[Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?

Mahaut a écrit:Oui c'est l'enfer...
Oui c'est l'inquiétude qui nous soude. Il aura au moins réussi à faire se syndiquer une bonne partie des collègues. La tutelle a du débarquer des le mois de décembre suite à l'alerte donnée par les 3 syndicats de notre établissement. En fait je me suis rendu compte que le responsable de cette politique inhumaine étaient les tutelles qui cautionnent les agissements des ce.

Malheureusement, il ne faut rien attendre des visites de tutelle, elles sont inutiles, j'ai même remarqué que cela se retourne contre les lanceurs d'alerte.
Le seul moyen de pression est de faite bloc en équipe, mais là c'est pas gagné..

Je suis d'accord. C'est pour ça que nous avons demandé la présence des syndicats (non des représentants du personnel) lors de cette visite. La tutelle était très hypocrite devant les syndicats et des mesures d'accompagnement du ce ont été prises.Il s'est calme à la suite mais le naturel revient au galop.

Mahaut a écrit:Je suis d'accord. C'est pour ça que nous avons demandé la présence des syndicats (non des représentants du personnel) lors de cette visite. La tutelle était très hypocrite devant les syndicats et des mesures d'accompagnement du ce ont été prises.Il s'est calme à la suite mais le naturel revient au galop.

Et changer d’établissement ? Est-ce envisageable pour vous ?

Difficile de généraliser l'utilité des visites de tutelle d'un diocèse à un autre et d'un établissement à un autre. Déjà le fait qu'une visite soit effectuée rapidement avec des mesures d'accompagnement, je crois que cela montre une certaine réactivité. Je ne pense pas que le CDE voit cette visite d'un si bon oeil.
D'un autre côté, j'ai vraiment l'impression que les CDE se font de plus en plus rares et leur formation semble totalement déconnectée du métier de CDE.

Après la possibilité de changer d'établissement est aussi un atout intéressant. Quand de nombreux profs d'un même établissement passent au mouvement en général le message est clair... Cela ne nous oblige pas à changer...

Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 % de subventions de l'Etat, région et département.
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques, malheureusement dans les faits, ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement, nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

En effet le rectorat est le grand absent, comm
ent le mettre en demeure d'agir pour nous protéger? Chez nous les faits sont de cette nature: harcèlement, magouille administrative,travail non rémunéré....
J'envisage d'aller voir un avocat malgré mon adhésion syndicale.Je pense qu'au bout si rien n'est fait il faudra médiatiser les faits.Il n'y a que ça qui leur fait peur.
Comment faire savoir la situation que nous vivons, interpeller un député?

J’ai connu une situation similaire à la vôtre dans un établissement. J’ai préféré sauver ma peau. Des collègues ont tenté des choses (syndicat, contact avec le directeur diocésain…). Sans succès. Le cde s’en était pris ensuite à ces collègues. Ils ont dû quitter leur poste. C’était invivable pour eux.

Mahaut a écrit:En effet le rectorat est le grand absent, comm
ent le mettre en demeure d'agir pour nous protéger? Chez nous les faits sont de cette nature: harcèlement, magouille administrative,travail non rémunéré....
J'envisage d'aller voir un avocat malgré mon adhésion syndicale.Je pense qu'au bout si rien n'est fait il faudra médiatiser les faits.Il n'y a que ça qui leur fait peur.
Comment faire savoir la situation que nous vivons, interpeller un député?

Merci pour votre témoignage, cela remonte le moral de savoir que certains collègues ne se laissent pas faire et agissent face à la toute-puissance des chefs, quel type d'avocat allez vous contacter ?

Estelle60 a écrit:Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 %  de subventions de l'Etat, région et département.  
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques,  malheureusement dans les faits,  ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement,  nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

M le Maudit a écrit:

Estelle60 a écrit:Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 %  de subventions de l'Etat, région et département.  
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques,  malheureusement dans les faits,  ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement,  nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

C'est en effet une situation ubuesque, les CDE du privé sont des personnels de droit privé qui gèrent des budgets et des enseignants de droit public...

M le Maudit a écrit:

Estelle60 a écrit:Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 %  de subventions de l'Etat, région et département.  
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques,  malheureusement dans les faits,  ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement,  nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

J'ai travaillé dans le privé. C'est du bénévolat à ne plus en finir. Si vous ne posez pas vos limites, vous serez corvéable à merci.
En tant que contractuel et stagiaire, vous êtes évalué chaque fin d'année sur le mode "360", c'est à dire que vous serez évalué sur une dizaine de critères différents (votre pédagogie, votre autorité en classe, votre dynamisme, votre présentation (si, si !!), vos relations avec les élèves, les parents, les collègues et votre hiérarchie, votre implication dans les projets, votre capacité à entrer dans les nouvelles technologies, votre implication dans la pastorale et pour les professeurs de langue, ce que vous avez fait pour faire rayonner votre matière (faire des initiations aux CM2, aux sixièmes etc...). Je ne sais pas si les titulaires sont évalués mais je sais que moi et mon collègue stagiaire l'ont été. Le rapport est ensuite envoyé au diocèse qui décide de votre prochaine affectation. Mon collègue stagiaire a été proprement harcelé, ils lui ont donné une classe horrible et lui ont ensuite écrit sur le rapport qu'il n'avait aucune autorité. Il a été à deux doigts d'avoir un avis défavorable. Les règlements intérieurs sont plus stricts mais dans les faits, il faut se débrouiller seul car la hiérarchie ne soutient que très peu ses professeurs (si l'élève cause des problèmes, c'est de votre faute bien souvent). Les contractuels qui ont de très bons rapports n'obtiennent aucune reconnaissance (pécuniaire) de la part du diocèse mais à la différence du public, on s'arrange quand même pour vous muter dans des endroits plus sympas.
Je n'ai eu aucun rapport avec le rectorat. Je communique avec le diocèse.

Mitcindy a écrit:

M le Maudit a écrit:

Estelle60 a écrit:Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 %  de subventions de l'Etat, région et département.  
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques,  malheureusement dans les faits,  ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement,  nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

J'ai travaillé dans le privé. C'est du bénévolat à ne plus en finir. Si vous ne posez pas vos limites, vous serez corvéable à merci.
En tant que contractuel et stagiaire, vous êtes évalué chaque fin d'année sur le mode "360", c'est à dire que vous serez évalué sur une dizaine de critères différents (votre pédagogie, votre autorité en classe, votre dynamisme, votre présentation (si, si !!), vos relations avec les élèves, les parents, les collègues et votre hiérarchie, votre implication dans les projets, votre capacité à entrer dans les nouvelles technologies, votre implication dans la pastorale et pour les professeurs de langue, ce que vous avez fait pour faire rayonner votre matière (faire des initiations aux CM2, aux sixièmes etc...). Je ne sais pas si les titulaires sont évalués mais je sais que moi et mon collègue stagiaire l'ont été. Le rapport est ensuite envoyé au diocèse qui décide de votre prochaine affectation. Mon collègue stagiaire a été proprement harcelé, ils lui ont donné une classe horrible et lui ont ensuite écrit sur le rapport qu'il n'avait aucune autorité. Il a été à deux doigts d'avoir un avis défavorable. Les règlements intérieurs sont plus stricts mais dans les faits, il faut se débrouiller seul car la hiérarchie ne soutient que très peu ses professeurs (si l'élève cause des problèmes, c'est de votre faute bien souvent). Les contractuels qui ont de très bons rapports n'obtiennent aucune reconnaissance (pécuniaire) de la part du diocèse mais à la différence du public, on s'arrange quand même pour vous muter dans des endroits plus sympas.
Je n'ai eu aucun rapport avec le rectorat. Je communique avec le diocèse.

Parlez-vous de l'évaluation administrative ? C'est une vague fumisterie...

lialia7374 a écrit:

Mitcindy a écrit:

M le Maudit a écrit:

Estelle60 a écrit:Employé le mot privé me gêne un peu, en effet, j'ai appris récemment que l'enseignement privé sous contrat perçoit environ 75 %  de subventions de l'Etat, région et département.  
Je rappelle que nous sommes des agents contractuels de l'État et qu'à ce titre les chefs d'établissement ne sont pas nos supérieurs hiérarchiques,  malheureusement dans les faits,  ils se comportent comme des petits cheffaillons et brandissent souvent la baguette pour semer la terreur.
Dans ces conditions, on peut se demander ce que fait le rectorat pour protéger ses agents ? Et bien, pas grand chose, dans mon établissement,  nous avions alerté le service des ressources humaines du rectorat pour des faits de harcèlement de la part du CDE, malheureusement nous n'avons pas eu de suite...

Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

J'ai travaillé dans le privé. C'est du bénévolat à ne plus en finir. Si vous ne posez pas vos limites, vous serez corvéable à merci.
En tant que contractuel et stagiaire, vous êtes évalué chaque fin d'année sur le mode "360", c'est à dire que vous serez évalué sur une dizaine de critères différents (votre pédagogie, votre autorité en classe, votre dynamisme, votre présentation (si, si !!), vos relations avec les élèves, les parents, les collègues et votre hiérarchie, votre implication dans les projets, votre capacité à entrer dans les nouvelles technologies, votre implication dans la pastorale et pour les professeurs de langue, ce que vous avez fait pour faire rayonner votre matière (faire des initiations aux CM2, aux sixièmes etc...). Je ne sais pas si les titulaires sont évalués mais je sais que moi et mon collègue stagiaire l'ont été. Le rapport est ensuite envoyé au diocèse qui décide de votre prochaine affectation. Mon collègue stagiaire a été proprement harcelé, ils lui ont donné une classe horrible et lui ont ensuite écrit sur le rapport qu'il n'avait aucune autorité. Il a été à deux doigts d'avoir un avis défavorable. Les règlements intérieurs sont plus stricts mais dans les faits, il faut se débrouiller seul car la hiérarchie ne soutient que très peu ses professeurs (si l'élève cause des problèmes, c'est de votre faute bien souvent). Les contractuels qui ont de très bons rapports n'obtiennent aucune reconnaissance (pécuniaire) de la part du diocèse mais à la différence du public, on s'arrange quand même pour vous muter dans des endroits plus sympas.
Je n'ai eu aucun rapport avec le rectorat. Je communique avec le diocèse.

Parlez-vous de l'évaluation administrative ? C'est une vague fumisterie...

Oui.

Mitcindy a écrit:

lialia7374 a écrit:

Mitcindy a écrit:

M le Maudit a écrit:


Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

J'ai travaillé dans le privé. C'est du bénévolat à ne plus en finir. Si vous ne posez pas vos limites, vous serez corvéable à merci.
En tant que contractuel et stagiaire, vous êtes évalué chaque fin d'année sur le mode "360", c'est à dire que vous serez évalué sur une dizaine de critères différents (votre pédagogie, votre autorité en classe, votre dynamisme, votre présentation (si, si !!), vos relations avec les élèves, les parents, les collègues et votre hiérarchie, votre implication dans les projets, votre capacité à entrer dans les nouvelles technologies, votre implication dans la pastorale et pour les professeurs de langue, ce que vous avez fait pour faire rayonner votre matière (faire des initiations aux CM2, aux sixièmes etc...). Je ne sais pas si les titulaires sont évalués mais je sais que moi et mon collègue stagiaire l'ont été. Le rapport est ensuite envoyé au diocèse qui décide de votre prochaine affectation. Mon collègue stagiaire a été proprement harcelé, ils lui ont donné une classe horrible et lui ont ensuite écrit sur le rapport qu'il n'avait aucune autorité. Il a été à deux doigts d'avoir un avis défavorable. Les règlements intérieurs sont plus stricts mais dans les faits, il faut se débrouiller seul car la hiérarchie ne soutient que très peu ses professeurs (si l'élève cause des problèmes, c'est de votre faute bien souvent). Les contractuels qui ont de très bons rapports n'obtiennent aucune reconnaissance (pécuniaire) de la part du diocèse mais à la différence du public, on s'arrange quand même pour vous muter dans des endroits plus sympas.
Je n'ai eu aucun rapport avec le rectorat. Je communique avec le diocèse.

Parlez-vous de l'évaluation administrative ? C'est une vague fumisterie...

Oui.

Il faut se syndiquer et ne pas se laisser faire. Quant à l'évaluation administrative, on ne peut pas émettre un avis défavorable sans motifs valables. Et encore...

M le Maudit a écrit:Le rectorat ne fait rien pour protéger ses agents dans le public non plus. Quant aux chefs d'établissements sous contrat ils st je crois payés par le diocèse et non par l'Etat. Cette situation purement française est absolument hallucinante....

Non, ils ne sont pas payés par le diocèse (DDEC) mais par l'OGEC de l'établissement c'est l'association gestionnaire qui paie tout le personnel non enseignant. Les CDE ont par contre une lettre de mission de la part de la DDEC. Et on peut dire dans les faits que le président de l'OGEC n'a pas beaucoup de pouvoir vis à vis du CDE et que son supérieur hierarchique est bien la DDEC.

DDEC : Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique
OGEC : Organisme de Gestion de l'Enseignement Catholique (association loi 1901)

@ Mitcindy : Je n'ai jamais vu un diocèse donner une rémunération à un enseignant cela n'est pas possible. Nous sommes rémunérés de la même manière que dans le public avec des HSE et des IMC. Pour les missions non enseignantes comme responsable de niveau ou la pastorale ce sont les OGEC qui paient.

Estelle60 a écrit:

Mahaut a écrit:Oui c'est l'enfer...
Oui c'est l'inquiétude qui nous soude. Il aura au moins réussi à faire se syndiquer une bonne partie des collègues. La tutelle a du débarquer des le mois de décembre suite à l'alerte donnée par les 3 syndicats de notre établissement. En fait je me suis rendu compte que le responsable de cette politique inhumaine étaient les tutelles qui cautionnent les agissements des ce.

Malheureusement,  il ne faut rien attendre des visites de tutelle, elles sont inutiles,  j'ai même remarqué que cela se retourne contre les lanceurs d'alerte.
Le seul moyen de pression est de faite bloc en équipe, mais là c'est pas gagné..

Lors d’une visite de tutelle, un des représentants des CDE a proposé à une collègue qui se plaignait d’heures de cours avec deux classes (imposées par la direction, petits effectifs et dotation horaire insuffisante), de « faire du bénévolat » c’est à dire de faire deux heures de cours dont une gratuite. Voilà. La collègue était suppléant à temps partiel à l’époque. Résultat de cette visite, au cours de laquelle on - les profs rencontrés - s’était bien lâchés sur plusieurs points très problématiques, « tout s’est bien passé, les élèves sont heureux chez vous ». Tu m’étonnes… vu comme on les balade/sort/amuse à longueur de temps, encore heureux !!! Rien à attendre de ces visites.

EdithW a écrit:

Estelle60 a écrit:

Mahaut a écrit:Oui c'est l'enfer...
Oui c'est l'inquiétude qui nous soude. Il aura au moins réussi à faire se syndiquer une bonne partie des collègues. La tutelle a du débarquer des le mois de décembre suite à l'alerte donnée par les 3 syndicats de notre établissement. En fait je me suis rendu compte que le responsable de cette politique inhumaine étaient les tutelles qui cautionnent les agissements des ce.

Malheureusement,  il ne faut rien attendre des visites de tutelle, elles sont inutiles,  j'ai même remarqué que cela se retourne contre les lanceurs d'alerte.
Le seul moyen de pression est de faite bloc en équipe, mais là c'est pas gagné..

Lors d’une visite de tutelle, un des représentants des CDE a proposé à une collègue qui se plaignait d’heures de cours avec deux classes (imposées par la direction, petits effectifs et dotation horaire insuffisante), de « faire du bénévolat » c’est à dire de faire deux heures de cours dont une gratuite. Voilà. La collègue était suppléant à temps partiel à l’époque. Résultat de cette visite, au cours de laquelle on - les profs rencontrés - s’était bien lâchés sur plusieurs points très problématiques, « tout s’est bien passé, les élèves sont heureux chez vous ». Tu m’étonnes… vu comme on les balade/sort/amuse à longueur de temps, encore heureux !!! Rien à attendre de ces visites.

Je suis d'accord avec EdithW. C'est de la com. Le plus important c'est d'avoir qqn en face des élèves et des projets vitrines.

Il faut savoir aussi que le chargé de tutelle priorise selon les établissements et le degré de gravité du problème. Surtout si ce problème est médiatisé ou non (scandales, affaires etc).

Après, l'idée de faire bloc en équipe...   Si seulement.   Pour ma part, je n'y crois plus trop...

Oui chez nous aussi on nous propose de réaliser des heures supplémentaires gratuites au motif que les hsa sont " bien payees"

Mahaut a écrit:Oui chez nous aussi on nous propose de réaliser des heures supplémentaires gratuites au motif que les hsa sont " bien payees"

Bonjour à tous
Je confirme le bénévolat constant et le "ce n'est jamais assez" .
Le système "20 séances de 50 min" , pour dégager du temps est une honte que les syndicats et rectorats devraient empêcher.
Mieux vaut être ancien car les jeunes sont encore plus "sous pression".
Mais les vieux n'ont pas le "sang neuf"...
La tutelle est , à mon sens , au service du chef d'établissement pour repérer les points d'appui humains ...
Oui, les élèves et les parents sont des clients.

Il faut se positionner et dire non.

lialia7374 a écrit:Il faut se positionner et dire non.

Plus facile à dire qu’à faire!!! Tous les collègues sont contre le système qu’on applique : cours de 50 minutes « restitués » sous forme de demi-journées banalisées, un vendredi sur deux

Spoiler:

. On a tenté de supprimer ça en fin d’année mais sous prétexte de changement de direction, la CDE a refusé « pour ne pas tout changer en même temps ». En fait, elle savait déjà qu’elle restait un an de plus (pas de candidat) et ces après-midi lui permettent de se faire mousser (à coup de « projets » d’ « éco-collège » etc) à nos frais (et à ceux des élèves…).

Eh oui, sans compter les flagorneurs intéressés , particulièrement au service du chef , sans compter ceux (nombreux) qui n'ont aucune conviction + ceux qui n'ont -j'en conviens - pas la possibilité de s'opposer : jeunes ou vieux collègues recrutés fraichement en direct par le chef et évalués plus tard par ce même chef.
Une opposition même légère sera vue comme un manque d'investissement flagrant.

EdithW a écrit:

lialia7374 a écrit:Il faut se positionner et dire non.

Plus facile à dire qu’à faire!!!

Je sais bien, malheureusement…  Sans compter, les collègues qui mènent un double discours.

On a un seul directeur diocésain pour deux diocèses et donc des chargés de mission pour suppléer. Le notre est ancien PE et ne s’intéresse qu’à une seule chose, l’écologie (au sens fresque du climat, eco-collège, élèves qui font des dessins pour donner à l’évêque etc). La publication sur les réseaux sociaux de textes ou photos sur un potager pédagogique ou toute autre initiative du même ordre constitue l’essentiel de son travail. Alors le bien être des collègues…

EdithW a écrit:On a un seul directeur diocésain pour deux diocèses et donc des chargés de mission pour suppléer. Le notre est ancien PE et ne s’intéresse qu’à une seule chose, l’écologie (au sens fresque du climat, eco-collège, élèves qui font des dessins pour donner à l’évêque etc). La publication sur les réseaux sociaux de textes ou photos sur un potager pédagogique ou toute autre initiative du même ordre constitue l’essentiel de son travail. Alors le bien être des collègues…