- e-WandererGrand sage
Dans ta liste, antisionisme est quand même très à part, et désigne normalement sans ambiguïté l'opposition à la constitution / l'existence / l'expansion d'un État juif, c'est une notion qui relève clairement du domaine de la géopolitique et de la philosophie politique. Je sais bien que récemment, un député ignare (Sylvain Maillard, LREM) a pu introduire une forme de confusion en soumettant un projet de loi qui essayait de poser une équivalence entre ce concept et celui d'antisémitisme, mais normalement la délimitation est claire.
Antisémitisme renvoie très nettement à une hostilité aux personnes de confession juive. C'est autour des notions d'antijudaïsme et de judéophobie qu'il y a une zone de flou.
Antisémitisme renvoie très nettement à une hostilité aux personnes de confession juive. C'est autour des notions d'antijudaïsme et de judéophobie qu'il y a une zone de flou.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je suis assez d'accord avec toi:
Disons que, historiquement, l'antisémitisme a été un racisme dans la doctrine hitlérienne, que l'on retrouve, par ex. en France chez Céline, pour qui les sémites sont une “race” hybride, un mélange de la “race noire” et de la “race jaune” (je ne citerai pas L'école des cadavres, par dégoût).
C'est en tout cas l'une des interprétations, par ex. celle de Taguieff. “Judéophobie”: pour désigner les discours anti-juifs antérieurs à l'apparition de la “théorie des races” (on en trouverait de nombreux ex. chez Voltaire, par ex. dans l'article “Juif” de son Dictionnaire philosophique, où il les accuse d'avoir mangé de la chair humaine et d'avoir pratiqué les sacrifices humaines; et, bien sûr, dans certaines traditions théologiques chrétiennes). “Antisémitisme”: pour désigner les discours anti-juifs de type raciste (car oui, il y a bien eu, dans les années 30 et 40, des événements prouvant l'existence de l'antisémitisme ainsi entendu). Et “nouvelle judéophobie” (titre de l'un de ses ouvrages): pour désigner un antisémitisme à fondement religieux, et plus récent dans ses manifestations en France.
Là, tout dépend de ce que l'on entend par “critique”. S'il s'agit de la critique des religions, il y en a de plusieurs sortes: rationaliste, morale, agnostique, anticléricale, agnostique, sceptique, scientiste (pour restreindre la liste). Et elles ne sont pas “antijudaïque” ou “islamophobes” pour autant.
Si l'on entend pas là une dénonciation à des fins d'exclusion ou de persécutions, les termes racisme, xénophobie, discrimination, appel à la haine, ainsi que les qualificatifs juridiques afférents existent.
Tout à fait d'accord. Et j'ajoute:
Or, dans “islamophobie”, il y a Islam: introduire cette notion, c'est courir le risque de céder aux islamistes politiques et/ou djihadistes, qui ne seraient que trop heureux de faire interdire toute critique de l'Islam (dans leur version, qui plus est!).
L'objet de la lutte et de la controverse est aussi de hisser ce terme au “même niveau” que celui d'antisémitisme, en faisant s'équivaloir le racisme anti arabe, le racialisme anti musulmans et la xénophobie… Avec en prétexte, par ex., la loi Gayssot, alors que celle-ci n'utilise “antisémitisme”, aux côtés de “racisme” et “xénophobie”, et élargit son champ à tous les cas (art.1: “ Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite.”). Chez les extrémistes les plus ultra (cf. Dieudonné, par ex., qui fricote avec Soral), l'argument est: il est interdit de “critiquer les juifs”, mais il est permis de “critiquer l'Islam” — ce qui est éminemment faux et fautif (il est interdit d'être antisémite ET d'être raciste ou xénophobe; et la critique des toutes les doctrines, religieuses ou athées ou autres, est libre).
C'est en ce sens qu'adopter le terme “islamophobie” est redoutablement imprudent. D'abord parce que cela revient à adopter le vocabulaire de doctrinaires extrémistes (encore une fois: serait-il légitime d'employer “remplacement” aussi bien que “immigration” sous prétexte que ce n'est qu'un mot et qu'on pourrait le conceptualiser? À mon avis, non: le terme même engage une charge de racisme et de xénophobie, parce qu'il est lié à des élaborations idéologiques extrémistes). Ensuite, parce qu'il existe déjà, dans les textes juridiques un ensemble de qualifications suffisantes (et, je me répète, pendant que l'on bavarde sur “islamophobie”, on évite de se demander comment appliquer les lois, pour ensuite se plaindre qu'elles ne le sont pas, ce qui arrange bien les extrémistes de tout poil.
Et l'on peut y ajouter des courants différents de celui-ci, quand bien même ils entrent souvent en collusion: l'islamisme “politique” des fréristes (dont la naissance remonte aux années 1920), l'islamisme “révolutionnaire” des salafistes djihadistes, en particulier.LouisBarthas a écrit:Du côté de l'islam, même si le terme d'islamophobie remonte au début du XXe siècle - le Canard enchaîné l'avait pointé dans l'un articles l'année dernière - il a été instrumentalisé par la théocratie de la République islamique d'Iran après sa prise du pouvoir, pour empêcher toute critique de sa politique fondée sur des principes théocratiques basés sur l'Islam.
Je pense que le terme d'antisémitisme pourrait trouver son équivalent dans celui de racisme (sous-entendu à l'encontre des "Arabes"). On commence maintenant à différencier islamisme de islamique - l'islamisme étant la guerre menée par des musulmans contre tout ce qui n'est pas l'islam à leur yeux - mais ce n'est pas facile (on s'en aperçoit sur ce forum ).
Disons que, historiquement, l'antisémitisme a été un racisme dans la doctrine hitlérienne, que l'on retrouve, par ex. en France chez Céline, pour qui les sémites sont une “race” hybride, un mélange de la “race noire” et de la “race jaune” (je ne citerai pas L'école des cadavres, par dégoût).
Le terme d'islamophobie ne recoupe pas vraiment celui de judéophobie, probablement pour des raisons de décalage historique.
C'est en tout cas l'une des interprétations, par ex. celle de Taguieff. “Judéophobie”: pour désigner les discours anti-juifs antérieurs à l'apparition de la “théorie des races” (on en trouverait de nombreux ex. chez Voltaire, par ex. dans l'article “Juif” de son Dictionnaire philosophique, où il les accuse d'avoir mangé de la chair humaine et d'avoir pratiqué les sacrifices humaines; et, bien sûr, dans certaines traditions théologiques chrétiennes). “Antisémitisme”: pour désigner les discours anti-juifs de type raciste (car oui, il y a bien eu, dans les années 30 et 40, des événements prouvant l'existence de l'antisémitisme ainsi entendu). Et “nouvelle judéophobie” (titre de l'un de ses ouvrages): pour désigner un antisémitisme à fondement religieux, et plus récent dans ses manifestations en France.
En tout cas, ce n'est pas le terme approprié pour effectuer une critique de l'islam, tout à fait autorisée. Cette critique de l'islam pourrait être rapprochée de l'ancien antijudaïsme, mais on n'a pas le terme.
Là, tout dépend de ce que l'on entend par “critique”. S'il s'agit de la critique des religions, il y en a de plusieurs sortes: rationaliste, morale, agnostique, anticléricale, agnostique, sceptique, scientiste (pour restreindre la liste). Et elles ne sont pas “antijudaïque” ou “islamophobes” pour autant.
Si l'on entend pas là une dénonciation à des fins d'exclusion ou de persécutions, les termes racisme, xénophobie, discrimination, appel à la haine, ainsi que les qualificatifs juridiques afférents existent.
La loi est claire sur la question : on peut attaquer les idées, pas les personnes. On a droit de critiquer le judaïsme, le christianisme, l'islam en tant que doctrines (toutes les idées sont critiquables) - et c'est à l'honneur de la République française laïque de ne pas retenir le délit de blasphème -, mais on ne doit pas attaquer les personnes.
Tout à fait d'accord. Et j'ajoute:
Or, dans “islamophobie”, il y a Islam: introduire cette notion, c'est courir le risque de céder aux islamistes politiques et/ou djihadistes, qui ne seraient que trop heureux de faire interdire toute critique de l'Islam (dans leur version, qui plus est!).
L'objet de la lutte et de la controverse est aussi de hisser ce terme au “même niveau” que celui d'antisémitisme, en faisant s'équivaloir le racisme anti arabe, le racialisme anti musulmans et la xénophobie… Avec en prétexte, par ex., la loi Gayssot, alors que celle-ci n'utilise “antisémitisme”, aux côtés de “racisme” et “xénophobie”, et élargit son champ à tous les cas (art.1: “ Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite.”). Chez les extrémistes les plus ultra (cf. Dieudonné, par ex., qui fricote avec Soral), l'argument est: il est interdit de “critiquer les juifs”, mais il est permis de “critiquer l'Islam” — ce qui est éminemment faux et fautif (il est interdit d'être antisémite ET d'être raciste ou xénophobe; et la critique des toutes les doctrines, religieuses ou athées ou autres, est libre).
C'est en ce sens qu'adopter le terme “islamophobie” est redoutablement imprudent. D'abord parce que cela revient à adopter le vocabulaire de doctrinaires extrémistes (encore une fois: serait-il légitime d'employer “remplacement” aussi bien que “immigration” sous prétexte que ce n'est qu'un mot et qu'on pourrait le conceptualiser? À mon avis, non: le terme même engage une charge de racisme et de xénophobie, parce qu'il est lié à des élaborations idéologiques extrémistes). Ensuite, parce qu'il existe déjà, dans les textes juridiques un ensemble de qualifications suffisantes (et, je me répète, pendant que l'on bavarde sur “islamophobie”, on évite de se demander comment appliquer les lois, pour ensuite se plaindre qu'elles ne le sont pas, ce qui arrange bien les extrémistes de tout poil.
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Si tu vales valeo.
- LouisBarthasExpert
Ce devrait effectivement être ça, mais j'ai souvent clairement décelé de l'antisémitisme dans l'antisionisme. Les journalistes signalent régulièrement des slogans antisémites dans les manifestations antisionistes. Sur ce forum, surtout au moment des guerres du Liban et de Gaza, sont passés quelques antisionistes manifestement antisémites.e-Wanderer a écrit:Dans ta liste, antisionisme est quand même très à part, et désigne normalement sans ambiguïté l'opposition à la constitution / l'existence / l'expansion d'un État juif, c'est une notion qui relève clairement du domaine de la géopolitique et de la philosophie politique. Je sais bien que récemment, un député ignare (Sylvain Maillard, LREM) a pu introduire une forme de confusion en soumettant un projet de loi qui essayait de poser une équivalence entre ce concept et celui d'antisémitisme, mais normalement la délimitation est claire.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- epekeina.tes.ousiasModérateur
LouisBarthas a écrit:Ce devrait effectivement être ça, mais j'ai souvent clairement décelé de l'antisémitisme dans l'antisionisme. Les journalistes signalent régulièrement des slogans antisémites dans les manifestations antisionistes. Sur ce forum, surtout au moment des guerres du Liban et de Gaza, sont passés quelques antisionistes manifestement antisémites.e-Wanderer a écrit:Dans ta liste, antisionisme est quand même très à part, et désigne normalement sans ambiguïté l'opposition à la constitution / l'existence / l'expansion d'un État juif, c'est une notion qui relève clairement du domaine de la géopolitique et de la philosophie politique. Je sais bien que récemment, un député ignare (Sylvain Maillard, LREM) a pu introduire une forme de confusion en soumettant un projet de loi qui essayait de poser une équivalence entre ce concept et celui d'antisémitisme, mais normalement la délimitation est claire.
Remarque… Si l'on définit l'antisionisme comme une “opposition à […] l'existence […] d'un État juif”, cela sous-entend d'avoir posé l'équation: “Israël=État juif=sionisme”, autrement dit d'être passé déjà bien au-delà de la critique politique des politiques menées par les dirigeants israéliens… Dans le second cas, il s'agit, à parler proprement, d'une opposition politique à la politique menée par les dirigeants politiques d'un État (qui existe en Israël, puisqu'il y un pluralisme politique): inutile d'ajouter que c'est légitime, puisque cela fait partie du fonctionnement même d'un État démocratique.
Dans le premier cas, il s'agit d'une idéologie dont le but politique est l'éradication d'Israël — que l'on accuse alors éventuellement de mener une politique d'éradication des populations palestiniennes, en imputant “aux Juifs” de procéder à un génocide: d'où l'emploi idéologique du terme “islamophobie” pour signifier que les “Israéliens=Juifs” sont des “nazis” et que le “sionisme” équivaut à “l'antisémitisme”. C'est cette analogie nettement antisémite que soutient l'emploi idéologique ultra d'“islamophobie”. Et ce avec la possibilité d'ajouter la réciproque en étendant l'équation: “Juif=sioniste=israélien=génocideur=à mort” et même s'il s'agit de “juifs” ailleurs qu'en Israël: ce dernier cas est le discours même d'un certain Coulibaly en janvier 2015 (et des fanatiques qui l'ont endoctriné).
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Si tu vales valeo.
- CeladonDemi-dieu
Jean-Pierre Obin auditionné cet après-midi par la Commission Culture du Sénat. Pas tendre.
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/loi-separatisme-on-a-laisse-l-islamisme-penetrer-l-ecole-selon-jean-pierre
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/loi-separatisme-on-a-laisse-l-islamisme-penetrer-l-ecole-selon-jean-pierre
Tout ira mieux quand les enseignants seront formés. Ouf.Auteur du livre « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école » (Editions Hermann, 2020), Jean-Pierre Obin a été chargé, par le ministre Jean-Michel Blanquer, d’une mission destinée à harmoniser et améliorer la formation à la laïcité des enseignants.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Celadon a écrit:Jean-Pierre Obin auditionné cet après-midi par la Commission Culture du Sénat. Pas tendre.
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/loi-separatisme-on-a-laisse-l-islamisme-penetrer-l-ecole-selon-jean-pierre
Tout ira mieux quand les enseignants seront formés. Ouf.Auteur du livre « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école » (Editions Hermann, 2020), Jean-Pierre Obin a été chargé, par le ministre Jean-Michel Blanquer, d’une mission destinée à harmoniser et améliorer la formation à la laïcité des enseignants.
Ne m'en parle pas — il va encore essayer de tout régenter ce cher JPO! Du diable si je m'en vais me laisser dicter une doctrine par ce type!
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Si tu vales valeo.
- EuphémiaNiveau 10
Je ne sais pas si tout ira mieux, mais ça ne pourra pas être pire. Quand je vois ce que certains collègues pensent de la laïcité, je me dis qu'un peu de formation, à condition qu'elle soit bien faite, ne nous ferait pas de mal.Celadon a écrit:Jean-Pierre Obin auditionné cet après-midi par la Commission Culture du Sénat. Pas tendre.
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/loi-separatisme-on-a-laisse-l-islamisme-penetrer-l-ecole-selon-jean-pierre
Tout ira mieux quand les enseignants seront formés. Ouf.Auteur du livre « Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école » (Editions Hermann, 2020), Jean-Pierre Obin a été chargé, par le ministre Jean-Michel Blanquer, d’une mission destinée à harmoniser et améliorer la formation à la laïcité des enseignants.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- The PaperHabitué du forum
Les mots en "-phobes" ne susciteraient pas des débats houleux si on avait gardé la neutralité de ce suffixe telle qu'il l'a dans son sens médical ("agoraphobe", etc.)
Car après tout, qu'une peur soit rationnelle ou irrationnelle, qu'elle repose sur l'observation de faits ou sur un fantasme, on a le droit d'avoir peur. Pris en ce sens, être homophobe est permis, c'est tabasser des homosexuels qui ne l'est pas.
J'ignore depuis quand ce suffixe a changé de connotation mais aujourd'hui, il sert clairement à porter une condamnation morale (et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
Car après tout, qu'une peur soit rationnelle ou irrationnelle, qu'elle repose sur l'observation de faits ou sur un fantasme, on a le droit d'avoir peur. Pris en ce sens, être homophobe est permis, c'est tabasser des homosexuels qui ne l'est pas.
J'ignore depuis quand ce suffixe a changé de connotation mais aujourd'hui, il sert clairement à porter une condamnation morale (et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il sert surtout à “médicaliser” toute critique des religions: comme si on devait aller consulter un psy quand on trouve à y redire!… Pour ma part, je n'ai la phobie d'aucune religion, j'y suis bien plutôt tout à fait indifférent.
En revanche, il est bien possible, si j'étais confronté à des fanatiques armés que j'éprouve de la “crainte”: mais ça n'est pas leur religion ou leur idéologie, qui me ferait peur — ce sont bien plutôt leurs armes et leurs intentions meurtrières.
En revanche, il est bien possible, si j'étais confronté à des fanatiques armés que j'éprouve de la “crainte”: mais ça n'est pas leur religion ou leur idéologie, qui me ferait peur — ce sont bien plutôt leurs armes et leurs intentions meurtrières.
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- e-WandererGrand sage
D'ailleurs, ceux qui ont le plus de mal à écrabouiller les araignées sont précisément les arachnophobes.The Paper a écrit:Les mots en "-phobes" ne susciteraient pas des débats houleux si on avait gardé la neutralité de ce suffixe telle qu'il l'a dans son sens médical ("agoraphobe", etc.)
Car après tout, qu'une peur soit rationnelle ou irrationnelle, qu'elle repose sur l'observation de faits ou sur un fantasme, on a le droit d'avoir peur. Pris en ce sens, être homophobe est permis, c'est tabasser des homosexuels qui ne l'est pas.
J'ignore depuis quand ce suffixe a changé de connotation mais aujourd'hui, il sert clairement à porter une condamnation morale (et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
:dehors2:
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Mmoui, je ne suis pas certain qu'un terme à connotation de maladie mentale soit "neutre". Cela sous-entend que la peur de l'Islam est pathologique et devrait être traitée par un thérapeute. Pour beaucoup, cela renvoie à une image très négative. Cela en dit sans doute long sur l'opprobre que subissent les personnes atteintes de maladie mentale, c'est regrettable, mais ce n'est pas "neutre".
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
The Paper a écrit:Les mots en "-phobes" ne susciteraient pas des débats houleux si on avait gardé la neutralité de ce suffixe telle qu'il l'a dans son sens médical ("agoraphobe", etc.)
Car après tout, qu'une peur soit rationnelle ou irrationnelle, qu'elle repose sur l'observation de faits ou sur un fantasme, on a le droit d'avoir peur. Pris en ce sens, être homophobe est permis, c'est tabasser des homosexuels qui ne l'est pas.
Il me semble impossible de soutenir que ce suffixe signifie la peur, dans un mot comme homophobie. Son sens a évolué et dans certains mots il signifie le rejet ou la haine, et ne médicalise plus. Ce qui ne l'empêche pas de signifier une peur pathologique dans d'autres mots. Décrire la morphologie d'un mot sans considérer le sens qu'il prend chez ceux qui l'emploient (en le leur demandant, mais surtout en observant à quoi s'oppose ou s'associe ce mot dans leur vocabulaire, les contextes dans lesquels ils les placent) conduit à se faire des illusions.
J'ignore depuis quand ce suffixe a changé de connotation mais aujourd'hui, il sert clairement à porter une condamnation morale (et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel)
Comme le mot racisme, je suppose, qui est beaucoup trop intimidant envers ceux qui entendent exprimer leur rejet de ceci ou cela sans en venir aux voies de fait.
(J'imagine que tu t'es mal exprimé.)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Décrire la morphologie d'un mot sans considérer le sens qu'il prend chez ceux qui l'emploient (en le leur demandant, mais surtout en observant à quoi s'oppose ou s'associe ce mot dans leur vocabulaire, les contextes dans lesquels ils les placent) conduit à se faire des illusions.
Je suppose, donc, que ça serait également intéressant de considérer le sens qu'il prend chez ceux qui l'emploient dans une idéologie de type fanatique, voire éventuellement meurtrière: de façon, sans doute, à ne pas se faire des illusions.
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Si tu vales valeo.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
J'ai dit le contraire ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je ne pense pas avoir dit cela. Mais, si tu l'admets, ça appelle une question: est-il raisonnable d'utiliser un terme employé par des idéologies fanatiques et/ou meurtrières? Pour ma part, je considère qu'il est contraire à toute méthode de prétendre accrocher à ce terme un “concept scientifique”: un concept, pour être rationnel, a besoin d'une certaine univocité, laquelle est rendue impossible par l'emploi d'un terme fortement idéologisé. Il en irait de même, à plus forte raison, s'il s'agissait d'en faire une catégorie juridique (et ceci sans même évoquer la règle suivant laquelle une qualification juridique doit posséder une forme de généralité pour être applicable).
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Si tu vales valeo.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Le mot n'est pas employé uniquement par les fanatiques, il n'est pas leur propriété. Il s'est répandu, est utilisé par tout un tas de gens, reçoit des définitions plus ou moins précises, suscite des passions variées, et je ne vois pas de raison a priori de s'opposer à son emploi dans le cadre, par exemple, de la description d'un phénomène de rejet des musulmans au sein d'une société. Je suis plus que sceptique sur l'idée qu'il faudrait battre en retraite dès qu'un mot nous semble souillé par des gens détestables, et je doute qu'on puisse régler quoi que ce soit par le choix d'un mot, quand il s'agit d'aborder des sujets qui divisent.
Edit : je retire ma dernière phrase ("Appelez ça autrement : tout le monde comprendra que vous traduisez islamophobie."), n'ayant pas plus de raisons de refuser par principe l'emploi d'un autre mot.
Edit : je retire ma dernière phrase ("Appelez ça autrement : tout le monde comprendra que vous traduisez islamophobie."), n'ayant pas plus de raisons de refuser par principe l'emploi d'un autre mot.
- FeuchtwangerNiveau 9
Le fond de l'affaire me semble moins être les arguties sur "l'islamophobie" comme concept valide ou pas.
Ce qui est hallucinant c'est qu'un syndicat étudiant considère comme normal d'exercer une pression sur le contenu d'un cours et de "surveiller" des professeurs qui lui semblent "borderline".
Parallèlement, nous avons une ministre qui considère envisageable de contrôler le contenu de la recherche.
Au milieu nous avons un monde universitaire profondément lâche (je suis désolé, mais je le connais bien et la réaction des collègues de Science Po Grenoble est édifiante) qui ne se rend même plus compte de ses biais idéologiques (petit jeu, l'intitulé de la journée était "racisme, islamophobie, antisémitisme" quel est l'absent de ce tryptique qui ne viendrait à l'idée d'aucun chercheur ou étudiant d'évoquer alors que c'est quantiativement le principal problème en France) tout en se pavanant dans une scientificité de pacotille (ici encore, je suis parti dans le secondaire après avoir constaté que des élèves de lycée étaient capables de faire des raisonnement mieux construits que mes collègues de labo MCF ou HDR).
Les trois acteurs ayant un rôle différent à jouer dans le futur de l'intelligence en France, une conclusion rapide s'impose : le pays est foutu.
Ce qui est hallucinant c'est qu'un syndicat étudiant considère comme normal d'exercer une pression sur le contenu d'un cours et de "surveiller" des professeurs qui lui semblent "borderline".
Parallèlement, nous avons une ministre qui considère envisageable de contrôler le contenu de la recherche.
Au milieu nous avons un monde universitaire profondément lâche (je suis désolé, mais je le connais bien et la réaction des collègues de Science Po Grenoble est édifiante) qui ne se rend même plus compte de ses biais idéologiques (petit jeu, l'intitulé de la journée était "racisme, islamophobie, antisémitisme" quel est l'absent de ce tryptique qui ne viendrait à l'idée d'aucun chercheur ou étudiant d'évoquer alors que c'est quantiativement le principal problème en France) tout en se pavanant dans une scientificité de pacotille (ici encore, je suis parti dans le secondaire après avoir constaté que des élèves de lycée étaient capables de faire des raisonnement mieux construits que mes collègues de labo MCF ou HDR).
Les trois acteurs ayant un rôle différent à jouer dans le futur de l'intelligence en France, une conclusion rapide s'impose : le pays est foutu.
- HonchampDoyen
C dans l'air de ce jeudi y a consacré quelques minutes à partir de la 48/49 ème minute.
Pas dans le sens du syndicat étudiant concerné.
Qui par ailleurs veut des excuses de la part des 2 profs, et des sanctions à leur encontre....
Bruno Jeudy estime que la vie des 2 profs est en jeu, et que l'histoire de Samuel Paty n'a pas servi de leçon.
Alain Bauer parle d'une khmérisation de l'enseignement, et dit que ce ne sont plus des étudiants mais des consommateurs d'études.
Pas dans le sens du syndicat étudiant concerné.
Qui par ailleurs veut des excuses de la part des 2 profs, et des sanctions à leur encontre....
Bruno Jeudy estime que la vie des 2 profs est en jeu, et que l'histoire de Samuel Paty n'a pas servi de leçon.
Alain Bauer parle d'une khmérisation de l'enseignement, et dit que ce ne sont plus des étudiants mais des consommateurs d'études.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- The PaperHabitué du forum
Quand on entendait il y a quelques années l'idée selon laquelle le sida était plus répandu dans le milieu homosexuel, c'est pourtant bien de peur qu'il s'agissait. Et puisque l'homosexualité est condamnée par les religions, les pratiquants peuvent éprouver la peur que l'homosexualité corrompe un de leurs proches.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Il me semble impossible de soutenir que ce suffixe signifie la peur, dans un mot comme homophobie.
Sauf que l'on ne choisit pas sa race. Ceux qui rejettent l'homosexualité voient cette orientation sexuelle comme un choix (sinon l'interdit religieux n'aurait pas de sens).Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Comme le mot racisme, je suppose, qui est beaucoup trop intimidant envers ceux qui entendent exprimer leur rejet de ceci ou cela sans en venir aux voies de fait.
(J'imagine que tu t'es mal exprimé.)
Je pense qu'il est dommage d'avoir ajouté cette connotation morale à ce suffixe parce que c'est porteur de confusion.
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
The Paper a écrit:Quand on entendait il y a quelques années l'idée selon laquelle le sida était plus répandu dans le milieu homosexuel, c'est pourtant bien de peur qu'il s'agissait. Et puisque l'homosexualité est condamnée par les religions, les pratiquants peuvent éprouver la peur que l'homosexualité corrompe un de leurs proches.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:
Il me semble impossible de soutenir que ce suffixe signifie la peur, dans un mot comme homophobie.
Je ne te parle pas de la peur de certaines personnes à certaines occasions mais du sens d'un mot. Homophobie ne signifie pas "la peur des homosexuels", -phobie a pris clairement un autre sens.
The Paper a écrit:Sauf que l'on ne choisit pas sa race. Ceux qui rejettent l'homosexualité voient cette orientation sexuelle comme un choix (sinon l'interdit religieux n'aurait pas de sens).Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Comme le mot racisme, je suppose, qui est beaucoup trop intimidant envers ceux qui entendent exprimer leur rejet de ceci ou cela sans en venir aux voies de fait.
(J'imagine que tu t'es mal exprimé.)
Ceux qui rejettent l'homosexualité n'y voient pas forcément un choix. Ils la rejettent quand même et peuvent aller jusqu'à refuser aux gens qu'ils rejettent le droit de vivre. Les interdits religieux ne reposent pas toujours, eux non plus, sur l'idée que ce serait un choix.
Reste ceux qui ignorent que ce n'est pas à un choix. Lire ici qu'il est vraiment regrettable de les intimider en leur expliquant que leur rejet relève de l'homophobie aura fait mon hallucination du soir, merci.
- neomathÉrudit
The Paper a écrit:
Sauf que l'on ne choisit pas sa race.
On ne choisit pas plus son prénom. Or il suffit que celui ci soit identifié comme musulman pour que votre CV ait quatre fois moins de chance d'être retenu. Lorsque l'on en est rendu à ce point de normalisation de la discrimination envers une minorité, il devient odieux que certains ergotent encore sur la nécessité de nommer cette forme particulière de racisme.
Source : L'organe officiel de l'islamo-gauchisme
- keroGrand sage
Feuchtwanger a écrit:Ce qui est hallucinant c'est qu'un syndicat étudiant considère comme normal d'exercer une pression sur le contenu d'un cours et de "surveiller" des professeurs qui lui semblent "borderline".
Conséquence logique des reculs qu'on a acceptés de plus en plus dans le monde du secondaire ? Après tout, si des élèves de collège ou lycée se croient maintenant fondés à faire la leçon à leurs enseignants (parfois mis en minorité face à l'administration), a fortiori ils s'y croieront autorisés à l'université.
- The PaperHabitué du forum
Le sens de rejet. Mais il y a des rejets qui reposent sur la peur.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne te parle pas de la peur de certaines personnes à certaines occasions mais du sens d'un mot. Homophobie ne signifie pas "la peur des homosexuels", -phobie a pris clairement un autre sens.
Ta remarque, avec le mot "intimider", me prouve que j'ai raison : le suffixe "phobe" sert à clore le débat en empêchant l'autre de parler. Tu es prêt à mettre dans le même sac celui qui dit "Ils font ce qu'ils veulent mais je n'en veux pas dans ma famille", celui qui veut qu'on mette tous les homosexuels en asile psychiatrique et celui qui veut les tuer. Il serait plus constructif de demander au premier quelles sont ses raisons, au deuxième de prouver scientifiquement qu'il s'agit d'un trouble ; il n'y a qu'avec le troisième que la discussion est inutile puisque là, on n'est plus dans le simple rejet mais dans la haine.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Reste ceux qui ignorent que ce n'est pas à un choix. Lire ici qu'il est vraiment regrettable de les intimider en leur expliquant que leur rejet relève de l'homophobie aura fait mon hallucination du soir, merci.
Et puisque tu penses que l'homophobie ne considère pas nécessairement que c'est un choix, il pourrait être intéressant de demander, d'ailleurs, à l'homophobe, sur quoi repose son homophobie. Car même dans le sens de "rejet", le suffixe garde cette confusion : choix ou non ?
J'ajouterai qu'on a qualifié d'homophobes des gens de la manif contre le mariage pour tous qui n'étaient pas contre les homosexuels mais uniquement contre leur mariage. On a vite fait de donner au mot le sens qui nous arrange et d'étendre la condamnation morale...
Bref, je pense que cette superposition de sens génère des incompréhensions et rend les débats compliqués. Il y a plusieurs confusions possibles :
- entre peur et rejet moral : "phobe" exprime-t-il l'une, l'autre, les deux en même temps ?
- entre rejet d'une nature et rejet d'un choix de vie
- entre rejet (tout court) et rejet moral
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- Folken de FanelNiveau 3
Parce qu'exprimer son homophobie est déjà suffisant pour blesser et intimider (puisque tu aimes ce mot) les personnes visées par cette expression, et qu'a force que tout le monde puisse exprimer cette haine le discours se banalise et s'integre dans les pratiques sociétales (discrimations à l'embauche,au logement) et finit par influencer les plus violents qui passeront à l'acte ? Raison pour laquelle c'est aussi l'expression même de l'homophie qui est punie par la loi. Je ne vois donc pas quel "débat" Il peut y avoir.The Paper a écrit:
aujourd'hui, il sert clairement à porter une condamnation morale (et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
- The PaperHabitué du forum
Sauf que justement, "phobie" n'exprime pas nécessairement une haine.Folken de Fanel a écrit:exprimer cette haine
Je répète mon exemple : le manifestant contre le mariage pour tous qui est qualifié d'homophobe (alors qu'il est peut-être lui-même homosexuel d'ailleurs).
Je suis surpris que mes propos suscitent de si vives réactions (voir l'"hallucination du soir" deSylvain de Saint-Sylvain). A une époque où l'on met sans cesse en garde contre les amalgames (et c'est tant mieux), je ne comprends pas qu'on tienne tant à utiliser des mots en "phobe" qui sèment la confusion. On dirait bien qu'il y a des amalgames qui dérangent et d'autres qui arrangent... Personnellement, je suis contre tous les amalgames.
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- IphigénieProphète
Bon. Au lieu de débattre du mot luttons contre les choses?
C’est pénible, cette manie de vouloir mettre des mots sur tout, aujourdhui... y avait déjà les mots bêtise et préjugés, ça aurait pu suffire ? D’autant qu’ils marchent pour tous les camps
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