- DicloniaExpert
malo24 a écrit:En lisant vos messages, je vous invite à bien prendre le temps de la réflexion quand même... Perso, c'est l'inverse que j'aimerai faire ! passer du privé au public... Concernant les élèves, peu de problème en général mais il y a toujours derrière des parents qui paient et une direction qui va bien souvent dans le sens des familles, notamment dans les gros établissements des grandes villes mais pas que... Cela m'est arrivé, même en milieu rural, que l'on me demande de changer des notes... Ce point est à prendre en compte, mais ce n'est pas le plus important. Suivant le chef d'établissement, on peut vite être confronté à beaucoup de pression ! Un CDE du privé sait qu'il doit être dans les bonnes grâces du directeur diocésain pour évoluer et il faut donc satisfaire les grands chefs et correspondre à l'image catholique. Prières et messes dans certains établissements pendant les réunions pédagogiques, aller dans le sens de la direction sous peine de se voir refuser certaines missions qui permettent d'évoluer dans notre carrière, dire oui à tout ce que l'on nous demander comme remplacer des profs absents, accepter des projets bénévoles... Bref je ne veux pas casser vos rêves mais le privé ce n'est pas idyllique partout...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
pareil... retraite différente aussi... ce n'est pas négligeable...
ayant passé le même concours, avec les mêmes jurys, je pensais qu'avec la même note, j'aurais été reçue, mais non, dans le privé, la moyenne exigée au concours est souvent supérieure au public... une fois le concours décroché, je pensais avoir les mêmes droits... non plus...
si on tombe sur un bon bahut, à côté de chez soi, c'est très confortable (c'est mon cas, classes surchargées 30 à 32 de la 6è à la 3è) , mais élèves agréables, et bahut à 8 km de chez moi, je ne vais pas me plaindre...
pour les heures de "bénévolat", notre syndicat actif au CSE a bien remis les pendules à l'heure...
mais...
dans certains bahuts, c'est la misère...
un directeur a même changé une de mes notes sous la pression des parents !!
on peut se retrouver loin... ou sur plusieurs bahuts pour avoir un temps plein (j'ai navigué sur 2 départements, puisqu'on fonctionne par bassin, ou diocèse)
on peut être face à un public très difficile (celui dont le public ne veut pas !)
si tu n'as pas de poste, tu n'as pas de salaire
si tu n'as pas de poste pendant un certain temps (je ne sais plus combien, pardon) tu perds ton concours !
évolution de carrière assez lente... beaucoup de portes fermées...
si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Si on m'avait dit tout cela au moment où j'ai coché la case cafep, je crois que j'aurais coché capes...
Maintenant, je suis bien où je suis, j'ai de la chance, je gagne en confort de vie ce que je ne gagne pas en finance... mais je crains pour ma retraite...
- DicloniaExpert
Cléopatra2 a écrit:Non, ce n'est pas le même concours puisqu'il ne permet pas de devenir fonctionnaire. Même si l'épreuve est la même. Il est donc normal que les maîtres du privé n'aient pas, à la fin, les mêmes possibilités que les fonctionnaires.malo24 a écrit:Il y a quand même une forme d'inégalité... Les enseignants du public peuvent passer dans le privé via un dossier et gardent leur statut de fonctionnaire mais les enseignants du privé (qui ont passé le même concours) ne peuvent pas basculer dans le public...
Mêmes épreuves écrites, mêmes épreuves orales, même jury, inspecteurs du public, mêmes obligations mais pas les mêmes droits !
non, ce n'est pas normal !
- DicloniaExpert
Clecle78 a écrit:Je confirme. Ma soeur, mère célibataire ne pourra jamais être chef, seulement adjointe. Son ancienne académie le lui a fait comprendre, ce sera peut-être différent maintenant qu'elle a muté. Quand elle a débuté comme prof il y a 32 ans l'ouverture était beaucoup plus grande. Elle a vu tout se resserrer dans les dix dernières années et des responsables pastoraux démissionnés pour cause de divorce.Pat B a écrit:Pendant longtemps, les chefs d'établissement catholiques n'étaient pas recrutés sur la base de leurs convictions religieuses mais sur leurs qualités de gestionnaire et de leadership... et ça tournait pas mal. Quelque part dans les années 2000, il a été décidé que l'enseignement catholique devait être un moyen d'évangéliser les foules et de remplir les églises (hum... pardon... de présenter la foi aux pauvres brebis égarés qui n'en ont jamais entendu parler), et ils ont changé le contenu de leurs lettres de mission pour y introduire la nécessité de développer l'offre pastorale de l'établissement... et donc, au fur et à mesure que les directions changent, on s'oriente de plus en plus vers le recrutement selon la religion "apparente" : que le chef soit vraiment croyant ou non leur importe peu, mais il doit s'engager à promouvoir la religion dans l'établissement, bref on a soit de vrais croyants soit de bons comédiens bien hypocrites très ambitieux... je préfère encore quelqu'un qui aurait de vraies convictions.
Un collègue divorcé n'a jamais pu obtenir la formation de CDE...
Mais l'enseignement privé sous contrat ne se réduit pas à l'enseignement catholique, il y a le laïc et d'autres confessions...
- DicloniaExpert
Il faut vraiment peser les "pour" et les "contre"...
Aujourd'hui, on est bien mieux informé qu'il y a 30 ans... c'est bien de savoir pour quoi on signe !
Aujourd'hui, on est bien mieux informé qu'il y a 30 ans... c'est bien de savoir pour quoi on signe !
- EdithWGrand sage
Diclonia a écrit:malo24 a écrit:En lisant vos messages, je vous invite à bien prendre le temps de la réflexion quand même... Perso, c'est l'inverse que j'aimerai faire ! passer du privé au public... Concernant les élèves, peu de problème en général mais il y a toujours derrière des parents qui paient et une direction qui va bien souvent dans le sens des familles, notamment dans les gros établissements des grandes villes mais pas que... Cela m'est arrivé, même en milieu rural, que l'on me demande de changer des notes... Ce point est à prendre en compte, mais ce n'est pas le plus important. Suivant le chef d'établissement, on peut vite être confronté à beaucoup de pression ! Un CDE du privé sait qu'il doit être dans les bonnes grâces du directeur diocésain pour évoluer et il faut donc satisfaire les grands chefs et correspondre à l'image catholique. Prières et messes dans certains établissements pendant les réunions pédagogiques, aller dans le sens de la direction sous peine de se voir refuser certaines missions qui permettent d'évoluer dans notre carrière, dire oui à tout ce que l'on nous demander comme remplacer des profs absents, accepter des projets bénévoles... Bref je ne veux pas casser vos rêves mais le privé ce n'est pas idyllique partout...
Et dernier point très important qu'il ne faut pas négliger : l'évolution de carrière ! Si un jour vous voulez passer des concours comme IPR par exemple, ou postuler à la FAC et obtenir un contrat PRAG, si vous voulez prendre des fonctions de chargés de mission ou autre... bref, ce n'est pas possible pour les enseignants du privé... On ne pense pas à cela en début de carrière, mais croyez-moi, à plus de 50 ans, on peut avoir envie de changement... et peu de portes sont ouvertes pour nous...
pareil... retraite différente aussi... ce n'est pas négligeable...
ayant passé le même concours, avec les mêmes jurys, je pensais qu'avec la même note, j'aurais été reçue, mais non, dans le privé, la moyenne exigée au concours est souvent supérieure au public... une fois le concours décroché, je pensais avoir les mêmes droits... non plus...
si on tombe sur un bon bahut, à côté de chez soi, c'est très confortable (c'est mon cas, classes surchargées 30 à 32 de la 6è à la 3è) , mais élèves agréables, et bahut à 8 km de chez moi, je ne vais pas me plaindre...
pour les heures de "bénévolat", notre syndicat actif au CSE a bien remis les pendules à l'heure...
mais...
dans certains bahuts, c'est la misère...
un directeur a même changé une de mes notes sous la pression des parents !!
on peut se retrouver loin... ou sur plusieurs bahuts pour avoir un temps plein (j'ai navigué sur 2 départements, puisqu'on fonctionne par bassin, ou diocèse)
on peut être face à un public très difficile (celui dont le public ne veut pas !)
si tu n'as pas de poste, tu n'as pas de salaire
si tu n'as pas de poste pendant un certain temps (je ne sais plus combien, pardon) tu perds ton concours !
évolution de carrière assez lente... beaucoup de portes fermées...
si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Si on m'avait dit tout cela au moment où j'ai coché la case cafep, je crois que j'aurais coché capes...
Maintenant, je suis bien où je suis, j'ai de la chance, je gagne en confort de vie ce que je ne gagne pas en finance... mais je crains pour ma retraite...
Si tu n'as pas de poste, point. Sans délai... Chaque année, dans mon académie, des profs sont "surlignés" dans les listings des commissions de l'emploi "perte d'heures", "perte de contrat", ce qui veut dire qu'à moins d'accepter de bouger, parfois très loin, ils perdent leur contrat, dès qu'ils passent en dessous d'un mi-temps. Ils sont ultra prioritaires sur les postes existants et disponibles, mais ça ne suffit pas et ça ne crée pas de postes non plus. Donc la "sécurité de l'emploi" des titulaires du privé est très relative, ce qui me fait toujours hurler quand on met tous les enseignants dans le même sac (voir les commentaires récents des articles de journaux sur la grève de mardi dernier et leurs "avec leur boulot assuré, ils exagèrent de revendiquer quand les gens sont mis au chômage, etc").
On le sait en débutant si on se renseigne, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde (normal quand on est débutant avec autre chose à faire que penser au pire...). Mais cela implique que 1 enseignant français sur 5 n'a PAS la sécurité de l'emploi. Et comme le décrit Diclonia, les compensations sont de moins en moins suffisantes pour contrebalancer les inconvénients.
- Philomène87Grand sage
Mais ça arrive si souvent que cela, des professeurs du privé qui perdent leur contrat ? Je n'ai jamais vu ça, encore, je n'en ai même jamais entendu parler. Peut-être dans les académies où il y a peu d'établissements privés ?
- piescoModérateur
Diclonia a écrit:
pareil... retraite différente aussi... ce n'est pas négligeable...
ayant passé le même concours, avec les mêmes jurys, je pensais qu'avec la même note, j'aurais été reçue, mais non, dans le privé, la moyenne exigée au concours est souvent supérieure au public... une fois le concours décroché, je pensais avoir les mêmes droits... non plus...
si on tombe sur un bon bahut, à côté de chez soi, c'est très confortable (c'est mon cas, classes surchargées 30 à 32 de la 6è à la 3è) , mais élèves agréables, et bahut à 8 km de chez moi, je ne vais pas me plaindre...
pour les heures de "bénévolat", notre syndicat actif au CSE a bien remis les pendules à l'heure...
mais...
dans certains bahuts, c'est la misère...
un directeur a même changé une de mes notes sous la pression des parents !!
on peut se retrouver loin... ou sur plusieurs bahuts pour avoir un temps plein (j'ai navigué sur 2 départements, puisqu'on fonctionne par bassin, ou diocèse)
on peut être face à un public très difficile (celui dont le public ne veut pas !)
si tu n'as pas de poste, tu n'as pas de salaire
si tu n'as pas de poste pendant un certain temps (je ne sais plus combien, pardon) tu perds ton concours !
évolution de carrière assez lente... beaucoup de portes fermées...
si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Si on m'avait dit tout cela au moment où j'ai coché la case cafep, je crois que j'aurais coché capes...
Maintenant, je suis bien où je suis, j'ai de la chance, je gagne en confort de vie ce que je ne gagne pas en finance... mais je crains pour ma retraite...
EdithW a écrit:
On le sait en débutant si on se renseigne, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde (normal quand on est débutant avec autre chose à faire que penser au pire...). Mais cela implique que 1 enseignant français sur 5 n'a PAS la sécurité de l'emploi. Et comme le décrit Diclonia, les compensations sont de moins en moins suffisantes pour contrebalancer les inconvénients.
Pardon mais, qu'est-ce qui vous a fait choisir le CAFEP ?
- User7917Niveau 9
oui, dans les académies où il y a peu d'établissements privés mais pas que. ça peut être aussi lié à l'enseignement, les perte d'heures... C'est arrivé avec les spécialités, la perte de certaines matières dans le tronc commun, le latin, les langues plus rares... bref, certains profs se sont vite retrouvés en perte d'heures notamment quand ils sont les derniers à être arrivés sur l'établissement. Et s'il n'y a pas d'heures disponibles dans les établissements autour, tu te retrouves vite en danger...
- kaktus65Niveau 10
Philomène87 a écrit:Mais ça arrive si souvent que cela, des professeurs du privé qui perdent leur contrat ? Je n'ai jamais vu ça, encore, je n'en ai même jamais entendu parler. Peut-être dans les académies où il y a peu d'établissements privés ?
L’académie de Limoges par exemple (la mienne) où il y a peu d’établissements privés. Je n’ai jamais vu de pertes de postes car comme un intervenant l’a souligné, il y a un certain nombre de contractuels et ce sont eux qui trinquent. Il se peut qu’ils se retrouvent à cheval sur un autre département (sauf en Creuse puisqu’il n’y a plus d’établissements privés du secondaire).
On nous doit 9h pour conserver notre contrat, c’est vrai que dans l’absolu, on peut le perdre.
Il y a aussi tout un tas de magouilles que les CDE peuvent faire comme donner des heures protégées à un titulaire (mais ponctuellement) pour éviter une perte d’heures (ce n’est pas légal mais cela se comprend).
Il y a aussi un aspect pour les places au concours : elles ne sont créées que si un poste existe. Cela limite les soucis.
- User7917Niveau 9
Pour répondre à piesco, les motivations des enseignants du privé sont majoritairement les mêmes que celles du public, l'envie d'enseigner au départ ! Perso, je suis restée dans le privé parce qu'au départ on m'a proposé des postes de contractuelle uniquement dans le privé. Après, ce n'est pas toujours une question de choix mais quand tu as besoin d'avoir un salaire, tu prends ce que l'on te donne. Mais il est vrai que concernant l'évolution de carrière, on ne se renseigne pas toujours suffisamment au départ.
- DicloniaExpert
piesco a écrit:Diclonia a écrit:
pareil... retraite différente aussi... ce n'est pas négligeable...
ayant passé le même concours, avec les mêmes jurys, je pensais qu'avec la même note, j'aurais été reçue, mais non, dans le privé, la moyenne exigée au concours est souvent supérieure au public... une fois le concours décroché, je pensais avoir les mêmes droits... non plus...
si on tombe sur un bon bahut, à côté de chez soi, c'est très confortable (c'est mon cas, classes surchargées 30 à 32 de la 6è à la 3è) , mais élèves agréables, et bahut à 8 km de chez moi, je ne vais pas me plaindre...
pour les heures de "bénévolat", notre syndicat actif au CSE a bien remis les pendules à l'heure...
mais...
dans certains bahuts, c'est la misère...
un directeur a même changé une de mes notes sous la pression des parents !!
on peut se retrouver loin... ou sur plusieurs bahuts pour avoir un temps plein (j'ai navigué sur 2 départements, puisqu'on fonctionne par bassin, ou diocèse)
on peut être face à un public très difficile (celui dont le public ne veut pas !)
si tu n'as pas de poste, tu n'as pas de salaire
si tu n'as pas de poste pendant un certain temps (je ne sais plus combien, pardon) tu perds ton concours !
évolution de carrière assez lente... beaucoup de portes fermées...
si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Si on m'avait dit tout cela au moment où j'ai coché la case cafep, je crois que j'aurais coché capes...
Maintenant, je suis bien où je suis, j'ai de la chance, je gagne en confort de vie ce que je ne gagne pas en finance... mais je crains pour ma retraite...EdithW a écrit:
On le sait en débutant si on se renseigne, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde (normal quand on est débutant avec autre chose à faire que penser au pire...). Mais cela implique que 1 enseignant français sur 5 n'a PAS la sécurité de l'emploi. Et comme le décrit Diclonia, les compensations sont de moins en moins suffisantes pour contrebalancer les inconvénients.
Pardon mais, qu'est-ce qui vous a fait choisir le CAFEP ?
Jeune étudiante, je voulais être maitre auxiliaire, dans le public, j'ai postulé, écrit au rectorat, jamais de réponse...
j'ai voulu être surveillante, pas plus de réponse... si... étant non boursière, une information selon laquelle l'avis d'imposition de mon père ne me mettait pas prioritaire... sauf que je payais mes études seule.. et que je ne voyais pas bien le rapport...
bref, à force de chercher un boulot, j'ai trouvé un remplacement dans un collège privé à côté de chez moi, puis de bouche à oreille, d'autres remplacements, et des postes possibles dans mon secteur.
Le privé m'ayant accueillie, j'y suis restée, tout simplement, mais sans avoir demandé si c'était mieux dans le public, pour moi, les avantages et inconvénients étaient les mêmes, puisque mes diplômes, mêmes concours, même jury mêmes inspecteurs...
comment imaginer le contraire ?
il y a 25-30 ans, je n'avais pas internet pour m'informer... et avoir l'idée de demander de plus amples informations...
- User7917Niveau 9
Idem pour moi Diclonia, même parcours...
- piescoModérateur
Je comprends mieux, merci pour vos réponses.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Philomène87Grand sage
Me concernant, je l'ai choisi en pleine connaissance de cause et ne regrette pas mon choix. Ce que j'ai découvert après 2 années d'enseignement, c'est que certains établissements pouvaient s'avérer totalement pourris niveau conditions de travail (bénévolat etc, je ne reviens pas dessus). Comme je sais qu'il existe des établissements où ce n'est pas le cas (la preuve, les deux premiers où j'ai été), je ne perds pas espoir et je me suis mise dans le mouvement pour chercher ailleurs.
- EdithWGrand sage
Diclonia a écrit:piesco a écrit:Diclonia a écrit:
pareil... retraite différente aussi... ce n'est pas négligeable...
ayant passé le même concours, avec les mêmes jurys, je pensais qu'avec la même note, j'aurais été reçue, mais non, dans le privé, la moyenne exigée au concours est souvent supérieure au public... une fois le concours décroché, je pensais avoir les mêmes droits... non plus...
si on tombe sur un bon bahut, à côté de chez soi, c'est très confortable (c'est mon cas, classes surchargées 30 à 32 de la 6è à la 3è) , mais élèves agréables, et bahut à 8 km de chez moi, je ne vais pas me plaindre...
pour les heures de "bénévolat", notre syndicat actif au CSE a bien remis les pendules à l'heure...
mais...
dans certains bahuts, c'est la misère...
un directeur a même changé une de mes notes sous la pression des parents !!
on peut se retrouver loin... ou sur plusieurs bahuts pour avoir un temps plein (j'ai navigué sur 2 départements, puisqu'on fonctionne par bassin, ou diocèse)
on peut être face à un public très difficile (celui dont le public ne veut pas !)
si tu n'as pas de poste, tu n'as pas de salaire
si tu n'as pas de poste pendant un certain temps (je ne sais plus combien, pardon) tu perds ton concours !
évolution de carrière assez lente... beaucoup de portes fermées...
si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Si on m'avait dit tout cela au moment où j'ai coché la case cafep, je crois que j'aurais coché capes...
Maintenant, je suis bien où je suis, j'ai de la chance, je gagne en confort de vie ce que je ne gagne pas en finance... mais je crains pour ma retraite...EdithW a écrit:
On le sait en débutant si on se renseigne, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde (normal quand on est débutant avec autre chose à faire que penser au pire...). Mais cela implique que 1 enseignant français sur 5 n'a PAS la sécurité de l'emploi. Et comme le décrit Diclonia, les compensations sont de moins en moins suffisantes pour contrebalancer les inconvénients.
Pardon mais, qu'est-ce qui vous a fait choisir le CAFEP ?
Jeune étudiante, je voulais être maitre auxiliaire, dans le public, j'ai postulé, écrit au rectorat, jamais de réponse...
j'ai voulu être surveillante, pas plus de réponse... si... étant non boursière, une information selon laquelle l'avis d'imposition de mon père ne me mettait pas prioritaire... sauf que je payais mes études seule.. et que je ne voyais pas bien le rapport...
bref, à force de chercher un boulot, j'ai trouvé un remplacement dans un collège privé à côté de chez moi, puis de bouche à oreille, d'autres remplacements, et des postes possibles dans mon secteur.
Le privé m'ayant accueillie, j'y suis restée, tout simplement, mais sans avoir demandé si c'était mieux dans le public, pour moi, les avantages et inconvénients étaient les mêmes, puisque mes diplômes, mêmes concours, même jury mêmes inspecteurs...
comment imaginer le contraire ?
il y a 25-30 ans, je n'avais pas internet pour m'informer... et avoir l'idée de demander de plus amples informations...
Pareil que Diclonia, presque par hasard... J'étais intervenue comme animatrice pour une classe à PAC dans un lycée privé et ils m'ont appelée pour me proposer de remplacer leur doc à mi-temps (j'avais tenté sans succès le CAPES de doc quelques années auparavant et l'année de préparation figurait dans mon CV). J'ai accepté (mon job de l'époque en emploi-jeune n'allait pas être renouvelé) et j'ai passé le concours en interne dès que j'ai pu. J'avais des proches dans l'enseignement privé, dont un syndicaliste engagé, donc je savais exactement de quoi il retournait, mais j'ai saisi la chance et je ne me plains pas. J'aimerais juste que notre statut et la variété extrême des établissements et des pratiques soient mieux connus par les gens (y compris les collègues du public parfois ) pour ne pas subir constamment la double peine et les clichés.
- MathadorEmpereur
Les années de service dans le privé sont prises en compte pour un reclassement dans le public (mais en reconstituant tout dans la grille post-PPCR) (décret n°51-1423).Diclonia a écrit:si un détachement public vers le privé est possible, l'inverse ne l'est pas... il faut tout reprendre à zéro (je me demande même si l'ancienneté n'est pas non plus remise à zéro...)
Article 7 bis
Modifié par Décret 87-327 1987-05-12 art. 2 JORF 16 mai 1987
Modifié par Décret 80-109 1980-01-30 art. 1 JORF 5 février 1980
Modifié par Décret 78-349 1978-03-17 art. 1 JORF 19 mars 1978 en vigueur le 1er janvier 1978
Création Décret 66-757 1966-10-07 art. 3 JORF 11 octobre 1966 en vigueur le 1er janvier 1967
Les années d'enseignement que les fonctionnaires régis par le présent décret ont accomplies dans les établissements d'enseignement privés avant leur nomination entrent en compte dans l'ancienneté pour l'avancement d'échelon dans les conditions définies ci-après :
1° Les services effectifs d'enseignement accomplis avant le 15 septembre 1960 sont pris en compte forfaitairement pour les deux tiers de leur durée ;
2° Les services effectifs d'enseignement accomplis dans une classe hors contrat après le 15 septembre 1960 sont pris en compte forfaitairement pour les deux tiers de leur durée, puis révisés le cas échéant en fonction des coefficients caractéristiques définis au dernier alinéa du présent article ;
3° Les services effectifs d'enseignement et de direction accomplis dans les établissements ou classes sous contrat après le 15 septembre 1960 sont pris en compte pour la totalité de leur durée, puis révisés dans les mêmes conditions qu'au 2° ci-dessus.
Les dispositions définies aux 1°, 2° et 3° du présent article ne s'appliquent, en ce qui concerne les instituteurs et les professeurs d'enseignement général de collège, qu'après une déduction de trois ans. Toutefois, cette déduction n'est pas applicable aux instituteurs qui ont suivi les années de scolarité prévues par les conventions conclues entre l'Etat et les centres de formation agréées de l'enseignement privé assurant la formation initiale des maîtres.
Pour l'application des 2° et 3° ci-dessus le coefficient caractéristique est celui qui est applicable aux personnels enseignants de l'enseignement public dont l'échelle indiciaire sert de référence pour le calcul de la rémunération des maîtres de l'enseignement privé.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kaktus65Niveau 10
C’est tout à fait possible d’être appelé dans le public en cas de graves pénuries. Cela m’est arrivé pour prendre des heures de maths en collège, mais j’avais refusé à l’époque, préférant garder maths/techno. Cela ne me rajeunit pas .
- DicloniaExpert
Merci mathador !
je lirai à tête reposée (là, je comprends qu'on ne perd que quelques années au lieu de la totalité, comme je le pensais...)
je lirai à tête reposée (là, je comprends qu'on ne perd que quelques années au lieu de la totalité, comme je le pensais...)
- EdithWGrand sage
kaktus65 a écrit:C’est tout à fait possible d’être appelé dans le public en cas de graves pénuries. Cela m’est arrivé pour prendre des heures de maths en collège, mais j’avais refusé à l’époque, préférant garder maths/techno. Cela ne me rajeunit pas .
Pareil ici, un prof de LV3 que je connais bien, du lycée privé, a été appelé pour le lycée local (public), c'était possible dans son EDT mais il a refusé sentant l'embrouille possible
- Spoiler:
- et connaissant la guéguerre stérile que se livrent les deux lycées
On peut toujours "bricoler" en faisant faire un peu d'histoire-géo à un prof de lettres, ou vice versa, ou des maths à un prof de physique, ou faire venir un prof du collège voisin, pour quelques temps, dans une section pas trop visible
- Spoiler:
- un CAP, une prépa-métiers... sections où les parents vont sans doute moins râler si ce genre de situation se prolonge, exemple en prépa métiers, il y a deux ans, une années SANS techno, aucune récrimination ou remarque, je siégeais en conseil de classe, et rien, ça désolait les profs...
- CitoyenNiveau 7
En ce qui concerne le privé, je crois que beaucoup de choses ont été dites, notamment par EdithW.
Il se peut que dans certains cas l'établissement soit bien, le CDE aussi et les élèves pas mal...Mais dans d'autres c'est devenu vraiment problématique :
- Du "bénévolat" obligatoire : soit pour des lotos ou autres activités promotionnelles, soit pour remplacer les profs absents.
- Des établissements en perte de vitesse (oui, il yen a) avec des aventures pédagogiques pas maîtrisées ou inadaptées, plus ou mois imposées, comme pédagogie par projets, école inclusive et j'ai même vu l'utilisation de ballons "suisses" comme sièges (imaginez le résultat avec des élèves indisciplinés...).
- Un public élèves de plus en plus difficile, qu'on "brosse dans le sens du poil" afin de sauvegarder des effectifs en chute libre.
- Des parents à qui on promet monts et merveilles et après, c'est très difficile de leur expliquer qu'on ne peut pas tout faire.
- Même une montée de la délinquance peut exister (vols, trafics...). Dans ces cas, les exclusions définitives restent peu fréquentes.
- Dans certains établissements il y a des pressions sur l'aspect confessionnel, la liberté de conscience n'y étant pas parfaitement respectée.
- Dans ce type d'établissements, si cela a pu arriver, c'est que l'équipe l'a bien voulu, ou laisser faire : dans ce cas vous vous retrouvez seul (e) avec des idées différentes...
Je ne veux pas trop noircir le tableau, mais la prise de renseignement sur l'établissement est fondamentale avant de faire son choix. Ce qui n'est pas simple, parce qu'il faut trouver quelqu'un qui le connait et ne protège pas l'établissement...
Il se peut que dans certains cas l'établissement soit bien, le CDE aussi et les élèves pas mal...Mais dans d'autres c'est devenu vraiment problématique :
- Du "bénévolat" obligatoire : soit pour des lotos ou autres activités promotionnelles, soit pour remplacer les profs absents.
- Des établissements en perte de vitesse (oui, il yen a) avec des aventures pédagogiques pas maîtrisées ou inadaptées, plus ou mois imposées, comme pédagogie par projets, école inclusive et j'ai même vu l'utilisation de ballons "suisses" comme sièges (imaginez le résultat avec des élèves indisciplinés...).
- Un public élèves de plus en plus difficile, qu'on "brosse dans le sens du poil" afin de sauvegarder des effectifs en chute libre.
- Des parents à qui on promet monts et merveilles et après, c'est très difficile de leur expliquer qu'on ne peut pas tout faire.
- Même une montée de la délinquance peut exister (vols, trafics...). Dans ces cas, les exclusions définitives restent peu fréquentes.
- Dans certains établissements il y a des pressions sur l'aspect confessionnel, la liberté de conscience n'y étant pas parfaitement respectée.
- Dans ce type d'établissements, si cela a pu arriver, c'est que l'équipe l'a bien voulu, ou laisser faire : dans ce cas vous vous retrouvez seul (e) avec des idées différentes...
Je ne veux pas trop noircir le tableau, mais la prise de renseignement sur l'établissement est fondamentale avant de faire son choix. Ce qui n'est pas simple, parce qu'il faut trouver quelqu'un qui le connait et ne protège pas l'établissement...
- CzarNiveau 9
Citoyen a écrit:En ce qui concerne le privé, je crois que beaucoup de choses ont été dites, notamment par EdithW.
Il se peut que dans certains cas l'établissement soit bien, le CDE aussi et les élèves pas mal...Mais dans d'autres c'est devenu vraiment problématique :
- Du "bénévolat" obligatoire : soit pour des lotos ou autres activités promotionnelles, soit pour remplacer les profs absents.
- Des établissements en perte de vitesse (oui, il yen a) avec des aventures pédagogiques pas maîtrisées ou inadaptées, plus ou mois imposées, comme pédagogie par projets, école inclusive et j'ai même vu l'utilisation de ballons "suisses" comme sièges (imaginez le résultat avec des élèves indisciplinés...).
- Un public élèves de plus en plus difficile, qu'on "brosse dans le sens du poil" afin de sauvegarder des effectifs en chute libre.
- Des parents à qui on promet monts et merveilles et après, c'est très difficile de leur expliquer qu'on ne peut pas tout faire.
- Même une montée de la délinquance peut exister (vols, trafics...). Dans ces cas, les exclusions définitives restent peu fréquentes.
- Dans certains établissements il y a des pressions sur l'aspect confessionnel, la liberté de conscience n'y étant pas parfaitement respectée.
- Dans ce type d'établissements, si cela a pu arriver, c'est que l'équipe l'a bien voulu, ou laisser faire : dans ce cas vous vous retrouvez seul (e) avec des idées différentes...
Je ne veux pas trop noircir le tableau, mais la prise de renseignement sur l'établissement est fondamentale avant de faire son choix. Ce qui n'est pas simple, parce qu'il faut trouver quelqu'un qui le connait et ne protège pas l'établissement...
Tous ces problèmes existent. Il y a généralement un lien de cause à effet entre établissement "cool", "élèves brossés dans le sens du poil", vol/délinquance, peu d’exclusion définitive .... et perte de vitesse de l'établissement, moins d'inscriptions d'élèves, perte de postes et collègues qui demandent leur mutation (sauf dans les territoires déshérités en établissements privés)
La seule différence avec un établissement public ayant un profil similaire c'est que la perte d'élève se fait plus rapidement dans le privé sous contrat (et que le chef d'établissement est mal parti pour obtenir une promotion dans un établissement plus prestigieux ?)
Quand à la "pression religieuse", j'avais ouvert fil sur ce sujet. Peu d'exemples sont remontés. Fil d'ailleurs enterré ce qui est révélateur. On doit avoir le même pourcentage d'établissement privé sous contrat avec une "pression religieuse" que d'établissement public où ça "casse du curé" en salle des profs et où il est hors de question de distribuer le moindre papier en rapport avec l’aumônerie publique
- CitoyenNiveau 7
Oui c'est un cercle vicieux pour ce type d'établissement privé, et en général on ne choisit pas les plus compétents comme chefs d'établissements.Czar a écrit:Citoyen a écrit:En ce qui concerne le privé, je crois que beaucoup de choses ont été dites, notamment par EdithW.
Il se peut que dans certains cas l'établissement soit bien, le CDE aussi et les élèves pas mal...Mais dans d'autres c'est devenu vraiment problématique :
- Du "bénévolat" obligatoire : soit pour des lotos ou autres activités promotionnelles, soit pour remplacer les profs absents.
- Des établissements en perte de vitesse (oui, il yen a) avec des aventures pédagogiques pas maîtrisées ou inadaptées, plus ou mois imposées, comme pédagogie par projets, école inclusive et j'ai même vu l'utilisation de ballons "suisses" comme sièges (imaginez le résultat avec des élèves indisciplinés...).
- Un public élèves de plus en plus difficile, qu'on "brosse dans le sens du poil" afin de sauvegarder des effectifs en chute libre.
- Des parents à qui on promet monts et merveilles et après, c'est très difficile de leur expliquer qu'on ne peut pas tout faire.
- Même une montée de la délinquance peut exister (vols, trafics...). Dans ces cas, les exclusions définitives restent peu fréquentes.
- Dans certains établissements il y a des pressions sur l'aspect confessionnel, la liberté de conscience n'y étant pas parfaitement respectée.
- Dans ce type d'établissements, si cela a pu arriver, c'est que l'équipe l'a bien voulu, ou laisser faire : dans ce cas vous vous retrouvez seul (e) avec des idées différentes...
Je ne veux pas trop noircir le tableau, mais la prise de renseignement sur l'établissement est fondamentale avant de faire son choix. Ce qui n'est pas simple, parce qu'il faut trouver quelqu'un qui le connait et ne protège pas l'établissement...
Tous ces problèmes existent. Il y a généralement un lien de cause à effet entre établissement "cool", "élèves brossés dans le sens du poil", vol/délinquance, peu d’exclusion définitive .... et perte de vitesse de l'établissement, moins d'inscriptions d'élèves, perte de postes et collègues qui demandent leur mutation (sauf dans les territoires déshérités en établissements privés)
La seule différence avec un établissement public ayant un profil similaire c'est que la perte d'élève se fait plus rapidement dans le privé sous contrat (et que le chef d'établissement est mal parti pour obtenir une promotion dans un établissement plus prestigieux ?)
Quand à la "pression religieuse", j'avais ouvert fil sur ce sujet. Peu d'exemples sont remontés. Fil d'ailleurs enterré ce qui est révélateur. On doit avoir le même pourcentage d'établissement privé sous contrat avec une "pression religieuse" que d'établissement public où ça "casse du curé" en salle des profs et où il est hors de question de distribuer le moindre papier en rapport avec l’aumônerie publique
Pour ce qui est des "pressions religieuses", c'est effectivement plus rare, du moins à ce point, mais là où cela existe de façon nette, c'est à éviter pour nos candidats au privé. Sauf s'ils partagent bien les mêmes idées, bien sûr...
- Philomène87Grand sage
Si on est dans le privé et que l'on passe (et réussit) l'agrégation externe, est-on mis d'office dans un établissement public ? (participant au mouvement, donc ?)
Et si on passe à la fois l'agrégation externe et l'agrégation interne du privé (CAERPA), et qu'on est admis aux deux, peut-on choisir entre public et privé ? J'avais entendu dire que non, mais ma source est trop vague...
Et si on passe à la fois l'agrégation externe et l'agrégation interne du privé (CAERPA), et qu'on est admis aux deux, peut-on choisir entre public et privé ? J'avais entendu dire que non, mais ma source est trop vague...
- MathadorEmpereur
Oui, sauf si tu demandes à être maintenue dans le privé.Philomène87 a écrit:Si on est dans le privé et que l'on passe (et réussit) l'agrégation externe, est-on mis d'office dans un établissement public ? (participant au mouvement, donc ?)
Le maintien dans le privé est impossible si tu as aussi candidaté au CAERPA, c'est dans les textes (note de service pour l'affectation des lauréats du public, mais il me semble aussi avoir retrouvé cela sur Légifrance). Donc si tu candidates aux deux, agreg externe → public et CAERPA → privé.Philomène87 a écrit:Et si on passe à la fois l'agrégation externe et l'agrégation interne du privé (CAERPA), et qu'on est admis aux deux, peut-on choisir entre public et privé ? J'avais entendu dire que non, mais ma source est trop vague...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Eleanor RigbyNiveau 5
Si tu passes l'agrégation externe en étant déjà titulaire de l'enseignement privé (sous contrat), tu peux demander ton maintien dans l'enseignement privé si et seulement si tu ne passes que l'agrégation externe. Si tu t'inscris à l'agrégation externe et à l'interne du privé (CAERPA) la même année et que tu obtiens l'externe, tu dois obligatoirement basculer dans le public (sauf si tu obtiens aussi et le CAERPA et renonce au bénéfice de l'externe pour celui-ci). Pour rappel, le CAERPA te donne accès à l'échelle de rémunération des agrégés et tu fais 15h mais tu n'as pas le titre d'agrégé (pas de reconnaissance en dehors de l'enseignement privé donc : pas d'accès aux postes de PRAG, à la société des agrégés...).
- Philomène87Grand sage
Merci pour les informations.
J'aurai une autre question.
Si on réussit l'agreg interne du privé... Et qu'ensuite on veut basculer dans le public et qu'on obtient l'agreg externe du public... C'est possible ? Pas de perte d'argent, au niveau du salaire ? On part au même échelon que celui auquel on était dans le privé ?
(Même si je suis très bien là où je suis... Enfin pas mon établissement qui est pourri, mais le privé en général... Je n'exclus aucune possibilité).
J'aurai une autre question.
Si on réussit l'agreg interne du privé... Et qu'ensuite on veut basculer dans le public et qu'on obtient l'agreg externe du public... C'est possible ? Pas de perte d'argent, au niveau du salaire ? On part au même échelon que celui auquel on était dans le privé ?
(Même si je suis très bien là où je suis... Enfin pas mon établissement qui est pourri, mais le privé en général... Je n'exclus aucune possibilité).
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