- valleExpert spécialisé
Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
En effet, les jury connaît les deux spés suivies par le candidat.
En effet, les jury connaît les deux spés suivies par le candidat.
- Cléopatra2Guide spirituel
Doublon avec Jenny.
Certes, c'est une épreuve pourrie et qui ne sert à rien, mais il me semble qu'il faudrait quand même se renseigner plus précisément si vous faites partie d'un jury. L'an dernier c'était le rush et l'inconnu, mais là on a eu 1 an pour se renseigner, quitte à envoyer un message à son IPR pour obtenir les textes officiels si on a la flemme de chercher soi-même.
Attention donc aux recours si on fait passer sur une spé dont aucun des membres du jury n'est spécialiste. Personnellement je ne m'y risquerais pas.
Certes, c'est une épreuve pourrie et qui ne sert à rien, mais il me semble qu'il faudrait quand même se renseigner plus précisément si vous faites partie d'un jury. L'an dernier c'était le rush et l'inconnu, mais là on a eu 1 an pour se renseigner, quitte à envoyer un message à son IPR pour obtenir les textes officiels si on a la flemme de chercher soi-même.
Attention donc aux recours si on fait passer sur une spé dont aucun des membres du jury n'est spécialiste. Personnellement je ne m'y risquerais pas.
- JennyMédiateur
valle a écrit:Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
J'ai ajouté les consignes données au jury et c'est clair.
- valleExpert spécialisé
Ton document n'est pas signé.Jenny a écrit:valle a écrit:Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
J'ai ajouté les consignes données au jury et c'est clair.
- JennyMédiateur
valle a écrit:Ton document n'est pas signé.Jenny a écrit:valle a écrit:Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
J'ai ajouté les consignes données au jury et c'est clair.
Jouez avec le feu si ça vous chante mais il ne faudra pas se plaindre si il y a des contestations et que ça se passe mal.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ce n'est pas un texte légal, mais c'est celui sur lequel les IPR s'appuient pour expliquer en quoi cela consiste. Et pour le coup cela me semble relever du bon sens. Interroger sur une spé qu'on ne connaît pas, même si on s'y connaît en gros, cela me semble vraiment hasardeux.valle a écrit:Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
En effet, les jury connaît les deux spés suivies par le candidat.
L'an dernier j'interrogeais en SVT, j'ai une bonne culture générale scientifique et biologique, j'ai pu suivre la plupart des exposés sans problème et voir où étaient les incohérences, mais il y avait des pans entiers du programme que j'ignorais. Je posais donc des questions qui me semblaient évidentes mais qui ne relevaient pas du tout du programme et qui donc déstabilisaient beaucoup les candidats (pour moi c'était des questions niveau primaire mais bon, je ne suis pas prof de SVT). Cette année si je suis jury d'HGGSP, je ne me vois pas choisir la question de SVT ou d'anglais sous prétexte que je m'y connais, alors que l'autre enseignant est prof de SES par exemple.
- valleExpert spécialisé
Je ferai en effet ce que je voudrai, je me suis limité à dire qu'il n'y a à mon avis pas trop de possibilités de recours. Tu peux prendre ça comme tu veux.
Et bon, ces menaces voilées ("jouer avez le feu", "se plaindre", "si ça se passe mal") ne me semblent pas trop fondées. À ton avis, que se passerait-il si un recours de ce type marchait et que la note de GO du candidat était annulée ?
@Cléopatra, encore une fois : je me suis limité à dire que ce type de recours ne me semblait pas trop faisable. Je n'ai parlé de bon sens ni de logique ni de quoi que ce soit. Le jury doit juste choisir entre l'un des objets d'étude proposés par le candidat.
Et bon, ces menaces voilées ("jouer avez le feu", "se plaindre", "si ça se passe mal") ne me semblent pas trop fondées. À ton avis, que se passerait-il si un recours de ce type marchait et que la note de GO du candidat était annulée ?
@Cléopatra, encore une fois : je me suis limité à dire que ce type de recours ne me semblait pas trop faisable. Je n'ai parlé de bon sens ni de logique ni de quoi que ce soit. Le jury doit juste choisir entre l'un des objets d'étude proposés par le candidat.
- EnnaNiveau 10
Outre le flou artistique entretenu à dessein sur les attendus de ce GO,la grille d'évaluation pose aussi problème car elle tire tellement vers le haut qu'on est amené à mettre de bonnes,voire très bonnes notes à des candidats moyens. Très gênant ,non? Et l' inflation des mentions B etTB va continuer. On n'aide pas nos collègues du postbac qui
s' arrachent les cheveux...
s' arrachent les cheveux...
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Enna
- Cléopatra2Guide spirituel
Jenny a écrit:valle a écrit:Ton document n'est pas signé.Jenny a écrit:valle a écrit:Ton texte s'adresse aux élèves, et non au jury.
J'ai ajouté les consignes données au jury et c'est clair.
Jouez avec le feu si ça vous chante mais il ne faudra pas se plaindre si il y a des contestations et que ça se passe mal.
+ 1.
Quoi qu'on pense de cette épreuve, si on est convoqué on doit quand même la faire passer équitablement. Nous sommes encore fontionnaires d'Etat.
Je comprends qu'on puisse être ennuyé et qu'une question nous attire davantage, mais le but n'est pas de se divertir.
Au pire, si vraiment on est contre le grand oral, on peut toujours ne pas honorer la convocation et puis voilà.
Pour anticiper les accusations de blanquerisme, je rappelle que j'ai fait grève des copies du bac en 2019 contre cette réforme. Maintenant, les épreuves sont là, je suis convoquée, je fais ce qu'on me demande, quoi que j'en pense.
- JennyMédiateur
Je trouve juste ça fou qu'on se vante d'interroger des candidats sur une matière pour laquelle on n'est pas enseignant et de surcroît sur une épreuve à gros coefficient et sur des programmes qui nécessitent beaucoup de préparation.
Tu crois vraiment qu'un candidat qui a, par exemple, 6 au GO en HGGSP et qui a été interrogé par un enseignant de mathématiques et un professeur d'anglais, n'aurait pas gain de cause ?
Tu crois vraiment qu'un candidat qui a, par exemple, 6 au GO en HGGSP et qui a été interrogé par un enseignant de mathématiques et un professeur d'anglais, n'aurait pas gain de cause ?
- Cléopatra2Guide spirituel
La grille est indicative.Enna a écrit:Outre le flou artistique entretenu à dessein sur les attendus de ce GO,la grille d'évaluation pose aussi problème car elle tire tellement vers le haut qu'on est amené à mettre de bonnes,voire très bonnes notes à des candidats moyens. Très gênant ,non? Et l' inflation des mentions B etTB va continuer. On n'aide pas nos collègues du postbac qui
s' arrachent les cheveux...
- valleExpert spécialisé
En effet. Pense qu'après il y a le jury qui "valide" la note.Jenny a écrit:
Tu crois vraiment qu'un candidat qui a, par exemple, 6 au GO en HGGSP et qui a été interrogé par un enseignant de mathématiques et un professeur d'anglais, n'aurait pas gain de cause ?
(Je ne me prononce pas sur le fait de se vanter de quoi que ce soit, je ne parlais pas de ça).
- Cléopatra2Guide spirituel
Si cela arrivait à mon enfant, je ferais un tintouin de tous les diables.
- mamieprofExpert spécialisé
D'après ce que j'avais vu sur la liste APSES (assoc des profs de SES) un certain nombre d'élèves (comme certains de mon lycée) ont été interrogés par des profs non spécialistes et des collègues de SES ont fait partie de jury entièrement naïfs.
Heureusement que mes élèves avec des sujets SES/SESHGGSP/SESLLCE/SESHLP ont été interrogés avec une grande bienveillance par des collègues que je qualifierais de binôme naïf l'an dernier (profs de PC ou de LV) suite à un problème de jury.
Certains ont eu des notes incroyables par rapport à leur prestation lors de GO blancs. J'imagine que les profs ont trouvé hallucinant d'être mis face à ces élèves quand ils ont réalisé qu'aucun des 2 enseignants ne maitrisait quoi que ce soit car on avait réuni 2 "naïfs" par rapport aux spécialités des élèves.
Ils ont cependant choisi pour un candidat un sujet SES/LLCE où il y a eu beaucoup de questions sur une œuvre citée que l'un des profs connaissait. D'autres m'ont dit que l'une des profs parlait sans arrêt d'elle et de sa famille car elle l avait un commentaire à faire sur tous les sujets de socio de par ses expériences personnelles (ses enfants, sa tante...) . En fait la prof jugeait plutôt son intérêt pour le sujet que la prestation de l'élève. Finalement leurs notes ont été très élevées.
Heureusement que mes élèves avec des sujets SES/SESHGGSP/SESLLCE/SESHLP ont été interrogés avec une grande bienveillance par des collègues que je qualifierais de binôme naïf l'an dernier (profs de PC ou de LV) suite à un problème de jury.
Certains ont eu des notes incroyables par rapport à leur prestation lors de GO blancs. J'imagine que les profs ont trouvé hallucinant d'être mis face à ces élèves quand ils ont réalisé qu'aucun des 2 enseignants ne maitrisait quoi que ce soit car on avait réuni 2 "naïfs" par rapport aux spécialités des élèves.
Ils ont cependant choisi pour un candidat un sujet SES/LLCE où il y a eu beaucoup de questions sur une œuvre citée que l'un des profs connaissait. D'autres m'ont dit que l'une des profs parlait sans arrêt d'elle et de sa famille car elle l avait un commentaire à faire sur tous les sujets de socio de par ses expériences personnelles (ses enfants, sa tante...) . En fait la prof jugeait plutôt son intérêt pour le sujet que la prestation de l'élève. Finalement leurs notes ont été très élevées.
- DanskaProphète
mamieprof a écrit:
Ils ont cependant choisi pour un candidat un sujet SES/LLCE où il y a eu beaucoup de questions sur une œuvre citée que l'un des profs connaissait. D'autres m'ont dit que l'une des profs parlait sans arrêt d'elle et de sa famille car elle l avait un commentaire à faire sur tous les sujets de socio de par ses expériences personnelles (ses enfants, sa tante...) . En fait la prof jugeait plutôt son intérêt pour le sujet que la prestation de l'élève. Finalement leurs notes ont été très élevées.
J'aurais bouffé la collègue ! Quand je pense au temps qu'on passe à expliquer que la socio c'est tout sauf se baser sur son expérience personnelle...
- mamieprofExpert spécialisé
C'est le café du commerce pour certains collègues qui pensent que ce n'est pas du tout scientifique. Laissons les parler !
- DanskaProphète
Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est scientifique, la socio
Mais je n'irais pas non plus prétendre que je sais causer espagnol parce que j'ai compris trois mots dans un exposé, ni que je ferais une bonne prof de français parce que j'ai lu Balzac ou que la philo est à portée de tout le monde parce qu'il suffit d'avoir un peu d'imagination, c'est du même niveau.
Mais je n'irais pas non plus prétendre que je sais causer espagnol parce que j'ai compris trois mots dans un exposé, ni que je ferais une bonne prof de français parce que j'ai lu Balzac ou que la philo est à portée de tout le monde parce qu'il suffit d'avoir un peu d'imagination, c'est du même niveau.
- piescoModérateur
Tu manques d'ambition, chère Danska.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- piescoModérateur
:lol:
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https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Lord StevenExpert
Désolé, mais je continue de penser que s'imaginer que l'on doit nécessairement interroger dans sa spécialité est une erreur. Mes connaissances et mes intérêts sont exclusivement littéraires et historiques. Donc je me sentirais bien davantage compétent à questionner sur Balzac ou la guerre de 7 ans que sur je ne sais quel chanteur américain d'aujourd'hui. Et entre ledit chanteur et un théorème scientifique, ce serait bonnet blanc et blanc bonnet. J'admire les collègues qui peuvent maîtriser tous les pans de leur discipline, en langue il faudrait maîtriser tous les aspects civilisationnels de tous les pays pratiquant ladite langue, ma foi je ne suis pas Wikipedia, mais sans doute, à vous lire, est-ce moins universel dans certaines matières. Ce qui m'importe dans le GO, et ce qui relaie les discours des IPRs et consorts, c'est comment on le dit plus que ce qu'on dit. En LLCE, les candidats ont déjà eu une épreuve orale, le GO n'est pas une épreuve bis de spécialité.
Après je peux comprendre que certains collègues aient pu s'estimer frustrés par les épreuves de spécialité et souhaitent vérifier les connaissances des candidats, mais cela revient à faire une épreuve orale comme en langues.
Après je peux comprendre que certains collègues aient pu s'estimer frustrés par les épreuves de spécialité et souhaitent vérifier les connaissances des candidats, mais cela revient à faire une épreuve orale comme en langues.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- EnaecoVénérable
Mathoune a écrit:Prezbo a écrit:Lord Steven a écrit:
Personnellement je ne vois pas ce que cela a d'étrange. J'ai été en binôme avec une collègue de maths l'année dernière avec des candidats qui avaient fait maths et autre chose (on avait terminé quand même avec 3'candidats LLCE, d'où ma présence). Les problématiques en maths étant sensiblement les mêmes pour tous les candidats, elle même en a eu vite marre et nous avons interrogé sur l'autre spé à laquelle nous ne connaissions rien. Mais le GO n'est pas une épreuve disciplinaire (ils ont eu les épreuves de spé pour ça ) et même sur une épreuve disciplinaire il est impossible d'être polyvalent (Je suis bien incapable de juger du contenu d'un exposé sur tel chanteur ou telle coutume sportive néo zélandaise) donc ce qui importe, c'est le comment plutôt que le quoi. Bref le GO c'est franchement du n'importe quoi et c'est inutile, mais en tant qu'examinateur c'est beaucoup plus rigolo que les oraux de LLCE.
Il me semble que cela ne respecte pas les texte qui définissent l'épreuve, au moins dans l'esprit. Je ne porte pas de jugement moral, mais je me dis que cela pourrait peut-être fonder une contestation.
Si je résume ce que vous venez de dire, on n’a pas le droit d’interroger sur un sujet qu’on connaît par notre expérience antérieure ?
Dans la pratique, si je prends mon cas personnel, je suis prof de maths, donc ce sera ma « spécialité », mais je suis aussi ingénieure (reconvertie en 2016) et j’ai travaillé 20 ans dans l’automobile ; j’ai même fait une petite formation de motoriste (une semaine à l’IFP pour ceux qui connaissent, donc pas vraiment une formation farfelue) dans le cadre de mon dernier poste. L’an dernier j’ai fait passer des oraux blancs avec un collègue de physique, et nous avons fait passer plusieurs candidats sur des sujets concernant l’automobile, où je ne me suis pas trouvée si « naïve » que cela.
Vous êtes en train de dire que si je suis avec un collègue d’une autre matière (langues, HGGSP, SES…) avec un candidat qui a les spécialités maths/PC, nous n’aurions « pas le droit » de l’interroger sur un sujet de physique chimie, même si le collègue se sent davantage largué par le sujet de maths, juste parce qu’officiellement mon poste de prof de maths me rend « incompétente » en physique ?
Autant je ne pense pas être capable d’enseigner la physique chimie (chacun son métier), autant écouter un candidat 5 min sur un sujet de PC et savoir lui poser des questions intelligentes pendant 10 minutes, je pense que c’est dans mes cordes…
Et je pense qu’un collègue de PC pourrait en dire autant dans l’autre sens…
kaprekar6174 a écrit:Il me semble évident qu'un jury peut choisir le sujet qu'il veut, quelles que soient les spécialités concernées par le sujet et quels que soient les membres du jury.
Certains semblent vouloir nier le lien avec la spé et l'apport disciplinaire.
Résumer le GO à un simple concours de bagout sans la moindre connaissance à apporter, c'est quand même aller un peu vite en interprétation.
education.gouv a écrit:Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale. Elles mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes de ces enseignements. Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal.
Durant le temps d’échange avec le jury, le candidat peut être interrogé sur les points de programme de ses enseignements de spécialités liés à la question choisie par le jury.
Le jury est composé de deux examinateurs. L’un est nécessairement enseignant de la spécialité à laquelle s’adosse la question qui a été retenue par le jury.
Donc non, un jury spé A / spé B ne choisit pas la question qu'il veut si le candidat a une question spé A et une question spé C : ça sera spé A.
Et ce n'est pas parce qu'on s'y connait en voiture qu'on peut choisir le sujet de physique. On est missionné en tant que spécialiste de sa discipline. Pas d'ancien ingénieur automobile ou agrégé de maths avec une option de mécanique donc qui s'y connait un peu. (et ça marche dans l'autre sens évidemment).
- JennyMédiateur
Lord Steven a écrit:Désolé, mais je continue de penser que s'imaginer que l'on doit nécessairement interroger dans sa spécialité est une erreur. Mes connaissances et mes intérêts sont exclusivement littéraires et historiques. Donc je me sentirais bien davantage compétent à questionner sur Balzac ou la guerre de 7 ans que sur je ne sais quel chanteur américain d'aujourd'hui.
Il ne suffit pas de s'intéresser à une période historique pour interroger en HGGSP. Maîtriser les concepts du thème me semble indispensable (et le programme est pointu). Et au passage, ce ne sont pas des thèmes d’histoire...
- DanskaProphète
Lord Steven a écrit:Désolé, mais je continue de penser que s'imaginer que l'on doit nécessairement interroger dans sa spécialité est une erreur. Mes connaissances et mes intérêts sont exclusivement littéraires et historiques. Donc je me sentirais bien davantage compétent à questionner sur Balzac ou la guerre de 7 ans que sur je ne sais quel chanteur américain d'aujourd'hui. Et entre ledit chanteur et un théorème scientifique, ce serait bonnet blanc et blanc bonnet. J'admire les collègues qui peuvent maîtriser tous les pans de leur discipline, en langue il faudrait maîtriser tous les aspects civilisationnels de tous les pays pratiquant ladite langue, ma foi je ne suis pas Wikipedia, mais sans doute, à vous lire, est-ce moins universel dans certaines matières. Ce qui m'importe dans le GO, et ce qui relaie les discours des IPRs et consorts, c'est comment on le dit plus que ce qu'on dit. En LLCE, les candidats ont déjà eu une épreuve orale, le GO n'est pas une épreuve bis de spécialité.
Après je peux comprendre que certains collègues aient pu s'estimer frustrés par les épreuves de spécialité et souhaitent vérifier les connaissances des candidats, mais cela revient à faire une épreuve orale comme en langues.
Je doute qu'aucun enseignant de France et de Navarre puisse estimer qu'il connaît l'intégralité de sa discipline... Ou alors je veux bien qu'on me présente celui qui n'a jamais eu à répondre qu'il ne savait pas devant une question très précise d'un élève.
N'empêche qu'on est censé connaître le programme, les notions que les élèves étudient, et savoir quel est le niveau de maîtrise qu'on est en droit d'attendre d'eux. Même dans le cas de sujets exotiques la question choisie par le candidat est nécessairement rattachée à une de ses spécialités, comment on s'y prend pour vérifier si un candidat sait de quoi il parle si on ne sait même pas ce qu'on est en droit d'attendre qu'il sache ?
Et pour répondre à votre remarque, le GO n'est pas un "simple" oral disciplinaire puisque c'est le candidat qui choisit son sujet et la façon de l'aborder, mais qu'on puisse réellement envisager de mettre une excellente note à un candidat qui raconte n'importe quoi d'un air assuré me dépasse. D'ailleurs si on pousse cette logique jusqu'au bout, pourquoi interroger sur un sujet qu'on connaît ? On s'en fiche de toute façon, que le candidat dise des trucs justes ou baratine ouvertement ce qui compte c'est l'apparence, alors quelle importance si on ne connaît rien à ce dont il parle ?
Allons encore plus loin : quel intérêt pour le candidat de se taper deux ans de spécialités alors que de toute façon il peut juste parler de ses derniers vacances (mais attention, d'un air assuré toujours !) ?
- Ramanujan974Érudit
Il y a quand même des inégalités liées à la disparités des spés.
Je suis prof de maths.
- si je suis avec un collège d'HGSSP et que la question porte sur la guerre froide, je suis en mesure de comprendre l'exposé et de poser des questions, certes naïves, mais au moins je fais mon boulot.
- si je suis avec un collège de LLCE Espagnol et que l'exposé a lieu en espagnol, langue que je comprends pas du tout, je suis dans l'incapacité de faire mon travail.
Je suis prof de maths.
- si je suis avec un collège d'HGSSP et que la question porte sur la guerre froide, je suis en mesure de comprendre l'exposé et de poser des questions, certes naïves, mais au moins je fais mon boulot.
- si je suis avec un collège de LLCE Espagnol et que l'exposé a lieu en espagnol, langue que je comprends pas du tout, je suis dans l'incapacité de faire mon travail.
- JennyMédiateur
Danska a écrit:N'empêche qu'on est censé connaître le programme, les notions que les élèves étudient, et savoir quel est le niveau de maîtrise qu'on est en droit d'attendre d'eux. Même dans le cas de sujets exotiques la question choisie par le candidat est nécessairement rattachée à une de ses spécialités, comment on s'y prend pour vérifier si un candidat sait de quoi il parle si on ne sait même pas ce qu'on est en droit d'attendre qu'il sache ?
Et pour répondre à votre remarque, le GO n'est pas un "simple" oral disciplinaire puisque c'est le candidat qui choisit son sujet et la façon de l'aborder, mais qu'on puisse réellement envisager de mettre une excellente note à un candidat qui raconte n'importe quoi d'un air assuré me dépasse. D'ailleurs si on pousse cette logique jusqu'au bout, pourquoi interroger sur un sujet qu'on connaît ? On s'en fiche de toute façon, que le candidat dise des trucs justes ou baratine ouvertement ce qui compte c'est l'apparence, alors quelle importance si on ne connaît rien à ce dont il parle ?
Allons encore plus loin : quel intérêt pour le candidat de se taper deux ans de spécialités alors que de toute façon il peut juste parler de ses derniers vacances (mais attention, d'un air assuré toujours !) ?
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