Neo défi lecture 2022 - Ici, on papote!

Pour ma part, j'ai fini Petit pays de Gaël Faye que je range dans le défi 1: héros métis.
Tout le monde l'a lu, je pense, depuis le temps. Pour ma part, j'ai apprécié cette lecture où l'on ressent au fur et à mesure l'intensité et l'importance de dire la vanité, l'absurdité, la cruauté.

Bonsoir à tous,
pur le "loser" (j'ai oublié son numéro), j'ai lu L'homme surnuméraire de Patrice Jean, dans le cadre du défi mensuel. Je ne connaissais pas du tout cet auteur et je ne regrette pas sa découverte. Le roman commence par raconter les déboires de Serge, agent immobilier, marié à Claire, professeur de lycée. Pendant des vacances en famille, Claire rencontre un couple d'universitaires gallois qui représente tout ce qu'elle aimerait être et lui fait encore mieux prendre conscience de la médiocrité de son mari. Puis Clément, un autre narrateur, intervient ; semble lui aussi une autre forme d' "homme surnuméraire". Il vit aux crochets de sa jolie compagne Lise, dont les amis sont professeurs d'université, philosophe, écrivain, éditeur, ce qui le fait encore plus passer pour un parasite. Voilà pour le fond. L'intérêt de cette lecture, est, je trouve, le plaisir malin que prend l'auteur à jouer avec ses personnages, comme un chat avec une souris vivante. Rien en leur est épargné, aucune bassesse, et j'avoue, c'est ce qui m'a plu. Les pages parodiques font aussi sourire, mais ne sont pas essentielles à mon sens.

Bonjour à tous,
pour le défi n°31 "un livre sur la Palestine", défi que je ne voyais pas du tout comment remplir, j'ai trouvé par hasard Il faudrait pour grandir oublier les frontières de Sébastien Juillard. L'alexandrin du titre m'a plu. Puis en l'ouvrant, j'ai découvert que la collection 111 111 à laquelle il appartient prévoit de ne publier que des novella de 111 111 signes de la première lettre de son titre à son point final. J'aime bien les contraintes surtout si elles sont inutiles. Cela permet aussi à ce titre de rentrer dans le défi "moins de 100 pages" puisqu'il en compte 61. A Gaza, se croisent Keren qui enseigne l'hébreu aux femmes, Marwan, homme politique, Bassem, fedayin, Eoin, journaliste irlandais et Jawad, qui répare les corps en leur fabriquant des prothèses. Le récit est situé dans le futur (après 2030), la technologie et les drogues peuvent modifier les hommes, mais leurs mobiles sont toujours les mêmes.

Pour le défi 14 (étrangeté), j'ai lu L'Enquête de Philippe Claudel, qui pourrait valider aussi le défi 12 (1984).

Un homme, "L'Enquêteur", arrive dans une ville qu'il ne connaît pas et qui n'est pas nommée suite à la vague de suicides qui a eu lieu dans l'Entreprise, une compagnie géante qui semble contrôler toute la ville. Dès son arrivée, rien ne se passe comme prévu et il passe de situations étranges en rencontres absurdes, perdant de plus en plus l'espoir de pouvoir mener son enquête à bien.

Des accents kafkaïens et orwelliens dans ce roman qui se lit d'une traite. La plongée dans l'absurde et l'angoisse du néant d'un homme qui en vient à oublier son propre nom.
J'ai beaucoup aimé !

Pour le défi 35 (best seller), j'ai lu Les Enfants sont rois de Delphine de Vigan qui valide aussi le défi 32 (Ecrans).
Kimmy, Sammy et leurs parents sont des stars des réseaux. Leur famille a plusieurs chaînes qui rencontrent un succès fou. Un jour, Kimmy est kidnappée...
Ca se lit quasi d'une traite, l'ensemble est assez prenant mais sans surprise. Les détails de ces familles "influenceuses" sont glaçants de réalisme... Voir que des millions d'abonnés les suivent l'est encore plus ! Bon, après, le sujet est un poil racoleur et finalement prêche à des convaincus (pas sûre que les principaux intéressés lisent le livre !)

Pour le défi 41 (un livre dont l'histoire se passe dans une capitale d'Europe), j'ai lu L'hiver du mécontement de Thomas B. Reverdy. Ca fait longtemps que je voulais lire cet auteur, et l'occasion s'est présentée.
"L'hiver du mécontentement" est le nom que le journal The Sun a donné à la période des grèves en 1978-1979, qui ont paralysé la Grande-Bretagne.
"Voici venir l'hiver du mécontentement", c'est aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare.
C'est justement le rôle que doit jouer Candice, jeune actrice londonienne, dans une mise en scène exclusivement féminine.
L'histoire mêle des réflexions sur la pièce et le pouvoir, l'apparition de Margaret Thatcher et sa montée dans les sondages, le quotidien des Londoniens au chômage, les quartiers insalubres, les conflits internationaux...
J'ai trouvé ce roman très réussi, ça me donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.

lulucastagnette a écrit:Pour le défi 14 (étrangeté), j'ai lu L'Enquête de Philippe Claudel, qui pourrait valider aussi le défi 12 (1984).

Un homme, "L'Enquêteur", arrive dans une ville qu'il ne connaît pas et qui n'est pas nommée suite à la vague de suicides qui a eu lieu dans l'Entreprise, une compagnie géante qui semble contrôler toute la ville. Dès son arrivée, rien ne se passe comme prévu et il passe de situations étranges en rencontres absurdes, perdant de plus en plus l'espoir de pouvoir mener son enquête à bien.

Des accents kafkaïens et orwelliens dans ce roman qui se lit d'une traite. La plongée dans l'absurde et l'angoisse du néant d'un homme qui en vient à oublier son propre nom.
J'ai beaucoup aimé !

Pour le défi 35 (best seller), j'ai lu Les Enfants sont rois de Delphine de Vigan qui valide aussi le défi 32 (Ecrans).
Kimmy, Sammy et leurs parents sont des stars des réseaux. Leur famille a plusieurs chaînes qui rencontrent un succès fou. Un jour, Kimmy est kidnappée...
Ca se lit quasi d'une traite, l'ensemble est assez prenant mais sans surprise. Les détails de ces familles "influenceuses" sont glaçants de réalisme... Voir que des millions d'abonnés les suivent l'est encore plus ! Bon, après, le sujet est un poil racoleur et finalement prêche à des convaincus (pas sûre que les principaux intéressés lisent le livre !)

Pour le défi 41 (un livre dont l'histoire se passe dans une capitale d'Europe), j'ai lu L'hiver du mécontement de Thomas B. Reverdy. Ca fait longtemps que je voulais lire cet auteur, et l'occasion s'est présentée.
"L'hiver du mécontentement" est le nom que le journal The Sun a donné à la période des grèves en 1978-1979, qui ont paralysé la Grande-Bretagne.
"Voici venir l'hiver du mécontentement", c'est aussi les premiers mots que prononce Richard III dans la pièce de Shakespeare.
C'est justement le rôle que doit jouer Candice, jeune actrice londonienne, dans une mise en scène exclusivement féminine.
L'histoire mêle des réflexions sur la pièce et le pouvoir, l'apparition de Margaret Thatcher et sa montée dans les sondages, le quotidien des Londoniens au chômage, les quartiers insalubres, les conflits internationaux...
J'ai trouvé ce roman très réussi, ça me donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.

Je me souviens d'avoir essayé de le lire pour le défi 2019 mais je ne l'ai pas terminé: je ne sais plus pourquoi je n'avais pas accroché.

Quant au Vigan, je ne vais pas tarder à m'y mettre.

Je viens de finir de Lola Lafon, Mercy Mary Patty que je place dans le défi 30: l'histoire se passe à deux périodes différentes.
C'est Laugarithme qui a parlé de cette autrice, je crois, et je l'en remercie. Je n'ai pas trouvé Chavirer à la médiathèque, alors, à tout hasard, j'ai pris ce roman-là.
En 1974-75, Patricia Hearst, 19 ans, fille d'un richissime magnat de la presse, est enlevée par un groupuscule d’extrême-gauche. Elle trouve dans ce kidnapping la liberté et devient leur complice. Lorsqu'elle est arrêtée pour hold-up, la question est de savoir si elle est victime du syndrome de Stockholm et si elle a agi sous l'emprise du groupe. Ceci est un fait divers qui a réellement eu lieu.
1975-1976: Une chercheuse américaine, Gene Neveva, doit écrire un rapport pour innocenter Patty. Vivant dans les Landes, elle engage pour l'occasion une Française de 19 ans, Violette, timide, anorexique et éperdue d'admiration pour cette professeure américaine, pour l'aider à faire le tri dans ses documents. 1e période
Une quarantaine d'années plus tard, la narratrice part à la recherche de ce rapport et de sa rédactrice qui enseigne toujours. 2e période
Le titre du livre est celui de l'essai que Gene Neveva a rédigé au sujet de ces trois jeunes filles kidnappées et qui ont trouvé paradoxalement dans ce kidnapping leur liberté. Et le roman est écrit à la deuxième personne car la narratrice s'adresse du début à la fin, en un long monologue, interrompu seulement par des témoignages et des pièces à conviction, à Gene Neveva. C'est assez troublant.
J'ai beaucoup aimé cette lecture dans laquelle  réalité et fiction s'entremêlent pour fournir un texte engagé contre les carcans familiaux et sociaux et pour le choix d'une vie libre.
Ce roman convient également pour le défi 4 (même initiale), 14 (étrangeté), 44 (Révolution), 49 (quête d'identité) et 8 (violence)

Pour le défi 24 (marivaudages), j'ai lu (merci Ombre pour l'idée !) Le pain de ménagede Jules Renard qui est une courte pièce de 20 pages en libre accès sur internet.

Deux couples sont en vacances dans une maison de campagne. Leurs conjoints s'étant éclipsés (l'un pour se reposer, l'autre pour veiller sur son enfant), Marthe et Pierre se retrouvent en tête à tête, évoquent leur vie de couple et la possibilité d'avoir une liaison...
C'est très court mais très réussi.

C'est donc avec Jules Renard que je finis mon défi 2022. Si j'ai fait quelques mauvaises pioches, j'ai également fait plein de découvertes !

Je viens de finir aussi Et à la fin...ils meurent de Lou Lubie, roman graphique sur les contes que je vous recommande vivement car c'est très drôle et bien documenté. Il marche pour le défi 4, 8, 48. Elle y présente la version d'origine de nombreux contes et nous en fait découvrir tombés dans l'oubli. Elle évoque aussi Bettelheim, Propp et consorts... C'est vraiment pas mal du tout.

Lulucastagnette !

Un "petit" top 5  (ou 6)  pour ceux qui ont encore un long chemin à parcourir ?
Jules Renard est enregistré et Lou Lubie notée (mais pas à la médiathèque)

Alors, si je devais retenir quelques lectures, ce serait :
Betty (défi 1)
L'importance d'être constant (défi 11)
Terre ceinte (défi 20)
Quelle époque! (défi 25)
Verlaine d'ardoise et de pluie (défi 27)
Apeirogon (défi 31)
Le livre des secrets (défi 33)
A mains nues (défi 38)
Le club des incorrigibles optimistes (défi 42)
Blizzard (défi 48)
Le rire des déesses (défi 50)

Bravo, Lulu, et merci pour ce bilan qui me donnera des idées (à moi qui n'en suis qu'au tiers du défi).

@lulucastagnette Merci pour les suggestions !

Bravo Lulu !

Félicitations lulucastagnette !

Bravo lulu !!!!! Suis épatée !!

Bravo Lulu! J'ai lu plein de livres ce week-end, aucun n'entre dans mes défis car c'est déjà pris. Mais je vais vous faire des compte-rendus car ce sont de chouettes bouquins.

Bravo Lulu pour ce défi rondement mené !!

Bonjour à tous,
bravo Lulucastagnette pour tes dernières lectures !
de mon côté, j'ai rempli péniblement le défi n°34 "un livre des éditions Gallmeister". Je ne connaissais pas cette maison d'édition, mais comme vous étiez plusieurs à en parler en bien, j'ai tenté ma chance avec le premier livre trouvé. Je pensais qu'il s'agissait surtout de romans qui faisaient découvrir de vastes paysages américains et les émotions qu'il pouvaient provoquer, j'ai dû me tromper. Ou alors, cette maison d'édition a aussi une collection "noire". J'ai lu Pike de Benjamin Whitmer. La quatrième de couverture me laissait déjà dubitative "Voici le noir dans toute sa splendeur, ce que le genre devient lorsqu'il renonce à se montrer gentil- une force dramatique brutale rongée jusqu'à l'os qui vous promène de page en page." Autant dire, loin de ce que j'imaginais. Ames sensibles, passez votre chemin. Un petit résumé rapide, au cas où. Pike doit s'occuper de sa petite fille suite à la mort de sa propre fille par overdose. Il pense que quelqu'un l'a tuée et il mène l'enquête. D'un autre côté, Derrick, ex flic ripou, dealer et mac, qui a pu pour cela connaître la fille de Pike, est poursuivi pour avoir descendu un Noir dans la rue. Drogue, prostitution, violence gratuite. Pike et Derrick laissent des cadavres partout et finissent par se rencontrer. Vraiment pas mon genre.

Bravo Lulucastagnette, je suis impressionnée, 50 livres en 3 mois...

Je viens de finir le défi 1 avec un héros métis, et Betty est l'un des livres qui m'a le plus marquée jusqu'ici.
je vais faire "la soeur de la lune", le 5e tome de la série des 7 soeurs, que je peux mettre dans "quête d'identité", ou "2e livre du même auteur."

Bonjour à tous,
pour le défi n°17 "un livre de la collection blanche de Gallimard", j'ai lu Hemingway, Hammet, dernière, de Gérard Guégan, et n'y ai malheureusement pas trouvé grand intérêt. En 1958, les deux auteurs sont déclarés "FBI Target". Hemingway veut retrouver Hammet pour vider leur querelle et éventuellement se réconcilier. J'ai bien aimé les sujets qu'ils abordent, la politique, la littérature américaine, mais j'ai trouvé les dialogues beaucoup trop superficiels, ne faisant pas honneurs à leurs auteurs. La fin insiste bien sur le fait que c'est surtout une fiction, et c'est bien dommage.
J'ai quelques lectures hors défi qui m'attendent, je reviendrai plus tard.
A bientôt

Lulucastagnette !

Pour le défi 23 "une partie du récit se passe en Amérique latine", j'ai lu Dora Maar et le Minotaure de Slavenka Drakulic qui est un journal intime fictif de Dora Maar. D'origine croate, née à Paris, grandie à Buenos Aires, Dora Maar s'est toujours sentie étrangère partout, comme décalée. De son enfance, elle ne garde que ce sentiment d'être tout le temps observée et ce voyeurisme dessinera sa vie de femme. Débarquée à Paris à la fin de l'adolescence parce que sa mère refuse qu'elle fasse du tango, elle se fait vite une place en tant que photographe et fréquente les surréalistes. Sa rencontre avec Picasso et les 7 années de vie commune qui s'ensuivent mettent fin à sa créativité et font d'elle une femme anéantie, suivie par Jacques Lacan qui lui recommande d'écrire son journal intime, journal que nous lisons donc.
J'ai beaucoup aimé cette lecture d'une part car elle nous dévoile l'envers du décor de ce monde d'artistes, d'autre part parce que c'est le parcours d'une femme poursuivie par ses démons.

Pour le défi 38 "un graphique historique", j'ai lu Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin par Emilie Plateau qui nous plonge dans l'Alabama des années 50, dans la peau d'une ado noire. Toute modeste et toute discrète qu'elle soit, Claudette, un jour, refuse de céder sa place à un passager blanc dans un bus, bien avant Rosa Park. Malgré ses 15 ans, elle est arrêtée, placée en cellule. Le roman graphique est très bien fait car on voit d'abord comment Claudette en vient à cet acte de rébellion qui donnera l'impulsion à ses compatriotes pour refuser les lois ségrégationnistes, puis ont voit comment Claudette a été progressivement effacée de l'Histoire pour retomber dans l'oubli.

Pour le graphique historique, j'ai Le petit théâtre des opérations de l'Odieux *** et M. Le Chien.
Je suis le blog de l'odieux *** depuis 10 ans, et j'ai adoré ces deux bd, très drôles, racontant des anecdotes oubliées des deux guerres mondiales. A lire si vous aimez l'humour noir et les réflexions anachroniques.

Bonsoir à tous,
j'avais prévu une pause, et puis j'ai trouvé un auteur belge, mais demain, j'arrête j'ai des lectures hors défi qui m'attendent.
D'un auteur belge, Stefan Hertmans, j'ai lu Antigone à Molenbeek. Réécriture bien sûr du mythe d'Antigone, Nouria veut enterrer la dépouille de son frère, terroriste mort dans le désert. Le refus officiel qui lui est opposé la rend littéralement folle et elle tente de se pendre avec son drap dans sa cellule. L'histoire est connue, les personnages encore moins nombreux que dans le mythe (pas d'histoire d'amour, ni de roi, seulement un fonctionnaire de police) le texte est presque en vers et donne plutôt l'impression de lire un slam, ce qui rythme la narration.
Cette fois, pause-défi, au moins pour le week end.

Cléopatra2 a écrit:Pour le graphique historique, j'ai Le petit théâtre des opérations de l'Odieux *** et M. Le Chien.
Je suis le blog de l'odieux *** depuis 10 ans, et j'ai adoré ces deux bd, très drôles, racontant des anecdotes oubliées des deux guerres mondiales. A lire si vous aimez l'humour noir et les réflexions anachroniques.

Merci du conseil ! J'adore ce blog également, il me fait mourir de rire. Je vais voir si je trouve ces BD à la médiathèque.

Cette lecture me tente bien aussi

Le 2e tome vient de sortir. J'ai la chance d'avoir pu me faire dédicacer ces deux bd il y a peu, en plus .

Mise à jour avec sept lectures. Mon coup de cœur en fin de message.

   Merci à *Ombre* pour la référence à la courte pièce de Jules Renard, Le pain de ménage, pour le défi "Marivaudages" (n°24).

   Pour le défi 17 (un livre paru dans la « collection blanche » de Gallimard) :  La honte d’Annie Ernaux (1997), valable aussi pour le 49 (Quête d'identité). On y retrouve les thèmes chers à l'auteur (introspection, différences de classes sociales) mais ce livre-ci m'a semblé moins bien tourné.

   Pour les défis 2 (un livre qui évoque la vie politique) et 15 (un livre qui évoque un lac ou une rivière) : Algues vertes, l’histoire interdite d’Inès Léraud et Pierre Van Hoive (2019), bande dessinée dont les auteurs mènent l'enquête sur un problème touchant le littoral breton (ces algues vertes toxiques qui ont entraîné la mort d'animaux et même de promeneurs), conséquence de la politique agricole. Glaçant.

   Pour le défi 29 (un livre dont le titre est une phrase complète) ainsi que les 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre) et 48 (un livre avec un arbre ou une fleur sur la couverture), j'ai lu Promenons-nous dans les bois de Bill Bryson (1997). L’auteur décide de tenter une randonnée sur le sentier des Appalaches avec un ami ; il la raconte avec une bonne dose d’autodérision et de satire (légère) de la société américaine, agrémentées d’un peu de documentation. Même si cela s’essouffle un peu passée la première moitié, cela reste une lecture sympathique.

   Pour le défi 49 (quête d'identité) :  En finir avec Eddy Bellegueule d’Édouard Louis (2014). Intéressant (et sombre, mais vous vous en seriez doutés).