- Fabrice25Habitué du forum
lene75 a écrit:Il y a d'autres différences, aussi. Par exemple quand j'étais stagiaire à l'IUFM (ça date...), l'un des stagiaires, en SVT, effectuait son stage en CPGE. Chose inconcevable en philo, où l'âge fait partie des critères. L’IG de philo écrit 30-35 ans, mais il y a, comme toujours, des cas de gens qui ont eu un poste avant 30 ans.
Pour tout dire tout ça est assez obscur.
Ah oui, effectivement. Cela paraît étrange. Je ne crois pas que ce soit une chose possible actuellement...
Même en mathématiques où les opportunités et les besoins sont plus importants, ce genre de chose n'arrive pas si souvent que ça, je pense ?
- Javier70Niveau 5
Bonjour,
Ca arrive plus fréquemment que vous ne pouvez le croire en mathématiques, car justement il y a une très grande diversité de postes cpge en maths. Il n'y a pas que les plus "prestigieuses" comme les MP de Henri4 ou autres parisiennes, mais également les cpge scientifiques TSI, TPC, ATS, ou économiques, ECT, par exemple où là il y a des agrégés internes de maths.Fabrice25 a écrit:
Même en mathématiques où les opportunités et les besoins sont plus importants, ce genre de chose n'arrive pas si souvent que ça, je pense ?
- lene75Prophète
A propos d'agrégation, je me pose une question. I-prof incite à inscrire les différentes tentatives quand on l'a passée plusieurs fois. Je me demande si ça ne peut pas être considéré comme un point négatif.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Clecle78Bon génie
Ça me paraît inutile de noter toutes les tentatives ratées. Peut-être les admissibilités ?
- lene75Prophète
Clecle78 a écrit:Ça me paraît inutile de noter toutes les tentatives ratées. Peut-être les admissibilités ?
En fait je crois qu'on ne peut pas préciser. D'ailleurs je trouve le CV i-prof assez nul. Je ne sais pas si on peut joindre son propre CV quand on candidate sur Siam. Je l'avais envoyé à mon IG.
Je ne peux même pas modifier l'adresse mail personnelle que j'avais communiquée il y a 15 ans !
- RogerMartinBon génie
lene75 a écrit:Élaïna, le niveau je crois que je pourrais m'en accommoder, même si ce n'est pas très stimulant. Mes STI cette année étaient plus mauvais que mes STMG, je crois (enfin "sont", l'année n'est pas finie ), mais comme ils sont sympas, ça va. Mais ça commence à me gonfler sérieusement, pour ne pas dire à me miner le moral, d'aller faire cours la boule au ventre, à des gens qui font comme si vous n'étiez pas là et vous hurlent dessus ("Wesh, ça va, on a le droit de rien faire ici, elle est trop bizarre cette prof !") à chaque fois que vous osez leur adresser la parole, qui se penchent pour continuer leur conversation quand vous vous mettez entre les deux interlocuteurs (il paraît que c'est pareil avec les BTS : je n'ai pas hâte de me payer ceux-là aussi, mais vu que les profs de Lettres saturent, je vois venir le moment où on va nous les refiler en plus des autres), qui font tout au ralenti en se tournant dans tous les sens en souriant pour avoir l'approbation de leur claque quand vous leur demandez de se déplacer (et qui bien sûr vont systématiquement ailleurs que là où vous leur avez demandé pour pouvoir faire durer le plaisir), ou pire vous insultent (pour l'instant je n'ai eu le droit qu'à "bouffonne", je suis petite joueuse, ma collègue "sale ***" a plus de galon que moi) ou vous menacent de faire un rapport sur vous (LOL), ou qui au mieux pioncent et que vous finissez par laisser pioncer (2/3 de la classe la dernière fois...), parce qu'au moins pendant ce temps-là ils la ferment et que de toute façon ils viennent en cours sans stylo et avec un sac à main dans lequel il ne rentre pas une feuille A4 ("Je rattrape chez moi après"... ouais, c'est ça...). Ça va bien 4 ou 5 ans, mais là j'arrive à saturation, d'autant qu'ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus irrespectueux. Mes collègues leurs fournissent les feuilles et les stylos, maintenant. C'est au-dessus de mes forces. J'ai pas fait des études de philo et passé des concours pour ça. Personne, d'ailleurs, ne mérite d'être enfermé pendant 2h dans une salle avec 30 énergumènes qui lui font subir ça. Mes TG, je les aime bien, même s'ils ne sont pas très bons, mais ça ne suffit plus à compenser.
Tu as tout à fait raison de vouloir sortir de cette situation : il faut pouvoir se regarder en face. Et plus la vie familiale est compliquée, moins on peut supporter ces brutalités. Tu as raison de faire la démarche maintenant et de capitaliser sur le fait que l'IG s'est hâté de venir te voir. Je ne pense pas du tout qu'il aura eu pitié, les IG n'ont pas le temps pour ça : il a flairé une possibilité de bon recrutement.
lene75 a écrit:En fait j'ai l'impression que c'est vraiment la loterie à tous points de vue. D'un côté j'ai des gens qui me disent que tout le monde dans leur équipe a des edt sur 2 ou 3 jours maxi, donc pas de problème pour les trajets, que les réunions d'équipe c'est 2 fois par an, donc c'est pas la mort, les surveillances de DS le samedi pareil, 2 fois dans l'année. Et d'un autre côté j'ai des gens qui me disent qu'il y a 1000 à côtés et que c'est complètement inenvisageable avec les trajets. Et entre les 2 il y a l'IG qui semble considérer que la procédure normale, c'est d'abord des heures en prépa dans mon académie EN PLUS du service en lycée, et qui pour ça précise bien qu'il ne faut pas que ce soit loin parce que sinon ce sera ingérable (j'ai une copine qui fait depuis plusieurs années 9h en prépa en plus de ses 15h en lycée bon, elle n'a pas d'enfants, mais quand même !) et qu'ensuite c'est un poste en province, et que vu que là on est déchargé du service en lycée, c'est tout à fait faisable d'être à 2h30 de TGV, comme si c'était la norme et que tout le monde était passé par là.
Ma collègue vient d'avoir un poste (sans être passée par les heures en plus de son service en lycée). Elle sait déjà que son edt est sur 3 jours. Elle a plus de 5h de trajet pour rejoindre son poste depuis chez elle. Elle n'a pas d'enfants mais un conjoint en banlieue parisienne. Elle compte faire l'AR toutes les semaines. Je lui demanderai des nouvelles en octobre avant de faire mes voeux...
Pour les réunions, par ex. pour Parcoursup, ce n'est pas forcément une réunion très longue, à moins de tomber sur des collègues franchement peu organisés (ça existe), mais c'est certain qu'il faut pouvoir travailler sur les dossiers en en prenant sa part --ça ça se fait d'où on veut et quand on veut.
DesolationRow a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ce que je veux dire, c'est que ça se prépare de façon concrète car il est facile de dire : "oui, je libèrerai du temps" mais dans les faits, est-ce possible? de quelle façon? etc.DesolationRow a écrit:D’un autre côté, si quand le mari dit qu’il gérera et accepte une situation telle qu’il ne peut pas ne pas gérer, on ne lui fait pas confiance, à quel moment peut-on espérer jamais compter sur lui ?
Honnêtement, vu ce qu'on peut lire sur les disponibilités des divers conjoints sur le forum, j'aurais moyennement confiance, ne serait-ce que parce que parfois leurs emplois empêchent de facto cette disponibilité, quand bien même ils la souhaiteraient.
Tu as bien sûr raison.
Mais si je ne me trompe, le mari de lene est chercheur - et en vrai, les chercheurs, c’est pas des internes à l’hôpital ; ça a du temps et de la flexibilité dans l’emploi du temps. S’ils n’en ont pas, c’est en général qu’ils ne veulent pas le prendre.
lene75 a écrit:
Nan mais je sais qu'il a une certaine souplesse d'emploi du temps. Il s'est déjà grillé tout seul Plus facile ponctuellement que dans la durée, cela dit. D'où la question de l'équilibre : si je suis absente un ou deux soirs, avec un edt sur 2 ou 3 jours, c'est jouable, si c'est toute la semaine à cause d'un edt éclaté ou de réunions incessantes, ça ne l'est plus, d'autant qu'il a de son côté une heure de trajet (et qu'il ne nous est pas possible de déménager pour nous rapprocher). Et là-dessus les témoignages diffèrent.
Quelles sont donc, d'ailleurs, ces réunions d'équipe qui ne peuvent pas se faire en visio ? Sur quoi portent-elles ? Je dois reconnaître que c'est une chose à laquelle je n'avais pas du tout pensé dans la mesure où on n'a pas ça dans le secondaire.
Tu sais quoi ? si tu te retrouves surchargée de travail parce que tu as un poste en CPGE qui te demande en effet d'être absente plusieurs soirs et pas juste un ou deux, eh bien il s'adaptera. Tu lui as permis d'avancer sa carrière et d'aménager son temps comme il le souhaitait, et là c'est (ça doit) être ton tour. Il en a bien conscience, sinon jamais il n'aurait commencé à dire qu'il pouvait s'organiser. Si tu as un travail plus satisfaisant, tu supporteras très bien que tout ne soit pas fait à 200% comme tu le fais toi en ce moment.
lene75 a écrit:Ça a peut-être changé, aussi. Mes souvenirs de prépa, c'est 0 suivi des élèves (pareil pour mon mari en scientifique), des profs qui visiblement ne se parlaient pas des masses entre eux sauf pour organiser les concours blancs deux fois l'an. Certains profs qui déléguaient complètement les colles, d'autres qui ne déléguaient pas du tout. On en avait 3 par an et par matière (et encore en khâgne je crois que c'était moins, peut-être parce qu'on était plus nombreux). Les sujets étaient déposés à la vie scolaire, on préparait dans la cour ou où on pouvait, et ça durait 20 min par élève : 10 min d'exposé, 10 min d'entretien / reprise. La préparation des cours était très inégale aussi. Les cours d’HG étaient chiadés (mais le programme ne changeait pas d'une année sur l'autre en A/L). En anglais on ne faisait que des versions, 4 par semaine, qu'on préparait à la maison et que la prof corrigeait en live en cours, donc peu de travail de préparation pour elle a priori. En philo entre tronc commun et spé en khâgne c'était le grand écart. Le prof de spé est arrivé en début d'année avec sa liasse de feuilles contenant la totalité du cours de l'année, qu'il avait dû passer l'été à préparer. Son cours avec sa classe de tronc commun était très dense aussi. Mais il ne corrigeait pas les copies de tronc commun (il rendait la note en fin de trimestre sans aucune annotation sur la copie), il consacrait son temps à celles de spécialité. Celui que j'avais en tronc commun arrivait en cours les mains dans les poches, le cours ayant consisté quasiment toute l'année en exposés type colle des cubes avec reprise improvisée (aucune préparation possible puisque le prof découvrait le sujet choisi le jour J : ce n'était même pas lui qui proposait les sujets), mais il corrigeait les copies. Je suppose que ce genre de profil est plus rare de nos jours, ou cantonné, comme sûrement déjà à l'époque, à certaines prépas très prestigieuses où les élèves travaillent essentiellement par eux-mêmes.
Ah, et j'oubliais que hors semaine de concours blancs, tous les DST avaient lieu le samedi après-midi en autonomie, c'est-à-dire sans surveillance. Le proviseur nous ouvrait la salle et les délégués allaient chercher le sujet à la loge. Mais c'était déjà pareil en terminale à l'époque : mon prof de philo nous avait laissés faire des DS seuls. Il n'y avait pas internet à l'époque.
Maroussia a écrit:Forster a écrit:Pour les réunions, chez nous il y a en gros sur l'année (en plus des cours, des colles et des DST):
- septembre: réunion pour l'intégration des élèves / accueil des premiers années + réunion parents-profs + parfois des réunions pour Parcoursup
- octobre: réunion pour recevoir les élèves en difficulté dès les premiers devoirs / conseils de mi-semestre pour les plus faibles
- janvier : conseils de classe + concours blancs
- mars/avril: parcoursup / portes ouvertes / salons de l'étudiant / interventions dans les classes de terminale des établissements du département + concours blancs fin avril/mi mai
- mai/juin: réunion pour préparer l'année suivante + conseils d'enseignement (chez nous autour du 14 juillet en général).
Fin des cours début juillet.
A cela s'ajoute toutes les fois où des élèves ont besoin d'être reçus en dehors des cours. Les réunions sont le vendredi à 18h chez nous, ou parfois entre midi et deux.
Chez nous, c'est pareil (gros lycée, classes de plus de 40 ) avec en plus un suivi individualisé de chaque élève (groupe d'élèves pris en charge par chaque prof) qui suppose des entretiens bilan au minimum une fois tous les 2 mois, parfois une fois par semaine quand l'élève est un "cas".
Vous avez des réunions parents-profs pour des élèves de CPGE ? Qui ont le statut étudiant ? Mais qui vous impose un truc pareil, qui est à la limité de la légalité qui plus est (étudiants majeurs) ? Franchement, je connais plein de collègues en CPGE, pas tous dans des grands lycées, et j'hallucine un peu.
Dans un lycée avec 6-7 prépas niveau assez moyen que je connais bien,
- les DST sont surveillés à tour de rôle (mutualisation entre tous les profs de toutes les prépas, qui ne sont pas si nombreuses, mais quand même) par les collègues le samedi matin.
- Il y a effectivement 1 réunion pour Parcoursup juste après les congés de printemps, qui selon le degré de désorganisation peut ne pas être en visio / durer tout une journée (mais c'est une fois par an...)
- Présence souhaitée lors de la JPO, éventuellement lors du forum des métiers (ces deux là sont des samedis).
- Quand les élèves ont besoin de parler un peu longuement à leurs enseignants, ma foi ils calent des RDV en journée entre les cours, voire à l'heure du déjeuner et certainement pas à 18h, quand tout le monde doit aller reprendre son RER ou son métro.
- Les conseils de classe sont parfois en journée, parfois le soir, et les classes avec des collègues provinciaux passent plutôt en journée.
- les questions d'EDT, etc., sont réglées durant l'année / par mails et échanges divers, et il n'y a pas de réunion "pour préparer l'année prochaine" : on prend les mêmes et on recommence... L'année de cours s'arrête éventuellement début juillet pour les 1ère année, mi ou fin juin pour les 2e année.
Et en aucun cas les parents ne sont reçus par les enseignants des CPGE ou par la direction de l'établissement : ce sont de toute façon les élèves qui s'inscrivent en CPGE et aux concours dès qu'ils sont majeurs, pas les parents qui inscrivent leurs enfants.
lene75 a écrit:Ce dont m'a parlé mon IG n'est pas d'une affection dans un lycée avec prépas ni d'un complément de service, mais bien de garder mon service actuel dans mon lycée actuel, qui n'a pas de prépas, et d'aller faire bouche-trou en heures sup dans un autre lycée de l'académie qui a besoin de quelqu'un pour quelques heures. Il m'a parlé de 2 à 6h, je crois. La collègue dont je parlais plus haut en fait 9 selon ce principe (donc en plus de ses 15h dans un autre lycée), ce qui en effet me paraît énorme (et elle dit que c'est l'enfer), mais d'un autre côté elle dit n'avoir que deux réunions et deux surveillances par an, donc moins de charge que la plupart d'entre vous de ce point de vue.
J'en suis presque à me dire que l'idéal serait malgré tout cette configuration (enfin pas 9h, hein !), qui permet de "tester" la prépa sans perte de poste. Au pire si l'année est infernale on ne renouvelle pas l'année suivante et on renonce à enseigner en prépa sans avoir perdu ni son poste en lycée ni ses points pour muter.
Forster a écrit:Je plussoie Prof. Je n’ai jamais vu personne faire 15h en lycée + 9h en CPGE, tu sembles connaître quelqu’un qui vit ça Lene mais c’est très loin d’être la norme.
Pour ta collègue: ses collègues ont peut-être eu pitié d’elle et font sans elle.
Non, je pense franchement que ce que tu décris et qui a lieu dans ton lycée en CPGE n'est pas la situation générale.
e-Wanderer a écrit:C'est autre chose que "pourrir la vie" : à ce niveau-là, c'est carrément de la maltraitance ou de la mise en danger de la vie d'autrui, pour toi et ton enfant. Je suis scandalisé.Elaïna a écrit:Juste pour préciser : quand on m'a appelée pour faire le remplacement l'an dernier, on m'a d'abord dit que j'aurais une décharge horaire pour aller faire le remplacement - je devais au départ ne prendre que quelques heures de 2e année. Puis on m'a proposé de faire le service entier avec décharge horaire complète au lycée.
C'est grâce à ma formidable CDE qui a mis son veto à la décharge (en menaçant de déclarer un abandon de poste) (je ne sais pas si elle avait le droit, toujours est-il que les IG ont fait machine arrière) que je me suis retrouvée devant le choix suivant : soit refus et grillage définitif auprès des IG, soit temps plein en lycée + 6h en CPGE (le service des hypokhâgne en histoire + la spé histoire).
Ma chef ne m'a pas caché qu'elle espérait que je refuse "au vu de mon état" (la grossesse).
J'ai tenu quand même, d'autant que pour d'autres raisons je voulais décaler de 15 jours le début de mon congé maternité, mais on va dire qu'heureusement je supporte bien le fait d'être enceinte.
Enfin bref voilà, tout ça pour dire qu'a priori on ne fait pas un service complet + des heures en prépa, on ne le fait que quand un chef décide de vous pourrir la vie.
Malheureusement, ce genre de pratiques pressurant les professeurs comme des citrons tend à se généraliser : c'est la même chose à l'université quand on est obligé, faute de forces vives, d'imposer des cours d'agreg à des ATER (qui ne refusent pas car c'est une ligne importante dans leur CV) ; quand le ministère suggère aimablement le dispositif des postes LRU (en gros un poste de PRAG, avec 384 h de cours à monter de A à Z… mais juste pour un an, bonjour l'arnaque !) ; quand il n'y a au départ personne (ni titulaires, ni doctorants, ni ATER) pour assurer 25% des cours (c'est la moyenne à l'échelle du pays) – d'où obligation de recourir aux heures complémentaires ou de recruter des armées de vacataires, ce qui transforme les directeurs d'unités en chasseurs de têtes. Vacataires qui sont typiquement de jeunes docteurs en poste dans le secondaire, en l'attente d'un poste de MCF ou de CPGE, et qu'on exploite à 42 € de l'heure, déplacements non remboursés.
On trouve des sous pour des ateliers "bien-être au travail" ou des enquêtes sur la santé des personnels, mais en pratique on prend le contre-pied exact de toutes ces belles intentions.
J'ai même constaté que l'apparition de ces ateliers signifie en général que la situation est dégradée au-delà de tout, et que plus rien de concret n'est envisageable/envisagé pour soulager les collègues. Je guette avec inquiétude leur possible organisation dans ma fac.
Ce que tu décris Elaïna, c'est effectivement une réaction tout à fait immonde de ta chef d'étbt, mais qui elle aussi se démène probablement toute seule sans aucune aide du rectorat quand il faut trouver des remplaçants. Car même si c'est ce qui doit être, l'IG a beau jeu de décréter une décharge totale d'un poste en lycée avec un bel effet de manche : ce n'est pas lui qui va chercher le personnel nécessaire, et il n'est pas possible qu'il ignore les pénuries et difficultés de remplacement, il se dit juste que ça ce sont les oignons de la direction du lycée, et qu'il s'en cogne complètement -- d'ailleurs, il n'a pas les moyens de l'imposer, et quelque part il s'en fiche aussi, puisque c'est toi qui as fait double service pour l'accommoder.
Au moins, quand à la fac on se débat pour faire détacher des collègues sur des postes d'ATER, il n'y a pas le risque que le rectorat leur impose de faire leur service en plus de celui du poste chez nous.
- MaroussiaHabitué du forum
Je ne vois pas qui aurait évoqué ici des réunions parents profs en prépa.
Pas moi en tout cas , même s'il m'est arrivé de recevoir des parents, à leur demande, pour des conseils d'orientation. Deux fois ces 4 dernières années.
Pas moi en tout cas , même s'il m'est arrivé de recevoir des parents, à leur demande, pour des conseils d'orientation. Deux fois ces 4 dernières années.
- ForsterÉrudit
Pour les réunions parents profs, nous en avons une en septembre et quasi-tous les parents sont là. Elle a lieu en même temps que celle du secondaire. Elle n’a aucune utilité, tu as raison RogerMartin, je râle chaque année mais la direction nous l’impose. Et nous ne sommes pas les seuls, sur notre ville tous les lycées avec CPGE en font une. Je suis dans une grosse ville de province, mon lycée a plus de 500 élèves de CPGE.
La JPO est obligatoire, il me semble qu’elle fait partie des journées à faire pour compenser le lundi de Pentecôte. Il y a même un émargement.
Pour les EDT/conseil d’enseignement, c’est une pratique tout à fait généralisée. Et nous tenons à notre liberté de constituer notre propre EDT donc je peux te dire qu’on est tous présents. En particulier les professeurs de lettres et langues souvent sur plusieurs sections s’ils ne veulent pas un EDT trop éclaté sur la semaine.
J’ai bien précisé que cela dépendait des CPGE. Et libre à chacun de refuser, je n’ai pas dit que je faisais toutes ces réunions personnellement, par exemple je n’ai fait aucun salon cette année car j’étais avec mes enfants. Mais je suis passé dans toutes les terminales. On doit de plus en plus vendre la CPGE pour ne pas se retrouver de prendre à un niveau trop bas. C’est juste un inventaire de ce qu’il peut y avoir sur l’année, lene ayant exprimé le fait qu’elle ne se rendait pas bien compte de ce qu’il pouvait y avoir. J’ai un collègue cette année qui ne vient à rien et se contente d’envoyer des mails.
Pour les réunions en visio, je milite pour leur démocratisation mais malheureusement, on en est loin encore.
La JPO est obligatoire, il me semble qu’elle fait partie des journées à faire pour compenser le lundi de Pentecôte. Il y a même un émargement.
Pour les EDT/conseil d’enseignement, c’est une pratique tout à fait généralisée. Et nous tenons à notre liberté de constituer notre propre EDT donc je peux te dire qu’on est tous présents. En particulier les professeurs de lettres et langues souvent sur plusieurs sections s’ils ne veulent pas un EDT trop éclaté sur la semaine.
J’ai bien précisé que cela dépendait des CPGE. Et libre à chacun de refuser, je n’ai pas dit que je faisais toutes ces réunions personnellement, par exemple je n’ai fait aucun salon cette année car j’étais avec mes enfants. Mais je suis passé dans toutes les terminales. On doit de plus en plus vendre la CPGE pour ne pas se retrouver de prendre à un niveau trop bas. C’est juste un inventaire de ce qu’il peut y avoir sur l’année, lene ayant exprimé le fait qu’elle ne se rendait pas bien compte de ce qu’il pouvait y avoir. J’ai un collègue cette année qui ne vient à rien et se contente d’envoyer des mails.
Pour les réunions en visio, je milite pour leur démocratisation mais malheureusement, on en est loin encore.
- Prof.Niveau 2
Pas de réunion parents-profs en prépa dans mon lycée ("prépa de proximité", même si je n'aime pas beaucoup le terme), mais beaucoup de sollicitations tout au long de l'année : rencontres avec les étudiants (remédiation) deux fois par an en première année, avec ceux de deuxième année pour échanger sur les concours auxquels ils vont se présenter, réunions d'équipe environ trois fois par an (EDT, planning des devoirs, organisation de conférences, point sur les étudiants en difficulté...) sans parler de Parcoursup, réunions sur les nombreux partenariats (au moins deux-trois fois par an), réunions sur la JPO et les journées d'immersion, participation à cette même JPO, aux salons, passages dans les classes de terminale, présentation dans les lycées des environs... DST le samedi, la mutualisation des surveillances n'est pas systématique. Cas particulier de la filière EC et de certaines filières scientifiques : l'organisation des entretiens blancs avec des jurys extérieurs, venus du monde entrepreneurial, c'est extrêmement chronophage.
Même remarque que Forster : certaines prépas ne remplissant pas complètement les classes, les équipes se démènent pour présenter les filières et convaincre les élèves, pour faire rayonner leur établissement dans un contexte très concurrentiel ! Evidemment l'enjeu n'est pas le même à H4 ou à LLG, c'est pourquoi il est difficile de faire un portrait-robot universel du prof de CPGE et de ses missions...
Même remarque que Forster : certaines prépas ne remplissant pas complètement les classes, les équipes se démènent pour présenter les filières et convaincre les élèves, pour faire rayonner leur établissement dans un contexte très concurrentiel ! Evidemment l'enjeu n'est pas le même à H4 ou à LLG, c'est pourquoi il est difficile de faire un portrait-robot universel du prof de CPGE et de ses missions...
- lene75Prophète
Ma question porte plus sur les réunions obligatoires / indispensables dans vos prépas respectives pour quelqu'un qui aurait 5 à 6h de trajet AR (et le coût d'un AR en TGV) pour s'y rendre que sur toutes les réunions existantes auxquelles on peut participer... ou pas.
En lycée il y a des tas de réunions, mais peu sont véritablement obligatoires. Quand un collègue vient de loin (et en lycée "loin", c'est généralement 1h30 sans le coût d'un billet de TGV), il en a très peu. Il y a 3 types de réunions :
1) Les réunions obligatoires qui se font sur place : la pré-rentrée, les conseils de classe (et encore il n'est pas obligé de venir à tous) et les JPO. C'est tout.
2) Tous les échanges qui se font ou peuvent se faire à distance. Les conseils d'enseignement, répartitions de services, rédaction du PLE, préparation des JPO, organisation des bacs blancs, organisation des oraux de LV, de français, de Grand Oral ou des ECE pour ceux qui sont concernés, avis pour Parcoursup, échanges sur les élèves en difficulté, etc., se font par mail / téléphone / entre deux portes / à la cantine si on a l'occasion de se croiser. Seul le coordo fait ensuite le lien avec la direction, et encore souvent il le fait par téléphone ou par mail. On peut également participer aux réunions de parents en faisant passer un mot au PP. La présence n'est pas indispensable. Idem pour les RV de parents qui se font de plus en plus par téléphone. Quant aux élèves on les reçoit en journée sur leurs heures de trou et on communique aussi pas mal avec eux par l'ENT.
3) Quant aux autres réunions, présentations dans les collèges, liaison avec le supérieur, présentation de nos spécialités dans les classes de seconde, interviews d'élèves, interventions d'anciens (nous aussi nous devons désormais nous vendre dans les collèges pour ne pas perdre nos élèves, et au sein du lycée les différentes spécialités et options sont en concurrence, donc chacune doit se vendre - pas seulement en gonflant les bulletins et les dossiers Parcoursup ;-) ), partenariats, invitations d'auteurs ou d'intervenants extérieurs, sorties, voyages, projets divers et variés, conseils pédagogiques, commissions ceci ou cela, etc., seuls les volontaires y participent.
En lycée il y a des tas de réunions, mais peu sont véritablement obligatoires. Quand un collègue vient de loin (et en lycée "loin", c'est généralement 1h30 sans le coût d'un billet de TGV), il en a très peu. Il y a 3 types de réunions :
1) Les réunions obligatoires qui se font sur place : la pré-rentrée, les conseils de classe (et encore il n'est pas obligé de venir à tous) et les JPO. C'est tout.
2) Tous les échanges qui se font ou peuvent se faire à distance. Les conseils d'enseignement, répartitions de services, rédaction du PLE, préparation des JPO, organisation des bacs blancs, organisation des oraux de LV, de français, de Grand Oral ou des ECE pour ceux qui sont concernés, avis pour Parcoursup, échanges sur les élèves en difficulté, etc., se font par mail / téléphone / entre deux portes / à la cantine si on a l'occasion de se croiser. Seul le coordo fait ensuite le lien avec la direction, et encore souvent il le fait par téléphone ou par mail. On peut également participer aux réunions de parents en faisant passer un mot au PP. La présence n'est pas indispensable. Idem pour les RV de parents qui se font de plus en plus par téléphone. Quant aux élèves on les reçoit en journée sur leurs heures de trou et on communique aussi pas mal avec eux par l'ENT.
3) Quant aux autres réunions, présentations dans les collèges, liaison avec le supérieur, présentation de nos spécialités dans les classes de seconde, interviews d'élèves, interventions d'anciens (nous aussi nous devons désormais nous vendre dans les collèges pour ne pas perdre nos élèves, et au sein du lycée les différentes spécialités et options sont en concurrence, donc chacune doit se vendre - pas seulement en gonflant les bulletins et les dossiers Parcoursup ;-) ), partenariats, invitations d'auteurs ou d'intervenants extérieurs, sorties, voyages, projets divers et variés, conseils pédagogiques, commissions ceci ou cela, etc., seuls les volontaires y participent.
- Prof.Niveau 2
Soyons clairs : rien n'est véritablement obligatoire en termes de réunions en CPGE, sauf les impératifs réglementaires mentionnés par lene75 (pré-rentrée, conseils de classe...).
Mais ne pas participer aux différentes réunions, manifestations, événements que j'ai listés plus haut fait que la charge de travail est toujours portée par les mêmes collègues. Et c'est usant pour eux : cela finit par créer de vives tensions dans les équipes (qui, rappelons-le, sont stables en prépa : on retrouve les mêmes collègues d'une année sur l'autre...). C'est ce que j'ai observé dans tous les établissements où je suis passé. La notion d'équipe pédagogique est très forte, les prépas qui fonctionnent le mieux sont celles où la cohésion est la plus grande (je ne parle pas des plus grands lycées où les résultats sont excellents quel que soit le niveau d'engagement des collègues...). Une prépa de proximité où les équipes seraient peu solidaires, avec beaucoup de turbo-profs qui ne seraient que des "prestataires de cours" et la plupart des réunions en visio risquerait de très vite connaître des difficultés. Je souligne que nous sommes régulièrement menacés de suppression de classes (cf. projet ECG récent, fermetures d'HK cf. Poitiers...), ce qui engendre une forte pression sur les équipes.
Mais évidemment on ne demandera pas la même implication à un prof de lettres-philosophie en MP qu'à un prof de maths dans cette filière. Je ne livre ici que mes retours d'expérience bien sûr.
Mais ne pas participer aux différentes réunions, manifestations, événements que j'ai listés plus haut fait que la charge de travail est toujours portée par les mêmes collègues. Et c'est usant pour eux : cela finit par créer de vives tensions dans les équipes (qui, rappelons-le, sont stables en prépa : on retrouve les mêmes collègues d'une année sur l'autre...). C'est ce que j'ai observé dans tous les établissements où je suis passé. La notion d'équipe pédagogique est très forte, les prépas qui fonctionnent le mieux sont celles où la cohésion est la plus grande (je ne parle pas des plus grands lycées où les résultats sont excellents quel que soit le niveau d'engagement des collègues...). Une prépa de proximité où les équipes seraient peu solidaires, avec beaucoup de turbo-profs qui ne seraient que des "prestataires de cours" et la plupart des réunions en visio risquerait de très vite connaître des difficultés. Je souligne que nous sommes régulièrement menacés de suppression de classes (cf. projet ECG récent, fermetures d'HK cf. Poitiers...), ce qui engendre une forte pression sur les équipes.
Mais évidemment on ne demandera pas la même implication à un prof de lettres-philosophie en MP qu'à un prof de maths dans cette filière. Je ne livre ici que mes retours d'expérience bien sûr.
- ForsterÉrudit
Prof. a visiblement exactement la même expérience que moi. J’aurais pu écrire le même message. Ceux qui choisissent de vivre loin peuvent se retrouver face à des tensions dans l’équipe car de fait, la notion d’équipe pédagogique est très forte. J’ajouterai qu’ayant peu d’heures sur place, nous nous croisons assez peu donc il y a peu de décisions prises à la cantine ou entre deux portes. J’ai de nombreux collègues que je ne croise jamais sur la semaine.
- lene75Prophète
Disons qu'on n'a pas la même conception d'une équipe soudée et solidaire dans le secondaire, ou peut-être en RP où peu de gens ont choisi d’atterrir (dans le secondaire, en prépa c'est le contraire !) et où on a régulièrement des TZR envoyés n'importe où : on a tendance à plaindre ceux qui n'arrivent pas à avoir leur mutation pour un poste près de chez eux même après plusieurs années, et à les décharger au maximum pour leur soulager un quotidien qu'on sait moins facile que le nôtre (et qu'on a tous redouté un jour ou l'autre). J'imagine que la concurrence sur les postes en prépa et le fait qu'on sache que plein d'autres pourraient prendre le poste change la perception des choses. D'une certaine manière le collègue a choisi son affectation puisqu'il aurait pu la refuser et rester dans le secondaire, tandis que dans le secondaire le collègue n'a pas d'autre solution que d'aller où on l'affecte, et on n'a par ailleurs aucune certitude qu'il sera remplacé s'il craque, donc on a tout intérêt à le choyer même d'un point de vue strictement utilitaire.
Si j'avais le choix entre une prépa, n'importe laquelle, à côté de chez moi et une prépa au bout du monde, je ne me poserais évidemment pas toutes ces questions !
Cette conversation est assez déprimante, parce qu'on en revient à la conclusion d’Élaïna : comme il n'est pas possible, sauf cas exceptionnel, d'avoir un premier poste en RP et qu'en province c'est compliqué pour un francilien, quand on est francilien et qu'on n'a pas la possibilité de déménager toute sa famille en province, on est condamné à rester dans le secondaire.
Si j'avais le choix entre une prépa, n'importe laquelle, à côté de chez moi et une prépa au bout du monde, je ne me poserais évidemment pas toutes ces questions !
Cette conversation est assez déprimante, parce qu'on en revient à la conclusion d’Élaïna : comme il n'est pas possible, sauf cas exceptionnel, d'avoir un premier poste en RP et qu'en province c'est compliqué pour un francilien, quand on est francilien et qu'on n'a pas la possibilité de déménager toute sa famille en province, on est condamné à rester dans le secondaire.
- Prof.Niveau 2
Je ne cherche vraiment pas à te décourager lene75 !
Je ne fais que décrire ce que je vis dans ma prépa, ce que j'observe aussi ailleurs dans les établissements que je connais.
Je mesure bien la difficulté de ta situation (et aussi celle d'Elaïna) mais il y a des filières de prépa où on demandera peut-être moins d'engagement pour le prof de philo. Je prenais l'exemple des prépas scientifiques : dans ces filières, on n'attend pas autant d'implication vu le nombre d'heures (2h/semaine) et l'enjeu aux concours (sur ce dernier point, je nuance un peu...). Il faut vraiment voir ce que l'on te propose et réfléchir plus précisément à partir de là.
Je ne fais que décrire ce que je vis dans ma prépa, ce que j'observe aussi ailleurs dans les établissements que je connais.
Je mesure bien la difficulté de ta situation (et aussi celle d'Elaïna) mais il y a des filières de prépa où on demandera peut-être moins d'engagement pour le prof de philo. Je prenais l'exemple des prépas scientifiques : dans ces filières, on n'attend pas autant d'implication vu le nombre d'heures (2h/semaine) et l'enjeu aux concours (sur ce dernier point, je nuance un peu...). Il faut vraiment voir ce que l'on te propose et réfléchir plus précisément à partir de là.
- lene75Prophète
Prof. a écrit:Je ne cherche vraiment pas à te décourager lene75 !
Je ne fais que décrire ce que je vis dans ma prépa, ce que j'observe aussi ailleurs dans les établissements que je connais.
Je mesure bien la difficulté de ta situation (et aussi celle d'Elaïna) mais il y a des filières de prépa où on demandera peut-être moins d'engagement pour le prof de philo. Je prenais l'exemple des prépas scientifiques : dans ces filières, on n'attend pas autant d'implication vu le nombre d'heures (2h/semaine) et l'enjeu aux concours (sur ce dernier point, je nuance un peu...). Il faut vraiment voir ce que l'on te propose et réfléchir plus précisément à partir de là.
Nan mais ce n'est pas de ta faute ! Je préfère être prévenue plutôt que de me retrouver dans une situation intenable en ayant perdu mon poste en lycée, qui est ce qu'il est, mais qui a l'avantage d'être près de chez moi.
En fait, avant qu'on ne me propose quelque chose, hors remplacement qu'on pourrait me proposer dès maintenant, il faut que je fasse des voeux et que j'exprime mes contraintes géographiques, et que je les fasse intelligemment pour optimiser mes chances d'avoir quelque chose sans me griller auprès de l'IG (même si on nous dit qu'on peut refuser des propositions) ou me retrouver dans une situation intenable. Et vu l'âge de mon IG, je n'ai pas non plus forcément 50 essais pour ajuster mes vœux. Il est difficile en revanche de choisir le type de prépa, parce que l'IG prévient que ça peut être ajusté après coup. C'est le cas de ma collègue qui avait dit oui pour des scientifiques et qui finalement aura ECG et hypokhâgne ! (Elle est contente, en l'occurrence, mais ça change la donne !)
- ForsterÉrudit
Quand tu postules, dans ta lettre de motivation, tu peux exprimer des vœux géographiques ou des contraintes très précises. Sur ce point, j’ai quand même l’impression qu’ils respectent bien les souhaits des gens.
- lene75Prophète
Oui, c'est pour ça que j'y réfléchis. Cela dit c'est vite vu. Hors IDF, il n'y a quasi rien à moins de 2h30 de chez moi et rien du tout dans les académies gérées par mon IG. Il faut dire que comme je suis à pas loin d’1h de Paris, ça ne simplifie pas les choses (mais il y a plein de prépas tout près de chez moi...).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- TontonNiveau 4
C’est reparti pour une énième demande pour ce magnifique mouvement opaque et frustrant.
Je vous souhaite malgré tout une belle surprise en mars malgré la baisse drastique du nombre de postes. Une pensée pour Elaïna notamment on croise les doigts forts. Et pour Forster mais pour tous les autres également.
Je vous souhaite malgré tout une belle surprise en mars malgré la baisse drastique du nombre de postes. Une pensée pour Elaïna notamment on croise les doigts forts. Et pour Forster mais pour tous les autres également.
- ElaïnaDevin
Ouiiiiiii c'est repartiiiiiii !
Mais rappelons-nous :
Benoît XVI, homélie du dimanche 17 octobre 2010 : « Si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu, en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer, mais persévérer toujours dans la prière ».
En vrai on remplace Dieu par le doyenné de l'inspection générale et la prière par demande de mutation et c'est bon.
Mais rappelons-nous :
Benoît XVI, homélie du dimanche 17 octobre 2010 : « Si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu, en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer, mais persévérer toujours dans la prière ».
En vrai on remplace Dieu par le doyenné de l'inspection générale et la prière par demande de mutation et c'est bon.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- ForsterÉrudit
Merci Tonton pour ton message. L’histoire se répète pour moi, un poste se libère à nouveau dans la ville où je souhaite muter depuis plusieurs années mais après prise de renseignements auprès de l’inspection locale, il y a déjà un candidat local qui a été mis en remplacement… et qu’ils souhaitent voir rester. Comme l’année dernière. Ma seule chance est que l’IG passe outre l’avis de l’inspection académique (et du proviseur de l’établissement d’accueil?) mais je n’y crois pas une seconde. Je tente une dernière année de muter et si je n’ai rien, j’étudierai d’autres postes (dans et hors EN) et adieu la prépa. Je suis trop écœuré par ces mutations.
- Clecle78Bon génie
Tu peux essayer sainte Rita aussi !Elaïna a écrit:Ouiiiiiii c'est repartiiiiiii !
Mais rappelons-nous :
Benoît XVI, homélie du dimanche 17 octobre 2010 : « Si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu, en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer, mais persévérer toujours dans la prière ».
En vrai on remplace Dieu par le doyenné de l'inspection générale et la prière par demande de mutation et c'est bon.
- lene75Prophète
Forster a écrit:Merci Tonton pour ton message. L’histoire se répète pour moi, un poste se libère à nouveau dans la ville où je souhaite muter depuis plusieurs années mais après prise de renseignements auprès de l’inspection locale, il y a déjà un candidat local qui a été mis en remplacement… et qu’ils souhaitent voir rester. Comme l’année dernière. Ma seule chance est que l’IG passe outre l’avis de l’inspection académique (et du proviseur de l’établissement d’accueil?) mais je n’y crois pas une seconde. Je tente une dernière année de muter et si je n’ai rien, j’étudierai d’autres postes (dans et hors EN) et adieu la prépa. Je suis trop écœuré par ces mutations.
J'ai cru comprendre que c'était le principe, c'est-à-dire que quand ce sera ton tour ça se passera comme ça aussi. D'ailleurs ce principe me fait un peu flipper : je crains plus que tout, si un jour je me retrouve dans la situation, qu'on ne me maintienne pas sur le poste et de devoir retourner dans le secondaire en ayant perdu mon poste près de chez moi et presque tous mes points. L'horreur. Parce que concrètement, c'est ça qui arrive au remplaçant si le poste est donné à quelqu'un d'autre.
Édit : cela dit je dis ça mais je me rappelle que l'IG m'a dit que les déclarations tardives de départs à la retraite (après le mouvement) sont une spécificité de la philo. Peut-être qu'en anglais c'est moins courant.
- ForsterÉrudit
Lene75: je comprends la situation du collègue qui remplace et doit repartir dans le secondaire. Il n’empêche que ça bloque complètement les mutations pour nous qui sommes déjà en CPGE. Comme peut-on muter si les postes sont pris à chaque fois par le candidat local? La priorité devrait être aux candidats déjà en poste en CPGE sinon on a même plus de système de mutations en fait…alors qu’on a accepté pour beaucoup un éloignement conséquent et qu’on s’y retrouve coincé ensuite.
- IridianeFidèle du forum
Forster, je comprends bien ton désir de mutation, mais franchement je ne te suis pas sur les conclusions que tu en tires. Il y a très peu de postes en prépa, et il me paraît normal que les postes qui se libèrent soit réservés (officieusement en tout cas) à des collègues n'ayant pas encore de poste définitif (surtout s'ils ont fait leurs preuves sur une ATP, puisque j'ai cru comprendre que c'est de cela qu'il s'agit).
C'est un peu le même principe (même si le fonctionnement n'est pas le même) pour les postes de MCF à la fac: c'est sûr qu'en candidatant on court le risque d'être envoyé à un endroit qui ne nous convient pas, mais c'est le jeu: il n'y a pas de postes, et c'est déjà une chance d'en avoir un! (et personne ne nous a obligés à candidater, ce n'est pas comme les mutations dans le secondaire). Et on sait très bien qu'en demandant une mutation et en l'obtenant, on "vole" un poste à quelqu'un qui n'en a pas.
Personnellement, et à titre individuel, je te comprends très bien : moi-même j'ai été nommé MCF à un endroit qui, géographiquement, ne me convient pas tout à fait. Peut-être que je demanderai une mutation dans quelques années si un autre poste ouvre et me paraît plus avantageux (ou peut-être pas, d'ailleurs, il est possible que je m'en accommode). Mais si on me refuse la mutation en me disant qu'on préfère garder le poste pour une personne qui n'en a pas, eh bien je trouverais ça parfaitement normal et même bien, quand bien même ce serait à mon détriment.
C'est un peu le même principe (même si le fonctionnement n'est pas le même) pour les postes de MCF à la fac: c'est sûr qu'en candidatant on court le risque d'être envoyé à un endroit qui ne nous convient pas, mais c'est le jeu: il n'y a pas de postes, et c'est déjà une chance d'en avoir un! (et personne ne nous a obligés à candidater, ce n'est pas comme les mutations dans le secondaire). Et on sait très bien qu'en demandant une mutation et en l'obtenant, on "vole" un poste à quelqu'un qui n'en a pas.
Personnellement, et à titre individuel, je te comprends très bien : moi-même j'ai été nommé MCF à un endroit qui, géographiquement, ne me convient pas tout à fait. Peut-être que je demanderai une mutation dans quelques années si un autre poste ouvre et me paraît plus avantageux (ou peut-être pas, d'ailleurs, il est possible que je m'en accommode). Mais si on me refuse la mutation en me disant qu'on préfère garder le poste pour une personne qui n'en a pas, eh bien je trouverais ça parfaitement normal et même bien, quand bien même ce serait à mon détriment.
- M.@Niveau 5
Question faire un remplacement en CPGE c'est via l'inspection académique ou l'IG. Ou d'après ce que j'entends via l'IG mais d'après les recommandations de l'inspection académique?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ne peux-tu pas à ce moment contacter directement l'inspection académique de la zone qui t'intéresse?
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