- hervegNiveau 1
Je vais encore préciser car votre lynchage public est surprenant.
Si je reprends l'intitulé exact de la question que j'ai posée aux élèves, cette dernière était précisément celle ci :
" Sans entrer dans le détail de votre vie privée et en restant dans les grandes lignes, pourriez vous donner quelques lectures, chapitres, enseignements, films, rencontres et autres événements positifs de votre vie, voire des traits de votre personnalité et domaines d'intérêt qui vous ont aidé à construire votre projet professionnel ? "
Cette question est issue de l'observation des élèves qui ont assez bien argumenté leurs projets professionnels.
Elle a réussi a débloquer de nombreux élèves qui ne répondaient que par oui/non ou ne parlaient que leur échec sur Parcoursup.
En y répondant, ils ont généralement mis en avant un trait de personnalité apprécié de leurs amis, un stage réussi, un enseignement qu'ils ont aimé, un chapitre qui les a passionné, la rencontre d'un professionnel lors d'un salon, le tout en faisant des liens et sans jamais tomber dans le pathos ou l'intime.
D'ailleurs, si un élève avait donné un détail trop personnel, je l'aurais arrêté immédiatement.
Le projet professionnel est personnel. Demander d'apporter des éléments personnels a du sens.
Ainsi, j'ai pu évaluer la fluidité du discours, la capacité à argumenter, à s'engager dans une réflexion personnelle et approfondie etc ... Bref, j'ai pu avoir des observables sur lesquelles m'appuyer pour évaluer certains items. Observables souvent de meilleures qualités que les textes appris par coeur sur internet au sujet de leur question.
Cela dit, ma contribution se veut modeste et reste certainement à peaufiner.
Si je reprends l'intitulé exact de la question que j'ai posée aux élèves, cette dernière était précisément celle ci :
" Sans entrer dans le détail de votre vie privée et en restant dans les grandes lignes, pourriez vous donner quelques lectures, chapitres, enseignements, films, rencontres et autres événements positifs de votre vie, voire des traits de votre personnalité et domaines d'intérêt qui vous ont aidé à construire votre projet professionnel ? "
Cette question est issue de l'observation des élèves qui ont assez bien argumenté leurs projets professionnels.
Elle a réussi a débloquer de nombreux élèves qui ne répondaient que par oui/non ou ne parlaient que leur échec sur Parcoursup.
En y répondant, ils ont généralement mis en avant un trait de personnalité apprécié de leurs amis, un stage réussi, un enseignement qu'ils ont aimé, un chapitre qui les a passionné, la rencontre d'un professionnel lors d'un salon, le tout en faisant des liens et sans jamais tomber dans le pathos ou l'intime.
D'ailleurs, si un élève avait donné un détail trop personnel, je l'aurais arrêté immédiatement.
Le projet professionnel est personnel. Demander d'apporter des éléments personnels a du sens.
Ainsi, j'ai pu évaluer la fluidité du discours, la capacité à argumenter, à s'engager dans une réflexion personnelle et approfondie etc ... Bref, j'ai pu avoir des observables sur lesquelles m'appuyer pour évaluer certains items. Observables souvent de meilleures qualités que les textes appris par coeur sur internet au sujet de leur question.
Cela dit, ma contribution se veut modeste et reste certainement à peaufiner.
- Cléopatra2Guide spirituel
VinZT a écrit:Brisons-là, chers collègues, on diverge !
Tant que ça!!!!
Bon j'ai moi aussi commencé aujourd'hui. Bien qu'ayant enseigné en spé, je me retrouve jury naïve. Les prestations sont bof, 1 vraiment mauvaise.
La partie sur l'orientation est celle qui sauve le bouzin quand on a du mal à trouver des questions à la fin des 10 minutes, vu que les candidats ne savent rien de précis sur leur sujet. Finalement ils y sont plus naturels et sans avoir eu aucun détail biographique, ils réussissaient parfois à argumenter, à expliquer, à développer.
Pour les questions, nous sommes restées uniquement dans le cadre du sujet, sans même aller piocher dans le programme, mais ils n'ont rien préparé, pas travaillé autour de leur sujet. Un sujet sur l'intelligence, l'élève ne peut ni définir intelligence (lol tu m'étonnes), ni expliquer comment on mesure le QI, ni décrire la courbe de répartition du QI (autre spé : math) alors qu'elle l'évoque dans l'exposé.
Un autre sujet sur le coronavirus, l'élève ne sait pas expliquer comment fonctionne l'ARN pour "inflitrer" une cellule alors qu'il ne parle que de ça dans tout l'exposé... Je rejoins Danska, peut-être que les élèves ne s'attendent pas à des questions "simples" mais ils sont censés savoir y répondre. Si c'était en préparation avec mes élèves, je les aurais pourris convenablement. Il n'est nul besoin de préparation pour savoir qu'il faut pouvoir définir tous les termes utilisés dans son exposé, on le leur repète depuis la 6e.
Ca va que j'ai 3-4 notions de SVT car sinon je ne sais pas à quoi j'aurais servi, je n'aurais pu poser aucune question.
Bienveillance bienveillance, cependant (et ma collègue note très large, et comme je m'en fiche, je l'ai laissée mettre ses notes).
- CasparProphète
J'ai la même impression que toi Cleopatra: ils sont censés avoir choisi des sujets qui les "passionnent" mais leurs connaissances restent très superficielles.
- Mélusine2Niveau 10
herveg a écrit:Je vais encore préciser car votre lynchage public est surprenant.
Si je reprends l'intitulé exact de la question que j'ai posée aux élèves, cette dernière était précisément celle ci :
" Sans entrer dans le détail de votre vie privée et en restant dans les grandes lignes, pourriez vous donner quelques lectures, chapitres, enseignements, films, rencontres et autres événements positifs de votre vie, voire des traits de votre personnalité et domaines d'intérêt qui vous ont aidé à construire votre projet professionnel ? "
Cette question est issue de l'observation des élèves qui ont assez bien argumenté leurs projets professionnels.
Elle a réussi a débloquer de nombreux élèves qui ne répondaient que par oui/non ou ne parlaient que leur échec sur Parcoursup.
En y répondant, ils ont généralement mis en avant un trait de personnalité apprécié de leurs amis, un stage réussi, un enseignement qu'ils ont aimé, un chapitre qui les a passionné, la rencontre d'un professionnel lors d'un salon, le tout en faisant des liens et sans jamais tomber dans le pathos ou l'intime.
D'ailleurs, si un élève avait donné un détail trop personnel, je l'aurais arrêté immédiatement.
Après tout, peut-être votre surprise n'est-elle pas feinte : je n'ai qu'une remarque sur cette troisième version de votre question, c'est que si un élève de terminale en retient les termes "précis" à l'oral, il faut œuvrer pour qu'il obtienne les félicitations du jury !
Je suis admirative de toute cette positivitude... et perplexe devant l'appellation "pathos" pour ce qui relève de la vraie vie d'un nombre non négligeable de vrais jeunes gens.
Comment faites-vous pour arrêter un élève qui répond sincèrement à une question personnelle que vous avez posée ? Songez-y.
Pour le reste, vous semblez envisager qu'il y a un lien direct entre cette minute de thérapie comportementale et leur orientation, même après les refus Parcoursup que vous évoquez : je pense que vous vous leurrez.
Comment envisagez-vous cet écart entre les refus dont ils ont fait l'objet et votre enthousiasme de recruteur amateur (et sans pouvoir) ?
herveg a écrit: Le projet professionnel est personnel. Demander d'apporter des éléments personnels a du sens.
Vous êtes professeur, si vous l'êtes : ni recruteur, ni psy sauvage. Un examen national doit juger d'un niveau académique, pas de la personnalité des candidats.
herveg a écrit:Ainsi, j'ai pu évaluer la fluidité du discours, la capacité à argumenter, à s'engager dans une réflexion personnelle et approfondie etc ... Bref, j'ai pu avoir des observables sur lesquelles m'appuyer pour évaluer certains items. Observables souvent de meilleures qualités que les textes appris par coeur sur internet au sujet de leur question.
Cela dit, ma contribution se veut modeste et reste certainement à peaufiner.
En 5 minutes ? En étant, si je ne m'abuse, prof de maths ? (je n'ai rien contre, ce n'est pas la question : mais ce dont vous parlez s'appelle une "note de gueule", et en théorie, dans nos métiers, on essaie d'éviter.)
Si vous êtes réellement, au quotidien, responsable partiel de 120 à 150 ados, je vous avoue être effondrée par vos propos.
- mamieprofEsprit éclairé
Piwi a écrit:Je sors de mon troisième jour( et dernier j'espère) de jury de GD oral). Les candidats passent dans leur lycée d'origine et hormis les membres du jury, le personnel accompagnant (organisateurs, surveillant) sont des membres de l établissement. J'en ressort avec un certain malaise dans le respect de l impartialité.
Je me suis retrouvé dans un petit lycée privé ( 4 spé proposées svt, p-c, maths et ses, 2 jurys avec à chaque fois un prof spé (moi en maths et un collègue en phys) et un candide ( hlp et allemand). Donc dès le lundi aprem l info a circulé et en fonction du jury, les candidats savaient qu'elle serait la question posée car seule 2 sur les 42 candidats que j ai interrogé avaient un sujet croisé.
De toute façon les fiches des candidats nous ont été distribuées en début de journée avec consigne de choisir immédiatement la question et les surveillants ont communiqué le choix aux élèves ( en essayant d être discret...hum)
Bien accueilli,(trop ?) Avec viennoiseries, plateau repas, clim dans les classes. J'ai eu l impression d être arbitre d un V.A.-O.M avant un match de coupe d Europe...
La principale gêne a eu lieu au moment du report des notes en fin de journée aujourd'hui avec des demandes répétées du coordinateur local de modifier à la hausse certaines d entre elles avec des arguments du genre "c'est un bon élève d'habitude, ce n est pas possible ", " il lui faut la mention, allez." " Vous devez être bienveillant, c est la consigne"... nous avons tenu bon avec mon collègue et rien modifié sur le bordereau en signalant notre mécontentement face à ces demandes.
Je n ai aucune certitude que par la suite les notes ne seront pas modifiées, la remontée informatique étant réalisé il me semble par l'établissement.
Je ressort avec un certain malaise même si sur l épreuve en elle même la majorité des candidats à bien joué le jeu ( pas de note en dessous de 10/20 et une moyenne autour de 14/20)
Fais une copie de ta feuille de notes avec ton téléphone en ayant aussi une copie de la feuille avec les identifiants et pw pour vérifier que ce sont tes vraies notes qui sont reportées. Avec les feuilles d'émargement, là où te signes (comme lors des surveillances d'écrits) sur les docs tu peux mettre un commentaire. n'hésites pas pour parler d'une demande très insistante de hausse des notes ainsi que de la diffusion du sujet aux élèves. C EST SCANDALEUX ! et j'imagine la BIENVEILLANCE de la notation en contrôle continu pour faire plaisir aux élèves et parents qui remplissent les chèques
- DanskaProphète
Caspar a écrit:J'ai la même impression que toi Cleopatra: ils sont censés avoir choisi des sujets qui les "passionnent" mais leurs connaissances restent très superficielles.
Mon binôme, collègue d'EPS, est resté ahuri devant un candidat qui a choisi de travailler sur la violence dans le monde du foot, a commencé en expliquant qu'il faisait du foot depuis 14 ans et se passionnait pour ce sport au point de s'orienter en STAPS, et n'a jamais su expliquer, même vaguement, ce qu'était un hooligan... Qu'est-ce que ç'aurait été s'il n'avait pas été passionné !
- chmarmottineGuide spirituel
Mélusine2 a écrit:herveg a écrit:Je vais encore préciser car votre lynchage public est surprenant.
Si je reprends l'intitulé exact de la question que j'ai posée aux élèves, cette dernière était précisément celle ci :
" Sans entrer dans le détail de votre vie privée et en restant dans les grandes lignes, pourriez vous donner quelques lectures, chapitres, enseignements, films, rencontres et autres événements positifs de votre vie, voire des traits de votre personnalité et domaines d'intérêt qui vous ont aidé à construire votre projet professionnel ? "
Cette question est issue de l'observation des élèves qui ont assez bien argumenté leurs projets professionnels.
Elle a réussi a débloquer de nombreux élèves qui ne répondaient que par oui/non ou ne parlaient que leur échec sur Parcoursup.
En y répondant, ils ont généralement mis en avant un trait de personnalité apprécié de leurs amis, un stage réussi, un enseignement qu'ils ont aimé, un chapitre qui les a passionné, la rencontre d'un professionnel lors d'un salon, le tout en faisant des liens et sans jamais tomber dans le pathos ou l'intime.
D'ailleurs, si un élève avait donné un détail trop personnel, je l'aurais arrêté immédiatement.
Après tout, peut-être votre surprise n'est-elle pas feinte : je n'ai qu'une remarque sur cette troisième version de votre question, c'est que si un élève de terminale en retient les termes "précis" à l'oral, il faut œuvrer pour qu'il obtienne les félicitations du jury !
Je suis admirative de toute cette positivitude... et perplexe devant l'appellation "pathos" pour ce qui relève de la vraie vie d'un nombre non négligeable de vrais jeunes gens.
Comment faites-vous pour arrêter un élève qui répond sincèrement à une question personnelle que vous avez posée ? Songez-y.
Pour le reste, vous semblez envisager qu'il y a un lien direct entre cette minute de thérapie comportementale et leur orientation, même après les refus Parcoursup que vous évoquez : je pense que vous vous leurrez.
Comment envisagez-vous cet écart entre les refus dont ils ont fait l'objet et votre enthousiasme de recruteur amateur (et sans pouvoir) ?herveg a écrit: Le projet professionnel est personnel. Demander d'apporter des éléments personnels a du sens.
Vous êtes professeur, si vous l'êtes : ni recruteur, ni psy sauvage. Un examen national doit juger d'un niveau académique, pas de la personnalité des candidats.herveg a écrit:Ainsi, j'ai pu évaluer la fluidité du discours, la capacité à argumenter, à s'engager dans une réflexion personnelle et approfondie etc ... Bref, j'ai pu avoir des observables sur lesquelles m'appuyer pour évaluer certains items. Observables souvent de meilleures qualités que les textes appris par coeur sur internet au sujet de leur question.
Cela dit, ma contribution se veut modeste et reste certainement à peaufiner.
En 5 minutes ? En étant, si je ne m'abuse, prof de maths ? (je n'ai rien contre, ce n'est pas la question : mais ce dont vous parlez s'appelle une "note de gueule", et en théorie, dans nos métiers, on essaie d'éviter.)
Si vous êtes réellement, au quotidien, responsable partiel de 120 à 150 ados, je vous avoue être effondrée par vos propos.
Entièrement d'accord.
Et le gamin qui n'a aucun "élément positif" sur lequel s'appuyer, on le cartonne ?
- regis74Niveau 5
Ma meilleure élève est passée ce matin, un sujet qui questionnait le terme "découverte" de l'Amérique, sujet pour lequel elle a fait un chouette travail de recherche en comparant des manuels scolaires de France et du Mexique. Voici son retour :
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
- Cléopatra2Guide spirituel
Sur quelle partie du programme de HGGSP relié à ce sujet voulais-tu qu'elle soit interrogée? C'est hyper précis comme sujet, donc difficile de trouver des questions qui y sont reliées.
J'avoue que j'ai séché en oral blanc sur des questions très exotiques sur lesquelles je n'avais aucune connaissance précise.
J'avoue que j'ai séché en oral blanc sur des questions très exotiques sur lesquelles je n'avais aucune connaissance précise.
- JennyMédiateur
regis74 a écrit:Ma meilleure élève est passée ce matin, un sujet qui questionnait le terme "découverte" de l'Amérique, sujet pour lequel elle a fait un chouette travail de recherche en comparant des manuels scolaires de France et du Mexique. Voici son retour :
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
Mais ce type de questions ne piège pas l’élève !
Sur un sujet sur la « découverte » de l’Amérique, la date et quelques éléments de connaissances sur le voyage de C. Colomb sont le minimum.
- regis74Niveau 5
Cléopatra2 a écrit:Sur quelle partie du programme de HGGSP relié à ce sujet voulais-tu qu'elle soit interrogée? C'est hyper précis comme sujet, donc difficile de trouver des questions qui y sont reliées.
J'avoue que j'ai séché en oral blanc sur des questions très exotiques sur lesquelles je n'avais aucune connaissance précise.
Perso quand elle me l'a présenté en oral blanc, j'avais de questions en lien avec plusieurs chapitres : histoire et mémoire ou la puissance pour ne citer qu'eux.
- Lord StevenExpert
De mon côté j'ai découvert non sans une certaine frayeur que j'étais jury en mathématiques... finalement c'est moins effrayant que je ne pensais, toutes les présentations portaient sur la courbe de Lorenz... j'en ai donc déduit que le programme de spécialité mathématiques était plus que réduit...
Ma foi dans ce lycée privé qui se trouve dans le top 50 des lycées de France, ils vont tomber de haut quant aux notes que l'on a pu attribuer, y compris des notes en dessous de la moyenne tant les 3/4 des prestations étaient monotones et lénifiantes (avec l'impression conjointe avec ma binôme d'être très bienveillants). Bref cette épreuve qui ne sait être ni disciplinaire ni communicationnelle n'a vraiment aucun intérêt.
Ma foi dans ce lycée privé qui se trouve dans le top 50 des lycées de France, ils vont tomber de haut quant aux notes que l'on a pu attribuer, y compris des notes en dessous de la moyenne tant les 3/4 des prestations étaient monotones et lénifiantes (avec l'impression conjointe avec ma binôme d'être très bienveillants). Bref cette épreuve qui ne sait être ni disciplinaire ni communicationnelle n'a vraiment aucun intérêt.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- DanskaProphète
regis74 a écrit:Ma meilleure élève est passée ce matin, un sujet qui questionnait le terme "découverte" de l'Amérique, sujet pour lequel elle a fait un chouette travail de recherche en comparant des manuels scolaires de France et du Mexique. Voici son retour :
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
Sauf qu'on n'arrête pas de répéter que cet oral n'est pas une épreuve disciplinaire et qu'on n'a pas à interroger les élèves sur le programme... Les questions posées me semblent tout à fait cohérentes avec un oral (et ça ne semble pas non plus extravagant de demander des précisions sur Christophe Colomb dans un sujet qui traite de la "découverte" de l'Amérique).
Et comme on l'évoquait plus haut, des questions qui paraissent très pointues à l'élève ne veulent pas forcément dire que le jury cherche à le piéger : l'objectif de l'entretien, c'est de voir jusqu'où l'élève est capable d'aller, ça ne signifie pas que la note va être mauvaise si le candidat n'a pas toutes les réponses (et un élève peut aussi avoir l'impression que les questions sont pointues parce qu'il n'a pas su y répondre, c'est encore un autre problème).
- regis74Niveau 5
Danska a écrit:regis74 a écrit:Ma meilleure élève est passée ce matin, un sujet qui questionnait le terme "découverte" de l'Amérique, sujet pour lequel elle a fait un chouette travail de recherche en comparant des manuels scolaires de France et du Mexique. Voici son retour :
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
Sauf qu'on n'arrête pas de répéter que cet oral n'est pas une épreuve disciplinaire et qu'on n'a pas à interroger les élèves sur le programme... Les questions posées me semblent tout à fait cohérentes avec un oral (et ça ne semble pas non plus extravagant de demander des précisions sur Christophe Colomb dans un sujet qui traite de la "découverte" de l'Amérique).
Et comme on l'évoquait plus haut, des questions qui paraissent très pointues à l'élève ne veulent pas forcément dire que le jury cherche à le piéger : l'objectif de l'entretien, c'est de voir jusqu'où l'élève est capable d'aller, ça ne signifie pas que la note va être mauvaise si le candidat n'a pas toutes les réponses (et un élève peut aussi avoir l'impression que les questions sont pointues parce qu'il n'a pas su y répondre, c'est encore un autre problème).
Et bien je te rétorquerai que si le but est d'évaluer la capacité d'un élève à argumenter à l'oral, lui demander une date est profondément à côté de la plaque.
- regis74Niveau 5
Lord Steven a écrit:Bref cette épreuve qui ne sait être ni disciplinaire ni communicationnelle n'a vraiment aucun intérêt.
Je crois que ça résume bien, mais bon, on l'avait vu venir.
- DanskaProphète
regis74 a écrit:Danska a écrit:regis74 a écrit:Ma meilleure élève est passée ce matin, un sujet qui questionnait le terme "découverte" de l'Amérique, sujet pour lequel elle a fait un chouette travail de recherche en comparant des manuels scolaires de France et du Mexique. Voici son retour :
"Ensuite pour la partie des questions, le jury ne m’a presque pas posé de questions directement liées à ma présentation (sources utilisées et sources contradictoires) et aucune question portant sur le programme de HGGSP. La plupart des questions posées portaient sur de la culture générale autour de mon sujet : date de la découverte, où Christophe Colomb pensaient-ils arriver ?, un autre exemple (non historique) où le terme employé à son importance, place des populations indigènes au Mexique..."
chers collègues, un peu de cohérence dans les questions : nos élèves ne sont pas des encyclopédies, et le programme est assez vaste pour tester leur oral sans poser des questions farfelues...
Sauf qu'on n'arrête pas de répéter que cet oral n'est pas une épreuve disciplinaire et qu'on n'a pas à interroger les élèves sur le programme... Les questions posées me semblent tout à fait cohérentes avec un oral (et ça ne semble pas non plus extravagant de demander des précisions sur Christophe Colomb dans un sujet qui traite de la "découverte" de l'Amérique).
Et comme on l'évoquait plus haut, des questions qui paraissent très pointues à l'élève ne veulent pas forcément dire que le jury cherche à le piéger : l'objectif de l'entretien, c'est de voir jusqu'où l'élève est capable d'aller, ça ne signifie pas que la note va être mauvaise si le candidat n'a pas toutes les réponses (et un élève peut aussi avoir l'impression que les questions sont pointues parce qu'il n'a pas su y répondre, c'est encore un autre problème).
Et bien je te rétorquerai que si le but est d'évaluer la capacité d'un élève à argumenter à l'oral, lui demander une date est profondément à côté de la plaque.
Ma foi, tu en penses bien ce que tu veux, mais le fait est qu'un jury de grand oral n'a pas à tester l'élève sur le programme de l'année ; ça au moins, c'est clair et net, c'est même un des rares éléments dont on soit certains.
- VinZTDoyen
Elève qui parle du monopoly et qui dit que quand on lance deux dé, la somme 7 sort plus souvent.
Question "pointue" : pourquoi le 7 sort plus souvent ?
Réponse : ah euh grmphh …
(a fini par faire un tableau à deux entrées, après multiples coup de pouce de notre part)
Un collègue a fait passer un granToral relatif à la NSI sur la "réalité augmentée".
Question "pointue" : qu'est ce qu'un pixel ?
Réponse : ah je sais pas, j'ai pas travaillé cet aspect là
Il faut aussi admettre une chose : certains de nos élèves — épreuve inepte, stress et couacs institutionnel mis à part — sont parfois un peu fumistes.
Question "pointue" : pourquoi le 7 sort plus souvent ?
Réponse : ah euh grmphh …
(a fini par faire un tableau à deux entrées, après multiples coup de pouce de notre part)
Un collègue a fait passer un granToral relatif à la NSI sur la "réalité augmentée".
Question "pointue" : qu'est ce qu'un pixel ?
Réponse : ah je sais pas, j'ai pas travaillé cet aspect là
Il faut aussi admettre une chose : certains de nos élèves — épreuve inepte, stress et couacs institutionnel mis à part — sont parfois un peu fumistes.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- regis74Niveau 5
Danska a écrit:
Ma foi, tu en penses bien ce que tu veux, mais le fait est qu'un jury de grand oral n'a pas à tester l'élève sur le programme de l'année ; ça au moins, c'est clair et net, c'est même un des rares éléments dont on soit certains.
Tes certitudes sont basées sur quoi? Les questions du jury peuvent porter sur le programme ou la présentation. C'est écrit noir sur blanc dans les textes officiels.
Mais peu importe : le sujet, c'est comment l'histoire parle de XXX, en lien avec le chapitre "histoire et mémoire". Connaitre le nom des caravelles ou la situation des indigènes dans le Mexique actuel, c'est quoi le but?
- DanskaProphète
regis74 a écrit:Danska a écrit:
Ma foi, tu en penses bien ce que tu veux, mais le fait est qu'un jury de grand oral n'a pas à tester l'élève sur le programme de l'année ; ça au moins, c'est clair et net, c'est même un des rares éléments dont on soit certains.
Tes certitudes sont basées sur quoi? Les questions du jury peuvent porter sur le programme ou la présentation. C'est écrit noir sur blanc dans les textes officiels.
Tu es sérieux, là ? Tu as lu toutes les pages qui ont précédé ? Ca fait des mois qu'on parle de ça ! Les IPR l'ont relayé un peu partout, ça a été répété lors des journées de formation, ça a encore été répété à l'occasion des réunions d'entente la semaine dernière... Difficile de faire plus clair, pour le coup !
Et désolée de te dire ça, mais je trouve que tu prends les choses bien à coeur pour quelqu'un qui reconnaît que cette épreuve n'a aucun intérêt et qui est conscient, a priori, que les notes seront toutes bien gentilles quelle que soit la qualité de la prestation. D'autant que tu ne sais absolument pas ce que le jury attendait comme réponses ni la note qu'a eue ton élève - encore une fois, je le répète, ce n'est pas parce qu'un jury a posé des questions qui paraissent pointues qu'il attendait forcément un sans faute à toutes ces questions, ni d'ailleurs que les questions étaient réellement pointues.
- CatalunyaExpert spécialisé
Vérifier que l'élève a un minimum bossé son sujet. De telles questions quand tu traites la découverte de l'Amérique, c'est cadeau.
- VinZTDoyen
regis74 a écrit:Danska a écrit:
Ma foi, tu en penses bien ce que tu veux, mais le fait est qu'un jury de grand oral n'a pas à tester l'élève sur le programme de l'année ; ça au moins, c'est clair et net, c'est même un des rares éléments dont on soit certains.
Tes certitudes sont basées sur quoi? Les questions du jury peuvent porter sur le programme ou la présentation. C'est écrit noir sur blanc dans les textes officiels.
Mais peu importe : le sujet, c'est comment l'histoire parle de XXX, en lien avec le chapitre "histoire et mémoire". Connaitre le nom des caravelles ou la situation des indigènes dans le Mexique actuel, c'est quoi le but?
Peut-être juste de poser une question dont on connait soi-même la réponse et qui a un vague rapport avec le sujet.
Parce que dans certains cas, s'il faut s'en tenir à la lettre et à l'esprit de l'épreuve, ça devient un brin compliqué.
Ainsi mes souvenirs de SVT ont 30 ans d'âge et à l'inverse des rhums vieux, je ne suis pas sûr qu'ils se soient bonifiés.
Donc on fait ce qu'on peut avec nos questions.
Et les élèves les perçoivent comme il le peuvent, ils y voient des "pièges" là où on essaie juste de meubler.
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« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- regis74Niveau 5
bah tu sais, je suis à l'étranger, des IPR, j'en croise pas tous les jours
donc bon, je me base sur les textes. A tort, visiblement.
donc bon, je me base sur les textes. A tort, visiblement.
- chmarmottineGuide spirituel
VinZT a écrit:regis74 a écrit:Danska a écrit:
Ma foi, tu en penses bien ce que tu veux, mais le fait est qu'un jury de grand oral n'a pas à tester l'élève sur le programme de l'année ; ça au moins, c'est clair et net, c'est même un des rares éléments dont on soit certains.
Tes certitudes sont basées sur quoi? Les questions du jury peuvent porter sur le programme ou la présentation. C'est écrit noir sur blanc dans les textes officiels.
Mais peu importe : le sujet, c'est comment l'histoire parle de XXX, en lien avec le chapitre "histoire et mémoire". Connaitre le nom des caravelles ou la situation des indigènes dans le Mexique actuel, c'est quoi le but?
Peut-être juste de poser une question dont on connait soi-même la réponse et qui a un vague rapport avec le sujet.
Parce que dans certains cas, s'il faut s'en tenir à la lettre et à l'esprit de l'épreuve, ça devient un brin compliqué.
Ainsi mes souvenirs de SVT ont 30 ans d'âge et à l'inverse des rhums vieux, je ne suis pas sûr qu'ils se soient bonifiés.
Donc on fait ce qu'on peut avec nos questions.
Et les élèves les perçoivent comme il le peuvent, ils y voient des "pièges" là où on essaie juste de meubler.
Je crois qu'on n'est pas loin de la vérité là ...
- honoyiNiveau 2
De retour du grand oral : des candidats très très bons (pertinents, intéressants et dynamiques), ayant très bien préparé le sujet sur lequel ils sont passés et d'autres tellement loin des attendus de l'épreuve... Je rejoins les membres du forum qui expliquent que des questions très (très très) simples ne trouvent parfois aucune réponse, que certains candidats expliquent que "bon, j'ai changé la question la semaine dernière et je ne l'ai pas bien comprise car mon prof m'a dit de la formuler ainsi"... Des sujets parfois très très mal tournés et n'ayant d'ailleurs aucun sens (dans la formulation) ont été présentés... Une définition des termes du sujet très rare (quand elle existe, elle est, du coup, survalorisée)... J'ai parfois eu l'impression d'écouter un article de Wikipédia et quand on creuse.. ha bah rien... La dernière partie de l'épreuve permet parfois, aux candidats sachant argumenter, de gagner quelques points (mais cette partie n'est pas essentielle selon moi). Les 10 minutes paraissent parfois très très longues (surtout quand on pose 8 questions et qu'on ne reçoit aucune réponse...). En bref, une impression très mitigée sur cette épreuve ... Nous avons usé de bienveillance mais nous nous sommes demandés si nous n'étions pas, au final, en plein mensonge...
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