- IridianeFidèle du forum
Pour te répondre sur un point : si tu démissionnes de l’agrégation, tu pourras toujours prétendre au titre d’agrégé (donc te présenter comme agrégé sur ton CV) et tu seras toujours considéré comme tel « intellectuellement » si je puis dire, par contre tu ne feras plus partie du corps des agrégés au niveau administratif, ce qui a des implications en termes de salaire, classement, progression… et pour certains postes. Pour un poste en CPGE, je ne sais pas si ça a de l’influence mais pour un poste de PRAG de fait ça en a, puisque c’est un poste d’agrégé détaché, ce qui implique d’appartenir au corps des agrégés.
- NatalinoNiveau 10
Merci ! De toute manière, depuis les années que je postule pour les rares postes intéressants, je ne crois plus au poste de PRAG (et pour les CPGE, comme je viens de le voir, on dirait que ça ne change rien, même si la candidature se fait hors mutation, tout dépend toujours de la décision de l'IG).
En fait, c'est la question financière qui est cruciale, je crois : si j'ai droit à un reclassement qui prend en compte mon salaire actuel, je trouve que ça vaut la peine de repasser le concours du privé, même avec le travail que ça implique (surtout en externe, où certaines disciplines sont très lointaines ... l'ancien français ... .
En fait, c'est la question financière qui est cruciale, je crois : si j'ai droit à un reclassement qui prend en compte mon salaire actuel, je trouve que ça vaut la peine de repasser le concours du privé, même avec le travail que ça implique (surtout en externe, où certaines disciplines sont très lointaines ... l'ancien français ... .
- lene75Prophète
Natalino a écrit:D'un autre côté, je trouve carrément des offres d'emploi du privé en CPGE qui sont ouverts aux agrégés du public :
https://www.bginette.com/enseigner-a-ginette
Mais ça ne change pas grand chose au problème, puisqu'à la fin, c'est quand même l'IG qui choisit, si je comprends bien ce que je lis ici et là, donc je ne suis pas plus avancé.
Disons que Ginette impose vraisemblablement son candidat, même si cette candidature doit être validée par l'IG, parce que Ginette... c'est Ginette.
Mais à côté de ça, beaucoup d'établissements privés confient le recrutement en CPGE à l'IG. Je ne suis donc pas certaine qu'il soit "rentable" de passer dans le privé quand on vise une prépa : on se ferme les CPGE publiques et ça ne m'étonnerait pas qu'on perde aussi des chances pour le privé dans la mesure où l'IG ne va pas affecter, sur les affectations qu'on lui confie dans le privé, de candidats qui ne sont pas connus de l'IG. Or il est très difficile d'être inspecté quand on est dans le privé. Restent les établissements privés qui recrutent eux-mêmes. Mais j'ai l'impression que le compte n'y est pas.
- IridianeFidèle du forum
Oui il ne faut vraiment pas prendre Ginette comme modèle, c’est un système de recrutement très particulier.
- NatalinoNiveau 10
Oui, vous avez raison mais ce n'est plus non plus ce que je vise en priorité, ou disons de manière réaliste. Reste donc la possibilité de postuler dans certains lycées attractifs pour telle ou telle raison sans passer par les mutations. Mais la question financière reste entière. Disons que je me lance si je suis sûr d'être reclassé. Peut-être qu'il faut demander à un syndicat.
- HansNiveau 7
Effectivement pas besoin de démissionner avant de repasser le concours du privé.
Plusieurs enseignants titulaires du capes s'inscrivent et obtiennent chaque année le cafep externe de l enseignement privé.
Oui il y a un reclassement qui existe pour les "années" d'ancienneté, comme pour les enseignants ayant été suppléant avant, par contre, je suis à peu près sûr que c'est uniquement les années qui sont reprises et que comme vous serez sur l échelle des certifiés, vous aurez un salaire de certifié avec des échelons correspondant.
Baisse effective sur un salaire d agrégé mais c'est logique pour une certifié de l'enseignement privé.
Ironiquement je dirai qu'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ...
Si vous avez un excellent niveau disciplinaire, une fois en poste dans le privé, vous pourrez passer l'agrégation externe et demander le maintien dans l'enseignement privé ou passer l'agrégation interne du privé pour avoir le salaire qui va avec.
Pour les postes et mutations, attention quand même, le concours reste national, même si le mouvement se fait au niveau académique, cela dépend des disciplines et des régions pour avoir plus ou moins facilement de choix.
Plusieurs enseignants titulaires du capes s'inscrivent et obtiennent chaque année le cafep externe de l enseignement privé.
Oui il y a un reclassement qui existe pour les "années" d'ancienneté, comme pour les enseignants ayant été suppléant avant, par contre, je suis à peu près sûr que c'est uniquement les années qui sont reprises et que comme vous serez sur l échelle des certifiés, vous aurez un salaire de certifié avec des échelons correspondant.
Baisse effective sur un salaire d agrégé mais c'est logique pour une certifié de l'enseignement privé.
Ironiquement je dirai qu'on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre ...
Si vous avez un excellent niveau disciplinaire, une fois en poste dans le privé, vous pourrez passer l'agrégation externe et demander le maintien dans l'enseignement privé ou passer l'agrégation interne du privé pour avoir le salaire qui va avec.
Pour les postes et mutations, attention quand même, le concours reste national, même si le mouvement se fait au niveau académique, cela dépend des disciplines et des régions pour avoir plus ou moins facilement de choix.
- MathadorEmpereur
Au vu du décret n°51-1423, autant il est probable qu'avec le CAFEP externe on soit reclassé comme si on a obtenu le CAPES externe, autant lors de l'obtention ultérieure du CAERPA (ou de l'agrégation externe avec maintien dans le privé) ma lecture du texte implique que seules les années exercées dans le privé seront reprises (avec le coefficient 135/175), avec par conséquent une perte totale de l'ancienneté administrative accumulée dans le public.Hans a écrit:Si vous avez un excellent niveau disciplinaire, une fois en poste dans le privé, vous pourrez passer l'agrégation externe et demander le maintien dans l'enseignement privé ou passer l'agrégation interne du privé pour avoir le salaire qui va avec.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- endomorphismeNiveau 1
Bonjour,
Concernant ces histoires de reclassement, savez-vous si un agrégé titulaire qui passe le CAFEP (sans avoir démissionné) doit refaire une année de stage (avec le mi-temps à l'INSPE et le salaire assez faible qui va avec) ou s'il est d'office considéré comme titulaire ?
Ma situation est la suivante : j'ai passé l'agrégation de mathématiques en 2020, puis j'ai poursuivi mes études en faisant un M2 Recherche et une thèse (pendant laquelle j'ai enseigné à l'université afin de valider le stage). Je suis en dernière année et pour l'année prochaine, j'ai obtenu un poste d'ATER dans mon université (et l'accord du rectorat pour le détachement). Au vu des débouchés assez incertains dans le supérieur, j'étudie la possibilité de passer le CAFEP l'année prochaine en candidat libre (puis de repasser l'agreg derrière une fois en poste dans le privé).
Merci d'avance pour vos réponses.
Concernant ces histoires de reclassement, savez-vous si un agrégé titulaire qui passe le CAFEP (sans avoir démissionné) doit refaire une année de stage (avec le mi-temps à l'INSPE et le salaire assez faible qui va avec) ou s'il est d'office considéré comme titulaire ?
Ma situation est la suivante : j'ai passé l'agrégation de mathématiques en 2020, puis j'ai poursuivi mes études en faisant un M2 Recherche et une thèse (pendant laquelle j'ai enseigné à l'université afin de valider le stage). Je suis en dernière année et pour l'année prochaine, j'ai obtenu un poste d'ATER dans mon université (et l'accord du rectorat pour le détachement). Au vu des débouchés assez incertains dans le supérieur, j'étudie la possibilité de passer le CAFEP l'année prochaine en candidat libre (puis de repasser l'agreg derrière une fois en poste dans le privé).
Merci d'avance pour vos réponses.
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2020 : Agrégation de mathématiques
2020 - 2021 : M2 Recherche (report de stage)
Depuis 2021 : Doctorant contractuel / Chargé de TD
- MathadorEmpereur
Tu serais obligé de faire une année de stage (même si tu avais le CAPES du public tu la subirais) mais avec une paye un peu moins minable que pour les vrais externes.endomorphisme a écrit:Concernant ces histoires de reclassement, savez-vous si un agrégé titulaire qui passe le CAFEP (sans avoir démissionné) doit refaire une année de stage (avec le mi-temps à l'INSPE et le salaire assez faible qui va avec) ou s'il est d'office considéré comme titulaire ?
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- HansNiveau 7
endomorphisme a écrit:Bonjour,
Concernant ces histoires de reclassement, savez-vous si un agrégé titulaire qui passe le CAFEP (sans avoir démissionné) doit refaire une année de stage (avec le mi-temps à l'INSPE et le salaire assez faible qui va avec) ou s'il est d'office considéré comme titulaire ?
Ma situation est la suivante : j'ai passé l'agrégation de mathématiques en 2020, puis j'ai poursuivi mes études en faisant un M2 Recherche et une thèse (pendant laquelle j'ai enseigné à l'université afin de valider le stage). Je suis en dernière année et pour l'année prochaine, j'ai obtenu un poste d'ATER dans mon université (et l'accord du rectorat pour le détachement). Au vu des débouchés assez incertains dans le supérieur, j'étudie la possibilité de passer le CAFEP l'année prochaine en candidat libre (puis de repasser l'agreg derrière une fois en poste dans le privé).
Merci d'avance pour vos réponses.
Pas d'inspe, c'est l'isfec dans le privé
Mais c'est pire ...
Tu seras effectivement stagiaire mais à plein temps donc 18h devant élève et quelques journées (une dizaine) en équipe disciplinaire.
- endomorphismeNiveau 1
Merci pour vos réponses.
C'est à dire ? Dois-je comprendre que la "reprise d'ancienneté" se fait dès l'année de stage ?
En soi, n'ayant jamais enseigné dans le secondaire, je ne suis pas fermé a priori à l'idée d'avoir des formations sur le sujet (bon, après, ça dépend quand même de ce qu'on y met...). C'est surtout l'aspect financier qui m'inquiète un peu...
Mathador a écrit:
Tu serais obligé de faire une année de stage (même si tu avais le CAPES du public tu la subirais) mais avec une paye un peu moins minable que pour les vrais externes.
C'est à dire ? Dois-je comprendre que la "reprise d'ancienneté" se fait dès l'année de stage ?
Oui, à Lille, c'est l'IFP... Mais pourquoi dis-tu que "c'est pire" ? Il me semblait que mis à part le nom (et le fait que ce soit rattaché à La Catho au lieu d'être rattaché à la fac publique), on y faisait en gros la même chose, non ?Hans a écrit:
Pas d'inspe, c'est l'isfec dans le privé
Mais c'est pire ...
Tu seras effectivement stagiaire mais à plein temps donc 18h devant élève et quelques journées (une dizaine) en équipe disciplinaire.
En soi, n'ayant jamais enseigné dans le secondaire, je ne suis pas fermé a priori à l'idée d'avoir des formations sur le sujet (bon, après, ça dépend quand même de ce qu'on y met...). C'est surtout l'aspect financier qui m'inquiète un peu...
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- MathadorEmpereur
Oui, le classement est fait lors de la nomination en tant que stagiaire.endomorphisme a écrit:Mathador a écrit:Tu serais obligé de faire une année de stage (même si tu avais le CAPES du public tu la subirais) mais avec une paye un peu moins minable que pour les vrais externes.
C'est à dire ? Dois-je comprendre que la "reprise d'ancienneté" se fait dès l'année de stage ?
Si la question financière t'inquiète, autant rester dans le public…endomorphisme a écrit:En soit, n'ayant jamais enseigné dans le secondaire, je ne suis pas fermé a priori à l'idée d'avoir des formations sur le sujet (bon, après, ça dépend quand même de ce qu'on y met...). C'est surtout l'aspect financier qui m'inquiète un peu...
Même si tu obtiens le CAERPA ensuite, tu resteras perdant dans l'affaire, et si par la suite tu quittes l'enseignement scolaire pour un autre corps de l'administration publique (ESR inclus) tu y laisseras encore plus de plumes par rapport au cas où tu serais resté agrégé (les titulaires du public sont classés selon leur indice actuel lorsqu'ils intègrent un corps hors enseignement, mais pas les « titulaires » du privé sous contrat).
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- JennyMédiateur
Qu'est ce qui explique ce choix ?
La perte en terme de rémunération et de carrière (mais aussi de retraite) me semble considérable.
La perte en terme de rémunération et de carrière (mais aussi de retraite) me semble considérable.
- EdithWGrand sage
Jenny a écrit:Qu'est ce qui explique ce choix ?
La perte en terme de rémunération et de carrière (mais aussi de retraite) me semble considérable.
Mon syndicat a fait une étude à partir de deux profs à la carrière et à la vie personnelle quasi identiques, et la différence au moment de la retraite se chiffre en centaines d'euros, plus de 500 pour le cas étudié (non transposable à tous bien sûr, ça doit être un maximum). Cela n'empêche pas certains de préférer le privé pour des raisons personnelles tout à fait respectables (au premier rang desquelles souvent le fait de rester dans sa région d'origine), mais il faut savoir ce genre de choses, et choisir en connaissance de cause.
- JennyMédiateur
C’était une simple question. Il peut y avoir plein de motivations, mais passer d’agrégé au CAFEP m’interpelle.
- endomorphismeNiveau 1
Disons que je sais que j'y perdrais financièrement les premières années (de la même manière que j'y perdrai déjà financièrement l'année prochaine en étant ATER...), mais toute la question est de quantifier de cette perte...
Ce qui explique ce choix, c'est principalement le fait que dans le public, les seules perspectives sont actuellement d'aller à Créteil (avec, au choix, du TZR-ariat ou un poste en collège REP/REP+...). Rester bloqué là-bas une paire d'années avant de pouvoir enfin revenir dans le Nord... Pour me retrouver (à nouveau) pendant une paire d'années dans des zones pourries où personne n'a envie d'aller (sauf à obtenir entre-temps un poste en prépa ou un poste de PRAG, mais ça reste malheureusement assez incertain). Aucune reconnaissance du parcours universitaire dans le secondaire public, où votre sort dépend d'algorithmes se basant uniquement sur votre ancienneté.
Dans le privé, il y a quand même beaucoup moins d'établissements à problèmes, et la relative liberté des chefs d'établissements dans le recrutement des enseignants me laisse penser qu'il me sera sans doute plus facile de faire valoir l'agreg, la thèse, l'expérience dans le supérieur, etc. pour obtenir un bon lycée (surtout dans une matière en pénurie d'enseignants comme les maths).
Si je pars là-dedans, mon premier objectif à court terme serait de repasser l'agreg une fois titularisé (idéalement l'externe, car c'est un concours que je connais déjà et qui ouvre plus de perspectives d'évolution que le CAER-PA).
En ce qui concerne les retraites, c'est vrai que c'est une perte non négligeable... mais d'un autre côté, vu mon jeune âge, je pense que ça reste à relativiser : sans vouloir être cynique, d'ici à ce que j'atteigne l'âge de la retraite (si j'en ai une un jour...), de l'eau aura coulé sous les ponts, et il y a de fortes chances que le mode de calcul ait changé entre temps
Bref, le dilemme devient vraiment cornélien : d'un côté, j'aimerais continuer à tenter ma chance dans le supérieur, mais c'est quitte ou double car, de l'autre, il y a toujours le risque (non négligeable) de ne rien avoir du tout et d'avoir pour seule perspective le TZR-ariat dans le 94 (ce qui me conduirait sans doute à démissionner et rendrait probablement encore plus pénible financièrement la réorientation dans l'enseignement privé...)
Ce qui explique ce choix, c'est principalement le fait que dans le public, les seules perspectives sont actuellement d'aller à Créteil (avec, au choix, du TZR-ariat ou un poste en collège REP/REP+...). Rester bloqué là-bas une paire d'années avant de pouvoir enfin revenir dans le Nord... Pour me retrouver (à nouveau) pendant une paire d'années dans des zones pourries où personne n'a envie d'aller (sauf à obtenir entre-temps un poste en prépa ou un poste de PRAG, mais ça reste malheureusement assez incertain). Aucune reconnaissance du parcours universitaire dans le secondaire public, où votre sort dépend d'algorithmes se basant uniquement sur votre ancienneté.
Dans le privé, il y a quand même beaucoup moins d'établissements à problèmes, et la relative liberté des chefs d'établissements dans le recrutement des enseignants me laisse penser qu'il me sera sans doute plus facile de faire valoir l'agreg, la thèse, l'expérience dans le supérieur, etc. pour obtenir un bon lycée (surtout dans une matière en pénurie d'enseignants comme les maths).
Si je pars là-dedans, mon premier objectif à court terme serait de repasser l'agreg une fois titularisé (idéalement l'externe, car c'est un concours que je connais déjà et qui ouvre plus de perspectives d'évolution que le CAER-PA).
En ce qui concerne les retraites, c'est vrai que c'est une perte non négligeable... mais d'un autre côté, vu mon jeune âge, je pense que ça reste à relativiser : sans vouloir être cynique, d'ici à ce que j'atteigne l'âge de la retraite (si j'en ai une un jour...), de l'eau aura coulé sous les ponts, et il y a de fortes chances que le mode de calcul ait changé entre temps
Bref, le dilemme devient vraiment cornélien : d'un côté, j'aimerais continuer à tenter ma chance dans le supérieur, mais c'est quitte ou double car, de l'autre, il y a toujours le risque (non négligeable) de ne rien avoir du tout et d'avoir pour seule perspective le TZR-ariat dans le 94 (ce qui me conduirait sans doute à démissionner et rendrait probablement encore plus pénible financièrement la réorientation dans l'enseignement privé...)
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- JennyMédiateur
endomorphisme a écrit:Dans le privé, il y a quand même beaucoup moins d'établissements à problèmes, et la relative liberté des chefs d'établissements dans le recrutement des enseignants me laisse penser qu'il me sera sans doute plus facile de faire valoir l'agreg, la thèse, l'expérience dans le supérieur, etc. pour obtenir un bon lycée (surtout dans une matière en pénurie d'enseignants comme les maths).
Est ce que ce n'est pas un leurre ? Sont-ils accessibles en début de carrière ?
Un point auquel tu n'as pas forcément pensé : tu seras forcément perdant sur les RDV de carrière et le passage à la hors classe, puisque tu vas perdre ton ancienneté dans le corps.
Merci pour ta réponse en tout cas, ça m'intriguait.
- endomorphismeNiveau 1
Jenny a écrit:
Est ce que ce n'est pas un leurre ? Sont-ils accessibles en début de carrière ?
Je suis peut-être biaisé par mon expérience personnelle, mais j'ai quand même l'impression que dans le privé, les agrégés en collège, ça ne court pas les rues (alors que dans le public, c'est malheureusement assez fréquent...). Je me souviens même avoir lu quelque part sur ce forum que du temps où les détachements dans le privé étaient encore accordés relativement facilement, certains lycées privés renommés s'étaient fait une spécialité d'aller débaucher tous les agrégés du public... Cela dit, si certains connaissent des contre-exemples, je suis toujours preneur (je suis encore en pleine réflexion sur le sujet...).
Pour ce qui est de l'accessibilité en début de carrière, j'étais scolarisé dans l'un des collège-lycées privé les plus renommés du secteur, et j'ai eu quelques très jeunes profs. Je ne connais pas le détail de leurs situation (mis à part une prof qui avait été élève dans l'établissement avant de revenir y enseigner, et un prof qui avait majoré le CAFEP), mais maintenant, avec le recul, je me dis que dans le public, ils n'auraient jamais eu à cet âge là un poste fixe dans un établissement pareil.
C'est-à-dire ? Il y a d'autres critères d'ancienneté que ceux pris en compte pour la rémunération ? Un certifié qui devient agrégé repart à 0 pour les rdv de carrière ?Jenny a écrit:
Un point auquel tu n'as pas forcément pensé : tu seras forcément perdant sur les RDV de carrière et le passage à la hors classe, puisque tu vas perdre ton ancienneté dans le corps.
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- JennyMédiateur
L'ancienneté dans le corps est prise en compte... et départage souvent les collègues. Les agrégés internes sont ainsi pénalisés.
En passant d'agrégé à titulaire du CAPES puis à agrégé du privé, tu vas être reclassé donc perdre en échelon. Il faudrait calculer ce que ça donnerait avec deux reclassements. En plus, aucune chance d'être accéléré vu l'ancienneté dans le corps pris en compte sera celle d'agrégé du privé. En avançant moins vite, tu as moins de chance de finir ta carrière à la hors-classe/classe exceptionnelle.
Dans le public, il y a le mouvement POP pour les postes spécifiques (ou être TZR, ça permet parfois d'avoir de grands lycées dès le début de carrière ). Pour l'affectation dans le privé, il faudrait demander à des collègues du privé. Mais les postes que tu vises sont certainement très demandés.
En passant d'agrégé à titulaire du CAPES puis à agrégé du privé, tu vas être reclassé donc perdre en échelon. Il faudrait calculer ce que ça donnerait avec deux reclassements. En plus, aucune chance d'être accéléré vu l'ancienneté dans le corps pris en compte sera celle d'agrégé du privé. En avançant moins vite, tu as moins de chance de finir ta carrière à la hors-classe/classe exceptionnelle.
Dans le public, il y a le mouvement POP pour les postes spécifiques (ou être TZR, ça permet parfois d'avoir de grands lycées dès le début de carrière ). Pour l'affectation dans le privé, il faudrait demander à des collègues du privé. Mais les postes que tu vises sont certainement très demandés.
- MathadorEmpereur
Les barres ont tellement monté que ça ?endomorphisme a écrit:Ce qui explique ce choix, c'est principalement le fait que dans le public, les seules perspectives sont actuellement d'aller à Créteil (avec, au choix, du TZR-ariat ou un poste en collège REP/REP+...). Rester bloqué là-bas une paire d'années avant de pouvoir enfin revenir dans le Nord... Pour me retrouver (à nouveau) pendant une paire d'années dans des zones pourries où personne n'a envie d'aller (sauf à obtenir entre-temps un poste en prépa ou un poste de PRAG, mais ça reste malheureusement assez incertain). Aucune reconnaissance du parcours universitaire dans le secondaire public, où votre sort dépend d'algorithmes se basant uniquement sur votre ancienneté.
Quand je m'y intéressais encore, il était facile soit d'obtenir l'académie de Lille, soit d'obtenir un poste fixe lycée en IDF (ce pour quoi tu as un bonus en tant qu'agrégé).
Au cas où, renseigne-toi sur d'éventuelles perspectives de carrière qui pourraient t'intéresser dans des administrations hors EN et ESR. Si tu te réorientes là-dedans, autant le faire maintenant en gardant le bénéfice de l'indice que tu détiens comme agrégé du public (et qui, dans mon administration, suffirait à te rapporter une paye assez confortable), alors que si tu le fais après avoir renoncé à ton statut de fonctionnaire (que ce soit en partant dans le privé ou en démissionnant) tu repartiras quasiment de zéro.endomorphisme a écrit:Bref, le dilemme devient vraiment cornélien : d'un côté, j'aimerais continuer à tenter ma chance dans le supérieur, mais c'est quitte ou double car, de l'autre, il y a toujours le risque (non négligeable) de ne rien avoir du tout et d'avoir pour seule perspective le TZR-ariat dans le 94 (ce qui me conduirait sans doute à démissionner et rendrait probablement encore plus pénible financièrement la réorientation dans l'enseignement privé...)
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- HansNiveau 7
Je ne vais pas te répondre sur le reclassement exact et le salaire car je n'ai pas les compétences mais sur le mouvement du privé.
Est ce qu'un agrégé est privilégié lors du mouvement ?
Non, cela n'est pas un critère objectif et officiel.
Si un titulaire est B1 car il y a un une rqth ou qu'il vit loin de son établissement actuel et que tu es B2 (titulaire ordinaire), il sera prioritaire sur un poste (lycée centre ville)
Si 2 personnes postulent sur le même poste avec la même priorité, le chef d'établissement choisit et oui, en lycée, il aura tendance à choisir l'abrégé qu'il jugera plus compétent mais c'est surtout pour économiser 3ETP qu'il pourra le faire. A l'heure des DHG serrées, tout le monde cherche des EtP.
Est ce que les établissements sont plus "faciles" dans le privé ? Oui c'est indéniable, c'est un avantage et un inconvénient, le fait d'avoir des parents et des élèves clients font qu'ils se sentent plus concernés mais cela veut dire aussi, une intrusion et des remarques sur ta pédagogie et les notes par exemple. A nous de leurs rappeler que notre employeur est bien l'état et qu'ils payent uniquement les frais de structures et les personnels non éducatifs.
Concernant les postes prestigieux du privé, en CPGE, tu es nommé par l'IG également. Donc même en étant agrégé du privé, tu n'es pas obligé d'avoir un poste en CPGE privé, un agrégé du public peut être sera nommé comme souvent.
Mon cas particulier, en math, en province, après mon année de stage, j'ai pu être pris en lycée de vente-ville, j'enseigne en BTS avec la pondération, en 1sti TSti, math complémentaire et math expert en heure sup car aucun de mes collègues ne veut d'heures sup.
Mes collègues de maths dont 2 agrégés veulent un service "tranquille", elles sont en BTS à 12h avec la pondération.
Ceci n'est sans doute pas vrai partout mais un prof de math aura quand même beaucoup de choix de carrière dans le privé, dans une zone urbaine.
Quasiment tous les établissements ont des suppléants par manque de titulaire. Certains agrégés du privé, une fois obtenu le CAER-PA restent sur leurs postes, quelquefois en collège d'ailleurs et profite de leur payé et de leur 15h d'ORS
Est ce qu'un agrégé est privilégié lors du mouvement ?
Non, cela n'est pas un critère objectif et officiel.
Si un titulaire est B1 car il y a un une rqth ou qu'il vit loin de son établissement actuel et que tu es B2 (titulaire ordinaire), il sera prioritaire sur un poste (lycée centre ville)
Si 2 personnes postulent sur le même poste avec la même priorité, le chef d'établissement choisit et oui, en lycée, il aura tendance à choisir l'abrégé qu'il jugera plus compétent mais c'est surtout pour économiser 3ETP qu'il pourra le faire. A l'heure des DHG serrées, tout le monde cherche des EtP.
Est ce que les établissements sont plus "faciles" dans le privé ? Oui c'est indéniable, c'est un avantage et un inconvénient, le fait d'avoir des parents et des élèves clients font qu'ils se sentent plus concernés mais cela veut dire aussi, une intrusion et des remarques sur ta pédagogie et les notes par exemple. A nous de leurs rappeler que notre employeur est bien l'état et qu'ils payent uniquement les frais de structures et les personnels non éducatifs.
Concernant les postes prestigieux du privé, en CPGE, tu es nommé par l'IG également. Donc même en étant agrégé du privé, tu n'es pas obligé d'avoir un poste en CPGE privé, un agrégé du public peut être sera nommé comme souvent.
Mon cas particulier, en math, en province, après mon année de stage, j'ai pu être pris en lycée de vente-ville, j'enseigne en BTS avec la pondération, en 1sti TSti, math complémentaire et math expert en heure sup car aucun de mes collègues ne veut d'heures sup.
Mes collègues de maths dont 2 agrégés veulent un service "tranquille", elles sont en BTS à 12h avec la pondération.
Ceci n'est sans doute pas vrai partout mais un prof de math aura quand même beaucoup de choix de carrière dans le privé, dans une zone urbaine.
Quasiment tous les établissements ont des suppléants par manque de titulaire. Certains agrégés du privé, une fois obtenu le CAER-PA restent sur leurs postes, quelquefois en collège d'ailleurs et profite de leur payé et de leur 15h d'ORS
- endomorphismeNiveau 1
J'avais regardé les postes à profil (notamment les postes en écoles européennes), mais j'ai l'impression qu'il faut souvent avoir exercé quelques années dans le secondaire (et avoir été inspecté au moins une fois) avant que les candidatures ne soient considérées.Jenny a écrit:
Dans le public, il y a le mouvement POP pour les postes spécifiques (ou être TZR, ça permet parfois d'avoir de grands lycées dès le début de carrière ).
TZR, il faut être joueur, car c'est vraiment la roulette russe. Dans ma promo de prépa agreg, parmi ceux qui sont partis enseigner dans le secondaire, certains TZR ont eu de la chance... et d'autres ont vraiment morflé (au point de finir en burn-out et d'abandonner le métier pour deux d'entre eux :/).
Mathador a écrit:
Les barres ont tellement monté que ça ?
Quand je m'y intéressais encore, il était facile soit d'obtenir l'académie de Lille, soit d'obtenir un poste fixe lycée en IDF (ce pour quoi tu as un bonus en tant qu'agrégé).
Au cas où, renseigne-toi sur d'éventuelles perspectives de carrière qui pourraient t'intéresser dans des administrations hors EN et ESR. Si tu te réorientes là-dedans, autant le faire maintenant en gardant le bénéfice de l'indice que tu détiens comme agrégé du public (et qui, dans mon administration, suffirait à te rapporter une paye assez confortable), alors que si tu le fais après avoir renoncé à ton statut de fonctionnaire (que ce soit en partant dans le privé ou en démissionnant) tu repartiras quasiment de zéro.
Cette année, il fallait 178 points pour avoir l'académie de Lille en maths (ça a plus que doublé depuis l'année dernière, où il fallait 81 points).
Les postes fixes dans des lycées d'IDF, oui, c'est accessibles, mais très souvent dans des lycées REP/REP+.
J'ai l'impression (mais je suis peut-être mal renseigné) que la plupart de ces métiers nécessitent des bases assez solides en économie et un intérêt pour la finance. Je n'y connais pas grand chose en finance, et ça ne m'intéresse pas particulièrement (c'est d'ailleurs une logique qui m'échappe complètement...). Mais si tu as d'autres métiers en tête, je suis preneur ! C'est vrai qu'il faut mieux étudier toutes les possibilités pendant qu'il est encore temps.
Je n'ai pas trop compris cette partie là du message...Hans a écrit:
Si 2 personnes postulent sur le même poste avec la même priorité, le chef d'établissement choisit et oui, en lycée, il aura tendance à choisir l'abrégé qu'il jugera plus compétent mais c'est surtout pour économiser 3ETP qu'il pourra le faire. A l'heure des DHG serrées, tout le monde cherche des EtP.
Concernant les postes prestigieux du privé, en CPGE, tu es nommé par l'IG également. Donc même en étant agrégé du privé, tu n'es pas obligé d'avoir un poste en CPGE privé, un agrégé du public peut être sera nommé comme souvent.
Je pensais que les profs du privé étaient inspectés de la même manière que leurs collègues du public (et donc tout autant "connus" des inspecteurs). Ce n'est pas le cas ? Je sais que les agrégés (externe) qui font leur stage dans le secondaire reçoivent en général la visite de l'inspecteur à la fin de leur année de stage, et que ceux qui ont fait leur stage à l'université demandent souvent à être inspectés à la fin de leur première année dans le secondaire (du moins quand ils visent une prépa). Peut-on également demander une visite de l'inspecteur quand on est agrégé du privé ?
Est-ce que pour les prépas, le fait d'avoir l'externe (avec maintien dans le privé) ou le CAER-PA fait une différence ? Pour les postes de PRAG par exemple, le directeur de mon département m'a dit que c'était possible pour les agrégés du privé passés par l'externe (modulo quelques démarches administratives supplémentaires), mais impossible pour ceux passés par le CAER-PA (ce qui est d'ailleurs assez injuste quand on sait que les agrégés interne du public peuvent, eux, candidater également... d'autant que l'interne ne me semble pas franchement plus simple à obtenir que l'externe...)
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2020 : Agrégation de mathématiques
2020 - 2021 : M2 Recherche (report de stage)
Depuis 2021 : Doctorant contractuel / Chargé de TD
- MathadorEmpereur
Ah oui, ça a monté en effet. Les lycées ne peuvent pas être classés REP, mais cela n'implique pas grand chose sur le public. De toute façon, on dit souvent qu'il vaut mieux être en zone difficile dans un établissement bien géré que dans une zone mixte ou favorisée avec une direction et un CPE en carton…endomorphisme a écrit:Cette année, il fallait 178 points pour avoir l'académie de Lille en maths (ça a plus que doublé depuis l'année dernière, où il fallait 81 points).
L'académie d'Amiens est plus accessible en terme de points (pour le moment du moins), mais mis à part la proximité géographique, certains collègues de prépa agreg ont vite déchanté quand ils sont arrivés là-bas : souvent confrontés au même public qu'à Créteil, mais dans des établissements non classés faute de moyens... Les postes fixes dans des lycées d'IDF, oui, c'est accessibles, mais très souvent dans des lycées REP/REP+.
Les métiers du ministère de l'Économie ne sont pas forcément liés à l'économie ou à la finance: dans mon cas, par exemple, je suis informaticien, et beaucoup de postes de mon administration, pas seulement en informatique, n'ont pas de lien direct avec l'économie ou la finance.endomorphisme a écrit:J'ai l'impression (mais je suis peut-être mal renseigné) que la plupart de ces métiers nécessitent des bases assez solides en économie et un intérêt pour la finance. Je n'y connais pas grand chose en finance, et ça ne m'intéresse pas particulièrement (c'est d'ailleurs une logique qui m'échappe complètement...). Mais si tu as d'autres métiers en tête, je suis preneur ! C'est vrai qu'il faut mieux étudier toutes les possibilités pendant qu'il est encore temps.
Avec un profil matheux tu peux tenter les concours externes de la DGFIP et de la DGCCRF, et tu seras alors formé sur les notions économiques de base pendant le stage. Si tu tiens la route en physique tu peux aussi tenter en candidat libre les concours qui recrutent des élèves fonctionnaires en sortie de prépa MP ou MPI (ENSAI, ENTPE, EIVP, etc.), c'est ce que j'ai fait.
Il y a aussi les concours informatique de la DGFIP et de la DGDDI mais il te faudra une préparation sérieuse pour la partie informatique, ça n'a rien à voir avec l'informatique fondamentale des facs.
Tu peux aller regarder les fils déjà existants sur les reconversions, celui sur le ministère de l'Économie et des Finances est particulièrement fourni.
Les plafonds d'emplois du secondaire sont ventilés comme heures-postes plutôt qu'en équivalent temps plein, donc pour 18h de cours un agrégé pèse moins (15HP+3HSA) qu'un certifié (18HP+0HSA).endomorphisme a écrit:Je n'ai pas trop compris cette partie là du message...Hans a écrit:
Si 2 personnes postulent sur le même poste avec la même priorité, le chef d'établissement choisit et oui, en lycée, il aura tendance à choisir l'abrégé qu'il jugera plus compétent mais c'est surtout pour économiser 3ETP qu'il pourra le faire. A l'heure des DHG serrées, tout le monde cherche des EtP.
Les postes de PRAG ne peuvent être occupés que par des titulaires du public, ou éventuellement des fonctionnaires non enseignants (qui sont alors détachés). La « démarche administrative supplémentaire » consiste en réalité à demander sa titularisation comme agrégé du public, ce qui est possible dans le cas que tu mentionnes conformément à l'article 7 ter du décret n°51-1423.endomorphisme a écrit:Est-ce que pour les prépas, le fait d'avoir l'externe (avec maintien dans le privé) ou le CAER-PA fait une différence ? Pour les postes de PRAG par exemple, le directeur de mon département m'a dit que c'était possible pour les agrégés du privé passés par l'externe (modulo quelques démarches administratives supplémentaires), mais impossible pour ceux passés par le CAER-PA (ce qui est d'ailleurs assez injuste quand on sait que les agrégés interne du public peuvent, eux, candidater également... d'autant que l'interne ne me semble pas franchement plus simple à obtenir que l'externe...)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Les lycées peuvent être classés sensibles...
Effectivement, le classement en éducation prioritaire ne signifie pas que ça soit l'enfer.
D'ailleurs, mes pires remplacements, c'était plutôt dans des quartiers très favorisés.
endomorphisme, tu n'as pas encore enseigné, attention à certaines représentations.
Quand on est TZR, on alterne finalement. J'ai fait aussi bien de la REP que du grand lycée, du très bien géré comme du mal géré voire du non géré.
Effectivement, le classement en éducation prioritaire ne signifie pas que ça soit l'enfer.
D'ailleurs, mes pires remplacements, c'était plutôt dans des quartiers très favorisés.
endomorphisme, tu n'as pas encore enseigné, attention à certaines représentations.
Quand on est TZR, on alterne finalement. J'ai fait aussi bien de la REP que du grand lycée, du très bien géré comme du mal géré voire du non géré.
- MathadorEmpereur
Et/ou PLV. Mais ce sont des classements moins courants que le classement REP pour les collèges.Jenny a écrit:Les lycées peuvent être classés sensibles...
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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