Revalorisation des enseignants : Jean-Michel Blanquer dégage une enveloppe de 400 millions d'euros

A côté de la plaque, comme toujours, donc pour la bonne surprise d'une prise de conscience on repassera.
Bien formé (à quoi ? Comment ? Avec quelles armes, quels arguments ?), j'ai du mal à visualiser ce qu'un enseignant "bien formé" pourrait bien faire face à un terroriste armé d'un couteau et décidé à s'en servir, et armé, lui de son idéologie meurtrière.
Il faut donc urgemment que l'on cesse de parler de formation des enseignants dans ce domaine. C'est une autre façon de les envoyer au casse-pipe sans avoir réellement pris conscience de la gravité extrême de la situation.

Je pense que l'an prochain, on va voir s'envoler les demandes de rupture conventionnelle...

Je suis quand même allée voir sur la page: https://www.education.gouv.fr/grenelle-de-l-education-306837. Mais quel jargon ! Comme tout cela est dit au son du pipeau !

Grenelle a écrit:Un dialogue social entamé avec les syndicats depuis septembre 2020 : 17 groupes de travail ont été constitués pour mener les réflexions autour de la revalorisation des personnels et de leurs conditions d’exercice.

Grenelle encore a écrit:Une meilleure reconnaissance des personnels de l’éducation nationale. Cette reconnaissance peut être financière, mais pas seulement. Au-delà du chantier de la revalorisation des personnels, il s’agit de renforcer l’écoute et la proximité à tous les niveaux de la communauté éducative, et de mieux définir la place et les missions de l’encadrement pour reconnaître et accompagner les talents.

On nous paie de mots, comme toujours.

Grenelle encore a écrit:Au-delà du chantier de la revalorisation des personnels, il s’agit de renforcer l’écoute et la proximité à tous les niveaux de la communauté éducative, et de mieux définir la place et les missions de l’encadrement pour reconnaître et accompagner les talents.

Un élève me met ça dans une intro de devoir, je lui explique en marge que c'est vide, que ça n'explique rien : quels niveaux ? qu'est-ce que vous entendez par "communauté éducative" plus précisément ? quels talents seront reconnus ? comment se traduit cette "reconnaissance" concrètement ? de quelle sorte d' "accompagnement" parlez-vous ?

Dans la novlangue tout me fait peur: "renforcer l'écoute et la proximité" ça veut dire visite tous azimuts des IPR qu'il va falloir occuper (ça y est, il en arrive un chez nous à la rentrée, qui nous convoque en réunion, sûrement pour nous faire des compliments) et "reconnaître et accompagner les talents" ça veut dire: nous coller des stages laïcité à toutes les sauces, jusqu'à plus soif, parce qu'a priori du talent on n'en a pas sinon on saurait faire barrage tous seuls aux méchants qui nous crament à la sortie de nos établissements.

Ils ont eu temps de se former à la laïcité nouvelle formule, les formateurs ?
Inouï, quand on pense que c'est toute la hiérarchie de l'EN qui doit bénéficier des points sur les i.

zigmag17 a écrit:Dans la novlangue tout me fait peur: "renforcer l'écoute et la proximité" ça veut dire visite tous azimuts des IPR qu'il va falloir occuper (ça y est, il en arrive un chez nous à la rentrée, qui nous convoque en réunion, sûrement pour nous faire des compliments)

Ça peut aussi vouloir dire t'envoyer des cellules d'écoute qui ne servent à rien, ils t'écoutent, et après ils te disent c'est bien, continuez comme ça, on ne change rien. On en a eu une comme ça dans mon établissement. Je me suis dit en écoutant la plénière (où un jeune gus chargé de mission nous a dit "je ne connais rien au secondaire, ma seule expérience de l'école c'est comme parent d'élève de maternelle MAIS..." / insérer ici conseils absurdes pour laisser plus de place aux parents dans l'école car à l'évidence avec la foultitude de réunions qu'on a c'était pas encore assez) que moi aussi j'aurais aimé être bien payée à brasser de l'air, comme ça, ça avait l'air assez peu fatigant. Autant dire que l'écoute individuelle qui a été mise en place (difficilement, ça les saoulait visiblement de perdre leur temps avec nous qui étions psychologiquement très mal alors qu'il y avait des trucs plus intéressants ailleurs) n'a servi à rien dans les meilleurs cas, à nous enfoncer dans les pires. Mais c'était une cellule d'écoute de proximité (20 cm au plus), pas de problème.

Ilona a écrit:À force de revaloriser les premiers échelons, il va bientôt devenir rentable pour les enseignants à mi-"carrière" de démissionner pour repasser le concours.
Je plaisante, mais le tassement de l'échelle des salaires va vite devenir un problème. Comment justifier qu'un néotitulaire gagne autant qu'un enseignant avec 10 ou 15 ans d'expérience ?

Parce que le néotitulaire a plus de chance de se farcir une région qui n'est pas la sienne, un établissement où la discipline prend le pas sur le cours, des préparations de cours chronophages parce qu'il faut partir de zéro, des frais importants (enfants en bas age, nouveau logement...).
Bon je serai content de gagner plus avec le temps et je changerai sans doute d'avis plus tard

nc33 a écrit:

Ilona a écrit:À force de revaloriser les premiers échelons, il va bientôt devenir rentable pour les enseignants à mi-"carrière" de démissionner pour repasser le concours.
Je plaisante, mais le tassement de l'échelle des salaires va vite devenir un problème. Comment justifier qu'un néotitulaire gagne autant qu'un enseignant avec 10 ou 15 ans d'expérience ?

Parce que le néotitulaire a plus de chance de se farcir une région qui n'est pas la sienne, un établissement où la discipline prend le pas sur le cours, des préparations de cours chronophages parce qu'il faut partir de zéro, des frais importants (enfants en bas age, nouveau logement...).
Bon je serai content de gagner plus avec le temps et je changerai sans doute d'avis plus tard

Tu souhaites donc une rémunération liée à la pénibilité et à la masse de travail. Je propose donc de n'attribuer cette augmentation qu'aux néotitulaires en REP+ et qui n'enseignent pas dans la région qu'ils voudraient. Bonus pour ceux qui n'utilisent pas du tout les manuels.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

nc33 a écrit:

Ilona a écrit:À force de revaloriser les premiers échelons, il va bientôt devenir rentable pour les enseignants à mi-"carrière" de démissionner pour repasser le concours.
Je plaisante, mais le tassement de l'échelle des salaires va vite devenir un problème. Comment justifier qu'un néotitulaire gagne autant qu'un enseignant avec 10 ou 15 ans d'expérience ?

Parce que le néotitulaire a plus de chance de se farcir une région qui n'est pas la sienne, un établissement où la discipline prend le pas sur le cours, des préparations de cours chronophages parce qu'il faut partir de zéro, des frais importants (enfants en bas age, nouveau logement...).
Bon je serai content de gagner plus avec le temps et je changerai sans doute d'avis plus tard

Tu souhaites donc une rémunération liée à la pénibilité et à la masse de travail. Je propose donc de n'attribuer cette augmentation qu'aux néotitulaires en REP+ et qui n'enseignent pas dans la région qu'ils voudraient. Bonus pour ceux qui n'utilisent pas du tout les manuels.

Gaffe, ça risque d'être le cas !

Celadon a écrit:A côté de la plaque, comme toujours, donc pour la bonne surprise d'une prise de conscience on repassera.
Bien formé (à quoi ? Comment ? Avec quelles armes, quels arguments ?), j'ai du mal à visualiser ce qu'un enseignant "bien formé" pourrait bien faire face à un terroriste armé d'un couteau et décidé à s'en servir, et armé, lui de son idéologie meurtrière.
Il faut donc urgemment que l'on cesse de parler de formation des enseignants dans ce domaine. C'est une autre façon de les envoyer au casse-pipe sans avoir réellement pris conscience de la gravité extrême de la situation.

Bien dit.
Qu'est-ce que des stages auraient changé à la tragédie atroce qui a frappé Samuel Paty ? Rien.

nc33 a écrit:

Ilona a écrit:À force de revaloriser les premiers échelons, il va bientôt devenir rentable pour les enseignants à mi-"carrière" de démissionner pour repasser le concours.
Je plaisante, mais le tassement de l'échelle des salaires va vite devenir un problème. Comment justifier qu'un néotitulaire gagne autant qu'un enseignant avec 10 ou 15 ans d'expérience ?

Parce que le néotitulaire a plus de chance de se farcir une région qui n'est pas la sienne, un établissement où la discipline prend le pas sur le cours, des préparations de cours chronophages parce qu'il faut partir de zéro, des frais importants (enfants en bas age, nouveau logement...).
Bon je serai content de gagner plus avec le temps et je changerai sans doute d'avis plus tard

J'ai 17 ans d'ancienneté ... Je suis dans une région qui n'est pas la mienne depuis 15 ans, dans un établissement où la discipline prend parfois le pas sur le cours, où les locaux sont vétustes. Pour la préparation des cours avec la réforme, nous sommes tous au même niveau, et pour les frais, cela fait 15 ans que je dois faire face à des frais importants (loyer Île-de-France, frais pour revenir dans ma région natale, enfants) ... Donc, je ne vois pas en quoi, je devrais attendre pour obtenir une revalorisation et voir certains collègues de 24 ans gagner autant que moi malgré mes 17 années dans l'Éducation Nationale ...

Hugues666 a écrit:

Grenelle encore a écrit:Au-delà du chantier de la revalorisation des personnels, il s’agit de renforcer l’écoute et la proximité à tous les niveaux de la communauté éducative, et de mieux définir la place et les missions de l’encadrement pour reconnaître et accompagner les talents.

Un élève me met ça dans une intro de devoir, je lui explique en marge que c'est vide, que ça n'explique rien : quels niveaux ? qu'est-ce que vous entendez par "communauté éducative" plus précisément ? quels talents seront reconnus ? comment se traduit cette "reconnaissance" concrètement ? de quelle sorte d' "accompagnement" parlez-vous ?

Le Meirieutron tourne à fond...

Celadon a écrit:A côté de la plaque, comme toujours, donc pour la bonne surprise d'une prise de conscience on repassera.
Bien formé (à quoi ? Comment ? Avec quelles armes, quels arguments ?), j'ai du mal à visualiser ce qu'un enseignant "bien formé" pourrait bien faire face à un terroriste armé d'un couteau et décidé à s'en servir, et armé, lui de son idéologie meurtrière.
Il faut donc urgemment que l'on cesse de parler de formation des enseignants dans ce domaine. C'est une autre façon de les envoyer au casse-pipe sans avoir réellement pris conscience de la gravité extrême de la situation.

C'est surtout une habille manoeuvre qui permet a la fois d'insinuer que le "problème" vient de la façon dont les ensignants font leur travail, ce qui n'a pas de nom, et aussi de donner l'impression qu'on prend le problème de face et qu'on agît. Si ca s'arrête là, aubourd'hui on pleure, on s'indigne et demain ressemblera à hier.

Pointàlaligne a écrit:

Celadon a écrit:A côté de la plaque, comme toujours, donc pour la bonne surprise d'une prise de conscience on repassera.
Bien formé (à quoi ? Comment ? Avec quelles armes, quels arguments ?), j'ai du mal à visualiser ce qu'un enseignant "bien formé" pourrait bien faire face à un terroriste armé d'un couteau et décidé à s'en servir, et armé, lui de son idéologie meurtrière.
Il faut donc urgemment que l'on cesse de parler de formation des enseignants dans ce domaine. C'est une autre façon de les envoyer au casse-pipe sans avoir réellement pris conscience de la gravité extrême de la situation.

Bien dit.
Qu'est-ce que des stages auraient changé à la tragédie atroce qui a frappé Samuel Paty ? Rien.

Bien sûr que cela n'aurait rien changé. C'est un moyen commode pour le ministère de se défausser sur nous de tous ses manquements.
Ce qui est immuable, c'est la propension étatique à nous laisser aller au-devant de tous les dangers - dans tous les domaines- tout seuls. Le reste leur importe peu.

Pourquoi n'est-il question nulle part de nos conditions d'enseignement ? L'enseignement est le principal, non ? Et pourtant, plus les années passent et plus notre métier "est occupé" à d'autres choses que l'enseignement lui-même et j'ai l'impression que pour chaque centime donné en plus, nous aurons de nouvelles tâches hors enseignement...

Sphinx a écrit:

zigmag17 a écrit:Dans la novlangue tout me fait peur: "renforcer l'écoute et la proximité" ça veut dire visite tous azimuts des IPR qu'il va falloir occuper (ça y est, il en arrive un chez nous à la rentrée, qui nous convoque en réunion, sûrement pour nous faire des compliments)

Ça peut aussi vouloir dire t'envoyer des cellules d'écoute qui ne servent à rien, ils t'écoutent, et après ils te disent c'est bien, continuez comme ça, on ne change rien. On en a eu une comme ça dans mon établissement. Je me suis dit en écoutant la plénière (où un jeune gus chargé de mission nous a dit "je ne connais rien au secondaire, ma seule expérience de l'école c'est comme parent d'élève de maternelle MAIS..." / insérer ici conseils absurdes pour laisser plus de place aux parents dans l'école car à l'évidence avec la foultitude de réunions qu'on a c'était pas encore assez) que moi aussi j'aurais aimé être bien payée à brasser de l'air, comme ça, ça avait l'air assez peu fatigant. Autant dire que l'écoute individuelle qui a été mise en place (difficilement, ça les saoulait visiblement de perdre leur temps avec nous qui étions psychologiquement très mal alors qu'il y avait des trucs plus intéressants ailleurs) n'a servi à rien dans les meilleurs cas, à nous enfoncer dans les pires. Mais c'était une cellule d'écoute de proximité (20 cm au plus), pas de problème.

Ca m'est arrivé plein de fois de me demander comment ces gens arrivent sur des postes de brassage d'air moi aussi...et à en juger par les réflexions des collègues, c'est un peu général...

Graisse-Boulons a écrit:

Sphinx a écrit:

zigmag17 a écrit:Dans la novlangue tout me fait peur: "renforcer l'écoute et la proximité" ça veut dire visite tous azimuts des IPR qu'il va falloir occuper (ça y est, il en arrive un chez nous à la rentrée, qui nous convoque en réunion, sûrement pour nous faire des compliments)

Ça peut aussi vouloir dire t'envoyer des cellules d'écoute qui ne servent à rien, ils t'écoutent, et après ils te disent c'est bien, continuez comme ça, on ne change rien. On en a eu une comme ça dans mon établissement. Je me suis dit en écoutant la plénière (où un jeune gus chargé de mission nous a dit "je ne connais rien au secondaire, ma seule expérience de l'école c'est comme parent d'élève de maternelle MAIS..." / insérer ici conseils absurdes pour laisser plus de place aux parents dans l'école car à l'évidence avec la foultitude de réunions qu'on a c'était pas encore assez) que moi aussi j'aurais aimé être bien payée à brasser de l'air, comme ça, ça avait l'air assez peu fatigant. Autant dire que l'écoute individuelle qui a été mise en place (difficilement, ça les saoulait visiblement de perdre leur temps avec nous qui étions psychologiquement très mal alors qu'il y avait des trucs plus intéressants ailleurs) n'a servi à rien dans les meilleurs cas, à nous enfoncer dans les pires. Mais c'était une cellule d'écoute de proximité (20 cm au plus), pas de problème.

Ca m'est arrivé plein de fois de me demander comment ces gens arrivent sur des postes de brassage d'air moi aussi...et à en juger par les réflexions des collègues, c'est un peu général...

Lis Graeber et son livre sur les bullshit jobs et tu auras des éléments de réponse.

Tiens il est dans ma PAL je l'avais oublié! Je vais le lire

piesco a écrit:

VinZT a écrit:Pour le Grenelle, quatre ateliers sont mis en place, dont voici les présidents :

Nathalie Elimas (Modem, juriste, cadre RH)
Bénédicte Durand (ex IG, ex. cabinets DeRobien, Pécresse, loi Fillon, actuelle directrice de formation à Sciences-Po)
Marcel Rufo (pédopsychiatre, fervent soutien d'Emmanuel Macron)
Danniel Pennac (autoproclamé ex-cancre, contempteur de l'académisme)

Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ?

Merci ! Le rire est tellement libérateur !

La cancritude de Pennac va faire pâle figure à côté de celle de Pascal Papé, "un ratio de 1 carton tous les 8 matchs" :
http://boucherie-ovalie.org/2011/04/20/butchering-a-portrait-pascal-pape/
Quitte à mobiliser les "valeurs du rugby", Blanquer aurait quand même pu solliciter Vincent Moscato, à défaut d'autre chose on aurait bien rigolé ! :lol:
Mais il est vrai que Papé s'est grandement assagi depuis la fin de sa carrière de joueur et qu'il a pris la direction du centre de formation du Stade Français. Avec toutes ses fêlures et son enfance compliquée, dont il parle de manière assez touchante, il peut éventuellement apporter quelque chose au sujet des élèves en marge du système. Wait and see…

e-Wanderer a écrit:Avec toutes ses fêlures et son enfance compliquée, dont il parle de manière assez touchante, il peut éventuellement apporter quelque chose au sujet des élèves en marge du système. Wait and see…

Pas de bol, il est là pour présider les questions d'encadrement ...

C'est sûr, cela fait rêver : https://www.atid-consulting.com/

On ne se moquerait pas ouvertement des enseignants, là ?

Celadon a écrit:On ne se moquerait pas ouvertement des enseignants, là ?

Comme depuis 30 ans et les montons suivent toujours...

Qu'on nous informe de la formation reçue par ce formateur à la remise en forme !

Qu'on prouve sa légitimité par des diplômes et non le fait du prince, car Dieu a formé l’homme à son image mais elle n'a pas sa place à l'école laïque.

Qu'on montre sa lettre de motivation, sa profession de foi avant que sa volonté soit faite ! Que ses intentions nous soient donner, car le futur se forme de l'infinitif.

Ainsi, l'avenir sera beau. Nous ne formerons pas opposition au fromage formé dans son atelier lors des formations à venir.

Le Grenelle des choyés
Jeudi 22 octobre, au lendemain de l’hommage national à Samuel Paty, s’est ouvert le « Grenelle de l’éducation » qui doit mettre les professeurs « au centre de la société », dixit JM Blanquer. 48 heures plus tôt le premier ministre Jean Castex avait lâché une petite phrase qui avait laissé le monde enseignant incrédule : « L’Education nationale, notre majorité l’a particulièrement choyée, et nous allons continuer de le faire ».

Si réellement ce gouvernement continue à choyer l’Education nationale comme il l’a fait jusqu’ici, alors l’école et les enseignants n’ont pas grand-chose à attendre d’un tel Grenelle.

Excellent Lucien Marboeuf comme d’habitude
https://blog.francetvinfo.fr/l-instit-humeurs/2020/10/24/le-grenelle-des-choyes.html

Certes, mais quel écho auprès des médias et des citoyens ? Aucun. Rien. Nada. Le néant.
Bref, à part se faire plaisir (ou du mal, au choix), je ne saisis pas bien l'intérêt de la chose.