- AphrodissiaMonarque
Le livre d'un roi: il me semble que c'est l'auteur qui doit s'appeler Koenig, king, Rey, Roi... ou bien être un vrai roi
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
comme promis, je reviens avec une lecture qui convient pour les années folles, mais sans m'avoir grandement enthousiasmée. Peut-être parce que j'ai beaucoup été interrompue en lisant, mais j'ai trouvé le roman très répétitif. Il s'agit de Les pêcheurs d'étoiles de Jean-Paul Delfino.
Une nuit de 1925, Blaise Cendrars rencontre Erik Satie au "Chien qui fume", ils partent à la recherche de "Biqui", l'amour perdu du musicien. C'est le prétexte à une divagation dans les rues de Paris, passage dans les lieux obligés, Closerie des Lilas, Père Lachaise, Opéra Garnier, et galerie de portraits de l'époque, russes blancs, gitans, prostituées, personnages connus.
A la fin, spoiler alert, l'éditeur de Cendrars le félicite pour la parution de L'Or et Satie meurt de cirrhose dans la misère.
Un extrait que l'auteur met dans la bouche de Cendrars mais qui me semble parfaitement convenir à son livre :
"Tout ce que je peux te dire, c'est qu'avec le temps, je suis incapable d'écrire trois lignes qui valent quelque chose quand c'est ma tête qui se mêle de vouloir commander à mes doigts. C'est propre, c'est clair, bien léché. C'est digne d'être publié. Mais ce n'est pas de la littérature, c'est de la réflexion écrite. C'est de la leçon bien apprise, de la technique, du écrit à la manière de. De la culture aussi. Ca n'a pas de tripes, pas de jus. Pas d'âme, quoi."
Peut-être qu'un autre lecteur en aura une autre lecture ?
comme promis, je reviens avec une lecture qui convient pour les années folles, mais sans m'avoir grandement enthousiasmée. Peut-être parce que j'ai beaucoup été interrompue en lisant, mais j'ai trouvé le roman très répétitif. Il s'agit de Les pêcheurs d'étoiles de Jean-Paul Delfino.
Une nuit de 1925, Blaise Cendrars rencontre Erik Satie au "Chien qui fume", ils partent à la recherche de "Biqui", l'amour perdu du musicien. C'est le prétexte à une divagation dans les rues de Paris, passage dans les lieux obligés, Closerie des Lilas, Père Lachaise, Opéra Garnier, et galerie de portraits de l'époque, russes blancs, gitans, prostituées, personnages connus.
A la fin, spoiler alert, l'éditeur de Cendrars le félicite pour la parution de L'Or et Satie meurt de cirrhose dans la misère.
Un extrait que l'auteur met dans la bouche de Cendrars mais qui me semble parfaitement convenir à son livre :
"Tout ce que je peux te dire, c'est qu'avec le temps, je suis incapable d'écrire trois lignes qui valent quelque chose quand c'est ma tête qui se mêle de vouloir commander à mes doigts. C'est propre, c'est clair, bien léché. C'est digne d'être publié. Mais ce n'est pas de la littérature, c'est de la réflexion écrite. C'est de la leçon bien apprise, de la technique, du écrit à la manière de. De la culture aussi. Ca n'a pas de tripes, pas de jus. Pas d'âme, quoi."
Peut-être qu'un autre lecteur en aura une autre lecture ?
- AmaliahEmpereur
Honte à moi, j'ai laissé tomber Le Maître et Marguerite et l'ai remis tout en bas de ma PAL et j'ai commencé Vies minuscules de P. Michon pour le défi Télérama.
Je vais finalement lire le spécimen reçu de B. Cournut, De Pierre et d'os pour le Grand Nord et je suis en train de finir L'Or de Cendrars pour les années folles dont je suis hyper déçue.
Je vais finalement lire le spécimen reçu de B. Cournut, De Pierre et d'os pour le Grand Nord et je suis en train de finir L'Or de Cendrars pour les années folles dont je suis hyper déçue.
- SphinxProphète
Mes lectures du mois de mai (parce qu'après, je retourne à Vanity Fair, et ça m'étonnerait fort que je réussisse à le terminer ce mois-ci) :
9. Un roman qui se passe dans l'empire colonial de la France. Driss Chraibi, Le passé simple. Le narrateur, 19 ans, se révolte contre son père, personnage autoritaire et violent, contre le sort fait à sa mère, contre le poids des traditions. Les relations sont malsaines, violentes, le cadre est sordide, étouffant, la révolte prend souvent la forme de longues péroraisons dans un style qui m'a semblé assez abscons - bref je n'ai accroché ni aux personnages ni au style. C'est très bien écrit sans doute mais pas pour moi.
5. Le livre d'un roi. Arundhati Roy, Le ministère du Bonheur Suprême.
L'histoire suit deux femmes, Anjum et Tilottama. La première est une femme trans (elle fait partie des Hijra, le groupe des personnes trans, non-binaires, hermaphrodites, tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases traditionnelles homme/femme, respectés en Inde avant l'occupation britannique et rejetés après l'imposition des normes occidentales), la deuxième est la fille d'une femme de bonne famille qui a fauté avec un intouchable. La première se retrouve au milieu des massacres causés par le racisme hindou anti-musulman (elle est musulmane). La deuxième finit en observatrice au milieu des guerres et du terrorisme provoqués par la lutte du Cachemire pour l'indépendance. Toutes deux sont liées par le bébé abandonné qu'elles veulent adopter. Je me suis beaucoup plus investie dans la première, écrite avec beaucoup plus de chaleur, que dans la deuxième, présentée d'emblée comme une femme impénétrable et dont l'histoire consiste principalement en flash-backs et lecture de documents (ça piétine un peu). Mais globalement j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre (alors que j'avais moyennement adhéré au Dieu des Petits Riens du même auteur dont les personnages autant que l'intrigue m'avaient laissée assez de marbre).
35. Une pièce du théâtre élisabéthain. Shakespeare, Les deux gentilshommes de Vérone. Comédie amusante qui s'éloigne un peu de ce que j'ai l'habitude de lire en théâtre classique (plutôt du français) : bon, évidemment ça parle d'amour, l'angle "amoureux contrariés par un parent récalcitrant" est bien là mais pas forcément au premier plan, l'un des deux personnages principaux est un beau saligaud, il y a un valet stupide digne de Kaamelott avec un chien corniaud qui pisse sur la robe des dames, et tout est bien qui finit bien à un point particulièrement absurde ("je me repens !" "OK, je te pardonne alors."). Et surtout, il y a plein de jeux de mots (je découvre, c'est la première fois que je tente en VO). Bon par contre, je ne suis pas bien contente de mon édition.
9. Un roman qui se passe dans l'empire colonial de la France. Driss Chraibi, Le passé simple. Le narrateur, 19 ans, se révolte contre son père, personnage autoritaire et violent, contre le sort fait à sa mère, contre le poids des traditions. Les relations sont malsaines, violentes, le cadre est sordide, étouffant, la révolte prend souvent la forme de longues péroraisons dans un style qui m'a semblé assez abscons - bref je n'ai accroché ni aux personnages ni au style. C'est très bien écrit sans doute mais pas pour moi.
5. Le livre d'un roi. Arundhati Roy, Le ministère du Bonheur Suprême.
L'histoire suit deux femmes, Anjum et Tilottama. La première est une femme trans (elle fait partie des Hijra, le groupe des personnes trans, non-binaires, hermaphrodites, tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases traditionnelles homme/femme, respectés en Inde avant l'occupation britannique et rejetés après l'imposition des normes occidentales), la deuxième est la fille d'une femme de bonne famille qui a fauté avec un intouchable. La première se retrouve au milieu des massacres causés par le racisme hindou anti-musulman (elle est musulmane). La deuxième finit en observatrice au milieu des guerres et du terrorisme provoqués par la lutte du Cachemire pour l'indépendance. Toutes deux sont liées par le bébé abandonné qu'elles veulent adopter. Je me suis beaucoup plus investie dans la première, écrite avec beaucoup plus de chaleur, que dans la deuxième, présentée d'emblée comme une femme impénétrable et dont l'histoire consiste principalement en flash-backs et lecture de documents (ça piétine un peu). Mais globalement j'ai vraiment beaucoup aimé ce livre (alors que j'avais moyennement adhéré au Dieu des Petits Riens du même auteur dont les personnages autant que l'intrigue m'avaient laissée assez de marbre).
35. Une pièce du théâtre élisabéthain. Shakespeare, Les deux gentilshommes de Vérone. Comédie amusante qui s'éloigne un peu de ce que j'ai l'habitude de lire en théâtre classique (plutôt du français) : bon, évidemment ça parle d'amour, l'angle "amoureux contrariés par un parent récalcitrant" est bien là mais pas forcément au premier plan, l'un des deux personnages principaux est un beau saligaud, il y a un valet stupide digne de Kaamelott avec un chien corniaud qui pisse sur la robe des dames, et tout est bien qui finit bien à un point particulièrement absurde ("je me repens !" "OK, je te pardonne alors."). Et surtout, il y a plein de jeux de mots (je découvre, c'est la première fois que je tente en VO). Bon par contre, je ne suis pas bien contente de mon édition.
- Spoiler:
- Oeuvres complètes, Comédies 1, chez Laffont/Bouquins, bilingue, sous la direction de M. Grivelet et G. Monsarrat :
- je suis bien reconnaissante qu'il y ait une traduction en français à côté, et des notes de bas de page, car je ne comprends ni les mots archaïques ni les calembours, mais je trouve la traduction française bien plate et lourde et l'adaptation des jeux de mots plus que laborieuse (bon, je ne dis pas que c'est facile) ;
- et surtout, je trouvais que c'était vachement facile de lire du Shalespeare, à mon grand étonnement : forcément, l'orthographe est complètement modernisée... Et là, franchement, ça ne me plaît pas du tout. J'ai bien conscience d'être un peu hypocrite (quand j'achète un livre en latin, je suis bien contente qu'il y ait de la ponctuation et des espaces entre les mots), mais quand même, là, je trouve que c'est exagéré : si je fais l'effort de prendre une édition bilingue, sérieuse, avec des notes et tout, c'est pour voir à quoi ressemble le texte original autant que faire se peut, pas pour avoir une édition pour collégiens de Du Bellay ou Rabelais...
Bref, je mets les 5 petites étoiles au texte mais pas à l'édition.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 48 "une histoire qui se passe dans les montagnes françaises", j'ai lu un roman jeunesse que je viens d'acheter pour le CDI : Un Jour sans gloire de Florence Cadier. L'histoire se déroule dans les Pyrénées et c'est déterminant pour l'intrigue car par un jour de neige et de brouillard une famille prend la route qui serpente dans les montagnes. Fatalement un accident survient et la mère décède. Le récit est raconté du point de vue du fils ado : comment survivre à un tel drame ? Que faire de la colère et de la rancœur contre le père qui était au volant ? Que dire à son petit frère qui devient mutique ? C'est un récit sombre mais pudique, qui explore un thème douloureux.
- EloahExpert spécialisé
Je me sens un peu seule ici ce week end ...
Pour le défi 2 "un recueil de contes", j'ai lu Contes des Cataplasmes de Vercors que j'ai beaucoup aimé ! Les contes en ont même sont très chouettes pour les enfants et jeunes ados, moi j'ai surtout aimé le dispositif autour de ces contes car Vercors raconte avec beaucoup d'humour comment lorsqu'il était enfant, puisqu'il était sujet aux bronchites, sa maman lui faisait des cataplasmes et comme c'était douloureux elle lui racontait ces contes afin d'occuper ce temps de pose. C'est émouvant je trouve d'entrer ainsi dans l'intimité de ce moment.
Pour le défi 2 "un recueil de contes", j'ai lu Contes des Cataplasmes de Vercors que j'ai beaucoup aimé ! Les contes en ont même sont très chouettes pour les enfants et jeunes ados, moi j'ai surtout aimé le dispositif autour de ces contes car Vercors raconte avec beaucoup d'humour comment lorsqu'il était enfant, puisqu'il était sujet aux bronchites, sa maman lui faisait des cataplasmes et comme c'était douloureux elle lui racontait ces contes afin d'occuper ce temps de pose. C'est émouvant je trouve d'entrer ainsi dans l'intimité de ce moment.
- NasopiBon génie
Eloah a écrit:Je me sens un peu seule ici ce week end ...
Je suis là aussi !
Pour le personnage de plus de 60 ans, j'ai relu Le Noeud de vipères de Mauriac, que je n'ai pas à présenter ici je pense. Mauriac est un auteur que je lis toujours avec beaucoup de plaisir.
Et pour l'oeuvre d'un auteur phare de la première moitié du XXe siècle, j'ai lu Traversée de Paris de Marcel Aymé, qui est un peu différent des autres oeuvres de cet auteur (en particulier, il n'y a pas le côté merveilleux qu'on trouve souvent chez lui) mais que j'ai bien aimé quand même.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Eloah a écrit:Je me sens un peu seule ici ce week end ...
Pour le défi 2 "un recueil de contes", j'ai lu Contes des Cataplasmes de Vercors que j'ai beaucoup aimé ! Les contes en ont même sont très chouettes pour les enfants et jeunes ados, moi j'ai surtout aimé le dispositif autour de ces contes car Vercors raconte avec beaucoup d'humour comment lorsqu'il était enfant, puisqu'il était sujet aux bronchites, sa maman lui faisait des cataplasmes et comme c'était douloureux elle lui racontait ces contes afin d'occuper ce temps de pose. C'est émouvant je trouve d'entrer ainsi dans l'intimité de ce moment.
J'ai adoré ces contes étant enfant, je les ai lus et relus ! Je revois encore la couverture et les illustrations (c'était en édition rouge et or je crois) .
C'est réédité ou tu as une édition ancienne ?
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi "Remèdes et poisons" : Quel est le point commun entre le coquillage cône, Cléopâtre, Hitler et la médecine ? Les poisons ! Histoire du poison, de Joël Lévy, aborde de manière très simple la question de "la dose fait le poison", des mécanismes d'action, différents poisons et leurs antidotes, différentes histoires sur son utilisation par des empoisonneurs, son utilité pour faire progresser la médecine. Publié par l'Express, c'est plutôt de la vulgarisation.
Verdict: très accessible, intéressant, je l'avais acheté car la couverture me plaisait, il y a environ 10 ans. Déjà lu, mais l'intitulé du défi m'y a fait penser tout de suite.
Pour le défi "titre avec une subordonnée" : poussée par le post d'un(e) néo ici, Ceux qui sauront, de Pierre Bordage. Reçu en spécimen mais ne m'avait jamais intéressée...Le livre raconte l'histoire de deux adolescents, que tout oppose, dans une société où la Restauration de la monarchie a amené un ordre rigide, au profit de la noblesse et où l'école est interdite aux basses classes. Lui est un "cou noir", condamné par sa naissance à vivre en travaillant comme un esclave, sans jamais espérer mieux. Il apprend clandestinement à lire, à écrire, à réfléchir. Elle est une jeune noble, promise à un mariage arrangé, qui vit dans une cage dorée et dont l'existence sera bouleversée par un enlèvement. Elle découvrira la condition des "cous noirs" et la répression sanglante de leurs tentatives pour exister, apprendra la clandestinité.
Verdict : très sympathique à lire, effectivement plutôt à conseiller à des élèves bons lecteurs.
Verdict: très accessible, intéressant, je l'avais acheté car la couverture me plaisait, il y a environ 10 ans. Déjà lu, mais l'intitulé du défi m'y a fait penser tout de suite.
Pour le défi "titre avec une subordonnée" : poussée par le post d'un(e) néo ici, Ceux qui sauront, de Pierre Bordage. Reçu en spécimen mais ne m'avait jamais intéressée...Le livre raconte l'histoire de deux adolescents, que tout oppose, dans une société où la Restauration de la monarchie a amené un ordre rigide, au profit de la noblesse et où l'école est interdite aux basses classes. Lui est un "cou noir", condamné par sa naissance à vivre en travaillant comme un esclave, sans jamais espérer mieux. Il apprend clandestinement à lire, à écrire, à réfléchir. Elle est une jeune noble, promise à un mariage arrangé, qui vit dans une cage dorée et dont l'existence sera bouleversée par un enlèvement. Elle découvrira la condition des "cous noirs" et la répression sanglante de leurs tentatives pour exister, apprendra la clandestinité.
Verdict : très sympathique à lire, effectivement plutôt à conseiller à des élèves bons lecteurs.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
troisième lecture pour l'item "années folles" et probablement celle qui m'a le plus intéressée, même si elle passe mieux à petite dose : Au temps du boeuf sur le toit de Maurice Sachs. Il s'agit du journal tenu par Maurice Sachs de la fête de la victoire le 14 juillet 1919 au krach de Wall Street en octobre 1929. Il y fait la chroniques des événements mondains, revues, spectacles, début du cinéma muet puis parlant, parutions de livres. Les années 1921 à 1928 sont remplacées par des notes données par son ami Blaise Alias car le journal n'a pas été tenu à jour pendant cette période. J'ai aimé la plongée dans l'époque, malgré certains aspects répétitifs dus à la forme du journal.
troisième lecture pour l'item "années folles" et probablement celle qui m'a le plus intéressée, même si elle passe mieux à petite dose : Au temps du boeuf sur le toit de Maurice Sachs. Il s'agit du journal tenu par Maurice Sachs de la fête de la victoire le 14 juillet 1919 au krach de Wall Street en octobre 1929. Il y fait la chroniques des événements mondains, revues, spectacles, début du cinéma muet puis parlant, parutions de livres. Les années 1921 à 1928 sont remplacées par des notes données par son ami Blaise Alias car le journal n'a pas été tenu à jour pendant cette période. J'ai aimé la plongée dans l'époque, malgré certains aspects répétitifs dus à la forme du journal.
- AdrenFidèle du forum
Pour le défi sur le psy, le très court roman Caché dans la maison des fous de Didier Daeninckx convient à peu près (en tout cas au moins autant qu'un autre que j'ai vu passé et dont un personnage était psy, mais de loin pas le personnage principal). En 1943, Denise, pour se cacher de la Gestapo, est recrutée comme bibliothécaire dans un asile de fous perdu en Lozère. Les médecins Tosquelles et Bonnafé s'y occupent à la fois des malades mentaux, de faux papiers et d'une imprimerie clandestine. Nusch et Paul Eluard y séjournent également en cachette.
Pour les astres, j'ai lu Saturne de Sarah Chiche grâce à la lectrice qui en a parlé ici et dont je n'ai pas noté le pseudo, une fois de plus. J'ai aimé l'histoire (la ruine d'une famille de médecins revenus d'Algérie), moins le style de l'auteur. Lu aussi La lune est un roman de Fatoumata Kebe, qui j'ai trouvé un peu décevant, entre les mythes très connus d'un côté et les considérations scientifiques qui m'ont grandement échappé de l'autre. Mais j'ai admiré la passion de l'auteur pour notre satellite qu'on sent dans chacune de ses phrases.
Un manga que je ne conseille pas Barbara, d'Osamu Tezuka, à moins de plébisciter le rôle de faire-valoir de la femme dans la société japonaise. Un auteur à succès rencontre Barbara, sdf, alcoolique et l'installe chez lui. C'est déjà bien invraisemblable. Et attention mesdames et messieurs, il comprend que c'est sa muse et que sans elle il est perdu. D'ailleurs, elle le quitte, il la cherche, il n'écrit plus. Jusqu'au jour où, spoiler alert, il décide d'écrire toute ce qu'il a vécu avec elle. Un pur navet, mais une lecture rapide.
Pour les astres, j'ai lu Saturne de Sarah Chiche grâce à la lectrice qui en a parlé ici et dont je n'ai pas noté le pseudo, une fois de plus. J'ai aimé l'histoire (la ruine d'une famille de médecins revenus d'Algérie), moins le style de l'auteur. Lu aussi La lune est un roman de Fatoumata Kebe, qui j'ai trouvé un peu décevant, entre les mythes très connus d'un côté et les considérations scientifiques qui m'ont grandement échappé de l'autre. Mais j'ai admiré la passion de l'auteur pour notre satellite qu'on sent dans chacune de ses phrases.
Un manga que je ne conseille pas Barbara, d'Osamu Tezuka, à moins de plébisciter le rôle de faire-valoir de la femme dans la société japonaise. Un auteur à succès rencontre Barbara, sdf, alcoolique et l'installe chez lui. C'est déjà bien invraisemblable. Et attention mesdames et messieurs, il comprend que c'est sa muse et que sans elle il est perdu. D'ailleurs, elle le quitte, il la cherche, il n'écrit plus. Jusqu'au jour où, spoiler alert, il décide d'écrire toute ce qu'il a vécu avec elle. Un pur navet, mais une lecture rapide.
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' titre avec un astre'', j'ai lu Le sablier d'étoiles, d'Elba. Ce livre m'a été offert et dédicacé par l'autrice, que j'ai brièvement fréquentée. Il s'agit d'un recueil de poèmes en prose, notamment autour de l'amour.
Verdict : je ne suis pas du tout une fan de poésie contemporaine, mais je me suis surprise à apprécier la musicalité et surtout l'emploi du vocabulaire. Quelques réminiscences de Baudelaire il me semble par moments. Il s'agit de son premier recueil, illustré. A lire, par curiosité et pour découvrir.
Verdict : je ne suis pas du tout une fan de poésie contemporaine, mais je me suis surprise à apprécier la musicalité et surtout l'emploi du vocabulaire. Quelques réminiscences de Baudelaire il me semble par moments. Il s'agit de son premier recueil, illustré. A lire, par curiosité et pour découvrir.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- EloahExpert spécialisé
Écusette de Noireuil a écrit:Eloah a écrit:Je me sens un peu seule ici ce week end ...
Pour le défi 2 "un recueil de contes", j'ai lu Contes des Cataplasmes de Vercors que j'ai beaucoup aimé ! Les contes en ont même sont très chouettes pour les enfants et jeunes ados, moi j'ai surtout aimé le dispositif autour de ces contes car Vercors raconte avec beaucoup d'humour comment lorsqu'il était enfant, puisqu'il était sujet aux bronchites, sa maman lui faisait des cataplasmes et comme c'était douloureux elle lui racontait ces contes afin d'occuper ce temps de pose. C'est émouvant je trouve d'entrer ainsi dans l'intimité de ce moment.
J'ai adoré ces contes étant enfant, je les ai lus et relus ! Je revois encore la couverture et les illustrations (c'était en édition rouge et or je crois) .
C'est réédité ou tu as une édition ancienne ?
Oui c'est une édition scolaire de chez Larousse, très bien faite, avec beaucoup de notes de vocabulaire et des pages d'intro qui donnent vraiment envie de lire. J'ai dû la recevoir il y a quelques années. Vraiment, j'ai beaucoup aimé cette lecture et je sais que je relirai ces contes !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 47 (un livre dont le personnage principal est un psychiatre / psychologue), je me suis fait plaisir en poursuivant la saga Sauveur et fils (saison 6) de Marie-Aude Murail (2020).
Peut également entrer dans ce défi, une relecture : la pièce Le visiteur d’Eric-Emmanuel Schmitt (1993) dont le personnage principal est Sigmund Freud lui-même, en 1938, dans l'Autriche annexée par les nazis ; elle convient donc aussi aux défis 8 (résister / se soumettre), 20 ("merveille", puisque le fameux visiteur est peut-être Dieu...) et 33 (le personnage a plus de 60 ans).
Pour le défi 33 justement (et aussi le 27 : un livre dont le titre comporte une subordonnée), une autre pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt : Si on recommençait (2014).
A 65 ans, Alexandre revient dans la maison de sa jeunesse. Assommé par la chute d’une horloge, il se retrouve face à lui-même quarante ans plus tôt lors d’une journée qui a eu une grande importance pour lui. Va-t-il orienter les choix de son alter ego ? Une pièce de théâtre sans prétention mais dont la lecture a été intéressante et plaisante.
Pour le défi 43 (Enfer ou paradis), un bon roman : Elle a menti pour les ailes de Francesca Serra (2020).
Garance, 15 ans, n’en revient pas de sa chance quand elle est invitée à la fête d’Halloween de Maud, élève de Terminale que tout le monde « suit » sur Instagram et ailleurs. Elle va intégrer son petit groupe d’amis désœuvrés et se plier à leurs rites. Mais quelques mois plus tard, elle disparaît.
Un roman sur la génération où les réseaux sociaux font tout, où la vie n’est vécue que par ce qu’on en poste sur Internet, où l’adolescent n’existe (plus encore qu’avant) que par ce que les autres disent de lui. Le récit est prenant, construit en allers-retours : dans l’histoire déroulée à partir du moment où tout a commencé s’insèrent des passages sur l’enquête au moment où la jeune fille est recherchée. Le récit inclut des pages d’échange de messages dont le vide ou la violence donnent une sensation d’écœurement. Pièce par pièce, l’auteur expose l’engrenage qui fait que l’héroïne en est arrivée là.
Une jolie découverte conseillée par une collègue documentaliste : D’or et d’oreillers de Flore Vesco (2021), à l'Ecole des loisirs (Medium +). Entre dans les défis 16 (comporte un secret), 20 (merveille), 37 (sorcières), 38 (lettres) et 40 (une réécriture, sérieuse ou parodique).
C’est un roman qui commence comme une réécriture de « La princesse au petit pois » (et qui évoquera d’autres contes aussi) mais en s’inscrivant vite dans le cadre moins merveilleux des stratégies de mariage des jeunes filles dans les « bonnes familles » de la campagne anglaise (un petit air de Jane Austen pour une cuisine pas très morale). En effet, un jeune lord cherche une épouse et fait passer un test aux prétendantes : dormir une nuit chez lui, en haut d’un lit immense, sans ses parents. Un procédé scandaleux… mais le lord est richissime, alors Mrs Watkins lui envoie quand même ses trois filles et leur femme de chambre… La magie fait bientôt irruption dans l’histoire (où formules et anagrammes ont leur importance) ; un roman plein de mystère(s) où il est question de liberté et surtout du corps dans tous ses états…
J’ai beaucoup aimé ce roman, très différent de ce que l’on lit d’habitude, très inventif et bien écrit, plein de clins d’œil et d’humour, intelligent. Mais surtout, quelle sensualité !
Enfin, en parlant de sensualité, j'ai lu comme d'autres ici la belle bande dessinée Peau d’homme de Hubert et Zanzim (2020), qui convient aux défis 8 (résister / se soumettre), 16 (comporte un secret) et 20 (merveille), et que je ne peux que recommander à mon tour.
Peut également entrer dans ce défi, une relecture : la pièce Le visiteur d’Eric-Emmanuel Schmitt (1993) dont le personnage principal est Sigmund Freud lui-même, en 1938, dans l'Autriche annexée par les nazis ; elle convient donc aussi aux défis 8 (résister / se soumettre), 20 ("merveille", puisque le fameux visiteur est peut-être Dieu...) et 33 (le personnage a plus de 60 ans).
Pour le défi 33 justement (et aussi le 27 : un livre dont le titre comporte une subordonnée), une autre pièce d’Eric-Emmanuel Schmitt : Si on recommençait (2014).
A 65 ans, Alexandre revient dans la maison de sa jeunesse. Assommé par la chute d’une horloge, il se retrouve face à lui-même quarante ans plus tôt lors d’une journée qui a eu une grande importance pour lui. Va-t-il orienter les choix de son alter ego ? Une pièce de théâtre sans prétention mais dont la lecture a été intéressante et plaisante.
Pour le défi 43 (Enfer ou paradis), un bon roman : Elle a menti pour les ailes de Francesca Serra (2020).
Garance, 15 ans, n’en revient pas de sa chance quand elle est invitée à la fête d’Halloween de Maud, élève de Terminale que tout le monde « suit » sur Instagram et ailleurs. Elle va intégrer son petit groupe d’amis désœuvrés et se plier à leurs rites. Mais quelques mois plus tard, elle disparaît.
Un roman sur la génération où les réseaux sociaux font tout, où la vie n’est vécue que par ce qu’on en poste sur Internet, où l’adolescent n’existe (plus encore qu’avant) que par ce que les autres disent de lui. Le récit est prenant, construit en allers-retours : dans l’histoire déroulée à partir du moment où tout a commencé s’insèrent des passages sur l’enquête au moment où la jeune fille est recherchée. Le récit inclut des pages d’échange de messages dont le vide ou la violence donnent une sensation d’écœurement. Pièce par pièce, l’auteur expose l’engrenage qui fait que l’héroïne en est arrivée là.
Une jolie découverte conseillée par une collègue documentaliste : D’or et d’oreillers de Flore Vesco (2021), à l'Ecole des loisirs (Medium +). Entre dans les défis 16 (comporte un secret), 20 (merveille), 37 (sorcières), 38 (lettres) et 40 (une réécriture, sérieuse ou parodique).
C’est un roman qui commence comme une réécriture de « La princesse au petit pois » (et qui évoquera d’autres contes aussi) mais en s’inscrivant vite dans le cadre moins merveilleux des stratégies de mariage des jeunes filles dans les « bonnes familles » de la campagne anglaise (un petit air de Jane Austen pour une cuisine pas très morale). En effet, un jeune lord cherche une épouse et fait passer un test aux prétendantes : dormir une nuit chez lui, en haut d’un lit immense, sans ses parents. Un procédé scandaleux… mais le lord est richissime, alors Mrs Watkins lui envoie quand même ses trois filles et leur femme de chambre… La magie fait bientôt irruption dans l’histoire (où formules et anagrammes ont leur importance) ; un roman plein de mystère(s) où il est question de liberté et surtout du corps dans tous ses états…
J’ai beaucoup aimé ce roman, très différent de ce que l’on lit d’habitude, très inventif et bien écrit, plein de clins d’œil et d’humour, intelligent. Mais surtout, quelle sensualité !
Enfin, en parlant de sensualité, j'ai lu comme d'autres ici la belle bande dessinée Peau d’homme de Hubert et Zanzim (2020), qui convient aux défis 8 (résister / se soumettre), 16 (comporte un secret) et 20 (merveille), et que je ne peux que recommander à mon tour.
- NasopiBon génie
Pour le défi "seconds couteaux", je me suis beaucoup amusée à lire La Bague de l'oubli de Rotrou (et J'AIME la langue du XVIIe siècle ! ).
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- RyuzakiNiveau 9
Défi 46, Une histoire avec un ou des trains : Séfarade, Antonio Muñoz Molina
Séfarade est composé d'une série de récits autonomes (on pourrait presque parler de nouvelles), mais avec des thèmes et des motifs qui reviennent. C'est difficile de vraiment résumer le livre, mais il y est beaucoup question des victimes de régimes totalitaires. On y lit les histoires de différents personnages, la plupart réels, certains célèbres. L'auteur joue avec la chronologie et les voix, on change régulièrement de pronom et de point de vue, ce qui a eu tendance à me perdre, mais ce n'était pas désagréable. On a parfois l'impression que des personnages reviennent d'un récit à l'autre. Oh, et il y a aussi quelques trains, évidemment.
Bon, ce n'est pas un livre facile à lire et j'ai eu du mal, même si c'était bien écrit. Je pense que je l'apprécierai mieux quand je le relirai un peu plus tard.
Verdict : original
Molina a écrit:Si vous voyagez seul dans un train, ou si vous marchez dans les rues d'une ville où personne ne vous connaît, vous n'êtes personne : nul ne peut deviner votre angoisse ni le motif de votre nervosité pendant que vous attendez au café de la gare, mais peut-être est-il possible de savoir le nom de votre maladie en observant votre pâleur et en écoutant le bruit de vos bronches, ou en remarquant votre dissimulation quand vous rangez le mouchoir dont vous avez couvert votre bouche. Mais en voyageant, je sens que je n'ai pas de poids, que je suis invisible, que je ne suis personne et que je peux être n'importe qui, et cette légèreté d'esprit transparaît dans les mouvements de mon corps, et ma démarche est plus rapide, plus déliée, sans la pesanteur de tout ce que je suis, j'ai les yeux ouverts aux sollicitations de la ville ou d'un paysage, d'une langue dont je profite en la comprenant et en la parlant, plus belle maintenant de n'être pas la mienne.
Séfarade est composé d'une série de récits autonomes (on pourrait presque parler de nouvelles), mais avec des thèmes et des motifs qui reviennent. C'est difficile de vraiment résumer le livre, mais il y est beaucoup question des victimes de régimes totalitaires. On y lit les histoires de différents personnages, la plupart réels, certains célèbres. L'auteur joue avec la chronologie et les voix, on change régulièrement de pronom et de point de vue, ce qui a eu tendance à me perdre, mais ce n'était pas désagréable. On a parfois l'impression que des personnages reviennent d'un récit à l'autre. Oh, et il y a aussi quelques trains, évidemment.
Bon, ce n'est pas un livre facile à lire et j'ai eu du mal, même si c'était bien écrit. Je pense que je l'apprécierai mieux quand je le relirai un peu plus tard.
Verdict : original
- Cléopatra2Guide spirituel
Dans le défi lettres mais qui peut convenir pour relations familiales ou livre avec un secret, j'ai lu en anglais Pride and Prejudice de Jane Austen. Enfin je l'ai relu après 15 ans.
J'étais déprimée donc j'ai voulu regarder un de mes films-doudou, l'adaptation de 2005 mais je n'ai trouvé que quelques extraits, donc j'ai ressorti le bouquin. Quel bonheur! C'est drôle, caustique, impertinent.
Elizabeth est fabuleuse, Darcy froid et distant à souhait, Mrs Bennett stupide comme il se doit.
Pour ceux vivant dans les bois avec les chevreuils, un petit résumé :
M. et Mrs Bennett, membres de la petite gentry, ont 5 filles et le domaine famille est sous "entail" (mot français???), c'est-à-dire qu'il ne peut revenir qu'à un homme. Mrs Bennett a donc bien du souci car elle doit marier ses 5 filles pour qu'elles soient à l'abri du besoin. Le roman s'ouvre sur l'annonce de l'arrivée d'un nouveau voisin, jeune et riche, qui ferait un parfait mari pour sa fille aînée.
Le roman suit ensuite Elizabeth, la 2de, qui se voit dédaignée pendant un bal par l'ami du nouveau voisin, encore plus riche, mais d'une prétention incroyable. Comment ce mépris originel se transforme-t-il en amour torride? Vous le saurez en lisant Pride and prejudice !!!!
Et pour compléter votre lecture je vous conseille ce merveilleux blog :
https://www.liseantunessimoes.com/
J'étais déprimée donc j'ai voulu regarder un de mes films-doudou, l'adaptation de 2005 mais je n'ai trouvé que quelques extraits, donc j'ai ressorti le bouquin. Quel bonheur! C'est drôle, caustique, impertinent.
Elizabeth est fabuleuse, Darcy froid et distant à souhait, Mrs Bennett stupide comme il se doit.
Pour ceux vivant dans les bois avec les chevreuils, un petit résumé :
M. et Mrs Bennett, membres de la petite gentry, ont 5 filles et le domaine famille est sous "entail" (mot français???), c'est-à-dire qu'il ne peut revenir qu'à un homme. Mrs Bennett a donc bien du souci car elle doit marier ses 5 filles pour qu'elles soient à l'abri du besoin. Le roman s'ouvre sur l'annonce de l'arrivée d'un nouveau voisin, jeune et riche, qui ferait un parfait mari pour sa fille aînée.
Le roman suit ensuite Elizabeth, la 2de, qui se voit dédaignée pendant un bal par l'ami du nouveau voisin, encore plus riche, mais d'une prétention incroyable. Comment ce mépris originel se transforme-t-il en amour torride? Vous le saurez en lisant Pride and prejudice !!!!
Et pour compléter votre lecture je vous conseille ce merveilleux blog :
https://www.liseantunessimoes.com/
- RyuzakiNiveau 9
Défi 32, Remèdes et poisons : La douce empoisonneuse, Arto Paasilinna
La vieille Linnea, veuve d'un colonel, pourrait passer des jours paisibles, si elle n'était régulièrement persécutée trois odieux jeunes gens, son neveu et ses deux amis. Mais les choses changent quand elle se découvre une passion pour la préparation de poisons.
Bon, ça se lit vite ; ça m'a fait du bien de lire un livre facile, après plusieurs lectures assez laborieuses. Ce n'est pas mon préféré de cet auteur, mais les aventures rocambolesques de cette vieille finnoise bienveillante mais pas faibles m'ont bien diverti tout de même. J'aime bien l'humour de Paasilinna, ses commentaires ironiques sur la société finnoise.
Verdict : divertissant
Paasilinna a écrit:Concocter une mixture mortelle pourrait aussi être une activité beaucoup plus passionnante que le macramé ou la peinture sur porcelaine. Dans sa situation, cela semblait même être un passe-temps fort utile, malgré son aspect peut-être un peu lugubre.
La vieille Linnea, veuve d'un colonel, pourrait passer des jours paisibles, si elle n'était régulièrement persécutée trois odieux jeunes gens, son neveu et ses deux amis. Mais les choses changent quand elle se découvre une passion pour la préparation de poisons.
Bon, ça se lit vite ; ça m'a fait du bien de lire un livre facile, après plusieurs lectures assez laborieuses. Ce n'est pas mon préféré de cet auteur, mais les aventures rocambolesques de cette vieille finnoise bienveillante mais pas faibles m'ont bien diverti tout de même. J'aime bien l'humour de Paasilinna, ses commentaires ironiques sur la société finnoise.
Verdict : divertissant
- AsarteLilithBon génie
Lu il y a plus de 10 ans je crois, mais très sympathique ! J'ai fini par lire tous les livres de cet auteur à la médiathèque avec en avoir discuté avec une collègue.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- glucheNiveau 10
J'ose à peine vous lire de mon côté tant je peine à avancer sur le défi. Ce n'est pas que je manque de lecture, mais beaucoup de choses qui ne correspondant à aucun critère. J'ai l'impression d'être comme une élève qui n'a pas envie de lire les livres imposés.
J'ai quand même réussi lire une pièce du théâtre élisabéthain, Macbeth, tragédie qui m'avait échappé jusqu'à présent alors que j'ai pas mal lu Shakespeare. De ce fait c'est à la fois nouveau et familier. Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais que Lady Macbeth était le personnage le plus sombre de la pièce, entraînant son époux dans le mal. Mais en fait, l'époux ne vaut pas mieux, je le sais maintenant: justice est donc faite à Lady Macbeth
J'ai lu aussi le témoignage de Florence Debove, Bergère, qui raconte en particulier un été dans les Pyrénées à garder un troupeau de brebis, livre qui convient donc pour le défi "une histoire qui se passe dans les montagnes françaises". C'est intéressant, bien sûr, mais j'ai trouvé l'écriture assez plate, la réflexion un peu courte, bref, je pensais que j'aurais été davantage emballée car le thème m'attirait beaucoup.
J'ai quand même réussi lire une pièce du théâtre élisabéthain, Macbeth, tragédie qui m'avait échappé jusqu'à présent alors que j'ai pas mal lu Shakespeare. De ce fait c'est à la fois nouveau et familier. Je ne sais pas pourquoi mais j'imaginais que Lady Macbeth était le personnage le plus sombre de la pièce, entraînant son époux dans le mal. Mais en fait, l'époux ne vaut pas mieux, je le sais maintenant: justice est donc faite à Lady Macbeth
J'ai lu aussi le témoignage de Florence Debove, Bergère, qui raconte en particulier un été dans les Pyrénées à garder un troupeau de brebis, livre qui convient donc pour le défi "une histoire qui se passe dans les montagnes françaises". C'est intéressant, bien sûr, mais j'ai trouvé l'écriture assez plate, la réflexion un peu courte, bref, je pensais que j'aurais été davantage emballée car le thème m'attirait beaucoup.
- RyuzakiNiveau 9
J'avais beaucoup aimé Petits suicides entre amis, lu pour le défi 2020. L'année dernière, j'avais deux élèves d'origine finlandaise qui avaient voulu faire un exposé sur Paasilinna, c'est comme ça que j'ai découvert cet auteur.AsarteLilith a écrit:Lu il y a plus de 10 ans je crois, mais très sympathique ! J'ai fini par lire tous les livres de cet auteur à la médiathèque avec en avoir discuté avec une collègue.
Défi 28, Une histoire qui se passe en hiver : Esprit d'hiver, Laura Kasischke
Kasischke a écrit:Elle se leva du lit et s'engagea dans le couloir en direction de la chambre de sa fille, pressée de voir qu'elle était là, encore endormie, parfaitement en sécurité.
Oui, elle était là, Tatiana, un bras blanc passé sur un couvre-lit pâle. Les cheveux bruns répandus sur l'oreiller. Si immobile qu'on aurait dit une peinture. Si paisible qu'on aurait pu la croire...
Mais ce n'était pas le cas. Elle allait bien. Rassurée, Holly retourna dans sa chambre et se glissa de nouveau dans le lit près de son époux – mais, à peine allongée, elle pensa encore une fois :
Cela les avait suivis jusque chez eux !
C'était quelque chose que Holly avait su, apparemment, au plus profond de son coeur, ou de son inconscient, ou quel que soit l'endroit où ce genre d'information se terre à l'intérieur d'une femme, à son insu, pendant des années, jusqu'à ce qu'un événement lui fasse prendre conscience qu'elle a oublié, ou refoulé, ou...
Depuis qu'elle est revenue de Sibérie avec un bébé adopté, les accidents se multiplient dans la vie de Holly. Le jour de Noël, elle se trouve seule chez elle avec sa fille Tatiana. Pendant que le blizzard fait rage au dehors, les tensions montent entre la mère et la fille, et, petit à petit, le malaise et l'angoisse grandissent.
J'avais pris ce livre un peu par hasard, pour remplir le défi, et ça a été une vraie bonne surprise. J'ai partagé les doutes et les craintes de cette mère lors de cette journée où tout bascule. L'autrice est douée pour créer une ambiance angoissante et faire monter la tension tout au long du roman. La vérité se dévoile petit à petit, des informations viennent s'ajouter aux autres au fur et à mesure de notre lecture, jusqu'à une fin qui oblige à reconsidérer ce qu'on a lu.
Verdict : captivant
- miss sophieExpert spécialisé
Je plussoie ! J'avais beaucoup aimé ce roman. De toute façon, tout ce qu'écrit Laura Kasischke est digne d'intérêt (je recommande en particulier Rêves de garçons, A moi pour toujours, Les revenants...).
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu 2 ou 3 romans de Laura Kasischke et j'avoue que je reste sur ma faim, je trouve l'écriture envoûtante mais je suis trop perdue par le récit. J'ai bien aimé Esprit d'hiver, je pense que ça gagne à la relecture, mais je n'ai pas trouvé/eu l'occasion encore.
- ShajarVénérable
Ca fait longtemps que je n'étais pas venue... que de belles lectures.
Pour le défi 13. "Quelles cuisine !" : les mémoires de Me Henri Leclerc, La Parole et l'Action.
Bon, ça peut paraître un peu tordu pour la catégorie, mais pas tant que cela. Après quelques chapitres sur ses années de jeune avocat, l'auteur nous plonge dans les grandes affaires qui ont rythmé sa carrière, mais aussi dans la tambouille judiciaire au sens le plus concret : de la manière de mener un divorce à l'amiable quand cette possibilité n'existait pas, jusqu'à la manière de plaider contre la peine de mort, en passant par de sombres histoires de machines à écrire et l'organisation novatrice d'un cabinet d'avocats. Comme souvent dans les mémoires de ces grands hommes en devenir, un peu de synthèse n'aurait pas fait de mal - chaque collaborateur, chaque connaissance se doit d'avoir sa phrase - mais l'ensemble est très intéressant. La réflexion sur la peine de mort est touchante, les questions sociales - mineurs, agriculteurs - et de droits de l'homme aussi. On rencontre bien souvent la grande histoire - guerre d'Algérie, mai 68 - parfois à l'étranger (sur le Portugal, passionnant). Un peu surprise de sa certitude affirmée de la culpabilité d'Omar Raddad, dont il a défendu les parties civiles. Une très bonne lecture en tout cas.
Pour le défi 22. "Un livre qui évoque la vie familiale" : Chow Ching Lie, Le Palanquin des larmes
Une lecture faite sur vos recommandations et que je ne regrette pas : la vie d'une jeune femme de Shanghai dans une Chine en pleine transition, au milieu du XXe siècle. Mariée à 13 ans dans la haute bourgeoisie chinoise, Chow Ching Lie raconte le statut effrayant de la femme en Chine avant Mao, ses relations avec famille et belle famille, sa spiritualité marquée de superstitions et son amour pour le piano. Une vision au final assez positive - quoique relativement - du communisme en Chine, qui étonne un peu. Une lecture marquante.
Pour le défi 13. "Quelles cuisine !" : les mémoires de Me Henri Leclerc, La Parole et l'Action.
Bon, ça peut paraître un peu tordu pour la catégorie, mais pas tant que cela. Après quelques chapitres sur ses années de jeune avocat, l'auteur nous plonge dans les grandes affaires qui ont rythmé sa carrière, mais aussi dans la tambouille judiciaire au sens le plus concret : de la manière de mener un divorce à l'amiable quand cette possibilité n'existait pas, jusqu'à la manière de plaider contre la peine de mort, en passant par de sombres histoires de machines à écrire et l'organisation novatrice d'un cabinet d'avocats. Comme souvent dans les mémoires de ces grands hommes en devenir, un peu de synthèse n'aurait pas fait de mal - chaque collaborateur, chaque connaissance se doit d'avoir sa phrase - mais l'ensemble est très intéressant. La réflexion sur la peine de mort est touchante, les questions sociales - mineurs, agriculteurs - et de droits de l'homme aussi. On rencontre bien souvent la grande histoire - guerre d'Algérie, mai 68 - parfois à l'étranger (sur le Portugal, passionnant). Un peu surprise de sa certitude affirmée de la culpabilité d'Omar Raddad, dont il a défendu les parties civiles. Une très bonne lecture en tout cas.
Pour le défi 22. "Un livre qui évoque la vie familiale" : Chow Ching Lie, Le Palanquin des larmes
Une lecture faite sur vos recommandations et que je ne regrette pas : la vie d'une jeune femme de Shanghai dans une Chine en pleine transition, au milieu du XXe siècle. Mariée à 13 ans dans la haute bourgeoisie chinoise, Chow Ching Lie raconte le statut effrayant de la femme en Chine avant Mao, ses relations avec famille et belle famille, sa spiritualité marquée de superstitions et son amour pour le piano. Une vision au final assez positive - quoique relativement - du communisme en Chine, qui étonne un peu. Une lecture marquante.
- AsarteLilithBon génie
Je l'ai lu à l'occasion d'un désherbageage de mon CDI et effectivement c'est marquant. Il y a une suite apparemment.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum