- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Bon, je prends enfin le temps de faire mes comptes rendus!
Le premier que j'ai lu:
1: Un roman d'un auteur canadien. : Louise Penny, A better man. (lu en anglais)
Un roman bien dans la suite de la série, pas le meilleur de Louise Penny, mais vraiment agréable et les descriptions du Québec sont toujours dépaysantes, c’est chouette. Comme la plupart des policiers cela pourrait convenir aussi pour N° 16 : qui comporte un secret.
Mieux vaut commencer par le premier de Louise Penny si vous ne connaissez pas la série.
Ensuite:
49. Un livre dont le titre contient un adverbe : Soon de Benjamin Adam et Cadène Thomas
https://www.dargaud.com/bd/soon
Superbe bande dessinée, une sorte de road movie planétaire, qui nous amène sur les traces de Simone et de son fils, qu’elle doit quitter pour toujours puisqu’elle va quitter la terre. On découvre avec eux ce qui reste de la planète, l’histoire de l’humanité jusque-là…avec certains passages très pédagogiques mais jamais de façon ennuyeuse, l’ouvrage nous amène aussi à réfléchir sur l’écologie et le devenir de l’humanité. De la bonne SF. Convient aussi pour 24. Une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir.
Puis la trilogie écossaise de Peter May
6. Un roman dont l'auteur est immigré.
Le tome 1 de la Trilogie irlandaise de Peter May : Blackhouse, en français, l’île des chasseurs d’oiseaux.
Peter May vit en France mais il est né et a vécu en écosse. C’est d’ailleurs son éditrice française qui a été la première à acheter les droits de ce roman ! Elle a fort bien fait car c’est un livre magnifique et le meilleur de la trilogie. Dépaysement garanti sur les îles nord des Hébrides (l’île de Lewis) ; le héros, Fin, en enquêtant sur un meurtre qui l’oblige à retourner pour la première fois sur l’île de son enfance, en apprend finalement beaucoup sur lui-même. Ambiance incroyable des descriptions de chasse aux oiseaux, rudesse de la vie, retour des souvenirs d’enfance…j’ai adoré. Convient très bien pour N° 16.
33. Le personnage principal a plus de 60 ans.
Second tome de la trilogie écossaise ; titre anglais : The Lewis man ; titre français : L’homme de Lewis.
Fin, notre héros, n’a pas subitement vieilli, mais l’un des personnages clés, qui occupe une bonne moitié de l’ouvrage, est le père de Marsali, l’amour de jeunesse de Fin. Le vieil homme est atteint d’Alzheimer, mais c’est pourtant dans sa mémoire chancelante que se trouve la clé de l’énigme…Les chapitres où l’on partage son point de vue sont vraiment très réussis et parfois bouleversants. Bien sûr cela peut aussi convenir pour 16 , 12, et 6 (comme les deux autres tomes) ainsi que pour 22 « qui évoque la vie de famille », avec la difficulté de faire face lorsqu’un parent est atteint de cette maladie. Et cela reste un très bon policier, toujours aussi dépaysant.
12. Un livre évoquant le Grand Nord.
Tome 3 de la trilogie écossaise de Peter May ; en anglais : The chessmen ; en français : Le braconnier du lac perdu
Les autres tomes peuvent aussi convenir pour cet item. Clôture des aventures de Fin avec ce troisième tome, un peu en dessous des deux autres à mon goût, mais qui reste très prenant lorsque la découverte fortuite et spectaculaire d’un cadavre replonge Fin dans ses années d’adolescence, et dans l’ambiance de la bande de jeunes musiciens qui fondèrent ensuite un groupe de musique celtique internationalement connu… A-t-on enfin résolu le mystère de la disparition de Roddy, l’un des membres fondateurs ? Très rocambolesque, mais moins intimiste.
46. Une histoire avec un (ou des) train(s). Sur le conseil de plusieurs d’entre vous, j’ai lu le conte de Grumberg, La plus précieuse des marchandises.
Un récit court et dense, très métaphorique, bien mené. J’ai bien aimé mais je ne suis pas aussi enthousiaste que certain-e-s.
8. Résister / Se soumettre.
La terre qui penche de Carole Martinez. Blanche, la petite héroïne, tantôt se soumet tantôt résiste au destin qui est le sien. J’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance médiévale, deux siècles après Du domaine des Murmures. Une atmosphère très proche du conte, plus encore que dans le volume précédent, ce qui m’a fait hésiter à le mettre en 20 (Merveille). Convient aussi pour 27 (avec une subordonnée). On s’attache aux différents personnages féminins , il y a de belles descriptions de paysages…Mais je ne sais pas pourquoi j’ai été moins emballée que par le précédent.
Le premier que j'ai lu:
1: Un roman d'un auteur canadien. : Louise Penny, A better man. (lu en anglais)
Un roman bien dans la suite de la série, pas le meilleur de Louise Penny, mais vraiment agréable et les descriptions du Québec sont toujours dépaysantes, c’est chouette. Comme la plupart des policiers cela pourrait convenir aussi pour N° 16 : qui comporte un secret.
Mieux vaut commencer par le premier de Louise Penny si vous ne connaissez pas la série.
Ensuite:
49. Un livre dont le titre contient un adverbe : Soon de Benjamin Adam et Cadène Thomas
https://www.dargaud.com/bd/soon
Superbe bande dessinée, une sorte de road movie planétaire, qui nous amène sur les traces de Simone et de son fils, qu’elle doit quitter pour toujours puisqu’elle va quitter la terre. On découvre avec eux ce qui reste de la planète, l’histoire de l’humanité jusque-là…avec certains passages très pédagogiques mais jamais de façon ennuyeuse, l’ouvrage nous amène aussi à réfléchir sur l’écologie et le devenir de l’humanité. De la bonne SF. Convient aussi pour 24. Une dystopie ou un livre évoquant les mutations écologiques à venir.
Puis la trilogie écossaise de Peter May
6. Un roman dont l'auteur est immigré.
Le tome 1 de la Trilogie irlandaise de Peter May : Blackhouse, en français, l’île des chasseurs d’oiseaux.
Peter May vit en France mais il est né et a vécu en écosse. C’est d’ailleurs son éditrice française qui a été la première à acheter les droits de ce roman ! Elle a fort bien fait car c’est un livre magnifique et le meilleur de la trilogie. Dépaysement garanti sur les îles nord des Hébrides (l’île de Lewis) ; le héros, Fin, en enquêtant sur un meurtre qui l’oblige à retourner pour la première fois sur l’île de son enfance, en apprend finalement beaucoup sur lui-même. Ambiance incroyable des descriptions de chasse aux oiseaux, rudesse de la vie, retour des souvenirs d’enfance…j’ai adoré. Convient très bien pour N° 16.
33. Le personnage principal a plus de 60 ans.
Second tome de la trilogie écossaise ; titre anglais : The Lewis man ; titre français : L’homme de Lewis.
Fin, notre héros, n’a pas subitement vieilli, mais l’un des personnages clés, qui occupe une bonne moitié de l’ouvrage, est le père de Marsali, l’amour de jeunesse de Fin. Le vieil homme est atteint d’Alzheimer, mais c’est pourtant dans sa mémoire chancelante que se trouve la clé de l’énigme…Les chapitres où l’on partage son point de vue sont vraiment très réussis et parfois bouleversants. Bien sûr cela peut aussi convenir pour 16 , 12, et 6 (comme les deux autres tomes) ainsi que pour 22 « qui évoque la vie de famille », avec la difficulté de faire face lorsqu’un parent est atteint de cette maladie. Et cela reste un très bon policier, toujours aussi dépaysant.
12. Un livre évoquant le Grand Nord.
Tome 3 de la trilogie écossaise de Peter May ; en anglais : The chessmen ; en français : Le braconnier du lac perdu
Les autres tomes peuvent aussi convenir pour cet item. Clôture des aventures de Fin avec ce troisième tome, un peu en dessous des deux autres à mon goût, mais qui reste très prenant lorsque la découverte fortuite et spectaculaire d’un cadavre replonge Fin dans ses années d’adolescence, et dans l’ambiance de la bande de jeunes musiciens qui fondèrent ensuite un groupe de musique celtique internationalement connu… A-t-on enfin résolu le mystère de la disparition de Roddy, l’un des membres fondateurs ? Très rocambolesque, mais moins intimiste.
46. Une histoire avec un (ou des) train(s). Sur le conseil de plusieurs d’entre vous, j’ai lu le conte de Grumberg, La plus précieuse des marchandises.
Un récit court et dense, très métaphorique, bien mené. J’ai bien aimé mais je ne suis pas aussi enthousiaste que certain-e-s.
8. Résister / Se soumettre.
La terre qui penche de Carole Martinez. Blanche, la petite héroïne, tantôt se soumet tantôt résiste au destin qui est le sien. J’ai retrouvé avec plaisir l’ambiance médiévale, deux siècles après Du domaine des Murmures. Une atmosphère très proche du conte, plus encore que dans le volume précédent, ce qui m’a fait hésiter à le mettre en 20 (Merveille). Convient aussi pour 27 (avec une subordonnée). On s’attache aux différents personnages féminins , il y a de belles descriptions de paysages…Mais je ne sais pas pourquoi j’ai été moins emballée que par le précédent.
- Clecle78Bon génie
Pour le défi 22 je viens de lire La splendeur des Brunhoff, par Yseult Williams, biographie passionnante de cette famille hors norme d'artistes et de gens de presse, du début du vingtième siècle. Jean de Brunoff, créateur de Babar, Cosette et Lucien Vogel, Michel de Brunhoff, créateurs et directeurs de journaux , Le jardin des modes, Vu, Vogue. On rencontre aussi Jacques de Brunhoff, célèbre décorateur de théâtre, Nadine Vogel actrice et femme de Marc Allégret, sa soeur la résistante Marie Claude Vaillant Couturier, leur cousin pianiste virtuose et moine, Thierry de Brunhoff. On suit leur parcours dans le tout Paris de la première partie du vingtième siècle à travers les tourmentes des deux guerres. On part avec aux Etats Unis, chez l'éditeur Condé Nast, en Allemagne dès 1933 pour photographier les premiers camps de concentration, en Russie soviétique avec les reportages de Vu. On se dit en refermant le livre qu'il y a vraiment des familles exceptionnelles. C'est d'autant plus intéressant que cette grande famille qui édite des magazines de luxe est de gauche et que certains seront des membres éminents du parti communiste. Et puis il y a Babar, inventé et dessiné pour un petit garçon malade par Jean, décédé si jeune dont le fils Laurent a repris le flambeau. On ne s'ennuie pas et j'ai beaucoup apprécié les documents , photos et manuscrits. Je vous conseille si vous aimez ce gentre biographique.
- AmaliahEmpereur
Adren a écrit:Amaliah, comme toi j'ai beaucoup aimé Les Années, pas vraiment La Place et encore moins le supermarché (Regarde les lumières, mon amour), mais j'ai encore un fort souvenir de L'Evénement où elle raconte se avortement avant la loi Veil et de Les armoires vides où elle parle de sa soeur qui est morte avant sa naissance.
Je crois que j'ai peut-être trouvé ma "merveille", Neverland de Timothée de Fombelle. J'aime beaucoup cet auteur, j'attends avec impatience la suite d'Alma. Dans Neverland, l'auteur part à la recherche des territoires perdus de l'enfance.
Extraits : "Je savais ce pays dangereux. Comment l'enfance pouvait-elle ne pas l'être alors que, pendant des milliers, la plupart des enfants n'en revenaient pas et disparaissaient avant douze ans ?"
"Notre chance était surtout que les adultes qui nous entouraient ne cherchaient pas sans cesse ce qu'ils pouvaient nous donner. Ils nous regardaient attentivement, nous espionnaient pour voir ce qu'il y avait à nous voler. Tout ce que nous possédions et qu'ils avaient perdu."
"Je n'ai jamais essayé de retenir l'enfance ou de m'y attarder. J'ai simplement voulu faire grandir l'enfant en moi, le faire progresser, en le gardant vivant. Car malgré les promesses que me faisait ce nouveau monde, le pays adulte, il y avait quelque chose que je n'abandonnerais pas : l'envie d'inventer et de créer. C'était un serment. Je ne renoncerais pas à l'imaginaire. Je ne perdrais pas le fil. ce serait la continuation de l'enfance par d'autres moyens, le rêve de perfectionner éternellement l'enfance."
Merci Adren pour ces suggestions, je n'ai pas lu ces titres d'A. Ernaux.
J'ai adoré Tobie Lolness, un peu moins Vango mais je l'ai tout de même dévoré et je n'ai pas du tout aimé Le Livre de Perle. Avec ma fille, on vient juste de commencer Capitaine Rosalie qui est au prix des Incorruptibles CE2. Le début n'est pas terrible. Il faut que je regarde si la médiathèque a acheté Alma qui me dit bien.
Pour les poèmes en prose, j'ai lu hier soir Une Saison en enfer et Les Illuminations de Rimbaud dont je ne connaissais que les citations les plus connues et les poèmes comme "Aube" ou "Enfance III". Je dois reconnaître mon ignorance totale sur ces deux recueils qui me sont restés complètement hermétiques.
J'ai choisi le premier recueil car le prof de Première de mon fils aîné le leur a donné en LC, sans aucun accompagnement (après Hadrien en OI). Réflexion de mon fils hier après-midi : "C'est la dernière année où on fait du français et où on nous donne des livres à lire et on dirait que le programme de français est fait pour nous dégoûter à tout jamais d'ouvrir un livre et d'avoir plaisir à lire"...
- RyuzakiNiveau 9
Défi 9, Un roman qui se passe dans l'empire colonial de la France : Le passé simple, Driss Chraïbi
Dans un Maroc sous protectorat français, Driss a grandi dans l'ombre du Seigneur, son père tyrannique et tout puissant. L'éducation occidentale qu'il a reçue le pousse à la révolte, mais celle-ci peut-elle aboutir ?
J'ai aimé la façon de raconter l'histoire, qui n'est pas toujours chronologique. Certains passages obscurs au premier abord s'éclairent rétrospectivement à mesure qu'on avance dans le roman. À travers l'histoire d'un individu, racontée à la première personne, Le passé simple parle des tensions et des contradictions de la société marocaine dans son ensemble. C'est donc un livre que j'ai apprécié et qui mérite d'être découvert.
Verdict : intéressant
Chraïbi a écrit:Le monde a changé, notre fils. La première personne qu'aime un homme, c'est soi-même. Mais, s'il a des enfants, son plus cher désir est qu'ils soient meilleurs que lui en tout point. Nous allons nous reproduire en toi, nous perfectionner. Nous sommes du siècle des Califes, tu seras du siècle Vingt. Nous t'introduisons dans le camp ennemi afin que tu te familiarises avec ses armes. Cela et pas autre chose.
Dans un Maroc sous protectorat français, Driss a grandi dans l'ombre du Seigneur, son père tyrannique et tout puissant. L'éducation occidentale qu'il a reçue le pousse à la révolte, mais celle-ci peut-elle aboutir ?
J'ai aimé la façon de raconter l'histoire, qui n'est pas toujours chronologique. Certains passages obscurs au premier abord s'éclairent rétrospectivement à mesure qu'on avance dans le roman. À travers l'histoire d'un individu, racontée à la première personne, Le passé simple parle des tensions et des contradictions de la société marocaine dans son ensemble. C'est donc un livre que j'ai apprécié et qui mérite d'être découvert.
Verdict : intéressant
- SphinxProphète
Ah tiens, merci de me rappeler que je l'ai dans ma bibliothèque, celui-là ! Je vais probablement le lire pour ce défi, du coup.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EloahExpert spécialisé
Amaliah, j'ai beaucoup de mal avec De Fombelle : j'ai bien aimé Vango mais n'en est gardé aucun souvenir précis. Je n'ai jamais terminé Tobie Lolness, ni le Livre de Perle. J'ai détesté Neverland ... et je me demande bien pourquoi car c'est un écrivain généralement très apprécié.
De mon côté, pour le défi 33 le personnage principal a plus de 60 ans, j'ai lu Regarde d'Hervé Commère. L'année dernière, j'avais bien aimé Sauf de cet auteur et j'ai eu la surprise et le plaisir de retrouver les mêmes personnages dans Regarde avec une perspective très différente car le personnage principal de Sauf devient secondaire dans Regarde et, inversement, l'héroïne de Regarde n'est que secondaire dans Sauf. Ici on suit Mylène, 62 ans qui est une femme étonnante. Née dans la grande bourgeoisie, elle a soudain tout quitté pour vivre un amour passionnel avec un musicien plus jeune qu'elle. Un amour tellement fou qu'il les conduit tous deux en prison où son amant est assassiné. Des années après, elle travaille dans un dépôt vente et est entourée d'amis qui lui ont tendu la main après son incarcération. Elle vit chichement mais s'octroie de temps à autre des week ends, soit dans des palaces soit dans des campings. Lors d'un week end dans une roulotte, elle est très perturbée par la décoration et les objets du propriétaire qui sont ceux ... de son amour décédé. Ses amis, inquiets pour elle, l'accompagnent quelques jours plus tard à cette roulotte ... qui a disparu ! Seule reste une boîte aux lettres dans laquelle le courrier est adressé au nom de son ancien amoureux. C'est un roman noir et psychologique bien écrit, bien mené. Je n'aime pas les romances mais là ce n'en est pas une malgré les apparences car on retourne dans le passé de Mylène dont la vie est assez rocambolesque et on revit à travers elle la puissance de cet amour. C'est aussi un roman qui célèbre la femme à travers Mylène, la liberté sociale et sexuelle.
Dans un genre très différent, pour le défi 43 "enfer ou paradis" j'ai lu Le Puits d'I. Repila qui est un écrivain espagnol. Là on est clairement en enfer durant tout le récit : deux enfants, frères, sont tombés au fond d'un puits où ils vont devoir s'efforcer de survivre durant près de 100 jours. Entre bestialité et folie ce récit est glaçant et en même temps fascinant ...
De mon côté, pour le défi 33 le personnage principal a plus de 60 ans, j'ai lu Regarde d'Hervé Commère. L'année dernière, j'avais bien aimé Sauf de cet auteur et j'ai eu la surprise et le plaisir de retrouver les mêmes personnages dans Regarde avec une perspective très différente car le personnage principal de Sauf devient secondaire dans Regarde et, inversement, l'héroïne de Regarde n'est que secondaire dans Sauf. Ici on suit Mylène, 62 ans qui est une femme étonnante. Née dans la grande bourgeoisie, elle a soudain tout quitté pour vivre un amour passionnel avec un musicien plus jeune qu'elle. Un amour tellement fou qu'il les conduit tous deux en prison où son amant est assassiné. Des années après, elle travaille dans un dépôt vente et est entourée d'amis qui lui ont tendu la main après son incarcération. Elle vit chichement mais s'octroie de temps à autre des week ends, soit dans des palaces soit dans des campings. Lors d'un week end dans une roulotte, elle est très perturbée par la décoration et les objets du propriétaire qui sont ceux ... de son amour décédé. Ses amis, inquiets pour elle, l'accompagnent quelques jours plus tard à cette roulotte ... qui a disparu ! Seule reste une boîte aux lettres dans laquelle le courrier est adressé au nom de son ancien amoureux. C'est un roman noir et psychologique bien écrit, bien mené. Je n'aime pas les romances mais là ce n'en est pas une malgré les apparences car on retourne dans le passé de Mylène dont la vie est assez rocambolesque et on revit à travers elle la puissance de cet amour. C'est aussi un roman qui célèbre la femme à travers Mylène, la liberté sociale et sexuelle.
Dans un genre très différent, pour le défi 43 "enfer ou paradis" j'ai lu Le Puits d'I. Repila qui est un écrivain espagnol. Là on est clairement en enfer durant tout le récit : deux enfants, frères, sont tombés au fond d'un puits où ils vont devoir s'efforcer de survivre durant près de 100 jours. Entre bestialité et folie ce récit est glaçant et en même temps fascinant ...
- miss sophieExpert spécialisé
Écusette de Noireuil a écrit:6. Un roman dont l'auteur est immigré.
Le tome 1 de la Trilogie irlandaise de Peter May : Blackhouse, en français, l’île des chasseurs d’oiseaux.
Peter May vit en France mais il est né et a vécu en écosse. C’est d’ailleurs son éditrice française qui a été la première à acheter les droits de ce roman ! Elle a fort bien fait car c’est un livre magnifique et le meilleur de la trilogie. Dépaysement garanti sur les îles nord des Hébrides (l’île de Lewis) ; le héros, Fin, en enquêtant sur un meurtre qui l’oblige à retourner pour la première fois sur l’île de son enfance, en apprend finalement beaucoup sur lui-même. Ambiance incroyable des descriptions de chasse aux oiseaux, rudesse de la vie, retour des souvenirs d’enfance…j’ai adoré. Convient très bien pour N° 16.
Merci pour cette idée ! J'ai les tomes 2 et 3 dans ma PAL et je n'avais pas pensé à l'auteur immigré pour les intégrer au défi !
Pour ma part, pour le défi 39 (C'est la guerre !), j'ai lu Cris de Laurent Gaudé, livre convenant également pour le 43 (Enfer...) et que je pourrais aussi compter pour le 7 (un livre publié votre première année devant des élèves) puisqu'il est paru en 2001. Je verrai.
Un roman polyphonique où s’expriment tour à tour douze hommes pris dans l’enfer de la Première guerre mondiale. Le récit est constitué uniquement de cette succession de prises de parole (intérieures) annoncées par le nom du personnage en capitales et longues de quelques lignes à quelques pages. Nous retrouvons ainsi régulièrement les amis Boris, Marius et Jules (celui-ci part en permission tandis que les autres restent au front), le médecin, un homme appelé « le gazé » coincé dans un trou près des lignes ennemies, le lieutenant Rénier qui commande la relève, et ses hommes… Ce n’est pas le meilleur Gaudé (auteur que j’apprécie beaucoup par ailleurs) mais il est intéressant et très « humain ».
J'ai lu aussi un 2e recueil de contes (défi 2) : Contes liquides de Jaime Montestrela, « traduit » et préfacé par Hervé Le Tellier (2012).
Censés être traduits du portugais (langue que le préfaceur dit ne pas parler), ces 80 « contes » souvent ethnologiques, de quelques lignes chacun, sont pleins d’un humour « l’air de rien », placés dans l’héritage de l’Oulipo dont est issu Le Tellier. Une lecture plaisante.
Un exemple :
« D’après de récentes fouilles dans le Sinaï, effectuées par les archéologues Samuel Herzog et Hans Wasserman, le peuple élu ne l’a été qu’à 53%. » (conte n°483)
Et celui-ci que je trouve plein d’une vérité joliment tournée qui le rend touchant :
« Le peuple philosophe de la cité troglodyte de Johlitu a conscience qu’on ne peut jamais être tout à fait certain de ce que l’autre entend par « bleu », mais ils parviennent malgré tout à regarder le ciel ensemble et avec plaisir. » (conte n°83)
Enfin, je repose ma question restée en suspens : Pierre Reverdy vous paraît-il acceptable comme "Second couteau" ?
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 1 (roman d'un auteur canadien), j'ai lu Le Dernier homme de Margaret Atwood (qui conviendrait aussi pour le défi 24 dystopie évoquant des mutations écologiques). Snowman est le dernier homme sur terre, une terre ravagée sans qu'on sache exactement pourquoi, et peuplée d'animaux étranges (porcons, rasconses et serpentrat). Chaque chapitre est un retour en arrière expliquant comment Snowman en est arrivé à sa situation actuelle. Effrayant, glaçant et (car ?) terriblement réaliste, un roman prenant avec quelques éclats d'optimisme bienvenus.
Pour le défi 12 (un livre évoquant le Grand Nord), je me suis tournée vers des nouvelles de London (édition Librio) : Le silence blanc, En pays lointain et Une odyssée du grand Nord. Je ne suis pas très friande de ce type d'histoires mais ces nouvelles sont très réussies.
Pour le défi 49 (un livre dont le titre contient un adverbe), j'ai lu Dessous, c'est l'enfer de Claire Castillon. Dissection des affres de la vie de couple à travers trois générations de femme. C'est surprenant, grinçant, cruel, parfois déjanté. Je l'ai lu d'une traite, j'ai trouvé cela plutôt original.
Pour le défi 12 (un livre évoquant le Grand Nord), je me suis tournée vers des nouvelles de London (édition Librio) : Le silence blanc, En pays lointain et Une odyssée du grand Nord. Je ne suis pas très friande de ce type d'histoires mais ces nouvelles sont très réussies.
Pour le défi 49 (un livre dont le titre contient un adverbe), j'ai lu Dessous, c'est l'enfer de Claire Castillon. Dissection des affres de la vie de couple à travers trois générations de femme. C'est surprenant, grinçant, cruel, parfois déjanté. Je l'ai lu d'une traite, j'ai trouvé cela plutôt original.
- lulucastagnetteEmpereur
Miss Sophie, pour Reverdy je dirais oui pour "second couteau".
J'en profite pour vous demander si Cendrars semble vous convenir pour le défi 10 (auteur phare de la France de la 1ère moitié du XXe siècle).
J'en profite pour vous demander si Cendrars semble vous convenir pour le défi 10 (auteur phare de la France de la 1ère moitié du XXe siècle).
- AmaliahEmpereur
Eloah a écrit:Amaliah, j'ai beaucoup de mal avec De Fombelle : j'ai bien aimé Vango mais n'en est gardé aucun souvenir précis. Je n'ai jamais terminé Tobie Lolness, ni le Livre de Perle. J'ai détesté Neverland ... et je me demande bien pourquoi car c'est un écrivain généralement très apprécié.
J'avais pour ma part dévoré Tobie Lolness comme un grand roman d'aventures. Pour Neverland, je l'ai trouvé hier à la médiathèque et j'en ai lu la moitié, la fin sera pour ce soir et je te rejoins, je n'aime pas du tout ce genre de récit sur "la patrie de mon enfance". Ça se veut poétique, ça me semble surtout très creux et en même temps je peux tout à fait comprendre que certains trouvent ce récit merveilleux. Des goûts et des couleurs. Mais ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Je ne le mets pas dans le défi.
Dans la petite étagère réservée au théâtre à la médiathèque, j'avais trois choix possibles pour la femme dramaturge. J'ai pris Une Pièce espagnole de Yasmina Reza, pièce qui a été jouée en 2004. Je l'ai lue hier soir et ne m'en souviens déjà plus qu'à moitié...
- gregforeverGrand sage
lulucastagnette a écrit:Miss Sophie, pour Reverdy je dirais oui pour "second couteau".
J'en profite pour vous demander si Cendrars semble vous convenir pour le défi 10 (auteur phare de la France de la 1ère moitié du XXe siècle).
Je dirais oui.
- AphrodissiaMonarque
Oui, pour Cendrars auteur-phare et Reverdy second couteau, aussi.
J'ai rempli mon dixième défi déjà, depuis neuf semaines que j'ai commencé le défi. De plus, je relève des titres de romans, des noms d'auteurs pleins de promesses grâce à vous.
Défi 3: un volume d'un grand cycle littéraire: Les Whiteoak de Jalna de Mazo de la Roche. C'est le deuxième tome, la suite immédiate de Jalna.
C'est une lecture agréable toujours, même si pour le moment, je n'éprouve pas le besoin de lire la suite. On verra plus tard. En effet, ce tome résout des problèmes, des nœuds laissés en suspens dans le premier tome.
Dans ce volume, le personnage principal, Finch, le membre le plus maladroit de la famille, le plus complexé, le moins aimé, le plus à part – bref, l'adolescent – est le personnage principal et on découvre son âme sensible diversement appréciée, les aventures qui le conduisent vers l'âge adulte et l'esprit de famille.
J'ai commencé un Foenkinos et je crains le pire.
J'ai rempli mon dixième défi déjà, depuis neuf semaines que j'ai commencé le défi. De plus, je relève des titres de romans, des noms d'auteurs pleins de promesses grâce à vous.
Défi 3: un volume d'un grand cycle littéraire: Les Whiteoak de Jalna de Mazo de la Roche. C'est le deuxième tome, la suite immédiate de Jalna.
C'est une lecture agréable toujours, même si pour le moment, je n'éprouve pas le besoin de lire la suite. On verra plus tard. En effet, ce tome résout des problèmes, des nœuds laissés en suspens dans le premier tome.
Dans ce volume, le personnage principal, Finch, le membre le plus maladroit de la famille, le plus complexé, le moins aimé, le plus à part – bref, l'adolescent – est le personnage principal et on découvre son âme sensible diversement appréciée, les aventures qui le conduisent vers l'âge adulte et l'esprit de famille.
J'ai commencé un Foenkinos et je crains le pire.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AsarteLilithBon génie
Beauvoir conviendrait-elle pour le défi de la vie familiale ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AphrodissiaMonarque
Pour quelle oeuvre, @AsarteLilith ?
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AsarteLilithBon génie
Mémoires d'une jeune fille rangée
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- OudemiaBon génie
Je le pense aussi.
À mon tour :
5. Le livre d'un roi : 22/11/63 Stephen King
Rien à voir avec Simetierre, Cujo, et autres livres effrayants !
C’est un très bon livre sur le voyage dans le temps, et j’en ai lu beaucoup !
27. Un livre dont le titre comporte une subordonnée.
Je vais passer le livre sur Guy Montarien en item 8 : il a obéi comme on le lui demandait, tout en résistant autant qu’il le pouvait.
À la place, Il faut que je vous apprenne jusqu’à mes songes, qui est une édition complète de la correspondance de La Fontaine, dont le titre est pris dans une de ses lettres à Mme de La sablière ; certaines lettres sont déjà bien connues, comme celles sur le voyage dans le Limousin ou la fête de Vaux, les autres sont très variées, d’intérêt inégal, mais j’aime les détails des correspondances privées.
On y trouve aussi quelques lettres de correspondants, dont de Racine, en voyage à Uzès : il est déstabilisé par l’accent des gens après Lyon, ce qui vaut une cocasse histoire de pot de chambre dans une auberge, et il découvre la cuisine à l’huile d’olive !
Conviendrait parfaitement pour l'item 38, bien sûr !
34. Polar historique : la série de Indrek Hargla dont le héros est Melchior, apothicaire à Thalinn au début du XVe s., n’est pas très connue mais vaut le détour pour tous les détails d’histoire locale qu’elle contient. Le démon de Gottland est le 6e tome, ça s’essouffle un peu, mais reste une lecture plaisante.
Quand j’ai vu ce livre d’Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes, je me suis dit que le nom de l’auteur collait parfaitement à l’item 41.
Bonne pioche, c’est une lecture plaisante là aussi : un auteur, qui va donner une conférence, invente une vie aux gens qui sont autour de lui, ou qui lui parlent, et il continue pendant et ensuite. et à la fin, certains de ces personnages ont des liens entre eux. C’est une belle broderie sur la création littéraire.
À mon tour :
5. Le livre d'un roi : 22/11/63 Stephen King
Rien à voir avec Simetierre, Cujo, et autres livres effrayants !
C’est un très bon livre sur le voyage dans le temps, et j’en ai lu beaucoup !
27. Un livre dont le titre comporte une subordonnée.
Je vais passer le livre sur Guy Montarien en item 8 : il a obéi comme on le lui demandait, tout en résistant autant qu’il le pouvait.
À la place, Il faut que je vous apprenne jusqu’à mes songes, qui est une édition complète de la correspondance de La Fontaine, dont le titre est pris dans une de ses lettres à Mme de La sablière ; certaines lettres sont déjà bien connues, comme celles sur le voyage dans le Limousin ou la fête de Vaux, les autres sont très variées, d’intérêt inégal, mais j’aime les détails des correspondances privées.
On y trouve aussi quelques lettres de correspondants, dont de Racine, en voyage à Uzès : il est déstabilisé par l’accent des gens après Lyon, ce qui vaut une cocasse histoire de pot de chambre dans une auberge, et il découvre la cuisine à l’huile d’olive !
Conviendrait parfaitement pour l'item 38, bien sûr !
34. Polar historique : la série de Indrek Hargla dont le héros est Melchior, apothicaire à Thalinn au début du XVe s., n’est pas très connue mais vaut le détour pour tous les détails d’histoire locale qu’elle contient. Le démon de Gottland est le 6e tome, ça s’essouffle un peu, mais reste une lecture plaisante.
Quand j’ai vu ce livre d’Amos Oz, Vie et mort en quatre rimes, je me suis dit que le nom de l’auteur collait parfaitement à l’item 41.
Bonne pioche, c’est une lecture plaisante là aussi : un auteur, qui va donner une conférence, invente une vie aux gens qui sont autour de lui, ou qui lui parlent, et il continue pendant et ensuite. et à la fin, certains de ces personnages ont des liens entre eux. C’est une belle broderie sur la création littéraire.
- AsarteLilithBon génie
Merci !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- chtitenonoNiveau 1
Bonsoir à tous,
Sur les conseils de certains ici, j'ai lu "Les délices de Tokyo" pour les défis 33 et 13
Je viens de commencer le livre de Annie Ernaux "Mémoire de fille" pour les défis 7 et 23 et 41.
En revanche je sèche pour les défis 30 - 32 et 34. Si certains pouvaient éclairer ma lanterne avec des idées d'auteurs??
Merci à tous
Sur les conseils de certains ici, j'ai lu "Les délices de Tokyo" pour les défis 33 et 13
Je viens de commencer le livre de Annie Ernaux "Mémoire de fille" pour les défis 7 et 23 et 41.
En revanche je sèche pour les défis 30 - 32 et 34. Si certains pouvaient éclairer ma lanterne avec des idées d'auteurs??
Merci à tous
- AsarteLilithBon génie
Tu trouveras certainement ton bonheur dans les auteurs antiques et médiévaux pour le défi d'avant 1600.
Côté ''seconds couteaux'', je suis allée voir chez Montherlant, mais d'autres suggestions ont été faites sur ce fil. Tu peux aussi regarder les listes des participants pour te donner une idée je pense.
Côté ''seconds couteaux'', je suis allée voir chez Montherlant, mais d'autres suggestions ont été faites sur ce fil. Tu peux aussi regarder les listes des participants pour te donner une idée je pense.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Attention, un livre valide un seul défi, celui de ton choix.
Pour Remèdes et Poisons, j'ai choisi Lucrèce Borgia, d'Hugo.
Au départ, je voulais lire une sorte de polar historique consacré à l'apothicaire de Catherine de Médicis (et donc son célèbre empoisonneur) que j'avais repéré il y a quelques années, mais j'ai été incapable d'en retrouver le titre. Si ça dit quelque chose à quelqu'un.
Je pense aussi à Mme Bovary.
Le NOm de la Rose
Les Diaboliques
Une biographie romancée de la marquise de Brinvillers, La Marquise des Ombres, sympathique dans son genre (léger)
Pour les seconds couteaux, je pensais à Octave Mirbeau (son Journal d'une femme de chambre est un délice, si tu ne l'as encore jamais lu) ou Anatole France, mais il y en a plein d'autres.
Pour avant 1600, c'est très vaste : un Chrétien de Troyes, du théâtre antique ou médiéval, un des premiers romans, comme le Lancelot en prose, relire Tristan et Iseut, Aucassin et Nicolette, les lais de Marie de France, des fables de Phèdre ou d'Esope, un recueil de fabliaux, une édition du Roman de Renart...
Pour Remèdes et Poisons, j'ai choisi Lucrèce Borgia, d'Hugo.
Au départ, je voulais lire une sorte de polar historique consacré à l'apothicaire de Catherine de Médicis (et donc son célèbre empoisonneur) que j'avais repéré il y a quelques années, mais j'ai été incapable d'en retrouver le titre. Si ça dit quelque chose à quelqu'un.
Je pense aussi à Mme Bovary.
Le NOm de la Rose
Les Diaboliques
Une biographie romancée de la marquise de Brinvillers, La Marquise des Ombres, sympathique dans son genre (léger)
Pour les seconds couteaux, je pensais à Octave Mirbeau (son Journal d'une femme de chambre est un délice, si tu ne l'as encore jamais lu) ou Anatole France, mais il y en a plein d'autres.
Pour avant 1600, c'est très vaste : un Chrétien de Troyes, du théâtre antique ou médiéval, un des premiers romans, comme le Lancelot en prose, relire Tristan et Iseut, Aucassin et Nicolette, les lais de Marie de France, des fables de Phèdre ou d'Esope, un recueil de fabliaux, une édition du Roman de Renart...
- gregforeverGrand sage
Pour le défi sur l'ère coloniale française j'ai lu Meursault contre-enquête de K.Daoud. J'ai franchement détesté (alors que je lis ses chroniques chaque semaine...); je n'ai pas aimé le système énonciatif; évidemment les allusions au livre de Camus sont intéressantes mais bon.
- NasopiBon génie
Pour le livre dont le titre comporte une subordonnée, j'ai lu L'homme qui rit de Victor Hugo. Je ne connaissais pas ce roman, que j'ai trouvé particulièrement bavard et ronflant, même pour Victor Hugo, et j'avoue que j'ai sauté quelques pages de descriptions interminables ; malgré tout j'ai fini par me laisser prendre par l'histoire, et finalement j'ai plutôt aimé. Mais je ne crois pas que je le relirai, contrairement à d'autres romans de cet auteur.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai adoré Tobie Lolness et pas trop accroché à Neverland, comme toi Amaliah.
Pour les seconds couteaux, Mirbeau est un délice, en effet. J'ai découvert ses nouvelles l'an dernier, un plaisir également.
J'ai validé le défi 6 (livre dont l'auteur est immigré) avec Mondes, miroirs, magies d'Andrée Chédid : recueil de nouvelles inspirées de faits divers (mondes), de souvenirs personnels (miroirs) et de rêves (magies). Un très bon moment de lecture. J'ai découvert d'ailleurs la nouvelle que sa petite-fille lui a conseillé d'étoffer en roman et qui a donné Le Message que j'adore.
Pour le défi 20 (Merveille), j'ai (re)lu Quelques minutes après minuit de Patrick Ness qui est un bijou : un jeune garçon dont la mère, cancéreuse, est en fin de vie, reçoit chaque soir après minuit la visite d'un monstre (l'if du fond du jardin) qui vient lui raconter trois histoires, trois contes, au dénouement toujours surprenant. Entre rêve et réalité, poésie et tragique... Le livre est magnifiquement illustré.
Pour les seconds couteaux, Mirbeau est un délice, en effet. J'ai découvert ses nouvelles l'an dernier, un plaisir également.
J'ai validé le défi 6 (livre dont l'auteur est immigré) avec Mondes, miroirs, magies d'Andrée Chédid : recueil de nouvelles inspirées de faits divers (mondes), de souvenirs personnels (miroirs) et de rêves (magies). Un très bon moment de lecture. J'ai découvert d'ailleurs la nouvelle que sa petite-fille lui a conseillé d'étoffer en roman et qui a donné Le Message que j'adore.
Pour le défi 20 (Merveille), j'ai (re)lu Quelques minutes après minuit de Patrick Ness qui est un bijou : un jeune garçon dont la mère, cancéreuse, est en fin de vie, reçoit chaque soir après minuit la visite d'un monstre (l'if du fond du jardin) qui vient lui raconter trois histoires, trois contes, au dénouement toujours surprenant. Entre rêve et réalité, poésie et tragique... Le livre est magnifiquement illustré.
- lulucastagnetteEmpereur
chtitenono a écrit:Bonsoir à tous,
Sur les conseils de certains ici, j'ai lu "Les délices de Tokyo" pour les défis 33 et 13
Je viens de commencer le livre de Annie Ernaux "Mémoire de fille" pour les défis 7 et 23 et 41.
En revanche je sèche pour les défis 30 - 32 et 34. Si certains pouvaient éclairer ma lanterne avec des idées d'auteurs??
Merci à tous
Pour le défi 30 j'ai lu Aucassin et Nicolette que je te conseille ! Ce n'est pas très long, c'est plein de péripéties et l'héroïne a un rôle plutôt surprenant.
Pour le défi 32 Lucrèce Borgia d'Hugo qui est une pièce vraiment réussie.
Pour le 34, j'ai lu trois courts romans de Claire de Duras, je te conseille Ourika ou Edouard
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