- GoodGuyNeroNiveau 1
Ou mieux vaut-il au contraire viser le public?
Pourquoi avez-vous choisi le privé plutôt que le public?
Pourquoi avez-vous choisi le privé plutôt que le public?
- User20401Vénérable
Bonjour.
Et-ce vraiment utile d'ouvrir 4 sujets différent sur le même thème ?
Et-ce vraiment utile d'ouvrir 4 sujets différent sur le même thème ?
- DaphnéDemi-dieu
J'ai choisi le public et je n'aurais choisi le privé pour rien au monde.
En choisissant le public j'en ai accepté les avantages et les inconvénients, on ne peut pas tout avoir.
En choisissant le public j'en ai accepté les avantages et les inconvénients, on ne peut pas tout avoir.
- Thalia de GMédiateur
Peut-être pas.Cicyle a écrit:Bonjour.
Est-ce vraiment utile d'ouvrir 4 sujets différents sur le même thème ?
Je vais sans doute fusionner.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- eleonore69Érudit
GoodGuyNero a écrit:Ou mieux vaut-il au contraire viser le public?
Pourquoi avez-vous choisi le privé plutôt que le public?
TU as en général de meilleurs élèves, moins pénibles... Mais tu es corvéable à merci...(j'ai quelques amies dans le privé et je peux comparer)
Je suis dans le public et même si tout est loin d'être parfait! j'apprécie ma relative liberté (liberté plus importante en lycée qu'en collège , d'ailleurs..)
- GoodGuyNeroNiveau 1
Daphné: Qu'est-ce qui te dégoûte dans le privé?
eleonore69: Corvéable à merci? De quelle façon?
eleonore69: Corvéable à merci? De quelle façon?
- Une passanteEsprit éclairé
Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
- ElyasEsprit sacré
Une passante a écrit:Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
Dans le dernier bahut privé où je suis passé, tous les professeurs d'HG étaient à 5 heures supplémentaires et avaient cinq niveaux minimum. Ils n'en pouvaient plus mais n'osent pas refuser.
- DesolationRowEmpereur
Une passante a écrit:Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
Mais pourquoi ?
- Une passanteEsprit éclairé
J'aurais dû préciser "enseigner dans le public", mais il me semble que nous sommes nombreux à avoir à cœur de "rendre" ce que l'école nous a appris, nous avons pu bénéficier d'une instruction et nous sommes conscients de l'importance de notre "mission" (c'est mon côté hussard noir )
- DaphnéDemi-dieu
GoodGuyNero a écrit:Daphné: Qu'est-ce qui te dégoûte dans le privé?
eleonore69: Corvéable à merci? De quelle façon?
Je voulais être fonctionnaire. Avec les avantages et les inconvénients de la situation. Ne pas avoir un CDE qui me fasse du chantage aux horaires au poste etc...
Alors dans le public un CDE peut te faire suer sur l'EDT, mais son pouvoir de nuisance est limité. Et il n'a rien à dire sur ton affectation dans son établissement. Et ça c'est GE-NI-AL !
- Pierre-HenriHabitué du forum
J'ai choisi le privé parce que, lorsque j'étais contractuel dans un établissement public difficile, la directrice m'avait convoqué dans son bureau pour me dire, je cite textuellement : "vous ne tenez pas la route face aux élèves". D'accord, ciao. Ce n'est pas le genre de choses qu'il faut me dire deux fois.
Les avantages du privé ?
- les parents sont volontaires pour le choisir. Cela veut dire qu'ils s'occupent un minimum de leur progéniture. Cela élimine les cas sociaux les plus lourds.
- présence accrue des parents. Ils ont leur mot à dire. Dans l'ensemble, c'est plutôt une bonne chose, car la majorité des parents veulent, en priorité, que leurs enfants travaillent en sécurité (voir point suivant).
- une obligation de résultat. Un élève qui rate le bac, dans un bahut privé, c'est la fin du monde. Quand ça arrive, un CdE doit réagir avec fermeté sous peine de voir les familles partir. Pareil avec les problèmes de discipline, de violence.
- présence religieuse. Je vais faire hurler en disant cela, mais tant pis : j'apprécie d'enseigner dans un environnement religieux, où la présence congréganiste est constante, où des prêtres et des frères font partie de l'organigramme. C'est, souvent, un antidote contre la gestion exclusivement bureaucratique des stocks scolaires. Cela remet un peu d'âme dans le métier.
- mutation facile. Si cela ne va pas dans un établissement, on part. Avec la crise de recrutement, on trouve aisément un autre poste dans la plupart des disciplines.
Les défauts :
- obligations de service plus contraignantes que dans le public. Par exemple, les remplacements se font en interne. On peut se voir attribuer une classe au pied levé.
- effectifs plus importants.
- moins d'argent que dans le public.
- la présence des parents a ses désavantages. Certains se croient tout permis. J'ai la chance d'enseigner dans un établissement où la direction fait barrage contre les parents vindicatifs, mais cela n'est pas le cas partout.
- l'obligation de résultats peut mener à des magouilles pas très reluisantes, comme le pipeautage du brevet, les bulletins enjolivés, le "pas de vagues"... autant de signes d'un établissement en faillite.
Les avantages du privé ?
- les parents sont volontaires pour le choisir. Cela veut dire qu'ils s'occupent un minimum de leur progéniture. Cela élimine les cas sociaux les plus lourds.
- présence accrue des parents. Ils ont leur mot à dire. Dans l'ensemble, c'est plutôt une bonne chose, car la majorité des parents veulent, en priorité, que leurs enfants travaillent en sécurité (voir point suivant).
- une obligation de résultat. Un élève qui rate le bac, dans un bahut privé, c'est la fin du monde. Quand ça arrive, un CdE doit réagir avec fermeté sous peine de voir les familles partir. Pareil avec les problèmes de discipline, de violence.
- présence religieuse. Je vais faire hurler en disant cela, mais tant pis : j'apprécie d'enseigner dans un environnement religieux, où la présence congréganiste est constante, où des prêtres et des frères font partie de l'organigramme. C'est, souvent, un antidote contre la gestion exclusivement bureaucratique des stocks scolaires. Cela remet un peu d'âme dans le métier.
- mutation facile. Si cela ne va pas dans un établissement, on part. Avec la crise de recrutement, on trouve aisément un autre poste dans la plupart des disciplines.
Les défauts :
- obligations de service plus contraignantes que dans le public. Par exemple, les remplacements se font en interne. On peut se voir attribuer une classe au pied levé.
- effectifs plus importants.
- moins d'argent que dans le public.
- la présence des parents a ses désavantages. Certains se croient tout permis. J'ai la chance d'enseigner dans un établissement où la direction fait barrage contre les parents vindicatifs, mais cela n'est pas le cas partout.
- l'obligation de résultats peut mener à des magouilles pas très reluisantes, comme le pipeautage du brevet, les bulletins enjolivés, le "pas de vagues"... autant de signes d'un établissement en faillite.
- DanskaProphète
Ah bon ? C'est curieux, j'aurais pensé que c'était l'inverse, vu les restrictions de dépense publiques opérées pendant ces dernières années...Pierre-Henri a écrit:...
- moins d'argent que dans le public...
- GoodGuyNeroNiveau 1
Une passante a écrit:Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
Ce genre de pratiques des heures supp non-payées est courante? Dis comme ça, j'ai l'impression d'un abus de pouvoir, n'est-ce pas illégal? (mais peut-être que l'influence du réseau, qui fait que les directeurs se connaissent entre eux, tend à empêcher des plaintes contre ce genre de pratique)
- granitza_Niveau 7
L'année dernière j'étais contractuel ds le public et cette année stagiaire dans le privé.
Tout dépend de l'établissement pour le privé.
Tous mes collègues d'HG sont à 19h max. (même ma collègue agrégée mais elle veut des HSA). La présence religieuse est infime chez moi, aucun religieux dans l'organigramme.
J'ai choisi le privé parce que j'y ai fait ma scolarité et pour le système de mutations. Je ne voulais pas être le bouche-trou de l'EN (célibataire, 22 ans, sans enfant).
Les parents sont plus présents. Là, je suis d'accord (avec les points positifs et négatifs).
La sélection des élèves, les brevets ou bacs pipeautés cela dépend des établissements. Ici on prend tout le monde, on doit remplir nos classes pour pas devoir en fermer.
La grosse différence pour moi est au niveau de la direction. Toute la direction enseigne encore (une classe pour le directeur, 3 pour le directeur-adjoint, 15h pour les responsables de niveau). Mais, j'ai énormément de chance avec la direction de mon établissement qui est très sympathique (mais je sais que c'est loin d'être la norme, qui plus est, dans le privé).
La généralisation est impossible. Chaque bahut privé est différent.
Tout dépend de l'établissement pour le privé.
Tous mes collègues d'HG sont à 19h max. (même ma collègue agrégée mais elle veut des HSA). La présence religieuse est infime chez moi, aucun religieux dans l'organigramme.
J'ai choisi le privé parce que j'y ai fait ma scolarité et pour le système de mutations. Je ne voulais pas être le bouche-trou de l'EN (célibataire, 22 ans, sans enfant).
Les parents sont plus présents. Là, je suis d'accord (avec les points positifs et négatifs).
La sélection des élèves, les brevets ou bacs pipeautés cela dépend des établissements. Ici on prend tout le monde, on doit remplir nos classes pour pas devoir en fermer.
La grosse différence pour moi est au niveau de la direction. Toute la direction enseigne encore (une classe pour le directeur, 3 pour le directeur-adjoint, 15h pour les responsables de niveau). Mais, j'ai énormément de chance avec la direction de mon établissement qui est très sympathique (mais je sais que c'est loin d'être la norme, qui plus est, dans le privé).
La généralisation est impossible. Chaque bahut privé est différent.
_________________
2016-2017 : HG-AP 2ndes
2017-2018 : HG 2nde + HG 1ère S
2018-2019 : HG 2nde + HG Term S + TPE 1ère ES (PP 2nde)
2019-2020 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term S (PP 2nde)
2020-2021 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term (PP 2nde)
2021-2022 : HG 3e + HG 2nde + HG 1ère + HG Term + SNT 2nde (PP 2nde)
2022-2023 : HG 5e + HG 3e + HG 2nde + HGGSP 1ère (PP 2nde)
2023-2024 : HG 3e + HG 2nde + HGGSP Term (PP 3ème)
2024-2025 : HG 2nde + HG Term + HGGSP 1ère + HGGSP Term (PP 2nde)
- DesolationRowEmpereur
Une passante a écrit:J'aurais dû préciser "enseigner dans le public", mais il me semble que nous sommes nombreux à avoir à cœur de "rendre" ce que l'école nous a appris, nous avons pu bénéficier d'une instruction et nous sommes conscients de l'importance de notre "mission" (c'est mon côté hussard noir )
Je comprends mieux
- wilfried12Habitué du forum
Il y a de tout dans le privé, des établissements ou on te demande de façon insistante de faire des heures sup non payées, (surtout envers les maitres aux) ou faute d'effectifs suffisants on recrute tous les élèves exclus ailleurs et ou il est inenvisageable de renvoyer un élève, et non dans ces établissements la tu n'as clairement pas des meilleurs conditions de travail.
Mais tu as aussi des établissement qui tournent correctement et la effectivement la plupart des parents sont derrières leurs enfants et ça permet de régler plus facilement certains problèmes, après certains parents payent et donc exigent n'importe quoi, donc ce n'est pas parfait non plus.
Après la plus grosse différence n'a pas été mentionné, dans le privé le salaire brut est le même mais le salaire net est inférieur d'environ 100euros en début/milieu de carrière. (et je ne parle pas de la retraite).
Mais tu as aussi des établissement qui tournent correctement et la effectivement la plupart des parents sont derrières leurs enfants et ça permet de régler plus facilement certains problèmes, après certains parents payent et donc exigent n'importe quoi, donc ce n'est pas parfait non plus.
Après la plus grosse différence n'a pas été mentionné, dans le privé le salaire brut est le même mais le salaire net est inférieur d'environ 100euros en début/milieu de carrière. (et je ne parle pas de la retraite).
- GoodGuyNeroNiveau 1
granitza_ a écrit:L'année dernière j'étais contractuel ds le public et cette année stagiaire dans le privé.
Tout dépend de l'établissement pour le privé.
Tous mes collègues d'HG sont à 19h max. (même ma collègue agrégée mais elle veut des HSA). La présence religieuse est infime chez moi, aucun religieux dans l'organigramme.
J'ai choisi le privé parce que j'y ai fait ma scolarité et pour le système de mutations. Je ne voulais pas être le bouche-trou de l'EN (célibataire, 22 ans, sans enfant).
Les parents sont plus présents. Là, je suis d'accord (avec les points positifs et négatifs).
La sélection des élèves, les brevets ou bacs pipeautés cela dépend des établissements. Ici on prend tout le monde, on doit remplir nos classes pour pas devoir en fermer.
La grosse différence pour moi est au niveau de la direction. Toute la direction enseigne encore (une classe pour le directeur, 3 pour le directeur-adjoint, 15h pour les responsables de niveau). Mais, j'ai énormément de chance avec la direction de mon établissement qui est très sympathique (mais je sais que c'est loin d'être la norme, qui plus est, dans le privé).
La généralisation est impossible. Chaque bahut privé est différent.
Pourrais-tu détailler le système des mutations?
- Equipe de modérationModérateur
Euh, non pas ici. Tu as ouvert un autre topic sur les muts https://www.neoprofs.org/t114171-urgent-questions-sur-les-mutations-moyenne-annuelle-differences-public-priveGoodGuyNero a écrit:
Pourrais-tu détailler le système des mutations?
- GoodGuyNeroNiveau 1
Equipe de modération a écrit:Euh, non pas ici. Tu as ouvert un autre topic sur les muts https://www.neoprofs.org/t114171-urgent-questions-sur-les-mutations-moyenne-annuelle-differences-public-priveGoodGuyNero a écrit:
Pourrais-tu détailler le système des mutations?
En effet, autant pour moi.
Autre question: que pensez-vous de cet article?
Enseigner dans le privé et le public en France. Une analyse comparative, de Felouzis et Perroton (trouvable très facilement sur le net)
(notamment les pages 8 à 10)
- lucBNiveau 9
J'ai fait toute ma scolarité dans le public, je suis tout sauf une bénie oui-oui, je ne suis pas croyante, je vote à gauche, j'ai "choisi" le privé il y a 17 ans, suite à un remplacement. Je ne connaissais du privé que les clichés que je vois encore traîner ici ( ah les fameux bons élèves qu'on recruterait, voire qu'on débaucherait du public... je n'en ai encore pas vu beaucoup ), et même si je gagne moins que mon conjoint (qui est dans le public), que je fais plus d'heures, avec des remplacements parfois au pied levé, je crois que je ne changerais pas de système, car il me convient, malgré tout. J'ai même fait grève, mardi, et contrairement à une légende urbaine, ça existe aussi dans le privé. Après j'ai l'impression que tu cherches trop le beurre et l'argent du beurre... Quand on fait des choix, on renonce à certains avantages !
- LuandaNiveau 2
Parle-t-on de professeurs contractuels dans le public/dans le privé ou de professeurs titulaires?
Je n'ai jamais travaillé dans le public (ni même été élève dans le public) donc je ne me permettrais pas de comparer public et privé.
En revanche, j'ai enseigné dans 3 établissements privés différents en temps que professeur stagiaire puis en tant que professeur titulaire et je peux dire que :
-j'ai toujours eu un temps complet comme la plupart de mes collègues.
-je n'ai jamais eu beaucoup d'heures supplémentaires (1h HSA au plus) et rares étaient les collègues à en avoir beaucoup.
-jamais je n'ai entendu dire qu'un directeur pouvait renvoyer un professeur juste parce que celui-ci refusait de prendre des heures supplémentaires.
-on est effectivement payé pour les heures de cours que l'on donne et personnellement, je trouve anormal d'être payé pour des heures de cours que l'on ne donne pas (mais ça n'engage que moi).
-je ne me suis jamais sentie "corvéable". Je ne pense pas en faire plus qu'un professeur travaillant dans le public.
-toutes mes heures sup' ont toujours été payées (on parle bien de HSA? ou de HSE?)
-on ne m'a jamais demandé de remplacer qui que ce soit au pied levé et si tel avait été le cas, j'aurais sans problème pu refuser (de quoi parle-t-on exactement?!?).
-en début de carrière, une amie qui enseignait dans le public touchait exactement le même salaire que moi, à la virgule près. Aujourd'hui, c'est peut-être différent, je ne suis pas sûre.
-dans le privé sous contrat, on a un statut "assimilé à" celui d'un fonctionnaire. Une fois titulaire de ton poste, personne ne peut t'en déloger. Tu ne perds ton poste ou tes heures que si l'établissement fait faillite/ferme des classes. Dans ce dernier cas de figure, tu es prioritaire au niveau des demandes de mutation.
-si un directeur ne convient pas à un enseignant, celui-ci n'a qu'un temps à "tenir", il pourra faire une demande de mutation et être muté l'année suivante.
Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Ah bon? D'autres motivations comme?
Je n'ai jamais travaillé dans le public (ni même été élève dans le public) donc je ne me permettrais pas de comparer public et privé.
En revanche, j'ai enseigné dans 3 établissements privés différents en temps que professeur stagiaire puis en tant que professeur titulaire et je peux dire que :
-j'ai toujours eu un temps complet comme la plupart de mes collègues.
-je n'ai jamais eu beaucoup d'heures supplémentaires (1h HSA au plus) et rares étaient les collègues à en avoir beaucoup.
-jamais je n'ai entendu dire qu'un directeur pouvait renvoyer un professeur juste parce que celui-ci refusait de prendre des heures supplémentaires.
-on est effectivement payé pour les heures de cours que l'on donne et personnellement, je trouve anormal d'être payé pour des heures de cours que l'on ne donne pas (mais ça n'engage que moi).
-je ne me suis jamais sentie "corvéable". Je ne pense pas en faire plus qu'un professeur travaillant dans le public.
-toutes mes heures sup' ont toujours été payées (on parle bien de HSA? ou de HSE?)
-on ne m'a jamais demandé de remplacer qui que ce soit au pied levé et si tel avait été le cas, j'aurais sans problème pu refuser (de quoi parle-t-on exactement?!?).
-en début de carrière, une amie qui enseignait dans le public touchait exactement le même salaire que moi, à la virgule près. Aujourd'hui, c'est peut-être différent, je ne suis pas sûre.
-dans le privé sous contrat, on a un statut "assimilé à" celui d'un fonctionnaire. Une fois titulaire de ton poste, personne ne peut t'en déloger. Tu ne perds ton poste ou tes heures que si l'établissement fait faillite/ferme des classes. Dans ce dernier cas de figure, tu es prioritaire au niveau des demandes de mutation.
-si un directeur ne convient pas à un enseignant, celui-ci n'a qu'un temps à "tenir", il pourra faire une demande de mutation et être muté l'année suivante.
Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Ah bon? D'autres motivations comme?
- skindiverÉrudit
J'ai bossé trois ans en tant que contractuel dans un super bahut privé catholique de campagne avant de passer les concours dans le public.
J'ai adoré ces trois années, la directrice était très sympa (jusqu'à un certain moment qui sera décrit plus bas) très humaine mais avait ses têtes. J'ai toujours eu ce que je voulais comme EDT. Mes collègues étaient vraiment géniaux.
Les élèves très sympa pour la plupart.
Ce qui m'a gêné en revanche c'était:
- La présence de curés dans l'établissement dont un en soutane qui me mettait très mal à l'aise.
- Le manque de moyens par rapport au public. C'est hallucinant la différence... Les gens pensent que parce que les familles payent ll y a des moyens énormes alors que c'est tout l'inverse.
- Certaines familles qui pétaient des plombs à cause de certaines parties du programme. (Qu'ils ne mettent pas leurs enfants dans un bahut privé catho pour entendre parler de familles autres que traditionnelles par exemple).
- Certains chefs qui demandent aux professeurs de ne pas traiter certaines parties du programme ( la contraception par exemple, l'étude des livres de Zola en est un autre exemple).
- Les conseils de discipline dans tous les sens.... Certains élèves se sont fait virer mais vraiment pour pas grand chose.
- Quand ma chef a appris que je passais les concours du public a arrêté de me parler et m'a appelé "le traitre" jusqu'à ce que je quitte l'établissement... A tel point que mes collègues ont du lui demander en réunion plénière d'arrêter car c'était vraiment très limite.
-Quand c'est tellement compliqué de recruter car l'établissement est en zone rurale qu'on demande à certains contractuels d'enseigner une matière autre que celle qu'il a apprise... (Passer de l'histoire aux biotechnologies par exemple).
- Le salaire qui est inférieur à celui du public que ce soit pour les titulaires ou les contractuels. j'étais payé 1200 euros pour un temps plein...
J'y ai passé vraiment des très bons moments, mais je ne regrette pas mon choix d'avoir passé le concours dans le public.
J'ai adoré ces trois années, la directrice était très sympa (jusqu'à un certain moment qui sera décrit plus bas) très humaine mais avait ses têtes. J'ai toujours eu ce que je voulais comme EDT. Mes collègues étaient vraiment géniaux.
Les élèves très sympa pour la plupart.
Ce qui m'a gêné en revanche c'était:
- La présence de curés dans l'établissement dont un en soutane qui me mettait très mal à l'aise.
- Le manque de moyens par rapport au public. C'est hallucinant la différence... Les gens pensent que parce que les familles payent ll y a des moyens énormes alors que c'est tout l'inverse.
- Certaines familles qui pétaient des plombs à cause de certaines parties du programme. (Qu'ils ne mettent pas leurs enfants dans un bahut privé catho pour entendre parler de familles autres que traditionnelles par exemple).
- Certains chefs qui demandent aux professeurs de ne pas traiter certaines parties du programme ( la contraception par exemple, l'étude des livres de Zola en est un autre exemple).
- Les conseils de discipline dans tous les sens.... Certains élèves se sont fait virer mais vraiment pour pas grand chose.
- Quand ma chef a appris que je passais les concours du public a arrêté de me parler et m'a appelé "le traitre" jusqu'à ce que je quitte l'établissement... A tel point que mes collègues ont du lui demander en réunion plénière d'arrêter car c'était vraiment très limite.
-Quand c'est tellement compliqué de recruter car l'établissement est en zone rurale qu'on demande à certains contractuels d'enseigner une matière autre que celle qu'il a apprise... (Passer de l'histoire aux biotechnologies par exemple).
- Le salaire qui est inférieur à celui du public que ce soit pour les titulaires ou les contractuels. j'étais payé 1200 euros pour un temps plein...
J'y ai passé vraiment des très bons moments, mais je ne regrette pas mon choix d'avoir passé le concours dans le public.
- granitza_Niveau 7
Luanda a écrit:Parle-t-on de professeurs contractuels dans le public/dans le privé ou de professeurs titulaires?
Je n'ai jamais travaillé dans le public (ni même été élève dans le public) donc je ne me permettrais pas de comparer public et privé.
En revanche, j'ai enseigné dans 3 établissements privés différents en temps que professeur stagiaire puis en tant que professeur titulaire et je peux dire que :
-j'ai toujours eu un temps complet comme la plupart de mes collègues.
-je n'ai jamais eu beaucoup d'heures supplémentaires (1h HSA au plus) et rares étaient les collègues à en avoir beaucoup.
-jamais je n'ai entendu dire qu'un directeur pouvait renvoyer un professeur juste parce que celui-ci refusait de prendre des heures supplémentaires.
-on est effectivement payé pour les heures de cours que l'on donne ce que, personnellement, je trouve anormal d'être payé pour des heures de cours que l'on ne donne pas (mais ça n'engage que moi).
-je ne me suis jamais sentie "corvéable". Je ne pense pas en faire plus qu'un professeur travaillant dans le public.
-toutes mes heures sup' ont toujours été payées (on parle bien de HSA? ou de HSE?)
-on ne m'a jamais demandé de remplacer qui que ce soit au pied levé et si tel avait été le cas, j'aurais sans problème pu refuser (de quoi parle-t-on exactement?!?).
-en début de carrière, une amie qui enseignait elle dans le public touchait exactement le même salaire que moi, à la virgule près. Aujourd'hui, c'est peut-être différent, je ne suis pas sûre.
-dans le privé sous contrat, on a un statut "assimilé à" celui d'un fonctionnaire. Une fois titulaire de ton poste, personne ne peut t'en loger. Tu ne perds ton poste ou tes heures que si l'établissement fait faillite/ferme des classes. Dans ce dernier cas de figure, tu es prioritaire au niveau des demandes de mutation.
-si un directeur ne convient pas à un enseignant, celui-ci n'a qu'un temps à "tenir", il pourra faire une demande de mutation et être muté l'année suivante.
Mes collègues et moi auraient pu écrire, je pense, exactement le même message.
_________________
2016-2017 : HG-AP 2ndes
2017-2018 : HG 2nde + HG 1ère S
2018-2019 : HG 2nde + HG Term S + TPE 1ère ES (PP 2nde)
2019-2020 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term S (PP 2nde)
2020-2021 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term (PP 2nde)
2021-2022 : HG 3e + HG 2nde + HG 1ère + HG Term + SNT 2nde (PP 2nde)
2022-2023 : HG 5e + HG 3e + HG 2nde + HGGSP 1ère (PP 2nde)
2023-2024 : HG 3e + HG 2nde + HGGSP Term (PP 3ème)
2024-2025 : HG 2nde + HG Term + HGGSP 1ère + HGGSP Term (PP 2nde)
- Philomène87Grand sage
Elyas a écrit:Une passante a écrit:Enseigner, c'est (normalement) avoir à cœur la notion de service public. Dans le privé, il y a d'autres motivations et notamment un inconvénient : on peut ne pas avoir un service complet et être donc payé en conséquence (si tu fais 17 heures au lieu de 18, tu es payé 17 heures), dans le public, tu as toujours ton salaire plein.
Après, je laisse d'autres développer le côté "corvéable à merci", mais quand ton salaire et ton poste dépendent de ton directeur, j'imagine que tu es plus enclin à faire tout ce qu'il te demande (heures supp' non payées, par exemple)
Dans le dernier bahut privé où je suis passé, tous les professeurs d'HG étaient à 5 heures supplémentaires et avaient cinq niveaux minimum. Ils n'en pouvaient plus mais n'osent pas refuser.
Je suis dans un bahut privé, j'ai 19h et 3 niveaux. Il y a 2 ans, j'avais 2 niveaux.
On nous impose des trucs incroyables, que je refuse systématiquement. Et j'ai toujours mon poste
Les titulaires ne dépendent pas du chef d'établissement. En tant que titulaire, on est prioritaire en cas de perte d'heures, donc si on passe à 17h, on peut muter ailleurs où il y a un temps complet. Là où je suis, je n'ai jamais vu de titulaires en-dessous de 18h, quelle que soit la matière.
Le privé c'est vachement réglementé. Ceux qui n'osent pas dire non sont plutôt les personnels administratifs, qui ne sont pas payés par l'Etat.
Parmi les contractuels, qui, eux, dépendent entièrement du cde pour la reconduction de leur contrat, ils sont tous reconduits, malgré les plaintes de parents (on en a un phénomène chez nous en HG).
Moi aussi, en choisissant le privé, j'ai pris les avantages ET les inconvénients (notamment au niveau du salaire). Je ne regrette pas mon choix.
- [Privé] Appel à témoignages : quelles sont vos conditions de travail dans l'enseignement privé ?
- Jeunes professeurs d'histoire-géographie : l'E.N. vous offre un mois de formation en Allemagne.
- Conditions déligibilité au concours interne dans l'enseignement privé svp?
- conditions de travail des non-titulaires à temps partiel dans le privé
- Statut de l'enseignant dans le privé et conditions
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum