Neo défi lecture 2021 - Ici, on papote !

Bravo Ryuzaki et merci pour tes avis toujours si agréables à lire !

Bravo Ryuzaki !

Bravo Ryuzaki ! Je stagne à mi-chemin. J’espère avoir quelques heures de lecture ce week-end

Bravo !

Bravo, Ryuzaki.

Merci à toustes !

Super Ryuzaki

Bravo Ryuzaki

De mon côté, je valide seulement mon 21e défi. J'ai du mal à avancer cette année alors que les thèmes choisis me parlent plutôt bien. Je manque juste de temps.

Je valide toutefois le défi 14. Une pièce de théâtre écrite par une femme avec le livre Papa doit manger de Marie Ndiaye.

Cette pièce de théâtre raconte le retour d'un père absent dans sa famille composée de sa femme et de ses deux filles. On apprend également que ce père, nommé Papa, a une deuxième famille.

Mon avis : je suis passée totalement à côté de cette pièce. J'ai trouvé les dialogues caricaturaux, totalement faux. On a du mal à croire pourquoi Maman reste si amoureuse de ce Papa qui semble si médiocre, pourquoi l'une de ses filles est tellement en adoration. Bref, je n'ai pas aimé.

Et pourtant c'est entré au répertoire de la Comédie Française si je ne me trompe .....

Félicitations Ryuzaki !
(Et même avis que toi sur Le puits.)

Bravo Ryuzaki!!!

Malaga: cette pièce  m’a laissée bien perplexe aussi, notamment parce que je ne la trouve pas théâtrale du tout, et parce que je n’aime pas quand tous les personnages ont exactement la même façon de parler...

Je n’avance plus dans le défi depuis un moment (j’ai remarqué que le mois de septembre est rarement riche en lectures pour moi... l’effet rentrée...)
Je viens seulement de finir Dora Bruder de Modiano, il me semble qu’il est dans la sélection Telerama et que je vais donc pouvoir cocher une petite case de plus. J’ai eu un peu de mal à rentrer dedans, je crois que je n’ai plus qu’à lire un autre Modiano pour voir si je peux comprendre ses fans.

Il me reste :
Le livre d'un roi (j'ai de quoi)
L'auteur libanais (j'ai réservé le roman graphique dont certains ont parlé, Le jeu des hirondelles)
La bibliothèque idéale.... pfffff je vais bien trouver un truc!
Le livre aux éditions Zulma, j'ai Epepe
Remèdes et poisons, mais je suis en train de lire un livre qui se passe au XVIIe siècle, avec une description fabuleuse de tous les remèdes fabriqués par les médecins pour soigner tout et n'importe quoi, de bonnes crises de fou rire. Je voulais le mettre dans roman policier historique, mais j'ai déjà un livre pour celui-là.
Seconds couteaux. Pas d'idée
Pièce de théâtre élisabéthain j'ai Macbeth
Poésie en prose (pffffff)
Sorcières là j'avais des idées, mais finalement je n'ai pas lu ce que je pensais, bref...
Réécriture : j'ai lu L'anomalie mais je n'ai pas trouvé les réécritures, j'ai commencé Ilium donc peut-être autre chose.
Après, j'ai parfois placé plusieurs livres par défis car je les trouvais un peu courts, les Marie-Aude Murail pour le psychologue par exemple, j'ai lu les 6 tomes.

Il m'en reste donc une dizaine! Ouah! Mais je ne pense pas avoir fini

J'ai un peu de retard dans mes comptes-rendus, j'en mets deux ici (les polars) et je posterai les autres (la fantasy) dans un jour ou deux quand j'aurai terminé celui en cours.

48. Une histoire qui se passe dans des montagnes françaises. Bernard Minier, Glacé. Je ne refais pas le résumé, tout le monde ici l’a déjà lu  Si je peux mettre la main sur un deuxième volume, peut-être que je déplacerai celui-ci dans le défi avec une psy. Dans l’ensemble j’ai bien aimé, l’intrigue est développée, l’auteur prend vraiment le temps de planter l’ambiance, d’ancrer son récit dans les paysages on se croirait un peu en Antarctique davantage que dans les Pyrénées par moments mais passons, de donner de l’épaisseur à ses personnages. Je n’ai pas été totalement convaincue par la résolution de l’enquête et il y a quelques passages encore un peu raides (où les informations ne sont pas tissées très naturellement dans la narration, mais délivrées de façon un peu trop « pédagogique »). J’ai quand même bonne envie de donner sa chance à un tome 2. Ça reste nettement au-dessus qu’un paquet de thrillers américains que j’ai pu lire.

13. Quelle cuisine ! (cuisine culinaire, politique…) Martin Suter, Le cuisinier. J’avais offert celui-ci à ma mère à Noël après avoir cherché des listes de polars suisses ; je ne sais pas si ça peut se qualifier de polar cela dit, il n’y a pas du tout d’enquête. Le personnage principal, un réfugié tamoul originaire du Sri Lanka, qui végète en faisant la plonge dans des restaurants où on n’accepte jamais de le laisser déployer son talent, s’associe avec une ex-serveuse pour monter une entreprise de livraison à domicile de repas de luxe sri-lankais, végétariens, ayurvédiques, moléculaires et aphrodisiaques. Parallèlement, on suit les magouilles d’hommes d’affaires véreux, et entre autres des trafiquants d’armes, au milieu de la crise des subprimes de 2008 et de la guerre au Sri Lanka. C’est bien écrit, bien mené, avec une attention particulière portée à la cuisine (il y a les recettes à la fin, dont 100 % me semblent rigoureusement infaisable, mais ça convaincra peut-être quelqu’un de mieux équipé que moi )

Clecle78 a écrit:Et pourtant c'est entré au répertoire de la Comédie Française si je ne me trompe .....

D'où le fait que je reconnais être passée à côté de la pièce de théâtre ; je ne dis pas qu'elle n'est pas bonne, mais juste que je n'ai pas aimé. Tout comme, d'ailleurs, je n'apprécie pas Modiano comme auteur alors qu'il est un écrivain reconnu mondialement.

Oh ! Mais ce n'était pas une critique ! Je crois me souvenir que l'inscription au répertoire avait fait polémique justement.

Bravo Ryuzaki !

Cléopatra2 a écrit:
La bibliothèque idéale.... pfffff je vais bien trouver un truc!

As-tu déjà lu King Kong Théorie de Despentes ? C'est vraiment pas mal, percutant mais accessible.
Pour cette catégorie, je suis en train de lire Vies minuscules de Pierre Michon. C'est magnifique mais exigeant, je le lis vraiment très lentement. Et parfois je dois revenir en arrière car je me rends compte que je n'ai rien retenu des cinq dernières pages  

Seconds couteaux. Pas d'idée

Toi qui es professeur d'histoire, peut-être seras-tu intéressée par Les dieux ont soif d'Anatole France ? Je viens de le lire. L'action se passe pendant la Terreur, on voit les personnages changer : les uns, au départ mus par des idéaux louables, s'endurcissent jusqu'à devenir des monstres (et j'ai vraiment réalisé à la lecture du bouquin ce que cette période avait eu de terrible, c'est admirablement relaté), les autres se rendent compte des excès des révolutionnaires et finissent par devenir les victimes du régime.  

Il m'en reste donc une dizaine!

Pareil !  
Je pense finir, quand même.

Merci pour ces idées, je vais voir pour Anatole France.
Finalement j'ai avancé ces derniers jours!
Réécriture : Barbe bleue d'Amélie Nothomb, trouvé samedi dans la boîte à livres, ça tombait à pic! Une version étrange et assez flippante du conte, plutôt sympa. En tout cas, il y a des passages amusants. C'est très court mais il n'aurait pas fallut plus. Après, c'est du Amélie Nothomb, ça faisait longtemps que je n'en avais pas lu un. Il y en avait 4 ou 5 dans la boîte, je vais faire un marathon ces prochaines semaines .
Remèdes et poisons : Imprimatur de Rita Monaldi et Francisco Sorti
A la fin du XVIIe siècle, un apprenti aubergiste raconte des événements qui se sont produits dans son auberge en 1683, lorsque l'auberge à été mise en quarantaine pour suspicion de peste alors que la chrétienté retient son souffle tandis que les Turcs sont aux portes de Vienne.
C'est un roman d'aventure qui insère la petite histoire dans la grande : qui est l'homme qui est mort dans l'auberge? Quel lien les clients entretiennent-ils avec Louis XIV? Qui se balade dans les souterrains de l'auberge la nuit?
Difficile de résumer l'intrigue, qui est absolument invraisemblable mais très érudite. Mais il y a différents "accidents" et maladies qui se produisent et donc nous avons une régalade de remèdes présentés avec force détails. De même, l'apprenti est nul en cuisine et nous explique donc la teneur peu ragoûtante de ses plats.
Bref, on s'amuse bien. Attention, c'est un roman très long, avec beaucoup de détails historiques car l'histoire de l'auberge est mêlée à un complot international. Néanmoins il se lit bien si vous aimez le genre.
Et puis j'ai commencé Dora Bruder pour la bibliothèque idéale, et le début du livre m'a fait un drôle d'effet car il décrit un quartier et des rues de Paris que j'ai dû bien connaître mais que j'ai oubliés car j'avais 4 ans lorsque nous avons déménagé. C'est assez étrange cette sensation!

Moi je cale sur "train" ... et "seconds couteaux" ne m'inspire pas du tout du tout (j'ai été traumatisée par Anatole France à l'oral du CAPES ).

Voici donc mes dernières lectures en fantasy :

19. Un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif. Jean-Philippe Jaworsky, Percer au fort. Je ne sais plus combientième épisode dans la saga gauloise de Jaworsky, j’aime toujours autant l’écriture, mais j’ai eu davantage de mal à me passionner que pour les précédents volumes, d’abord parce que ça fait trop longtemps que j’ai lu les précédents et que je ne me souviens plus tellement de qui sont les personnages secondaires, ensuite parce que, ben, on est en pleine guerre, les héros se trouvent dans une place forte assiégée, et c’est tout ce qui se passe (belle unité aristotélicienne, mais j’avais préféré le précédent, au royaume de la magicienne Prittuse). La prochaine fois qu’il se lance dans une série, j’attendrai pour tout lire d’un coup.

7. Un livre publié votre première année devant des élèves. Lev Grossman, Les Magiciens.(2009) (J’ai commencé par chercher des bouquins vendus ma première année dans le secondaire, mais je n’ai rien trouvé qui m’attirait, alors j’ai pris un truc publié la première année où j’ai donné des TD à la fac, j’espère que ça compte.) C’est vendu comme « le Harry Potter pour adultes », je dirais qu’il y a aussi une large partie de « Narnia » pour adultes. Je ne sais trop que penser : c’est bien fichu, mais en même temps j’ai l’impression d’être devant un de ces livres qui veulent à toute force faire adulte, justement, et donc c’est assez cru, relativement violent, très porté sur l’alcool et la dépression, parfois horrible – un peu trop pour moi, tout en reconnaissant la qualité du bouquin je ne suis pas certaine d’aller chercher le tome 2 :sourit:

28. Une histoire qui se passe en hiver. Katherine Arden, The Bear and the Nightingale. Pour ceux qui ont lu les deux Naomi Novik qui ne sont pas des séries, ça ressemble énormément, mais avec le folklore russe au lieu des contes polonais. Il y a des aspects qui m’ont plu (la vie dans les villages isolés de Russie il y a mille ans), j’ai bien aimé la présence des esprits familiers russes, d’autres aspects m’ont moins convaincue (le trope un peu usé de l’héroïne qui-n’est-pas-comme-les-autres-filles et la fin, un peu précipitée à mon goût). Bref, pas de la littérature inoubliable mais une lecture agréable. Ça se passe sur plusieurs années, donc pas seulement en hiver, mais ce sont les hivers qui sont importants dans l'intrigue.

J'en suis à 31 je crois, mais je ne suis même pas sûre d'arriver jusqu'à 35 : j'arrive un peu au bout de ce que j'ai en non-lu dans ma bibliothèque et sur ma liseuse, je n'ai pas trop envie d'acheter "à l'aveugle" juste pour le défi des livres qui ne me plairont pas forcément et que je ne voudrai pas garder (j'ai déjà une pile de doubles découverte il y a un an quand j'ai défait les cartons et rangé la bibliothèque et dont je ne sais trop que faire) et évidemment la bibliothèque municipale et les librairies ici sont en allemand (il y a un petit rayon français chez Orell-Füssli qui est la Fnac locale mais à part les trucs de gare à la mode et quelques livres pour enfants il n'y a pas grand chose...) et je ne risque pas de trouver l'auteur libanais ou le livre Harlem Renaissance en téléchargement gratuit Mais ça ne fait rien, j'ai bien descendu ma pile à lire alors je suis contente d'avoir participé

Là je vais attaquer Dune pour résister/se soumettre je pense.

Fini ce weekend :

Poésies, François Villon, pour le défi '' écrit avant 1600". Très difficile pour moi: édition pas vraiment modernisee et texte assez hermétique, malgré quelques beaux passages et des découvertes ( comme '' claquepatin: un élégant batteur de pavé'').

Peau, d'homme, pour le défi '' Merveille''. Ma médiathèque la rentré au moment où plusieurs néo en parlaient....Très sympathique !

Je rattrape le retard dans mes comptes-rendus!


38. Lettres. Changer : méthode, de Edouard Louis
Je place ce livre dans cet item car une grande partie du récit prend la forme d’adresses à son père mort, ou à une amie avec laquelle il a rompu. Si toutefois d’aucuns ou d’aucunes estiment que c’est trop tiré par les cheveux j’enlèverai ce défi de ma liste ! J’ai bien aimé cette lecture, où l’on ressent à chaque page l’urgence d’échapper à son milieu d’origine. Un diptyque intéressant avec En Finir avec Eddy Bellegueule


39. C'est la guerre ! A god in ruins de Kate Atkinson
Livre qui comme le précédent (Life after life) est centré autour de la famille Todd. Il  évoque la vie de Teddy, le frère d’Ursula. Beaucoup de chapitres évoquent sa vie d’aviateur pendant la guerre, mais en effet la suite de sa vie n’est pas plus simple. Une lecture prenante, qui interroge in fine sur les pouvoirs de la fiction.

50. Le Sud. En Camping car, Ivan Jablonka
. En partant de son expérience personnelle et des souvenirs de ses vacances d’enfant, Jablonka se livre à une réflexion sociologique autour des vacances et de leur évolution , de leur signification personnelle et de leur inscription dans l’histoire. Pourquoi « le sud » ? Parce que ses pérégrinations l’entraînent dans la plupart des pays du pourtour de la méditerranée.
Lecture intéressante et touchante par moments, même si on a jamais passé ses vacances en camping car !

. Joker : Lire un deuxième livre dans l'un des défis.Une pièce de théâtre écrite par une femme. J’ai bien fait ? de Pauline Sales
Valentine débarque chez Paul, qu’elle n’a pas vu depuis deux ans. Professeure de français en voyage scolaire à Paris, elle a semble-t-il abandonné sa classe de troisième en pleine ville…Quelles relations entretiennent ces personnages ? Comment se résoudra la crise ? Une écriture incisive, drôle et qui ouvre une variété de pistes de réflexion.
Un vrai plaisir de lecture !

21. Un livre qui évoque un peuple autochtone opprimé : J. Harrison, Dalva. Je suis un peu déçue, j'attendais peut être trop de cette première rencontre avec Jim Harrison. J'ai apprécié les extraits de journal évoquant les Sioux, mais bien moins les péripéties de l'héroïne et les élucubrations de son amant poivrot et priapique. Je suis peut-être complètement passée à côté du livre, et ça m'agace...

Alors pour l'auteur libanais, j'ai lu Le piano oriental de Zeina Abirached (celui sur les hirondelles n'étant pas encore revenu à la médiathèque). Nous suivons en parallèle 2 histoires : celle d'un pianiste qui conçoit un piano oriental, capable de jouer des quarts de ton, et celle de Zeina qui part faire ses études en France.
C'est très tendre, très doux, très mélancolique.
La bibliothèque idéale de Télérama : Dora Bruder de Patrick Modiano. C'est la première fois que je lis un roman de Modiano. J'ai beaucoup aimé, même si évidemment le thème est difficile. Modiano retrouve l'histoire de son père dans l'histoire de Dora Bruder et mène une enquête pour savoir ce qu'il est advenu de cette jeune fille juive, fugueuse pendant la guerre. Bon après, j'ai de plus en plus de mal à lire quoi que ce soit autour de cette époque, ça me rend malade ensuite.

J'avance j'avance! Je vais prendre Le pays des autres à la médiathèque, j'ai des King à la maison, j'ai Epepe pour les éditions Zulma, j'ai des Shakespeare.

Pour le défi 6, Un roman dont l'auteur est immigré, Les chiens et la charrue de Patrick K. Dewdney, écrivain britannique qui vit en France. On retrouve Syffe dans ce tome 3 du cycle de Syffe. Après la disparition de son amie Brindille, il plonge dans l'alcoolisme et la dépression, errant de village en village. Il sort de son état léthargique en rejoignant un duo de contrebandiers avant de recroiser la route du primat Aidan Corjoug, qu'il a sauvé de la mort dans le tome 2. Est-il encore le "jouet du destin" comme le disaient les Arces, le peuple des montagnes ou peut-il influencer sur le destin des principautés en se mêlant de la politique ?
Un tome qui commence tout doucement avant de nous plonger dans les arcanes de la politique brunoise. Syffe a grandi et se révèle désormais en meneur d'homme et on recroise avec plaisir certains personnages et peuples des tomes précédents. Une réussite.

Je vais relire les deux autres tomes en attendant que la médiathèque achète celui-là!

Cléopatra2 a écrit:Je vais relire les deux autres tomes en attendant que la médiathèque achète celui-là!

J'attends le tome 4 avec impatience.