- AphrodissiaMonarque
Bravo Amaliah !
Cela fait longtemps que je n'ai plus écrit ici, mais j'ai lu quand même:
défi 17: un livre dont le personnage principal est un Noir américain: Philip Roth, La tache: un roman très intéressant et une belle peinture de la société américaine entre hier et aujourd'hui.
Cela se passe dans les années 90. Un vieux professeur de lettres classiques dans une petite université est accusé de racisme et mis sur la touche, d'autant plus facilement qu'il est un modèle de mâle blanc dominant, juif de surcroît, et méprisant envers les femmes et les gens de couleur: un sale type que l'on doit chasser, un modèle dont on ne veut plus. Le narrateur, un romancier, le rencontre, devient son ami et découvre petit à petit que le portrait fait de l'homme n'est pas aussi manichéen: tout n'est pas toujours tout blanc ou tout noir ; il y a des secrets, des mensonges, des histoires d'amour contrariées. Vraiment, ce roman et ses personnages m'ont beaucoup plu.
Convient aussi pour les défis 8 / 16 / 33.
défi 27: Un livre dont le titre comporte une subordonnée: Niel, Ce qui reste en forêt: un bon polar.
Un ornithologue est retrouvé mort dans la jungle guyanaise: qui donc l'a assassiné? Quel secret cachait-il? Le capitaine Anato et ses hommes, tous plus déglingués les uns que les autres, mènent l'enquête.
J'avais lu, du même auteur et avec la même équipe de gendarmes, Les hamacs de carton: j'ai trouvé ce roman-ci plus intéressant, mieux écrit. Mais mon préféré de Colin Niel, pour le moment, reste Seules les bêtes, qui m'avait bien embarquée.
Convient pour les défis: 43 (enfer de la jungle), 50
Cela fait longtemps que je n'ai plus écrit ici, mais j'ai lu quand même:
défi 17: un livre dont le personnage principal est un Noir américain: Philip Roth, La tache: un roman très intéressant et une belle peinture de la société américaine entre hier et aujourd'hui.
Cela se passe dans les années 90. Un vieux professeur de lettres classiques dans une petite université est accusé de racisme et mis sur la touche, d'autant plus facilement qu'il est un modèle de mâle blanc dominant, juif de surcroît, et méprisant envers les femmes et les gens de couleur: un sale type que l'on doit chasser, un modèle dont on ne veut plus. Le narrateur, un romancier, le rencontre, devient son ami et découvre petit à petit que le portrait fait de l'homme n'est pas aussi manichéen: tout n'est pas toujours tout blanc ou tout noir ; il y a des secrets, des mensonges, des histoires d'amour contrariées. Vraiment, ce roman et ses personnages m'ont beaucoup plu.
Convient aussi pour les défis 8 / 16 / 33.
défi 27: Un livre dont le titre comporte une subordonnée: Niel, Ce qui reste en forêt: un bon polar.
Un ornithologue est retrouvé mort dans la jungle guyanaise: qui donc l'a assassiné? Quel secret cachait-il? Le capitaine Anato et ses hommes, tous plus déglingués les uns que les autres, mènent l'enquête.
J'avais lu, du même auteur et avec la même équipe de gendarmes, Les hamacs de carton: j'ai trouvé ce roman-ci plus intéressant, mieux écrit. Mais mon préféré de Colin Niel, pour le moment, reste Seules les bêtes, qui m'avait bien embarquée.
Convient pour les défis: 43 (enfer de la jungle), 50
- PointàlaligneExpert
J'ai du retard à rattraper en compte-rendus:
7. Un livre publié votre première année devant des élèves. La Face cachée de la Lune de G. Vaïner et Leonid Slovine. Ce n'était pas seulement ma première année devant des élèves : c'était aussi, d'après le bandeau du livre, l'entrée des Russes dans la Série noire. On est donc en URSS, on roule en Jigouli, et un policier ouzbek enquête sur le meurtre de son adjoint coréen. Passé l'exotisme des premières pages, on s'ennuie un tantinet.
10. Un livre d'un auteur phare de la France de la première moitié du XXe siècle. La Peste, d'Albert Camus. On suit un médecin à Oran, dans les années 1940, qui commence à relever des signes de plus en plus inquiétants : un rat mort, puis quatre, puis des centaines. Un décès suspect, puis un autre... Une réunion de crise avec le préfet débouche sur des mesures insuffisantes ; quand la ville est enfin fermée, il est déjà trop tard et les services de santé sont débordés. Je pensais ne pas apprécier Camus, je m'aperçois que je le connais mal.
7. Un livre publié votre première année devant des élèves. La Face cachée de la Lune de G. Vaïner et Leonid Slovine. Ce n'était pas seulement ma première année devant des élèves : c'était aussi, d'après le bandeau du livre, l'entrée des Russes dans la Série noire. On est donc en URSS, on roule en Jigouli, et un policier ouzbek enquête sur le meurtre de son adjoint coréen. Passé l'exotisme des premières pages, on s'ennuie un tantinet.
10. Un livre d'un auteur phare de la France de la première moitié du XXe siècle. La Peste, d'Albert Camus. On suit un médecin à Oran, dans les années 1940, qui commence à relever des signes de plus en plus inquiétants : un rat mort, puis quatre, puis des centaines. Un décès suspect, puis un autre... Une réunion de crise avec le préfet débouche sur des mesures insuffisantes ; quand la ville est enfin fermée, il est déjà trop tard et les services de santé sont débordés. Je pensais ne pas apprécier Camus, je m'aperçois que je le connais mal.
- glucheNiveau 10
Camus
La Peste est un des mes romans préférés.
La Tache de Philip Roth est également un très bon souvenir de lecture!
La Peste est un des mes romans préférés.
La Tache de Philip Roth est également un très bon souvenir de lecture!
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 22 un livre qui évoque la vie familiale: Mikado d'enfance, de Gilles Rozier. La critique de @Blondie :
https://www.neoprofs.org/t131533p300-neo-defi-lecture-2021-ici-on-papote#5131224
m'avait incité à retenir ce titre. Emprunté ce matin, terminé à l'instant ! Yiddish, judéité et judaïsme sont des thèmes autour desquels je tourne en ce moment. Merci Blondie, je n'avais pas lu pour le défi depuis février et ce livre me remet en piste.
https://www.neoprofs.org/t131533p300-neo-defi-lecture-2021-ici-on-papote#5131224
m'avait incité à retenir ce titre. Emprunté ce matin, terminé à l'instant ! Yiddish, judéité et judaïsme sont des thèmes autour desquels je tourne en ce moment. Merci Blondie, je n'avais pas lu pour le défi depuis février et ce livre me remet en piste.
- SphinxProphète
J'ai demandé à mon père, qui lit des mangas, de m'en prêter un pour le défi, il m'en a prêté deux :
- Jirō Taniguchi et Ryūichirō Utsumi, L'Orme du Caucase, que je vais compter pour le défi 42. Cultivons notre jardin. Un peu moins manga (le sens de lecture est européen, de gauche à droite). Taniguchi adapte des histoires courtes de Utsumi qui me semblent convenir le sens plutôt moral de "cultiver son jardin". Des personnages qui se rendent compte de l'intérêt qu'ils portent aux petites choses, de l'attachement qu'ils se découvrent pour un membre de leur famille, qui essaient de comprendre ce qui compte vraiment, ce qu'ils veulent vraiment, le tout sur un ton très japonais, tout en retenue. J'ai beaucoup aimé. La première histoire compte aussi pour le sens premier de "cultiver son jardin" : un couple de sexagénaires qui a acheté une maison découvre avec effroi que les vendeurs ont emporté tous les arbres du jardin, qui les avaient décidé à l'achat. Alors qu'ils les font replanter, le vieil orme solitaire abandonné dans le coin, lui, se fait gênant. Faut-il le faire arracher ?
- Yoshihiro Tatsumi, Une vie dans les marges, premier volume (400 pages quand même). C'est une autobiographie à la troisième personne sous pseudo : l'histoire d'un jeune lycéen puis étudiant épris d'admiration pour l'oeuvre de Tezuka (l'auteur d'Astroboy) et qui rêve de se lancer dans la carrière de dessinateur (je le range donc, puisque c'est un manga sur les mangas, dans le défi 26. Un manga). J'ai moins aimé, beaucoup de name dropping d'auteurs que je ne connais pas du tout, beaucoup de notes historiques (ça se passe de 1948 au milieu des années 50) qui étouffent un peu le récit, et, nécessairement, le style un peu syncopé de la biographie, où on essaie de faire tenir beaucoup de temps en peu de pages, avec beaucoup de narration et d'ellipses. Plutôt recommandé pour les passionnés avertis à mon avis.
- Jirō Taniguchi et Ryūichirō Utsumi, L'Orme du Caucase, que je vais compter pour le défi 42. Cultivons notre jardin. Un peu moins manga (le sens de lecture est européen, de gauche à droite). Taniguchi adapte des histoires courtes de Utsumi qui me semblent convenir le sens plutôt moral de "cultiver son jardin". Des personnages qui se rendent compte de l'intérêt qu'ils portent aux petites choses, de l'attachement qu'ils se découvrent pour un membre de leur famille, qui essaient de comprendre ce qui compte vraiment, ce qu'ils veulent vraiment, le tout sur un ton très japonais, tout en retenue. J'ai beaucoup aimé. La première histoire compte aussi pour le sens premier de "cultiver son jardin" : un couple de sexagénaires qui a acheté une maison découvre avec effroi que les vendeurs ont emporté tous les arbres du jardin, qui les avaient décidé à l'achat. Alors qu'ils les font replanter, le vieil orme solitaire abandonné dans le coin, lui, se fait gênant. Faut-il le faire arracher ?
- Yoshihiro Tatsumi, Une vie dans les marges, premier volume (400 pages quand même). C'est une autobiographie à la troisième personne sous pseudo : l'histoire d'un jeune lycéen puis étudiant épris d'admiration pour l'oeuvre de Tezuka (l'auteur d'Astroboy) et qui rêve de se lancer dans la carrière de dessinateur (je le range donc, puisque c'est un manga sur les mangas, dans le défi 26. Un manga). J'ai moins aimé, beaucoup de name dropping d'auteurs que je ne connais pas du tout, beaucoup de notes historiques (ça se passe de 1948 au milieu des années 50) qui étouffent un peu le récit, et, nécessairement, le style un peu syncopé de la biographie, où on essaie de faire tenir beaucoup de temps en peu de pages, avec beaucoup de narration et d'ellipses. Plutôt recommandé pour les passionnés avertis à mon avis.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EloahExpert spécialisé
J'ai enfin fait une lecture qui entre dans le défi !
En effet, je place dans le défi 10 "un livre d'un auteur phare de la 1ère moitié du XXès" ma lecture de La Seconde de Colette que j'ai beaucoup aimée. C'est l'histoire d'un triangle amoureux sur fond de répétitions théâtrales. L'originalité du récit réside dans les sentiments de Fanny, l'épouse d'un dramaturge, habituée aux infidélités de son époux mais qui vit mal de découvrir une liaison entre son mari et Jane son amie et confidente. Elle vit surtout mal de voir Jane souffrir de jalousie quand son mari les trompe avec une jeune comédienne, elle se sent dépossédée de la jalousie qui revient, en principe, à l'épouse. Surtout, le roman pose une question osée pour l'époque : un homme, fut-il un grand dramaturge et séducteur né, vaut-il la fin d'une amitié amoureuse entre les deux femmes ? Colette dépeint avec charme et sensualité les affres du désir et du doute.
En effet, je place dans le défi 10 "un livre d'un auteur phare de la 1ère moitié du XXès" ma lecture de La Seconde de Colette que j'ai beaucoup aimée. C'est l'histoire d'un triangle amoureux sur fond de répétitions théâtrales. L'originalité du récit réside dans les sentiments de Fanny, l'épouse d'un dramaturge, habituée aux infidélités de son époux mais qui vit mal de découvrir une liaison entre son mari et Jane son amie et confidente. Elle vit surtout mal de voir Jane souffrir de jalousie quand son mari les trompe avec une jeune comédienne, elle se sent dépossédée de la jalousie qui revient, en principe, à l'épouse. Surtout, le roman pose une question osée pour l'époque : un homme, fut-il un grand dramaturge et séducteur né, vaut-il la fin d'une amitié amoureuse entre les deux femmes ? Colette dépeint avec charme et sensualité les affres du désir et du doute.
- AsarteLilithBon génie
Défi "résister / se soumettre" : 1984, Orwell. Curieusement, malgré le côté sombre, ça mis KO mon insomnie....
Winston Smith est un employé ordinaire du Ministère de la Vérité, dans la société dirigée par "le Parti" et "Big Brother". Nous sommes en 1984 et le monde a radicalement changé: les Prolétaires constituent une masse de travailleurs exploités et quasi-esclaves, tandis que le Parti extérieur (= la classe moyenne) et le Parti intérieur (= la classe dirigeante, privilégiée) dominent, surveillance continue, y compris chez soi et dans la tête grâce à la Police de la Pensée, novlangue cadrant l'expression et donc les idées, éducation strictement contrôlée, climat belliqueux savamment entretenu, il ne manque rien pour un univers cauchemardesque dictatorial et quasi fasciste. Pourtant, Winston commence à s'en échapper...
Verdict: je connaissais le livre de réputation, sans jamais oser m'y attaquer. C'est sombre et ça prend aux tripes. La dernière partie, qui expose comment le Parti se maintient au pouvoir, est proprement effrayante. A lire, comme la Ferme des animaux du même auteur (une chouette BD en a été dérivée, Le Château des animaux, dont il existe deux tomes), ou le Meilleur des mondes, d'Huxley.
Winston Smith est un employé ordinaire du Ministère de la Vérité, dans la société dirigée par "le Parti" et "Big Brother". Nous sommes en 1984 et le monde a radicalement changé: les Prolétaires constituent une masse de travailleurs exploités et quasi-esclaves, tandis que le Parti extérieur (= la classe moyenne) et le Parti intérieur (= la classe dirigeante, privilégiée) dominent, surveillance continue, y compris chez soi et dans la tête grâce à la Police de la Pensée, novlangue cadrant l'expression et donc les idées, éducation strictement contrôlée, climat belliqueux savamment entretenu, il ne manque rien pour un univers cauchemardesque dictatorial et quasi fasciste. Pourtant, Winston commence à s'en échapper...
Verdict: je connaissais le livre de réputation, sans jamais oser m'y attaquer. C'est sombre et ça prend aux tripes. La dernière partie, qui expose comment le Parti se maintient au pouvoir, est proprement effrayante. A lire, comme la Ferme des animaux du même auteur (une chouette BD en a été dérivée, Le Château des animaux, dont il existe deux tomes), ou le Meilleur des mondes, d'Huxley.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- SitiaNiveau 5
J'ai lu le roman il y a longtemps, et il y a quelques jours, une des versions BD sortie cette année, celle de F. Nesti chez Grasset.
Sombre aussi, efficace, malaise garanti.
Sombre aussi, efficace, malaise garanti.
- AsarteLilithBon génie
Merci du tuyau !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- NasopiBon génie
Pour le défi 48 (Une histoire qui se passe dans des montagnes françaises) j'ai lu La Vallée de Bernard Minier : j'ai trouvé l'intrigue de ce roman policier bien menée, et en plus l'histoire se passe dans ma région. Bref, je pense lire d'autres romans de cet auteur que je ne connaissais pas.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 30 "un livre écrit avant 1600", j'ai lu L'Orateur idéal de Cicéron qui est sur la liste des livres à lire pendant l'été de ma fille aînée. J'ai beaucoup aimé, cela m'a rappelé les cours de stylistique que j'adorais quand j'étais en licence de Lettres. J'avoue avoir été surprise que ce soit "facile" à lire. Je pense que c'est un livre que je relirai de temps à autre !
- AsarteLilithBon génie
Je note, je note...
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Dernières lectures du défi :
- Pour l'item livre qui évoque un peuple autochtone opprimé, j'ai lu Lakota Woman de Mary Crow Dog. Ayant déjà lu pas mal sur les cultures amérindiennes, le génocide, l'histoire des Sioux..., j'ai voulu savoir ce que cela voulait dire être Indien aujourd'hui, né dans une réserve. Mary Crow Dog fait partie de cette génération dont les grands-parents ont connu les dernières heures de liberté, dont les parents ont tenté, pour survivre, de s'assimiler, se convertissant au christianisme, adoptant l'anglais, et qui, voyant le peu de succès de cette intégration et la façon dont les indiens étaient toujours traités (il y a des témoignages affreux sur les meurtres gratuits sur lesquels les policiers refusent d'enquêter, les femmes qui se rendent à l'hôpital pour accoucher et subissent une stérilisation forcée...), décide d'oeuvrer, dans le sillage des mouvements noirs, au renouveau de la culture indienne - non sans susciter l'inquiétude, et donc la violence des autorités. C'était passionnant.
- Un nom d'astre dans le titre : Venus erotica, Anaïs Nin. Impossible de résumer ce recueil d'histoires toutes différentes, malgré la récurrence de certains personnages. Anaïs Nin a une belle plume, sait camper des personnages en quelques phrases, créer une atmosphère mais bon, ça reste assez répétitif, tout de même, les récits érotiques.
Scoop : elle a un problème avec l'inceste, Nin.
- livre d'un auteur canadien : j'ai lu le premier volume de MaddAdam, de M. Atwood, un peu par hasard, parce qu'il en a été question ici et qu'il était dispo à la bibli. Je me suis laissée prendre à cette intrigue bien menée, comme sait les faire Atwood. C'est malin, j'ai envie de lire la suite, maintenant.
- Pour l'item livre qui évoque un peuple autochtone opprimé, j'ai lu Lakota Woman de Mary Crow Dog. Ayant déjà lu pas mal sur les cultures amérindiennes, le génocide, l'histoire des Sioux..., j'ai voulu savoir ce que cela voulait dire être Indien aujourd'hui, né dans une réserve. Mary Crow Dog fait partie de cette génération dont les grands-parents ont connu les dernières heures de liberté, dont les parents ont tenté, pour survivre, de s'assimiler, se convertissant au christianisme, adoptant l'anglais, et qui, voyant le peu de succès de cette intégration et la façon dont les indiens étaient toujours traités (il y a des témoignages affreux sur les meurtres gratuits sur lesquels les policiers refusent d'enquêter, les femmes qui se rendent à l'hôpital pour accoucher et subissent une stérilisation forcée...), décide d'oeuvrer, dans le sillage des mouvements noirs, au renouveau de la culture indienne - non sans susciter l'inquiétude, et donc la violence des autorités. C'était passionnant.
- Un nom d'astre dans le titre : Venus erotica, Anaïs Nin. Impossible de résumer ce recueil d'histoires toutes différentes, malgré la récurrence de certains personnages. Anaïs Nin a une belle plume, sait camper des personnages en quelques phrases, créer une atmosphère mais bon, ça reste assez répétitif, tout de même, les récits érotiques.
Scoop : elle a un problème avec l'inceste, Nin.
- livre d'un auteur canadien : j'ai lu le premier volume de MaddAdam, de M. Atwood, un peu par hasard, parce qu'il en a été question ici et qu'il était dispo à la bibli. Je me suis laissée prendre à cette intrigue bien menée, comme sait les faire Atwood. C'est malin, j'ai envie de lire la suite, maintenant.
- Clecle78Bon génie
C'est marrant. Je lis La servante écarlate en ce moment et j'ai vu le résumé de MaddAdam à la fin du livre qui m'a bien fait envie. Je vais me laisser tenter je crois.
- EloahExpert spécialisé
Je cherche des idées de lecture pour le défi 9 "un roman qui se déroule dans l'empire colonial de la France". J'ai envie de lire un récit qui se passe en Acadie ou en Inde ... avez-vous des titres à me conseiller ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Maddadam c'est très bien et même, de mieux en mieux ! Je l'ai lu l'année dernière et j'avais casé les 3 dans le défi. Évidemment, ça dépend des défis qui vous restent mais ça peut être faisable vu la richesse des romans.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- BartleboothNiveau 7
Ça fait envie, cette série...
De mon côté je n’ai presque rien lu pour le défi. Je viens de finir Le Bel Inconnu, de Renaud de Beaujeu, un roman du XIIIe siècle qui m’a beaucoup plu. On y retrouve les traits habituels du roman de chevalerie, avec cependant une hésitation originale du héros entre deux beautés insurpassables. Ce sera mon texte d’avant 1600.
Je vais peut-être caser aussi quelque part Kafka sur le rivage de Murakami, que j’ai bien aimé comme tous les Murakami que j’ai lus pour le moment (ma préférence va pourtant toujours à L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage...). Peut-être dans la catégorie Merveille? On y retrouve des éléments du merveilleux traditionnel japonais. L’un des personnages à plus de 60 ans, mais j’ai déjà rempli ce défi...
De mon côté je n’ai presque rien lu pour le défi. Je viens de finir Le Bel Inconnu, de Renaud de Beaujeu, un roman du XIIIe siècle qui m’a beaucoup plu. On y retrouve les traits habituels du roman de chevalerie, avec cependant une hésitation originale du héros entre deux beautés insurpassables. Ce sera mon texte d’avant 1600.
Je vais peut-être caser aussi quelque part Kafka sur le rivage de Murakami, que j’ai bien aimé comme tous les Murakami que j’ai lus pour le moment (ma préférence va pourtant toujours à L’incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage...). Peut-être dans la catégorie Merveille? On y retrouve des éléments du merveilleux traditionnel japonais. L’un des personnages à plus de 60 ans, mais j’ai déjà rempli ce défi...
- *Ombre*Grand sage
Tu peux le placer dans réécriture (du mythe d'Oedipe) si tu n'as pas déjà validé cet item.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour l'auteur phare du début du XXe siècle, j'ai lu Gigi et La Dame du photographe de Colette (c'était dans le recueil).
J'ai aimé les deux nouvelles. Je n'avais rien lu d'elle avant, Claudine à l'école m'étant tombé des mains plus jeune.
Un reproche : Gigi est une nouvelle à chute, et elle est racontée quasiment intégralement sur la 4e de couverture de l'édition que j'avais.
Gigi, fille et petite-fille de demi-mondaines qui ne vivent que pour les cancans et les ragots, a 15 ans mais est toujours petite fille. Son ingénuité et sa gaucherie font d'elle la risée de sa famille. Comment vont-elles faire pour que Gigi s'intègre à leur monde et commence sa carrière?
Je n'en dis pas trop, c'était vraiment une bonne lecture. C'est très drôle, le contraste entre Gigi et les autres femmes "liguées" contre elle est délicieux, et j'ai trouvé qu'on n'arrivait jamais à cerner Gigi finalement, car on n'a jamais vraiment son point de vue. Je peux me tromper formellement, et je n'ai pas le livre pour vérifier, mais c'est l'impression que ça donne. On est comme la mère, la grand-mère, la tante, on ne sait pas ce qu'elle a dans le crâne.
C'est aussi intéressant pour voir un peu ce milieu de la fin du XIXe siècle.
L'autre nouvelle est différente, c'est un peu de l'auto-fiction car Colette dit "je" en parlant d'elle mais je ne sais pas si l'anecdote lui est vraiment arrivée. Elle raconte la neurasthénie et la tentative de suicide de la voisine d'une "enfileuse de perles" qu'elle fréquentait beaucoup. Bon récit là encore, avec un vrai talent pour "croquer" les tranches de vie très ordinaires, les décors...
Pour Ecrivain d'Europe de l'Est, j'ai lu Le bonheur conjugal de Tolstoï, longue nouvelle que j'ai trouvé dans un recueil. Cela raconte l'amour de Macha pour son voisin, homme beaucoup plus âgé et comment cet amour évolue au fil du temps. Je n'en dis pas plus là non plus car il y a un intérêt à l'histoire. La première partie est absolument grandiose, avec un souffle romanesque très beau, des envolées lyriques, et une retranscription très fine de ce qu'on peut ressentir lorsqu'on tombe amoureux ou qu'on désire quelqu'un au début.
La 2e partie est moins bonne à mes yeux, rapidement expédiée, et on a du mal à comprendre les agissements du personnage qui ne sont pas réellement justifiés (bien que crédibles).
J'ai ensuite lu, dans le même recueil, pour Histoire qui se passe en hiver, Tourmente de neige. Un homme est pris dans une tempête de neige en Russie, dans un traîneau. C'est une bonne histoire, qui ressemble je pense aux autres histoires du même genre (l'errance, la peur de mourir, le repli sur ses souvenirs...). C'est un texte assez court mais bien mené, plutôt agréable à lire.
J'ai aussi remonté McBeth de chez mes parents pour la pièce élisabéthaine.
J'ai lu énormément de livres cet été, mais rien d'autre pour les défis.
Ah si!!!!
En attendant mieux (si j'y arrive, donc) j'ai lu La fille qui criait au monstre de Robert L. Stine, collection Chair de Poule. Ma fille a découvert cette collection cet été chez mes parents, j'en ai donc relu quelques uns. Betty adore voir des monstres partout et faire peur aux autres. Mais un jour elle voit un vrai monstre et... personne ne la croit.
C'est un roman assez sympa, plus rigolo qu'effrayant d'ailleurs, contrairement à d'autres titres. Il y a un retournement de situation à la fin, comme souvent dans cette collection. A recommander! Il y a aussi un intérêt historique certain pour eux, car on voit comment vivaient les enfants des années 90 sans téléphone ni internet!!!!!
J'ai aimé les deux nouvelles. Je n'avais rien lu d'elle avant, Claudine à l'école m'étant tombé des mains plus jeune.
Un reproche : Gigi est une nouvelle à chute, et elle est racontée quasiment intégralement sur la 4e de couverture de l'édition que j'avais.
Gigi, fille et petite-fille de demi-mondaines qui ne vivent que pour les cancans et les ragots, a 15 ans mais est toujours petite fille. Son ingénuité et sa gaucherie font d'elle la risée de sa famille. Comment vont-elles faire pour que Gigi s'intègre à leur monde et commence sa carrière?
Je n'en dis pas trop, c'était vraiment une bonne lecture. C'est très drôle, le contraste entre Gigi et les autres femmes "liguées" contre elle est délicieux, et j'ai trouvé qu'on n'arrivait jamais à cerner Gigi finalement, car on n'a jamais vraiment son point de vue. Je peux me tromper formellement, et je n'ai pas le livre pour vérifier, mais c'est l'impression que ça donne. On est comme la mère, la grand-mère, la tante, on ne sait pas ce qu'elle a dans le crâne.
C'est aussi intéressant pour voir un peu ce milieu de la fin du XIXe siècle.
L'autre nouvelle est différente, c'est un peu de l'auto-fiction car Colette dit "je" en parlant d'elle mais je ne sais pas si l'anecdote lui est vraiment arrivée. Elle raconte la neurasthénie et la tentative de suicide de la voisine d'une "enfileuse de perles" qu'elle fréquentait beaucoup. Bon récit là encore, avec un vrai talent pour "croquer" les tranches de vie très ordinaires, les décors...
Pour Ecrivain d'Europe de l'Est, j'ai lu Le bonheur conjugal de Tolstoï, longue nouvelle que j'ai trouvé dans un recueil. Cela raconte l'amour de Macha pour son voisin, homme beaucoup plus âgé et comment cet amour évolue au fil du temps. Je n'en dis pas plus là non plus car il y a un intérêt à l'histoire. La première partie est absolument grandiose, avec un souffle romanesque très beau, des envolées lyriques, et une retranscription très fine de ce qu'on peut ressentir lorsqu'on tombe amoureux ou qu'on désire quelqu'un au début.
La 2e partie est moins bonne à mes yeux, rapidement expédiée, et on a du mal à comprendre les agissements du personnage qui ne sont pas réellement justifiés (bien que crédibles).
J'ai ensuite lu, dans le même recueil, pour Histoire qui se passe en hiver, Tourmente de neige. Un homme est pris dans une tempête de neige en Russie, dans un traîneau. C'est une bonne histoire, qui ressemble je pense aux autres histoires du même genre (l'errance, la peur de mourir, le repli sur ses souvenirs...). C'est un texte assez court mais bien mené, plutôt agréable à lire.
J'ai aussi remonté McBeth de chez mes parents pour la pièce élisabéthaine.
J'ai lu énormément de livres cet été, mais rien d'autre pour les défis.
Ah si!!!!
En attendant mieux (si j'y arrive, donc) j'ai lu La fille qui criait au monstre de Robert L. Stine, collection Chair de Poule. Ma fille a découvert cette collection cet été chez mes parents, j'en ai donc relu quelques uns. Betty adore voir des monstres partout et faire peur aux autres. Mais un jour elle voit un vrai monstre et... personne ne la croit.
C'est un roman assez sympa, plus rigolo qu'effrayant d'ailleurs, contrairement à d'autres titres. Il y a un retournement de situation à la fin, comme souvent dans cette collection. A recommander! Il y a aussi un intérêt historique certain pour eux, car on voit comment vivaient les enfants des années 90 sans téléphone ni internet!!!!!
- Clecle78Bon génie
Les chair de poule... Découverts à l'occasion d'un stage avec ma documentaliste dans les années 90. Je les avais tous dévorés et mes enfants aussi en attendant l'adaptation televisée qu'on regardait ensemble le mercredi matin. Mes préférés, le fantôme d'à côté, la maison des morts et le pantin maléfique. Effectivement ça parle d'un autre monde ....
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
25.Un livre publié aux éditions Viviane Hamy ou Zulma.Notre quelque part, de Nii Ayikwei Parkes
Auteur Ghanéen .(Conte policier.)
Roman qui a reçu un prix de traduction : en effet l’auteur utilise plusieurs variantes de la langue anglaise dans l’original, ce que la traductrice a très bien retranscrit (mais c’est dommage même si on comprend bien dans le contexte, qu’il n’y ait pas de glossaire en fin d’ouvrage- en tous cas pour la version numérique).
Savoureux tant par la langue, avec ses expressions d’Afrique francophone (pour retranscrire le pidgin anglais), sa réelle poésie par moments, que pour les personnages et le tournant fantastique que prend le récit. Les personnages sont bien campés, il y a de l'humour et de chouettes descriptions des ambiances au Ghana (urbaine et villageoise).Une très belle découverte pour moi!
32. Remèdes et poisons.Le jeu de la dame, de Walter Tevis
Le roman qui a inspiré la série (que je n'ai pas vue). J’ai pris plaisir à cette lecture et à son suspens et me suis attachée à Beth ; je ne connais pour ainsi dire rien aux échecs (et j’avoue avoir un peu survolé certains passages) mais l’auteur arrive tout de même à nous faire partager la tension qui règne pendant les parties (d’ailleurs cela pourrait aussi convenir pour « c’est la guerre »).
Je le mets dans « remèdes et poisons » en raison de la thématique très présente autour du thème de l’addiction . Verdict : prenant !
Cléôpatra, je garde un très bon souvenir de la lecture de Gigi. Il y a une comédie musicale qui en a été tirée (Vincente Minelli), pas complètement réussie mais chouette et même assez drôle par ses défauts...Notamment l'accent anglais de Maurice Chevalier qui est impayable!
https://www.youtube.com/watch?v=2TqSyvdqn9c
Auteur Ghanéen .(Conte policier.)
Roman qui a reçu un prix de traduction : en effet l’auteur utilise plusieurs variantes de la langue anglaise dans l’original, ce que la traductrice a très bien retranscrit (mais c’est dommage même si on comprend bien dans le contexte, qu’il n’y ait pas de glossaire en fin d’ouvrage- en tous cas pour la version numérique).
Savoureux tant par la langue, avec ses expressions d’Afrique francophone (pour retranscrire le pidgin anglais), sa réelle poésie par moments, que pour les personnages et le tournant fantastique que prend le récit. Les personnages sont bien campés, il y a de l'humour et de chouettes descriptions des ambiances au Ghana (urbaine et villageoise).Une très belle découverte pour moi!
32. Remèdes et poisons.Le jeu de la dame, de Walter Tevis
Le roman qui a inspiré la série (que je n'ai pas vue). J’ai pris plaisir à cette lecture et à son suspens et me suis attachée à Beth ; je ne connais pour ainsi dire rien aux échecs (et j’avoue avoir un peu survolé certains passages) mais l’auteur arrive tout de même à nous faire partager la tension qui règne pendant les parties (d’ailleurs cela pourrait aussi convenir pour « c’est la guerre »).
Je le mets dans « remèdes et poisons » en raison de la thématique très présente autour du thème de l’addiction . Verdict : prenant !
Cléôpatra, je garde un très bon souvenir de la lecture de Gigi. Il y a une comédie musicale qui en a été tirée (Vincente Minelli), pas complètement réussie mais chouette et même assez drôle par ses défauts...Notamment l'accent anglais de Maurice Chevalier qui est impayable!
https://www.youtube.com/watch?v=2TqSyvdqn9c
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- RyuzakiNiveau 9
Défi 50, Le Sud : La storia, Elsa Morante
L'Italie, c'est bien un pays du Sud ? Je suppose que ça fera l'affaire.
La seconde guerre mondiale en Italie, à travers l'histoire d'une femme, Ida, et de son fils Useppe, né du viol d'un soldat allemand.
À partir d'une histoire singulière, l'autrice peint une fresque de la vie quotidienne sous le fascisme puis dans l'immédiat après-guerre. La misère, la peur, les persécutions sont constamment présentes en arrière-plan, mais ironiquement, c'est quand la paix est revenue que les tragédies arrivent.
Bon, j'aurai eu du mal à le finir celui-là ; il faut dire qu'il est long (plus de 900 pages). J'ai eu un peu de mal à entrer dedans au début, puis finalement j'ai accroché. On est vraiment immergé dans le livre ; l'autrice prend son temps pour tout raconter, elle n'hésite à s'attarder sur une scène pendant plusieurs pages même si ça ne fait pas avancer l'histoire.
Verdict : intéressant
Morante a écrit:C'était, de nouveau, une sorte de chant funèbre rythmé qui appelait d'en bas, et qui exhumait avec sa douceur hésitante quelque chose de sanglant et de terrible, comme s'il était diffusé vers des points épars de misère et de fatigue, afin de rassembler dans l'enclos les troupeaux pour le soir.
L'Italie, c'est bien un pays du Sud ? Je suppose que ça fera l'affaire.
La seconde guerre mondiale en Italie, à travers l'histoire d'une femme, Ida, et de son fils Useppe, né du viol d'un soldat allemand.
À partir d'une histoire singulière, l'autrice peint une fresque de la vie quotidienne sous le fascisme puis dans l'immédiat après-guerre. La misère, la peur, les persécutions sont constamment présentes en arrière-plan, mais ironiquement, c'est quand la paix est revenue que les tragédies arrivent.
Bon, j'aurai eu du mal à le finir celui-là ; il faut dire qu'il est long (plus de 900 pages). J'ai eu un peu de mal à entrer dedans au début, puis finalement j'ai accroché. On est vraiment immergé dans le livre ; l'autrice prend son temps pour tout raconter, elle n'hésite à s'attarder sur une scène pendant plusieurs pages même si ça ne fait pas avancer l'histoire.
Verdict : intéressant
- JennyMédiateur
Oh oui, c’est le sud. Merci pour ton compte rendu, ça fait longtemps qu’il me tente.
- MalagaModérateur
Clecle78 a écrit:Les chair de poule... Découverts à l'occasion d'un stage avec ma documentaliste dans les années 90. Je les avais tous dévorés et mes enfants aussi en attendant l'adaptation televisée qu'on regardait ensemble le mercredi matin. Mes préférés, le fantôme d'à côté, la maison des morts et le pantin maléfique. Effectivement ça parle d'un autre monde ....
J'avais adoré "Le fantôme d'à côté" et je m'en souviens encore, 25 ans après !!
De mon côté, pour le défi 9. Un roman qui se passe dans l'empire colonial de la France (avant la décolonisation), j'ai lu Le pays des autres de Leïla Slimani.
Mathilde, jeune Alsacienne, épouse Amine, soldat marocain qui a combattu pour la France durant la Seconde Guerre mondiale. Elle part s'installer avec son époux au Maroc, dans l'exploitation familial. Tandis qu'Amine essaye de mettre en valeur son domaine agricole, Mathilde construit sa vie de famille avec ses deux enfants, Aïcha et Selim mais aussi sa vie de femme dans un pays où elle se sent étrangère. Le roman situe son intrigue au début des années 1950, au moment où les violences liées à la colonisation et à l'indépendance sont croissantes.
Mon avis : il s'agit du premier livre que je lis de Leïla Slimani. J'ai beaucoup aimé ce roman, notamment les personnages de femmes: Mathilde, Aïcha, Selma. La description de ce Maroc rude, âpre mais aussi très beau est très intéressante. J'ai également apprécié découvrir la vie dans ce qui était un protectorat français, tant pour les Marocains que pour les Européens.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' pièce de théâtre écrite par une femme": Le Dieu du carnage, Yasmina Reza.
Le couple Reille se rend chez le couple Houillé, afin de régler cordialement l'altercation entre leurs fils respectifs, ayant abouti à deux dents cassées pour le fils Houillé. Si tout se passe dans la bonne humeur au début, la rencontre ne tarde pas à tourner au vinaigre, sur fond de hamster disparu, de vomissures, et du travail d'avocat pour un labo pharmaceutique de M. Reille.
Verdict: court, facile à lire et assezjouissif. Une découverte sympa, grâce au fil des oeuvres de 3e en français sur Néo !
Le couple Reille se rend chez le couple Houillé, afin de régler cordialement l'altercation entre leurs fils respectifs, ayant abouti à deux dents cassées pour le fils Houillé. Si tout se passe dans la bonne humeur au début, la rencontre ne tarde pas à tourner au vinaigre, sur fond de hamster disparu, de vomissures, et du travail d'avocat pour un labo pharmaceutique de M. Reille.
Verdict: court, facile à lire et assezjouissif. Une découverte sympa, grâce au fil des oeuvres de 3e en français sur Néo !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 38 "lettres" j'ai lu Les Délices de Tokyo de Durian Sukegawa dont la 2è partie contient un échange épistolaire entre deux personnages.
Sur fond de pâtisseries japonaises, deux personnages qui ont vécu des évènements terribles ayant entraîné honte et frustrations se rencontrent. L'un des personnages, une vieille dame, apporte indirectement du soutien à l'autre par sa philosophie de vie. C'est un récit à la fois dépaysant et mélancolique que j'ai apprécié.
Sur fond de pâtisseries japonaises, deux personnages qui ont vécu des évènements terribles ayant entraîné honte et frustrations se rencontrent. L'un des personnages, une vieille dame, apporte indirectement du soutien à l'autre par sa philosophie de vie. C'est un récit à la fois dépaysant et mélancolique que j'ai apprécié.
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