- EloahExpert spécialisé
Bonsoir ! J'ai quelques questions à vous poser sur certains des défis :
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?
défi 39 c'est la guerre ! Est-ce que pour vous toute l'action doit se dérouler durant une guerre ou est-ce qu'un récit dont plusieurs chapitres parlent d'une guerre convient même si le reste traite d'autres sujets ?
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?
défi 39 c'est la guerre ! Est-ce que pour vous toute l'action doit se dérouler durant une guerre ou est-ce qu'un récit dont plusieurs chapitres parlent d'une guerre convient même si le reste traite d'autres sujets ?
- OudemiaBon génie
Eloah a écrit:Bonsoir ! J'ai quelques questions à vous poser sur certains des défis :
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?
défi 39 c'est la guerre ! Est-ce que pour vous toute l'action doit se dérouler durant une guerre ou est-ce qu'un récit dont plusieurs chapitres parlent d'une guerre convient même si le reste traite d'autres sujets ?
J'en profite pour demander si Scènes de la vie d'un propre à rien où le héros est jardinier (au moins là où j'en suis) pourrait convenir ?
Si vous ne connaissez pas, c'est d'Eichendorf, un romantique allemand, j'en avais lu des extraits en classe il y a bien longtemps et je l'ai vu sur la table de mon jeune libraire (qui, je le redis, fait vraiment de bons choix).
- lulucastagnetteEmpereur
Eloah a écrit:Bonsoir ! J'ai quelques questions à vous poser sur certains des défis :
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?
défi 39 c'est la guerre ! Est-ce que pour vous toute l'action doit se dérouler durant une guerre ou est-ce qu'un récit dont plusieurs chapitres parlent d'une guerre convient même si le reste traite d'autres sujets ?
Défi 18 : spontanément j'ai pensé aux oeuvres d'art autres que la littérature, mais pourquoi pas ?
Défi 42 : sens propre et figuré, selon moi, c'est donc assez vaste. Pour ma part, j'ai lu un roman dont le personnage central est jardinier (je n'ai pas fait le choix de la subtilité !)
Défi 39 : la guerre doit être le thème central mais pas forcément durer tout le long du récit.
- miss sophieExpert spécialisé
Eloah a écrit:défi 42 cultivons notre jardin : qu'y mettez-vous ?
De multiples choses ! En dehors de Candide bien sûr ("il faut cultiver notre jardin"), et si on ne veut pas d'un guide du jardinier débutant , j'avais pensé à L'homme qui plantait des arbres de Giono (mais c'est très très court), à des livres d'art (photographies de "jardins de rêve", Land art, Le jardin de Monet...), à un documentaire sur l'histoire des jardins (en Découvertes Gallimard par exemple), au Dictionnaire amoureux illustré des jardins (que je n'ai pas lu mais qui fait référence à des écrivains et des peintres)... Il y a aussi un bon roman pour la jeunesse, Les 79 carrés de Malcolm J. Bosse, où un enfant apprend à regarder chaque mètre carré de son jardin.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir Aphrodissia,
la lecture n'est pas déprimante, même quand on a un fils qui quitte la maison, je pense. Au contraire. Je vais essayer de donner mon avis sans trop divulgacher. Dans le roman, le fils "a deconné" et il déteste sa mère. Ils vont traverser des épreuves côte à côte plutôt qu'ensemble, chacun avec leurs réactions. On peut se retrouver tour à tour dans l'un ou l'autre, ce sont toujours leurs points de vue qui alternent. J'ai apprėciė cette lecture, malgré l'emploi trop fréquent à mon goût du futur. On peut voir tantôt leurs choix comme de la pure folie, ou les seuls possibles. Une lecture prenante autant pour les personnages que pour ce qu'ils vivent, sans toutefois y voir un passage obligé des relations familiales, heureusement.
la lecture n'est pas déprimante, même quand on a un fils qui quitte la maison, je pense. Au contraire. Je vais essayer de donner mon avis sans trop divulgacher. Dans le roman, le fils "a deconné" et il déteste sa mère. Ils vont traverser des épreuves côte à côte plutôt qu'ensemble, chacun avec leurs réactions. On peut se retrouver tour à tour dans l'un ou l'autre, ce sont toujours leurs points de vue qui alternent. J'ai apprėciė cette lecture, malgré l'emploi trop fréquent à mon goût du futur. On peut voir tantôt leurs choix comme de la pure folie, ou les seuls possibles. Une lecture prenante autant pour les personnages que pour ce qu'ils vivent, sans toutefois y voir un passage obligé des relations familiales, heureusement.
- AphrodissiaMonarque
Merci, Adren. Je sais qu'il est à la bibli, je l'emprunterai. Et si je retombe sur le film, après la lecture, je le regarderai: j'aime bien Virginie Efira.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- NasopiBon génie
Eloah a écrit:
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
Pour ce défi, j'ai lu Confiteor de Jaume Cabré (que je vous conseille, d'ailleurs), autour de l'histoire d'un violon et des musiciens qui gravitent autour. Le personnage principal, lui, est écrivain, et son meilleur ami est à la fois un violoniste talentueux et un écrivain raté. Il est aussi question d’œuvres picturales dans ce livre, mais à mon avis, "œuvres d'arts" a un sens plus large.
_________________
"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- AphrodissiaMonarque
Pour le défi 6, "un auteur émigré", j'ai lu Fantômes de Tourgueniev: c'est un court et agréable roman (une nouvelle?) fantastique.
Que se passe-t-il lorsque qu'on passe ses nuits avec un fantôme amoureux? De beaux voyages et peut-être des problèmes de santé.
Que se passe-t-il lorsque qu'on passe ses nuits avec un fantôme amoureux? De beaux voyages et peut-être des problèmes de santé.
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Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- AmaliahEmpereur
J'ai lu Cendrillon de Joël Pommerat pour la réécriture et ça me laisse absolument perplexe. De manière générale, le théâtre contemporain me laisse perplexe mais à ce point...
Je vais commencer Les Années d'Annie Ernaux pour le personnage de plus de 60 ans et continuer Mille Femmes blanches.
Je vais commencer Les Années d'Annie Ernaux pour le personnage de plus de 60 ans et continuer Mille Femmes blanches.
- Clecle78Bon génie
Annie Ernaux a exactement l'âge de ma mère. J'ai beaucoup aimé ce livre qui retrace leur itinéraire à la fois proche et très différent.
- gregforeverGrand sage
J'ai beaucoup aimé Mille femmes blanches (et sa suite, le 3ème volume moins).Amaliah a écrit:J'ai lu Cendrillon de Joël Pommerat pour la réécriture et ça me laisse absolument perplexe. De manière générale, le théâtre contemporain me laisse perplexe mais à ce point...
Je vais commencer Les Années d'Annie Ernaux pour le personnage de plus de 60 ans et continuer Mille Femmes blanches.
- AphrodissiaMonarque
Alors, je suis bien d'accord avec toi. Et je ne comprends pas que ce soit (que ça ait été) étudié au lycée.Amaliah a écrit:J'ai lu Cendrillon de Joël Pommerat pour la réécriture et ça me laisse absolument perplexe. De manière générale, le théâtre contemporain me laisse perplexe mais à ce point...
Je vais commencer Les Années d'Annie Ernaux pour le personnage de plus de 60 ans et continuer Mille Femmes blanches.
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- AmaliahEmpereur
Une de mes 3e de l'an dernier a dû le lire en LC cette année en Seconde. Je suis sûrement passée à côté, mais je n'y vois absolument aucun intérêt.
- DorineHabitué du forum
Je crois qu'il y a une séquence proposée dans un des manuels de seconde.
- EloahExpert spécialisé
J'ai ce Cendrillon de Pommerat dans ma PAL, je le lirai bientôt ...
Merci à ceux qui ont répondu à mes interrogations !
Pour ce défi, je mettrais bien le très beau La dixième Muse d'Alexandra Koszelyk qui raconte l'étrange histoire d'un jeune homme qui se prend de passion pour Guillaume Apollinaire au point non seulement de tout lire de lui mais aussi d'enquêter sur sa vie en se rendant sur les lieux qu'il a fréquentés et en lisant les témoignages de ses proches.
Merci à ceux qui ont répondu à mes interrogations !
Nasopi a écrit:Eloah a écrit:
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
Pour ce défi, j'ai lu Confiteor de Jaume Cabré (que je vous conseille, d'ailleurs), autour de l'histoire d'un violon et des musiciens qui gravitent autour. Le personnage principal, lui, est écrivain, et son meilleur ami est à la fois un violoniste talentueux et un écrivain raté. Il est aussi question d’œuvres picturales dans ce livre, mais à mon avis, "œuvres d'arts" a un sens plus large.
Pour ce défi, je mettrais bien le très beau La dixième Muse d'Alexandra Koszelyk qui raconte l'étrange histoire d'un jeune homme qui se prend de passion pour Guillaume Apollinaire au point non seulement de tout lire de lui mais aussi d'enquêter sur sa vie en se rendant sur les lieux qu'il a fréquentés et en lisant les témoignages de ses proches.
- AphrodissiaMonarque
Ca a l'air intéressant, Eloah. Et ça va bien dans le défi.Eloah a écrit:J'ai ce Cendrillon de Pommerat dans ma PAL, je le lirai bientôt ...
Merci à ceux qui ont répondu à mes interrogations !Nasopi a écrit:Eloah a écrit:
défi 18 œuvres d'arts : est-ce que ce sont forcément des œuvres picturales ou est-ce que des œuvres littéraires pourraient aller (un roman qui parle d'une œuvre littéraire) ?
Pour ce défi, j'ai lu Confiteor de Jaume Cabré (que je vous conseille, d'ailleurs), autour de l'histoire d'un violon et des musiciens qui gravitent autour. Le personnage principal, lui, est écrivain, et son meilleur ami est à la fois un violoniste talentueux et un écrivain raté. Il est aussi question d’œuvres picturales dans ce livre, mais à mon avis, "œuvres d'arts" a un sens plus large.
Pour ce défi, je mettrais bien le très beau La dixième Muse d'Alexandra Koszelyk qui raconte l'étrange histoire d'un jeune homme qui se prend de passion pour Guillaume Apollinaire au point non seulement de tout lire de lui mais aussi d'enquêter sur sa vie en se rendant sur les lieux qu'il a fréquentés et en lisant les témoignages de ses proches.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour...
Je fais passer La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg dans le défi 46 (une histoire avec des trains) et je place dans le défi 20 (Merveille) un roman jeunesse de qualité : Dans la forêt de Hokkaïdo d’Eric Pessan (2017). La narratrice, adolescente française, rêve d’un enfant japonais abandonné par ses parents dans la forêt, sauf que ce n’est pas un rêve : il y a vraiment un petit garçon perdu à des milliers de kilomètres de là. Julie, dépassée par ce qui lui arrive, essaie néanmoins, en se connectant par l’esprit au corps de l’enfant, de le sauver en empêchant qu’il ne meure de faim ou de froid avant que les secours ne le retrouvent – s’ils le retrouvent... Le principe de départ est très étrange mais rapporté avec réalisme en nous faisant partager les doutes et angoisses du personnage qui ne s’explique pas ce lien «merveilleux » (et n’ose pas en parler) mais qui doit assumer la responsabilité qui en découle pour la survie de l’enfant, poids bien lourd quand on a 14 ans. Et cela fonctionne ; l’intrigue est prenante, émouvante.
Pour le défi 44 (les années folles), mais convient aussi au 31 (polar historique) : Metropolis de Philip Kerr (2019).
Dernier roman paru de Philip Kerr (malheureusement décédé en 2018), Metropolis raconte la première enquête de l’inspecteur Bernie Gunther à la Kripo. Nous sommes en 1928 à Berlin où la police est confrontée à deux vagues de crimes : des prostituées sont retrouvées mortes et scalpées puis des vétérans de la guerre handicapés sont assassinés, et ce « nettoyage » des rues ne semble pas gêner grand-monde dans la population en ces temps de nazisme montant.
Pour le défi 32 (Remèdes et poisons) : Virus - tome 1 : Incubation, de Sylvain Ricard et Rica (2018).
Bande dessinée d’actualité (imprimée en août 2018, avant le Covid donc !) qui imagine qu’un virus modifié très contagieux et mortel s’échappe d’un laboratoire : son porteur étant monté à bord d’un navire de croisière, les autorités décident de mettre celui-ci en quarantaine. Ce premier tome n’est franchement pas exceptionnel (tant au niveau du scénario que du dessin) mais il est suivi d’un dossier très intéressant de 14 pages sur l’histoire des virus et autres agents pathogènes et sur leur manipulation par l’homme. Assez effrayant !
Pour le défi 42 (Cultivons notre jardin), j'ai lu L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono (1953), qui convient aussi au défi 27 (le titre comporte une subordonnée). Un récit-fable réaliste, plein d’optimisme et de foi en ce qu’un homme peut réaliser.
Comme c'est très court (14 pages), j'ai complété avec Jardins de voyage de Maurières, Ossart et Bouvier (1999). Sous-titré « 20 leçons de paysage », ce livre trouvé au rayon Art de ma médiathèque « retrace le parcours pédagogique des trois premières classes de maîtres-jardiniers et paysagistes de l’école méditerranéenne des jardins et du paysage à Grasse », en présentant des photographies commentées de leurs réalisations collectives, souvent composées de pierres, de feuilles séchées, voire de traces dans le sol. C’est parfois intéressant esthétiquement parlant, et parfois cela semble un peu n’importe quoi (ou, pour parler plus brutalement, de l’enc… de mouches).
https://www.neoprofs.org/t131534p25-neo-defi-lecture-2021-les-listes-des-participants#5121268
Je fais passer La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg dans le défi 46 (une histoire avec des trains) et je place dans le défi 20 (Merveille) un roman jeunesse de qualité : Dans la forêt de Hokkaïdo d’Eric Pessan (2017). La narratrice, adolescente française, rêve d’un enfant japonais abandonné par ses parents dans la forêt, sauf que ce n’est pas un rêve : il y a vraiment un petit garçon perdu à des milliers de kilomètres de là. Julie, dépassée par ce qui lui arrive, essaie néanmoins, en se connectant par l’esprit au corps de l’enfant, de le sauver en empêchant qu’il ne meure de faim ou de froid avant que les secours ne le retrouvent – s’ils le retrouvent... Le principe de départ est très étrange mais rapporté avec réalisme en nous faisant partager les doutes et angoisses du personnage qui ne s’explique pas ce lien «merveilleux » (et n’ose pas en parler) mais qui doit assumer la responsabilité qui en découle pour la survie de l’enfant, poids bien lourd quand on a 14 ans. Et cela fonctionne ; l’intrigue est prenante, émouvante.
Pour le défi 44 (les années folles), mais convient aussi au 31 (polar historique) : Metropolis de Philip Kerr (2019).
Dernier roman paru de Philip Kerr (malheureusement décédé en 2018), Metropolis raconte la première enquête de l’inspecteur Bernie Gunther à la Kripo. Nous sommes en 1928 à Berlin où la police est confrontée à deux vagues de crimes : des prostituées sont retrouvées mortes et scalpées puis des vétérans de la guerre handicapés sont assassinés, et ce « nettoyage » des rues ne semble pas gêner grand-monde dans la population en ces temps de nazisme montant.
Pour le défi 32 (Remèdes et poisons) : Virus - tome 1 : Incubation, de Sylvain Ricard et Rica (2018).
Bande dessinée d’actualité (imprimée en août 2018, avant le Covid donc !) qui imagine qu’un virus modifié très contagieux et mortel s’échappe d’un laboratoire : son porteur étant monté à bord d’un navire de croisière, les autorités décident de mettre celui-ci en quarantaine. Ce premier tome n’est franchement pas exceptionnel (tant au niveau du scénario que du dessin) mais il est suivi d’un dossier très intéressant de 14 pages sur l’histoire des virus et autres agents pathogènes et sur leur manipulation par l’homme. Assez effrayant !
Pour le défi 42 (Cultivons notre jardin), j'ai lu L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono (1953), qui convient aussi au défi 27 (le titre comporte une subordonnée). Un récit-fable réaliste, plein d’optimisme et de foi en ce qu’un homme peut réaliser.
Comme c'est très court (14 pages), j'ai complété avec Jardins de voyage de Maurières, Ossart et Bouvier (1999). Sous-titré « 20 leçons de paysage », ce livre trouvé au rayon Art de ma médiathèque « retrace le parcours pédagogique des trois premières classes de maîtres-jardiniers et paysagistes de l’école méditerranéenne des jardins et du paysage à Grasse », en présentant des photographies commentées de leurs réalisations collectives, souvent composées de pierres, de feuilles séchées, voire de traces dans le sol. C’est parfois intéressant esthétiquement parlant, et parfois cela semble un peu n’importe quoi (ou, pour parler plus brutalement, de l’enc… de mouches).
https://www.neoprofs.org/t131534p25-neo-defi-lecture-2021-les-listes-des-participants#5121268
- gregforeverGrand sage
Pour le défi "sorcières" je classe le tome 3 de Louise Penny Le mois le plus cruel puisque l'un des personnages centraux se revendique sorcière wiccane et que le meurtre de l'intrigue a lieu dans une maison "hantée" lors d'un rituel pour convoquer les esprits des morts. J'apprécie beaucoup cette série pour l'instant et j'ai été agréablement surprise au 2ème tome de voir qu'on revenait à Three pines.
- Cle73Niveau 4
Le dos bloqué depuis deux jours, ça laisse au moins plus de temps pour lire, il faut voir le positif.
Pour le défi "livre qui évoque la famille", je viens de finir Au commencement du 7ème jour de Luc Lang. Thomas, la petite quarantaine, a construit sa vie autour de son couple avec Camille, des deux enfants qu'il a eus avec elle, et de sa réussite professionnelle dans une boîte d'informatique en pleine expansion. Cet univers s'écroule quand Camille est victime d'un accident de voiture sur une petite route de Normandie où elle n'aurait jamais dû se trouver, et s'enfonce irrémédiablement dans le coma. Thomas avance de gouffre en gouffre, obligé de recomposer sa relation à ses enfants, mais aussi au reste de sa famille, notamment son frère berger dans les Pyrénées et sa soeur missionnaire au Cameroun - jusqu'à la révélation d'un secret demeuré jusque là indicible, qui le pousse à relire toute son existence sous un prisme nouveau.
De cet auteur, j'avais déjà lu La tentation, qui m'avait littéralement happée (et qui, soit dit en passant, se passe dans les Alpes françaises, avis aux amateurs). J'ai à peine moins aimé Au commencement..., qui, se composant de trois parties très distinctes pouvant chacune composer un petit roman, m'a semblé présenter quelques longueurs - je dois avouer ne pas avoir compris l'intérêt de toutes les scènes, et le mélange assez étrange des temps du récit m'a quelque peu déroutée.
Mais j'ai, malgré cela, beaucoup aimé ce roman de "milieu de vie", pour les qualités que j'avais déjà appréciées dans la Tentation: un style taillé au cordeau, que je trouve d'une grande justesse, que ce soit dans la description des paysages - de montagne notamment, ou dans celle des sentiments; une écriture qui trouve un bel équilibre entre l'évoqué et le non-dit, laissant beaucoup de place au lecteur + entre le caractère trivial de certaines scènes et des moments de grâce à peine moins évocateurs que dans la Tentation. Il y a surtout, je trouve, une très grande subtilité chez cet auteur dans son approche des relations humaines, du rapport au temps et au sens de l'existence. En bref, un bon moment de lecture qui confirme le bien que je pense de cet auteur, même si le style, particulier, peut être à mon avis assez clivant.
Pour le défi "livre qui évoque la famille", je viens de finir Au commencement du 7ème jour de Luc Lang. Thomas, la petite quarantaine, a construit sa vie autour de son couple avec Camille, des deux enfants qu'il a eus avec elle, et de sa réussite professionnelle dans une boîte d'informatique en pleine expansion. Cet univers s'écroule quand Camille est victime d'un accident de voiture sur une petite route de Normandie où elle n'aurait jamais dû se trouver, et s'enfonce irrémédiablement dans le coma. Thomas avance de gouffre en gouffre, obligé de recomposer sa relation à ses enfants, mais aussi au reste de sa famille, notamment son frère berger dans les Pyrénées et sa soeur missionnaire au Cameroun - jusqu'à la révélation d'un secret demeuré jusque là indicible, qui le pousse à relire toute son existence sous un prisme nouveau.
De cet auteur, j'avais déjà lu La tentation, qui m'avait littéralement happée (et qui, soit dit en passant, se passe dans les Alpes françaises, avis aux amateurs). J'ai à peine moins aimé Au commencement..., qui, se composant de trois parties très distinctes pouvant chacune composer un petit roman, m'a semblé présenter quelques longueurs - je dois avouer ne pas avoir compris l'intérêt de toutes les scènes, et le mélange assez étrange des temps du récit m'a quelque peu déroutée.
Mais j'ai, malgré cela, beaucoup aimé ce roman de "milieu de vie", pour les qualités que j'avais déjà appréciées dans la Tentation: un style taillé au cordeau, que je trouve d'une grande justesse, que ce soit dans la description des paysages - de montagne notamment, ou dans celle des sentiments; une écriture qui trouve un bel équilibre entre l'évoqué et le non-dit, laissant beaucoup de place au lecteur + entre le caractère trivial de certaines scènes et des moments de grâce à peine moins évocateurs que dans la Tentation. Il y a surtout, je trouve, une très grande subtilité chez cet auteur dans son approche des relations humaines, du rapport au temps et au sens de l'existence. En bref, un bon moment de lecture qui confirme le bien que je pense de cet auteur, même si le style, particulier, peut être à mon avis assez clivant.
- Cle73Niveau 4
Amaliah a écrit:J'ai lu Cendrillon de Joël Pommerat pour la réécriture et ça me laisse absolument perplexe. De manière générale, le théâtre contemporain me laisse perplexe mais à ce point...
Je vais commencer Les Années d'Annie Ernaux pour le personnage de plus de 60 ans et continuer Mille Femmes blanches.
Cendrillon, j'ai lu, je ne me souviens de rien... ce qui n'est pas forcément bon signe.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pas d'accord avec vous, j'ai traité cette œuvre en 1 ère L il y a quelques années c'est très intéressant car c'est réellement une complète remise en perspective du conte, et une façon originale d'approcher la question deuil, du vieillissement, des secrets. Il y a une dimension comique et merveilleuse en même temps, je compte en refaire un extrait avec le Malade Imaginaire cette année (ça va bien dans le parcours).
La captation est réussie et le spectacle, que j'avais vu en direct, est vraiment très émouvant.
La captation est réussie et le spectacle, que j'avais vu en direct, est vraiment très émouvant.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Cle73Niveau 4
Écusette de Noireuil a écrit:Pas d'accord avec vous, j'ai traité cette œuvre en 1 ère L il y a quelques années c'est très intéressant car c'est réellement une complète remise en perspective du conte, et une façon originale d'approcher la question deuil, du vieillissement, des secrets. Il y a une dimension comique et merveilleuse en même temps, je compte en refaire un extrait avec le Malade Imaginaire cette année (ça va bien dans le parcours).
La captation est réussie et le spectacle, que j'avais vu en direct, est vraiment très émouvant.
Lu à un moment - la fin de mes études et le début de ma carrière de prof - où j'étais quelque peu saturée de littérature et où, quoi que je lisais, j'avais du mal à apprécier: à relire, donc; possible que je sois passée à côté, et que ce soit venu de moi, et pas du texte. En attendant, vraiment aucun souvenir de cette pièce, que je suis pourtant sure d'avoir lue...
- EloahExpert spécialisé
Merci Aphrodissia, la Dixième Muse est un très beau récit que je recommande chaudement !
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
Cle73, je note l'idée de La Tentation, merci.
Clecle78 moi aussi j'ai l'impression de lire l'histoire de ma famille avec Les Années et avec Annie Ernaux en général
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
Après avoir dû "lire utile" quelques jours pour chercher des lectures de vacances pour mes élèves parmi les séries du CDI, je reviens avec une petite lecture pour le défi "éditions Zulma", qui convient qui aussi pour auteur dont les initiales sont des voyelles, ou pour "lettres" : Le rouge vif de la rhubarbe d'Auda Ava Olafsdottir. C'est une auteur dont vous avez parlé à plusieurs reprises l'année dernière, mais pour un ou d'autres titres, je crois. Dans ce court récit, Agustina rêve, entre autres, de réaliser l'ascension de la Montagne alors qu'elle marche avec des béquilles. Adolescente, élevée par une amie de sa mère pendant que cette dernière suit les oiseaux migrateurs, Agustina affirme résolument "I'm not like everybody else" comme dans le refrain de sa chanson préférée. Je dois dire que cette lecture me laisse un peu sur ma faim, probablement parce que le récit est court (moins de 200 pages) et qu'il m'en a fallu environ la moitié pour y entrer et m'attacher aux personnages, et ensuite, c'était déjà fini. Peut-être aussi parce que les lettres de la mère à sa fille m'ont paru particulièrement hypocrites (je deviens sensibles aux personnages maternels en vieillissant :lol: Ou peut-être que je n'étais pas assez bien disposée pour me laisser toucher aujourd'hui. Jene demande qu'à changer d'avis.
Cle73, je note l'idée de La Tentation, merci.
Clecle78 moi aussi j'ai l'impression de lire l'histoire de ma famille avec Les Années et avec Annie Ernaux en général
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
Après avoir dû "lire utile" quelques jours pour chercher des lectures de vacances pour mes élèves parmi les séries du CDI, je reviens avec une petite lecture pour le défi "éditions Zulma", qui convient qui aussi pour auteur dont les initiales sont des voyelles, ou pour "lettres" : Le rouge vif de la rhubarbe d'Auda Ava Olafsdottir. C'est une auteur dont vous avez parlé à plusieurs reprises l'année dernière, mais pour un ou d'autres titres, je crois. Dans ce court récit, Agustina rêve, entre autres, de réaliser l'ascension de la Montagne alors qu'elle marche avec des béquilles. Adolescente, élevée par une amie de sa mère pendant que cette dernière suit les oiseaux migrateurs, Agustina affirme résolument "I'm not like everybody else" comme dans le refrain de sa chanson préférée. Je dois dire que cette lecture me laisse un peu sur ma faim, probablement parce que le récit est court (moins de 200 pages) et qu'il m'en a fallu environ la moitié pour y entrer et m'attacher aux personnages, et ensuite, c'était déjà fini. Peut-être aussi parce que les lettres de la mère à sa fille m'ont paru particulièrement hypocrites (je deviens sensibles aux personnages maternels en vieillissant :lol: Ou peut-être que je n'étais pas assez bien disposée pour me laisser toucher aujourd'hui. Jene demande qu'à changer d'avis.
- NasopiBon génie
Adren a écrit:
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
C'est surtout que j'ai toujours l'impression de ne pas avoir grand chose d'intéressant à dire !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- PointàlaligneExpert
Nasopi a écrit:Adren a écrit:
Nasopi, tu fais le défi dans ton coin sans venir partager tes lectures ? C'est dommage...
C'est surtout que j'ai toujours l'impression de ne pas avoir grand chose d'intéressant à dire !
Tiens moi aussi
Sauf découverte majeure !
Bon je laisse tomber L'Ombre des chats d'Ari Thorarinsson pour le défi "héros journaliste". Il fait partie d'une série de romans policiers qui avait l'air bien sympathique, mais je n'arrive pas à m'y intéresser...
Pour le défi "manga" j'ai persisté grâce aux conseils d'Eloah et j'ai trouvé une série qui me convient... et une médiathèque qui fait clic and collect. C'est Bride stories de Kaoru Mori, une mangaka qui explique dans sa postface (dessinée) être passionnée depuis toujours par les peuples nomades d'Asie centrale. J'ai lu 4 tomes et je vais peut-être continuer. Les intrigues ne sont ni bébêtes ni répétitives, les dessins sont somptueux (les tissus, les motifs, le broderies, jusqu'aux dessins faits à la main par les femmes sur le pain...). Il est question de mariages mais aussi de vengeance, de rivalité, de conflits entre clans.
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