- PointàlaligneExpert
Nasopi a écrit:Adren a écrit:
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
C'est surtout que j'ai toujours l'impression de ne pas avoir grand chose d'intéressant à dire !
Tiens moi aussi
Sauf découverte majeure !
Bon je laisse tomber L'Ombre des chats d'Ari Thorarinsson pour le défi "héros journaliste". Il fait partie d'une série de romans policiers qui avait l'air bien sympathique, mais je n'arrive pas à m'y intéresser...
Pour le défi "manga" j'ai persisté grâce aux conseils d'Eloah et j'ai trouvé une série qui me convient... et une médiathèque qui fait clic and collect. C'est Bride stories de Kaoru Mori, une mangaka qui explique dans sa postface (dessinée) être passionnée depuis toujours par les peuples nomades d'Asie centrale. J'ai lu 4 tomes et je vais peut-être continuer. Les intrigues ne sont ni bébêtes ni répétitives, les dessins sont somptueux (les tissus, les motifs, le broderies, jusqu'aux dessins faits à la main par les femmes sur le pain...). Il est question de mariages mais aussi de vengeance, de rivalité, de conflits entre clans.
- AmaliahEmpereur
Cle73 a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Pas d'accord avec vous, j'ai traité cette œuvre en 1 ère L il y a quelques années c'est très intéressant car c'est réellement une complète remise en perspective du conte, et une façon originale d'approcher la question deuil, du vieillissement, des secrets. Il y a une dimension comique et merveilleuse en même temps, je compte en refaire un extrait avec le Malade Imaginaire cette année (ça va bien dans le parcours).
La captation est réussie et le spectacle, que j'avais vu en direct, est vraiment très émouvant.
Lu à un moment - la fin de mes études et le début de ma carrière de prof - où j'étais quelque peu saturée de littérature et où, quoi que je lisais, j'avais du mal à apprécier: à relire, donc; possible que je sois passée à côté, et que ce soit venu de moi, et pas du texte. En attendant, vraiment aucun souvenir de cette pièce, que je suis pourtant sure d'avoir lue...
Je reviens sur cette pièce, j'ai vraiment trouvé ça inintéressant au possible, je n'ai pas trouvé que c'était une remise en perspective du conte, mais un plaquage de conte sur trois grands thèmes, deuil, secrets. Je n'ai trouvé rien de drôle ni de merveilleux et j'ai trouvé l'écriture complètement fade. Mon avis aussi négatif et tranché me fait dire que je n'y ai rien compris en fin de compte!! Ou alors, c'est la fin de ton message, Ecusette, qui me fait y penser, que c'est une pièce plus destinée à être vue qu'à être lue.
Nasopi, Pointàlaligne, dire ce que vous avez lu est toujours intéressant pour les autres qui peuvent piocher des idées dans vos suggestions.
- EloahExpert spécialisé
Pointàlaligne a écrit:Nasopi a écrit:Adren a écrit:
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
C'est surtout que j'ai toujours l'impression de ne pas avoir grand chose d'intéressant à dire !
Tiens moi aussi
Sauf découverte majeure !
Bon je laisse tomber L'Ombre des chats d'Ari Thorarinsson pour le défi "héros journaliste". Il fait partie d'une série de romans policiers qui avait l'air bien sympathique, mais je n'arrive pas à m'y intéresser...
Pour le défi "manga" j'ai persisté grâce aux conseils d'Eloah et j'ai trouvé une série qui me convient... et une médiathèque qui fait clic and collect. C'est Bride stories de Kaoru Mori, une mangaka qui explique dans sa postface (dessinée) être passionnée depuis toujours par les peuples nomades d'Asie centrale. J'ai lu 4 tomes et je vais peut-être continuer. Les intrigues ne sont ni bébêtes ni répétitives, les dessins sont somptueux (les tissus, les motifs, le broderies, jusqu'aux dessins faits à la main par les femmes sur le pain...). Il est question de mariages mais aussi de vengeance, de rivalité, de conflits entre clans.
Je ne connais pas ce manga, il a l'air très chouette, je note, merci !
Nasopi, partager avec nous ce que tu lis nous donne des idées, c'est précieux !
Pour ma part, je lis toujours beaucoup mais en ce moment je participe à d'autres défis sur booktube / bookstagram et les livres concernés n'entrent pas dans notre défi ici ... J'ai quelques livres en attente que j'attaquerai sans doute en mars !
- JennyMédiateur
5 lectures en janvier (malgré un mois chargé)
Pour le défi 42 - Cultivons notre jardin : Dima Abdallah, Mauvaises herbes
Une première lecture coup de coeur. L'histoire se déroule pendant la guerre de Liban, mais il s'agit avant tout d'une histoire d'amour père/fille, racontée à deux voix. Cette relation forte exclut la mère et le frère, personnages à peine dessinés dans le récit. La petite fille de 6 ans guette les bombardements dans le calme et avec un peu d'impatience, car ils marquent l'arrivée de "son géant", protecteur qui la sort de l'école où elle s'ennuie terriblement. Elle serre sa petite main autour de son doigt et elle se sent protégée. Le père craint de la perdre, tente de la rassurer. La famille erre d'appartement en appartement, le père et la fille cultivent des plantes sur les balcons successifs, c'est une manière pour ces deux taciturnes de communiquer. Ils préservent les plantes adventices, qui leur ressemblent. Ils s'identifient à ces "mauvaises herbes", se sentent en marge de la société et résistent à la violence de la guerre et aux déménagements successifs. A 12 ans, la mère emmène ses enfants à Paris, le père reste au Liban. La séparation est douloureuse pour la jeune fille, qui masque à nouveau ses angoisses, qu'elle surnomme "la boule". Leurs chemins se séparent et racontent désormais deux histoires différentes...
Pour le défi 39 - C'est la guerre ! : Jérémie Foa et Pochep, Sacrées Guerres
Un figurant sur le tournage de La Reine Margot de Patrice Chéreau rencontre des revenants, victimes de la Saint-Barthélémy, qui se plaignent d’être mis de côté une fois de plus. Notre figurant s’improvise réalisateur, les interviewe et part sur les traces de leurs bourreaux, puis de Catherine de Médicis. D’une tuerie orchestrée par la reine mère, on passe ainsi à un massacre de voisins. Un voyage dans le temps permet par la suite au narrateur de revenir sur les grands moments des guerres de religion. Une bande dessinée réussie et complétée par une série d'articles comme les autres tomes de l'Histoire dessinée de la France.
Pour le défi 51 - Joker : Lire un deuxième livre dans l'un des défis, j'ai continué sur le thème C'est la guerre ! : Hélène Dumas, Sans ciel ni terre, paroles orphelines du génocide des Tutsis
Une histoire du génocide tutsi vue par les enfants, souvent aux premières loges des massacres. Le récit d'Hélène Dumas repose sur les témoignages rédigés après le génocide d'écritures enfantines en trois temps. La vie avant le génocide est souvent idéalisée, le père est admiré, le cercle familial semble nombreux et vivre dans une certaine abondance, mais l'école apparaît comme un lieu de discrimination. Les élèves y apprennent les catégories et leur appartenance à l'ethnie tutsi. Ils sont mis à l'écart, leur poursuite d'étude est compromise. Le génocide commence à des dates différentes selon les régions, les enfants décrivent l'irruption de la guerre dans leur quotidien, les bruits, la violence des viols, des massacres, des mutilations, les odeurs terribles. Les enfants se décrivent comme des animaux traqués, obligés de se réfugier dans les champs, les marais... Leurs témoignages montrent la volonté d'extermination. Enfin, la vie après le génocide est marqué par des retours difficiles, par une confrontation avec leurs bourreaux, par la tenue des tribunaux gacaca, par la recherche désespérée des corps des proches assassinés, par la mort à petit feu des malades du SIDA. Hélène Dumas livre un livre passionnant sur "un génocide des voisins" à hauteur d'enfants mais âmes sensibles, s'abstenir. Certaines scènes sont vraiment rudes à lire.
Pour le défi 42 - Cultivons notre jardin : Dima Abdallah, Mauvaises herbes
Une première lecture coup de coeur. L'histoire se déroule pendant la guerre de Liban, mais il s'agit avant tout d'une histoire d'amour père/fille, racontée à deux voix. Cette relation forte exclut la mère et le frère, personnages à peine dessinés dans le récit. La petite fille de 6 ans guette les bombardements dans le calme et avec un peu d'impatience, car ils marquent l'arrivée de "son géant", protecteur qui la sort de l'école où elle s'ennuie terriblement. Elle serre sa petite main autour de son doigt et elle se sent protégée. Le père craint de la perdre, tente de la rassurer. La famille erre d'appartement en appartement, le père et la fille cultivent des plantes sur les balcons successifs, c'est une manière pour ces deux taciturnes de communiquer. Ils préservent les plantes adventices, qui leur ressemblent. Ils s'identifient à ces "mauvaises herbes", se sentent en marge de la société et résistent à la violence de la guerre et aux déménagements successifs. A 12 ans, la mère emmène ses enfants à Paris, le père reste au Liban. La séparation est douloureuse pour la jeune fille, qui masque à nouveau ses angoisses, qu'elle surnomme "la boule". Leurs chemins se séparent et racontent désormais deux histoires différentes...
Dima Abdallah a écrit:La main du géant est tellement immense qu’un seul doigt me suffit. Il me tend toujours le doigt au lieu de me prendre par la main. Je sens l’épaisseur de chaque phalange sous ma paume qui serre fort. Quand l’auriculaire m’échappe, il me tend l’index. Je marche en titubant un peu parce que c’est souvent difficile pour moi d’avancer au bon rythme. Je sais qu’il sait parfaitement où aller. Alors je le suis péniblement, m’accrochant comme je peux au doigt, à un rythme bien trop rapide pour mes petites jambes et dans un espace bien trop grand et chaotique pour que mes petits yeux l’apprivoisent. À ma hauteur, il n’y a que mes camarades qui s’agitent et s’agglutinent autour de nous. Je n’aime pas beaucoup mes camarades, surtout quand ils pleurent. Et je n’aime pas quand il y a autant de gens et autant de bruit. Moi, je n’ai pas trop peur, vu que je suis avec mon géant. J’ai décidé que, dans ce genre de situations, il fallait lui faire confiance. Il est fort et il est très intelligent. Quand le doigt m’échappe, je m’agrippe à un bout de tissu du pantalon qui couvre l’énorme cuisse. Il s’arrête alors et me tend de nouveau la main. L’auriculaire, ou l’index. Il me dit parfois des choses que j’entends mal, alors je ne lui réponds pas, mais ce n’est pas trop grave, on se parlera plus tard. Je me contente de m’accrocher à la main et je reste bien concentrée pour ne surtout pas la lâcher. Je serre fort ce doigt, je sais que c’est important. Je lève parfois la tête pour regarder son visage et je me dis à chaque fois qu’il est drôlement grand.
Dima Abdallah a écrit:J'espère qu'elle grandira comme poussent ces adventices. Ces hôtes de lieux incongrus, ces hôtes que personne n'a voulus, qui dérangent mais s'en moquent bien et n'en finissent pas de pousser. Celles dont on arrache sans relâche les racines parce qu'elles ne conviennent pas, parce qu'elles ont poussé au mauvais endroit au mauvais moment, mais qui prolifèrent ailleurs. Celles qui s'épanouissent sur des substrats improbables, qui s'acharnent à vivre dans les milieux les plus hostiles. Les plantes pudiques, celles qui ne cherchent pas à se faire bien voir, celles dont le charme est si subtil qu'il en est un peu secret. Celles qui triomphent toujours, qui poussent et repoussent à l'infini. Celles qui percent sous le béton, qui germent même sous le bitume. Celles qui se moquent bien des lieux inhospitaliers.
Pour le défi 39 - C'est la guerre ! : Jérémie Foa et Pochep, Sacrées Guerres
Un figurant sur le tournage de La Reine Margot de Patrice Chéreau rencontre des revenants, victimes de la Saint-Barthélémy, qui se plaignent d’être mis de côté une fois de plus. Notre figurant s’improvise réalisateur, les interviewe et part sur les traces de leurs bourreaux, puis de Catherine de Médicis. D’une tuerie orchestrée par la reine mère, on passe ainsi à un massacre de voisins. Un voyage dans le temps permet par la suite au narrateur de revenir sur les grands moments des guerres de religion. Une bande dessinée réussie et complétée par une série d'articles comme les autres tomes de l'Histoire dessinée de la France.
Pour le défi 51 - Joker : Lire un deuxième livre dans l'un des défis, j'ai continué sur le thème C'est la guerre ! : Hélène Dumas, Sans ciel ni terre, paroles orphelines du génocide des Tutsis
Une histoire du génocide tutsi vue par les enfants, souvent aux premières loges des massacres. Le récit d'Hélène Dumas repose sur les témoignages rédigés après le génocide d'écritures enfantines en trois temps. La vie avant le génocide est souvent idéalisée, le père est admiré, le cercle familial semble nombreux et vivre dans une certaine abondance, mais l'école apparaît comme un lieu de discrimination. Les élèves y apprennent les catégories et leur appartenance à l'ethnie tutsi. Ils sont mis à l'écart, leur poursuite d'étude est compromise. Le génocide commence à des dates différentes selon les régions, les enfants décrivent l'irruption de la guerre dans leur quotidien, les bruits, la violence des viols, des massacres, des mutilations, les odeurs terribles. Les enfants se décrivent comme des animaux traqués, obligés de se réfugier dans les champs, les marais... Leurs témoignages montrent la volonté d'extermination. Enfin, la vie après le génocide est marqué par des retours difficiles, par une confrontation avec leurs bourreaux, par la tenue des tribunaux gacaca, par la recherche désespérée des corps des proches assassinés, par la mort à petit feu des malades du SIDA. Hélène Dumas livre un livre passionnant sur "un génocide des voisins" à hauteur d'enfants mais âmes sensibles, s'abstenir. Certaines scènes sont vraiment rudes à lire.
- NasopiBon génie
Amaliah a écrit:
Nasopi, Pointàlaligne, dire ce que vous avez lu est toujours intéressant pour les autres qui peuvent piocher des idées dans vos suggestions.
Eloah a écrit:
Nasopi, partager avec nous ce que tu lis nous donne des idées, c'est précieux !
Du coup je m'y mets... Là, je viens de terminer Aux sources de la rivière Kwaï de Pierre Boulle pour le défi "un roman qui se passe dans l'empire colonial de la France". J'ai un peu hésité : une partie du récit seulement (le début et la fin) se passe dans l'Indochine française, et en plus ce n'est pas tout à fait un roman, plutôt un journal autobiographique ; mais en même temps, ce journal a été remanié, et le narrateur se dit "romancier". Certes, une partie de l'histoire se passe en-dehors de l'Indochine française, mais le but, tout le temps, c'est d'y pénétrer. Bref, je me suis dit que ça rentrait quand même dans le défi.
L'histoire se passe pendant la seconde guerre mondiale, et le narrateur veut se battre pour la France Libre contre celle de Pétain. Il cherche par tous les moyens à entrer en Indochine pour y faire des actes de sabotage. C'est un roman d'aventures, genre qu'en général je n'aime pas du tout, mais là, j'ai été prise par l'histoire. C'est raconté avec beaucoup d'humour, ce qui ne gâche rien. Bref, je conseille !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AdrenFidèle du forum
Merci Nasopi, je venais justement pour écrire que tout l'intérêt du défi, à mon sens, repose sur les échanges qui se font ici. On peut d'un côté conseiller ou déconseiller des lectures et surtout, trouver des idées pour des items qui à première vue ne nous inspirent pas (l'empire colonial, pour moi, par exemple). Et l'exercice de résumer une lecture est toujours intéressant aussi
- Clecle78Bon génie
Pour empire colonial je conseille Le Glacis de Monique Rivet, roman court, en partie autobiographique, sur l'expérience d'une jeune professeur de lettres en Algérie. Roman d'apprentissage et de témoignage, j'ai bien aimé et l'auteur avait enseigné longtemps dans mon ancien établissement (mais je ne l'y ai pas cotoyée)
- NasopiBon génie
Adren a écrit:Merci Nasopi, je venais justement pour écrire que tout l'intérêt du défi, à mon sens, repose sur les échanges qui se font ici. On peut d'un côté conseiller ou déconseiller des lectures et surtout, trouver des idées pour des items qui à première vue ne nous inspirent pas (l'empire colonial, pour moi, par exemple). Et l'exercice de résumer une lecture est toujours intéressant aussi
Moi, je me sers au contraire beaucoup des listes des participants, surtout pour les défis pour lesquels je ne suis pas inspirée : le problème de ce fil, c'est que si tu cherches des idées pour un défi particulier, tu as parfois du mal à trouver, alors qu'en regardant les listes des participants, tu vois tout de suite ce qu'ils ont lu pour le défi en question. Après, c'est facile de se renseigner sur le bouquin pour voir s'il a des chances de te plaire ou pas.
L'empire colonial ne m'inspirait pas du tout moi non plus, et c'est la raison pour laquelle j'ai classé ce livre pour ce défi ; sinon, il pouvait rentrer facilement dans "C'est la guerre ! ", par exemple.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AdrenFidèle du forum
Alors qu'en ce qui me concerne, ma liste n'est pas du tout à jour, c'est la partie fastidieuse du défi pour moi ! Mes lectures vont souvent avec plusieurs items et je ne prends pas la peine de les départager, sauf quand je trouve que je commence à en avoir beaucoup pour un et aucun pour un autre
- AdrenFidèle du forum
Je ferai la mise à jour de ma liste en pensant à toi.
- nicole 86Expert spécialisé
Le fil du défi m'a permis de réaliser que cela fait plus d'un mois que je n'ai lu que pour les cours, et j'aurais mieux fait de continuer sur la lancée puisque pour le défi 15, un livre dont le titre mentionne un astre, j'avais choisi : La nuit, j'écrirai des soleils de Boris Cyrulnik. A l'exception d'un chapitre qui évoque Alice Miller et son fils, ce livre, mal écrit, qui comporte une multitude de copier-coller n'ajoute rien à ce qu'a déjà dit l'auteur dans tous les médias, en bref, j'ai eu l'impression de lire 200 pages de Biba, pas fatigant mais inutile.
- AphrodissiaMonarque
Moi, cela me fâche quand je lis un texte dont la langue est aussi pauvre. On m'objecte que c'est de l'écriture de plateau, je veux bien, mais Molière aussi et pourtant ! Mais comme toi, j'ai dû passer à côté de quelque chose; je ne comprends pas toujours tout au théâtre contemporain.Amaliah a écrit:Cle73 a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Pas d'accord avec vous, j'ai traité cette œuvre en 1 ère L il y a quelques années c'est très intéressant car c'est réellement une complète remise en perspective du conte, et une façon originale d'approcher la question deuil, du vieillissement, des secrets. Il y a une dimension comique et merveilleuse en même temps, je compte en refaire un extrait avec le Malade Imaginaire cette année (ça va bien dans le parcours).
La captation est réussie et le spectacle, que j'avais vu en direct, est vraiment très émouvant.
Lu à un moment - la fin de mes études et le début de ma carrière de prof - où j'étais quelque peu saturée de littérature et où, quoi que je lisais, j'avais du mal à apprécier: à relire, donc; possible que je sois passée à côté, et que ce soit venu de moi, et pas du texte. En attendant, vraiment aucun souvenir de cette pièce, que je suis pourtant sure d'avoir lue...
Je reviens sur cette pièce, j'ai vraiment trouvé ça inintéressant au possible, je n'ai pas trouvé que c'était une remise en perspective du conte, mais un plaquage de conte sur trois grands thèmes, deuil, secrets et amitié (il te manquait le troisième ). Je n'ai trouvé rien de drôle ni de merveilleux et j'ai trouvé l'écriture complètement fade. Mon avis aussi négatif et tranché me fait dire que je n'y ai rien compris en fin de compte!! Ou alors, c'est la fin de ton message, Ecusette, qui me fait y penser, que c'est une pièce plus destinée à être vue qu'à être lue.
Nasopi, Pointàlaligne, dire ce que vous avez lu est toujours intéressant pour les autres qui peuvent piocher des idées dans vos suggestions.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
La langue n'est pas lyrique mais elle est loin d'être pauvre: il y a un travail sur le rythme des répliques, le comique, l'oralité, qui peut-être sont moins perceptibles à la lecture mais ne sont pas simples à travailler.
N'oublions pas que c'est aussi une pièce à destination du jeune public (pas en dessous de 8-9 ans cela dit.)
Pommerat s'est inspiré plus de la version de Grimm, moins connue et plus sombre.
Cela dit, je le vais pas continuer à défendre cette pièce, sous peine de faire dévier le fil !
N'oublions pas que c'est aussi une pièce à destination du jeune public (pas en dessous de 8-9 ans cela dit.)
Pommerat s'est inspiré plus de la version de Grimm, moins connue et plus sombre.
Cela dit, je le vais pas continuer à défendre cette pièce, sous peine de faire dévier le fil !
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- NasopiBon génie
Adren a écrit:Je ferai la mise à jour de ma liste en pensant à toi.
Ah, merci !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour c'est la guerre je viens de lire Rétrograde de Peter Cawdron. Il s'agit d'un roman de SF qui se passe sur Mars. La narratrice est une scientifique qui fait partie d'une mission internationale sur Mars. Un jour, les astronautes découvrent que plusieurs villes sur Terre viennent d'être soufflées par des bombes atomiques. Les différentes nations représentées se méfient désormais les unes des autres, car toutes s'accusent d'avoir provoqué les hostilités. Je n'en dis pas plus car il s'agit d'un thriller, et je ne veux pas spoiler! Ce roman se lit bien, très vite, il est intéressant par les thèmes abordés, notamment ceux de la survie sur Mars et des modalités de colonisation d'autres planètes.
La guerre est bien présente tout au long du récit mais n'en est pas toujours le coeur. J'ai bien aimé, même si le roman est parti sur une tout autre piste que celle que j'avais envisagée au début. J'ai regretté que les personnages secondaires ne soient pas suffisamment approfondis, il y a des passages invraisemblables, mais dans l'ensemble c'est une bonne lecture.
Pour roman dont le personnage est un psychologue, j'ai lu les trois premiers tomes de Sauveur et fils de Marie-Aude Murail. C'est assez amusant bien qu'abordant des thèmes très graves. J'aime bien sans être totalement conquise, parce que là encore, les situations de la vie personnelle du héros, psychologue clinicien, sont tout à fait invraisemblables, de même que certains personnages qui gravitent autour de lui. Mais ma foi, ça se lit bien et ça reste très sympa.
Par un hasard total, j'ai vu que Vive la République dont j'ai parlé plus haut était publié en 2005, première année devant les élèves, et vu le thème abordé, je le mets donc pour cet item. Et je classe Sacrée Marie d'Astrid Eliard dans Cultivons notre jardin.
Marie est une jeune mariée, installée dans une maison perdue à la campagne, payée avec ses sous. Son mari, médecin, cultive des plantes médicinales et vénéneuses et a pour projet d'ouvrir un cabinet et d'y vendre ses préparations. Le récit s'étale sur plusieurs années et bien sûr le cabinet n'ouvre jamais, mais le médecin cultive toujours ses plantes.
Parallèlement, Marie est contactée par une femme témoin de Jéhovah ou assimilée et elles discutent ensemble de sa vie, notamment sa vie de mère, qui la déçoit totalement.
Je dois avouer que comme les autres ouvrages de l'auteure que j'ai lus, je n'ai pas aimé. Les personnages ne sont pas du tout attachants, on ne comprend aucune motivation, le truc de la religion qui paraît être important au début ne l'est finalement pas tant que ça... Bref, déception. Mais c'était moins noir que les nouvelles précédentes.
La guerre est bien présente tout au long du récit mais n'en est pas toujours le coeur. J'ai bien aimé, même si le roman est parti sur une tout autre piste que celle que j'avais envisagée au début. J'ai regretté que les personnages secondaires ne soient pas suffisamment approfondis, il y a des passages invraisemblables, mais dans l'ensemble c'est une bonne lecture.
Pour roman dont le personnage est un psychologue, j'ai lu les trois premiers tomes de Sauveur et fils de Marie-Aude Murail. C'est assez amusant bien qu'abordant des thèmes très graves. J'aime bien sans être totalement conquise, parce que là encore, les situations de la vie personnelle du héros, psychologue clinicien, sont tout à fait invraisemblables, de même que certains personnages qui gravitent autour de lui. Mais ma foi, ça se lit bien et ça reste très sympa.
Par un hasard total, j'ai vu que Vive la République dont j'ai parlé plus haut était publié en 2005, première année devant les élèves, et vu le thème abordé, je le mets donc pour cet item. Et je classe Sacrée Marie d'Astrid Eliard dans Cultivons notre jardin.
Marie est une jeune mariée, installée dans une maison perdue à la campagne, payée avec ses sous. Son mari, médecin, cultive des plantes médicinales et vénéneuses et a pour projet d'ouvrir un cabinet et d'y vendre ses préparations. Le récit s'étale sur plusieurs années et bien sûr le cabinet n'ouvre jamais, mais le médecin cultive toujours ses plantes.
Parallèlement, Marie est contactée par une femme témoin de Jéhovah ou assimilée et elles discutent ensemble de sa vie, notamment sa vie de mère, qui la déçoit totalement.
Je dois avouer que comme les autres ouvrages de l'auteure que j'ai lus, je n'ai pas aimé. Les personnages ne sont pas du tout attachants, on ne comprend aucune motivation, le truc de la religion qui paraît être important au début ne l'est finalement pas tant que ça... Bref, déception. Mais c'était moins noir que les nouvelles précédentes.
- JennyMédiateur
Pour le défi 33, le personnage principal a plus de 60 ans : Erri De Luca - Impossible
En montagne, un homme chute et se tue. Ce fait divers en apparence banal, devient troublant lorsqu'il s'avère que le témoin a appartenu au même groupuscule d'extrême gauche que la victime, qui de plus a balancé les membres de la cellule à la justice.
Un jeune juge se charge de l'instruction, il connaît peu cette période de l'histoire de l'Italie et pas du tout la montagne. Le livre est constitué des dialogues entre le juge et le prévenu, entre interrogatoires et discussions sur la montagne, entre manoeuvres et réflexion sur l'engagement et l'amitié. Ces dialogues sont entrecoupées de lettres d'amour, qui ne sont pas envoyées.
J'ai beaucoup aimé la fin sur le dialogue entre les deux hommes, enfin libérés des contraintes du processus judiciaire.
En montagne, un homme chute et se tue. Ce fait divers en apparence banal, devient troublant lorsqu'il s'avère que le témoin a appartenu au même groupuscule d'extrême gauche que la victime, qui de plus a balancé les membres de la cellule à la justice.
Un jeune juge se charge de l'instruction, il connaît peu cette période de l'histoire de l'Italie et pas du tout la montagne. Le livre est constitué des dialogues entre le juge et le prévenu, entre interrogatoires et discussions sur la montagne, entre manoeuvres et réflexion sur l'engagement et l'amitié. Ces dialogues sont entrecoupées de lettres d'amour, qui ne sont pas envoyées.
J'ai beaucoup aimé la fin sur le dialogue entre les deux hommes, enfin libérés des contraintes du processus judiciaire.
- JennyMédiateur
Cléopatra2 a écrit:
Je dois avouer que comme les autres ouvrages de l'auteure que j'ai lus, je n'ai pas aimé. Les personnages ne sont pas du tout attachants, on ne comprend aucune motivation, le truc de la religion qui paraît être important au début ne l'est finalement pas tant que ça... Bref, déception. Mais c'était moins noir que les nouvelles précédentes.
Pourquoi relire un auteur que tu n'as pas du tout aimé ? Il me semble que tu n'es pas la seule sur le fil, mais ça m'intrigue. Quand je n'ai pas aimé un auteur, je retente rarement le coup (sauf éventuellement pour des classiques, mais c'est rarement un succès. ).
- Cléopatra2Guide spirituel
Bah en fait bêtement, les résumés me semblaient intéressants. En fait j'ai bien aimé Danser excepté la fin, j'ai tenté les nouvelles car c'est différent d'un roman, je n'ai pas aimé, mais j'avais donc pris dans la foulée Sacrée Marie qui se laisse lire et que j'ai mieux aimé que les nouvelles. Mais pas au point d'aimer non plus.
- JennyMédiateur
Merci pour ta réponse. J’ai du mal à laisser une seconde chance à un auteur qui m’a ennuyée (sauf si j’en ai lu d’autres qui m’ont plu avant).
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 35 (une pièce du théâtre élisabéthain), j'ai lu Beaucoup de bruit pour rien que je n'avais jamais lue. Une pièce sur les faux-semblants. La tromperie d'Hero est fausse, tout comme sa mort. L'amour de Benedict pour Béatrice et de Béatrice pour Benedict n'est que du vent, un sursaut de vanité et d'orgueil. Une pièce à la fois légère et terriblement cruelle. N'aime-t-on finalement que soi-même ?
- Cle73Niveau 4
Jenny a écrit:Pour le défi 33, le personnage principal a plus de 60 ans : Erri De Luca - Impossible
En montagne, un homme chute et se tue. Ce fait divers en apparence banal, devient troublant lorsqu'il s'avère que le témoin a appartenu au même groupuscule d'extrême gauche que la victime, qui de plus a balancé les membres de la cellule à la justice.
Un jeune juge se charge de l'instruction, il connaît peu cette période de l'histoire de l'Italie et pas du tout la montagne. Le livre est constitué des dialogues entre le juge et le prévenu, entre interrogatoires et discussions sur la montagne, entre manoeuvres et réflexion sur l'engagement et l'amitié. Ces dialogues sont entrecoupées de lettres d'amour, qui ne sont pas envoyées.
J'ai beaucoup aimé la fin sur le dialogue entre les deux hommes, enfin libérés des contraintes du processus judiciaire.
On est deux à avoir opté pour ce roman, Jenny. Je l'ai mis dans "Résister/se soumettre" (cf message posté il y a quelques semaines), en me demandant si le héros avait plus de 60 ans - ce qui semble très probable, donc ça marche aussi pour cet item.
Aujourd'hui, beau temps en Savoie et une belle neige encore pure tombée il y a deux jours. Un temps à aller parcourir les pistes de fond, mais le dos bloque toujours, c'est donc avec un peu de résignation que j'ai fini un ouvrage pour l'item "Réécriture", avec un livre de Baricco, dont j'ai découvert l'existence il y a quelques semaines, Homère, Iliade. C'est d'ailleurs tout juste une réécriture, presque plus une adaptation, l'ambition de Baricco étant de rendre l'Iliade compatible avec une lecture sur scène, oeuvre qu'il a donc compressée et retravaillé pour en garder le rythme dans une langue plus moderne.
Baricco choisit de se centrer sur un court passage paroxystique, les quelques jours qui séparent le retrait d'Achille, de son combat contre Hector. C'est peu de dire que le roman pourrait entrer dans l'item "c'est la guerre", tant ça trucide et ça charcute dans tous les sens au cours de ces 200 pages de lutte armée; les morts s'égrènent en longues litanies, et les listes des armes et des entrailles sont à peine moins fournies que celle des défunts.
En comprimant énormément l'action, Baricco fait sentir toute la tension de ces jours de face à face, que seuls interrompent la parole, la nuit, les épouses et les mères. En prenant le parti de supprimer toute intervention divine, l'auteur se centre de plus sur les combattants et leurs passions qui, seules, les poussent au désastre et à la perte. C'est donc une version très humaine de l'oeuvre grecque que délivre l'auteur, d'autant que, pour favoriser l'identification des spectateurs, il opte pour un récit à multiples récitants, à la 1ère personne.
Dans un dernier chapitre en forme d'apostille, Baricco revient sur le caractère fascinant des combats, et sur la beauté que l'être humain a toujours rattaché, et rattache toujours, à cette monstruosité qu'est la guerre. Et de conclure de ces lignes, que je cite car je les trouve très belles:
"Aussi atroce que cela paraisse, il est nécessaire de se rappeler que la guerre est un enfer, oui: mais beau. Depuis toujours, les hommes s'y jettent comme des phalènes attirés par la lumière mortelle du feu. Aucune peur, aucune horreur de soi, n'a pu les tenir éloignés des flammes: parce qu'ils y ont toujours trouvé la seule possibilité de racheter la pénombre de la vie. Aussi la tâche d'un vrai pacifisme, aujourd'hui, devrait être non tant de diaboliser la guerre à l'extrême, que de comprendre que c'est uniquement quand nous serons capables d'une autre beauté que nous pourrons nous passer de celle que la guerre depuis toujours nous offre. Construire une autre beauté, c'est peut être la seule voie vers une paix vraie. Prouver que nous sommes capables d'éclairer la pénombre de l'existence, sans recourir au feu de la guerre. Donner un sens, fort, aux choses, sans devoir les amener sous la lumière, aveuglante, de la mort. Pouvoir changer notre propre destin sans devoir nous emparer de celui des autres; trouver une dimension éthique, y compris très haute, sans devoir aller la chercher dans les marges de la mort; nous confronter à nous-mêmes dans l'intensité d'un lieu et d'un moment qui ne soit pas une tranchée; connaître l'émotion, même la plus vertigineuse, sans devoir recourir au dopage de la guerre ou à la méthadone des petites violences quotidiennes. Une autre beauté".
Voila pour cet item. En espérant - enfin!- pouvoir aller au ski demain plutôt que de rajouter un nouveau post sur mes lectures de vacances...
- EloahExpert spécialisé
lulucastagnette a écrit: Pour le défi 35 (une pièce du théâtre élisabéthain), j'ai lu Beaucoup de bruit pour rien que je n'avais jamais lue. Une pièce sur les faux-semblants. La tromperie d'Hero est fausse, tout comme sa mort. L'amour de Benedict pour Béatrice et de Béatrice pour Benedict n'est que du vent, un sursaut de vanité et d'orgueil. Une pièce à la fois légère et terriblement cruelle. N'aime-t-on finalement que soi-même ?
Cette pièce me tente beaucoup, merci pour ton avis, Lulu !
- lulucastagnetteEmpereur
Avec plaisir, Eloah !
Pour le défi 37 (Sorcières), j'ai lu une autre pièce de théâtre : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller.
XVIIe siècle, à Salem, des jeunes filles sont surprises en train de danser dans la forêt. Une enquête s'ouvre, mené par le Révérend. Terrorisées par les possibles sanctions qu'elles encourent, les jeunes filles se prétendent envoûtées, et dénoncent des dizaines d'habitants. Suit le procès des sorcières entre terreur du diable et peur de la corde. Inspirée du célèbre fait divers, la pièce est très réussie et montre à quel point le doute s'instille rapidement dans une communauté vivant en vase clos.
Anecdote que j'ignorais : la pièce a été montée en France avec Simone Signoret et Yves Montand dans le rôle du couple central. En lisant la pièce, j'ai eu beaucoup de mal à imaginer Montand dans le rôle de John Proctor (alors que Signoret colle parfaitement au rôle, selon moi).
Pour le défi 33 (Le personnage principal a plus de soixante ans), j'ai lu Les Chaussures italiennes d'Henning Mankell.
Grande fan des enquêtes de Wallander, je n'avais jamais lu les romans "non policiers" du Suédois. Je ne suis pas déçue. L'histoire d'un médecin retiré du monde sur une île qui fait, à 66 ans, un bilan sur sa vie, ses ratés, et apprend à croire aux secondes chances. Un roman contemplatif mais pas ennuyeux.
J'ai vu qu'il y avait une suite (Les Bottes suédoises mais Amaliah, tu n'as pas accroché, je crois ?)
Pour le défi 37 (Sorcières), j'ai lu une autre pièce de théâtre : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller.
XVIIe siècle, à Salem, des jeunes filles sont surprises en train de danser dans la forêt. Une enquête s'ouvre, mené par le Révérend. Terrorisées par les possibles sanctions qu'elles encourent, les jeunes filles se prétendent envoûtées, et dénoncent des dizaines d'habitants. Suit le procès des sorcières entre terreur du diable et peur de la corde. Inspirée du célèbre fait divers, la pièce est très réussie et montre à quel point le doute s'instille rapidement dans une communauté vivant en vase clos.
Anecdote que j'ignorais : la pièce a été montée en France avec Simone Signoret et Yves Montand dans le rôle du couple central. En lisant la pièce, j'ai eu beaucoup de mal à imaginer Montand dans le rôle de John Proctor (alors que Signoret colle parfaitement au rôle, selon moi).
Pour le défi 33 (Le personnage principal a plus de soixante ans), j'ai lu Les Chaussures italiennes d'Henning Mankell.
Grande fan des enquêtes de Wallander, je n'avais jamais lu les romans "non policiers" du Suédois. Je ne suis pas déçue. L'histoire d'un médecin retiré du monde sur une île qui fait, à 66 ans, un bilan sur sa vie, ses ratés, et apprend à croire aux secondes chances. Un roman contemplatif mais pas ennuyeux.
J'ai vu qu'il y avait une suite (Les Bottes suédoises mais Amaliah, tu n'as pas accroché, je crois ?)
- Clecle78Bon génie
J'ai bien aimé ce roman de Mannkell. J'ignorais qu'il y avait une suite
- lulucastagnetteEmpereur
Clecle78 a écrit:J'ai bien aimé ce roman de Mannkell. J'ignorais qu'il y avait une suite
Sorti en 2017, c'est le dernier livre qu'il a écrit. Les critiques ne sont pas très bonnes.
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