- TangledingGrand Maître
@ergo : tu penses qu'il faut migrer ce fil sur le restreint pendant une semaine ? (Vraie question)
- chmarmottineGuide spirituel
Si ça peut servir, voici l'article du "journal des enfants" sur la mort de Samuel Paty.
https://www.jde.fr/france/2020/10/18/pourquoi-tuer-un-professeur
https://www.jde.fr/france/2020/10/18/pourquoi-tuer-un-professeur
- nicole 86Expert spécialisé
Ergo a écrit:Bref, prenez soin de vous, prenons soin de nous.
- HS maladroit:
Je dois avouer que ces discussions (les miennes aussi, que j'ai pu avoir "en vrai" avec des collègues surtout mais sur ce fil aussi) me mettent mal à l'aise ici, précisément sur ce fil (et en vrai aussi, quand je repense à certains propos incohérents que j'ai tenus et tiens encore).
Il y a d'un côté ce que Sphinx expliquait plus haut et des événements locaux que nous ignorons totalement (étant donné la chronologie d'une enquête, et le fait que les articles de presse ou de réseaux sociaux, blogs etc., changent forcément au gré des révélations de ladite enquête). Nous ne pouvons pas dire grand chose sur ces événements, sinon notre horreur et notre compassion, et éventuellement commenter les progrès et révélations de l'enquête.
Et de l'autre côté, évidemment, tout cela nous touche intimement, et fait remonter beaucoup de choses, qui ne sont forcément pas la situation locale, s'inscrivent dans de graves manquements de l'institution ces dernières années, qui nécessiteraient des études rigoureuses, et qui se télescopent à l'horreur quand bien même les manquements présents pourraient être très différents selon ce que l'enquête dévoilera. C'est ce télescopage qui me met mal à l'aise non pas en général, bien sûr, ni sur ces discussions que nous devons avoir, je pense, mais sur ce fil-là précisément parce qu'il risque de conduire à blesser des gens (les collègues -- et j'y inclus la principale --, les amis...) alors que ce n'est pas la question.
+1
- Pontorson50Fidèle du forum
Laotzi a écrit:
Voir le compte-rendu (quelqu'un l'avait déjà donné je crois) du snes à ce propos : https://www.snes.edu/article/apres-l-attentat-preparer-le-retour-en-classe/
Vendredi 22 octobre, le Ministère a réunion les organisations syndicales pour présenter les premières pistes d’organisation du 2 novembre : 3 temps se dégagent.
Un premier temps d’accueil des personnels pour échanger (la très grande majorité des établissements n’étaient pas ouverts le lendemain de l’attentat qui a coûté la vie à notre collègue) et préparer le retour des élèves. Mais le Ministère reste encore assez flou sur la possible banalisation dans tous les établissements de plusieurs heures en début de matinée : des contraintes de transports scolaires ou d’organisation d’accueil des élèves peuvent se poser. La question est toujours en cours de réflexion.
L’accueil des élèves dans la classe pourrait être fait par deux adultes, dont le professeur principal. Des propositions d’actions ont été présentées : lecture d’un texte ou visionnage d’une vidéo donnant lieu à un échange avec les élèves, puis un temps de réflexion et de travail. Pour le SNES-FSU, ces premiers éléments relèvent d’une forme d’injonction qui pourraient s’avérer contre productive. Ce sont davantage des outils, des propositions, dont pourraient se saisir les enseignants, en fonction de leur classe, qui sont attendus.
Enfin, un temps de recueillement collectif pourrait avoir lieu sous la forme d’une minute de silence collective qui pourrait être précédé de la lecture d’un texte.
Le Snes, avec la FSU, est également intervenu pour pointer le caractère inapproprié de la présence d’élus le 2 novembre dans les établissements scolaires
Une deuxième réunion aura lieu dans la semaine du 26 au 30 octobre. Le Snes-FSU a demandé qu’elle ait lieu le plus rapidement possible afin que l’organisation de cette journée puisse être anticipée.
Le temps que les modalités soient fixées au niveau ministériel, descendent au niveau académique, puis au niveau des établissements, on aura de la chance si on nous les communique avant le vendredi après-midi... (sinon, y aura toujours BFMTV...)
Je passe rapidement sur la formule de plus en fréquente et qui dit bien des choses sur l'anti-intellectualisme ambiant :"un temps de réflexion et de travail", chacun sachant que la réflexion n'est pas un travail lequel est bêta sauf précision.
Plus sérieusement, je suis très circonspect envers une aussi lourde mise en scène : en 5 minutes avant une minute de silence, n'importe quel adulte prof ou pas est capable de transmettre en deux mots ceci :
-1) on ne tue pas quelqu'un avec qui on n'est pas d'accord, et on ne l'agresse pas, ni physiquement ni verbalement. Et encore moins un adulte qui est payé entre autres pour arbitrer les conflits (on ne s'en prend jamais à l'arbitre). Le meurtre a en outre non seulement tué la victime et laissé un enfant de 5 ans orphelin, mais aussi mis fin à la vie du meurtrier. Et s'il avait survécu, le reste de sa vie était gâché. Or il avait pas loin de votre âge...
-2)on fait tout pour ne pas être complice passif ou actif de ce meurtre ou de ces agressions. Et l'un des buts majeurs de l'école étant d'apprendre, par le savoir et le savoir-être, à différer ses émotions et à les transformer en argumentaires construits et informés, nous reprenons le travail, en sachant qu'il sert aussi à éviter que ce meurtre atroce se reproduise, pas seulement à préparer à un métier ou à vous émanciper.
Après, minute de silence. Et après, éventuellement, prise en note de questions ou de remarques, à débattre éventuellement en réunion de profs par la suite pour produire un texte visant à faire masse des réponses possibles. Là, nous réunir serait avec du grain à moudre, et non pas pour nous assombrir l'horizon collectivement en gémissant sur notre sort et notre soi-disant triste époque. Nous sommes là pour présenter le monde aux enfants, pas pour alimenter le déclinisme et le marasme dépressifs.
Au passage, le 2 novembre est le jour des morts dans le calendrier catholique, il y a de ces hasards...Et vous noterez que pas une seconde je n'envisage de parler de laïcité à ce moment-là : même en Iran, il y a un procès contre un hérétique ou un blasphémateur éventuel, pas un égorgement sur le trottoir. La laïcité n'a rien à voir avec les assassinats religieux, il n'y a pas que dans la France laïque qu'un meurtre d'enseignant pour une motivation religieuse soulève une indignation massive. Mais partout, les meurtriers sont massivement des jeunes hommes qui perdent tout contrôle et toute capacité à verbaliser. Et il ne me semble pas du tout hors-sujet que ce soit à des éducateurs de le rappeler : ce sont les jeunes qui sont les premiers à risquer de devenir meurtriers.
- EuphémiaNiveau 10
Je ne suis pas du tout d'accord. Il me semble au contraire que ces échanges ont tout à fait leur place sur ce fil car ils interrogent une tendance générale de notre société et de notre système éducatif qui pourrait être le terreau dans lequel ont pu germer les terribles circonstances ayant mené à la décapitation de notre collègue. À moins, bien sûr, de considérer que ce drame s'est produit en dehors de toute contingence dépassant le cadre dans lequel évoluent les seules personnes directement concernées.Ergo a écrit:Bref, prenez soin de vous, prenons soin de nous.
- HS maladroit:
Je dois avouer que ces discussions (les miennes aussi, que j'ai pu avoir "en vrai" avec des collègues surtout mais sur ce fil aussi) me mettent mal à l'aise ici, précisément sur ce fil (et en vrai aussi, quand je repense à certains propos incohérents que j'ai tenus et tiens encore).
Il y a d'un côté ce que Sphinx expliquait plus haut et des événements locaux que nous ignorons totalement (étant donné la chronologie d'une enquête, et le fait que les articles de presse ou de réseaux sociaux, blogs etc., changent forcément au gré des révélations de ladite enquête). Nous ne pouvons pas dire grand chose sur ces événements, sinon notre horreur et notre compassion, et éventuellement commenter les progrès et révélations de l'enquête.
Et de l'autre côté, évidemment, tout cela nous touche intimement, et fait remonter beaucoup de choses, qui ne sont forcément pas la situation locale, s'inscrivent dans de graves manquements de l'institution ces dernières années, qui nécessiteraient des études rigoureuses, et qui se télescopent à l'horreur quand bien même les manquements présents pourraient être très différents selon ce que l'enquête dévoilera. C'est ce télescopage qui me met mal à l'aise non pas en général, bien sûr, ni sur ces discussions que nous devons avoir, je pense, mais sur ce fil-là précisément parce qu'il risque de conduire à blesser des gens (les collègues -- et j'y inclus la principale --, les amis...) alors que ce n'est pas la question.
Par ailleurs, pourquoi, comment en sommes-nous venus à avoir si peur que nos propos puissent blesser celui qui les lirait ? Elle est où notre liberté de penser si nous ne sommes plus capable d'accepter d'être heurtés par la pensée des autres ? Ne serait-il pas temps, justement, d'en finir avec cette tyrannie du droit à ne pas être égratigné ?
_________________
L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- ErgoDevin
Tu auras noté que je parle précisément pour ces propos de l'entourage de Samuel Paty (qu'il ne me semble pas invraisemblable de ne pas vouloir blesser et heurter) et non de situation générale. C'est bien le sens de mon propos, de distinguer une situation particulière dans son horreur, sur laquelle nous savons peu de choses, d'une situation générale sur laquelle nous avons énormément de choses à dire.Euphémia a écrit:
Par ailleurs, pourquoi, comment en sommes-nous venus à avoir si peur que nos propos puissent blesser celui qui les lirait ? Elle est où notre liberté de penser si nous ne sommes plus capable d'accepter d'être heurtés par la pensée des autres ? Ne serait-il pas temps, justement, d'en finir avec cette tyrannie du droit à ne pas être égratigné ?
- EuphémiaNiveau 10
Ce fil ne serait donc qu'une lettre de condoléances adressée aux proches de Samuel Paty ?Ergo a écrit:Tu auras noté que je parle précisément pour ces propos de l'entourage de Samuel Paty (qu'il ne me semble pas invraisemblable de ne pas vouloir blesser et heurter) et non de situation générale.Euphémia a écrit:
Par ailleurs, pourquoi, comment en sommes-nous venus à avoir si peur que nos propos puissent blesser celui qui les lirait ? Elle est où notre liberté de penser si nous ne sommes plus capable d'accepter d'être heurtés par la pensée des autres ? Ne serait-il pas temps, justement, d'en finir avec cette tyrannie du droit à ne pas être égratigné ?
Mais comment faire en sorte que cette situation particulière ne se reproduise pas si nous ne faisons pas ce travail de compréhension de la situation générale ?Ergo a écrit:C'est bien le sens de mon propos, de distinguer une situation particulière dans son horreur, sur laquelle nous savons peu de choses, d'une situation générale sur laquelle nous avons énormément de choses à dire.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- chmarmottineGuide spirituel
France Info a écrit:Des tags menaçant de décapitation le maire EELV du 8e arrondissement de Lyon, Olivier Berzane, ont été découverts ce matin sur une école. Une inscription menace en outre de "décapiter les profs et les élèves". Jeudi, des inscriptions menaçantes avaient visé Jérémie Bréaud, le maire LR de la ville limitrophe de Bron.
Je sens que les prochaines jours, semaines, mois (?) vont voir se multiplier ce genre de choses : vraies menaces ? provocations ? moyen d'attiser la haine ?
- HélipsProphète
Il y a quand même une différence entre supputer sur les responsabilités et les actions ou non-actions des protagonistes de cette situation spécifique (que ce soit les collègues, la principale ou qui que ce soit) et rappeler que, d'une manière générale, les enseignants se sentent assez peu soutenus, que les injonctions aux chefs d'établissements les mettent dans des situations ingérables etc...
Donc oui, il faut réfléchir à la situation générale, mais ne pas en tirer des conclusions sur cette situation particulière.
Donc oui, il faut réfléchir à la situation générale, mais ne pas en tirer des conclusions sur cette situation particulière.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- CondorcetOracle
Deux conceptions s'opposent : l'une met l'accent sur le respect du deuil des proches de Samuel Paty et entend imposer un temps de recueillement et de pudeur ; l'autre souligne le caractère englobant de ce drame qui nous atteint, concerne et interpelle tous. Le forum n'a pas la primeur de l'information : il ne dévoile rien qui ne soit d'abord publié (il s'efforce à ce titre de ne diffuser aucun fait qui n'ait été vérifié et recoupé préalablement). Il n'a pas non plus la primeur des débats : les interrogations qui nous traversent sont partagées par d'autres. La frontière entre l'espace privé, la sphère de l'intime, de ce sur quoi ne saurait être consenti aucun dévoilement, et l'espace public, la sphère du partage et de l'échange collectif se déplace au gré des événements mais n'en demeure pas moins un marqueur culturel important. La propriété intellectuelle (notamment le droit moral), le secret médical, le secret de l'instruction proposent des réponses différentes. Le contenu et le déroulement des cours de Samuel Paty relèvent pour partie de la propriété intellectuelle et une bonne part restera du seul su et vu de ses élèves et lui. Les circonstances exactes de l'assassinat pourraient relever du secret de l'instruction. En revanche, l'attitude de l'Etat appartiendrait au domaine public et plus encore les conclusions qu'il en tirera et imposera à ses agents.
- SirèneNiveau 5
La chape de plomb est en train de retomber de toute façon.
Et notre principal souci sera bientôt de gérer un nouveau confinement.
Je ne me fais aucune illusion. Trop de gens ont intérêt à se protéger et à protéger le système.
Sans parler du fait que le corps enseignant est très divisé, et sur ce forum, et ailleurs.
Pour moi, il ne fallait rien céder. Rien. On ne dialogue pas avec des islamistes pas plus qu'on ne dialogue avec des nazis.
Et on prie les élèves de laisser leurs convictions religieuses à la maison.
Seulement voilà ... On a tellement cėdé depuis trente ans qu'il est devenu difficile et souvent impossible de ne plus éviter une forme de censure, de se soumettre aux fameux accommodements raisonnables. Depuis 2015, la situation s'est lourdement aggravée.
Ce qui est terrible à dire, c'est que les terroristes ont en grande partie gagné. J'entends par là qu'ils ont réussi à imposer le pouvoir et l'influence de l'intégrisme islamique. Le cycle infernal provocation/terreur/victimisation a très bien fonctionné. A chaque coup porté, à chaque attentat meurtrier, ils ont affaibli un peu plus ce qui est notre bien commun. Et que dire de leur influence sur la jeunesse ?
On en arrive à des situations aberrantes, tristes symptômes de notre faiblesse. C'est là où la tragédie de Conflans rejoint un constat global.Lorsque j'ai ironisé sur le fait qu'un fiché S, islamiste connu pour ses propos antisèmites et sa violence idéologique, a été reçu dans un collège de la république française, je ne m'en prenais pas à la malheureuse principale. Je suis convaincue qu'elle a cru bien faire en essayant d'apaiser la situation et qu'elle ignorait les états de service de ce triste personnage.
Ce que j'accuse, c'est le systëme èducatif francais. C'est la machine de l'Education Nationale. Les chefs d'établissement sont trés exposés et pris dans des injonctions contradictoires comme les professeurs au demeurant.On leur demande d'utiliser la médiation dans des situations de conflits où la priorité est d'imposer l'autorité de l'institution et de rappeler les règles fondamentales de la république française.
Voyez vous un tel rappel dans les propos du ministre ? Moi, non.
C'est pourquoi je n'ai que bien peu d'espoir.
Et notre principal souci sera bientôt de gérer un nouveau confinement.
Je ne me fais aucune illusion. Trop de gens ont intérêt à se protéger et à protéger le système.
Sans parler du fait que le corps enseignant est très divisé, et sur ce forum, et ailleurs.
Pour moi, il ne fallait rien céder. Rien. On ne dialogue pas avec des islamistes pas plus qu'on ne dialogue avec des nazis.
Et on prie les élèves de laisser leurs convictions religieuses à la maison.
Seulement voilà ... On a tellement cėdé depuis trente ans qu'il est devenu difficile et souvent impossible de ne plus éviter une forme de censure, de se soumettre aux fameux accommodements raisonnables. Depuis 2015, la situation s'est lourdement aggravée.
Ce qui est terrible à dire, c'est que les terroristes ont en grande partie gagné. J'entends par là qu'ils ont réussi à imposer le pouvoir et l'influence de l'intégrisme islamique. Le cycle infernal provocation/terreur/victimisation a très bien fonctionné. A chaque coup porté, à chaque attentat meurtrier, ils ont affaibli un peu plus ce qui est notre bien commun. Et que dire de leur influence sur la jeunesse ?
On en arrive à des situations aberrantes, tristes symptômes de notre faiblesse. C'est là où la tragédie de Conflans rejoint un constat global.Lorsque j'ai ironisé sur le fait qu'un fiché S, islamiste connu pour ses propos antisèmites et sa violence idéologique, a été reçu dans un collège de la république française, je ne m'en prenais pas à la malheureuse principale. Je suis convaincue qu'elle a cru bien faire en essayant d'apaiser la situation et qu'elle ignorait les états de service de ce triste personnage.
Ce que j'accuse, c'est le systëme èducatif francais. C'est la machine de l'Education Nationale. Les chefs d'établissement sont trés exposés et pris dans des injonctions contradictoires comme les professeurs au demeurant.On leur demande d'utiliser la médiation dans des situations de conflits où la priorité est d'imposer l'autorité de l'institution et de rappeler les règles fondamentales de la république française.
Voyez vous un tel rappel dans les propos du ministre ? Moi, non.
C'est pourquoi je n'ai que bien peu d'espoir.
- Ema75Niveau 4
Comme il est facile de parler a posteriori ...
Etait-ce marqué sur le front de ces personnes qu'elles étaient islamistes? Bien sûr que l'Education nationale n'a pas à discuter avec les intégristes religieux.Maintenant si un parent vient se plaindre que le prof aurait demandé à des élèves musulmans de sortir,tu fais quoi? Tu cherches à en savoir plus, reçois les plaignants et proposes une médiation ou tu fais comme si de rien était et tu laisses le prof se débrouiller avec ces gens ? Ta responabilité ne serait-elle pas engagée?
Etait-ce marqué sur le front de ces personnes qu'elles étaient islamistes? Bien sûr que l'Education nationale n'a pas à discuter avec les intégristes religieux.Maintenant si un parent vient se plaindre que le prof aurait demandé à des élèves musulmans de sortir,tu fais quoi? Tu cherches à en savoir plus, reçois les plaignants et proposes une médiation ou tu fais comme si de rien était et tu laisses le prof se débrouiller avec ces gens ? Ta responabilité ne serait-elle pas engagée?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
J'avoue que j'ai bien du mal… Et quand il y a “médiation”, que, même, des excuses sont présentées, et que la persécution continue — pour ne rien dire de l'horreur qui s'ensuit?… Il faudrait ne pas “préjuger” l'existence d'une solution de continuité?
Désolé, mais non, je n'arrive pas à recevoir le terme “médiation”, non seulement parce que bientôt 25 ans passé en IUFM/ESPE/INSPE m'en ont dégoûté (déjà que je n'étais pas très chaud là-dessus, et dès novembre 1980), mais en plus parce que je trouve qu'aujourd'hui ça sonne tellement vide (déjà que, ce que j'ai pu voir comme “médiation” concrète, dans les établissements, depuis 10 ans, m'ont le plus souvent paru de l'ordre non du compromis, mais du renoncement…). Peut-être est-ce ce que l'on appelle “sidération” — mais je n'en suis pas certain du tout.
Désolé, mais non, je n'arrive pas à recevoir le terme “médiation”, non seulement parce que bientôt 25 ans passé en IUFM/ESPE/INSPE m'en ont dégoûté (déjà que je n'étais pas très chaud là-dessus, et dès novembre 1980), mais en plus parce que je trouve qu'aujourd'hui ça sonne tellement vide (déjà que, ce que j'ai pu voir comme “médiation” concrète, dans les établissements, depuis 10 ans, m'ont le plus souvent paru de l'ordre non du compromis, mais du renoncement…). Peut-être est-ce ce que l'on appelle “sidération” — mais je n'en suis pas certain du tout.
_________________
Si tu vales valeo.
- laMissSage
Je me demande si certaines interrogations n'auraient pas leur place dans des fils dédiés.
L'une des discussions pourrait porter sur les menaces et incidents :
L'autre pourrait porter sur la reprise du 2 novembre (informations et propositions).
Peut-être aussi que certaines idées postées ici mériteraient d'être remontées aux syndicats ? Personnellement, je ne bricolerai pas un cours avec un collègue lundi matin pour le jour même à partir de supports donnés quelques jours auparavant (voire la veille) par le ministère. Je trouve que ce n'est ni professionnel ni raisonnable. S'il faut dire quelque chose dès le 2 novembre, je m'en tiendrais à ce que propose Pontorson50 (points 1 et 2). Qu'en pensez-vous ?
L'une des discussions pourrait porter sur les menaces et incidents :
slynop a écrit:https://fr.yahoo.com/news/menaces-morts-enseignants-ran%C3%A7on-samuel-paty-153711945.html
Un même email glaçant a été reçu par plusieurs établissements scolaires français en début de semaine, menaçant les enseignants de mort si la direction ne verse pas une importante rançon en bitcoins.
L'autre pourrait porter sur la reprise du 2 novembre (informations et propositions).
Peut-être aussi que certaines idées postées ici mériteraient d'être remontées aux syndicats ? Personnellement, je ne bricolerai pas un cours avec un collègue lundi matin pour le jour même à partir de supports donnés quelques jours auparavant (voire la veille) par le ministère. Je trouve que ce n'est ni professionnel ni raisonnable. S'il faut dire quelque chose dès le 2 novembre, je m'en tiendrais à ce que propose Pontorson50 (points 1 et 2). Qu'en pensez-vous ?
Simonella a écrit:Certains, parmi vous, ont-ils reçu les modalités de la fameuse journée du 2 novembre?
Pontorson50 a écrit:Laotzi a écrit:
Voir le compte-rendu (quelqu'un l'avait déjà donné je crois) du snes à ce propos : https://www.snes.edu/article/apres-l-attentat-preparer-le-retour-en-classe/
Vendredi 22 octobre, le Ministère a réunion les organisations syndicales pour présenter les premières pistes d’organisation du 2 novembre : 3 temps se dégagent.
Un premier temps d’accueil des personnels pour échanger (la très grande majorité des établissements n’étaient pas ouverts le lendemain de l’attentat qui a coûté la vie à notre collègue) et préparer le retour des élèves. Mais le Ministère reste encore assez flou sur la possible banalisation dans tous les établissements de plusieurs heures en début de matinée : des contraintes de transports scolaires ou d’organisation d’accueil des élèves peuvent se poser. La question est toujours en cours de réflexion.
L’accueil des élèves dans la classe pourrait être fait par deux adultes, dont le professeur principal. Des propositions d’actions ont été présentées : lecture d’un texte ou visionnage d’une vidéo donnant lieu à un échange avec les élèves, puis un temps de réflexion et de travail. Pour le SNES-FSU, ces premiers éléments relèvent d’une forme d’injonction qui pourraient s’avérer contre productive. Ce sont davantage des outils, des propositions, dont pourraient se saisir les enseignants, en fonction de leur classe, qui sont attendus.
Enfin, un temps de recueillement collectif pourrait avoir lieu sous la forme d’une minute de silence collective qui pourrait être précédé de la lecture d’un texte.
Le Snes, avec la FSU, est également intervenu pour pointer le caractère inapproprié de la présence d’élus le 2 novembre dans les établissements scolaires
Une deuxième réunion aura lieu dans la semaine du 26 au 30 octobre. Le Snes-FSU a demandé qu’elle ait lieu le plus rapidement possible afin que l’organisation de cette journée puisse être anticipée.
Le temps que les modalités soient fixées au niveau ministériel, descendent au niveau académique, puis au niveau des établissements, on aura de la chance si on nous les communique avant le vendredi après-midi... (sinon, y aura toujours BFMTV...)
Plus sérieusement, je suis très circonspect envers une aussi lourde mise en scène : en 5 minutes avant une minute de silence, n'importe quel adulte prof ou pas est capable de transmettre en deux mots ceci :
-1) on ne tue pas quelqu'un avec qui on n'est pas d'accord, et on ne l'agresse pas, ni physiquement ni verbalement. Et encore moins un adulte qui est payé entre autres pour arbitrer les conflits (on ne s'en prend jamais à l'arbitre). Le meurtre a en outre non seulement tué la victime et laissé un enfant de 5 ans orphelin, mais aussi mis fin à la vie du meurtrier. Et s'il avait survécu, le reste de sa vie était gâché. Or il avait pas loin de votre âge...
-2)on fait tout pour ne pas être complice passif ou actif de ce meurtre ou de ces agressions. Et l'un des buts majeurs de l'école étant d'apprendre, par le savoir et le savoir-être, à différer ses émotions et à les transformer en argumentaires construits et informés, nous reprenons le travail, en sachant qu'il sert aussi à éviter que ce meurtre atroce se reproduise, pas seulement à préparer à un métier ou à vous émanciper.
Après, minute de silence. Et après, éventuellement, prise en note de questions ou de remarques, à débattre éventuellement en réunion de profs par la suite pour produire un texte visant à faire masse des réponses possibles. Là, nous réunir serait avec du grain à moudre, et non pas pour nous assombrir l'horizon collectivement en gémissant sur notre sort et notre soi-disant triste époque. Nous sommes là pour présenter le monde aux enfants, pas pour alimenter le déclinisme et le marasme dépressifs.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- Pontorson50Fidèle du forum
Sirène a écrit:La chape de plomb est en train de retomber de toute façon.
Et notre principal souci sera bientôt de gérer un nouveau confinement.
Je ne me fais aucune illusion. Trop de gens ont intérêt à se protéger et à protéger le système.
Sans parler du fait que le corps enseignant est très divisé, et sur ce forum, et ailleurs.
Pour moi, il ne fallait rien céder. Rien. On ne dialogue pas avec des islamistes pas plus qu'on ne dialogue avec des nazis.
Et on prie les élèves de laisser leurs convictions religieuses à la maison.
Seulement voilà ... On a tellement cėdé depuis trente ans qu'il est devenu difficile et souvent impossible de ne plus éviter une forme de censure, de se soumettre aux fameux accommodements raisonnables. Depuis 2015, la situation s'est lourdement aggravée.
Ce qui est terrible à dire, c'est que les terroristes ont en grande partie gagné. J'entends par là qu'ils ont réussi à imposer le pouvoir et l'influence de l'intégrisme islamique. Le cycle infernal provocation/terreur/victimisation a très bien fonctionné. A chaque coup porté, à chaque attentat meurtrier, ils ont affaibli un peu plus ce qui est notre bien commun. Et que dire de leur influence sur la jeunesse ?
On en arrive à des situations aberrantes, tristes symptômes de notre faiblesse. C'est là où la tragédie de Conflans rejoint un constat global.Lorsque j'ai ironisé sur le fait qu'un fiché S, islamiste connu pour ses propos antisèmites et sa violence idéologique, a été reçu dans un collège de la république française, je ne m'en prenais pas à la malheureuse principale. Je suis convaincue qu'elle a cru bien faire en essayant d'apaiser la situation et qu'elle ignorait les états de service de ce triste personnage.
Ce que j'accuse, c'est le systëme èducatif francais. C'est la machine de l'Education Nationale. Les chefs d'établissement sont trés exposés et pris dans des injonctions contradictoires comme les professeurs au demeurant.On leur demande d'utiliser la médiation dans des situations de conflits où la priorité est d'imposer l'autorité de l'institution et de rappeler les règles fondamentales de la république française.
Voyez vous un tel rappel dans les propos du ministre ? Moi, non.
C'est pourquoi je n'ai que bien peu d'espoir.
Je pense au contraire que l'islamisme fait face à un gros os, en l'occurrence l'Educ Nat. En passer au meurtre signifie que la chape de plomb ne suffit plus pour progresser par entrisme ou passivité des acteurs. On ne tue que des gens qui comptent et contrecarrent efficacement un projet théocratique. La tranquillité avec laquelle Samuel Paty imposait l'analyse critique comme une évidence était insupportable pour une propagande qui n'arrive pas, qui n'arrive plus à éloigner les familles croyantes d'un enseignement laïc responsable. Le harcèlement du père ne donnait rien, allait à l'échec, et c'est ce qui l'a fait enrager jusqu'à passer la ligne jaune (qu'il ait voulu ou non la suite) d'entrer en contact avec une personne peu fiable et en tout cas totalement inconnue dans le secteur. Pour les partisans de l'entrisme, c'est désormais très mal engagé, et il va même falloir protéger les familles et élèves musulmans qui veulent accepter les lois, je les crois tout autant menacés que nous : on le sait bien dans de nombreux pays, la majorité des musulmans est considérée comme infidèle par les terroristes et exécutée aussi.
Je ne lie pas le nombre de collègues assassinés à la prégnance ou non de l'islamisme conquérant. Celui-ci tente d'abord de rentrer discrètement (dans des territoires où l'Islam est minoritaire), il n'attaque que quand cette solution rate. Le travail patient et minutieux pour désolidariser les musulmans, y compris salafistes, de cette minorité de conquérants est en train d'aboutir, les imams réagissent de plus en plus frontalement aux terroristes se réclamant de l'Islam. On peut se demander si la réaction de l'assassin, du père harceleur, et de celui qui l'a accompagné chez la principale, n'est pas en lien avec l'interdiction de l'instruction dans la famille, qui marque un cran de plus dans la domination de la famille par l'État à leurs yeux. En tout cas, clairement cette mesure est forcément un échec pour les adversaires de la République, (son inconvénient est ailleurs). Dans un établissement où les adversaires de la laïcité auraient été une grosse minorité, il n'y aurait pas eu le sentiment d'isolement dans lequel se sont trouvés plongés les 3 acteurs du drame, et ce n'était pas dans le type d'établissement de Samuel Paty qu'était attendu le geste de trop (d'où peut-être le retard mis à prendre au sérieux la réalité du risque qui pesait sur lui). Samuel Paty avait un comportement comme enseignant qui ne cadrait pas avec le stéréotype du républicain sectaire et intolérant bouffeur de religion. Et c'est cela qui va rendre très difficile pour les partisans de la chasse aux infidèles de justifier ce meurtre comme une initiative de légitime défense d'une religion attaquée, contrairement au meurtre contre les caricaturistes de Charlie qui revendiquaient un mépris absolu de toute religion, ce qui avait rendu entre autres difficile la minute de silence à certains élèves et à leurs familles. Là, s'agissant de notre collègue, la propagande intégriste sera moins bien reçue en interne.
Le seul chiffre inquiétant est l'approbation, par un quart des Musulmans, de la Charia, comme norme supérieure à la République, mais la Charia est très vaste, et elle n'est pas uniquement faite de monstruosités, par exemple elle contient les 5 piliers de l'Islam (prier faire l'aumône,péleriner, jeûner, croire en l'unicité d'Allah) qui ne sont pas des prescriptions entrant frontalement en compétition avec la République, mais un Musulman peut très bien comme tout Chrétien ou Juif dire dans un sondage qu'aucun État ne serait fondé à lui interdire une de ces pratiques, sans pour autant approuver la lapidation des femmes, l'amputation des voleurs, ou l'élimination des blasphémateurs. Et il y aurait encore un gouffre entre vouloir l'abolition d'une mesure républicaine contre une norme religieuse et le passage au meurtre pour l'obtenir. La difficulté pour les analyses angoissées est d'expliquer pourquoi, avec près de cinq millions de sympathisants, une religion qui justifierait théoriquement le meurtre des infidèles - voire y contraindrait- ne susciterait que si peu de tueurs en son sein. Si leur analyse de l'Islam comme force véritablement conquérante et agressive par essence était fondée, nous aurions non pas un meurtre, mais des centaines par an dans notre profession.
Je crois donc que ce meurtre là marquera un coup d'arrêt, contrairement aux assassinats des caricaturistes de Charlie Hebdo et des deux policiers chargés de leur protection. Combien de temps, je n'en sais rien.
- GourgNiveau 4
Sirène a écrit:
On ne dialogue pas avec des islamistes pas plus qu'on ne dialogue avec des nazis.
Et on prie les élèves de laisser leurs convictions religieuses à la maison.
Seulement voilà ... On a tellement cėdé depuis trente ans qu'il est devenu difficile et souvent impossible de ne plus éviter une forme de censure, de se soumettre aux fameux accommodements raisonnables. Depuis 2015, la situation s'est lourdement aggravée.
Ce qui est terrible à dire, c'est que les terroristes ont en grande partie gagné. J'entends par là qu'ils ont réussi à imposer le pouvoir et l'influence de l'intégrisme islamique. Le cycle infernal provocation/terreur/victimisation a très bien fonctionné. A chaque coup porté, à chaque attentat meurtrier, ils ont affaibli un peu plus ce qui est notre bien commun. Et que dire de leur influence sur la jeunesse ?
On en arrive à des situations aberrantes, tristes symptômes de notre faiblesse. C'est là où la tragédie de Conflans rejoint un constat global.Lorsque j'ai ironisé sur le fait qu'un fiché S, islamiste connu pour ses propos antisèmites et sa violence idéologique, a été reçu dans un collège de la république française, je ne m'en prenais pas à la malheureuse principale. Je suis convaincue qu'elle a cru bien faire en essayant d'apaiser la situation et qu'elle ignorait les états de service de ce triste personnage.
Ce que j'accuse, c'est le systëme èducatif francais. C'est la machine de l'Education Nationale. Les chefs d'établissement sont trés exposés et pris dans des injonctions contradictoires comme les professeurs au demeurant.On leur demande d'utiliser la médiation dans des situations de conflits où la priorité est d'imposer l'autorité de l'institution et de rappeler les règles fondamentales de la république française.
C'est exactement ce qu'explique la sénatrice LR Eustache-Brinio, auteur d'un rapport sur l'islamisme, dans la vidéo qu'on trouve là:
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/lutte-contre-la-radicalisation-depuis-des-annees-nous-n-avons-pas-voulu-dire-ce-qu-il-se-passe-dans-notre-pays_4148987.html#xtatc=INT-1
- CeladonDemi-dieu
C'est encore pire depuis 2015 dit-elle. Sera-ce encore pire en 2025 ? Ou avant ?
- PonocratesExpert spécialisé
Je suis très loin de partager votre optimisme.Pontorson50 a écrit:
Je crois donc que ce meurtre là marquera un coup d'arrêt, contrairement aux assassinats des caricaturistes de Charlie Hebdo et des deux policiers chargés de leur protection. Combien de temps, je n'en sais rien.
L'assassinat de notre collègue montre pour moi au contraire que la fatwa sur les enseignants qui jusque là n'était pas suivie, ne pose plus de problème. Une jeune étudiante en biologie qui a déclaré que Samuel Paty "'l'avait mérité" n'a été condamnée qu'à quatre mois avec sursis. La pauvre petite n'avait pas d'antécédent, elle a dérapé...
L'assassinat/le terrorisme islamique n'est pas un" dernier recours": c'est la preuve que l'État républicain ne fait plus peur et que l'on croit pouvoir le faire plier instillant la peur chez ses agents. Et je suis navrée de le dire, mais étant donné le lieu où j'enseigne, mon public, les textes que je fais, malheureusement cela fonctionne très bien sur moi. Avant j'étais juste un peu inquiète, maintenant...
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- Night OwlNiveau 10
BOU74 a écrit:Aucune communication à ce sujet. D'ailleurs dans mon établissement, toujours aucun message de la part de la direction concernant l'assassinat de Samuel.Simonella a écrit:Certains, parmi vous, ont-ils reçu les modalités de la fameuse journée du 2 novembre?
Idem.
- CathEnchanteur
Rien non plus de notre proviseur ni de l'adjoint. Pas un mot. Comment est-ce possible ?
- maikreeeesseGrand sage
Je ne sais pas pour les CDE mais moi je n'ai rien reçu de ma hiérarchie. Je ne vais pas contacter les collègues pour leur dire.... je ne sais pas. Donc j' attends , et j'aurai peut être quelque éléments avant le 2, ou pas.
- fanetteFidèle du forum
Notre CDE nous a écrit jeudi qu'il reviendrait vers nous le plus vite possible, mais qu'il était encore en attente des directives de la Direction académique et du rectorat (Versailles).
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- fanetteFidèle du forum
Je n'ai que survolé les dernières pages de ce fil, et c'est peut-être déjà fait (désolée dans ce cas), mais, tu as les sources ?Ponocrates a écrit:
Une jeune étudiante en biologie qui a déclaré que Samuel Paty "'l'avait mérité" n'a été condamnée qu'à quatre mois avec sursis. La pauvre petite n'avait pas d'antécédent, elle a dérapé...
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- BrindIfFidèle du forum
Je pense aussi. Cela résoudrait en partie le malaise évoqué par Ergo.laMiss a écrit:Je me demande si certaines interrogations n'auraient pas leur place dans des fils dédiés.
Et un fil pour discuter de la reprise serait utile.
Dans mon établissement pas de nouvelles de notre CDE.
J'ai fini par contacter mes collègues pour qu'on lui demande de banaliser la première matinée. Pas de réponse pour l'instant.
Ah tiens, merci.Pontorson50 a écrit:Et vous noterez que pas une seconde je n'envisage de parler de laïcité à ce moment-là : même en Iran, il y a un procès contre un hérétique ou un blasphémateur éventuel, pas un égorgement sur le trottoir. La laïcité n'a rien à voir avec les assassinats religieux, il n'y a pas que dans la France laïque qu'un meurtre d'enseignant pour une motivation religieuse soulève une indignation massive.
Je me demandais s'il n'y avait que moi pour qui le lien n'allait pas du tout de soi.
- OxfordNeoprof expérimenté
Gourg a écrit:
C'est exactement ce qu'explique la sénatrice LR Eustache-Brinio, auteur d'un rapport sur l'islamisme, dans la vidéo qu'on trouve là:
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/lutte-contre-la-radicalisation-depuis-des-annees-nous-n-avons-pas-voulu-dire-ce-qu-il-se-passe-dans-notre-pays_4148987.html#xtatc=INT-1
Elle pose les bonnes questions cette sénatrice, souhaitons que la vérité sera dite :
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/attentat-de-conflans-sainte-honorine-il-y-a-encore-des-questions-qui-se-posentAprès avoir entendu les ministres Jean-Michel Blanquer et Gérald Darmanin sur les circonstances de l’assassinat de Samuel Paty, les sénateurs estiment que des réponses, aussi bien sur les faits que dans l’adaptation du droit actuel, manquent encore à l’appel [...]
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- henrietteMédiateur
Fil nettoyé d'un message au minimum totalement hors-sujet sur un fil d'hommages, où il ne pouvait qu'ouvrir la porte à des considérations politiques, voire à des amalgames douteux.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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