- IphigénieProphète
Bon. Au lieu de débattre du mot luttons contre les choses?
C’est pénible, cette manie de vouloir mettre des mots sur tout, aujourdhui... y avait déjà les mots bêtise et préjugés, ça aurait pu suffire ? D’autant qu’ils marchent pour tous les camps
C’est pénible, cette manie de vouloir mettre des mots sur tout, aujourdhui... y avait déjà les mots bêtise et préjugés, ça aurait pu suffire ? D’autant qu’ils marchent pour tous les camps
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:Le sens de rejet. Mais il y a des rejets qui reposent sur la peur.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne te parle pas de la peur de certaines personnes à certaines occasions mais du sens d'un mot. Homophobie ne signifie pas "la peur des homosexuels", -phobie a pris clairement un autre sens.Ta remarque, avec le mot "intimider", me prouve que j'ai raison : le suffixe "phobe" sert à clore le débat en empêchant l'autre de parler. Tu es prêt à mettre dans le même sac celui qui dit "Ils font ce qu'ils veulent mais je n'en veux pas dans ma famille", celui qui veut qu'on mette tous les homosexuels en asile psychiatrique et celui qui veut les tuer. Il serait plus constructif de demander au premier quelles sont ses raisons, au deuxième de prouver scientifiquement qu'il s'agit d'un trouble ; il n'y a qu'avec le troisième que la discussion est inutile puisque là, on n'est plus dans le simple rejet mais dans la haine.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Reste ceux qui ignorent que ce n'est pas à un choix. Lire ici qu'il est vraiment regrettable de les intimider en leur expliquant que leur rejet relève de l'homophobie aura fait mon hallucination du soir, merci.
Et puisque tu penses que l'homophobie ne considère pas nécessairement que c'est un choix, il pourrait être intéressant de demander, d'ailleurs, à l'homophobe, sur quoi repose son homophobie. Car même dans le sens de "rejet", le suffixe garde cette confusion : choix ou non ?
J'ajouterai qu'on a qualifié d'homophobes des gens de la manif contre le mariage pour tous qui n'étaient pas contre les homosexuels mais uniquement contre leur mariage. On a vite fait de donner au mot le sens qui nous arrange et d'étendre la condamnation morale...
Bref, je pense que cette superposition de sens génère des incompréhensions et rend les débats compliqués. Il y a plusieurs confusions possibles :
- entre peur et rejet moral : "phobe" exprime-t-il l'une, l'autre, les deux en même temps ?
- entre rejet d'une nature et rejet d'un choix de vie
- entre rejet (tout court) et rejet moral
On sent bien que tu n'as jamais été mis à la porte par tes parents parce qu'il n'en voulaient pas dans leur famille, comme certains par ici...je suis d'accord avec Sylvain : ton discours est hallucinant.
Mettre dans le même sac? oui! Il s'agit de déterminer une étiologie commune à ces formes de rejet pour ensuite en nuancer l'intensité, selon les représentations de chacun, selon ses expériences personnelles...bref : ce sont des homophobes, à des degrés différents d'homophobie.
Edit : refuser le mariage à quelqu'un en raison de son orientation sexuelle est faire preuve d'une volonté de discrimination ; au même titre, refuser aux personnes d'ethnie africaine de se marier en raison du couleur de leur peau serait faire preuve de racisme et non pas "être seulement contre leur mariage" : il y a une homophobie ou un racisme sous-jacents, ce sont donc des exemples qui ne tiennent pas la route.
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Tout à fait d'accord avec les remarques précédentes (j'ai d'ailleurs cité le Code pénal qui délictualise ces comportements).
Sauf que… sauf que… Quand on parle du terme “islamophobie”, ça n'est pas seulement un mot, mais cela peut aussi être un acte: lorsqu'il est lancé sur la place publique, c'est alors un anathème qui a déjà entraîné des crimes — et c'est d'ailleurs ce dont il est question ici, vu l'intitulé du fil, à savoir: peut-on critiquer ce soi-disant concept d'islamophobie sans être accusé d'islamophobie, c'est-à-dire sans courir de “risque”?
Sauf que… sauf que… Quand on parle du terme “islamophobie”, ça n'est pas seulement un mot, mais cela peut aussi être un acte: lorsqu'il est lancé sur la place publique, c'est alors un anathème qui a déjà entraîné des crimes — et c'est d'ailleurs ce dont il est question ici, vu l'intitulé du fil, à savoir: peut-on critiquer ce soi-disant concept d'islamophobie sans être accusé d'islamophobie, c'est-à-dire sans courir de “risque”?
_________________
Si tu vales valeo.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
The Paper a écrit:Le sens de rejet. Mais il y a des rejets qui reposent sur la peur.
Mais pas tous et le suffixe -phobie ne signifie clairement plus la peur dans homophobie. En fait je ne dirais même pas que c'est la haine : il signifie un rejet condamnable, quelle qu'en soit la raison. Il y a d'ailleurs des raisons diverses et plus ou moins à la mode chez ceux qui emploient ce terme (origine religieuse, idée d'une homosexualité refoulée, conception érronnée de la nature... curieusement, je n'entends guère parler de peur façon phobie des araignées) qui montrent bien que le mot n'implique pas grand chose (et certainement pas une pathologisation).
Theriakos96 a écrit:On sent bien que tu n'as jamais été mis à la porte par tes parents parce qu'il n'en voulaient pas dans leur famille, comme certains par ici...je suis d'accord avec Sylvain : ton discours est hallucinant.
Mettre dans le même sac? oui! Il s'agit de déterminer une étiologie commune à ces formes de rejet pour ensuite en nuancer l'intensité, selon les représentations de chacun, selon ses expériences personnelles...bref : ce sont des homophobes, à des degrés différents d'homophobie.
J'avoue mon soulagement. Merci.
Et oui, c'est la notion de degré qui manque manifestement à The Paper.
Fin du HS homophobie pour ma part.
- The PaperHabitué du forum
Autre manière d'interdire le débat... Je préfère toujours qu'on me sorte un argument plutôt qu'on qualifie ma prise de parole. Je peux utiliser les mêmes adjectifs et on n'en sortira pas.Theriakos96 a écrit:je suis d'accord avec Sylvain : ton discours est hallucinant.
Non, l'homosexuel qui milite contre le mariage pour tous ne peut pas être un homophobe.Theriakos96 a écrit:ce sont des homophobes, à des degrés différents d'homophobie.
Là tu es dans l'argumentation. Et le camp adverse a lui aussi des arguments, à propos de la filiation. Je ne suis pas là pour lancer un débat sur l'homosexualité mais pour regretter que des mots faciles servent à interdire une prise de parole argumentée et un débat apaisé entre les deux camps. Des mots faciles et qu'on applique indifféremment à toutes sortes de choses. Est-ce que quelqu'un qui dit que l'homosexualité est minoritaire par rapport à l'hétérosexualité est homophobe ? Pour certains, non ; pour certains, oui, c'est déjà une pente glissante. Puisque chacun a sa définition de ce qu'est un homophobe, je préfère n'utiliser ce mot que pour qualifier les plus radicaux (avec, donc, une notion de haine).Theriakos96 a écrit:Edit : refuser le mariage à quelqu'un en raison de son orientation sexuelle est faire preuve d'une volonté de discrimination ; au même titre, refuser aux personnes d'ethnie africaine de se marier en raison du couleur de leur peau serait faire preuve de racisme et non pas "être seulement contre leur mariage" : il y a une homophobie ou un racisme sous-jacents, ce sont donc des exemples qui ne tiennent pas la route.
_________________
- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- HannibalHabitué du forum
Iphigénie a écrit:Bon. Au lieu de débattre du mot luttons contre les choses?
C’est pénible, cette manie de vouloir mettre des mots sur tout, aujourdhui... y avait déjà les mots bêtise et préjugés, ça aurait pu suffire ? D’autant qu’ils marchent pour tous les camps
Vous parlez d'or, docte Iphigénie ! Mais deux choses au moins font obstacle à cette attitude de sagesse :
1. La concurrence victimaire, liée à une sorte de parcellisation des luttes civiques : chaque minorité veut son étiquette, l'histoire circonstanciée de ses persécutions, ses mieux de mémoire, et le mot pour désigner ce qu'elle a subi ou subit encore d'incomparable. Voir les arguments du type : "ce qui n'est pas nommé n'existe pas / n'est pas reconnu / est dénié / est souterrainement encouragé / doit rester aussi invisible que systématique". De plus, il serait apparemment ressenti comme une violence symbolique que les souffrances propres subies par les Alphas discriminés soit confondues dans le même terme qui sert à désigner les souffrances subies par les Bêtas discriminés. Ce serait une façon grave de nier l'identité des Alphas, que d'effacer dans un terme générique l'histoire spécifique de leur persécution avec ses formes et ses ressorts uniques, histoire elle-même constitutive de leur mémoire propre et par là de leur identité irréductible.
2. Un effet d'émergence, par lequel, comme dit Durkheim, c'est la loi qui fabrique le crime et le criminel. A mesure que les diverses minorités sont reconnues émergent ces "phobies", qui sont d'abord un des outils de la lutte polémique pour leur reconnaissance, puis un résultat de cette reconnaissance. De ce point de vue, l'homophobie a été l'instrument - et est à présent le résultat - des progrès accomplis dans la normalisation de l'homosexualité.
_________________
"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:Autre manière d'interdire le débat... Je préfère toujours qu'on me sorte un argument plutôt qu'on qualifie ma prise de parole. Je peux utiliser les mêmes adjectifs et on n'en sortira pas.Theriakos96 a écrit:je suis d'accord avec Sylvain : ton discours est hallucinant.Non, l'homosexuel qui milite contre le mariage pour tous, ça ne peut pas être un homophobe.Theriakos96 a écrit:ce sont des homophobes, à des degrés différents d'homophobie.Là tu es dans l'argumentation. Et le camp adverse a lui aussi des arguments, à propos de la filiation. Je ne suis pas là pour lancer un débat sur l'homosexualité mais pour regretter que des mots faciles servent à interdire une prise de parole argumentée et un débat apaisé entre les deux camps. Des mots faciles et qu'on applique indifféremment à toutes sortes de choses. Est-ce que quelqu'un qui dit que l'homosexualité est minoritaire par rapport à l'hétérosexualité est homophobe ? Pour certains, non ; pour certains, oui, c'est déjà une pente glissante. Puisque chacun a sa définition de ce qu'est un homophobe, je préfère n'utiliser ce mot que pour qualifier les plus radicaux (avec, donc, une notion de haine).Theriakos96 a écrit:Edit : refuser le mariage à quelqu'un en raison de son orientation sexuelle est faire preuve d'une volonté de discrimination ; au même titre, refuser aux personnes d'ethnie africaine de se marier en raison du couleur de leur peau serait faire preuve de racisme et non pas "être seulement contre leur mariage" : il y a une homophobie ou un racisme sous-jacents, ce sont donc des exemples qui ne tiennent pas la route.
Homophobie intériorisée? Jamais entendu parler? Je peux te citer toute une littérature scientifique à ce sujet : bien sûr que si, il y a des homosexuels homophobes.
Pour la deuxième partie en gras, je vous conseille d'aller faire un tour du côté de la littérature scientifique là-dessus (psychiatres, psychothérapeutes et psychologues), cela vous permettra de voir comment on utilise ce terme.
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- Folken de FanelNiveau 3
Si, c'est une hostilité, donc de la haine (synonymes d'après le Larousse)The Paper a écrit:
Sauf que justement, "phobie" n'exprime pas nécessairement une haine.
Mais tous ont une notion de haine, avec des degrés différents. Pour le reste, les mots ont un sens, si tu préfères t'en éloigner parce qu'ils ne te plaisent pas, tu n'es pas dans le débat argumenté mais dans le militantisme.Puisque chacun a sa définition de ce qu'est un homophobe, je préfère n'utiliser ce mot que pour qualifier les plus radicaux (avec, donc, une notion de haine).
- The PaperHabitué du forum
- Ah, tiens, tu passes au vouvoiement ? Marque de distance je suppose. ThePaperphobie ?...Theriakos96 a écrit:
Pour la deuxième partie en gras, je vous conseille d'aller faire un tour du côté de la littérature scientifique là-dessus (psychiatres, psychothérapeutes et psychologues), cela vous permettra de voir comment on utilise ce terme.
- Le problème est justement que le terme n'est pas utilisé uniquement dans la littérature scientifique, mais par tout un chacun selon ce qui lui convient.
Folken de Fanel, à vouloir voir de la haine partout, tu t'interdis de voir la complexité de la réalité. Quand un père de famille fiche son fils homosexuel à la porte, tu vois sûrement un méchant et un gentil là où je ne vois que deux souffrances, deux incompréhensions.
_________________
- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:- Ah, tiens, tu passes au vouvoiement ? Marque de distance je suppose. ThePaperphobie ?...Theriakos96 a écrit:
Pour la deuxième partie en gras, je vous conseille d'aller faire un tour du côté de la littérature scientifique là-dessus (psychiatres, psychothérapeutes et psychologues), cela vous permettra de voir comment on utilise ce terme.
- Le problème est justement que le terme n'est pas utilisé uniquement dans la littérature scientifique, mais par tout un chacun selon ce qui lui convient.
Tu remarqueras que le vouvoiement pour moi est très flou sur ce forum : j'oublie tout simplement ce que j'ai utilisé auparavant (qui plus est, je ne suis pas francophone et ne saisis donc pas pleinement les subtilités du vouvoiement et du tutoiement [en fait si, mais seulement en théorie]). Aucune ThePaperphobie
C'est le cas de beaucoup de choses, mais j'étais persuadé qu'un enseignant avait l'habitude de se renseigner avant d'utiliser un terme, ayant pour modèle celui de la rigueur académique : l'officium d'un professeur n'est donc pas celui de défendre l'usage correct des mots?
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- Folken de FanelNiveau 3
Dont une seule va marquer au fer rouge toute la vie future d'une personne en construction, qui se voit haït par sa propre famille pour quelque chose qui n'est pas un crime et à laquelle elle ne peut rien, et qui se retrouve en situation de précarité matérielle, financière, et donc en danger, pendant que le bon petit papa continue de vivre tranquille au chaud. Donc oui clairement il y a un méchant et un gentil, si tu souhaites raisonner en ces termes, et clairement pour tenir ce genre de discours tu n'as jamais essayé de te mettre à la place de l'ado qui se fait mettre à la porte (et de facto tes messages montrent beaucoup de lacunes quant à ta connaissance de l'homosexualité, en témoigne ton ignorance des homophobes qui se révèlent eux-mêmes homosexuels, phénomène de refoulement très courant).The Paper a écrit:
Folken de Fanel, à vouloir voir de la haine partout, tu t'interdis de voir la complexité de la réalité. Quand un père de famille fiche son fils homosexuel à la porte, tu vois sûrement un méchant et un gentil là où je ne vois que deux souffrances, deux incompréhensions.
Et oui, je n'ai pas peur d'affirmer qu'un tel discours qui tend à plus à plaindre le responsable d'une violence homophobe (car oui, mettre à la porte son enfant est une violence) que sa victime est hallucinant.
- egoliosNiveau 2
ThePaper a écrit:
Folken de Fanel, à vouloir voir de la haine partout, tu t'interdis de voir la complexité de la réalité. Quand un père de famille fiche son fils homosexuel à la porte, tu vois sûrement un méchant et un gentil là où je ne vois que deux souffrances, deux incompréhensions.
Mais que ne faut-il pas lire.
En attendant, des deux souffrants, il y en a un qui est à l'abri et l'autre dehors, dans le froid, très souvent sans ressources matérielles ni psychologiques.
- The PaperHabitué du forum
Ok, tant mieux.Theriakos96 a écrit:Aucune ThePaperphobie
Theriakos96 a écrit:l'officium d'un professeur n'est donc pas celui de défendre l'usage correct des mots?
Là-dessus on sera d'accord. Si tu relis ce que j'ai écrit, je me plains justement qu'on mette tout et n'importe quoi dans les mots en "phobe".
Folken et egolios, c'est bien ce que je disais : des deux souffrances, une seule vous émeut. Et la souffrance ne se résume pas aux conditions matérielles de vie. folken, en disant "plus à plaindre", tu déformes mon propos. Et je n'ai pas dit que ce n'était pas une violence.
_________________
- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- Folken de FanelNiveau 3
Ce ne sont pas nous qui inventons ces mots, ils ont un sens, si tu veux leur en donner un autre tu n'es plus dans le débat car on ne débat pas sur du vent.The Paper a écrit:
Si tu relis ce que j'ai écrit, je me plains justement qu'on mette tout et n'importe quoi dans les mots en "phobe".
Si tu crois vraiment que tu vas pouvoir nous faire passer pour des monstres car on se préoccupe d'un jeune mis à la porte, tu te berces de drôles d'illusions et tu as décidément une échelle de valeur bien particulière chez quelqu'un sensé être prof.Folken et egolios, c'est bien ce que je disais : des deux souffrances, une seule vous émeut. Et la souffrance ne se résume pas aux conditions matérielles de vie.
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:Ok, tant mieux.Theriakos96 a écrit:Aucune ThePaperphobieTheriakos96 a écrit:l'officium d'un professeur n'est donc pas celui de défendre l'usage correct des mots?
Là-dessus on sera d'accord. Si tu relis ce que j'ai écrit, je me plains justement qu'on mette tout et n'importe quoi dans les mots en "phobe".
Folken et egolios, c'est bien ce que je disais : des deux souffrances, une seule vous émeut. Et la souffrance ne se résume pas aux conditions matérielles de vie. folken, en disant "plus à plaindre", tu déformes mon propos. Et je n'ai pas dit que ce n'était pas une violence.
L'une contrevient au devoir légal des parents de pourvoir à la santé, à l'épanouissement et aux besoins matériels de leur progéniture.
Et bizarrement c'est presque toujours l'ado qui se suicide, pas les parents...tiens, c'est curieux? Je te conseille le film "Prayers for Bobby".
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- The PaperHabitué du forum
Comment ça si je veux leur en donner un autre ? On ne parle pas de moi là, mais de l'usage qui en est fait dans la société et en particulier dans les medias, c'est à dire un usage qui a tendance à s'élargir sans cesse, à désigner davantage de choses.Folken de Fanel a écrit:ils ont un sens, si tu veux leur en donner un autre tu n'es plus dans le débat car on ne débat pas sur du vent.
Eh ben voilà, on y est : dans la dévalorisation de l'autre. Cette tournure me frappe d'indignité...tu as décidément une échelle de valeur bien particulière chez quelqu'un sensé être prof.
... et me confirme qu'il est devenu impossible, même dans le milieu enseignant, d'avoir une conversation apaisée. C'est donc la fin de la conversation pour moi.
_________________
- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:Comment ça si je veux leur en donner un autre ? On ne parle pas de moi là, mais de l'usage qui en est fait dans la société et en particulier dans les medias, c'est à dire un usage qui a tendance à s'élargir sans cesse, à désigner davantage de choses.Folken de Fanel a écrit:ils ont un sens, si tu veux leur en donner un autre tu n'es plus dans le débat car on ne débat pas sur du vent.
Eh ben voilà, on y est : dans la dévalorisation de l'autre. Cette tournure me frappe d'indignité...tu as décidément une échelle de valeur bien particulière chez quelqu'un sensé être prof.
... et me confirme qu'il est devenu impossible, même dans le milieu enseignant, d'avoir une conversation apaisée. C'est donc la fin de la conversation pour moi.
Il faut bien dire que tu ne réponds pas aux arguments avec d'autres arguments, mais te limites à dire 'ce sont deux souffrances égales', sans tout à fait expliciter quelle pourrait bien être la souffrance des parents...
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- The PaperHabitué du forum
Tu déformes encore mes propos. Je n'ai pas dit deux souffrances égales. Deux souffrances, c'est tout.
J'imagine que le père éprouve du dégoût, ou de la honte, ou de la déception ou je ne sais quoi d'autre, mais de la haine ?...
J'imagine que le père éprouve du dégoût, ou de la honte, ou de la déception ou je ne sais quoi d'autre, mais de la haine ?...
_________________
- Publicité:
- Etude de "Manon Lescaut" https://www.amazon.fr/dp/B0B8BM227F
"Cahier de Douai" + étude https://www.amazon.fr/dp/B0CF4CWMPH
Etude du Menteur de Corneille : https://www.amazon.fr/dp/B0DG31W66J
Etude du "Malade imaginaire" https://www.amazon.fr/dp/B08D54RDYF
Etude de la "Déclaration des droits de la femme" : https://www.amazon.fr/dp/B09B7DHTXP
Etude de "La princesse de Clèves" : https://www.amazon.fr/dp/B07VWGR4L4
"Bataille de dames" + étude https://www.amazon.fr/dp/B09FC7XCW4
"Les Romanesques" + étude : https://www.amazon.fr/dp/B0DC78GZR9
"Bisclavret" et "Le laüstic" + dossier sur le loup https://www.amazon.fr/dp/B0CGL84111
- Theriakos96Habitué du forum
The Paper a écrit:Tu déformes encore mes propos. Je n'ai pas dit deux souffrances égales. Deux souffrances, c'est tout.
J'imagine que le père éprouve du dégoût, ou de la honte, ou de la déception ou je ne sais quoi d'autre, mais de la haine ?...
Si le dégoût n'est pas une profonde antipathie...Trésor de la langue française a écrit:Haine : Sentiment de profonde antipathie à l'égard de quelqu'un, conduisant parfois à souhaiter l'abaissement ou la mort de celui-ci.
A propos de déformation :
Folken de Fanel, à vouloir voir de la haine partout, tu t'interdis de voir la complexité de la réalité. Quand un père de famille fiche son fils homosexuel à la porte, tu vois sûrement un méchant et un gentil là où je ne vois que deux souffrances, deux incompréhensions.
Ce passage ne me paraît pas établir une hiérarchie entre les deux souffrances, ce qui laisse entendre qu'elles sont égales.
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- AscagneGrand sage
Je considère moi aussi qu'il y a des difficultés et certains problèmes liés à ces termes et à leur emploi. @Theriakos96, tu parles de hiérarchisation, mais c'est précisément ce qui n'est pas fait dans nombre de polémiques contemporaines, notamment autour de termes en -phobie et -phobe, pour des raisons évoquées plus haut notamment par @Hannibal. Par leur aspect catégorique, les termes sont souvent utilisés comme des arguments-massues, et finissent par mettre à pied d'égalité des comportements, des propos ou des actes qui n'ont pas la même portée (de la micro-agression au meurtre) mais peuvent être marqués par une réaction de même intensité. D'un autre côté, finalement, ce type de réaction (compréhensible) peut aussi laisser de côté de la part des victimes, puis du reste de la société, la quête de la compréhension et la volonté de distinction des sources et des causes des comportements et propos en question, ce qui aboutit aux problèmes qu'on rencontre ces temps-ci.
Par exemple, il me semble qu'il y a une différence entre le préjugé et le rejet instinctif d'une part, et d'autre part une discrimination et une nuisance religieusement et politiquement motivées (qui peuvent être conduites par des personnes qui ont un rejet politique, construit, idéologique, quand bien même ils n'ont pas de préjugé au sens propre du terme). De même, je trouve qu'il est assez logique qu'on ait des problèmes lorsqu'on inclut dans un même concept la totalité du spectre de la réaction "négative", allant d'une forme de dérangement instinctif face à telle forme d'altérité (qui peut d'ailleurs ne pas avoir de conséquence, si du moins la personne apprend ce qu'est la tolérance)... à la haine viscérale qui pousse au meurtre. Le concept est utile et opératoire bien sûr par certains côtés, mais il a aussi des failles constatables et son utilisation peut être évidemment détournée, surtout dans une époque où le débat au sens noble du terme est bien à la peine, même, comme le montre l'exemple du sujet, à l'Université.
Tout cela témoigne à mon avis d'une certaine déformation de la notion de tolérance qui est le ciment de la société. On oublie ce qu'est exactement la tolérance, ou on veut qu'elle devienne autre chose (acceptation plus poussée, considération allant au-delà du respect, pour tels individus, telle catégorie, telle situation).
Par exemple, il me semble qu'il y a une différence entre le préjugé et le rejet instinctif d'une part, et d'autre part une discrimination et une nuisance religieusement et politiquement motivées (qui peuvent être conduites par des personnes qui ont un rejet politique, construit, idéologique, quand bien même ils n'ont pas de préjugé au sens propre du terme). De même, je trouve qu'il est assez logique qu'on ait des problèmes lorsqu'on inclut dans un même concept la totalité du spectre de la réaction "négative", allant d'une forme de dérangement instinctif face à telle forme d'altérité (qui peut d'ailleurs ne pas avoir de conséquence, si du moins la personne apprend ce qu'est la tolérance)... à la haine viscérale qui pousse au meurtre. Le concept est utile et opératoire bien sûr par certains côtés, mais il a aussi des failles constatables et son utilisation peut être évidemment détournée, surtout dans une époque où le débat au sens noble du terme est bien à la peine, même, comme le montre l'exemple du sujet, à l'Université.
Tout cela témoigne à mon avis d'une certaine déformation de la notion de tolérance qui est le ciment de la société. On oublie ce qu'est exactement la tolérance, ou on veut qu'elle devienne autre chose (acceptation plus poussée, considération allant au-delà du respect, pour tels individus, telle catégorie, telle situation).
- Pontorson50Fidèle du forum
The Paper a écrit:Le sens de rejet. Mais il y a des rejets qui reposent sur la peur.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Je ne te parle pas de la peur de certaines personnes à certaines occasions mais du sens d'un mot. Homophobie ne signifie pas "la peur des homosexuels", -phobie a pris clairement un autre sens.Ta remarque, avec le mot "intimider", me prouve que j'ai raison : le suffixe "phobe" sert à clore le débat en empêchant l'autre de parler. Tu es prêt à mettre dans le même sac celui qui dit "Ils font ce qu'ils veulent mais je n'en veux pas dans ma famille", celui qui veut qu'on mette tous les homosexuels en asile psychiatrique et celui qui veut les tuer. Il serait plus constructif de demander au premier quelles sont ses raisons, au deuxième de prouver scientifiquement qu'il s'agit d'un trouble ; il n'y a qu'avec le troisième que la discussion est inutile puisque là, on n'est plus dans le simple rejet mais dans la haine.Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Reste ceux qui ignorent que ce n'est pas à un choix. Lire ici qu'il est vraiment regrettable de les intimider en leur expliquant que leur rejet relève de l'homophobie aura fait mon hallucination du soir, merci.
Et puisque tu penses que l'homophobie ne considère pas nécessairement que c'est un choix, il pourrait être intéressant de demander, d'ailleurs, à l'homophobe, sur quoi repose son homophobie. Car même dans le sens de "rejet", le suffixe garde cette confusion : choix ou non ?
J'ajouterai qu'on a qualifié d'homophobes des gens de la manif contre le mariage pour tous qui n'étaient pas contre les homosexuels mais uniquement contre leur mariage. On a vite fait de donner au mot le sens qui nous arrange et d'étendre la condamnation morale...
Bref, je pense que cette superposition de sens génère des incompréhensions et rend les débats compliqués. Il y a plusieurs confusions possibles :
- entre peur et rejet moral : "phobe" exprime-t-il l'une, l'autre, les deux en même temps ?
- entre rejet d'une nature et rejet d'un choix de vie
- entre rejet (tout court) et rejet moral
+ 1000.
- Theriakos96Habitué du forum
Pontorson50 a écrit:
+ 1000.
Tiens, ce commentaire est aussi constructif et cette réflexion est presque aussi poussée que dans le fil où l'on causait Gouguenheim...merci beaucoup (c'est étrange, d'ailleurs, je ne vois absolument aucun lien entre la défense du travail de cet historien et cette minimisation de l'homophobie...)!
Ascagne a écrit:Je considère moi aussi qu'il y a des difficultés et certains problèmes liés à ces termes et à leur emploi. @Theriakos96, tu parles de hiérarchisation, mais c'est précisément ce qui n'est pas fait dans nombre de polémiques contemporaines, notamment autour de termes en -phobie et -phobe, pour des raisons évoquées plus haut notamment par @Hannibal. Par leur aspect catégorique, les termes sont souvent utilisés comme des arguments-massues, et finissent par mettre à pied d'égalité des comportements, des propos ou des actes qui n'ont pas la même portée (de la micro-agression au meurtre) mais peuvent être marqués par une réaction de même intensité. D'un autre côté, finalement, ce type de réaction (compréhensible) peut aussi laisser de côté de la part des victimes, puis du reste de la société, la quête de la compréhension et la volonté de distinction des sources et des causes des comportements et propos en question, ce qui aboutit aux problèmes qu'on rencontre ces temps-ci.
Par exemple, il me semble qu'il y a une différence entre le préjugé et le rejet instinctif d'une part, et d'autre part une discrimination et une nuisance religieusement et politiquement motivées (qui peuvent être conduites par des personnes qui ont un rejet politique, construit, idéologique, quand bien même ils n'ont pas de préjugé au sens propre du terme). De même, je trouve qu'il est assez logique qu'on ait des problèmes lorsqu'on inclut dans un même concept la totalité du spectre de la réaction "négative", allant d'une forme de dérangement instinctif face à telle forme d'altérité (qui peut d'ailleurs ne pas avoir de conséquence, si du moins la personne apprend ce qu'est la tolérance)... à la haine viscérale qui pousse au meurtre. Le concept est utile et opératoire bien sûr par certains côtés, mais il a aussi des failles constatables et son utilisation peut être évidemment détournée, surtout dans une époque où le débat au sens noble du terme est bien à la peine, même, comme le montre l'exemple du sujet, à l'Université.
Tout cela témoigne à mon avis d'une certaine déformation de la notion de tolérance qui est le ciment de la société. On oublie ce qu'est exactement la tolérance, ou on veut qu'elle devienne autre chose (acceptation plus poussée, considération allant au-delà du respect, pour tels individus, telle catégorie, telle situation).
Je peux être d'accord sur le principe, mais il y a tout de même un certain nombre de choses qui ne me convainc pas du tout (cfr. en gras).
Quelle qu'elle soit la cause du rejet, les séquelles psychologiques peuvent être très graves : une personne extrêmement proche a perdu la vie à cause d'une simple réaction de rejet instinctif de la part de ses parents : qu'il s'agisse de haine construite ou de répulsion instinctive peu importe, rien ne pourra lui redonner la vie...donc oui, je regroupe beaucoup de choses sous ce terme, mais c'est parce qu'il s'agit de degré différents d'un même phénomène. Je vais être vraisemblablement critiqué puisque je fais appel à un vécu personnel, qui obscurcirait mon jugement, mais si cela peut être vrai d'un côté, de l'autre force est de reconnaître que le terme 'homophobie' est employé de manière très large dans la littérature scientifique sur la question...
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- ylmExpert spécialisé
Aucun des deux n'a de justification admissible, aucun des deux n'est sujet à débat.The Paper a écrit:et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
_________________
The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- InhumaineNiveau 8
Donc, il y en a vraiment parmi vous qui ignorent qu'il existe aujourd'hui, en France, des discriminations spécifiques que subissent les personnes musulmanes (ou assimilées à l'Islam par leur couleur de peau, nom, habits...) ?
Je ne vois que cette ignorance de votre part pour justifier le rejet d'un mot qui permet de nommer un phénomène de société et, ainsi, mieux le circonscrire et le comprendre.
Il suffit pourtant d'accepter d'entendre la parole des personnes concernées. Lisez leurs articles, soutenez les dénonciations des violences qu'elles subissent : ouvrez les yeux !
Je ne vois que cette ignorance de votre part pour justifier le rejet d'un mot qui permet de nommer un phénomène de société et, ainsi, mieux le circonscrire et le comprendre.
Il suffit pourtant d'accepter d'entendre la parole des personnes concernées. Lisez leurs articles, soutenez les dénonciations des violences qu'elles subissent : ouvrez les yeux !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais qui a jamais dit qu'il n'existait ni racisme ni xénophobie dont ils seraient victimes? — Ça n'est pas l'objet de cette discussion…
_________________
Si tu vales valeo.
- EuphémiaNiveau 10
Et pourquoi serait-il inadmissible que l'homosexualité dérange au point de faire peur ?ylm a écrit:Aucun des deux n'a de justification admissible, aucun des deux n'est sujet à débat.The Paper a écrit:et ce faisant, à interdire tout débat, parce qu'on intimide celui qui exprime son rejet de l'homosexualité en l'amalgamant à celui qui tabasse un homosexuel).
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- Menaces sur l'enseignement et la recherche : tribune de deux enseignants chercheurs
- blocage des universités : sanction contre deux enseignants chercheurs
- Selon Hélène Pilichowski, "tous les chercheurs de Grenoble" ne trouvent rien et "vont sur les pistes de ski et dans les clubs de tennis".
- "Scandale d'état" à l'IUT de Saint-Denis ? FO exige la réhabilitation des enseignants accusés par le directeur.
- Campagne recrutement d'enseignants-chercheurs 2019
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum