- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour avec sept lectures. Mon coup de cœur en fin de message.
Merci à *Ombre* pour la référence à la courte pièce de Jules Renard, Le pain de ménage, pour le défi "Marivaudages" (n°24).
Pour le défi 17 (un livre paru dans la « collection blanche » de Gallimard) : La honte d’Annie Ernaux (1997), valable aussi pour le 49 (Quête d'identité). On y retrouve les thèmes chers à l'auteur (introspection, différences de classes sociales) mais ce livre-ci m'a semblé moins bien tourné.
Pour les défis 2 (un livre qui évoque la vie politique) et 15 (un livre qui évoque un lac ou une rivière) : Algues vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hoive (2019), bande dessinée dont les auteurs mènent l'enquête sur un problème touchant le littoral breton (ces algues vertes toxiques qui ont entraîné la mort d'animaux et même de promeneurs), conséquence de la politique agricole. Glaçant.
Pour le défi 29 (un livre dont le titre est une phrase complète) ainsi que les 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre) et 48 (un livre avec un arbre ou une fleur sur la couverture), j'ai lu Promenons-nous dans les bois de Bill Bryson (1997). L’auteur décide de tenter une randonnée sur le sentier des Appalaches avec un ami ; il la raconte avec une bonne dose d’autodérision et de satire (légère) de la société américaine, agrémentées d’un peu de documentation. Même si cela s’essouffle un peu passée la première moitié, cela reste une lecture sympathique.
Pour le défi 49 (quête d'identité) : En finir avec Eddy Bellegueule d’Édouard Louis (2014). Intéressant (et sombre, mais vous vous en seriez doutés).
Merci à *Ombre* pour la référence à la courte pièce de Jules Renard, Le pain de ménage, pour le défi "Marivaudages" (n°24).
Pour le défi 17 (un livre paru dans la « collection blanche » de Gallimard) : La honte d’Annie Ernaux (1997), valable aussi pour le 49 (Quête d'identité). On y retrouve les thèmes chers à l'auteur (introspection, différences de classes sociales) mais ce livre-ci m'a semblé moins bien tourné.
Pour les défis 2 (un livre qui évoque la vie politique) et 15 (un livre qui évoque un lac ou une rivière) : Algues vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hoive (2019), bande dessinée dont les auteurs mènent l'enquête sur un problème touchant le littoral breton (ces algues vertes toxiques qui ont entraîné la mort d'animaux et même de promeneurs), conséquence de la politique agricole. Glaçant.
Pour le défi 29 (un livre dont le titre est une phrase complète) ainsi que les 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre) et 48 (un livre avec un arbre ou une fleur sur la couverture), j'ai lu Promenons-nous dans les bois de Bill Bryson (1997). L’auteur décide de tenter une randonnée sur le sentier des Appalaches avec un ami ; il la raconte avec une bonne dose d’autodérision et de satire (légère) de la société américaine, agrémentées d’un peu de documentation. Même si cela s’essouffle un peu passée la première moitié, cela reste une lecture sympathique.
Pour le défi 49 (quête d'identité) : En finir avec Eddy Bellegueule d’Édouard Louis (2014). Intéressant (et sombre, mais vous vous en seriez doutés).
Pour le défi 13 (un livre d'un auteur turc), j'ai emprunté à la médiathèque une bande dessinée, Jusqu’ici tout allait bien… d’Ersin Karabulut (2020), valale aussi pour le 14 (étrangeté).
Il s’agit d’une anthologie issue des Contes ordinaires d’une société résignée publiés par l’auteur en 2018. Ces neuf « contes » nous plongent dans des situations très étranges où les personnages voient leur liberté limitée et/ou leur identité questionnée. Il y a par exemple cette société où chaque individu porte en permanence une grosse pierre et ne doit jamais la poser sinon des choses terribles se produiront ; ce pays dont les habitants laissent un concepteur de smartphones régir leur vie ; cet autre où un virus se met à transformer le visage de certaines personnes à l’identique avant de les tuer ; ce monde où même la pesanteur doit s’acheter ; ce fils qui ressemble tellement à son père que l’on ne sait plus qui est qui ; cet autre enfant qui ne sort pas du ventre de sa mère et la parasite… C’est très particulier, inventif et déstabilisant.
Il s’agit d’une anthologie issue des Contes ordinaires d’une société résignée publiés par l’auteur en 2018. Ces neuf « contes » nous plongent dans des situations très étranges où les personnages voient leur liberté limitée et/ou leur identité questionnée. Il y a par exemple cette société où chaque individu porte en permanence une grosse pierre et ne doit jamais la poser sinon des choses terribles se produiront ; ce pays dont les habitants laissent un concepteur de smartphones régir leur vie ; cet autre où un virus se met à transformer le visage de certaines personnes à l’identique avant de les tuer ; ce monde où même la pesanteur doit s’acheter ; ce fils qui ressemble tellement à son père que l’on ne sait plus qui est qui ; cet autre enfant qui ne sort pas du ventre de sa mère et la parasite… C’est très particulier, inventif et déstabilisant.
Et enfin, last but not least, pour les défis 3 (Renaissance), 8 (violence) et 49 (Quête d'identité), une autre bande dessinée : Le patient de Timothé Le Boucher (2019).
Une jeune fille attardée est retrouvée un couteau à la main après le massacre de toute sa famille ; hormis elle, seul son frère de 15 ans a survécu mais les coups de poignard qu’il a reçus l’ont plongé dans le coma. Six ans après, il se réveille, les membres inertes et assailli de cauchemars. La psychologue qui le prend en charge va tenter de faire émerger la vérité de ses souvenirs.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée : son dessin en ligne claire, sa construction narrative, ses personnages troubles… Un thriller prenant dans lequel on retrouve, sous un autre angle, les thèmes de la mémoire et de l’identité déjà présents dans Ces jours qui disparaissent du même auteur. Je recommande vivement cette œuvre.
Une jeune fille attardée est retrouvée un couteau à la main après le massacre de toute sa famille ; hormis elle, seul son frère de 15 ans a survécu mais les coups de poignard qu’il a reçus l’ont plongé dans le coma. Six ans après, il se réveille, les membres inertes et assailli de cauchemars. La psychologue qui le prend en charge va tenter de faire émerger la vérité de ses souvenirs.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée : son dessin en ligne claire, sa construction narrative, ses personnages troubles… Un thriller prenant dans lequel on retrouve, sous un autre angle, les thèmes de la mémoire et de l’identité déjà présents dans Ces jours qui disparaissent du même auteur. Je recommande vivement cette œuvre.
- LaugarithmeFidèle du forum
Bonjour à tous .
1) A partir de quand un livre est un Best Seler " Changer l'eau des fleurs" de Valérie Périn en est il un ? 850 000 exemplaires tous tirages confondus ai je lu . Traduite dans plusieurs langues...Je ne connaissais pas...
2) Pour le défi 42 " les trente glorieuses" : Est ce que le livre ( Roman, essai ) doit couvrir toute la période ( 45- 73) ? Cela a peut être été précisé plus haut .
Merci d'avance
1) A partir de quand un livre est un Best Seler " Changer l'eau des fleurs" de Valérie Périn en est il un ? 850 000 exemplaires tous tirages confondus ai je lu . Traduite dans plusieurs langues...Je ne connaissais pas...
2) Pour le défi 42 " les trente glorieuses" : Est ce que le livre ( Roman, essai ) doit couvrir toute la période ( 45- 73) ? Cela a peut être été précisé plus haut .
Merci d'avance
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir Laugarithme,
Je dirais que Changer l'eau des fleurs est bien un best-seller et j'avais déjà pos65ka même question pour les 30 Glorieuses. La réponse était qu'une partie de la période suffirait, j'ai lu un roman qui se déroulait de mai 68 aux années 80.
Je dirais que Changer l'eau des fleurs est bien un best-seller et j'avais déjà pos65ka même question pour les 30 Glorieuses. La réponse était qu'une partie de la période suffirait, j'ai lu un roman qui se déroulait de mai 68 aux années 80.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour Marivaudages j'ai lu comme conseillé ici Le plaisir de rompre et Le pain de ménage de Jules Renard. Je trouve que le 2e correspond mieux au défi.
Le plaisir de rompre m'a emplie de mélancolie. Deux amants se séparent parce qu'ils vont se marier chacun de leur côté, alors qu'ils semblent sincèrement épris l'un de l'autre.
Le pain de ménage est très amusant et m'a rappelé des situations personnelles , avec un flirt sans conséquences. 2 couples sont ensemble pour des vacances dans un chalet. Pendant que leurs conjoints sont retenus ailleurs dans la maison, 2 d'entre eux discutent fidélité et bonheur conjugal.
C'est très drôle, très bien vu, et pas du tout vieilli, je trouve. Le premier est plus ancré dans une réalité historique et sociale qui n'est plus la nôtre.
Bref, à recommander.
Pour la couverture en noir et blanc, j'ai lu Les strates de Pénélope Bagieu. J'ai beaucoup aimé, mais j'ai le même âge qu'elle, ça doit jouer. C'est un album très intéressant, dans lequel elle raconte sa jeunesse. Je recommande, j'ai adoré!
Le plaisir de rompre m'a emplie de mélancolie. Deux amants se séparent parce qu'ils vont se marier chacun de leur côté, alors qu'ils semblent sincèrement épris l'un de l'autre.
Le pain de ménage est très amusant et m'a rappelé des situations personnelles , avec un flirt sans conséquences. 2 couples sont ensemble pour des vacances dans un chalet. Pendant que leurs conjoints sont retenus ailleurs dans la maison, 2 d'entre eux discutent fidélité et bonheur conjugal.
C'est très drôle, très bien vu, et pas du tout vieilli, je trouve. Le premier est plus ancré dans une réalité historique et sociale qui n'est plus la nôtre.
Bref, à recommander.
Pour la couverture en noir et blanc, j'ai lu Les strates de Pénélope Bagieu. J'ai beaucoup aimé, mais j'ai le même âge qu'elle, ça doit jouer. C'est un album très intéressant, dans lequel elle raconte sa jeunesse. Je recommande, j'ai adoré!
- BartleboothNiveau 7
Je ne suis pas passée sur ce fil depuis longtemps, je fais donc un petit bilan même si je n'ai pas avancé beaucoup.
- 14, Etrangeté: Ma Vie posthume d'Hubert et Zanzim. C'est le duo qui a aussi fait Peau d'homme, que j'avais adoré l'an dernier. Cette fois l'action se passe à notre époque: Emma Doucet se réveille un jour courbaturée après une lourde chute: la vieille dame réalise qu'elle est morte, et en plus assassinée si elle en croit le trou dans sa poitrine. Pourtant elle est parfaitement alerte. Elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule à avoir une vie posthume. J'ai beaucoup aimé cette BD, grâce à son histoire rocambolesque mais aussi aux analepses qui retracent la vie d'Emma avec son mari.
- 40, un nom d'oiseau: Le vol du faucon de Daphné du Maurier. C'est un bon roman, qui suit les aventures d'Armino, guide en Italie. Les touristes qu'il cornaque attirent un jour son attention sur une mendiante, en laquelle il croit reconnaître son ancienne nourrice. Mais la vieille femme est assassinée... Le guide quitte son emploi pour retourner dans sa ville natale et se confronter au passé. Certains éléments sont un peu prévisibles, mais je l'ai lu d'une traite et j'ai aimé les références aux traumas de la guerre (bon, il reste loin derrière Rebecca pour moi).
- 42, les 30 glorieuses: La femme gelée d'Annie Ernaux. On ne présente plus l'autrice, qui raconte ici son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte.
-44, Révolutions! : Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis. C'est la révolution dans la vie d'une horde de pithécanthropes du pléistocène quand Edouard, le père, ramène le feu d'un volcan. Obsédé par l'évolution, il est fermement décidé à innover encore... Un bon moment de lecture, avec des passages très drôles même si quelques éléments sont un peu vieillis.
- 48, un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture: La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse. Je suis une inconditionnelle de Meurisse, et j'ai beaucoup aimé cet album réalisé à l'occasion d'une résidence d'artiste au Japon. L'autrice déclare s'être inspirée du roman Oreiller d'herbes, dont j'ai déjà entendu parler (ici, peut-être?). C'est vraiment très beau.
- 14, Etrangeté: Ma Vie posthume d'Hubert et Zanzim. C'est le duo qui a aussi fait Peau d'homme, que j'avais adoré l'an dernier. Cette fois l'action se passe à notre époque: Emma Doucet se réveille un jour courbaturée après une lourde chute: la vieille dame réalise qu'elle est morte, et en plus assassinée si elle en croit le trou dans sa poitrine. Pourtant elle est parfaitement alerte. Elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule à avoir une vie posthume. J'ai beaucoup aimé cette BD, grâce à son histoire rocambolesque mais aussi aux analepses qui retracent la vie d'Emma avec son mari.
- 40, un nom d'oiseau: Le vol du faucon de Daphné du Maurier. C'est un bon roman, qui suit les aventures d'Armino, guide en Italie. Les touristes qu'il cornaque attirent un jour son attention sur une mendiante, en laquelle il croit reconnaître son ancienne nourrice. Mais la vieille femme est assassinée... Le guide quitte son emploi pour retourner dans sa ville natale et se confronter au passé. Certains éléments sont un peu prévisibles, mais je l'ai lu d'une traite et j'ai aimé les références aux traumas de la guerre (bon, il reste loin derrière Rebecca pour moi).
- 42, les 30 glorieuses: La femme gelée d'Annie Ernaux. On ne présente plus l'autrice, qui raconte ici son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte.
-44, Révolutions! : Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis. C'est la révolution dans la vie d'une horde de pithécanthropes du pléistocène quand Edouard, le père, ramène le feu d'un volcan. Obsédé par l'évolution, il est fermement décidé à innover encore... Un bon moment de lecture, avec des passages très drôles même si quelques éléments sont un peu vieillis.
- 48, un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture: La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse. Je suis une inconditionnelle de Meurisse, et j'ai beaucoup aimé cet album réalisé à l'occasion d'une résidence d'artiste au Japon. L'autrice déclare s'être inspirée du roman Oreiller d'herbes, dont j'ai déjà entendu parler (ici, peut-être?). C'est vraiment très beau.
- Reine MargotDemi-dieu
Joker: un deuxième livre d'un auteur du défi: 5e tome des 7 soeurs de Lucinda Riley
J'aime toujours la série, cette fois il s'agit de la soeur la plus spirituelle, la plus proche de la nature et des animaux des 7 soeurs adoptées par Pa Salt, qui s'installe dans une réserve de Kinnaird dans les Highlands d'Ecosse. Elle découvre être la dernière d'une lignée de gitans andalous, avec des dons de voyance, et descendante d'une grande danseuse de flamenco.
Toujours prenant, une lecture plaisir.
Pour la suivante que je commencerai ce soir, ce sera Connemara de Nicolas Mathieu, dans le défi "lacs et rivières", parce que les lacs du Connemara de Michel Sardou
(Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c'est pour les vivants
Un peu d'enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C'est le décor du Connemara)
J'aime toujours la série, cette fois il s'agit de la soeur la plus spirituelle, la plus proche de la nature et des animaux des 7 soeurs adoptées par Pa Salt, qui s'installe dans une réserve de Kinnaird dans les Highlands d'Ecosse. Elle découvre être la dernière d'une lignée de gitans andalous, avec des dons de voyance, et descendante d'une grande danseuse de flamenco.
Toujours prenant, une lecture plaisir.
Pour la suivante que je commencerai ce soir, ce sera Connemara de Nicolas Mathieu, dans le défi "lacs et rivières", parce que les lacs du Connemara de Michel Sardou
(Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c'est pour les vivants
Un peu d'enfer, le Connemara
Des nuages noirs qui viennent du nord
Colorent la terre, les lacs, les rivières
C'est le décor du Connemara)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- floisaNiveau 9
Défi qui se passe dans une capitale européenne: Street Life in London de John Thomson et Adolphe Smith, portraits photographique et interviews de petites gens de Londres réalisés il y a près de 150 ans, en 1877. Vertigineux, les accents sont reproduits à l'écrit, les accidents de la vie (dans les deux sens) abondent, les images sont saisissantes. Malgré le titre, il ne s'agit pas de SDF mais de gens occupant des petits métiers: rempailleurs, photographes de rue, petits marchands et marchandes de toutes sortes, clowns...
- *Ombre*Grand sage
J'ai un peu perdu le fil et je ne sais plus où j'en suis de mes comptes-rendus de lecture...
Voilà en tout cas pour les dernières.
Pour l'item satire, L'Homme surnuméraire, de Patrice Jean, satire du monde contemporain, du prêt-à-penser, des poseurs des milieux littéraires, des affectations de toutes sortes. J'ai beaucoup aimé.
Pour l'item loser, j'ai lu Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore, de Tom Sharpe (qui convient aussi pour satire ou campus novel), aventures burlesques d'un professeur de lycée technique malheureux en ménage, qui, rêvant de se débarrasser de sa femme, passe ses nerfs sur une poupée gonflable qui lui a valu des déboires et qu'il jette dans un puits de fondations, et se retrouve accusé de meurtre. C'est cocasse, drôle, déjanté, mais à côté de Patrice Jean, j'ai trouvé cet humour bien plus superficiel, fondé sur des personnages caricaturaux et des situations invraisemblables. C'est divertissant, mais bien moins féroce et juste dans la satire que Patrice Jean.
Lu aussi La recherche de l'authenticité, de Jim Harrisson (oui, encore du Jim Harrisson). Derrière se titre racoleur se cache une belle sélection d'écrits personnels, sorte de journal décousu, la construction étant thématique et non chronologique. On y trouve des anecdotes drolatiques, des réflexions sur son handicap, ses choix de vie, et surtout des pages magnifiques sur le Maine et le Montana, les deux états où l'auteur a vécu le plus longtemps, qu'il a arpenté en tous sens, avec ses chiens et ses chevaux, et surtout avec ses amis. Il y a toute une section consacrée à la pêche (de quoi regretter ma proposition de défi chasse pêche tradition !) tout sauf ennuyeuse (je n'aurais pourtant pas parié là-dessus), entre chant d'amour aux rivières, méditation sur le temps qui passe et ode à l'amitié. Du coup, je me demandais si ce titre pouvait convenir pour l'item lac ou rivière. Il n'y a pas une seule intrigue, puisqu'il s'agir d'une collection de textes divers, mais entre ce qui relève quasiment du nature writing et tout ce qui touche à la pêche, les rivières occupent tout de même un nombre de pages significatif. Si cela vous paraît tiré par les cheveux, je me caserai dans auteur prolifique, qualificatif qui me paraît convenir pour Jim Harrisson entre ses romans, sa poésie et ses scénarios.
Voilà en tout cas pour les dernières.
Pour l'item satire, L'Homme surnuméraire, de Patrice Jean, satire du monde contemporain, du prêt-à-penser, des poseurs des milieux littéraires, des affectations de toutes sortes. J'ai beaucoup aimé.
Pour l'item loser, j'ai lu Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore, de Tom Sharpe (qui convient aussi pour satire ou campus novel), aventures burlesques d'un professeur de lycée technique malheureux en ménage, qui, rêvant de se débarrasser de sa femme, passe ses nerfs sur une poupée gonflable qui lui a valu des déboires et qu'il jette dans un puits de fondations, et se retrouve accusé de meurtre. C'est cocasse, drôle, déjanté, mais à côté de Patrice Jean, j'ai trouvé cet humour bien plus superficiel, fondé sur des personnages caricaturaux et des situations invraisemblables. C'est divertissant, mais bien moins féroce et juste dans la satire que Patrice Jean.
Lu aussi La recherche de l'authenticité, de Jim Harrisson (oui, encore du Jim Harrisson). Derrière se titre racoleur se cache une belle sélection d'écrits personnels, sorte de journal décousu, la construction étant thématique et non chronologique. On y trouve des anecdotes drolatiques, des réflexions sur son handicap, ses choix de vie, et surtout des pages magnifiques sur le Maine et le Montana, les deux états où l'auteur a vécu le plus longtemps, qu'il a arpenté en tous sens, avec ses chiens et ses chevaux, et surtout avec ses amis. Il y a toute une section consacrée à la pêche (de quoi regretter ma proposition de défi chasse pêche tradition !) tout sauf ennuyeuse (je n'aurais pourtant pas parié là-dessus), entre chant d'amour aux rivières, méditation sur le temps qui passe et ode à l'amitié. Du coup, je me demandais si ce titre pouvait convenir pour l'item lac ou rivière. Il n'y a pas une seule intrigue, puisqu'il s'agir d'une collection de textes divers, mais entre ce qui relève quasiment du nature writing et tout ce qui touche à la pêche, les rivières occupent tout de même un nombre de pages significatif. Si cela vous paraît tiré par les cheveux, je me caserai dans auteur prolifique, qualificatif qui me paraît convenir pour Jim Harrisson entre ses romans, sa poésie et ses scénarios.
- DorineHabitué du forum
2 livres que j'ai prévu de lire prochainement. En plus, je n'avais rien pour ces items.Bartlebooth a écrit:Je ne suis pas passée sur ce fil depuis longtemps, je fais donc un petit bilan même si je n'ai pas avancé beaucoup.
- 14, Etrangeté: Ma Vie posthume d'Hubert et Zanzim. C'est le duo qui a aussi fait Peau d'homme, que j'avais adoré l'an dernier. Cette fois l'action se passe à notre époque: Emma Doucet se réveille un jour courbaturée après une lourde chute: la vieille dame réalise qu'elle est morte, et en plus assassinée si elle en croit le trou dans sa poitrine. Pourtant elle est parfaitement alerte. Elle va découvrir qu'elle n'est pas la seule à avoir une vie posthume. J'ai beaucoup aimé cette BD, grâce à son histoire rocambolesque mais aussi aux analepses qui retracent la vie d'Emma avec son mari.
- 40, un nom d'oiseau: Le vol du faucon de Daphné du Maurier. C'est un bon roman, qui suit les aventures d'Armino, guide en Italie. Les touristes qu'il cornaque attirent un jour son attention sur une mendiante, en laquelle il croit reconnaître son ancienne nourrice. Mais la vieille femme est assassinée... Le guide quitte son emploi pour retourner dans sa ville natale et se confronter au passé. Certains éléments sont un peu prévisibles, mais je l'ai lu d'une traite et j'ai aimé les références aux traumas de la guerre (bon, il reste loin derrière Rebecca pour moi).
- 42, les 30 glorieuses: La femme gelée d'Annie Ernaux. On ne présente plus l'autrice, qui raconte ici son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte.
-44, Révolutions! : Pourquoi j'ai mangé mon père de Roy Lewis. C'est la révolution dans la vie d'une horde de pithécanthropes du pléistocène quand Edouard, le père, ramène le feu d'un volcan. Obsédé par l'évolution, il est fermement décidé à innover encore... Un bon moment de lecture, avec des passages très drôles même si quelques éléments sont un peu vieillis.
- 48, un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture: La jeune femme et la mer de Catherine Meurisse. Je suis une inconditionnelle de Meurisse, et j'ai beaucoup aimé cet album réalisé à l'occasion d'une résidence d'artiste au Japon. L'autrice déclare s'être inspirée du roman Oreiller d'herbes, dont j'ai déjà entendu parler (ici, peut-être?). C'est vraiment très beau.
Sinon j'ai lu dernièrement Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin. Je ne sais pas encore où le classer mais c'est un roman que j'ai apprécié et que j'ai lu d'une traite. A-t-il déjà été évoqué ici?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Mes trois dernières lectures (je n'avance pas vite en ce moment!)
15. Un livre qui évoque un lac ou une rivière.Once upon a river (Il était un fleuve) de Diane Setterfield. Une nuit de solstice, une enfant est repêchée, apparemment noyée, dans la Tamise…Mais revient à la vie peu de temps après. Qui est-elle ? Plusieurs familles se la disputent, et cette apparition aura bien des effets sur les différents personnages de l’histoire. La tamise est presque un des personnages de ce roman très réussi, puisque le roman suit beaucoup les méandres et les humeurs du fleuve. Diane Setterfield a vraiment des dons de conteuse ; j’ai adoré ce roman presque d’inspiration gothique, tout comme j’avais adoré son tout premier, le Treizième conte.
21. Printemps
.The enchanted April (Un avril enchanté) d’Elisabeth von Arnim.(irait aussi pour 37« avec un mois dans le titre »)
Lu sur le conseil d’une néo sur ce fil, je n’ai pas regretté cette lecture franchement amusante et peut-être plus profonde qu’il n’y paraît, sur quatre anglaises qui se retrouvent dans un château en Italie, pour un mois de vacances en « colocation ». Elles ne se connaissent pas au départ, et chacune fuit ou cherche quelque chose. Un ton gentiment satirique et une variété de points de vue tout à fait intéressante. Peut aussi convenir pour 24 (Marivaudages) ou pour 3 (renaissance)
42. Les 30 glorieuses.
Le grand Monde, de Pierre Lemaître. On retrouve immédiatement le ton de Pierre Lemaître et son talent pour créer des personnages et des ambiances. J’ai donc pris beaucoup de plaisir au début de cette saga qui redémarre avec de tout autres personnages.
15. Un livre qui évoque un lac ou une rivière.Once upon a river (Il était un fleuve) de Diane Setterfield. Une nuit de solstice, une enfant est repêchée, apparemment noyée, dans la Tamise…Mais revient à la vie peu de temps après. Qui est-elle ? Plusieurs familles se la disputent, et cette apparition aura bien des effets sur les différents personnages de l’histoire. La tamise est presque un des personnages de ce roman très réussi, puisque le roman suit beaucoup les méandres et les humeurs du fleuve. Diane Setterfield a vraiment des dons de conteuse ; j’ai adoré ce roman presque d’inspiration gothique, tout comme j’avais adoré son tout premier, le Treizième conte.
21. Printemps
.The enchanted April (Un avril enchanté) d’Elisabeth von Arnim.(irait aussi pour 37« avec un mois dans le titre »)
Lu sur le conseil d’une néo sur ce fil, je n’ai pas regretté cette lecture franchement amusante et peut-être plus profonde qu’il n’y paraît, sur quatre anglaises qui se retrouvent dans un château en Italie, pour un mois de vacances en « colocation ». Elles ne se connaissent pas au départ, et chacune fuit ou cherche quelque chose. Un ton gentiment satirique et une variété de points de vue tout à fait intéressante. Peut aussi convenir pour 24 (Marivaudages) ou pour 3 (renaissance)
42. Les 30 glorieuses.
Le grand Monde, de Pierre Lemaître. On retrouve immédiatement le ton de Pierre Lemaître et son talent pour créer des personnages et des ambiances. J’ai donc pris beaucoup de plaisir au début de cette saga qui redémarre avec de tout autres personnages.
- Spoiler:
- (quoi que !)
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- RyuzakiNiveau 9
Défi 26, Un campus novel : Demain à Santa Cecilia, Maria Dueñas
Abandonnée par son mari, Blanca Perea quitte Madrid pour se rendre à l’université de Santa Cecilia, en Californie, où elle a accepté une mission. Son rôle sera de trier des documents laissés à l’abandon depuis des années, legs d’un défunt professeur, Andrés Fontana. Alors qu’elle se plonge dans le passé, elle se lie d’amitié avec Daniel Carter, ancien élève puis ami de Fontana. Bientôt, des secrets refont surface.
Je ne m’attendais pas à aimer autant. Mon intérêt pour le livre n’a cessé de croître au fur et à mesure que je lisais. C’est remarquable comme l’autrice arrive à rendre palpitant une banale histoire d’archivage des papiers d’un universitaire mort, à rendre dramatique et tragique ce qui pourrait être une histoire somme toute banale. Ce n’est peut-être pas le meilleur livre qui soit, mais si vous cherchez quoi lire pour passer le temps et remplir ce défi, je vous le recommande chaudement.
Verdict : très agréable
Dueñas a écrit:Impossible désormais de se contenter de classer les documents selon leurs poids : ce n’était plus une simple compilation d’écrits sans âme susceptibles d’être manipulés avec la froideur de données statistiques ou de bons de commande dans un magasin de chaussures.
Me frayer un passage dans la vie d’Andrés Fontana à la manière dont on creuse une tranchée, ce n’était pas la bonne méthode. Il fallait que mon optique soit radicalement différente et parte d’une autre perspective. Je devais adopter une attitude humaine, proche, m’efforcer de découvrir la personne cachée entre les mots.
Ma mission était de récupérer la mémoire d’un homme.
La mémoire enterrée d’un homme oublié.
Abandonnée par son mari, Blanca Perea quitte Madrid pour se rendre à l’université de Santa Cecilia, en Californie, où elle a accepté une mission. Son rôle sera de trier des documents laissés à l’abandon depuis des années, legs d’un défunt professeur, Andrés Fontana. Alors qu’elle se plonge dans le passé, elle se lie d’amitié avec Daniel Carter, ancien élève puis ami de Fontana. Bientôt, des secrets refont surface.
Je ne m’attendais pas à aimer autant. Mon intérêt pour le livre n’a cessé de croître au fur et à mesure que je lisais. C’est remarquable comme l’autrice arrive à rendre palpitant une banale histoire d’archivage des papiers d’un universitaire mort, à rendre dramatique et tragique ce qui pourrait être une histoire somme toute banale. Ce n’est peut-être pas le meilleur livre qui soit, mais si vous cherchez quoi lire pour passer le temps et remplir ce défi, je vous le recommande chaudement.
Verdict : très agréable
- MalagaModérateur
Mes dernières lectures en lien avec le défi.
10. Un livre d’un auteur prolifique : Encore une danse de Katherine Pancol.
Un groupe d'amis qui se connaissent depuis l'enfance puisqu'ils habitaient le même immeuble en brique à Montrouge : Clara la rêveuse et rebelle, son frère Philippe, Agnès la douce, Joséphine la grande amoureuse, Lucille la parfaite et puis Rapha, le beau, l'artiste. Ils sont adultes, se sont un peu éloignés les uns des autres mais continuent à se voir. Mais nous sommes dans les années 90 et une maladie, le SIDA, rôde.
Mon avis : l'écriture de Katherine Pancol est assez pénible à lire pour moi. Les phrases s'enchaînent, sans temps mort, on passe d'un personnage à l'autre, on nous met dedans une espèce de poésie artificielle. Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car je n'ai pas franchement adhéré à l'histoire, aux personnages.
29. Un livre dont le titre est une phrase complète : Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi de Brahim Metiba
"Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi", voici les mots que le père du narrateur lui écrit sur un morceau de papier, avec un ticket de metro, avant de repartir en Algérie. Alors le fils décide d'utiliser ce ticket pour bavarder avec son père, de Clichy jusqu'aux quartiers du coeur de Paris.
Mon avis : un très court roman, poétique et attachant. J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'auteur, qui s'interroge sur ses sentiments, ceux de son père et qui mélange cela à la description de ces rues, ces boutiques, ces places de Paris. Un joli livre.
6. Un recueil de poèmes écrit par une femme : Classés sans suite de Sophie Martin
un recueil de poèmes parlant d'amour et autres.
Mon avis : je n'aime pas beaucoup la poésie, ce recueil ne fait pas exception. Je me suis profondément ennuyée à le lire.
10. Un livre d’un auteur prolifique : Encore une danse de Katherine Pancol.
Un groupe d'amis qui se connaissent depuis l'enfance puisqu'ils habitaient le même immeuble en brique à Montrouge : Clara la rêveuse et rebelle, son frère Philippe, Agnès la douce, Joséphine la grande amoureuse, Lucille la parfaite et puis Rapha, le beau, l'artiste. Ils sont adultes, se sont un peu éloignés les uns des autres mais continuent à se voir. Mais nous sommes dans les années 90 et une maladie, le SIDA, rôde.
Mon avis : l'écriture de Katherine Pancol est assez pénible à lire pour moi. Les phrases s'enchaînent, sans temps mort, on passe d'un personnage à l'autre, on nous met dedans une espèce de poésie artificielle. Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre car je n'ai pas franchement adhéré à l'histoire, aux personnages.
29. Un livre dont le titre est une phrase complète : Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi de Brahim Metiba
"Je n'ai pas eu le temps de bavarder avec toi", voici les mots que le père du narrateur lui écrit sur un morceau de papier, avec un ticket de metro, avant de repartir en Algérie. Alors le fils décide d'utiliser ce ticket pour bavarder avec son père, de Clichy jusqu'aux quartiers du coeur de Paris.
Mon avis : un très court roman, poétique et attachant. J'ai beaucoup aimé les réflexions de l'auteur, qui s'interroge sur ses sentiments, ceux de son père et qui mélange cela à la description de ces rues, ces boutiques, ces places de Paris. Un joli livre.
6. Un recueil de poèmes écrit par une femme : Classés sans suite de Sophie Martin
un recueil de poèmes parlant d'amour et autres.
Mon avis : je n'aime pas beaucoup la poésie, ce recueil ne fait pas exception. Je me suis profondément ennuyée à le lire.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 8 "violence", j'ai lu La Face nord du cœur de Dolorès Redondo, que j'ai beaucoup aimé. Pour faire avancer son enquête difficile sur un tueur en série qui profite des catastrophes naturelles pour assassiner des familles entières, le FBI fait appel à Amaïa Salazar, policière espagnole qu'une enfance particulière a rendue très intuitive et fine analyste. Le récit se déroule en 2005 et à l'approche de l'ouragan Katrina les enquêteurs sont persuadés de tenir le bon moment pour arrêter leur homme.
Outre l'enquête policière, le roman est intéressant parce qu'il nous fait vivre le passage de Katrina, la dévastation du territoire, la détresse des populations rendues à l'état de bétail en quelques heures, l'arrivée très tardive des secours. Le récit fait également des incursions dans le bayou où règnent encore croyances ancestrales et vaudou et j'ai bien aimé cet aspect du livre qui montre qu'on doit accepter que tout n'ait pas toujours une explication rationnelle. Enfin, l'enfance d'Amaïa nous est racontée par alternance et là aussi c'est assez édifiant ... Bref, un bon roman que je vous conseille.
Outre l'enquête policière, le roman est intéressant parce qu'il nous fait vivre le passage de Katrina, la dévastation du territoire, la détresse des populations rendues à l'état de bétail en quelques heures, l'arrivée très tardive des secours. Le récit fait également des incursions dans le bayou où règnent encore croyances ancestrales et vaudou et j'ai bien aimé cet aspect du livre qui montre qu'on doit accepter que tout n'ait pas toujours une explication rationnelle. Enfin, l'enfance d'Amaïa nous est racontée par alternance et là aussi c'est assez édifiant ... Bref, un bon roman que je vous conseille.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 2 "un livre qui évoque la vie politique", j'ai lu et adoré Au lac des bois de Tim O'Brien (qui est un roman Gallmeister pour ceux que ça intéresse) et j'ai adoré cette lecture. John Wade, favori des sondages, a été battu sévèrement aux élections sénatoriales et accuse le coup. Pour tenter de s'en remettre il se met au vert avec son épouse Kathy, au bord d'un immense lac dans une forêt du Minnesota. Toujours amoureux malgré des années de mariage, ils prennent enfin le temps de se retrouver et d'envisager l'avenir jusqu'au matin où, lorsque John se réveille, Kathy n'est plus là et ne réapparaît pas les jours suivants. Le récit alterne alors recherches / passé de John (son rêve d'être magicien mais aussi sa mission au Vietnam, cause de sa défaite aux élections) / hypothèses sur ce qu'il est arrivé à Kathy (perdue ? enfuie ? assassinée ?) / des extraits d'interrogatoires fictifs (les proches du couple) et réels (interrogatoires de vétérans en cour martiale). Evidemment il y est beaucoup question de la vie politique, des petits arrangements avec la vérité du candidat, de la difficile vie d'épouse de ... La construction du roman est redoutable car elle mène le lecteur de piste en piste.
Pour le défi 10 "un livre d'un auteur prolifique", j'ai lu La Pluie d'été de Marguerite Duras. Il est toujours difficile de résumer un roman de Duras car le style, la langue font l'essentiel du charme et le résumé brut est bien réducteur. Ici on est avec une famille immigrée de 7 enfants non scolarisés et dont les parents vivent d'aides et d'allocations, à Vitry. Le fils aîné, Ernesto, est un enfant particulier qui a parfois des réflexions fulgurantes. Malgré cette situation, la famille est heureuse, la parole circule même quand c'est pour dire que l'on ne se comprend pas, il y a de l'amour aussi même si parfois il est malvenu (inceste). Bref, difficile d'en parler bien je trouve car ce court récit a un charme indéniable qui échappe aux faits qui le constituent.
Pour le défi 10 "un livre d'un auteur prolifique", j'ai lu La Pluie d'été de Marguerite Duras. Il est toujours difficile de résumer un roman de Duras car le style, la langue font l'essentiel du charme et le résumé brut est bien réducteur. Ici on est avec une famille immigrée de 7 enfants non scolarisés et dont les parents vivent d'aides et d'allocations, à Vitry. Le fils aîné, Ernesto, est un enfant particulier qui a parfois des réflexions fulgurantes. Malgré cette situation, la famille est heureuse, la parole circule même quand c'est pour dire que l'on ne se comprend pas, il y a de l'amour aussi même si parfois il est malvenu (inceste). Bref, difficile d'en parler bien je trouve car ce court récit a un charme indéniable qui échappe aux faits qui le constituent.
- Cléopatra2Guide spirituel
Est-ce que Colleen Mc Cullough peut marcher pour les initiales similaires? (j'ai peu d'espoir dans la réponse ).
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 15 Livre qui parle d'un lac, d'une rivière: Connemara, de Nicolas Mathieu.
Inspiré des lacs du Connemara de Michel Sardou, chanson populaire qui évoque les classes moyennes et inférieures du Grand Est des années 2010, racontée dans le roman.
Hélène a grandi à Epinal, petite ville des Vosges, dans un milieu modeste, mais a très vite résolu d'en partir, pour faire des études supérieures brillantes et travaille dans un cabinet de consulting d'entreprise, Elexia. Elle a tout pour être heureuse, une belle maison d'architecte, deux beaux enfants et un mari avec une encore meilleure situation.
Mais elle a déjà fait un burn-out lors d'un précédent job à Paris et son mari lui en veut sans le dire d'avoir dû revenir en province. Elle ne supporte plus son job qui n'a pas de sens, et son mariage qui lui pèse de plus en plus.
Christophe, lui, est resté l'enfant du pays. Ancienne gloire locale de hockey sur glace, l'ado que toutes les filles s'arrachaient a plus de 40 ans et s'est séparé de sa femme, qui va emmener son fils à Troyes sans trop lui demander son avis. Il doit en outre s'occuper de son père dont la santé décline et ne supporte pas le départ du petit.
Les deux vont se retrouver et essayer malgré les aléas de la vie d'être heureux.
Nicolas Mathieu sait dépeindre comme personne les classes populaires et le délitement social du grand Est, la brutalité des rapports de classe, le déchirement de ceux qui en sont issus et sont devenus transfuges de classe. L'histoire des deux personnages est belle, la peinture de la société cruelle et juste, le regard sur la vie à la fois amer et bienveillant.
J'ai toutefois préféré "leurs enfants après eux", plus poétique et peut-être plus de style, mais ce livre se laisse lire avec grand plaisir et marque. J'en attendais peut-être trop après la claque du premier.
Inspiré des lacs du Connemara de Michel Sardou, chanson populaire qui évoque les classes moyennes et inférieures du Grand Est des années 2010, racontée dans le roman.
Hélène a grandi à Epinal, petite ville des Vosges, dans un milieu modeste, mais a très vite résolu d'en partir, pour faire des études supérieures brillantes et travaille dans un cabinet de consulting d'entreprise, Elexia. Elle a tout pour être heureuse, une belle maison d'architecte, deux beaux enfants et un mari avec une encore meilleure situation.
Mais elle a déjà fait un burn-out lors d'un précédent job à Paris et son mari lui en veut sans le dire d'avoir dû revenir en province. Elle ne supporte plus son job qui n'a pas de sens, et son mariage qui lui pèse de plus en plus.
Christophe, lui, est resté l'enfant du pays. Ancienne gloire locale de hockey sur glace, l'ado que toutes les filles s'arrachaient a plus de 40 ans et s'est séparé de sa femme, qui va emmener son fils à Troyes sans trop lui demander son avis. Il doit en outre s'occuper de son père dont la santé décline et ne supporte pas le départ du petit.
Les deux vont se retrouver et essayer malgré les aléas de la vie d'être heureux.
Nicolas Mathieu sait dépeindre comme personne les classes populaires et le délitement social du grand Est, la brutalité des rapports de classe, le déchirement de ceux qui en sont issus et sont devenus transfuges de classe. L'histoire des deux personnages est belle, la peinture de la société cruelle et juste, le regard sur la vie à la fois amer et bienveillant.
J'ai toutefois préféré "leurs enfants après eux", plus poétique et peut-être plus de style, mais ce livre se laisse lire avec grand plaisir et marque. J'en attendais peut-être trop après la claque du premier.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Je viens de finir le discours sur le colonialisme d'Aimé Césaire, je me demande si on peut le mettre dans "quête d'identité", dans la mesure où il dénonce la perte d'identité par l'acculturation.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Cléopatra2Guide spirituel
Je dirais oui!
Du coup pour les initiales similaires, j'ai lu Les dames de Missalonghi de Colleen McCullough. C'est un roman amusant, une satire qui tire un peu vers le fantastique. Tout est très 2d degré, rien ne se prend au sérieux, c'est très drôle.
Début du XXe siècle, dans les Montagnes Bleues, en Australie. Missy, 33 ans, vit avec sa mère et sa tante. Les 3 appartiennent à une famille richissime mais qui "exploite" les femmes de la famille. Elles vivent donc sans le sou ou presque, dans un bled peuplé uniquement de gens de leur famille. Plusieurs choses vont pousser Missy à se rebeller : une nouvelle amie, plus délurée, l'arrivée d'un homme en ville, et le mariage de sa cousine enviée/haïe qui approche.
J'ai trouvé ce roman dans la boîte à livres, je n'ai rien lu d'autre de l'auteur (connue pour Les oiseaux se cachent pour mourir). J'ai beaucoup aimé. C'était vraiment une lecture sympa.
Du coup pour les initiales similaires, j'ai lu Les dames de Missalonghi de Colleen McCullough. C'est un roman amusant, une satire qui tire un peu vers le fantastique. Tout est très 2d degré, rien ne se prend au sérieux, c'est très drôle.
Début du XXe siècle, dans les Montagnes Bleues, en Australie. Missy, 33 ans, vit avec sa mère et sa tante. Les 3 appartiennent à une famille richissime mais qui "exploite" les femmes de la famille. Elles vivent donc sans le sou ou presque, dans un bled peuplé uniquement de gens de leur famille. Plusieurs choses vont pousser Missy à se rebeller : une nouvelle amie, plus délurée, l'arrivée d'un homme en ville, et le mariage de sa cousine enviée/haïe qui approche.
J'ai trouvé ce roman dans la boîte à livres, je n'ai rien lu d'autre de l'auteur (connue pour Les oiseaux se cachent pour mourir). J'ai beaucoup aimé. C'était vraiment une lecture sympa.
- Reine MargotDemi-dieu
Ok donc je fais mon compte-rendu: texte court mais important, qui démonte l'argument des "bienfaits de la colonisation". J'ai beaucoup aimé le style aussi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
un petit passage rapide pour quelques nouvelles lectures, mais dont il a déjà été question ici.
Pour le défi "graphique historique" j'ai choisi un titre déjà mentionné par une autre participante (pardon, je n'ai pas noté qui) Le choix du chômage de Benoît Collombat et Damien Cuvillier. C'est une fresque de la fin du XXe siècle, de Pompidou à Macron, montrant comment le chômage résulte de choix économiques et financiers dont il est un corollaire nécessaire et indispensable au bon fonctionnement de l'économie de marché. Les portraits, tout en noir et blanc, sont très réussis, le côté historique du XXe était intéressant à suivre, j'ai eu plus de mal avec les notions économiques que je ne maîtrise pas.
J'ai déplacé Claudine en ménage de Colette dans le défi "marivaudage" (on a quand même un mari qui pousse sa femme dans les bras d'une autre avant d'en faire lui aussi sa maîtresse) pour placer Encre sympathique de Patrick MODIANO dans "couverture en noir et blanc" (pour l'édition Folio). Un Modiano un peu comme les autres, un narrateur qui recherche les traces d'une femme disparue depuis plus de trente ans.
Et pour le défi "collection blanche de Gallimard", j'ai lu Hemingway, Hammet, dernière de Gérard GUEGAN, roman dans lequel les deux grands écrivains, poursuivis par le FBI, tentent de vider leur dernière querelle.
Ce soir, vacances et Kourkov !
A bientôt.
un petit passage rapide pour quelques nouvelles lectures, mais dont il a déjà été question ici.
Pour le défi "graphique historique" j'ai choisi un titre déjà mentionné par une autre participante (pardon, je n'ai pas noté qui) Le choix du chômage de Benoît Collombat et Damien Cuvillier. C'est une fresque de la fin du XXe siècle, de Pompidou à Macron, montrant comment le chômage résulte de choix économiques et financiers dont il est un corollaire nécessaire et indispensable au bon fonctionnement de l'économie de marché. Les portraits, tout en noir et blanc, sont très réussis, le côté historique du XXe était intéressant à suivre, j'ai eu plus de mal avec les notions économiques que je ne maîtrise pas.
J'ai déplacé Claudine en ménage de Colette dans le défi "marivaudage" (on a quand même un mari qui pousse sa femme dans les bras d'une autre avant d'en faire lui aussi sa maîtresse) pour placer Encre sympathique de Patrick MODIANO dans "couverture en noir et blanc" (pour l'édition Folio). Un Modiano un peu comme les autres, un narrateur qui recherche les traces d'une femme disparue depuis plus de trente ans.
Et pour le défi "collection blanche de Gallimard", j'ai lu Hemingway, Hammet, dernière de Gérard GUEGAN, roman dans lequel les deux grands écrivains, poursuivis par le FBI, tentent de vider leur dernière querelle.
Ce soir, vacances et Kourkov !
A bientôt.
- JennyMédiateur
Pas encore fait de compte-rendu depuis le début du nouveau défi.
Pour le défi 8 : Violence, j'ai lu Robert Penn Warren, Le cavalier de la nuit.
Premier livre de l'auteur du magnifique Tous les hommes du roi, Le cavalier de la nuit raconte le parcours du jeune avocat Percy Munn. En pleine ascension, il déplore la mainmise des grandes compagnies de tabac sur les récoltes du sud des Etats-Unis. Il bascule dans une violence croissante en rejoignant une société secrète, les Cavaliers de la Nuit, où il s'appuie sur ses talents oratoires. L'association tente de négocier les prix d'achat à la hausse en recourant à l'intimidation. Les cultivateurs doivent rejoindre l'association et attendre pour vendre leurs récoltes. Sinon, le fruit de leur travail risque d'être détruit. Une intimidation qui tourne mal pousse Percy Munn à l'irréparable. Pris dans une spirale de violences, le roman décrit sa descente aux Enfers.
Sur un fond historique, Robert Penn Warren livre un roman dense sur le sud des Etats-Unis évoquant avec justesse les jeux d'influence politique comme dans Tous les hommes du roi. Il nous plonge dans une société sudiste marquée par la ségrégation et la fragilité face aux sécheresses et aux grandes compagnies. La lutte sociale qui gronde tout au long du récit, permet l'établissement d'un rapport de force entre faibles et forts, caractérisé par une violence extrême.
Pour le défi 8 : Violence, j'ai lu Robert Penn Warren, Le cavalier de la nuit.
Premier livre de l'auteur du magnifique Tous les hommes du roi, Le cavalier de la nuit raconte le parcours du jeune avocat Percy Munn. En pleine ascension, il déplore la mainmise des grandes compagnies de tabac sur les récoltes du sud des Etats-Unis. Il bascule dans une violence croissante en rejoignant une société secrète, les Cavaliers de la Nuit, où il s'appuie sur ses talents oratoires. L'association tente de négocier les prix d'achat à la hausse en recourant à l'intimidation. Les cultivateurs doivent rejoindre l'association et attendre pour vendre leurs récoltes. Sinon, le fruit de leur travail risque d'être détruit. Une intimidation qui tourne mal pousse Percy Munn à l'irréparable. Pris dans une spirale de violences, le roman décrit sa descente aux Enfers.
Sur un fond historique, Robert Penn Warren livre un roman dense sur le sud des Etats-Unis évoquant avec justesse les jeux d'influence politique comme dans Tous les hommes du roi. Il nous plonge dans une société sudiste marquée par la ségrégation et la fragilité face aux sécheresses et aux grandes compagnies. La lutte sociale qui gronde tout au long du récit, permet l'établissement d'un rapport de force entre faibles et forts, caractérisé par une violence extrême.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 3, (Re)naissance, S'adapter de Clara Dupont-Monod.
Une famille est confrontée au très lourd handicap du troisième enfant de la famille alors les pierres de la maison parlent, elles disent successivement l'amour fusionnel de l'aîné pour son petit frère, la révolte de la cadette, les tâtonnements du dernier pour connaître et rejoindre avec le cœur celui est décédé avant sa naissance. De la délicatesse et de la justesse pour un roman sur un sujet tellement douloureux, un beau message d'espérance aussi. Un livre à fleur de mots que je n'oublierai pas.
Une famille est confrontée au très lourd handicap du troisième enfant de la famille alors les pierres de la maison parlent, elles disent successivement l'amour fusionnel de l'aîné pour son petit frère, la révolte de la cadette, les tâtonnements du dernier pour connaître et rejoindre avec le cœur celui est décédé avant sa naissance. De la délicatesse et de la justesse pour un roman sur un sujet tellement douloureux, un beau message d'espérance aussi. Un livre à fleur de mots que je n'oublierai pas.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour la ville et ses bas-fonds, j'ai lu L'arpenteuse de rêves d'Estelle Faye. J'ai acheté ce roman fantasy plutôt young adult au salon du livre qui a eu lieu le mois dernier dans ma ville, l'exemplaire est dédicacé.
Cassandra est une arpenteuse de rêves, elle peut se glisser dans les rêves des autres et les influencer, voire leur dérober des objets. Elle est exploitée par un gang des bas-fonds de Claren. Ce don va causer la mort de sa jeune soeur et elle va cesser d'exercer son talent. Jusqu'au jour où d'étranges spectres apparaissent dans toute la ville.
J'ai bien aimé ce roman, qui est assez original dans les thèmes abordés, tout en étant assez classique dans la construction et dans la narration. C'est un peu trop "jeune" pour moi.
On navigue dans le récit entre les bas-fonds de la ville et la "ville haute" et ses palais. La "lutte des classes" est vraiment au coeur de l'intrigue, donc je le place ici.
Pour l'arbre sur la couverture j'ai lu Anne de Green Gables dans la dernière traduction.
Quel roman bonheur! C'est drôle, touchant... Je croyais l'avoir lu, mais en fait non, j'ai juste de très bons souvenirs des feuilletons qui en avaient été tirés.
Anne, jeune orpheline, se retrouve adoptée par erreur par un frère et une soeur vivant sur la propriété de Green Gables, à Avonlea sur l'île du Prince Edward, à la fin du XIXe siècle.
On découvre la vie de cette communauté rurale relativement aisée tout de même, avec une vraie présentation de l'ascension sociale possible pour les bons élèves (concours pour l'école d'enseignement, bourse pour l'université...). Il y a donc un intérêt historique à l'ouvrage en plus de l'histoire vraiment adorable.
Cassandra est une arpenteuse de rêves, elle peut se glisser dans les rêves des autres et les influencer, voire leur dérober des objets. Elle est exploitée par un gang des bas-fonds de Claren. Ce don va causer la mort de sa jeune soeur et elle va cesser d'exercer son talent. Jusqu'au jour où d'étranges spectres apparaissent dans toute la ville.
J'ai bien aimé ce roman, qui est assez original dans les thèmes abordés, tout en étant assez classique dans la construction et dans la narration. C'est un peu trop "jeune" pour moi.
On navigue dans le récit entre les bas-fonds de la ville et la "ville haute" et ses palais. La "lutte des classes" est vraiment au coeur de l'intrigue, donc je le place ici.
Pour l'arbre sur la couverture j'ai lu Anne de Green Gables dans la dernière traduction.
Quel roman bonheur! C'est drôle, touchant... Je croyais l'avoir lu, mais en fait non, j'ai juste de très bons souvenirs des feuilletons qui en avaient été tirés.
Anne, jeune orpheline, se retrouve adoptée par erreur par un frère et une soeur vivant sur la propriété de Green Gables, à Avonlea sur l'île du Prince Edward, à la fin du XIXe siècle.
On découvre la vie de cette communauté rurale relativement aisée tout de même, avec une vraie présentation de l'ascension sociale possible pour les bons élèves (concours pour l'école d'enseignement, bourse pour l'université...). Il y a donc un intérêt historique à l'ouvrage en plus de l'histoire vraiment adorable.
- Clecle78Bon génie
J'adore Anne et sa maison aux pignons verts !
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