- BaldredSage
La lecture de ce fil me laisse un sentiment mitigé que je ne m’explique pas complètement. En premier lieu la confusion pédagogie/pédago(go)gie qui condamnerait toute tentative d’exercer de manière réflexive (encore un gros mot) notre métier au nom d’une pratique plus ancienne qui reviendrait à n’en avoir aucune puisque les élèves « à cet époque » suivaient des règles qu’il y avait à peine besoin de rappeler.
Ensuite me gêne le recours presque systématique à notre expérience personnelle d’élève qui me parait fausser tout raisonnement puisque, chacun avec notre histoire particulière, nous sommes devenus profs en étant parmi les gagnants du système scolaire. La comparaison entre notre regard de jeunes élèves habiles et celui de prof « au front », y compris le mien ne me paraît rien éclairer du tout.
Et pourtant chacun des messages du fil montre nos efforts pour les élèves les plus rétifs, nos nombreux essais plus ou moins réussis mais honnêtes (ce que j’appellerai moi la pédagogie sans trop me soucier à quelle chapelle elle appartient) pour réduire les déséquilibres de tous ordres entre nos élèves (sans parler bien sûr des coups de boutoir de l’institution elle-même).
Je ne mets en cause aucun intervenant de ce fil, plutôt moi-même.
Je me sens partagé entre trois « cultures » pour reprendre la classification de Margaret Mead dans Le fossé des générations rappelée dans un article récent du Monde ( je ne discute pas la valeur scientifique de cette anthropologue, qui comme beaucoup de chercheurs de l’époque trouvaient en partie ce qu’il avaient envie de trouver, ni celle de sa théorie qui m’est juste utile).
Elle reconnait donc 3 « cultures » de transmission entre générations :
— La postfigurative dans laquelle les parents enseignent sans variation aux enfants ce qui leur a été enseigné, c’est l’autorité du passé présenté comme modèle inchangeable du futur, culture de l’immuable, de l’éternel retour, et donc aujourd’hui de l’éternel regret ;
— la cofigurative dans laquelle enfants comme adultes apprennent de leurs pairs, c’est la culture de la civilisation technologique qui dans le jeu, l’école ou l’apprentissage permet une adaptation au nouveau ( et le mythe du Progrès) c’est la culture de l’âge d’or des profs ;
— la préfigurative dans laquelle les adultes tirent aussi des leçons de leurs enfants : la crise du futur font des jeunes des « passeurs » aussi légitimes sinon plus que les anciens.
Il me semble que nous vivons, parfois douloureusement ces 3 cultures à la fois. Avec des variations individuelles selon nos histoires personnelles : regret d’un passé rassurant à retrouver, adaptation nécessaire aux nouvelles données au risque de l’errance, confiance ou pari dans la faculté d’adaptation d’une génération à un futur qui (numérique, confinement, crise climatique, identité) nous échappe et ne parait plus inscrit nulle part.
Les trois cultures peuvent coexister dans une même société et dans un même esprit, et c'est ce qu'il me semble être le cas chez les profs.
Cette triple culture, et ses variations en chacun de nous, peut expliquer que nous n'avons pas besoin de tomber d'accord sur que serait l'effort, la mémorisation, les méthodes de travail puisque la diversité est évidente et que, en éducation comme à la roulette, la martingale n'existe pas.
(Pardon, mon TGV a deux heures de retard et il fait si chaud...)
Ensuite me gêne le recours presque systématique à notre expérience personnelle d’élève qui me parait fausser tout raisonnement puisque, chacun avec notre histoire particulière, nous sommes devenus profs en étant parmi les gagnants du système scolaire. La comparaison entre notre regard de jeunes élèves habiles et celui de prof « au front », y compris le mien ne me paraît rien éclairer du tout.
Et pourtant chacun des messages du fil montre nos efforts pour les élèves les plus rétifs, nos nombreux essais plus ou moins réussis mais honnêtes (ce que j’appellerai moi la pédagogie sans trop me soucier à quelle chapelle elle appartient) pour réduire les déséquilibres de tous ordres entre nos élèves (sans parler bien sûr des coups de boutoir de l’institution elle-même).
Je ne mets en cause aucun intervenant de ce fil, plutôt moi-même.
Je me sens partagé entre trois « cultures » pour reprendre la classification de Margaret Mead dans Le fossé des générations rappelée dans un article récent du Monde ( je ne discute pas la valeur scientifique de cette anthropologue, qui comme beaucoup de chercheurs de l’époque trouvaient en partie ce qu’il avaient envie de trouver, ni celle de sa théorie qui m’est juste utile).
Elle reconnait donc 3 « cultures » de transmission entre générations :
— La postfigurative dans laquelle les parents enseignent sans variation aux enfants ce qui leur a été enseigné, c’est l’autorité du passé présenté comme modèle inchangeable du futur, culture de l’immuable, de l’éternel retour, et donc aujourd’hui de l’éternel regret ;
— la cofigurative dans laquelle enfants comme adultes apprennent de leurs pairs, c’est la culture de la civilisation technologique qui dans le jeu, l’école ou l’apprentissage permet une adaptation au nouveau ( et le mythe du Progrès) c’est la culture de l’âge d’or des profs ;
— la préfigurative dans laquelle les adultes tirent aussi des leçons de leurs enfants : la crise du futur font des jeunes des « passeurs » aussi légitimes sinon plus que les anciens.
Il me semble que nous vivons, parfois douloureusement ces 3 cultures à la fois. Avec des variations individuelles selon nos histoires personnelles : regret d’un passé rassurant à retrouver, adaptation nécessaire aux nouvelles données au risque de l’errance, confiance ou pari dans la faculté d’adaptation d’une génération à un futur qui (numérique, confinement, crise climatique, identité) nous échappe et ne parait plus inscrit nulle part.
Les trois cultures peuvent coexister dans une même société et dans un même esprit, et c'est ce qu'il me semble être le cas chez les profs.
Cette triple culture, et ses variations en chacun de nous, peut expliquer que nous n'avons pas besoin de tomber d'accord sur que serait l'effort, la mémorisation, les méthodes de travail puisque la diversité est évidente et que, en éducation comme à la roulette, la martingale n'existe pas.
(Pardon, mon TGV a deux heures de retard et il fait si chaud...)
- Manu7Expert spécialisé
@ Baldred : je suis d'accord avec toi sur le point suivant :
En 2007, quand j'ai été tuteur pour la première fois j'avais assité à une formation (stagiaire+tuteur) dans laquelle on nous expliquait que le stagiaire devait faire une analyse reflexive sur ses compétence avec un port-folio délirant en insistant bien sur le fait que cela demanderait un énorme boulot de la part du stagiaire. Tout était basé sur le fait que nous étions des professionnels de l'enseignement c'est à dire que nous étions nettement supérieurs à la caste inférieure des artisans.
Cela m'a vraiment scandalisé, car en réalité nous sommes vraiment des guignols par rapport au monde des artisans qui apprennent parfois le métier en plusieurs années. Alors que de notre côté, il n'y a même pas un réel apprentissage, on est jeté dans le grand bain et on fait ce qu'on peut du mieux possible. Chaque enseignant qui part à la retraite s'en va avec son savoir sans rien transmettre ce qui est un comble pour des "pro" de la transmission.
Chacun dans son coin pense redécouvrir l'eau tiède. Nous sommes de plus en plus habitués à voir passer des modes qui sont de plus en plus désastreuses, des vieilles méthodes abandonnées reviennent sous forme d'innovation avec un nouveau vocabulaire et produisent les mêmes effets. On ne sait pas trop qui a raison ou pas. Mais nous sommes devenus très méfiants.
Un prof qui a lu 10 bouquins et suivi un mentor pendant 5 jours devient spécialiste des élèves précoces par exemple. Sachant que le mentor n'a jamais vraiment enseigné avec des élèves précoces. Qui prendrait un maçon qui a lu des bouquins et suivi une master classe auprès d'un maitre qui n'a jamais construit une maison ?
Au final, chaque prof se souvient de ses anciens profs, après tout c'est notre principale expérience. Nous avons été élève pendant 4 ans au collège, et on est prof pendant 20 ans, et au final on a vu et vécu bien plus de cours avec nos anciens profs qu'avec nos collègues. Et comme je suis parent, je découvre les méthodes de mes collègues via mes enfants. A cela s'ajoute quelques formations et bouquins et c'est tout. Donc notre vision des choses ne va pas tellement plus loin de que le bout de notre nez.
"Ensuite me gêne le recours presque systématique à notre expérience personnelle d’élève qui me parait fausser tout raisonnement puisque, chacun avec notre histoire particulière, nous sommes devenus profs en étant parmi les gagnants du système scolaire. La comparaison entre notre regard de jeunes élèves habiles et celui de prof « au front », y compris le mien ne me paraît rien éclairer du tout."
En 2007, quand j'ai été tuteur pour la première fois j'avais assité à une formation (stagiaire+tuteur) dans laquelle on nous expliquait que le stagiaire devait faire une analyse reflexive sur ses compétence avec un port-folio délirant en insistant bien sur le fait que cela demanderait un énorme boulot de la part du stagiaire. Tout était basé sur le fait que nous étions des professionnels de l'enseignement c'est à dire que nous étions nettement supérieurs à la caste inférieure des artisans.
Cela m'a vraiment scandalisé, car en réalité nous sommes vraiment des guignols par rapport au monde des artisans qui apprennent parfois le métier en plusieurs années. Alors que de notre côté, il n'y a même pas un réel apprentissage, on est jeté dans le grand bain et on fait ce qu'on peut du mieux possible. Chaque enseignant qui part à la retraite s'en va avec son savoir sans rien transmettre ce qui est un comble pour des "pro" de la transmission.
Chacun dans son coin pense redécouvrir l'eau tiède. Nous sommes de plus en plus habitués à voir passer des modes qui sont de plus en plus désastreuses, des vieilles méthodes abandonnées reviennent sous forme d'innovation avec un nouveau vocabulaire et produisent les mêmes effets. On ne sait pas trop qui a raison ou pas. Mais nous sommes devenus très méfiants.
Un prof qui a lu 10 bouquins et suivi un mentor pendant 5 jours devient spécialiste des élèves précoces par exemple. Sachant que le mentor n'a jamais vraiment enseigné avec des élèves précoces. Qui prendrait un maçon qui a lu des bouquins et suivi une master classe auprès d'un maitre qui n'a jamais construit une maison ?
Au final, chaque prof se souvient de ses anciens profs, après tout c'est notre principale expérience. Nous avons été élève pendant 4 ans au collège, et on est prof pendant 20 ans, et au final on a vu et vécu bien plus de cours avec nos anciens profs qu'avec nos collègues. Et comme je suis parent, je découvre les méthodes de mes collègues via mes enfants. A cela s'ajoute quelques formations et bouquins et c'est tout. Donc notre vision des choses ne va pas tellement plus loin de que le bout de notre nez.
- BaldredSage
Le problème que tu soulèves est doubleManu7 a écrit:@ Baldred : je suis d'accord avec toi sur le point suivant :
"Ensuite me gêne le recours presque systématique à notre expérience personnelle d’élève qui me parait fausser tout raisonnement puisque, chacun avec notre histoire particulière, nous sommes devenus profs en étant parmi les gagnants du système scolaire. La comparaison entre notre regard de jeunes élèves habiles et celui de prof « au front », y compris le mien ne me paraît rien éclairer du tout."
En 2007, quand j'ai été tuteur pour la première fois j'avais assité à une formation (stagiaire+tuteur) dans laquelle on nous expliquait que le stagiaire devait faire une analyse reflexive sur ses compétence avec un port-folio délirant en insistant bien sur le fait que cela demanderait un énorme boulot de la part du stagiaire. Tout était basé sur le fait que nous étions des professionnels de l'enseignement c'est à dire que nous étions nettement supérieurs à la caste inférieure des artisans.
Cela m'a vraiment scandalisé, car en réalité nous sommes vraiment des guignols par rapport au monde des artisans qui apprennent parfois le métier en plusieurs années. Alors que de notre côté, il n'y a même pas un réel apprentissage, on est jeté dans le grand bain et on fait ce qu'on peut du mieux possible. Chaque enseignant qui part à la retraite s'en va avec son savoir sans rien transmettre ce qui est un comble pour des "pro" de la transmission.
Chacun dans son coin pense redécouvrir l'eau tiède. Nous sommes de plus en plus habitués à voir passer des modes qui sont de plus en plus désastreuses, des vieilles méthodes abandonnées reviennent sous forme d'innovation avec un nouveau vocabulaire et produisent les mêmes effets. On ne sait pas trop qui a raison ou pas. Mais nous sommes devenus très méfiants.
Un prof qui a lu 10 bouquins et suivi un mentor pendant 5 jours devient spécialiste des élèves précoces par exemple. Sachant que le mentor n'a jamais vraiment enseigné avec des élèves précoces. Qui prendrait un maçon qui a lu des bouquins et suivi une master classe auprès d'un maitre qui n'a jamais construit une maison ?
- Le Kit de formation de type Inspé : ce dont un nouvel enseignant doit avoir entendu parler. Catalogue sans fin et réflexivité anticipée ( oxymore.?)
- le compagnonnage avec le tuteur qui, idéalement, reprend ta comparaison avec le maçon
Autre problème : ce qui est l'objet même de la formation, et là le désastre est plus ou moins complet selon les matières, en Lettres qui peut honnêtement dire : voilà ce qu'il faut faire ?
Ces pertes de sens sont une réelle source de souffrance professionnelle.
- Manu7Expert spécialisé
En maths, nous avions une vision assez claire du sens de la matière et finalement c'était assez simple de répondre pour chaque année à la question "que faut-il faire ?".
Mais étrangement, à chaque changement, on dirait que le but est que tout soit de plus en plus flou avec l'idée reçue que la matière est compliquée voire traumatisante.
Donc on retire tout ce qui est compliqué et traumatisant. Et à la fin, il reste quoi ? Dans le calcul on va dire qu'il reste les pourcentages, si bien que cette partie qui était assez facile est devenue la plus difficile et on se retrouve avec une partie des élèves qui ne comprennent pas les pourcentages. A une époque les élèves faibles disaient : "les pourcentages ça va mais les racines carrées je n'y comprends rien".
Je ne sais pas si on peut y voir un lien avec la méta-cognition, mais la fait d'aborder des notions plus complexes et abstraites permettait finalement de mieux maitriser des notions plus "faciles". Et on pouvait s'énerver contre les racines carrées et faire des cauchemars, mais au final, on maîtrisait les pourcentages. On pouvait dire que les racines carrées cela ne sert à rien dans la vie, etc...
Notre cerveau est plastique et même si les liens ne sont pas évidents, il est clair que le fait d'aborder des notions complexes renforce notre maîtrise des notions simples. C'est cette logique qui fait que nous avons passé une licence pour enseigner. Notre cerveau adore faire des liens, et plus on fait de liens plus on renforce notre méta-cognition. Cela se construit sur des années d'apprentissage, c'est pour cette raison qu'à mon avis on peut toujours expliquer à un élève qui a un déficit comment cela fonctionne, mais si les liens n'existent pas, je ne vois pas comment il pourrait les utiliser.
Souvent j'explique à mes élèves qu'avant de passer à la question suivante, il faut bien relire la question et vérifier qu'on a bien répondu. Mais ce conseil est utile pour ceux qui savent répondre aux questions, on ne va pas expliquer comment gagner quelques secondes sur le 50 m nage libre à quelqu'un qui ne sait pas nager...
Mais mon conseil est tout de même utile, c'est bien vrai qu'il faut penser à relire sa question avant de passer à la suivante. Et un élève peut parfaitement dire que c'est la première fois qu'on lui donne ce conseil alors qu'en vrai, on lui a peut-être dit des dizaines de fois, mais là c'est le bon moment pour lui et on peut se poser la question suivante :
Est-il utile de donner et redonner ce genre de conseil, ou bien l'élève l'aurait-il deviné lui-même ?
PS : Au sujet des racines carrées qui ne servent à rien dans la vie, j'ai découvert que les profs de maths du supérieur sont obligés de refaire des exos sur les racines carrées sans calculatrice que nous faisions avant en 3ème...
Mais étrangement, à chaque changement, on dirait que le but est que tout soit de plus en plus flou avec l'idée reçue que la matière est compliquée voire traumatisante.
Donc on retire tout ce qui est compliqué et traumatisant. Et à la fin, il reste quoi ? Dans le calcul on va dire qu'il reste les pourcentages, si bien que cette partie qui était assez facile est devenue la plus difficile et on se retrouve avec une partie des élèves qui ne comprennent pas les pourcentages. A une époque les élèves faibles disaient : "les pourcentages ça va mais les racines carrées je n'y comprends rien".
Je ne sais pas si on peut y voir un lien avec la méta-cognition, mais la fait d'aborder des notions plus complexes et abstraites permettait finalement de mieux maitriser des notions plus "faciles". Et on pouvait s'énerver contre les racines carrées et faire des cauchemars, mais au final, on maîtrisait les pourcentages. On pouvait dire que les racines carrées cela ne sert à rien dans la vie, etc...
Notre cerveau est plastique et même si les liens ne sont pas évidents, il est clair que le fait d'aborder des notions complexes renforce notre maîtrise des notions simples. C'est cette logique qui fait que nous avons passé une licence pour enseigner. Notre cerveau adore faire des liens, et plus on fait de liens plus on renforce notre méta-cognition. Cela se construit sur des années d'apprentissage, c'est pour cette raison qu'à mon avis on peut toujours expliquer à un élève qui a un déficit comment cela fonctionne, mais si les liens n'existent pas, je ne vois pas comment il pourrait les utiliser.
Souvent j'explique à mes élèves qu'avant de passer à la question suivante, il faut bien relire la question et vérifier qu'on a bien répondu. Mais ce conseil est utile pour ceux qui savent répondre aux questions, on ne va pas expliquer comment gagner quelques secondes sur le 50 m nage libre à quelqu'un qui ne sait pas nager...
Mais mon conseil est tout de même utile, c'est bien vrai qu'il faut penser à relire sa question avant de passer à la suivante. Et un élève peut parfaitement dire que c'est la première fois qu'on lui donne ce conseil alors qu'en vrai, on lui a peut-être dit des dizaines de fois, mais là c'est le bon moment pour lui et on peut se poser la question suivante :
Est-il utile de donner et redonner ce genre de conseil, ou bien l'élève l'aurait-il deviné lui-même ?
PS : Au sujet des racines carrées qui ne servent à rien dans la vie, j'ai découvert que les profs de maths du supérieur sont obligés de refaire des exos sur les racines carrées sans calculatrice que nous faisions avant en 3ème...
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