- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 38 "lettres" j'ai lu Les Délices de Tokyo de Durian Sukegawa dont la 2è partie contient un échange épistolaire entre deux personnages.
Sur fond de pâtisseries japonaises, deux personnages qui ont vécu des évènements terribles ayant entraîné honte et frustrations se rencontrent. L'un des personnages, une vieille dame, apporte indirectement du soutien à l'autre par sa philosophie de vie. C'est un récit à la fois dépaysant et mélancolique que j'ai apprécié.
Sur fond de pâtisseries japonaises, deux personnages qui ont vécu des évènements terribles ayant entraîné honte et frustrations se rencontrent. L'un des personnages, une vieille dame, apporte indirectement du soutien à l'autre par sa philosophie de vie. C'est un récit à la fois dépaysant et mélancolique que j'ai apprécié.
- NasopiBon génie
J'ai terminé mon défi avec la lecture du Portrait de Dorian Gray (Oscar Wilde) pour "un livre dont l'un des personnages est un dandy". J'ai relu cette oeuvre avec plaisir, ce que je n'aurais peut-être jamais fait sans ce défi !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AphrodissiaMonarque
Bravo Nasopi!
Moi, j'en suis au vingtième : C'est la guerre! Avec Suite française d'Irène Nemirovski. J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très lucide et d'une écriture agréable à lire.
Le roman suit d'abord le trajet de Parisiens qui fuient Paris en 1940 puis s'attache à la vie du village de Bussy pendant l'Occupation.
Moi, j'en suis au vingtième : C'est la guerre! Avec Suite française d'Irène Nemirovski. J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé très lucide et d'une écriture agréable à lire.
Le roman suit d'abord le trajet de Parisiens qui fuient Paris en 1940 puis s'attache à la vie du village de Bussy pendant l'Occupation.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- NasopiBon génie
Merci !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- ShajarVénérable
Yasmina Khadra, Les hirondelles de Kaboul, 2002
Dans la ville de Kaboul dominée par les Talibans, le destin croisé de plusieurs hommes et femmes au cœur de la barbarie. L'un est le geôlier d'une prison pour femme dont l'épouse se meurt d'une maladie, l'autre un jeune homme éduqué qui, emporté par la foule, a participé à la lapidation d'une femme, brisant la relation fragile qu'il entretenait avec la sienne. Un fou tente de rejoindre la mer, un ambitieux veut devenir le directeur de la plus grande prison de Kaboul. Le tout sous les chadris, la menace de la cravache, et dans les souvenirs d'une guerre qui ne s'arrête pas.
J'ai du mal à mettre des mots sur mes impressions à la lecture de ce livre. C'est noir, bien écrit, une langue recherchée, un sens de la dramaturgie qui éclate à la fin. Et pourtant, je trouve ce texte un peu... artificiel. Trop de recherche, trop de mots, trop de sentiments exacerbés, peut-être, pour décrire la réalité banale d'un quotidien sous la terreur. Ca manque de simplicité à mon goût. Je ne suis pas rentrée entièrement dedans, sauf dans les 20-30 dernières pages. Un livre qui reste à lire toutefois.
Je l'utilise pour le défi 8. Résister/se soumettre (nettement du côté se soumettre), mais possible aussi pour "C'est la guerre" ou pour le "peuple autochtone opprimé" (en poussant un peu les murs).
Et bravo Nasopi !
Dans la ville de Kaboul dominée par les Talibans, le destin croisé de plusieurs hommes et femmes au cœur de la barbarie. L'un est le geôlier d'une prison pour femme dont l'épouse se meurt d'une maladie, l'autre un jeune homme éduqué qui, emporté par la foule, a participé à la lapidation d'une femme, brisant la relation fragile qu'il entretenait avec la sienne. Un fou tente de rejoindre la mer, un ambitieux veut devenir le directeur de la plus grande prison de Kaboul. Le tout sous les chadris, la menace de la cravache, et dans les souvenirs d'une guerre qui ne s'arrête pas.
J'ai du mal à mettre des mots sur mes impressions à la lecture de ce livre. C'est noir, bien écrit, une langue recherchée, un sens de la dramaturgie qui éclate à la fin. Et pourtant, je trouve ce texte un peu... artificiel. Trop de recherche, trop de mots, trop de sentiments exacerbés, peut-être, pour décrire la réalité banale d'un quotidien sous la terreur. Ca manque de simplicité à mon goût. Je ne suis pas rentrée entièrement dedans, sauf dans les 20-30 dernières pages. Un livre qui reste à lire toutefois.
Je l'utilise pour le défi 8. Résister/se soumettre (nettement du côté se soumettre), mais possible aussi pour "C'est la guerre" ou pour le "peuple autochtone opprimé" (en poussant un peu les murs).
Et bravo Nasopi !
- BartleboothNiveau 7
Félicitations Nasopi!
Pour ma part je crois que j’en suis à peu près à la moitié du défi.
Je viens de valider le roman dont le titre contient une proposition subordonnée avec L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas. J’avoue que je peine un peu à comprendre ce qui a fait le succès de ce court roman qui m’a à peine fait sourire de temps en temps...
Pour ma part je crois que j’en suis à peu près à la moitié du défi.
Je viens de valider le roman dont le titre contient une proposition subordonnée avec L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas. J’avoue que je peine un peu à comprendre ce qui a fait le succès de ce court roman qui m’a à peine fait sourire de temps en temps...
- AsarteLilithBon génie
Défi '' le Sud'' : Voyageur sous les étoiles, Alex Campus.
L'auteur de penche ici, dans une sorte de docu-fiction que la vie de Stevenson, et particulièrement que ses dernières années : pourquoi l'écrivain, désargenté, malade des poumons, qui voulait regagner son Ecosse natale, s'est-il installé aux Samoas, sous un climat tropical qui agravait sa maladie ? Comment a-t-il pu soudain vivre sur un grand pied ? Aurait-il mis la main sur un fabuleux trésor ?
Verdict: très sympa à lire ! Pratiquement un roman d'aventures, entre pirates, chasse au trésor et biographie de Stevenson.
L'auteur de penche ici, dans une sorte de docu-fiction que la vie de Stevenson, et particulièrement que ses dernières années : pourquoi l'écrivain, désargenté, malade des poumons, qui voulait regagner son Ecosse natale, s'est-il installé aux Samoas, sous un climat tropical qui agravait sa maladie ? Comment a-t-il pu soudain vivre sur un grand pied ? Aurait-il mis la main sur un fabuleux trésor ?
Verdict: très sympa à lire ! Pratiquement un roman d'aventures, entre pirates, chasse au trésor et biographie de Stevenson.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- PointàlaligneExpert
5. Le livre d'un roi (Stephen King, ou Gaspard Koenig, ou Claude Roy, etc.): Les Infaillibles, de... Rex Stout. La série du détective Nero Wolfe, dit "L'homme aux orchidées", est réputée pour son jeu avec les conventions du genre policier. J'ai eu l'impression qu'il y avait pas mal de répliques humoristiques qui avaient perdu à la traduction. Pour continuer à découvrir la série, je chercherai la nouvelle traduction ou le texte original.
- AsarteLilithBon génie
Ah tiens, chouette idée !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- SphinxProphète
Félicitations Nasopi !
Mes dernières lectures :
23. Un livre qui fait partie de la sélection "la bibliothèque idéale" de Télérama. Thomas Mann, La Montagne magique. Il y a de très beaux passages (et des descriptions qui m’évoquent Zola, avec énumérations et discours indirects libres), cependant je suis un peu déçue. J’avais bien aimé Les Buddenbrook il y a quelques années (tout en trouvant que ça se terminait un peu en queue de poisson), mais là ça ne démarre jamais vraiment, et c’est plein de discussions pseudo-philosophico-politiques que tiennent les personnages sur des dizaines de pages et dont je dirais bien qu’elles n’apportent rien à l’intrigue s’il y en avait vraiment une – l’idée, c’est justement qu’il ne se passe rien : le personnage principal arrive pour rendre trois semaines visite à son cousin au sanatorium de Davos, le temps se retrouve en suspens, et il n’en ressort que sept ans plus tard. Bref, j’ai trouvé ça bien long, et pas seulement parce que ça fait 1200 pages : j’ai traîné un mois sur celui-là. Bon j'avoue l'avoir choisi aussi en partie parce que ça se passe en Suisse (je n'y ai pas appris grand chose, à part qu'en Suisse en 1913 on mangeait du Milka alors que maintenant ça n'est plus commercialisé, ou quelques pages intéressantes sur les débuts du ski.)
44. Les années folles. Joseph Kessel, Le tour du malheur, I : La fontaine Médicis. L’affaire Bernan. Celui-ci à l’inverse, je l’ai enfilé en trois jours… Kessel, c’est vivant, ça se lit tout seul. Cette première partie de saga couvre les années 1915-1925. Le personnage principal est le jeune Richard Dalleau, qui étudie, fait la guerre et devient avocat, mais aussi ses parents (son père est médecin mais pas riche, ce sont des gens au grand coeur), son frère Daniel, son meilleur ami Etienne, fils d’homme politique, un as de l’aviation d’une illustre famille et sa cousine infirmière, une fille de gardien de musée qui rêve de devenir actrice… La vie, comme l’indique le titre, n’ira pas toujours comme ils veulent, à cause de la guerre bien sûr, mais aussi à cause d’une affaire de pédophilie qui les touche de près.
Mes dernières lectures :
23. Un livre qui fait partie de la sélection "la bibliothèque idéale" de Télérama. Thomas Mann, La Montagne magique. Il y a de très beaux passages (et des descriptions qui m’évoquent Zola, avec énumérations et discours indirects libres), cependant je suis un peu déçue. J’avais bien aimé Les Buddenbrook il y a quelques années (tout en trouvant que ça se terminait un peu en queue de poisson), mais là ça ne démarre jamais vraiment, et c’est plein de discussions pseudo-philosophico-politiques que tiennent les personnages sur des dizaines de pages et dont je dirais bien qu’elles n’apportent rien à l’intrigue s’il y en avait vraiment une – l’idée, c’est justement qu’il ne se passe rien : le personnage principal arrive pour rendre trois semaines visite à son cousin au sanatorium de Davos, le temps se retrouve en suspens, et il n’en ressort que sept ans plus tard. Bref, j’ai trouvé ça bien long, et pas seulement parce que ça fait 1200 pages : j’ai traîné un mois sur celui-là. Bon j'avoue l'avoir choisi aussi en partie parce que ça se passe en Suisse (je n'y ai pas appris grand chose, à part qu'en Suisse en 1913 on mangeait du Milka alors que maintenant ça n'est plus commercialisé, ou quelques pages intéressantes sur les débuts du ski.)
44. Les années folles. Joseph Kessel, Le tour du malheur, I : La fontaine Médicis. L’affaire Bernan. Celui-ci à l’inverse, je l’ai enfilé en trois jours… Kessel, c’est vivant, ça se lit tout seul. Cette première partie de saga couvre les années 1915-1925. Le personnage principal est le jeune Richard Dalleau, qui étudie, fait la guerre et devient avocat, mais aussi ses parents (son père est médecin mais pas riche, ce sont des gens au grand coeur), son frère Daniel, son meilleur ami Etienne, fils d’homme politique, un as de l’aviation d’une illustre famille et sa cousine infirmière, une fille de gardien de musée qui rêve de devenir actrice… La vie, comme l’indique le titre, n’ira pas toujours comme ils veulent, à cause de la guerre bien sûr, mais aussi à cause d’une affaire de pédophilie qui les touche de près.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- RyuzakiNiveau 9
Défi 29, Un livre d'un auteur d'Europe de l'Est : Anna Karénine, Léon Tolstoï
Les drames de plusieurs familles en Russie. L'histoire principale est très simple : une femme mariée tombe amoureuse d'un autre homme. Autour de ce drame viennent se greffer d'autres intrigues parallèles, familiales ou amoureuses, ainsi qu'un grand nombre de péripéties. On suit l'évolution psychologique des personnages, confrontés à des événements qui les obligent à se remettre en question. Chacun d'eux est développé, on entre dans leurs sentiments et on comprend leur point de vue. Tolstoï nous invite à réfléchir sur des problèmes moraux, sans donner de réponses claires, ce qui en fait un livre riche et intéressant.
Verdict : à découvrir
Tolstoï a écrit:Son imagination lui présenta la vie de sa femme, les besoins de son esprit et de son cœur, ses goûts, ses désirs ; et l'idée qu'elle pouvait, qu'elle devait avoir une existence personnelle, indépendante de la sienne, le saisit si vivement qu'il s'empressa de la chasser. C'était le gouffre qu'il n'osait sonder du regard. Entrer par la réflexion et le sentiment dans l'âme d'autrui lui était une chose inconnue et lui paraissait dangereux.
Les drames de plusieurs familles en Russie. L'histoire principale est très simple : une femme mariée tombe amoureuse d'un autre homme. Autour de ce drame viennent se greffer d'autres intrigues parallèles, familiales ou amoureuses, ainsi qu'un grand nombre de péripéties. On suit l'évolution psychologique des personnages, confrontés à des événements qui les obligent à se remettre en question. Chacun d'eux est développé, on entre dans leurs sentiments et on comprend leur point de vue. Tolstoï nous invite à réfléchir sur des problèmes moraux, sans donner de réponses claires, ce qui en fait un livre riche et intéressant.
Verdict : à découvrir
- JennyMédiateur
Début des compte-rendus des vacances. J'en suis à 23, presque la moitié.
Pour le défi 29, un livre d'un auteur d'Europe de l'est, j'ai choisi un roman estonien de Andrus Kivirähk : Les groseilles de novembre. J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire étrange, où la principale préoccupation des habitants est de chaparder des richesses soit au manoir soit à leurs voisins. Certains le font pour survivre, d'autres entassent les richesses. Pour cela, ils fabriquent des personnages, les kratts, à partir de matériau de récupération. Ils leur insufflent la vie en passant un pacte avec le Vieux-Païen, sorte de diable qui donne une âme au kratt en échange de 3 gouttes de sang du propriétaire, qui matérialise le don de leur âme. Ils grugent en lui donnant le jus de trois groseilles. Les habitants passent leur temps à ruser pour éviter de tomber aux mains des démons, de la peste... Un kratt fait de neige, comme un bonhomme, s'improvise conteur et conseiller en amour et apporte un peu de poésie à ce monde bien rude.
Pour le défi 48, une histoire qui se passe dans des montagnes françaises, j'ai sorti de ma PAL, Cent millions d'années et un jour de Jean-Baptiste Andréa. Un vieux paléontologue, Stan, part dans les Alpes, entre la France et l'Italie pour une ultime mission, à partir du récit d'un concierge italien décédé : il aurait aperçu, en pleine montagne, un dragon. Stan se convainc qu'il s'agit d'un spécimen intact et rare de dinosaure, découverte qui doit lui permettre de résoudre enfin son rêve et d'effacer ses cicatrices d'enfance. Il réunit une équipe autour d'Umberto, son ancien assistant, de Peter, un jeune scientifique et de Gio, alpiniste chevronné. Le récit alterne entre le récit d'une enfance malheureuse auprès d'un père brutal et d'une mère qui s'enfonce dans la dépression, période marquée par la quête des premiers fossiles et entre l'expédition folle dans un hiver hostile... Un très beau roman.
Pour le défi 43, Enfer ou Paradis, j'ai choisi un court Daniel Arasse : Le portrait du diable. L'historien de l'art revient sur l'évolution de l'image du diable. On passe d'une image omniprésente, à but didactique au Moyen Âge, forme de rappel permanent de la tentation et de l'horizon du Jugement dernier à une image plus proche de l'homme à la Renaissance sous l'influence de l'humanisme.
Pour le défi 29, un livre d'un auteur d'Europe de l'est, j'ai choisi un roman estonien de Andrus Kivirähk : Les groseilles de novembre. J'ai eu du mal à rentrer dans cette histoire étrange, où la principale préoccupation des habitants est de chaparder des richesses soit au manoir soit à leurs voisins. Certains le font pour survivre, d'autres entassent les richesses. Pour cela, ils fabriquent des personnages, les kratts, à partir de matériau de récupération. Ils leur insufflent la vie en passant un pacte avec le Vieux-Païen, sorte de diable qui donne une âme au kratt en échange de 3 gouttes de sang du propriétaire, qui matérialise le don de leur âme. Ils grugent en lui donnant le jus de trois groseilles. Les habitants passent leur temps à ruser pour éviter de tomber aux mains des démons, de la peste... Un kratt fait de neige, comme un bonhomme, s'improvise conteur et conseiller en amour et apporte un peu de poésie à ce monde bien rude.
Pour le défi 48, une histoire qui se passe dans des montagnes françaises, j'ai sorti de ma PAL, Cent millions d'années et un jour de Jean-Baptiste Andréa. Un vieux paléontologue, Stan, part dans les Alpes, entre la France et l'Italie pour une ultime mission, à partir du récit d'un concierge italien décédé : il aurait aperçu, en pleine montagne, un dragon. Stan se convainc qu'il s'agit d'un spécimen intact et rare de dinosaure, découverte qui doit lui permettre de résoudre enfin son rêve et d'effacer ses cicatrices d'enfance. Il réunit une équipe autour d'Umberto, son ancien assistant, de Peter, un jeune scientifique et de Gio, alpiniste chevronné. Le récit alterne entre le récit d'une enfance malheureuse auprès d'un père brutal et d'une mère qui s'enfonce dans la dépression, période marquée par la quête des premiers fossiles et entre l'expédition folle dans un hiver hostile... Un très beau roman.
Pour le défi 43, Enfer ou Paradis, j'ai choisi un court Daniel Arasse : Le portrait du diable. L'historien de l'art revient sur l'évolution de l'image du diable. On passe d'une image omniprésente, à but didactique au Moyen Âge, forme de rappel permanent de la tentation et de l'horizon du Jugement dernier à une image plus proche de l'homme à la Renaissance sous l'influence de l'humanisme.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 25, un roman des éditions Zulma, j'ai lu Murambi le livre des ossements de Boubacar Boris Diop qui est un écrivain sénégalais qui, à l'occasion d'une résidence d'artiste au Rwanda, a écrit un roman sur le génocide des Tutsi afin d'incarner dans des personnages singuliers, des voix propres, les centaines de milliers de victimes de cette horreur. Le roman est dur, forcément, mais j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. J'ai surtout aimé un personnage, Cornélius, qui était en exil au moment du génocide et qui revient sur les lieux de son enfance 4 ans après le massacre. Il va découvrir comment et surtout par qui sa famille a été décimée ... La 1ère partie alterne entre la veille du massacre et 4 ans après. C'est glaçant et nécessaire.
Sans le défi je n'aurais sans doute jamais lu ce livre, alors merci à celui / celle qui a proposé cet item !
Sans le défi je n'aurais sans doute jamais lu ce livre, alors merci à celui / celle qui a proposé cet item !
- JennyMédiateur
C’était moi et tu as lu un des Zulma qui m’a le plus marquée !
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour des dernières lectures :
Pour le défi 24 (une dystopie) : Une machine comme moi d’Ian Mc Ewan (2019).
Ce roman est d’abord une uchronie dans laquelle Alan Turing (celui qui a décrypté le code des nazis et ainsi vraisemblablement écourté la Seconde guerre mondiale de deux années) ne s’est pas suicidé en 1954 et a poursuivi ses recherches sur l’intelligence artificielle ; grâce à lui des avancées scientifiques extraordinaires ont pu être réalisées. Ainsi, en cette année 1982, sont mis sur le marché 25 robots ressemblant parfaitement à des êtres humains et conçus pour apprendre par eux-mêmes. Charlie, malgré ses faibles moyens financiers, fait l’acquisition de l’un d’entre eux. Un roman intéressant par les réflexions qu’il amène mais pas assez « prenant » à mon goût.
Défi 24 également, ainsi que 4 (livre avec un journaliste) et 16 (comporte un secret) : Zéro de Marc Elsberg (2014).
Ce thriller est moins réussi que Black out (du même auteur) mais d’honnête facture tout de même et son thème est intéressant. Il traite de la collecte de données personnelles par informatique, de leur utilisation par des programmes de prédiction des comportements et par des applications de conseil individualisé, ainsi que des dispositifs de vidéosurveillance… L’auteur se base sur des technologies existantes qu’il imagine un peu plus développées. À la suite de la mort d’un adolescent ami de sa fille, une journaliste londonienne enquête sur Freemee, une société spécialisée dans des applications promettant à ses utilisateurs d’améliorer leur vie.
Pour le défi 25 (livre publié aux éditions Viviane Hamy ou Zulma) : La somme de nos folies de Shih-Li Kow (2014, chez Zulma).
Un sympathique roman à deux narrateurs, un vieil homme directeur d’une conserverie de litchis et une adolescente sortie d’un orphelinat, entourés de personnages hauts en couleurs ; l’action se situe dans un village près de Kuala Lumpur en Malaisie et le ton n’est pas à la morosité. Une lecture réjouissante.
Et félicitations, Nasopi !
Pour le défi 24 (une dystopie) : Une machine comme moi d’Ian Mc Ewan (2019).
Ce roman est d’abord une uchronie dans laquelle Alan Turing (celui qui a décrypté le code des nazis et ainsi vraisemblablement écourté la Seconde guerre mondiale de deux années) ne s’est pas suicidé en 1954 et a poursuivi ses recherches sur l’intelligence artificielle ; grâce à lui des avancées scientifiques extraordinaires ont pu être réalisées. Ainsi, en cette année 1982, sont mis sur le marché 25 robots ressemblant parfaitement à des êtres humains et conçus pour apprendre par eux-mêmes. Charlie, malgré ses faibles moyens financiers, fait l’acquisition de l’un d’entre eux. Un roman intéressant par les réflexions qu’il amène mais pas assez « prenant » à mon goût.
Défi 24 également, ainsi que 4 (livre avec un journaliste) et 16 (comporte un secret) : Zéro de Marc Elsberg (2014).
Ce thriller est moins réussi que Black out (du même auteur) mais d’honnête facture tout de même et son thème est intéressant. Il traite de la collecte de données personnelles par informatique, de leur utilisation par des programmes de prédiction des comportements et par des applications de conseil individualisé, ainsi que des dispositifs de vidéosurveillance… L’auteur se base sur des technologies existantes qu’il imagine un peu plus développées. À la suite de la mort d’un adolescent ami de sa fille, une journaliste londonienne enquête sur Freemee, une société spécialisée dans des applications promettant à ses utilisateurs d’améliorer leur vie.
Pour le défi 25 (livre publié aux éditions Viviane Hamy ou Zulma) : La somme de nos folies de Shih-Li Kow (2014, chez Zulma).
Un sympathique roman à deux narrateurs, un vieil homme directeur d’une conserverie de litchis et une adolescente sortie d’un orphelinat, entourés de personnages hauts en couleurs ; l’action se situe dans un village près de Kuala Lumpur en Malaisie et le ton n’est pas à la morosité. Une lecture réjouissante.
Et félicitations, Nasopi !
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 9, "un récit qui se passe dans l'empire colonial", j'ai enfin lu/écouté L'Amant de Marguerite Duras. J'ai toujours eu du mal avec ce roman qui n'est pourtant pas bien long mais que je trouvais décousu, dont je ne parvenais pas vraiment à dépasser les 40 premières pages ... Là, j'ai relancé mon envie de le lire en écoutant un podcast de France Culture qui en propose la lecture par Ludmila Mikael. J'ai adoré cette lecture, je me suis laissé emporter par la beauté du style, par la poésie des évocations ... et ça m'a donné l'impulsion d'enfin achever le roman.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Le Sud, j'ai lu En avant, route! d'Alix de Saint-André.
Je ne connaissais pas cette auteure, j'ai trouvé le livre dans la bibliothèque de mon père. Alix raconte ses trois (!!!!) pélerinages à Compostelle. C'est assez drôle, mais le côté parisien de l'auteure ressort beaucoup, pas forcément dans le bon sens.
Récit sympa, sans plus. Ca peut plaire aux randonneurs, à ceux qui ont fait ou compte faire le chemin de Saint-Jacques, à ceux qui aiment les récits de rencontres improbables.
Des trois parties, la dernière est la meilleure, soit parce que je me suis habituée à la plume de l'auteure, soit parce qu'effectivement c'est meilleur!
Je ne connaissais pas cette auteure, j'ai trouvé le livre dans la bibliothèque de mon père. Alix raconte ses trois (!!!!) pélerinages à Compostelle. C'est assez drôle, mais le côté parisien de l'auteure ressort beaucoup, pas forcément dans le bon sens.
Récit sympa, sans plus. Ca peut plaire aux randonneurs, à ceux qui ont fait ou compte faire le chemin de Saint-Jacques, à ceux qui aiment les récits de rencontres improbables.
Des trois parties, la dernière est la meilleure, soit parce que je me suis habituée à la plume de l'auteure, soit parce qu'effectivement c'est meilleur!
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 41, "un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles", j'ai lu Rosa Candida de Audur Ava Olafsdottir que j'ai adoré ! J'ai adoré la poésie avec laquelle sont racontés des événements d'une grande banalité, la douceur qui entoure le récit alors que les faits sont douloureux (la mort, l'abandon, la rupture). J'ai trouvé très original ce récit d'une histoire d'amour "à l'envers" (1. concevoir un enfant 2. découvrir le désir de paternité 3. apprendre à connaître la mère). Je sais que vous êtes nombreux ici à avoir beaucoup aimé ce roman, merci de m'avoir donné envie de le lire !
- adumbrateNiveau 10
J'avais oublié ce défi, mais une lecture récente me l'a rappelé. Du coup, je case :
47. Un livre dont le personnage principal est un psychiatre / psychologue... La Femme à la fenêtre, A. J. Finn
Un thriller dont l'héroïne est une psychologue qui n'exerce plus car elle est désormais agoraphobe et reste cloitrée chez elle (on comprend pourquoi au fil du livre). Une lecture de plage (la fin cherche à être surprenante, mais on la voit passablement venir).
37. Sorcières. Shadow and bone, Leigh Bardugo
Lu parce que j'ai regardé quelques épisodes de la série, pour confronter à celle-ci. Saga ado sans grand intérêt à mon sens.
48. Une histoire qui se passe dans des montagnes françaises. Point Blanc, Anthony Horowitz
Lu à nouveau pour comparer avec la série, et parce que j'ai souvent des élèves friands d'Alex Rider. Bref, un James Bond pour les sixièmes-cinquièmes.
8. Résister / Se soumettre. Ivanhoé, Walter Scott
Je crois que je n'avais jamais lu de Walter Scott. J'ai bien aimé, entre autres parce que j'ai apprécié la façon dont sont introduits des personnages cultes comme Robin des bois.
28. Une histoire qui se passe en hiver. 1991, Franck Thilliez
La première enquête de Sharko. Une lecture de plage à nouveau, qui distrait, et c'est ce qu'on lui demande. Bien plus réussi à mon avis que les derniers Sharko/Hennebelle. J'ai trouvé aussi assez amusant de suivre une enquête à une époque qui correspond globalement à celle de mon enfance, avec les moyens technologiques d'alors.
32. Remèdes et poisons. Les Yeux du dragon, Stephen King
C'est un conte (un prince héritier doit lutter pour empêcher un conseiller malfaisant de s'imposer à la tête du royaume), donc rien à voir avec les habituels Stephen King. J'ai trouvé l'histoire plaisante à suivre et les personnages plutôt attachants. Quelques longueurs peut-être, quand même (ce qui n'est pas rare chez cet auteur, de toute manière).
47. Un livre dont le personnage principal est un psychiatre / psychologue... La Femme à la fenêtre, A. J. Finn
Un thriller dont l'héroïne est une psychologue qui n'exerce plus car elle est désormais agoraphobe et reste cloitrée chez elle (on comprend pourquoi au fil du livre). Une lecture de plage (la fin cherche à être surprenante, mais on la voit passablement venir).
37. Sorcières. Shadow and bone, Leigh Bardugo
Lu parce que j'ai regardé quelques épisodes de la série, pour confronter à celle-ci. Saga ado sans grand intérêt à mon sens.
48. Une histoire qui se passe dans des montagnes françaises. Point Blanc, Anthony Horowitz
Lu à nouveau pour comparer avec la série, et parce que j'ai souvent des élèves friands d'Alex Rider. Bref, un James Bond pour les sixièmes-cinquièmes.
8. Résister / Se soumettre. Ivanhoé, Walter Scott
Je crois que je n'avais jamais lu de Walter Scott. J'ai bien aimé, entre autres parce que j'ai apprécié la façon dont sont introduits des personnages cultes comme Robin des bois.
28. Une histoire qui se passe en hiver. 1991, Franck Thilliez
La première enquête de Sharko. Une lecture de plage à nouveau, qui distrait, et c'est ce qu'on lui demande. Bien plus réussi à mon avis que les derniers Sharko/Hennebelle. J'ai trouvé aussi assez amusant de suivre une enquête à une époque qui correspond globalement à celle de mon enfance, avec les moyens technologiques d'alors.
32. Remèdes et poisons. Les Yeux du dragon, Stephen King
C'est un conte (un prince héritier doit lutter pour empêcher un conseiller malfaisant de s'imposer à la tête du royaume), donc rien à voir avec les habituels Stephen King. J'ai trouvé l'histoire plaisante à suivre et les personnages plutôt attachants. Quelques longueurs peut-être, quand même (ce qui n'est pas rare chez cet auteur, de toute manière).
- Clecle78Bon génie
Pour l'itell 47 le thème ressemble à celui d'un film avec Sigourney Weaver. Je n'ai plus le titre en tête. Peut-être une adaptation de ce roman ?
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