- DHMonarque
Je n'ai pas du tout aimé l'anomalie. Je ne comprends même pas le prix Goncourt, pour dire..
- gregforeverGrand sage
Pareil, je l'ai lu cette année, aucun souvenir de l'intrigue ni de la fin (qui ne m'avait pas plu ça je m'en souviens!).DH a écrit:Je n'ai pas du tout aimé l'anomalie. Je ne comprends même pas le prix Goncourt, pour dire..
- MalagaModérateur
Pour le défi 11. Père Lachaise, j'ai lu Lorenzaccio d'Alfred de Musset puisque ce dernier y est enterré.
Nous sommes à Florence, au XVIe siècle. Le duc Alexandre dirige tyranniquement la ville. Son cousin, le jeune Lorenzo, prépare secrètement la libération de Florence. D'autres intrigues autour de grandes familles se greffent autour de cette histoire.
Mon avis : une pièce de théâtre dans laquelle j'ai eu un peu de mal à entrer, les nombreux personnages et les nombreuses intrigues m'ont un peu perdu sur les deux premiers actes. Ensuite, petit à petit, je suis plus "rentrée" dedans même si j'avoue que le théâtre me laisse toujours beaucoup plus froide que les romans.
Nous sommes à Florence, au XVIe siècle. Le duc Alexandre dirige tyranniquement la ville. Son cousin, le jeune Lorenzo, prépare secrètement la libération de Florence. D'autres intrigues autour de grandes familles se greffent autour de cette histoire.
Mon avis : une pièce de théâtre dans laquelle j'ai eu un peu de mal à entrer, les nombreux personnages et les nombreuses intrigues m'ont un peu perdu sur les deux premiers actes. Ensuite, petit à petit, je suis plus "rentrée" dedans même si j'avoue que le théâtre me laisse toujours beaucoup plus froide que les romans.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- LaugarithmeFidèle du forum
Médée, as tu lu 4,3,2,1 de Paul Auster ?Médée a écrit:A propos du défi 30 : Un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps, je conseille vivement 22/11/63 de Stephen King pour ceux qui ne l'ont pas lu. Je l'avais dévoré et adoré !
Personnellement, je ne sais pas encore ce que je lirai pour ce défi.
Je l'ai beaucoup aimé quand il est sorti.
Difficile d'en parler sans spoier
Il peut aller aussi pour le défi étrangeté.
Sinon il y a The hours, toujours pour le défi 30, de Cunningham.
- DorineHabitué du forum
Pour le défi 47, une pièce de théâtre écrite au XXIe siècle, je viens de lire Le Père et La Mère de Florian Zeller. J'avais beaucoup aimé Le Fils que j'ai lu l'an dernier, et que je recommande vivement, mais là, je suis un peu déçue. L'écriture est assez déstabilisante même si elle rend bien compte de la situation dans laquelle se trouvent les personnages. Bilan : il faut vraiment avoir le moral pour lire ces trois pièces.
- liskayaNeoprof expérimenté
Laugarithme a écrit:
Sinon il y a The hours, toujours pour le défi 30, de Cunningham.
J'ai tellement aimé ce livre !
- floisaNiveau 9
Je ne pense pas avoir le temps de me lancer dans ce défi-lecture, qui est bien tentant.
En revanche, je me rends compte que j'ai lu ces derniers temps pas mal de romans chinois fin XXe-début XXIe, qui m'ont fait beaucoup d'effet. Ainsi que de la SF plus classique.
Si cela intéresse quelqu'un, je peux indiquer des recommandations...
En revanche, je me rends compte que j'ai lu ces derniers temps pas mal de romans chinois fin XXe-début XXIe, qui m'ont fait beaucoup d'effet. Ainsi que de la SF plus classique.
Si cela intéresse quelqu'un, je peux indiquer des recommandations...
- nicole 86Expert spécialisé
liskaya a écrit:Laugarithme a écrit:
Sinon il y a The hours, toujours pour le défi 30, de Cunningham.
J'ai tellement aimé ce livre !
Je n'ai qu'un souvenir vague de Mrs Dalloway, est-il préférable de le (re)lire avant de The hours dont la version française est à la médiathèque ?
Pour le défi 30, j'avais sélectionné Soufi, mon amour d'Elif Shafak mais Les heures me tente bien.
Pour le défi 32 : Ecrans qui ne m'inspirait pas j'ai cherché ce qui pouvait faire écran donc des paravents, il y a un Van Gulik pour les amateurs de polars chinois et je suis arrivée à Sémi d'Aki Simazaki , un roman plein de tendresse et de respect d'une auteure canadienne d'origine japonaise qui écrit en français. Dans une maison de retraite, l'épouse qui souffre de la maladie d’Alzheimer ne reconnait plus son époux et refuse la cohabitation nocturne, d'où les paravents. Le roman déploie avec nuances les nouvelles relation qui s'établissent entre les membres de la famille ... et je n'en dirai pas davantage si ce n'est que j'aurais aimé un cadre aussi paisible pour les dernières années de vie de maman.
- nicole 86Expert spécialisé
floisa a écrit:Je ne pense pas avoir le temps de me lancer dans ce défi-lecture, qui est bien tentant.
En revanche, je me rends compte que j'ai lu ces derniers temps pas mal de romans chinois fin XXe-début XXIe, qui m'ont fait beaucoup d'effet. Ainsi que de la SF plus classique.
Si cela intéresse quelqu'un, je peux indiquer des recommandations...
@floisa Tu peux participer au défi en te fixant un objectif personnel plus modeste que les 50 items. Les échanges et suggestions font partie des plaisirs de ce défi lecture.
La SF n'est pas mon domaine de prédilection mais ta proposition m'intéresse : Il n'est jamais trop tard pour surmonter les préjugés et a priori !
- *Ombre*Grand sage
Laugarithme a écrit:Médée, as tu lu 4,3,2,1 de Paul Auster ?Médée a écrit:A propos du défi 30 : Un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps, je conseille vivement 22/11/63 de Stephen King pour ceux qui ne l'ont pas lu. Je l'avais dévoré et adoré !
Personnellement, je ne sais pas encore ce que je lirai pour ce défi.
Je l'ai beaucoup aimé quand il est sorti.
Difficile d'en parler sans spoier
Il peut aller aussi pour le défi étrangeté.
Sinon il y a The hours, toujours pour le défi 30, de Cunningham.
Merci pour ces propositions. Je n'avais pas d'idée pour ces items et l'un et l'autre me tentent bien (j'aime beaucoup Auster et j'adore V. Woolf).
- floisaNiveau 9
Alors voici mes recommandations:
Romans chinois (Tous les noms d’auteurs ont une lettre qui vaut 10 au scrabble!) Au début, on s'y perd dans les personnages aux noms difficiles pour nous à mémoriser mais ce n'est pas grave, je trouve.
Yan Lianke, qui a un côté réalisme magique assez sud-américain : Les Chroniques de Zhalie : un hameau devient peu à peu une mégalopole ou La Fuite du temps : un village où tout le monde meurt avant 40 ans tente de trouver comment interrompre cette malédiction, chaque partie du roman se passant avant la précédente. Les deux sont vertigineux.
Pour un récit très court : Sur le balcon de Ren Xiaowen : la dérive d’un jeune homme dont les parents se font expulser du fait de grands travaux à Shanghai.
Pour un nom d’oiseau : Neige et corbeaux de Chi Zijian : cette autrice écrit toujours sur sa région, l’extrême nord-est de la Chine autour de Harbin, qui a connu une très forte présence russe au moment de la construction du chemin de fer. Ce roman-ci se passe en 1910, lors d’une (bien réelle) épidémie de peste. Les liens entre personnages apparaissent peu à peu, par petites touches. Peut-être pas le mieux en ce moment pour le thème. Sinon elle a écrit Bonsoir la rose, amitié entre une jeune femme un peu perdue, et sa logeuse, une vieille Juive russe. Très tendre.
Attention : Picquier, chez qui sont parus presque tous ces livres, a la spécialité des préfaces intéressantes mais qui spoilent souvent les livres, donc à lire... mais après !
En SF, Libration de Becky Chambers est à la fois une suite (de L’Espace d’un an), une renaissance, une quête d’identité, avec une héroïne métis, ou plutôt hybride. Mais le style fait un peu trop jeune adulte.
Découvert cette année, aussi sur métis et quête d’identité, China Mountain Zhang de Maureen McHugh datant des années 90. Je ne crois pas que ce soit traduit. Très émouvant. L’itinéraire d’un jeune homme qui doit cacher qu’il est métis dans un futur proche dominé par la Chine.
Et pour 1984, Neuromancien de William Gibson,l’un des livres fondateurs du cyberpunk.
Romans chinois (Tous les noms d’auteurs ont une lettre qui vaut 10 au scrabble!) Au début, on s'y perd dans les personnages aux noms difficiles pour nous à mémoriser mais ce n'est pas grave, je trouve.
Yan Lianke, qui a un côté réalisme magique assez sud-américain : Les Chroniques de Zhalie : un hameau devient peu à peu une mégalopole ou La Fuite du temps : un village où tout le monde meurt avant 40 ans tente de trouver comment interrompre cette malédiction, chaque partie du roman se passant avant la précédente. Les deux sont vertigineux.
Pour un récit très court : Sur le balcon de Ren Xiaowen : la dérive d’un jeune homme dont les parents se font expulser du fait de grands travaux à Shanghai.
Pour un nom d’oiseau : Neige et corbeaux de Chi Zijian : cette autrice écrit toujours sur sa région, l’extrême nord-est de la Chine autour de Harbin, qui a connu une très forte présence russe au moment de la construction du chemin de fer. Ce roman-ci se passe en 1910, lors d’une (bien réelle) épidémie de peste. Les liens entre personnages apparaissent peu à peu, par petites touches. Peut-être pas le mieux en ce moment pour le thème. Sinon elle a écrit Bonsoir la rose, amitié entre une jeune femme un peu perdue, et sa logeuse, une vieille Juive russe. Très tendre.
Attention : Picquier, chez qui sont parus presque tous ces livres, a la spécialité des préfaces intéressantes mais qui spoilent souvent les livres, donc à lire... mais après !
En SF, Libration de Becky Chambers est à la fois une suite (de L’Espace d’un an), une renaissance, une quête d’identité, avec une héroïne métis, ou plutôt hybride. Mais le style fait un peu trop jeune adulte.
Découvert cette année, aussi sur métis et quête d’identité, China Mountain Zhang de Maureen McHugh datant des années 90. Je ne crois pas que ce soit traduit. Très émouvant. L’itinéraire d’un jeune homme qui doit cacher qu’il est métis dans un futur proche dominé par la Chine.
Et pour 1984, Neuromancien de William Gibson,l’un des livres fondateurs du cyberpunk.
- nicole 86Expert spécialisé
merci @floisa pour ces livres qui combineront découverte et dépaysement.
- MédéeÉrudit
Laugarithme a écrit:Médée, as tu lu 4,3,2,1 de Paul Auster ?Médée a écrit:A propos du défi 30 : Un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps, je conseille vivement 22/11/63 de Stephen King pour ceux qui ne l'ont pas lu. Je l'avais dévoré et adoré !
Personnellement, je ne sais pas encore ce que je lirai pour ce défi.
Je l'ai beaucoup aimé quand il est sorti.
Difficile d'en parler sans spoier
Il peut aller aussi pour le défi étrangeté.
Sinon il y a The hours, toujours pour le défi 30, de Cunningham.
Merci Laugarithme pour ces propositions ! Je ne connais ni l'un ni l'autre et les deux ont l'air tentant même si j'ai une petite préférence pour Auster. Je reviendrai dire ce que j'en ai pensé !
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- lulucastagnetteEmpereur
floisa a écrit:Alors voici mes recommandations:
Romans chinois (Tous les noms d’auteurs ont une lettre qui vaut 10 au scrabble!) Au début, on s'y perd dans les personnages aux noms difficiles pour nous à mémoriser mais ce n'est pas grave, je trouve.
Yan Lianke, qui a un côté réalisme magique assez sud-américain : Les Chroniques de Zhalie : un hameau devient peu à peu une mégalopole ou La Fuite du temps : un village où tout le monde meurt avant 40 ans tente de trouver comment interrompre cette malédiction, chaque partie du roman se passant avant la précédente. Les deux sont vertigineux.
Pour un récit très court : Sur le balcon de Ren Xiaowen : la dérive d’un jeune homme dont les parents se font expulser du fait de grands travaux à Shanghai.
Pour un nom d’oiseau : Neige et corbeaux de Chi Zijian : cette autrice écrit toujours sur sa région, l’extrême nord-est de la Chine autour de Harbin, qui a connu une très forte présence russe au moment de la construction du chemin de fer. Ce roman-ci se passe en 1910, lors d’une (bien réelle) épidémie de peste. Les liens entre personnages apparaissent peu à peu, par petites touches. Peut-être pas le mieux en ce moment pour le thème. Sinon elle a écrit Bonsoir la rose, amitié entre une jeune femme un peu perdue, et sa logeuse, une vieille Juive russe. Très tendre.
Attention : Picquier, chez qui sont parus presque tous ces livres, a la spécialité des préfaces intéressantes mais qui spoilent souvent les livres, donc à lire... mais après !
En SF, Libration de Becky Chambers est à la fois une suite (de L’Espace d’un an), une renaissance, une quête d’identité, avec une héroïne métis, ou plutôt hybride. Mais le style fait un peu trop jeune adulte.
Découvert cette année, aussi sur métis et quête d’identité, China Mountain Zhang de Maureen McHugh datant des années 90. Je ne crois pas que ce soit traduit. Très émouvant. L’itinéraire d’un jeune homme qui doit cacher qu’il est métis dans un futur proche dominé par la Chine.
Et pour 1984, Neuromancien de William Gibson,l’un des livres fondateurs du cyberpunk.
Il faut que la lettre soit dans le titre et non dans le nom de l'auteur.
- floisaNiveau 9
Oups, j'ai lu trop vite, pardon.
Heureusement, la plupart des romans que j'avais cités conviennent aussi pour d'autres contraintes.
Heureusement, la plupart des romans que j'avais cités conviennent aussi pour d'autres contraintes.
- LaugarithmeFidèle du forum
Pour le défi 5 ( Titre contenant une lettre comptant 10 points ) j'ai lu KLARA ET LE SOLEIL ( Kazuo Ishiguro prix Nobel 2017).
Je rédige mon premier compte rendu de lecture depuis le lycée, soyez indulgents, chers néos
Ce livre est écrit dans un style concis, sans fioritures, parfois maladroitement mais de manière de plus en plus sensible.
Cela n'a rien d'étonnant: Klara, qui est la narratrice, est un robot, une AA (amie artificielle). Elle décrit ce quelle voit, ce qu'elle vit.
Elle est très observatrice. Ces propriétaires l'ont choisie pour ça
De nombreuses situations restent "confuses", l'auteur laissant au lecteur la possibilité d'interpréter à sa façon ce qu'il lit.
On s’attache tout de suite à Klara qui évolue au fur et à mesure de ses rencontres avec les humains. Sa fidélité est à toute épreuve. On se demande si il en sera de même pour Josie, l'enfant qui la choisie
Ce livre est facile à lire ; il ne faut pas se laisser désarçonner par les premières pages si on n'aime pas la science fiction.
C'est moins drôle que "Une machine comme moi" de Ian McEwan, que je recommande en passant
Une belle découverte.
Ce livre peut aussi convenir pour le défi 14 ( Etrangeté)
Je rédige mon premier compte rendu de lecture depuis le lycée, soyez indulgents, chers néos
Ce livre est écrit dans un style concis, sans fioritures, parfois maladroitement mais de manière de plus en plus sensible.
Cela n'a rien d'étonnant: Klara, qui est la narratrice, est un robot, une AA (amie artificielle). Elle décrit ce quelle voit, ce qu'elle vit.
Elle est très observatrice. Ces propriétaires l'ont choisie pour ça
- Spoiler:
- le passage où elle comprend son rôle éventuel dans le cas où Josie disparaitrait est poignant
- Spoiler:
- Le soleil que Klara pense pense surnaturel va sauver Josie, Klara en est sûre
De nombreuses situations restent "confuses", l'auteur laissant au lecteur la possibilité d'interpréter à sa façon ce qu'il lit.
On s’attache tout de suite à Klara qui évolue au fur et à mesure de ses rencontres avec les humains. Sa fidélité est à toute épreuve. On se demande si il en sera de même pour Josie, l'enfant qui la choisie
- Spoiler:
- d'ailleurs, qui a choisi qui?
Ce livre est facile à lire ; il ne faut pas se laisser désarçonner par les premières pages si on n'aime pas la science fiction.
C'est moins drôle que "Une machine comme moi" de Ian McEwan, que je recommande en passant
- HS:
- Je recommande TOUT de Ian McEwann en particulier " Dans l’intérêt de l'enfant"
Une belle découverte.
Ce livre peut aussi convenir pour le défi 14 ( Etrangeté)
- miss sophieExpert spécialisé
Défi commencé après Noël. L'an dernier, entre les lectures pour le boulot et les contraintes du défi, j'ai mis en attente un certain nombre de livres ; cette année je vais les lire en priorité et on verra bien s'ils rentrent dans le défi. J'attaque ma PAL, donc.
Reçu il y a un bon mois pour mon anniversaire et entrant dans le défi 32 (écrans) : Les enfants sont rois de Delphine de Vigan (2021), qui convient aussi pour les défis 17 (collection blanche de Gallimard), 29 (le titre est une phrase complète), 30 (le livre se déroule à deux époques différentes au moins), 35 (best-seller) et 49 (quête d'identité).
Un roman passionnant et glaçant sur une tendance de notre époque issue de la télé-réalité : le « partage » de sa vie en vidéo sur Internet. Kimmy, six ans, a disparu. Mais les enquêteurs découvrent à leur grande surprise que la petite fille n’est pas n’importe qui : elle et son frère ont des millions de « followers » sur youtube où leur mère poste toutes les semaines des vidéos les mettant en scène, moyennant rétribution par les marques apparaissant dans ces « stories ». L’histoire (qui se déroule essentiellement en 2019 mais dont la dernière partie se tient en 2031) pose la question de l’exploitation de ces enfants mais aussi des séquelles de cette privation d’intimité ; le personnage de la mère, nourrie d’images du « Loft » et elle-même en recherche de reconnaissance, est très troublant ; enfin l’enquêtrice offre un contrepoint intéressant à cette société de consommation. Un très bon livre.
PAL de boulot mais PAL quand même , pour le défi 16 (livre écrit par un grand reporter) : Paris-Bagdad d’Olivier Ravanello (2007), qui convient aussi pour les défis 8 (violence) et 46 (la couverture est en noir et blanc).
Un petit roman pour adolescents dans lequel Olivier Ravanello, grand reporter, partage son expérience de la guerre en Irak en mettant en scène un garçon de 16 ans que sa tante, journaliste envoyée là-bas à l’improviste par sa rédaction, est contrainte d’emmener avec elle. Ce point de départ est hautement improbable (et la suite des péripéties de l’adolescent aussi) mais permet à l’auteur d’illustrer son métier et d’expliquer la situation en Irak. Cette volonté pédagogique se retrouve dans le supplément en fin d’ouvrage qui présente notamment l’évolution d’une dépêche AFP (sur un attentat en Irak) heure par heure.
Reçu il y a un bon mois pour mon anniversaire et entrant dans le défi 32 (écrans) : Les enfants sont rois de Delphine de Vigan (2021), qui convient aussi pour les défis 17 (collection blanche de Gallimard), 29 (le titre est une phrase complète), 30 (le livre se déroule à deux époques différentes au moins), 35 (best-seller) et 49 (quête d'identité).
Un roman passionnant et glaçant sur une tendance de notre époque issue de la télé-réalité : le « partage » de sa vie en vidéo sur Internet. Kimmy, six ans, a disparu. Mais les enquêteurs découvrent à leur grande surprise que la petite fille n’est pas n’importe qui : elle et son frère ont des millions de « followers » sur youtube où leur mère poste toutes les semaines des vidéos les mettant en scène, moyennant rétribution par les marques apparaissant dans ces « stories ». L’histoire (qui se déroule essentiellement en 2019 mais dont la dernière partie se tient en 2031) pose la question de l’exploitation de ces enfants mais aussi des séquelles de cette privation d’intimité ; le personnage de la mère, nourrie d’images du « Loft » et elle-même en recherche de reconnaissance, est très troublant ; enfin l’enquêtrice offre un contrepoint intéressant à cette société de consommation. Un très bon livre.
PAL de boulot mais PAL quand même , pour le défi 16 (livre écrit par un grand reporter) : Paris-Bagdad d’Olivier Ravanello (2007), qui convient aussi pour les défis 8 (violence) et 46 (la couverture est en noir et blanc).
Un petit roman pour adolescents dans lequel Olivier Ravanello, grand reporter, partage son expérience de la guerre en Irak en mettant en scène un garçon de 16 ans que sa tante, journaliste envoyée là-bas à l’improviste par sa rédaction, est contrainte d’emmener avec elle. Ce point de départ est hautement improbable (et la suite des péripéties de l’adolescent aussi) mais permet à l’auteur d’illustrer son métier et d’expliquer la situation en Irak. Cette volonté pédagogique se retrouve dans le supplément en fin d’ouvrage qui présente notamment l’évolution d’une dépêche AFP (sur un attentat en Irak) heure par heure.
- Reine MargotDemi-dieu
Lu "La France sous nos yeux" de Jérôme Fouquet, pour le défi "lettre comptant 10 points au scrabble", passionnante analyse sociologique de la France avant les élections présidentielles.
On y voit un pays métamorphosé, les catégories populaires anciennes (ouvriers et paysans) ayant été remplacées par les nouveaux emplois de manutention, sécurité et aide à la personne.
La France des "mobilités douces" s'y oppose à la France de la voiture.
On y trouve aussi une géographie de la France attractive ou non (lieux représentés dans les réseaux sociaux ou choisis pour les tournages), et le livre analyse ce qui reste de l'ancien substrat catholique,auquel les nouvelles couches culturelles "yankee", asiatique ou orientale se sont rajoutées. Je conseille.
On y voit un pays métamorphosé, les catégories populaires anciennes (ouvriers et paysans) ayant été remplacées par les nouveaux emplois de manutention, sécurité et aide à la personne.
La France des "mobilités douces" s'y oppose à la France de la voiture.
On y trouve aussi une géographie de la France attractive ou non (lieux représentés dans les réseaux sociaux ou choisis pour les tournages), et le livre analyse ce qui reste de l'ancien substrat catholique,auquel les nouvelles couches culturelles "yankee", asiatique ou orientale se sont rajoutées. Je conseille.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Cléopatra2Guide spirituel
Je n'ai pas pu le rapporter dans ma valise de chez mes parents, mon père l'a lu et devait me le donner, mais du coup plus de place!
- PointàlaligneExpert
Pour le défi "graphique historique", une splendide BD trouvée sous le sapin : La Bibliomule de Cordoue, de Wilfrid Lupano et Léonard Chemineau. Cordoue, 976. Un sinistre vizir accède au pouvoir à la faveur du décès du calife al-Hakam II. En vrai méchant, il s'attaque à la bibliothèque de Cordoue et ordonne l'autodafé des centaines de milliers de livres jugés contraires aux préceptes intégristes des religieux fanatiques qui l'appuient. Pour sauver ce qui peut l'être, il faut un amoureux des livres - comme le Guillaume de Baskerville du Nom de la Rose ou le Youssef du Destin de Chahine. Ici, ils sont trois. Nous suivons des esclaves qui ont grandi à l'ombre de la bibliothèque : le bibliothécaire eunuque Tarid, la copiste Lubna, et Marwan, qui s'était enfui et est devenu une autre sorte d'expert bibliophile : un voleur. Avec eux, la mule chargée de livres qui fournit le titre et finit par avoir un rôle à jouer dans le sauvetage.
Lubna de Cordoue est un personnage historique ; de nombreuses femmes copistes ont œuvré pour la bibliothèque du califat.
Lubna de Cordoue est un personnage historique ; de nombreuses femmes copistes ont œuvré pour la bibliothèque du califat.
- MédéeÉrudit
défi 4. Un livre dont le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre.
Marx et sa poupée de Maryam Madjidi
Une lecture fluide et rapide. On suit le parcours d’une famille de l’Iran à la France au moment de la Révolution islamique à travers le regard de la narratrice, de son état de fœtus (point de départ original !) à l’âge adulte. Le roman parle plus généralement de la difficulté d’avoir une double culture et de se construire une identité personnelle, entre la volonté de s’intégrer et celle de ne pas oublier ses origines et notamment la culture de ses parents. J’ai bien aimé les passages où sont mis en parallèle la vision de la narratrice petite fille et à l’âge adulte.
défi 10. Un livre d’un auteur prolifique.
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès de Maurice Leblanc
Une lecture plaisante. Je n’avais jamais lu d’aventures d’Arsène Lupin et cela fait quelques années que je n’ai pas lu de Sherlock Holmes. Ce qui m’a frappé, c’est le côté toutou bêta de Wilson/Watson. Je ne me souviens pas que le héros de Conan Doyle soit aussi lourdaud, j’imagine que c’est une exagération de Maurice Leblanc, ou alors j’ai été parasitée entre temps par les films et séries et il faut que je relise de toute urgence les Sherlock Holmes de Conan Doyle ! Ça tombe bien, je me suis abonnée à une collection.
Je viens de commencer (comme beaucoup !) La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr.
Marx et sa poupée de Maryam Madjidi
Une lecture fluide et rapide. On suit le parcours d’une famille de l’Iran à la France au moment de la Révolution islamique à travers le regard de la narratrice, de son état de fœtus (point de départ original !) à l’âge adulte. Le roman parle plus généralement de la difficulté d’avoir une double culture et de se construire une identité personnelle, entre la volonté de s’intégrer et celle de ne pas oublier ses origines et notamment la culture de ses parents. J’ai bien aimé les passages où sont mis en parallèle la vision de la narratrice petite fille et à l’âge adulte.
défi 10. Un livre d’un auteur prolifique.
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès de Maurice Leblanc
Une lecture plaisante. Je n’avais jamais lu d’aventures d’Arsène Lupin et cela fait quelques années que je n’ai pas lu de Sherlock Holmes. Ce qui m’a frappé, c’est le côté toutou bêta de Wilson/Watson. Je ne me souviens pas que le héros de Conan Doyle soit aussi lourdaud, j’imagine que c’est une exagération de Maurice Leblanc, ou alors j’ai été parasitée entre temps par les films et séries et il faut que je relise de toute urgence les Sherlock Holmes de Conan Doyle ! Ça tombe bien, je me suis abonnée à une collection.
Je viens de commencer (comme beaucoup !) La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr.
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2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 32 Ecrans Les enfants sont rois de Delphine de Vigan
J'ai bien aimé ce livre, prenant, montrant bien les excès de la médiatisation des enfants par leurs parents.
Le style est vif, enlevé, et on se demande jusqu'au bout qui a enlevé la petite Kimmy.
Le portrait de la mère est très réussi, en monstre rose bonbon demandant toujours plus d'attention (qu'elle n'a jamais reçue de sa propre mère).
Je l'ai lu d'un trait, je recommande.
J'ai bien aimé ce livre, prenant, montrant bien les excès de la médiatisation des enfants par leurs parents.
Le style est vif, enlevé, et on se demande jusqu'au bout qui a enlevé la petite Kimmy.
Le portrait de la mère est très réussi, en monstre rose bonbon demandant toujours plus d'attention (qu'elle n'a jamais reçue de sa propre mère).
Je l'ai lu d'un trait, je recommande.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AmaliahEmpereur
Je commence bien l'année avec deux coups de coeur.
Pour le livre que j'ai connu grâce à Internet, mon choix s'est porté sur Mon Petit AVC de Margot Turcat que j'ai eu à Noël et que je vous recommande vivement. C'est instructif sans être lourd, touchant sans être larmoyant, parfois très drôle. Bravo Marcelle pour ton parcours et cette BD si aboutie!
Je suis en train de dévorer La Carte postale d'Anne Berest, prix Renaudot des lycéens 2021. Ce roman conviendra pour l'item "histoire qui se passe à deux époques". Tout part d'une carte postale reçue en 2003 et ne contenant que quatre prénoms, les prénoms des arrière-grands-parents et du frère et de la soeur de la grand-mère maternelle de l'auteur. Dans la première partie, la mère de l'auteur lui raconte l'histoire de ses quatre ancêtres disparus à Auschwitz telle qu'elle a pu la reconstituer. Puis l'auteur mène l'enquête pour savoir qui a pu envoyer cette carte anonyme. C'est un roman passionnant.
J'ai également lu Où est Anne Frank! d'Ari Folman (graphique historique) après l'avoir vu au cinéma. C'était une très bonne première approche pour ma fille de sept ans mais j'ai été déçue de cette BD alors que j'ai adoré l'adaptation du Journal par le même auteur.
J'ai aussi lu Pourquoi tu danses quand tu marches? d'Abdourahman A. Waberi qui a été une lecture agréable (titre qui forme une phrase complète). Le narrateur né à Djibouti raconte à sa fille, qui lui demande pourquoi il danse quand il marche, son enfance africaine, sa solitude, la maladie. C'était bien écrit mais je sais que ce livre ne me laissera qu'un souvenir fugace très rapidement.
Pour le livre que j'ai connu grâce à Internet, mon choix s'est porté sur Mon Petit AVC de Margot Turcat que j'ai eu à Noël et que je vous recommande vivement. C'est instructif sans être lourd, touchant sans être larmoyant, parfois très drôle. Bravo Marcelle pour ton parcours et cette BD si aboutie!
Je suis en train de dévorer La Carte postale d'Anne Berest, prix Renaudot des lycéens 2021. Ce roman conviendra pour l'item "histoire qui se passe à deux époques". Tout part d'une carte postale reçue en 2003 et ne contenant que quatre prénoms, les prénoms des arrière-grands-parents et du frère et de la soeur de la grand-mère maternelle de l'auteur. Dans la première partie, la mère de l'auteur lui raconte l'histoire de ses quatre ancêtres disparus à Auschwitz telle qu'elle a pu la reconstituer. Puis l'auteur mène l'enquête pour savoir qui a pu envoyer cette carte anonyme. C'est un roman passionnant.
J'ai également lu Où est Anne Frank! d'Ari Folman (graphique historique) après l'avoir vu au cinéma. C'était une très bonne première approche pour ma fille de sept ans mais j'ai été déçue de cette BD alors que j'ai adoré l'adaptation du Journal par le même auteur.
J'ai aussi lu Pourquoi tu danses quand tu marches? d'Abdourahman A. Waberi qui a été une lecture agréable (titre qui forme une phrase complète). Le narrateur né à Djibouti raconte à sa fille, qui lui demande pourquoi il danse quand il marche, son enfance africaine, sa solitude, la maladie. C'était bien écrit mais je sais que ce livre ne me laissera qu'un souvenir fugace très rapidement.
- DorineHabitué du forum
[quote="Amaliah"]Je commence bien l'année avec deux coups de coeur.
Pour le livre que j'ai connu grâce à Internet, mon choix s'est porté sur Mon Petit AVC de Margot Turcat que j'ai eu à Noël et que je vous recommande vivement. C'est instructif sans être lourd, touchant sans être larmoyant, parfois très drôle. Bravo Marcelle pour ton parcours et cette BD si aboutie!
Je suis en train de dévorer La Carte postale d'Anne Berest, prix Renaudot des lycéens 2021. Ce roman conviendra pour l'item "histoire qui se passe à deux époques". Tout part d'une carte postale reçue en 2003 et ne contenant que quatre prénoms, les prénoms des arrière-grands-parents et du frère et de la soeur de la grand-mère maternelle de l'auteur. Dans la première partie, la mère de l'auteur lui raconte l'histoire de ses quatre ancêtres disparus à Auschwitz telle qu'elle a pu la reconstituer. Puis l'auteur mène l'enquête pour savoir qui a pu envoyer cette carte anonyme. C'est un roman passionnant.
J'ai également lu Où est Anne Frank! d'Ari Folman (graphique historique) après l'avoir vu au cinéma. C'était une très bonne première approche pour ma fille de sept ans mais j'ai été déçue de cette BD alors que j'ai adoré l'adaptation du Journal par le même auteur.
J'ai aussi lu Pourquoi tu danses quand tu marches? d'Abdourahman A. Waberi qui a été une lecture agréable (titre qui forme une phrase complète). Le narrateur né à Djibouti raconte à sa fille, qui lui demande pourquoi il danse quand il marche, son enfance africaine, sa solitude, la maladie. C'était bien écrit mais je sais que ce livre ne me laissera qu'un souvenir fugace très rapidement.[/quote]
Je l'ai lu l'an dernier et je suis d'accord avec toi : ça se lit bien mais sans plus.
En revanche tu me donnes envie de découvrir La Carte postale.
Pour le livre que j'ai connu grâce à Internet, mon choix s'est porté sur Mon Petit AVC de Margot Turcat que j'ai eu à Noël et que je vous recommande vivement. C'est instructif sans être lourd, touchant sans être larmoyant, parfois très drôle. Bravo Marcelle pour ton parcours et cette BD si aboutie!
Je suis en train de dévorer La Carte postale d'Anne Berest, prix Renaudot des lycéens 2021. Ce roman conviendra pour l'item "histoire qui se passe à deux époques". Tout part d'une carte postale reçue en 2003 et ne contenant que quatre prénoms, les prénoms des arrière-grands-parents et du frère et de la soeur de la grand-mère maternelle de l'auteur. Dans la première partie, la mère de l'auteur lui raconte l'histoire de ses quatre ancêtres disparus à Auschwitz telle qu'elle a pu la reconstituer. Puis l'auteur mène l'enquête pour savoir qui a pu envoyer cette carte anonyme. C'est un roman passionnant.
J'ai également lu Où est Anne Frank! d'Ari Folman (graphique historique) après l'avoir vu au cinéma. C'était une très bonne première approche pour ma fille de sept ans mais j'ai été déçue de cette BD alors que j'ai adoré l'adaptation du Journal par le même auteur.
J'ai aussi lu Pourquoi tu danses quand tu marches? d'Abdourahman A. Waberi qui a été une lecture agréable (titre qui forme une phrase complète). Le narrateur né à Djibouti raconte à sa fille, qui lui demande pourquoi il danse quand il marche, son enfance africaine, sa solitude, la maladie. C'était bien écrit mais je sais que ce livre ne me laissera qu'un souvenir fugace très rapidement.[/quote]
Je l'ai lu l'an dernier et je suis d'accord avec toi : ça se lit bien mais sans plus.
En revanche tu me donnes envie de découvrir La Carte postale.
- DorineHabitué du forum
Je ne comprends pas pourquoi le message d'Amaliah que j'ai voulu citer n'est pas dans un cadre bleu...
- lulucastagnetteEmpereur
Le roman d'Anne Berest est dans ma PAL pour le défi 30 aussi !
Je note le titre de Delphine de Vigan pour le défi 32.
De mon côté, pour le défi 31 : un livre d'un auteur palestinien ou sur la Palestine, j'ai lu Apeirogon de Colum Mc Cann.
Rami est juif, Bassam est arabe, tout semble les opposer et ils ne se seraient sûrement jamais croisés s'ils n'avaient pas vécu le même drame : la perte d'un de leurs enfants dans des circonstances tragiques.
Je n'en dis pas plus car il est impossible de présenter cette oeuvre qui tient à la fois du roman, du documentaire, du témoignage, du reportage... La construction en très courts chapitres (qu'on pourrait qualifier de versets) déstabilise, j'ai mis presque la moitié du roman à m'y faire car la narration est sans cesse interrompue par des considérations aussi bien ornithologiques que mathématiques ou des anecdotes qui semblent sans lien avec l'histoire, mais j'ai été happée et émue.
Ce roman convient aussi pour les défis 2 (la politique), 3 ((re)naissance), 8 (violence), 14 (étrangeté... narrative), 18 (mot inconnu, si comme moi vous ignorez qu'un apeirogone est un polygone ayant un nombre infini de côtés), 30 (deux époques différentes).
Je note le titre de Delphine de Vigan pour le défi 32.
De mon côté, pour le défi 31 : un livre d'un auteur palestinien ou sur la Palestine, j'ai lu Apeirogon de Colum Mc Cann.
Rami est juif, Bassam est arabe, tout semble les opposer et ils ne se seraient sûrement jamais croisés s'ils n'avaient pas vécu le même drame : la perte d'un de leurs enfants dans des circonstances tragiques.
Je n'en dis pas plus car il est impossible de présenter cette oeuvre qui tient à la fois du roman, du documentaire, du témoignage, du reportage... La construction en très courts chapitres (qu'on pourrait qualifier de versets) déstabilise, j'ai mis presque la moitié du roman à m'y faire car la narration est sans cesse interrompue par des considérations aussi bien ornithologiques que mathématiques ou des anecdotes qui semblent sans lien avec l'histoire, mais j'ai été happée et émue.
Ce roman convient aussi pour les défis 2 (la politique), 3 ((re)naissance), 8 (violence), 14 (étrangeté... narrative), 18 (mot inconnu, si comme moi vous ignorez qu'un apeirogone est un polygone ayant un nombre infini de côtés), 30 (deux époques différentes).
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