- Cléopatra2Guide spirituel
Je l'ai lu il y a longtemps, quand j'avais 15 ans. J'ai lu presque tous les Rougon-Macquart à l'époque. Il ne m'en manque que quelques uns. Mais les derniers ne me tentent pas plus que ça.
- gregforeverGrand sage
J'ai lu le roman Nickel Boys de C. Whitehead (Pulitzer 2020 de la meilleure fiction, le nouveau roman de l'auteur de "Underground Railroad" que j'avais beaucoup aimé )
Je l'ai classé dans le défi 17 héros noir américain; c'est l'histoire d'un jeune garçon noir envoyé dans un centre de rééducation (centre de Nickel) où il découvre et subit humiliations, mauvais traitements et pire; tiré de faits réels comme expliqué en fin de livre. J'ai beaucoup aimé la narration qui est faite de changements temporels (découverte archéologique des années après de la fosse commune, retours dans le passé) et de changements sur les personnages "principaux" des récits, et la surprise finale du narrateur (je n'en dis pas plus).
Bref j'ai encore vraiment apprécié ce livre de Whitehead.
Je l'ai classé dans le défi 17 héros noir américain; c'est l'histoire d'un jeune garçon noir envoyé dans un centre de rééducation (centre de Nickel) où il découvre et subit humiliations, mauvais traitements et pire; tiré de faits réels comme expliqué en fin de livre. J'ai beaucoup aimé la narration qui est faite de changements temporels (découverte archéologique des années après de la fosse commune, retours dans le passé) et de changements sur les personnages "principaux" des récits, et la surprise finale du narrateur (je n'en dis pas plus).
Bref j'ai encore vraiment apprécié ce livre de Whitehead.
- OudemiaBon génie
J'ai repris le fil à la p.8 et à la p.10 tu n'avais pas encore eu de réponse ; comme je ne suis pas certaine de lire toutes les autres ce soir, je réponds dès maintenant : ça se lisait encore beaucoup dans ma lointaine jeunesse, et je ne comprends pas pourquoi on ne le relance pas pour les ados ! c'est l'histoire d'un homme, officier de la Grande Armée, qui sort de son hibernation des dizaines d'années plus tard, d'où des tas de situations comiques dans sa confrontation avec son entourage et avec la société en général. Mais je comprends : la langue, les allusions historiques, tout cela n'est pas des plus faciles de nos jours...miss sophie a écrit:Quelqu'un a lu L'homme à l'oreille coupée ?
J'ajoute, mais peut-être l'ai-je déjà signalé, Les Hommes de bonne volonté, où j'ai de nombreuses lacunes.Aphrodissia a écrit:@Jenny : un grand cycle, je crois que c'est un cycle universellement connu: les Rougon-Macquart, La comédie humaine, La recherche du temps perdu, pourquoi pas Les Jalna? Je pense que c'est un cycle best-seller. Mishima m'a l'air de rentrer dans ce cadre.
- AphrodissiaMonarque
Je reviens sur cette notion de "littéraire". J'ai proposé Les Jalna, parce que je ne l'ai jamais lu. J'avais aimé la série à la télé quand j'étais petite, j'en garde un petit souvenir empreint d'une certaine nostalgie mais, après coup, je me demande si cela suffit à en faire une oeuvre littéraire.Oudemia a écrit:J'ai repris le fil à la p.8 et à la p.10 tu n'avais pas encore eu de réponse ; comme je ne suis pas certaine de lire toutes les autres ce soir, je réponds dès maintenant : ça se lisait encore beaucoup dans ma lointaine jeunesse, et je ne comprends pas pourquoi on ne le relance pas pour les ados ! c'est l'histoire d'un homme, officier de la Grande Armée, qui sort de son hibernation des dizaines d'années plus tard, d'où des tas de situations comiques dans sa confrontation avec son entourage et avec la société en général. Mais je comprends : la langue, les allusions historiques, tout cela n'est pas des plus faciles de nos jours...miss sophie a écrit:Quelqu'un a lu L'homme à l'oreille coupée ?J'ajoute, mais peut-être l'ai-je déjà signalé, Les Hommes de bonne volonté, où j'ai de nombreuses lacunes.Aphrodissia a écrit:@Jenny : un grand cycle, je crois que c'est un cycle universellement connu: les Rougon-Macquart, La comédie humaine, La recherche du temps perdu, pourquoi pas Les Jalna? Je pense que c'est un cycle best-seller. Mishima m'a l'air de rentrer dans ce cadre.
Je sais que c'est une discussion sans fin que celle de la littérarité d'une oeuvre mais pour Mishima, j'ai parlé d'"universellement connu". Est-ce que l'on accepte "littéraire" dans son sens le plus large?
PS: j'en profite pour découvrir que Mazo de la Roche était une romancière et que Mazo était son prénom.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Clecle78Bon génie
Personnellement j'ai tellement aimé cette saga de Jalna, découverte au CDI de mon collège à l'adolescence ! Les personnages sont forts, aujourd'hui encore, plus de 40 après, je me souviens de Renny, des deux Adeline, et même si ce n'est pas de la "grande" littérature c'est pour moi de la littérature et ça m'a conduite à la lecture d'oeuvres plus ambitieuses.
- AphrodissiaMonarque
Merci, Clecle, pour ton avis. Je vais me lancer dans cette saga si elle est à la médiathèque.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SphinxProphète
Pour le grand cycle littéraire, un cycle médiéval (le cycle arthurien, le cycle de Charlemagne) ça marche aussi, non ?
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- gregforeverGrand sage
Merci à celles et ceux qui ont recommandé le conte de Grumberg pour le défi 1, je viens de le finir, j'ai beaucoup aimé, tant l'histoire que le style. Du même auteur je n'avais lu que L'Atelier, qui m'a plus aussi.
Très touchants.
Très touchants.
- ShajarVénérable
Défi 8 (un livre publié votre première année devant élèves)
Leigh Bardugo, Grisha, 2012 (version anglaise), 2017 (version française).
Période fantasy en ce moment De Leigh Bardugo, j'avais déjà beaucoup aimé Six of the crows, deux romans qui se passaient au sein d'un groupe de voleurs, dans un monde inspiré de la Hollande du XVIIe siècle. Grisha reprend le même univers, mais dans un autre pays, qui évoque davantage la culture russe. Le synopsis est assez banal : le pays est séparé en deux par une effrayante "non-mer", faite de ténèbres et peuplée d'êtres meurtriers, les volcras. Dans ce contexte, une jeune orpheline faisant son service militaire se découvre, à l'occasion d'une traversée de cette "non-mer", un pouvoir excessivement rare, celui d'"invocatrice de lumière". Elle est repérée par le principal magicien du royaume, un être sombre et ambivalent, qui dit vouloir mettre fin à la "non-mer", et emmenée par lui pour faire son apprentissage loin de son seul ami, Mal.
Malgré cette trame qui peut sentir le déjà vu, c'est un roman bien mené, bien rythmé, qui se dévore d'une traite, avec des personnages attachants. Il pourrait être conseillé aux élèves également.
Convient bien pour les défis 8 et 37, à la rigueur pour les défis 6, 12 et 16.
Sphinx, le cycle arthurien, ça me semble complètement rentrer dans les grands cycles littéraires.
Leigh Bardugo, Grisha, 2012 (version anglaise), 2017 (version française).
Période fantasy en ce moment De Leigh Bardugo, j'avais déjà beaucoup aimé Six of the crows, deux romans qui se passaient au sein d'un groupe de voleurs, dans un monde inspiré de la Hollande du XVIIe siècle. Grisha reprend le même univers, mais dans un autre pays, qui évoque davantage la culture russe. Le synopsis est assez banal : le pays est séparé en deux par une effrayante "non-mer", faite de ténèbres et peuplée d'êtres meurtriers, les volcras. Dans ce contexte, une jeune orpheline faisant son service militaire se découvre, à l'occasion d'une traversée de cette "non-mer", un pouvoir excessivement rare, celui d'"invocatrice de lumière". Elle est repérée par le principal magicien du royaume, un être sombre et ambivalent, qui dit vouloir mettre fin à la "non-mer", et emmenée par lui pour faire son apprentissage loin de son seul ami, Mal.
Malgré cette trame qui peut sentir le déjà vu, c'est un roman bien mené, bien rythmé, qui se dévore d'une traite, avec des personnages attachants. Il pourrait être conseillé aux élèves également.
Convient bien pour les défis 8 et 37, à la rigueur pour les défis 6, 12 et 16.
Sphinx, le cycle arthurien, ça me semble complètement rentrer dans les grands cycles littéraires.
- OudemiaBon génie
J'avais répondu à miss sophie hier soir, elle parlait de L'homme à l'oreille coupée et moi de L'homme à l'oreille cassée
Je commence mes comptes-rendus !
Quand le défi a commencé, j’avais déjà des livres empruntés à la bibliothèque, qui correspondaient à des items, dont plusieurs d’Adrien Goetz :
18. Œuvres d'art - Intrigue à Giverny Adrien Goetz
Une nouvelle aventure de Pénélope, conservateur du patrimoine, c’est toujours plaisant pour moi, mais je sais que d’autres sont agacés. Il y a des commentaires à la fin, comme à chaque tome de la série, pour expliquer ce qui ressortit à l’histoire de l’art, d’un côté, à la fertile imagination de l’auteur, de l’autre. Pourrait presque cadrer avec le 31, polar historique, puisqu’il y a une énigme autour des activités de Monet.
40. Réécriture - La nouvelle vie d’Arsène Lupin Adrien Goetz
Arsène Lupin de nos jours, avec Beautrelet, Ganimard, Herlock Sholmès : bof, bof, c’est un peu lassant, mais si vous êtes fan d'Arsène..
20. Merveilles - Une petite légende dorée Adrien Goetz
Le héros, américain, part en quête de plusieurs œuvres d’un même Maître inconnu pour les voir in situ après un coup de foudre artistique. Pourrait convenir, bien sûr, à l’item 18.
7. Un livre publié votre première année devant des élèves - Combien ? Douglas Kennedy
Je n'ai pas eu à chercher, c'est en regardant la date de parution que j'ai vu que ça collait (ah, mes 2des de cette année-là, avec la feignante dont le papa était au cabinet de Jospin, le ministre d'alors...).
Ce n’est pas un roman, mais un récit : l’auteur revient aux E.U.A. (comme s’applique à écrire un mien ami de Floride…) et constate que plusieurs de ses camarades d’étude se sont orientés vers la finance ; d’où une enquête sur la réussite -ou pas- de plusieurs personnes, dans un tour du monde où, finalement, les histoires se répètent.
6. Auteur immigré - Le patient anglais Michael Ondaatge
Celui-là, je l’ai pris parce qu’il avait été mentionné ici. Je n’ai pas vu le film, et je n’avais même pas fait tout de suite le rapport avec ce que j’avais pu en lire.
Ce n’est pas un roman aussi facile qu’on pourrait le croire quand ça commence ; l’écriture elle-même n’est pas simple (ces « il » dont on se demande qui ils désignent…), des personnages que je croyais secondaires deviennent importants, des retours en arrière… J’ai lu hier soir qu’Amaliah n’accrochait pas, moi si, finalement, mais c’est un livre étrange (et je me demande comment il a pu être adapté au cinéma).
Je commence mes comptes-rendus !
Quand le défi a commencé, j’avais déjà des livres empruntés à la bibliothèque, qui correspondaient à des items, dont plusieurs d’Adrien Goetz :
18. Œuvres d'art - Intrigue à Giverny Adrien Goetz
Une nouvelle aventure de Pénélope, conservateur du patrimoine, c’est toujours plaisant pour moi, mais je sais que d’autres sont agacés. Il y a des commentaires à la fin, comme à chaque tome de la série, pour expliquer ce qui ressortit à l’histoire de l’art, d’un côté, à la fertile imagination de l’auteur, de l’autre. Pourrait presque cadrer avec le 31, polar historique, puisqu’il y a une énigme autour des activités de Monet.
40. Réécriture - La nouvelle vie d’Arsène Lupin Adrien Goetz
Arsène Lupin de nos jours, avec Beautrelet, Ganimard, Herlock Sholmès : bof, bof, c’est un peu lassant, mais si vous êtes fan d'Arsène..
20. Merveilles - Une petite légende dorée Adrien Goetz
Le héros, américain, part en quête de plusieurs œuvres d’un même Maître inconnu pour les voir in situ après un coup de foudre artistique. Pourrait convenir, bien sûr, à l’item 18.
7. Un livre publié votre première année devant des élèves - Combien ? Douglas Kennedy
Je n'ai pas eu à chercher, c'est en regardant la date de parution que j'ai vu que ça collait (ah, mes 2des de cette année-là, avec la feignante dont le papa était au cabinet de Jospin, le ministre d'alors...).
Ce n’est pas un roman, mais un récit : l’auteur revient aux E.U.A. (comme s’applique à écrire un mien ami de Floride…) et constate que plusieurs de ses camarades d’étude se sont orientés vers la finance ; d’où une enquête sur la réussite -ou pas- de plusieurs personnes, dans un tour du monde où, finalement, les histoires se répètent.
6. Auteur immigré - Le patient anglais Michael Ondaatge
Celui-là, je l’ai pris parce qu’il avait été mentionné ici. Je n’ai pas vu le film, et je n’avais même pas fait tout de suite le rapport avec ce que j’avais pu en lire.
Ce n’est pas un roman aussi facile qu’on pourrait le croire quand ça commence ; l’écriture elle-même n’est pas simple (ces « il » dont on se demande qui ils désignent…), des personnages que je croyais secondaires deviennent importants, des retours en arrière… J’ai lu hier soir qu’Amaliah n’accrochait pas, moi si, finalement, mais c’est un livre étrange (et je me demande comment il a pu être adapté au cinéma).
- miss sophieExpert spécialisé
Oudemia a écrit:J'avais répondu à miss sophie hier soir, elle parlait de L'homme à l'oreille coupée et moi de L'homme à l'oreille cassée
Ce n'est pas grave, ça m'a permis de découvrir l'existence de ce livre-là aussi !
Oudemia a écrit:6. Auteur immigré - Le patient anglais Michael Ondaatge
Celui-là, je l’ai pris parce qu’il avait été mentionné ici. Je n’ai pas vu le film, et je n’avais même pas fait tout de suite le rapport avec ce que j’avais pu en lire.
Ce n’est pas un roman aussi facile qu’on pourrait le croire quand ça commence ; l’écriture elle-même n’est pas simple (ces « il » dont on se demande qui ils désignent…), des personnages que je croyais secondaires deviennent importants, des retours en arrière… J’ai lu hier soir qu’Amaliah n’accrochait pas, moi si, finalement, mais c’est un livre étrange (et je me demande comment il a pu être adapté au cinéma).
J'avais trouvé le film envoûtant. La musique de Gabriel Yared y participait beaucoup, et la beauté des images. Il faudrait que je le revoie.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 41 (un livre dont les initiales de l'auteur sont des voyelles), j'ai lu le court Une femme d'Annie Ernaux, qui commence par le récit de la mort de sa mère puis brosse un portrait sans concession mais débordant de tendresse de cette femme singulière.
L'écriture très épurée (voire blanche parfois) du début m'a rappelé certains passages de L'étranger. Au fil des pages, l'autrice se livre davantage et certains passages sont vraiment poignants.
L'écriture très épurée (voire blanche parfois) du début m'a rappelé certains passages de L'étranger. Au fil des pages, l'autrice se livre davantage et certains passages sont vraiment poignants.
- PointàlaligneExpert
Pour le défi 6 "un livre dont l'auteur est immigré", j'ai lu La Saison des cerisiers en fleurs de Ruriko Pilgrim, Japonaise de naissance et Américaine depuis. Elle raconte de façon romancée l'histoire de sa famille sur plusieurs générations (depuis les années 1870), en se focalisant sur celle de sa mère. Celle-ci, renommée Haruko dans le roman, fille et petite-fille de médecins, se voit refuser le choix d'une profession, une femme de son milieu ne devant ni faire d'études ni exercer. C'est sur son jeune frère que reposent les espoirs de sa famille ; elle épousera le mari choisi pour elle et élèvera ses enfants. Quelques années, une guerre mondiale et un séjour en Mandchourie plus tard, c'est tout un monde qui a disparu. Ces changements sont vus à travers le prisme de la vie familiale. Le roman se lit facilement et donne envie de connaître l'histoire contemporaine du Japon. Les critiques le comparent souvent à Quatre Soeurs de Tanizaki, que je lirai peut-être, du coup.
Edit : j'oubliais, pour le défi 31 "un polar historique", Un Goût particulier pour la mort, d'Ann Granger, le premier tome de la série Lizzie Martin, une jeune orpheline qui va devenir demoiselle de compagnie. Celle qui l'a précédée a disparu ; elle rencontre à cause de cela Ben Ross, un jeune policier prometteur... Cela rappelle la série Charlotte et Thomas Pitt, d'Anne Perry. Cela rappelle beaucoup de choses en fait. C'est bien ficelé, pas désagréable, mais rien de bien neuf. Umberto Eco a tué le polar historique, qu'est-ce qu'on peut lire d'intéressant après le Nom de la Rose ?
Edit : j'oubliais, pour le défi 31 "un polar historique", Un Goût particulier pour la mort, d'Ann Granger, le premier tome de la série Lizzie Martin, une jeune orpheline qui va devenir demoiselle de compagnie. Celle qui l'a précédée a disparu ; elle rencontre à cause de cela Ben Ross, un jeune policier prometteur... Cela rappelle la série Charlotte et Thomas Pitt, d'Anne Perry. Cela rappelle beaucoup de choses en fait. C'est bien ficelé, pas désagréable, mais rien de bien neuf. Umberto Eco a tué le polar historique, qu'est-ce qu'on peut lire d'intéressant après le Nom de la Rose ?
- Clecle78Bon génie
Ça me fait bien enviePointàlaligne a écrit:Pour le défi 6 "un livre dont l'auteur est immigré", j'ai lu La Saison des cerisiers en fleurs de Ruriko Pilgrim, Japonaise de naissance et Américaine depuis. Elle raconte de façon romancée l'histoire de sa famille sur plusieurs générations (depuis les années 1870), en se focalisant sur celle de sa mère. Celle-ci, renommée Haruko dans le roman, fille et petite-fille de médecins, se voit refuser le choix d'une profession, une femme de son milieu ne devant ni faire d'études ni exercer. C'est sur son jeune frère que reposent les espoirs de sa famille ; elle épousera le mari choisi pour elle et élèvera ses enfants. Quelques années, une guerre mondiale et un séjour en Mandchourie plus tard, c'est tout un monde qui a disparu. Ces changements sont vus à travers le prisme de la vie familiale. Le roman se lit facilement et donne envie de connaître l'histoire contemporaine du Japon. Les critiques le comparent souvent à Quatre Soeurs de Tanizaki, que je lirai peut-être, du coup.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 32 (Remèdes et poisons) [et convient aussi pour le 8 (Résister / Se soumettre)], j'ai lu L’autre côté de Léo Henry (2019), qui était dans la sélection d'un prix littéraire 3e/2nde local. J'ai bien aimé. Je reproduis la 4e de couverture : « Une mystérieuse épidémie condamne la cité-état de Kok Tepa à l’isolement et à l’autarcie. Seuls les Moines, gardiens des traditions et détenteurs du secret de l’immortalité, en sont préservés grâce à un sérum qui les protège de la maladie. Les autres castes, elles, sont touchées de plein fouet. Rostam est passeur. Il planifie la fuite des familles qui refusent la mort et espèrent rejoindre l’Outre-Mer pour y être soignées. Mais un jour, la fille de Rostam, Türabeg, contracte la terrible infection. Le passeur risquera tout pour la sauver, jusqu’à suivre à son tour les chemins de la migration. Il découvrira alors l’envers cauchemardesque de la brillante Kok Tepa. Un roman poignant sur l’exil et le déracinement, sur l’amour infini d’un père prêt à briser les règles et braver tous les obstacles. »
Pour le défi 35 (une pièce du théâtre élisabéthain) ainsi que le 13 (Quelle cuisine !) et le 30 (livre paru avant 1600), j'ai relu, en anglais, une œuvre croisée en classe prépa (il y a... 25 ans !) : Edward the Second de Christopher Marlowe (1592). Marlowe raconte la fin mouvementée du règne d'Edward II : les "lords" se révoltent contre les privilèges qu'il accorde à son "mignon", Gaveston. Une tragédie pleine de trahisons, de manœuvres politiques, de meurtres... mais pour laquelle j'ai eu du mal à me passionner (les jérémiades du roi en particulier m'ont agacée). - OudemiaBon génie
Aphrodissia a écrit:Je reviens sur cette notion de "littéraire". J'ai proposé Les Jalna, parce que je ne l'ai jamais lu. J'avais aimé la série à la télé quand j'étais petite, j'en garde un petit souvenir empreint d'une certaine nostalgie mais, après coup, je me demande si cela suffit à en faire une oeuvre littéraire.
Je sais que c'est une discussion sans fin que celle de la littérarité d'une oeuvre mais pour Mishima, j'ai parlé d'"universellement connu". Est-ce que l'on accepte "littéraire" dans son sens le plus large?
PS: j'en profite pour découvrir que Mazo de la Roche était une romancière et que Mazo était son prénom.
Aphrodissia a écrit:Merci, Clecle, pour ton avis. Je vais me lancer dans cette saga si elle est à la médiathèque.
Aphrodissia, j'insiste sur ce que j'avais écrit plus haut : commence par Jalna, le premier paru et le meilleur, il sera toujours temps de lire le début de la saga plus tard (maisNaissance de Jalna n'est pas si mauvais, je trouve que ça se gâte surtout avec les derniers dans la chronologie).
- Clecle78Bon génie
Ce sera intéressant d'avoir ton avis . Tu nous diras si tu as aimé. Je ne les ai jamais relus depuis les années 70 !Oudemia a écrit:Aphrodissia a écrit:Je reviens sur cette notion de "littéraire". J'ai proposé Les Jalna, parce que je ne l'ai jamais lu. J'avais aimé la série à la télé quand j'étais petite, j'en garde un petit souvenir empreint d'une certaine nostalgie mais, après coup, je me demande si cela suffit à en faire une oeuvre littéraire.
Je sais que c'est une discussion sans fin que celle de la littérarité d'une oeuvre mais pour Mishima, j'ai parlé d'"universellement connu". Est-ce que l'on accepte "littéraire" dans son sens le plus large?
PS: j'en profite pour découvrir que Mazo de la Roche était une romancière et que Mazo était son prénom.Aphrodissia a écrit:Merci, Clecle, pour ton avis. Je vais me lancer dans cette saga si elle est à la médiathèque.
Aphrodissia, j'insiste sur ce que j'avais écrit plus haut : commence par Jalna, le premier paru et le meilleur, il sera toujours temps de lire le début de la saga plus tard (maisNaissance de Jalna n'est pas si mauvais, je trouve que ça se gâte surtout avec les derniers dans la chronologie).
- AphrodissiaMonarque
Oudemia a écrit:Aphrodissia a écrit:Je reviens sur cette notion de "littéraire". J'ai proposé Les Jalna, parce que je ne l'ai jamais lu. J'avais aimé la série à la télé quand j'étais petite, j'en garde un petit souvenir empreint d'une certaine nostalgie mais, après coup, je me demande si cela suffit à en faire une oeuvre littéraire.
Je sais que c'est une discussion sans fin que celle de la littérarité d'une oeuvre mais pour Mishima, j'ai parlé d'"universellement connu". Est-ce que l'on accepte "littéraire" dans son sens le plus large?
PS: j'en profite pour découvrir que Mazo de la Roche était une romancière et que Mazo était son prénom.Aphrodissia a écrit:Merci, Clecle, pour ton avis. Je vais me lancer dans cette saga si elle est à la médiathèque.
Aphrodissia, j'insiste sur ce que j'avais écrit plus haut : commence par Jalna, le premier paru et le meilleur, il sera toujours temps de lire le début de la saga plus tard (maisNaissance de Jalna n'est pas si mauvais, je trouve que ça se gâte surtout avec les derniers dans la chronologie).
Clecle78 a écrit:Ce sera intéressant d'avoir ton avis . Tu nous diras si tu as aimé. Je ne les ai jamais relus depuis les années 70 !Oudemia a écrit:Aphrodissia a écrit:Je reviens sur cette notion de "littéraire". J'ai proposé Les Jalna, parce que je ne l'ai jamais lu. J'avais aimé la série à la télé quand j'étais petite, j'en garde un petit souvenir empreint d'une certaine nostalgie mais, après coup, je me demande si cela suffit à en faire une oeuvre littéraire.
Je sais que c'est une discussion sans fin que celle de la littérarité d'une oeuvre mais pour Mishima, j'ai parlé d'"universellement connu". Est-ce que l'on accepte "littéraire" dans son sens le plus large?
PS: j'en profite pour découvrir que Mazo de la Roche était une romancière et que Mazo était son prénom.Aphrodissia a écrit:Merci, Clecle, pour ton avis. Je vais me lancer dans cette saga si elle est à la médiathèque.
Aphrodissia, j'insiste sur ce que j'avais écrit plus haut : commence par Jalna, le premier paru et le meilleur, il sera toujours temps de lire le début de la saga plus tard (maisNaissance de Jalna n'est pas si mauvais, je trouve que ça se gâte surtout avec les derniers dans la chronologie).
Oh la la ! Quelle pression ! J'espère ne pas vous décevoir
J'irai à la médiathèque tout à l'heure.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- gregforeverGrand sage
Pour le défi personnage de 60 ans j'ai lu la nouvelle Gabrielle de F. Thilliez : elle m'avait été offerte sur ma liseuse par le site Kobo et je n'l'avais pas encore lue; un couple de sexagénaires vit dans 2 campements pour observer les grizzli; mais cette année-là les saumons ne remontent pas le courant et les ours sont affamés; cela déclenche des drames (ils mangent les oursons..).
Je ne voyais pas trop où ça allait nous mener cette histoire d'ours et de saumons et j'ai été surprise par la chute.Mais ça ne restera pas une lecture inoubliable.
Je ne voyais pas trop où ça allait nous mener cette histoire d'ours et de saumons et j'ai été surprise par la chute.Mais ça ne restera pas une lecture inoubliable.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°16, un livre qui comporte un secret, j'ai lu Le premier miracle de Gilles Legardinier. Je ne pensais pas le lire pour le défi, mais l'auteur demande expressément à ses lecteurs de garder le secret sur ce livre ! "Pour garantir la surprise et la qualité de lecture de celles et ceux qui pourraient être tentés de se lancer dans l'histoire, je vous prie de ne rien révéler de l'intrigue ou de ses rebondissements. Merci de permettre à chacun une découverte aussi complète que sereine." Je ne pourrai donc pas vous en dire plus ! J'aime bien les comédies délirantes de cet auteur mais ce récit m'a moins plu, un peu dans le genre du Da Vinci Code, pour vous donner une idée... L'intrigue renferme donc bien un secret elle aussi, à base de mystérieux objets d'art.
pour le défi n°16, un livre qui comporte un secret, j'ai lu Le premier miracle de Gilles Legardinier. Je ne pensais pas le lire pour le défi, mais l'auteur demande expressément à ses lecteurs de garder le secret sur ce livre ! "Pour garantir la surprise et la qualité de lecture de celles et ceux qui pourraient être tentés de se lancer dans l'histoire, je vous prie de ne rien révéler de l'intrigue ou de ses rebondissements. Merci de permettre à chacun une découverte aussi complète que sereine." Je ne pourrai donc pas vous en dire plus ! J'aime bien les comédies délirantes de cet auteur mais ce récit m'a moins plu, un peu dans le genre du Da Vinci Code, pour vous donner une idée... L'intrigue renferme donc bien un secret elle aussi, à base de mystérieux objets d'art.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 8 (Résister/Se soumettre), j'ai lu Les Impatientes de Djaïli Amadou Amal. Un coup de cœur pour ce roman polyphonique Goncourt des Lycéens 2020 (qui ne me déçoit pratiquement jamais !).
Nous suivons le destin de trois femmesdans un pays du Sahel qui n'est pas mentionné au Cameroun. L'histoire commence quand un père arrange le mariage de deux de ses filles (qui n'ont pas la même mère) : la 1ère, qui vient d'avoir son bac S et qui devait épouser un homme qu'elle aimait se retrouve obligée, à 17 ans, de devenir la seconde épouse d'un quinquagénaire qu'elle n'a jamais vu ; la 2nde doit épouser un lointain cousin, accro aux drogues, à l'alcool et aux prostituées, connu pour sa brutalité.
Les deux premières parties suivent le quotidien, à partir du mariage, de ces deux sœurs.
La 3e partie suit la 1ère épouse du quinquagénaire qui voit d'un mauvais œil le second mariage de son mari.
Le quotidien révoltant de trois femmes et la description d'un mode de vie qui se fonde hypocritement sur une lecture biaisée et stupide du Coran. Je vous le conseille vivement.
Nous suivons le destin de trois femmes
Les deux premières parties suivent le quotidien, à partir du mariage, de ces deux sœurs.
La 3e partie suit la 1ère épouse du quinquagénaire qui voit d'un mauvais œil le second mariage de son mari.
Le quotidien révoltant de trois femmes et la description d'un mode de vie qui se fonde hypocritement sur une lecture biaisée et stupide du Coran. Je vous le conseille vivement.
- MalagaModérateur
Je viens de terminer Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. A votre avis, peut-on compter cet auteur comme l'un des auteurs phare du début du XXe siècle, ce qui me permettrait de valider le défi 10 ?
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- nicole 86Expert spécialisé
Malaga a écrit:Je viens de terminer Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux. A votre avis, peut-on compter cet auteur comme l'un des auteurs phare du début du XXe siècle, ce qui me permettrait de valider le défi 10 ?
J'ai pensé compléter le défi 4 : un livre avec un journaliste ou qui se passe dans le milieu de la presse par ce roman ou le suivant Le parfum de la dame en noir, mais peut-être cherches-tu précisément à valider le défi 10.
- SphinxProphète
Il a écrit tous ses romans au XXe, donc pour moi oui.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- DeliaEsprit éclairé
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 8 (Résister/Se soumettre), j'ai lu Les Impatientes de Djaïli Amadou Amal. Un coup de cœur pour ce roman polyphonique Goncourt des Lycéens 2020 (qui ne me déçoit pratiquement jamais !).
Nous suivons le destin de trois femmes dans un pays du Sahel qui n'est pas mentionné.
J'ai grandi dans une maison peule, semblable à toutes les autres concessions aisées de Maroua, au nord du Cameroun.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- lulucastagnetteEmpereur
Delia a écrit:lulucastagnette a écrit:Pour le défi 8 (Résister/Se soumettre), j'ai lu Les Impatientes de Djaïli Amadou Amal. Un coup de cœur pour ce roman polyphonique Goncourt des Lycéens 2020 (qui ne me déçoit pratiquement jamais !).
Nous suivons le destin de trois femmes dans un pays du Sahel qui n'est pas mentionné.
J'ai grandi dans une maison peule, semblable à toutes les autres concessions aisées de Maroua, au nord du Cameroun.
Mes plates excuses pour cette erreur grossière. Je cours modifier.
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