- IphigénieProphète
Oui….
Bon sinon j’ai du mal à analyser une phrase type:
Je me félicite que / de ce que/ tu viennes
Vous y voyez une conjonctive ou une relative ( du fait que)
C’est vrai qu’en passant à
Je te félicite
On est obligé de dire
De ce que : donc relative ?
Bon sinon j’ai du mal à analyser une phrase type:
Je me félicite que / de ce que/ tu viennes
Vous y voyez une conjonctive ou une relative ( du fait que)
C’est vrai qu’en passant à
Je te félicite
On est obligé de dire
De ce que : donc relative ?
- User16619Niveau 6
Iphigénie a écrit:Oui….
Bon sinon j’ai du mal à analyser une phrase type:
Je me félicite que / de ce que/ tu viennes
Vous y voyez une conjonctive ou une relative ( du fait que)
C’est vrai qu’en passant à
Je te félicite
On est obligé de dire
De ce que : donc relative ?
C'est une complétive indirecte.
- IphigénieProphète
Qu’est-ce qui te fait pencher pour cette solution?
Ah mais oui suis bête: le fait que que n’est pas un pronom!
Ah mais oui suis bête: le fait que que n’est pas un pronom!
- User16619Niveau 6
Et le caractère coréférentiel des groupes "le fait" et "que tu viennes".
- NLM76Grand Maître
C'est une conjonctive introduite par "que", indirecte s'il y a une préposition... et, à mon avis, directe s'il n'y en a pas. Simplement, un verbe qui admet en général un objet indirect peut admettre un objet direct quand cet objet est une conjonctive "pure". En tout cas, je tolèrerais facilement cette analyse, même si on considère en général que c'est un complément indirect... avec une préposition fantôme.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Oui merci Nlm !
et le « ce » qu’est-ce qu’on en fait, donc?
un pronom démonstratif?
et le « ce » qu’est-ce qu’on en fait, donc?
un pronom démonstratif?
- IphigénieProphète
oui voilà merci aussi!diarise a écrit:Et le caractère coréférentiel des groupes "le fait" et "que tu viennes".
- Spoiler:
- je l'ai vu en envoyant ma question bêtement! :decu:
- IphigénieProphète
il n'y a pas de préposition mais on diraitNLM76 a écrit:C'est une conjonctive introduite par "que", indirecte s'il y a une préposition... et, à mon avis, directe s'il n'y en a pas. Simplement, un verbe qui admet en général un objet indirect peut admettre un objet direct quand cet objet est une conjonctive "pure". En tout cas, je tolèrerais facilement cette analyse, même si on considère en général que c'est un complément indirect... avec une préposition fantôme.
je m'en félicite et non *je me le ": il faut bien sous-entendre la préposition non?
- NLM76Grand Maître
D'accord. C'est un complément direct en place d'un complément indirect.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Voilà ! Oui!! Et pour « ce » on l’analyse ou il fait corps avec « que »? ( dans « je me réjouis de ce que tu viennes » pr ex?)
- SomniumNiveau 5
"Ce" est le mot complété par la subordonnée non? Dans mon souvenir la GMF mentionne quelque part que certains noms peuvent être complétés par une subordonnée qui n'est pas une relative (du genre le mot "idée" dans la phrase "l'idée que tu viennes me réjouit"). Ce serait pas un truc semblable ici mais avec "ce"? (qui est un pronom démonstratif ici, c'est bien ça?)
D'ailleurs on peut commuter! ce que tu viennes = le fait que tu viennes.
D'ailleurs on peut commuter! ce que tu viennes = le fait que tu viennes.
- *Ombre*Grand sage
Je suis d'accord avec Somnium. On ne peut pas ignorer l'existence de ce "ce".
- AllianceNiveau 9
Bonjour !
J'ai une petite question grammaticale, merci par avance à celles et ceux qui me répondront :
Quelle est la fonction de la subordonnée introduite par "que" dans la phrase suivante :
Il ne faut pas douter que nous soyons tous naturellement libres" (La Boétie)
J'ai une petite question grammaticale, merci par avance à celles et ceux qui me répondront :
Quelle est la fonction de la subordonnée introduite par "que" dans la phrase suivante :
Il ne faut pas douter que nous soyons tous naturellement libres" (La Boétie)
- AllianceNiveau 9
Alors, justement, comment arrives-tu à COD ? Elle complète le groupe verbal "Il ne faut pas douter ? Parce que "douter" est transitif indirect... Donc je ne sais pas quoi en dire... Est-ce qu'on pourrait par exemple dire COI de douter ?
Merci à toi !
Je doute...
Merci à toi !
Je doute...
- henrietteMédiateur
Le cnrtl indique "douter" comme étant transitif direct dans sa construction + complétive, et transitif indirect dans sa construction "douter de" (+ infinitif ou + GN).
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- AllianceNiveau 9
Bonjour !
Ah, voilà qui me donne la réponse ! Merci d'avoir levé mes doutes, je n'avais pas vu cette construction !
Merci à vous toutes pour vos réponses !
Bonne journée !
Ah, voilà qui me donne la réponse ! Merci d'avoir levé mes doutes, je n'avais pas vu cette construction !
Merci à vous toutes pour vos réponses !
Bonne journée !
- OudemiaBon génie
Voilà, construction double.
Mais il me semble qu'il y a des cas, et cela m'échappe pour l'instant, où l'apparent COI est en fait un COD, la préposition n'étant là que par accident
Mais il me semble qu'il y a des cas, et cela m'échappe pour l'instant, où l'apparent COI est en fait un COD, la préposition n'étant là que par accident
- AllianceNiveau 9
Cela ne m'arrange pas du tout !
Je m'imagine les élèves si jamais ils ont cette phrase à analyser au Bac (parce que juste après il y a une circonstancielle de cause...)
Donc, êtes-vous d'accord si je dis COD du verbe douter ?
Je m'imagine les élèves si jamais ils ont cette phrase à analyser au Bac (parce que juste après il y a une circonstancielle de cause...)
Donc, êtes-vous d'accord si je dis COD du verbe douter ?
- IphigénieProphète
Moi ça persiste à me choquer mais bon!
On dirait quand même: j’en doute!
On dirait quand même: j’en doute!
- AllianceNiveau 9
Je vais leur dire que les deux sont possibles et puis voilà... S'il n'y avait pas eu la circonstancielle dans la suite de la phrase, j'aurais laissé tomber mais j'ai "peur" (tout est relatif, hein ?) qu'à l'oral ils aient la phrase complète à analyser.
- IphigénieProphète
La construction est ici directe mais le complément a quand même un rapport indirect au verbe.
Celui qui demande ça à u lycéen au bac est tordu à mon avis;)
Celui qui demande ça à u lycéen au bac est tordu à mon avis;)
- AllianceNiveau 9
Oui, mais sait-on jamais. Je vais simplifier en fait en leur faisant dire que c'est une subordonnée conjonctive et pour la suite de la phrase leur faire analyser la circonstancielle.
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