- NLM76Grand Maître
Qu'est-ce qui est moderne, qu'est-ce qui est classique ? Vaste question. En tout cas, je crois pouvoir affirmer qu'en grammaire scolaire, le mot "circonstanciel" est devenu officiel dans les années 1930. Quant au mot "adverbial", pour classifier les propositions, je pense qu'il date des années 1970. [À vérifier plus précisément cependant !]
On a dit que les circonstancielles étaient des adverbiales parce qu'elles occupent des fonctions similaires à celles de l'adverbe, en tant qu'il est un adjoint du verbe, comme on a dit que les relatives étaient adjectives parce que comme l'adjectif, elles sont adjointes au nom ou au pronom, comme on a dit que les conjonctives pures (introduites par "que") (appelées au XXe siècle, à tort, des "complétives") et les interrogatives indirectes étaient des propositions "nominales". En l'espèce, c'est pour l'ensemble appelé traditionnellement "complétives" que cette étiquette (celle de "nominales") pourraient être intéressante, pour chapeauter conjonctives pures, interrogatives indirectes, et même les infinitives. On pourrait dans ce cas, placer sous "adverbiales" les circonstancielles et les participiales.
On a dit que les circonstancielles étaient des adverbiales parce qu'elles occupent des fonctions similaires à celles de l'adverbe, en tant qu'il est un adjoint du verbe, comme on a dit que les relatives étaient adjectives parce que comme l'adjectif, elles sont adjointes au nom ou au pronom, comme on a dit que les conjonctives pures (introduites par "que") (appelées au XXe siècle, à tort, des "complétives") et les interrogatives indirectes étaient des propositions "nominales". En l'espèce, c'est pour l'ensemble appelé traditionnellement "complétives" que cette étiquette (celle de "nominales") pourraient être intéressante, pour chapeauter conjonctives pures, interrogatives indirectes, et même les infinitives. On pourrait dans ce cas, placer sous "adverbiales" les circonstancielles et les participiales.
- NLM76Grand Maître
Comment analysez-vous la locution "rien que de" dans :
?Lafayette a écrit:Le vidame lui fit bien juger par son visage qu’il n’y avait rien que de sérieux au sujet qui l’amenait.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- *Ombre*Grand sage
Négation restrictive ne... que et "rien de sérieux" ?
Non, c'est trop simple ?
Non, c'est trop simple ?
- NLM76Grand Maître
Je ne sais pas. Bizarre quand même l'entrelacement des deux, non ?
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- *Ombre*Grand sage
Ben, perso, je suis capable de parler comme ça, alors ça ne me choque pas : je ne vois là rien que de très ordinaire. :lol:
- SacapusHabitué du forum
le TLFI a écrit:3. Ne... rien que de + adj. Rien d'autre que de, rien si ce n'est de. Il lui faisait des visites: cela n'a rien que de naturel (Drieu La Roch.,Rêve bourg., 1937, p. 146).Il n'y avait dans ce spectacle rien que de très ordinaire (Aragon,Rom. inach., 1956, p. 23).
Au lemme "rien"
- NLM76Grand Maître
Bien sûr. Mais c'est une traduction, pas une analyse.
Je me suis dit ceci ce matin :
rien que de + adj. = nulle autre chose que [la chose qu'on tire] de
Autrement dit "de" (préposition, béquille, article ?) permet de tirer de l'adjectif l'équivalent d'un nom, qu'on peut mettre en parallèle avec un pronom.
Ou plus concrètement : rien que de = rien d'autre que quelque chose de...
Je me suis dit ceci ce matin :
rien que de + adj. = nulle autre chose que [la chose qu'on tire] de
Autrement dit "de" (préposition, béquille, article ?) permet de tirer de l'adjectif l'équivalent d'un nom, qu'on peut mettre en parallèle avec un pronom.
Ou plus concrètement : rien que de = rien d'autre que quelque chose de...
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- SacapusHabitué du forum
Pour moi, il s'agit de "ne que", restrictif, associé à "rien de" dans le sens non-négatif de "quelque chose de".
Ainsi, on analyse "de" exactement comme dans "quelque chose de", ou "rien de".
Mais dans cette analyse, "rien que" ne s'analyse pas comme on le ferait s'il n'était pas suivi de "de".
Ainsi, on analyse "de" exactement comme dans "quelque chose de", ou "rien de".
Mais dans cette analyse, "rien que" ne s'analyse pas comme on le ferait s'il n'était pas suivi de "de".
- NLM76Grand Maître
Oui, c'est ça... mais dans "Il fait rien que m'embêter, que des bêtises", il semble qu'on n'a pas besoin de ce "de". Donc première question : pourquoi on en a besoin là ? Deuxième question : comment ce "de" peut-il se retrouver expulsé après le "que" ?
Autrement dit, ton analyse me semble revenir à : "Il n'avait que quelque chose de". C'est bien, à peu près, le sens. Mais pourquoi les places de l'adverbe et du pronom sont-elles interchangées ?
Ce "qqch" étant approximativement l'idée positive qu'on tire de "rien", pas répété parce que, justement déjà dit.
Autrement dit, ton analyse me semble revenir à : "Il n'avait que quelque chose de". C'est bien, à peu près, le sens. Mais pourquoi les places de l'adverbe et du pronom sont-elles interchangées ?
- incidemment:
J'en viens incidemment à l'hypothèse que j'ai déjà formulée : la préposition "de" peut servir à tirer d'une idée non substantielle (en termes grammaticaux, d'un mot qui n'est pas un nom) l'équivalent d'un nom substantif: il serait l'équivalent d'un article partitif indéfini, par opposition à ce qu'on appelle normalement l'article partitif, et serait dans cette "nomenclature" l'article partitif défini (du, de la, des = de + article défini ; de = de + article zéro).
Je ne suis pas du tout sûr que ce soit pertinent; mais il me semble que ça mérite d'être creusé.
Ce "qqch" étant approximativement l'idée positive qu'on tire de "rien", pas répété parce que, justement déjà dit.
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- SacapusHabitué du forum
Justement, je dis que l'analyse de "rien" dans "rien que" sans "de" n'a rien à voir avec mon analyse de "rien" dans "rien que de".
Et d'ailleurs, dans ce syntagme "rien que" sans "de", je suis bien embêté pour analyser "rien", puisque de toutes façons, "il n'y a rien que cela" ou "il n'y a que cela", c'est pratiquement la même chose.
Donc "ne rien que " ou "ne que" : tournures restrictives.
mais "ne rien que de" s'analyse par l'association entre "ne que" (restrictif) associé à "rien de", au sens non négatif.
En ce qui concerne la place des mots, on peut peut-être l'expliquer par le fait que "que" et "de" sont des enclitiques, (Et que l'analogie avec les autres expressions avec "rien" en ont fait des enclitiques de ce "rien".) Des syntaxes (plus logiques) comme "que rien de" seraient donc exclues.
Il reste "rien que de" et "rien de que", mais on exclut la dernière par l'éloignement impossible entre "de" et ce que cette préposition régit.
Et d'ailleurs, dans ce syntagme "rien que" sans "de", je suis bien embêté pour analyser "rien", puisque de toutes façons, "il n'y a rien que cela" ou "il n'y a que cela", c'est pratiquement la même chose.
Donc "ne rien que " ou "ne que" : tournures restrictives.
mais "ne rien que de" s'analyse par l'association entre "ne que" (restrictif) associé à "rien de", au sens non négatif.
En ce qui concerne la place des mots, on peut peut-être l'expliquer par le fait que "que" et "de" sont des enclitiques, (Et que l'analogie avec les autres expressions avec "rien" en ont fait des enclitiques de ce "rien".) Des syntaxes (plus logiques) comme "que rien de" seraient donc exclues.
Il reste "rien que de" et "rien de que", mais on exclut la dernière par l'éloignement impossible entre "de" et ce que cette préposition régit.
- *Ombre*Grand sage
C'est ainsi que je le comprends.
Oui, on peut dire Il ne fait rien que m'embêter.
Ou Il ne mangeait rien à son souper que quelques légumes (je ne mets pas "des" exprès pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur la nature exacte du déterminant).
La préposition ne tient pas à la restriction, mais à l'expression "rien de".
Même si ça paraît lourd et maladroit, on pourrait sans doute dire : Il n'y avait que quelque chose de sérieux...
Cependant on comprend bien ici l'intérêt de l'emploi de la négation, qui insiste en effet sur le rien d'autre.
Mais dire : Il n'y avait que rien de sérieux, ça ne passe pas. Dans l'ordre des mots, on associe "ne" et "que", qui porte alors sur "rien de sérieux". Le peu que l'on comprend est le contraire de ce que l'on veut dire. On veut dire qu'il n'y a rien (ne... rien) sauf (que)... La solution qui s'impose à l'usage est la dislocation du groupe pronominal. Et effectivement, la proximité avec rien fait que l'on comprend que "de sérieux" est "tiré" de ce rien au sens positif du terme.
Je ne sais pas si l'on peut tirer cette préposition vers l'article. Au XVIIe et même plus tard, tu le sais bien, on trouve souvent encore une construction directe après rien : rien autre, rien moins... Par contre, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais vu "rien que" suivi d'un adjectif non précédé de "de". Faut-il y voir une sorte de lexicalisation, comme tu le suggères, ou la permanence de l'expression "rien de", même disloquée ? Je ne sais.
Oui, on peut dire Il ne fait rien que m'embêter.
Ou Il ne mangeait rien à son souper que quelques légumes (je ne mets pas "des" exprès pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur la nature exacte du déterminant).
La préposition ne tient pas à la restriction, mais à l'expression "rien de".
Même si ça paraît lourd et maladroit, on pourrait sans doute dire : Il n'y avait que quelque chose de sérieux...
Cependant on comprend bien ici l'intérêt de l'emploi de la négation, qui insiste en effet sur le rien d'autre.
Mais dire : Il n'y avait que rien de sérieux, ça ne passe pas. Dans l'ordre des mots, on associe "ne" et "que", qui porte alors sur "rien de sérieux". Le peu que l'on comprend est le contraire de ce que l'on veut dire. On veut dire qu'il n'y a rien (ne... rien) sauf (que)... La solution qui s'impose à l'usage est la dislocation du groupe pronominal. Et effectivement, la proximité avec rien fait que l'on comprend que "de sérieux" est "tiré" de ce rien au sens positif du terme.
Je ne sais pas si l'on peut tirer cette préposition vers l'article. Au XVIIe et même plus tard, tu le sais bien, on trouve souvent encore une construction directe après rien : rien autre, rien moins... Par contre, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais vu "rien que" suivi d'un adjectif non précédé de "de". Faut-il y voir une sorte de lexicalisation, comme tu le suggères, ou la permanence de l'expression "rien de", même disloquée ? Je ne sais.
- NLM76Grand Maître
@Sacapus : qu'est-ce qui permet pour toi de dire ici que "rien de" a un sens non négatif ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SacapusHabitué du forum
Simplement le sens de l'expression entière :
Si «ne rien que de» signifie «uniquement quelque chose de», et si on assimile les deux mots «ne que» à «uniquement», alors on assimile les deux mots qui restent «rien de» à «quelque chose de».
Par non-négatif, je veux dire que «rien» signifie ici «quelque chose», au lieu de rien.
(Et de plus, ça n'a rien d'étymologiquement aberrant)
Si «ne rien que de» signifie «uniquement quelque chose de», et si on assimile les deux mots «ne que» à «uniquement», alors on assimile les deux mots qui restent «rien de» à «quelque chose de».
Par non-négatif, je veux dire que «rien» signifie ici «quelque chose», au lieu de rien.
(Et de plus, ça n'a rien d'étymologiquement aberrant)
- *Ombre*Grand sage
édit : Je trouve qu'il y a une tension dans la valeur de rien.
Il y a une négation qui frappe à l'oreille - et je pense que cela participe de la force de cette construction, de son effet d'insistance : quand j'entends " il n'y avait rien que de sérieux", j'entend cette négation qui exclut tout autre chose que le sérieux, ce n'est pas le même effet que "quelque chose de sérieux". Mais "de sérieux" dans "que de sérieux" renvoie à "rien" au sens étymologique, positif de "quelque chose" rien sauf quelque chose de sérieux.
Il y a une négation qui frappe à l'oreille - et je pense que cela participe de la force de cette construction, de son effet d'insistance : quand j'entends " il n'y avait rien que de sérieux", j'entend cette négation qui exclut tout autre chose que le sérieux, ce n'est pas le même effet que "quelque chose de sérieux". Mais "de sérieux" dans "que de sérieux" renvoie à "rien" au sens étymologique, positif de "quelque chose" rien sauf quelque chose de sérieux.
- NLM76Grand Maître
Oui. Bien sûr. Mais qu'est-ce qui permet ICI d'activer le sens positif ?
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Je me demande s’il ne faut pas donner à « de sérieux » la valeur partitive d’un neutre substantivé sur le modèle de Quid novi: C’est la simple transcription en français de cette tournure latine au génitif, non?
il n’y a rien que ( qqch) de sérieux ....?
Rien /rem Certes mais ni plus ni moins que d’ordinaire me semble-t-il : pourquoi compliquer?
Édit: pardon pour les initiatives intempestives de mon téléphone
Edit 2/ Je n'avais pas vu le spoiler "incidemment" de NLM qui me paraît très intéressant en effet. J'irais bien sur cette piste, en fait. Et il le dit tellement plus "professionnellement" que ma suggestion d' interrogation personnelle
il n’y a rien que ( qqch) de sérieux ....?
Rien /rem Certes mais ni plus ni moins que d’ordinaire me semble-t-il : pourquoi compliquer?
Édit: pardon pour les initiatives intempestives de mon téléphone
Edit 2/ Je n'avais pas vu le spoiler "incidemment" de NLM qui me paraît très intéressant en effet. J'irais bien sur cette piste, en fait. Et il le dit tellement plus "professionnellement" que ma suggestion d' interrogation personnelle
- SacapusHabitué du forum
Tu veux dire : Qu'est-ce qui permet de le comprendre au sens positif sans postuler au préalable la compréhension de l'expression complète "ne rien que de"?NLM76 a écrit:Oui. Bien sûr. Mais qu'est-ce qui permet ICI d'activer le sens positif ?
Je ne sais pas.
Ce n'est peut-être pas ça,après tout.
- NadejdaGrand sage
Bonjour,
Quelqu'un, sur ce fil ou sur un autre, évoquait (il y a quelques semaines ?) une nouvelle grammaire "de référence" qui commençait à supplanter, pour les concours, la Grammaire méthodique du français. De quelle grammaire s'agit-il ? Je ne retrouve plus le message en question...
Merci !
Quelqu'un, sur ce fil ou sur un autre, évoquait (il y a quelques semaines ?) une nouvelle grammaire "de référence" qui commençait à supplanter, pour les concours, la Grammaire méthodique du français. De quelle grammaire s'agit-il ? Je ne retrouve plus le message en question...
Merci !
- IphigénieProphète
C’était là!
https://www.neoprofs.org/t126907p100-eaf-quelle-question-de-grammaire-poser-sur-la-negation
https://www.neoprofs.org/t126907p100-eaf-quelle-question-de-grammaire-poser-sur-la-negation
Je joins en photographie les pages de Cécile Narjoux, Grévisse de l'étudiant - Grammaire graduelle du Français (Capes / Agrégation de lettres), désormais grammaire de référence pour les concours (tendance à supplanter la GMF). J'ai du mal à me figurer
- Hardy-LaclosNiveau 9
J'ai acheté le Grévisse de l'étudiant et il a l'air bien costaud et complet. J'ai eu mal au crâne rien qu'en le feuilletant j'ai également pris le Grevisse de l'enseignant, moins complet mais plus adapté à l'enseignement dans le secondaire. Je vais naviguer entre les deux. Mais je vous avoue que me tartiner cinquante pages sur le déterminant me déprime un peu
_________________
- Spoiler:
- 2018-2019 : T2 (deux 6è ; une 5è ; une 3ème + PP 3ème)
2017-2018 : T1 (trois 6è ; 1 3è)
2016-2017 : stagiaire (deux 5è)
« - Alors, tu t'es bien amusée ?
- Comme ça.
- T'as vu le métro ?
- Non.
- Alors, que'est ce que t'as fait ?
- J'ai vieilli. »
Raymond Queneau, Zazie dans le métro
- trompettemarineMonarque
L'ouvrage de Mercier-Leca offre une synthèse pratique.
- NLM76Grand Maître
Très différent. Et beaucoup plus pénible.
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- trompettemarineMonarque
Ah, oui. cela n' a rien à voir. C'est pour s'accoutumer avec les terminologies "nouvelles". Il est synthétique et permet de faire des fiches à renseigner ensuite de façon approfondie et nuancée.
Pour la base, rien ne vaut Le Bon Usage (version des années 60).
Pour la base, rien ne vaut Le Bon Usage (version des années 60).
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