- AsarteLilithBon génie
Je l'ai lu à l'occasion d'un désherbageage de mon CDI et effectivement c'est marquant. Il y a une suite apparemment.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne sais pas si je l'ai lu ou pas, il me semblait que si, mais je confonds peut-être avec un autre récit similaire. Je voulais lire Vent d'Est, vent d'Ouest de Pearl Buck, un peu l'histoire inverse je pense, mais bien qu'il soit censé être à la médiathèque, ils n'ont pas réussi à mettre la main dessus.
- AmaliahEmpereur
Pour ma part, j'ai enchaîné L'Or de Cendrars (quelle déception!), De Pierre et d'os reçu en spécimen que je me suis forcée à lire et que je vais oublier immédiatement (les Inuits, le grand nord) et il ne me reste plus que Vies minuscules pour terminer le défi. J'ai un peu peiné sur les derniers défis, les titres que j'ai choisis ne m'ayant pas emballée du tout.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 31, Un polar historique : La baronne meurt à cinq heures, Frédéric Lenormand
J'ai passé un bon moment en le lisant. L'auteur connaît visiblement son sujet, il a construit son roman à partir de documents authentiques qu'il cite à la fin. En bref, c'est un livre simple, bien écrit et agréable à lire, avec des rebondissements et beaucoup d'humour.
Verdict : divertissant
En 1733, Voltaire est hébergé chez la baronne de Fontaine-Martel. Mais tout bascule quand sa protectrice est violemment assassinée chez elle. Pressé par un officier de police suspicieux et assisté par Emilie du Châtelet, le célèbre écrivain mène l'enquête.Lenormand a écrit:_ On m'avait dit que vous parliez de religion...
Voltaire fit sa mine de renard surpris avec une poule sous la patte.
_ Vraiment ? Qui a dit ça ? Moi ? La religion ? Je ne parle que de sectes protestantes impies et excommuniées !
C'était pour cela, sans doute, qu'il employait, pour en parler, des adjectifs aussi sévères.
J'ai passé un bon moment en le lisant. L'auteur connaît visiblement son sujet, il a construit son roman à partir de documents authentiques qu'il cite à la fin. En bref, c'est un livre simple, bien écrit et agréable à lire, avec des rebondissements et beaucoup d'humour.
Verdict : divertissant
- CarabasVénérable
Souvenirs d'adolescence.Cléopatra2 a écrit: Je voulais lire Vent d'Est, vent d'Ouest de Pearl Buck, un peu l'histoire inverse je pense, mais bien qu'il soit censé être à la médiathèque, ils n'ont pas réussi à mettre la main dessus.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- lulucastagnetteEmpereur
Amaliah a écrit:Pour ma part, j'ai enchaîné L'Or de Cendrars (quelle déception!), De Pierre et d'os reçu en spécimen que je me suis forcée à lire et que je vais oublier immédiatement (les Inuits, le grand nord) et il ne me reste plus que Vies minuscules pour terminer le défi. J'ai un peu peiné sur les derniers défis, les titres que j'ai choisis ne m'ayant pas emballée du tout.
Tu me fais rire...
Je l'ai commencé et je crois qu'au bout de 5 pages il me tombait des mains !
- gregforeverGrand sage
Dans quel défi vas-tu classer "vies minuscules"?lulucastagnette a écrit:Amaliah a écrit:Pour ma part, j'ai enchaîné L'Or de Cendrars (quelle déception!), De Pierre et d'os reçu en spécimen que je me suis forcée à lire et que je vais oublier immédiatement (les Inuits, le grand nord) et il ne me reste plus que Vies minuscules pour terminer le défi. J'ai un peu peiné sur les derniers défis, les titres que j'ai choisis ne m'ayant pas emballée du tout.
Tu me fais rire...
Je l'ai commencé et je crois qu'au bout de 5 pages il me tombait des mains !
- Clecle78Bon génie
Je suis en train de finir un gros pavé de 900 pages de Joyce Carol Oates " Un livre de martyrs américains" qui évoque la destinée douloureuse de deux familles. Le père de l'une, croisé antiavortement, a tué le père de l'autre, médecin avorteur. L'auteur , par les voix des différents membres de ces deux familles que tout oppose évoque le déchirement et la douloureuse reconstruction des Dunphy et des Vorhee et à travers eux de l' Amerique.. Eglises évangéliques, mouvements prochoix, petits blancs du Midwest, riches intellectuels de l'ouest, étudiante en cinéma, boxeuse, les contrastes sont immenses et pourtant ... J'ai eu du mal à rentrer dans ce récit intense mais une fois dedans impossible d'en sortir. On peut classer ce roman dans le défi famille.
- AmaliahEmpereur
gregforever a écrit:Dans quel défi vas-tu classer "vies minuscules"?lulucastagnette a écrit:Amaliah a écrit:Pour ma part, j'ai enchaîné L'Or de Cendrars (quelle déception!), De Pierre et d'os reçu en spécimen que je me suis forcée à lire et que je vais oublier immédiatement (les Inuits, le grand nord) et il ne me reste plus que Vies minuscules pour terminer le défi. J'ai un peu peiné sur les derniers défis, les titres que j'ai choisis ne m'ayant pas emballée du tout.
Tu me fais rire...
Je l'ai commencé et je crois qu'au bout de 5 pages il me tombait des mains !
La liste Télérama.
- gregforeverGrand sage
Merci je vais donc faire de même!Amaliah a écrit:gregforever a écrit:Dans quel défi vas-tu classer "vies minuscules"?lulucastagnette a écrit:Amaliah a écrit:Pour ma part, j'ai enchaîné L'Or de Cendrars (quelle déception!), De Pierre et d'os reçu en spécimen que je me suis forcée à lire et que je vais oublier immédiatement (les Inuits, le grand nord) et il ne me reste plus que Vies minuscules pour terminer le défi. J'ai un peu peiné sur les derniers défis, les titres que j'ai choisis ne m'ayant pas emballée du tout.
Tu me fais rire...
Je l'ai commencé et je crois qu'au bout de 5 pages il me tombait des mains !
La liste Télérama.
- *Ombre*Grand sage
Je ne lis plus beaucoup pour le défi. J'en arrive au même point que l'année dernière, où il me reste seulement une dizaine d'items et où il n'est plus si facile de caser tout ce qu'on lit.
Je valide toutefois le défi roman avec un personnage noir américain avec la nouvelle traduction (très réussie) des Aventures de Huckleberry Finn.
Je partage aussi les titres que j'ai lus et qui peuvent entrer dans le défi, même si, pour moi, ces entrées sont déjà cochées.
- La fameuse invasion de la Sicile par les ours, de Buzzati, un récit entre contre, court roman et fable, plein d'humour et de références littéraires. Une découverte légère et sympathique. Convient pour C'est la guerre ou réécriture.
Je valide toutefois le défi roman avec un personnage noir américain avec la nouvelle traduction (très réussie) des Aventures de Huckleberry Finn.
Je partage aussi les titres que j'ai lus et qui peuvent entrer dans le défi, même si, pour moi, ces entrées sont déjà cochées.
- La fameuse invasion de la Sicile par les ours, de Buzzati, un récit entre contre, court roman et fable, plein d'humour et de références littéraires. Une découverte légère et sympathique. Convient pour C'est la guerre ou réécriture.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je suis en train de lire un roman pour l'astre et j'ai 2 romans avec des noirs américains empruntés à la médiathèque (Alabama 63 et Combien de pas vers la Lune). Je lirai un Shakespeare et un Zola cet été, de même que le 2d couteau, car il y a des pépites dans la maison de campagne de mes parents.
Il faut que je trouve mon auteur phare, pas trop l'inspiration...
Il faut que je trouve mon auteur phare, pas trop l'inspiration...
- BartleboothNiveau 7
Vous êtes tous en train de me filer des complexes, je n'avance presque pas en ce moment! J'ai seulement validé l'item sur la vie familiale avec Le Fils de Zeller (c'est la saison des spécimens ) et l'item de l'auteur dont les initiales sont des voyelles avec Eva Luna d'Isabel Allende.
J'ai trouvé la pièce de Zeller pas mal du tout, mais je ne m'y risquerais pas en classe je pense parce que je la trouve quand même très déprimante, et que vu l'état de certains de mes élèves, je crains que ça ne les afflige encore plus. On m'a conseillé le film The Father, très réussi paraît-il, mais je ne vais pas m'y risquer avant d'avoir retrouvé le moral!
Le roman d'Isabel Allende m'a beaucoup plu. J'avais lu il y a très longtemps les Contes d'Eva Luna ( à l'époque où je lisais encore un peu en VO) et je suis contente d'avoir lu le roman source, picaresque à souhait, avec toute une galerie de personnages improbables.
J'ai trouvé la pièce de Zeller pas mal du tout, mais je ne m'y risquerais pas en classe je pense parce que je la trouve quand même très déprimante, et que vu l'état de certains de mes élèves, je crains que ça ne les afflige encore plus. On m'a conseillé le film The Father, très réussi paraît-il, mais je ne vais pas m'y risquer avant d'avoir retrouvé le moral!
Le roman d'Isabel Allende m'a beaucoup plu. J'avais lu il y a très longtemps les Contes d'Eva Luna ( à l'époque où je lisais encore un peu en VO) et je suis contente d'avoir lu le roman source, picaresque à souhait, avec toute une galerie de personnages improbables.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 37, Sorcières : La huitième fille, Terry Pratchett
Sur le Disque-Monde, les sorcières sont des femmes et les mages sont des hommes. La tradition, c'est la tradition, et il n'est pas question d'en changer. Mais quand le mage Tambour Billette, à l'article de la mort, cherche le huitième fils d'un huitième fils pour en faire son successeur, il suffit d'une légère distraction et c'est une fille, Eskarina, qui hérite du bourdon et de pouvoirs de mage. Guidée par Mémé Ciredutemps, elle va chercher à les développer en entrant à l'Université Invisible.
Depuis le temps que j'entends chanter les louanges de Pratchett un peu partout, j'ai enfin commencé à le lire. J'ai bien aimé la façon dont c'est écrit, avec beaucoup de petites touches d'humour. L'auteur a de l'imagination, mais derrière la fantaisie, on trouve aussi des réflexions sur le sexisme, les différences de genre et le poids des traditions.
Je ne vais clairement pas me lancer dans la lecture de l'ensemble du cycle dans un avenir proche, mais j'en lirai sans doute d'autres quand j'en aurai l'occasion.
Verdict : appréciable
Pratchett a écrit:_ Tu disais qu'il y avait un genre d'école pour apprendre ? hasarda-t-il.
_ L'Université Invisible, oui. Pour la formation des mages.
_ Et tu sais où ça se trouve ?
_ Oui", mentit Mémé dont les notions de géographie étaient légèrement moins bonnes que ses connaissances en physique subatomique.
Les yeux de Lefèvre allèrent de la vieille femme à sa fille qui boudait.
"Et ils vont faire d'elle un mage ?" demanda-t-il.
Mémé soupira.
"J'sais pas ce qu'ils vont en faire", répondit-elle.
Sur le Disque-Monde, les sorcières sont des femmes et les mages sont des hommes. La tradition, c'est la tradition, et il n'est pas question d'en changer. Mais quand le mage Tambour Billette, à l'article de la mort, cherche le huitième fils d'un huitième fils pour en faire son successeur, il suffit d'une légère distraction et c'est une fille, Eskarina, qui hérite du bourdon et de pouvoirs de mage. Guidée par Mémé Ciredutemps, elle va chercher à les développer en entrant à l'Université Invisible.
Depuis le temps que j'entends chanter les louanges de Pratchett un peu partout, j'ai enfin commencé à le lire. J'ai bien aimé la façon dont c'est écrit, avec beaucoup de petites touches d'humour. L'auteur a de l'imagination, mais derrière la fantaisie, on trouve aussi des réflexions sur le sexisme, les différences de genre et le poids des traditions.
Je ne vais clairement pas me lancer dans la lecture de l'ensemble du cycle dans un avenir proche, mais j'en lirai sans doute d'autres quand j'en aurai l'occasion.
Verdict : appréciable
- MalagaModérateur
Pour le défi 23 : Un livre qui fait partie de la sélection "la bibliothèque idéale" de Télérama, j'ai lu Varennes, la mort de la royauté de Mona Ozouf.
Le 21 juin 1791, Louis XVI s'enfuit du château des Tuileries avec notamment Marie-Antoinette. Ils sont arrêtés rapidement puis ramenés à Paris. Quel impact cette journée a-t-elle sur la Révolution et pour Louis XVI ?
Mon avis : un récit riche, détaillé, précis, revenant sur la fuite, heure après heure mais aussi le retour de la famille royale, la funeste journée du 17 juillet... Un essai historique intéressant même si certains chapitres, très centrés sur la politique, sont plus difficiles.
Le 21 juin 1791, Louis XVI s'enfuit du château des Tuileries avec notamment Marie-Antoinette. Ils sont arrêtés rapidement puis ramenés à Paris. Quel impact cette journée a-t-elle sur la Révolution et pour Louis XVI ?
Mon avis : un récit riche, détaillé, précis, revenant sur la fuite, heure après heure mais aussi le retour de la famille royale, la funeste journée du 17 juillet... Un essai historique intéressant même si certains chapitres, très centrés sur la politique, sont plus difficiles.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RyuzakiNiveau 9
Défi 33, Le personnage principal a plus de soixante ans : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Jonas Jonasson
Allan Karlsson n'est pas un vieillard ordinaire. Tout au long de sa vie mouvementée, il a rencontré quelques-uns de plus grands dirigeants de la planète (Truman, Staline, Churchill, Mao...) et joué presque malgré lui un rôle fondamental dans les grands conflits du XXe siècle, le tout sans s'intéresser le moins du monde à la politique. Aussi n'est-ce pas étonnant que le jour de son centième anniversaire, il décide de s'enfuir de sa maison de retraite pour repartir dans une cavale rocambolesque dans laquelle il trouvera une valise pleine d'argent et quelques compagnons hauts en couleur.
Ça faisait des années que j'avais envie de lire ce livre, dont j'avais toujours entendu beaucoup de bien, et je n'ai pas été déçu. Le livre alterne entre les aventures d'Allan et des compagnons qu'il rencontre en chemin après son centième anniversaire, et le récit de sa vie. J'ai beaucoup ri en le lisant, principalement grâce au ton employé par le narrateur, aux situations invraisemblables et au caractère d'Allan. Qui plus est, ce livre peut entrer dans trois autres défis, grâce à son titre qui combine un adverbe, une proposition subordonnée et un verbe à l'infinitif.
Verdict : réussite
Jonasson a écrit:Il s'appelait Allan, il avait cent ans aujourd'hui et il était très alerte pour son âge, tellement alerte qu'il venait de se faire la malle de sa maison de retraite et qu'il avait volé sans le faire exprès la valise sur laquelle il était assis, à un jeune homme qui devait être assez contrarié. Il ajouta que ses genoux n'étaient plus ce qu'ils avaient été et qu'il aimerait bien, si c'était possible, interrompre sa promenade pendant un petit moment.
Allan Karlsson n'est pas un vieillard ordinaire. Tout au long de sa vie mouvementée, il a rencontré quelques-uns de plus grands dirigeants de la planète (Truman, Staline, Churchill, Mao...) et joué presque malgré lui un rôle fondamental dans les grands conflits du XXe siècle, le tout sans s'intéresser le moins du monde à la politique. Aussi n'est-ce pas étonnant que le jour de son centième anniversaire, il décide de s'enfuir de sa maison de retraite pour repartir dans une cavale rocambolesque dans laquelle il trouvera une valise pleine d'argent et quelques compagnons hauts en couleur.
Ça faisait des années que j'avais envie de lire ce livre, dont j'avais toujours entendu beaucoup de bien, et je n'ai pas été déçu. Le livre alterne entre les aventures d'Allan et des compagnons qu'il rencontre en chemin après son centième anniversaire, et le récit de sa vie. J'ai beaucoup ri en le lisant, principalement grâce au ton employé par le narrateur, aux situations invraisemblables et au caractère d'Allan. Qui plus est, ce livre peut entrer dans trois autres défis, grâce à son titre qui combine un adverbe, une proposition subordonnée et un verbe à l'infinitif.
Verdict : réussite
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ryuzaki, tu penses que le livre de Pratchett dont tu parles peut se lire indépendamment du cycle, et en premier ? Je suis tentée...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- SphinxProphète
C'est le premier que j'ai lu (je devais avoir dix ou douze ans, on me l'a offert, je ne connaissais pas Pratchett) et je suis tombée dedans comme ça.
Il y a plusieurs "sous-cycles" dans le Disque-Monde : la série des sorcières, celle de la Mort, celle du guet, celle de Rincevent... qui peuvent se lire indépendamment. La huitième fille est le premier tome du cycle des sorcières et qui plus est il est vers le début du cycle complet (c'est le troisième, après deux livres avec Rincevent). Les tout premiers ne sont pas forcément représentatifs du cycle dans son ensemble, je trouve : La huitième fille est un peu celui de transition où il passe d'une parodie de la fantasy à une fantasy parodique du monde réel.
Il y a plusieurs "sous-cycles" dans le Disque-Monde : la série des sorcières, celle de la Mort, celle du guet, celle de Rincevent... qui peuvent se lire indépendamment. La huitième fille est le premier tome du cycle des sorcières et qui plus est il est vers le début du cycle complet (c'est le troisième, après deux livres avec Rincevent). Les tout premiers ne sont pas forcément représentatifs du cycle dans son ensemble, je trouve : La huitième fille est un peu celui de transition où il passe d'une parodie de la fantasy à une fantasy parodique du monde réel.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Merci beaucoup pour ces précisions !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 19 "un livre dont le titre est à l'infinitif", j'ai lu le très beau Réparer les Vivants de Maylis de Kerangal. Je connaissais l'histoire pour avoir vu le film adapté du roman mais cela n'a en rien gâché ma lecture car c'est le style très immersif, tantôt prose poétique tantôt précision crue du lexique, de l'autrice qui fait toute la saveur et toute la puissance du récit.
Le roman se déroule sur 24 heures. Un jeune homme de 19 ans, Simon, meurt. On suit de manière très intimiste le séisme que cela représente pour ses parents mais aussi pour les équipes médicales, celles qui accompagnent ce jeune homme et sa famille, celles aussi qui dans l'urgence mais aussi la patience qu'exige la dignité se préparent à des prélèvements puis à des dons d'organes, le séisme enfin qui soudain, enfin, bouleverse les receveurs de ces organes.
Le roman se déroule sur 24 heures. Un jeune homme de 19 ans, Simon, meurt. On suit de manière très intimiste le séisme que cela représente pour ses parents mais aussi pour les équipes médicales, celles qui accompagnent ce jeune homme et sa famille, celles aussi qui dans l'urgence mais aussi la patience qu'exige la dignité se préparent à des prélèvements puis à des dons d'organes, le séisme enfin qui soudain, enfin, bouleverse les receveurs de ces organes.
- RyuzakiNiveau 9
Sphinx a apporté des précisions supplémentaires, mais oui, c'est compréhensible même si on n'a rien lu d'autre de Pratchett.Écusette de Noireuil a écrit:Ryuzaki, tu penses que le livre de Pratchett dont tu parles peut se lire indépendamment du cycle, et en premier ? Je suis tentée...
- BartleboothNiveau 7
Je viens de finir Rêves oubliés de Léonor de Récondo. Je pensais que ce court roman resterait hors défi, mais finalement il me semble convenir à double titre pour l'item "cultivons notre jardin".
Il s'agit de l'histoire d'une famille espagnole contrainte de passer en France en toute hâte à cause des activités politiques des oncles républicains. Aïta et Ama, qui vivaient dans un certain confort et élevaient sereinement leurs enfants, doivent reconstruire leur vie avec les parents et les frères d'Ama. Ils sont d'abord hébergés par une vieille dame qui leur cède un étage de sa grande demeure à la condition qu'Aïta redonne vie à son jardin. Plus tard le patron d'Aïta leur transmet l'offre d'un ami: occuper une ferme abandonnée dans les Landes et y cultiver la terre, en gardant pour eux une partie de la récolte (une métairie, quoi...). Aïta, l'ancien potier, se consacre donc à la terre d'une autre façon. De plus, le roman laisse de côté la plupart des dates et des faits historiques, car les personnages se concentrent sur l'essentiel: rester ensemble, quoi qu'il en coûte, et tenter de se réjouir de ce qui leur arrive de bon.
Le roman se laisse lire facilement, et il y a quelques jolis passages, même si certains sont un peu trop lyriques à mon goût.
Il s'agit de l'histoire d'une famille espagnole contrainte de passer en France en toute hâte à cause des activités politiques des oncles républicains. Aïta et Ama, qui vivaient dans un certain confort et élevaient sereinement leurs enfants, doivent reconstruire leur vie avec les parents et les frères d'Ama. Ils sont d'abord hébergés par une vieille dame qui leur cède un étage de sa grande demeure à la condition qu'Aïta redonne vie à son jardin. Plus tard le patron d'Aïta leur transmet l'offre d'un ami: occuper une ferme abandonnée dans les Landes et y cultiver la terre, en gardant pour eux une partie de la récolte (une métairie, quoi...). Aïta, l'ancien potier, se consacre donc à la terre d'une autre façon. De plus, le roman laisse de côté la plupart des dates et des faits historiques, car les personnages se concentrent sur l'essentiel: rester ensemble, quoi qu'il en coûte, et tenter de se réjouir de ce qui leur arrive de bon.
Le roman se laisse lire facilement, et il y a quelques jolis passages, même si certains sont un peu trop lyriques à mon goût.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai adoré Réparer les vivants c'est un roman puissant.
J'ai lu pour Personnage de plus de 60 ans (mais c'est en attendant mieux) Le voyage de Fulmir de Thomas Lavachery. C'est un roman jeunesse. Le nain Fulmir, 160 ans, décide qu'il est temps pour lui de se rendre au cimetière de son peuple afin d'y mourir. Oui mais voilà, lui qui était las et fatigué se retrouve chargé de tout un tas de personnes dont la vie finit par dépendre de lui. Pourra-t-il aller mourir tranquille?
C'est une lecture plaisante, sympa, mais j'ai du mal à penser que ça puisse plaire à des enfants. Il y a des passages amusants, d'autres plus durs.
Fulmir est sympathique, c'est un personnage intéressant mais le roman est trop court pour qu'on puisse réellement s'attacher aux personnages.
Pour le roman avec un astre, j'ai lu Décroche-moi la lune de Sarah Dessen. C'est du young adult. J'aimais bien Sarah Dessen avant ses 2 derniers romans qui m'ont moins plu. Celui-là est ancien, et c'est le plus léger, je pense.
Emaline vit dans une station balnéaire et y passer l'été avant son départ à l'université à travailler dans la boîte de locations de vacances familiales. Elle rencontre Théo, venu de New York et remet en question sa relation avec son petit ami. Son père biologique, qui ne l'a pas élevée et avec qui elle a une relation plutôt distante, vient également passer ses vacances sur place.
C'est une lecture de plage! C'est sympa quand on aime le genre, mais sinon ça n'a que peu d'intérêt. Comme souvent dans ce type de roman de jeunes qui quittent le lycée aux Etats-Unis, tous les ados sont ultra autonomes, ils ont des activités extrascolaires et des petits jobs de fou, bref.
D'autres romans de Sarah Dessen sont plus "thématisés" et plus intéressants/poignants. Celui-là est sympa sans plus bien que les personnages soient plutôt bien croqués.
J'ai lu pour Personnage de plus de 60 ans (mais c'est en attendant mieux) Le voyage de Fulmir de Thomas Lavachery. C'est un roman jeunesse. Le nain Fulmir, 160 ans, décide qu'il est temps pour lui de se rendre au cimetière de son peuple afin d'y mourir. Oui mais voilà, lui qui était las et fatigué se retrouve chargé de tout un tas de personnes dont la vie finit par dépendre de lui. Pourra-t-il aller mourir tranquille?
C'est une lecture plaisante, sympa, mais j'ai du mal à penser que ça puisse plaire à des enfants. Il y a des passages amusants, d'autres plus durs.
Fulmir est sympathique, c'est un personnage intéressant mais le roman est trop court pour qu'on puisse réellement s'attacher aux personnages.
Pour le roman avec un astre, j'ai lu Décroche-moi la lune de Sarah Dessen. C'est du young adult. J'aimais bien Sarah Dessen avant ses 2 derniers romans qui m'ont moins plu. Celui-là est ancien, et c'est le plus léger, je pense.
Emaline vit dans une station balnéaire et y passer l'été avant son départ à l'université à travailler dans la boîte de locations de vacances familiales. Elle rencontre Théo, venu de New York et remet en question sa relation avec son petit ami. Son père biologique, qui ne l'a pas élevée et avec qui elle a une relation plutôt distante, vient également passer ses vacances sur place.
C'est une lecture de plage! C'est sympa quand on aime le genre, mais sinon ça n'a que peu d'intérêt. Comme souvent dans ce type de roman de jeunes qui quittent le lycée aux Etats-Unis, tous les ados sont ultra autonomes, ils ont des activités extrascolaires et des petits jobs de fou, bref.
D'autres romans de Sarah Dessen sont plus "thématisés" et plus intéressants/poignants. Celui-là est sympa sans plus bien que les personnages soient plutôt bien croqués.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 36, De la poésie en prose : La nuit remue, Henri Michaux
Les poèmes du recueil sont inspirés des fantasmes et des rêves de Michaux. Il y parle de sa vie intérieure, de ses sentiments et de son mal-être, de façon souvent très allégorique. On voit qu'il écrivait d'abord pour lui, sans s'occuper de son lecteur, et je me suis senti un peu exclu. Malgré quelques beaux textes, je reste avec l'image d'un livre plein d'images à décoder, dans lequel il n'est pas facile d'entrer. Le style est un peu lassant, avec un abus de néologismes et de délires verbaux qui m'ont laissé assez froid.
Verdict : difficile
Michaux a écrit:Le vent
Le vent essaie d'écarter les vagues de la mer. Mais les vagues tiennent à la mer, n'est-ce pas évident, et le vent tient à souffler...non, il ne tient pas à souffler, même devenu tempête ou bourrasque il n'y tient pas. Il tend aveuglément, en fou et en maniaque, vers un endroit de parfait calme, de bonace, où il sera enfin tranquille, tranquille.
Comme les vagues de la mer lui sont indifférentes ! Qu'elles soient sur la mer ou sur un clocher, ou dans une roue dentée ou sur la lame d'un couteau, peu lui chaut. Il va vers un endroit de quiétude et de paix où il cesse enfin d'être vent.
Mais son cauchemar dure déjà depuis longtemps.
Les poèmes du recueil sont inspirés des fantasmes et des rêves de Michaux. Il y parle de sa vie intérieure, de ses sentiments et de son mal-être, de façon souvent très allégorique. On voit qu'il écrivait d'abord pour lui, sans s'occuper de son lecteur, et je me suis senti un peu exclu. Malgré quelques beaux textes, je reste avec l'image d'un livre plein d'images à décoder, dans lequel il n'est pas facile d'entrer. Le style est un peu lassant, avec un abus de néologismes et de délires verbaux qui m'ont laissé assez froid.
Verdict : difficile
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Trois comptes rendus de mes dernières lectures (j'étais en retard!)
19. Un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif.Sans parler du chien de Connie Willis.
Histoire de voyage dans le temps, dans un monde où les historiens peuvent intervenir dans le passé mais seulement à certaines conditions. Ici c’est l’Angleterre victorienne qui sert de trame de fond, et notre héros y croise les « trois hommes dans un bateau » de Jerome K Jerome. L’intrigue est trop abracadabrante pour être résumée, (sur fond de paradoxe temporel, de spiritisme, de rencontres manquées et de recherche d’une potiche kitsch mais apparemment vitale) mais l’ensemble est très drôle, pour qui aime les parodies de romans policiers et les comédies romantiques sans queue ni tête. Ajoutons que deux des principaux figurants sont un chien et un chat…J’ai passé un très bon moment. (lu en anglais)
34. Seconds couteaux. (Des auteurs qui eurent du succès en leur temps et tombent dans l'oubli, éclipsés par les monuments de leur siècle). . Voyage autour de mon jardin, d’Alphonse Karr
Contemporain de Victor Hugo et bien oublié aujourd’hui. J’ai lu avec plaisir cette chronique, un peu désuète mais charmante. L’ensemble se présente comme une suite de lettres écrites à un ami parti en voyage. Le postulat est que l’auteur verra autant de choses en observant son jardin, qu’en partant à l’autre bout du monde. C’est amusant et plein d’observations fines sur la nature, délicieusement désuet. A lire par petites tranches ; ennemis de la botanique s’abstenir (cela dit je ne suis pas une fanatique du jardin et j’ai beaucoup apprécié le ton, et parfois l’humour).
Verdict : mérite la redécouverte.
Convient évidemment pour le 42. Cultivons notre jardin.
Disponible en numérique ici :
http://www.bouquineux.com/index.php?telecharger=2164&Karr-Voyage_autour_de_mon_jardin
42. Cultivons notre jardin.Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery
Je place ici Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery, classique de la littérature jeunesse du début du XXème et qui vient d’être retraduit (lu en anglais)
la sensibilité d’Anne à la nature permet de classer ce tome avec « cultivons notre jardin », d’autant que l’héroïne cultive également son jardin secret et son imaginaire. L’ensemble est charmant et drôle, il y a un côté "malheurs de Sophie" mais en moins triste.
19. Un livre dont le titre comporte un verbe à l'infinitif.Sans parler du chien de Connie Willis.
Histoire de voyage dans le temps, dans un monde où les historiens peuvent intervenir dans le passé mais seulement à certaines conditions. Ici c’est l’Angleterre victorienne qui sert de trame de fond, et notre héros y croise les « trois hommes dans un bateau » de Jerome K Jerome. L’intrigue est trop abracadabrante pour être résumée, (sur fond de paradoxe temporel, de spiritisme, de rencontres manquées et de recherche d’une potiche kitsch mais apparemment vitale) mais l’ensemble est très drôle, pour qui aime les parodies de romans policiers et les comédies romantiques sans queue ni tête. Ajoutons que deux des principaux figurants sont un chien et un chat…J’ai passé un très bon moment. (lu en anglais)
34. Seconds couteaux. (Des auteurs qui eurent du succès en leur temps et tombent dans l'oubli, éclipsés par les monuments de leur siècle). . Voyage autour de mon jardin, d’Alphonse Karr
Contemporain de Victor Hugo et bien oublié aujourd’hui. J’ai lu avec plaisir cette chronique, un peu désuète mais charmante. L’ensemble se présente comme une suite de lettres écrites à un ami parti en voyage. Le postulat est que l’auteur verra autant de choses en observant son jardin, qu’en partant à l’autre bout du monde. C’est amusant et plein d’observations fines sur la nature, délicieusement désuet. A lire par petites tranches ; ennemis de la botanique s’abstenir (cela dit je ne suis pas une fanatique du jardin et j’ai beaucoup apprécié le ton, et parfois l’humour).
Verdict : mérite la redécouverte.
Convient évidemment pour le 42. Cultivons notre jardin.
Disponible en numérique ici :
http://www.bouquineux.com/index.php?telecharger=2164&Karr-Voyage_autour_de_mon_jardin
42. Cultivons notre jardin.Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery
Je place ici Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery, classique de la littérature jeunesse du début du XXème et qui vient d’être retraduit (lu en anglais)
Babelio a écrit:« Cheveux désespérément roux, visage constellé de taches de rousseur, Anne Shirley est une petite fille curieuse, pleine d'énergie, souvent perdue dans ses pensées, parfois d'une gravité solennelle(…) Anne se retrouve par erreur chez Marilla et Matthew Cuthbert qui attendaient un garçon pour les aider à la ferme. (…), elle va bousculer le calme et la monotonie de la vie à Green Gables, en semant partout joies et rêveries, en dénichant la beauté dans les moindres recoins.
la sensibilité d’Anne à la nature permet de classer ce tome avec « cultivons notre jardin », d’autant que l’héroïne cultive également son jardin secret et son imaginaire. L’ensemble est charmant et drôle, il y a un côté "malheurs de Sophie" mais en moins triste.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
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