je m'étais dit que je ne m'infligerais pas de lectures qui ne m'intéressaient pas juste pour valider un item, j'ai donc lu des titres qui me plaisaient et forcément au bout d'un moment, j'ai un peu calé. J'ai donc fait passer les lectures empruntées à la médiathèque ou prêtées avant celles pour le défi. Et je m'y suis remise pour les 10 dernières. Les 40 à 45 étaient sans intérêt de sorte que je n'ai pas posté sur ce topic. Pour mes dernières lectures, j'ai lu Mystic River dont certains ont parlé plus haut sur le fil. Moi qui suis hyper sensible et qui n'aurais jamais le courage de regarder un tel film, je l'ai dévoré en deux jours, l'écriture est facile mais c'était prenant. Entre ce roman et ma découverte de deux romans d'Olivier Norek (Entre deux mondes, gros coup de coeur, et Surface que j'ai adoré aussi), je suis prête pour le défi polar du mois d'août à ma plus grande surprise!
J'ai également lu pour le best seller et la suite d'un livre les tomes 1 et 2 de Blackwater : une lecture prenante, même si je reste un peu sur ma faim par rapport à la psychologie des personnages. En tout cas, je trouve ça bien écrit et agréable.
Et enfin, pour l'item "une partie du roman se passe en Amérique latine", j'ai lu le dernier roman graphique de Fabien Toulmé, l'auteur de L'Odyssée d'Hakim notamment, qui s'intitule En lutte - Les reflets du monde qui rend compte de trois reportages de l'auteur : le premier au Liban pendant la révolution citoyenne, le deuxième au Brésil dans une favela menacée par un projet immobilier et le troisième au Bénin aux côtés d'une femme qui lutte pour les droits des femmes. J'étais réjouie de voir que ce tome porte le n°1 et attends avec impatience de lire les suivants.
J'en suis donc à 50 grâce au joker (deux livres du même auteur) mais une de mes prochaines lectures validera le 51e défi (titre comportant un mois) : je lirai Souviens-toi de septembre de Marie-Aude et Lorris Murail, écrit juste avant la mort de ce dernier l'an dernier. J'ai déjà lu le premier tome Angie que j'ai apprécié comme j'avais apprécié Sauveur et fils, même si ça n'a rien à voir.
- nicole 86Expert spécialisé
Bravo Amaliah d'avoir bouclé le défi et surtout d'avoir su privilégier les livres qui te correspondent.
- AmaliahEmpereur
*Ombre* a écrit:A l'inverse, j'ai été déçue par Trouble vérité, d'E. Lockhart, dont j'avais pourtant bien aimé Nous les menteurs, dont on avait beaucoup parlé sur les blogs littéraires. Il me permet de cocher l'item Une partie de l'histoire se passe en Amérique du Sud puisqu'on reconstitue l'histoire de Jul', en cavale au Mexique après des vacances mouvementées avec sa meilleure amie, une riche héritière. Que s'est-il passé ? Comment Jul' s'est-elle retrouvée en possession d'autant d'argent ? Aurait-elle froidement assassiné son amie ? Je m'attendais à quelque chose de plus subtil après Nous les menteurs, mais cette fois-ci, j'ai eu l'impression de regarder un téléfilm de série B ou de lire un truc ciblé ado. Sans grand intérêt.
J'avais eu exactement la même déception que toi, Ombre! Les deux livres ne se valent pas.
miss sophie a écrit: Défi 5 toujours : Et mes yeux se sont fermés de Patrick Bard (2016). L’histoire de Maëlle, adolescente revenue enceinte de Syrie où elle a rejoint Daech. Les chapitres retracent les changements qui ont précédé son départ de France, en donnant la parole aux différentes personnes qui ont gravité autour d’elles, adultes n’ayant rien vu venir et adolescents ayant emprunté la même voie ou s’étant écartés de cette camarade aux propos radicaux. L’auteur met en lumière les techniques d’embrigadement et nous fait partager le désarroi des familles. Maëlle raconte aussi son expérience syrienne et ce qui l’a conduite à revenir. Intéressant et bien mené.
Pour le défi 23 (une partie du roman se passe en Amérique latine) : Il reste la poussière de Sandrine Collette (2016). L’histoire d’une famille en Patagonie, quatre frères dont les aînés s’en prennent aux plus jeunes, vivant sous l’emprise d’une mère autoritaire dans une ferme où ils élèvent des moutons et des bœufs, gagnant juste de quoi continuer de trimer. Dans cet univers de violence permanente, quelque chose peut-il changer ? Un peu lent par moments, ce roman décrit bien l’oppression du cercle familial et la vie à la dure quand ni la nature ni les hommes ne font de cadeau.
Merci pour ces comptes-rendus, miss Sophie! J'avais beaucoup aimé Et mes yeux se sont fermés et j'adore Sandrine Collette dont je suis loin d'avoir tout lu. Je lirai ce titre au mois d'août.
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