- HermionyGuide spirituel
Dites, pour l'item 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) est-ce qu'un tome d'une série pourrait convenir ?
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
- RyuzakiNiveau 9
Oui, j'en ai beaucoup entendu parler. Je les lirai à l'occasion je pense.*Ombre* a écrit:Ça fait envie, Ryuzaki, merci. Du même auteur, j'avais beaucoup aimé Le lièvre de Vatanen et La Forêt des renards pendus.
- RyuzakiNiveau 9
On enchaîne avec encore du Paasilinna : Le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison. En voilà un titre intrigant dites-moi ! Défi 47, donc.
L'histoire est celle d'un inspecteur chargé d'enquêter sur une exploitation agricole, l’Étang aux Rennes. Il se fait passer pour un contrôleur en agriculture biologique et fait connaissance avec les habitants du domaine, en particulier la patronne, Ilona Kärmeskallio et sa fille Sanna. Mais très vite, il va découvrir que les gérants de l’Étang aux Rennes ont une façon très particulière d'embaucher des travailleurs.
Dans mon dernier compte-rendu, j'avais été très enthousiaste pour Paasilinna. Malheureusement, je vais être beaucoup plus critique cette fois. L'idée de départ est très bonne, mais elle n'est pas assez exploitée et les problèmes moraux soulevés sont traités très superficiellement. Il y a beaucoup de longueurs, avec des scènes qui, à mon sens, auraient pu faire l'objet de résumés ou d'ellipses. Ça reste une lecture agréable, mais c'est un livre que j'oublierai vite.
Verdict : a fait mieux
Paasilinna a écrit:Jyllänketo admit qu'ils devaient bien avoir quarante ans de différence. "On va chercher un motel pour la nuit." La vieille marmonna que ce n'était pas grand chose, quarante ans. "Vos ètes bin sensîbes, vos lès jonnes d'ôjordwî, nom dë Djou !"
L'histoire est celle d'un inspecteur chargé d'enquêter sur une exploitation agricole, l’Étang aux Rennes. Il se fait passer pour un contrôleur en agriculture biologique et fait connaissance avec les habitants du domaine, en particulier la patronne, Ilona Kärmeskallio et sa fille Sanna. Mais très vite, il va découvrir que les gérants de l’Étang aux Rennes ont une façon très particulière d'embaucher des travailleurs.
Dans mon dernier compte-rendu, j'avais été très enthousiaste pour Paasilinna. Malheureusement, je vais être beaucoup plus critique cette fois. L'idée de départ est très bonne, mais elle n'est pas assez exploitée et les problèmes moraux soulevés sont traités très superficiellement. Il y a beaucoup de longueurs, avec des scènes qui, à mon sens, auraient pu faire l'objet de résumés ou d'ellipses. Ça reste une lecture agréable, mais c'est un livre que j'oublierai vite.
Verdict : a fait mieux
- marypopNiveau 9
Hermiony a écrit:Dites, pour l'item 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) est-ce qu'un tome d'une série pourrait convenir ?
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
Sur ce thème là, je conseille les yeux fermés (enfin façon de parler, parce que pour lire ...) du David Mitchell, par exemple Cloud Atlas ou l'âme des horloges.
Déjà lu les deux pour ma part, j'ai adoré mais je ne suis pas objective, j'aime tout ce qu'il fait !
C'est si jamais tu te décides à acheter ou à emprunter à la bibliothèque quoi.
- HermionyGuide spirituel
Merci pour les références Marypop, je note.
Bonne résolution de 2020 : aller m'inscrire aux deux bibliothèque près de chez moi.
Bonne résolution de 2020 : aller m'inscrire aux deux bibliothèque près de chez moi.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- selampruNiveau 6
J'ai lu pour le défi 28 Femmes Fortes Girl d'Edna O'Brien. L'auteure irlandaise s'inspire de l'enlèvement de lycéennes nigérianes par Boko Haram en 2014 et nous livre le récit, écrit à la première personne de l'une d'entre elles, Maryam. Depuis l'enlèvement au sein de son lycée, le lecteur vit avec elle la traversée de la jungle en camion, l'arrivée dans le camp, les tortures et le mariage forcé à un djihadiste, assistant, impuissant, à son désarroi, sa terreur, sa faim, sa solitude. A l'occasion d'un raid aérien, Maryam parvient à s'échapper avec l'enfant qu'elle a eue lors de sa captivité. On suit alors sa fuite en forêt et les frontières entre réel et imaginaire se brouillent. Mais les plus belles pages restent encore lorsqu'elle retrouve sa famille: loin de constituer un répit, ces retrouvailles sont l'occasion de nouvelles épreuves, Maryam reste une "femme du bush", coupable d'une souillure dont elle n'est pas responsable.
Je craignais de lire des pages où dominerait l'horreur et certes le récit est parfois éprouvant mais l'écriture, fiévreuse, parfois hallucinée, nous emporte et ce que l'on retient c'est finalement le courage de l'héroïne et la générosité de certaines femmes qu'elles croisent sur son chemin. Je ne connaissais pas du tout cette auteure et cette découverte me donne envie de lire ses autres ouvrages.
Pour le défi 47 Un livre choisi pour son titre intrigant, j'ai lu Karst de David Humbert. Il s'agit d'un roman policier qui se déroule dans la région rouennaise et relate une histoire de pollution de l'eau qui sort rose puis vert fluo des robinets des ménages. Le lieutenant Paul Kluber, viré du 36 du quai des Orfèvres et muté dans sa ville d'origine mène une enquête qui l'amènera (et son lecteur avec lui) à tout savoir sur les nappes phréatiques et les sous-sols de craie spécifiques à la région. Un polar original et sympathique qui décrit bien la ville et ses environs.
Je craignais de lire des pages où dominerait l'horreur et certes le récit est parfois éprouvant mais l'écriture, fiévreuse, parfois hallucinée, nous emporte et ce que l'on retient c'est finalement le courage de l'héroïne et la générosité de certaines femmes qu'elles croisent sur son chemin. Je ne connaissais pas du tout cette auteure et cette découverte me donne envie de lire ses autres ouvrages.
Pour le défi 47 Un livre choisi pour son titre intrigant, j'ai lu Karst de David Humbert. Il s'agit d'un roman policier qui se déroule dans la région rouennaise et relate une histoire de pollution de l'eau qui sort rose puis vert fluo des robinets des ménages. Le lieutenant Paul Kluber, viré du 36 du quai des Orfèvres et muté dans sa ville d'origine mène une enquête qui l'amènera (et son lecteur avec lui) à tout savoir sur les nappes phréatiques et les sous-sols de craie spécifiques à la région. Un polar original et sympathique qui décrit bien la ville et ses environs.
- MalagaModérateur
45) Un jeu de mots ou une figure de style dans le titre : Les brutes en blanc de Martin Winckler
Habituellement, j'apprécie Martin Winckler. Là, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Winckler s'intéresse à la maltraitance médicale mais il le fait de manière grossière, jetant l'opprobre sur toute une profession (sauf lui bien entendu). Les médecins sont tous décrits comme inhumains, mal formés, ne cherchant pas à s'améliorer... A l'inverse, l'auteur ne cesse de se jeter des fleurs. Alors, bien entendu, la maltraitance médicale est une réalité mais décrite de cette façon, avec des gros sabots, cela ne fait sans doute pas avancer les choses.
Bref, un livre dispensable. Je le mets dans le défi jeu de mots pour la ressemblance avec l'expression "de but en blanc".
Habituellement, j'apprécie Martin Winckler. Là, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Winckler s'intéresse à la maltraitance médicale mais il le fait de manière grossière, jetant l'opprobre sur toute une profession (sauf lui bien entendu). Les médecins sont tous décrits comme inhumains, mal formés, ne cherchant pas à s'améliorer... A l'inverse, l'auteur ne cesse de se jeter des fleurs. Alors, bien entendu, la maltraitance médicale est une réalité mais décrite de cette façon, avec des gros sabots, cela ne fait sans doute pas avancer les choses.
Bref, un livre dispensable. Je le mets dans le défi jeu de mots pour la ressemblance avec l'expression "de but en blanc".
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AsarteLilithBon génie
Je viens de finir Paul Veyne, Palmyre, l'irremplaçable trésor. Pensez-vous que je puisse le mettre dans le critère "transmettre" ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Agrippina furiosaFidèle du forum
C'est animé par ici !
Pour ma part, deux livres lus cette semaine :
- Pour le défi n°10 (Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents), je case une lecture (enfin relecture, mais la première, c'était il y a 20 ans !) de candide de Voltaire : j'ai deux classes de 3ème, une d'un niveau correct et l'autre qui me semble plutôt bonne, donc je vais tenter ... Et j'avoue la honte au front avoir beaucoup plus saisi et apprécié ce petit bijou d'humour et de réflexion lors de cette relecture !
- Pour le défi n°23 (Un livre évoquant un épisode biblique), j'ai lu "Le Pouvoir" de N. Alderman ... et je me dis que j'ai peut-être bien lu mon meilleur livre de l'année !!! C'est un roman de SF/anticipation. Dans un monde assez proche du nôtre, un peu partout sur la planète, les femmes découvrent qu'elles détiennent une sorte de pouvoir aussi fascinant qu'inquiétant : elles peuvent faire jaillir de leur corps des décharges électriques qui peuvent infliger à autrui -et en particulier aux hommes - une douleur fulgurante et même la mort ... On suit alors plusieurs histoires entremêlées qui concourt toutes à un même but : imposer un nouvel ordre sociétal et religieux, le culte du Père et du Fils étant remplacé par celui de la Mère ... Roxy, la petite dernière d'un puissant caïd londonien, devient une terreur du trafic de drogue, Allie, jeune fille violée par un père adoptif qu'elle finit par tuer devient Mère Eve, la fondatrice de la nouvelle religion de cette nouvelle société et Margot Cleary, maire d'une petite bourgade, devient sénatrice en lice pour la présidence ... toutes les facettes du pouvoir sont explorées, et plus intéressant, toutes les dominations historiques homme-femme sont passées en revue et inversées. On change de point de vue à chaque chapitre, et tout cela permet d'obtenir un roman à la fois palpitant (c'est le cas de le dire !) et qui donne matière à réflexion. Une très très bonne surprise !!!
Il convient aussi sans souci pour les défis 3 (Transmettre / Hériter, car les ados filles peuvent éveiller le pouvoir des femmes adultes), 8 (Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années), 10 (Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents), 25 (Un livre qui fait peur), 28 (Femmes fortes, évidemment !), 31 (Fin d'un monde, je vous laisse découvrir pourquoi) et 50 (Un roman dont les héroïnes sont soeurs, car les femmes unies dans ce culte à la Mère sont toutes soeurs).
Je ne sais pas par quoi je vais continuer, mais il va falloir bien choisir pour éviter les montagnes russes !
Pour ma part, deux livres lus cette semaine :
- Pour le défi n°10 (Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents), je case une lecture (enfin relecture, mais la première, c'était il y a 20 ans !) de candide de Voltaire : j'ai deux classes de 3ème, une d'un niveau correct et l'autre qui me semble plutôt bonne, donc je vais tenter ... Et j'avoue la honte au front avoir beaucoup plus saisi et apprécié ce petit bijou d'humour et de réflexion lors de cette relecture !
- Pour le défi n°23 (Un livre évoquant un épisode biblique), j'ai lu "Le Pouvoir" de N. Alderman ... et je me dis que j'ai peut-être bien lu mon meilleur livre de l'année !!! C'est un roman de SF/anticipation. Dans un monde assez proche du nôtre, un peu partout sur la planète, les femmes découvrent qu'elles détiennent une sorte de pouvoir aussi fascinant qu'inquiétant : elles peuvent faire jaillir de leur corps des décharges électriques qui peuvent infliger à autrui -et en particulier aux hommes - une douleur fulgurante et même la mort ... On suit alors plusieurs histoires entremêlées qui concourt toutes à un même but : imposer un nouvel ordre sociétal et religieux, le culte du Père et du Fils étant remplacé par celui de la Mère ... Roxy, la petite dernière d'un puissant caïd londonien, devient une terreur du trafic de drogue, Allie, jeune fille violée par un père adoptif qu'elle finit par tuer devient Mère Eve, la fondatrice de la nouvelle religion de cette nouvelle société et Margot Cleary, maire d'une petite bourgade, devient sénatrice en lice pour la présidence ... toutes les facettes du pouvoir sont explorées, et plus intéressant, toutes les dominations historiques homme-femme sont passées en revue et inversées. On change de point de vue à chaque chapitre, et tout cela permet d'obtenir un roman à la fois palpitant (c'est le cas de le dire !) et qui donne matière à réflexion. Une très très bonne surprise !!!
Il convient aussi sans souci pour les défis 3 (Transmettre / Hériter, car les ados filles peuvent éveiller le pouvoir des femmes adultes), 8 (Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années), 10 (Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents), 25 (Un livre qui fait peur), 28 (Femmes fortes, évidemment !), 31 (Fin d'un monde, je vous laisse découvrir pourquoi) et 50 (Un roman dont les héroïnes sont soeurs, car les femmes unies dans ce culte à la Mère sont toutes soeurs).
Je ne sais pas par quoi je vais continuer, mais il va falloir bien choisir pour éviter les montagnes russes !
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Oh oui ... C'est bien ce que l'auteur tente, fort bien, de faire par ses mots, faute de mieux ... Une belle idée, ce livre.
- AsarteLilithBon génie
Très sympa, découvert par hasard à la médiathèque. J'aime l'idée d'un livre pour l'honnête homme plus que pour le spécialiste et sa mise en mots d'une destruction barbare. J'ai failli le mettre dans l'item "livre avec des photographies", mais je le trouve mieux placé en 3 pour le côté héritage d'un passé détruit.
Je conseille vivement, l'écriture est lumineuse, bien que j'ai eu du mal à parfois comprendre certains traits de civilisation. Le passage sur Zénobie est très instructif et intéressant.
Une idée pour un éventuel joker, Agrippina ?
Je conseille vivement, l'écriture est lumineuse, bien que j'ai eu du mal à parfois comprendre certains traits de civilisation. Le passage sur Zénobie est très instructif et intéressant.
Une idée pour un éventuel joker, Agrippina ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- JennyMédiateur
AsarteLilith a écrit:Je viens de finir Paul Veyne, Palmyre, l'irremplaçable trésor. Pensez-vous que je puisse le mettre dans le critère "transmettre" ?
Mais oui ! Tu nous fais un petit compte-rendu ?
- Agrippina furiosaFidèle du forum
AsarteLilith a écrit:Très sympa, découvert par hasard à la médiathèque. J'aime l'idée d'un livre pour l'honnête homme plus que pour le spécialiste et sa mise en mots d'une destruction barbare. J'ai failli le mettre dans l'item "livre avec des photographies", mais je le trouve mieux placé en 3 pour le côté héritage d'un passé détruit.
Je conseille vivement, l'écriture est lumineuse, bien que j'ai eu du mal à parfois comprendre certains traits de civilisation. Le passage sur Zénobie est très instructif et intéressant.
Une idée pour un éventuel joker, Agrippina ?
Oui, je note : j'en ai lu des extraits dans je ne sais quel journal (Le Monde ??) quand il est paru, j'avais moi aussi beaucoup aimé l'écriture et m'étais dit que ça devrait être intéressant ... Je vais voir s'il est dispo dans ma médiathèque !
- AsarteLilithBon génie
Fait juste au-dessus !
Je complète, toutefois :
Paul Veyne tente de faire comprendre à son lecteur ce qu'était la Palmyre antique, entre civilisation araméenne, syrienne, arabe, matînée d'hellénisme romanisé et issue des tribus nomades. Quelques très belles photos, mais surtout un texte accessible (bien que certains traits me semblent difficiles, je ne suis pas spécialiste de l'orient antique). Il y convoque avec agrément l'épigraphie, l'archéologie, les auteurs anciens et modernes. Il replace dans le contexte la conquête romaine, la romanisation, l'Empire et son déclin, la tentative de Zénobie de prendre le pouvoir. Il y dégomme également des idées qu'on peut vite avoir: pas de "nationalisme" antique, pas d'uniformisation romaine partout.
Un petit bijou à lire, antiquisant ou non.
Je complète par un compte-rendu du très célèbre Maître du Haut-Château, de Philippe K. Dick. Commencé l'an passé par curiosité (puisqu'adapté en série très médiatisée) et par envie de lire un classique de la SF mais fini aujourd'hui même. Très bien au début, un peu lassée sur le deuxième tiers et j'ai apprécié le dernier tiers. J'ai eu beaucoup de mal à voir où l'auteur voulait en venir. Selon moi, il s'agit surtout de faire comprendre un univers alternatif en suivant des trajectoires individuelles. J'ai beaucoup aimé les personnages principaux, et leurs hésitations, mais moins l'univers : je m'attendais à plus explosif, plus cinglant dans la dystopie ( qui remplit toutefois parfaitement son rôle: l'univers est sombre, bien qu'esquissé).Je ne regrette pas toutefois ma lecture.
Prochaines lectures à venir : Micromégas, de Voltaire (jamais lu malgré mon parcours de Lettres, pour l'item "roman du XVIIIè"), Frankenstein de Shelley (pour l'item "romain qui fait peur" ?) et Rouge Brésil, de Ruffin (pour l'item "livre avec titre qui contient un nom de pays ou de continent")
Je complète, toutefois :
Paul Veyne tente de faire comprendre à son lecteur ce qu'était la Palmyre antique, entre civilisation araméenne, syrienne, arabe, matînée d'hellénisme romanisé et issue des tribus nomades. Quelques très belles photos, mais surtout un texte accessible (bien que certains traits me semblent difficiles, je ne suis pas spécialiste de l'orient antique). Il y convoque avec agrément l'épigraphie, l'archéologie, les auteurs anciens et modernes. Il replace dans le contexte la conquête romaine, la romanisation, l'Empire et son déclin, la tentative de Zénobie de prendre le pouvoir. Il y dégomme également des idées qu'on peut vite avoir: pas de "nationalisme" antique, pas d'uniformisation romaine partout.
Un petit bijou à lire, antiquisant ou non.
Je complète par un compte-rendu du très célèbre Maître du Haut-Château, de Philippe K. Dick. Commencé l'an passé par curiosité (puisqu'adapté en série très médiatisée) et par envie de lire un classique de la SF mais fini aujourd'hui même. Très bien au début, un peu lassée sur le deuxième tiers et j'ai apprécié le dernier tiers. J'ai eu beaucoup de mal à voir où l'auteur voulait en venir. Selon moi, il s'agit surtout de faire comprendre un univers alternatif en suivant des trajectoires individuelles. J'ai beaucoup aimé les personnages principaux, et leurs hésitations, mais moins l'univers : je m'attendais à plus explosif, plus cinglant dans la dystopie ( qui remplit toutefois parfaitement son rôle: l'univers est sombre, bien qu'esquissé).Je ne regrette pas toutefois ma lecture.
Prochaines lectures à venir : Micromégas, de Voltaire (jamais lu malgré mon parcours de Lettres, pour l'item "roman du XVIIIè"), Frankenstein de Shelley (pour l'item "romain qui fait peur" ?) et Rouge Brésil, de Ruffin (pour l'item "livre avec titre qui contient un nom de pays ou de continent")
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AsarteLilithBon génie
Avec plaisir ! J'espère faire découvrir ce petit bijou au plus de monde possible !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Volo'Neoprof expérimenté
Frankenstein de Shelley est une belle lecture ! Son écriture est assez fluide et les réflexions existentielles assez intéressantes.
- OudemiaBon génie
Je pense que pour l'auteur c'était un jeu de mots avec Les hommes en blanc, roman qui a eu un énorme succès vers 1950, écrit par André Soubiran, qui était, comme Martin Winkler, médecin et écrivain.Malaga a écrit:45) Un jeu de mots ou une figure de style dans le titre : Les brutes en blanc de Martin Winckler
Habituellement, j'apprécie Martin Winckler. Là, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Winckler s'intéresse à la maltraitance médicale mais il le fait de manière grossière, jetant l'opprobre sur toute une profession (sauf lui bien entendu). Les médecins sont tous décrits comme inhumains, mal formés, ne cherchant pas à s'améliorer... A l'inverse, l'auteur ne cesse de se jeter des fleurs. Alors, bien entendu, la maltraitance médicale est une réalité mais décrite de cette façon, avec des gros sabots, cela ne fait sans doute pas avancer les choses.
Bref, un livre dispensable. Je le mets dans le défi jeu de mots pour la ressemblance avec l'expression "de but en blanc".
- HarkonnenNiveau 2
Que d'animation par ici !
Pour ma part, je viens de remplir le défi 24 (un livre dont le titre ne contient aucun E) en lisant La Mort d'Ivan Ilitch de Tolstoï.
Le texte s'ouvre sur l'enterrement d'Ivan, magistrat dont la vie a été aussi exemplaire que banale. Elle fut « des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces ». L'atrocité, c'est bien là le terme qui correspond le mieux aux souffrances endurées par Ivan dans les quelques mois précédant sa mort. Il est en effet brutalement atteint d'un mal sévère qu'il devine progressivement incurable. Cette prise de conscience cause la première brèche et vient fragiliser le socle de convenances et d'apparences sur lequel il avait construit sa vie. Il découvre alors peu à peu le mensonge, l'hypocrisie et l'égoïsme, mais surtout il se rend compte que ses proches le voient sous un jour autrement moins flatteur que ce qu'il imaginait.
Je n'en dis pas plus mais la nouvelle est très intéressante, notamment parce qu'elle correspond à des interrogations tant essentielles qu'existentielles et qu'elle questionne le rapport de la littérature à l'illisible et même, au-delà, à l'indicible : le point de vue adopté est celui d'un mourant. Je pense prolonger un peu la question avec la lecture de l'essai de D. Rabaté, Le Roman et le sens de la vie, dont une large partie est appuyée sur le texte de Tolstoï.
La nouvelle pourrait également correspondre pour bien d'autres items :
Pour ma part, je viens de remplir le défi 24 (un livre dont le titre ne contient aucun E) en lisant La Mort d'Ivan Ilitch de Tolstoï.
Le texte s'ouvre sur l'enterrement d'Ivan, magistrat dont la vie a été aussi exemplaire que banale. Elle fut « des plus simples, des plus ordinaires et des plus atroces ». L'atrocité, c'est bien là le terme qui correspond le mieux aux souffrances endurées par Ivan dans les quelques mois précédant sa mort. Il est en effet brutalement atteint d'un mal sévère qu'il devine progressivement incurable. Cette prise de conscience cause la première brèche et vient fragiliser le socle de convenances et d'apparences sur lequel il avait construit sa vie. Il découvre alors peu à peu le mensonge, l'hypocrisie et l'égoïsme, mais surtout il se rend compte que ses proches le voient sous un jour autrement moins flatteur que ce qu'il imaginait.
Je n'en dis pas plus mais la nouvelle est très intéressante, notamment parce qu'elle correspond à des interrogations tant essentielles qu'existentielles et qu'elle questionne le rapport de la littérature à l'illisible et même, au-delà, à l'indicible : le point de vue adopté est celui d'un mourant. Je pense prolonger un peu la question avec la lecture de l'essai de D. Rabaté, Le Roman et le sens de la vie, dont une large partie est appuyée sur le texte de Tolstoï.
La nouvelle pourrait également correspondre pour bien d'autres items :
- Spoiler:
- Par exemple, le 27, puisqu'il s'opère une transfiguration, le 30 ou le 31, avec l'écroulement des toutes les certitudes d'Ivan sur le monde dans lequel il vit/vivait.
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L'âme sûre ruse mal.
- AsarteLilithBon génie
Volo' a écrit:Frankenstein de Shelley est une belle lecture ! Son écriture est assez fluide et les réflexions existentielles assez intéressantes.
Chouette alors ! Je le ferai après Voltaire et avant Ruffin.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ErgoDevin
(Hihihi, qui avait tout tapé sans sauvegarder et a perdu la page ? Bon, je reprends.)
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand).
Zone Zéro (1970), Herbert W. Franke, un auteur autrichien. Un roman sans chapitre mais en plusieurs parties tout de même -- d'abord une mission de reconnaissance dans une zone censément désertique après une catastrophe (mais qui évidemment, n'est pas déserte) puis une mission d'infiltration, le tout raconté en alternant entre des dialogues du débriefing qui suit et des retours en arrière. On y trouve une ville futuriste étrange dans laquelle les habitants restent enfermés ou jouent, avec pour monnaie du temps. Des cyborgs, des créatures simiesques, de l'hybridation avec l'ordinateur central qui régit la ville, des événements qui semblent arriver mais dont toute trace a disparu au réveil, bref un peu de réalité virtuelle dans tout ça.
C'était une lecture assez étrange, nouvelle vague de la science-fiction; des passages qui semblent être la retranscription de simples commandes, un début plutôt aride qui s'est décanté par la suite, lors de la partie d'infiltration dans la ville.
Je vais aller voir si je trouve quelques nouvelles dans mes anthologies.
2. Un livre d'entretiens.
Il était sur ma PAL depuis un moment, donc Shop Talk (2001, mais reprenant des entretiens et textes de 1976 à 2000). Philip Roth.
Roth s'entretient avec Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klíma, Isaac Bashevis Singer, Milan Kundera, Edna O'Brien + un échange avec Mary McCarthy, et des portraits de Bernard Malamud et de Philip Guston, ainsi qu'un essai sur Saul Bellow.
Difficile de résumer des entretiens. Ils y parlent écriture, judéité, vie sous le nazisme, Tchécoslovaquie et vie sous le régime stalinien, langue maternelle et langue acquise, mémoire, exil, Kafka...
Je ne sais pas si c'est parce que c'est l'entretien le plus long, parce que je ne le connaissais pas du tout, ou à cause de ce qu'il dit sur l'écriture et sur la Tchécoslovaquie, mais j'ai eu très envie d'aller lire Ivan Klíma.
Je suppose que ça pourrait aussi aller dans le défi 13 (chance/malchance), le 20 (un livre qui parle d'écriture(s)... Le 24 aussi pour ceux qui le liraient en français (Parlons travail parce qu'ils n'ont pas traduit le sous-titre).
Avant de trouver un polar néerlandais, je vais profiter du défi 3 pour (enfin ) lire Absalom, Absalom! de Faulkner. Transmission, j'imagine, au sens des différents narrateurs qui transmettent l'histoire de la famille, transmission biblique avec le titre aussi. Ptêt qu'une fois que je l'aurai lu, je me rendrai compte que pas du tout mais au pire, ce sera toujours un Faulkner de plus de lu.
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand).
Zone Zéro (1970), Herbert W. Franke, un auteur autrichien. Un roman sans chapitre mais en plusieurs parties tout de même -- d'abord une mission de reconnaissance dans une zone censément désertique après une catastrophe (mais qui évidemment, n'est pas déserte) puis une mission d'infiltration, le tout raconté en alternant entre des dialogues du débriefing qui suit et des retours en arrière. On y trouve une ville futuriste étrange dans laquelle les habitants restent enfermés ou jouent, avec pour monnaie du temps. Des cyborgs, des créatures simiesques, de l'hybridation avec l'ordinateur central qui régit la ville, des événements qui semblent arriver mais dont toute trace a disparu au réveil, bref un peu de réalité virtuelle dans tout ça.
C'était une lecture assez étrange, nouvelle vague de la science-fiction; des passages qui semblent être la retranscription de simples commandes, un début plutôt aride qui s'est décanté par la suite, lors de la partie d'infiltration dans la ville.
Je vais aller voir si je trouve quelques nouvelles dans mes anthologies.
2. Un livre d'entretiens.
Il était sur ma PAL depuis un moment, donc Shop Talk (2001, mais reprenant des entretiens et textes de 1976 à 2000). Philip Roth.
Roth s'entretient avec Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klíma, Isaac Bashevis Singer, Milan Kundera, Edna O'Brien + un échange avec Mary McCarthy, et des portraits de Bernard Malamud et de Philip Guston, ainsi qu'un essai sur Saul Bellow.
Difficile de résumer des entretiens. Ils y parlent écriture, judéité, vie sous le nazisme, Tchécoslovaquie et vie sous le régime stalinien, langue maternelle et langue acquise, mémoire, exil, Kafka...
Je ne sais pas si c'est parce que c'est l'entretien le plus long, parce que je ne le connaissais pas du tout, ou à cause de ce qu'il dit sur l'écriture et sur la Tchécoslovaquie, mais j'ai eu très envie d'aller lire Ivan Klíma.
Je suppose que ça pourrait aussi aller dans le défi 13 (chance/malchance), le 20 (un livre qui parle d'écriture(s)... Le 24 aussi pour ceux qui le liraient en français (Parlons travail parce qu'ils n'ont pas traduit le sous-titre).
Avant de trouver un polar néerlandais, je vais profiter du défi 3 pour (enfin ) lire Absalom, Absalom! de Faulkner. Transmission, j'imagine, au sens des différents narrateurs qui transmettent l'histoire de la famille, transmission biblique avec le titre aussi. Ptêt qu'une fois que je l'aurai lu, je me rendrai compte que pas du tout mais au pire, ce sera toujours un Faulkner de plus de lu.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- adumbrateNiveau 10
33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue. Shutter Island, Dennis Lehane (prix lectrices elle 2004)
Un marshall enquête sur une île où se trouve un hôpital psychiatrique pour de très grands malades (coupables de crimes). Il recherche une patiente qui s'est enfuie. Il ne trouvera pas lors de l'enquête ce qu'il pensait chercher.
J'avais un très vague souvenir du film, suffisant cependant pour me gâcher totalement le suspense du livre. C'est dommage, parce que je pense que sinon la fin est vraiment surprenante.
25. Un livre qui fait peur. Bloody Tales, E. Wharton, H. P. Lovecraft, F. Brown
C'est un recueil de trois nouvelles (la dernière, extrêmement courte, ne rentre pas dans le thème car elle est comique) racontant des histoire de vampires. La deuxième nouvelle est celle qui m'a le plus plu. J'ai trouvé ça plaisant, mais pas inoubliable.
Un marshall enquête sur une île où se trouve un hôpital psychiatrique pour de très grands malades (coupables de crimes). Il recherche une patiente qui s'est enfuie. Il ne trouvera pas lors de l'enquête ce qu'il pensait chercher.
J'avais un très vague souvenir du film, suffisant cependant pour me gâcher totalement le suspense du livre. C'est dommage, parce que je pense que sinon la fin est vraiment surprenante.
25. Un livre qui fait peur. Bloody Tales, E. Wharton, H. P. Lovecraft, F. Brown
C'est un recueil de trois nouvelles (la dernière, extrêmement courte, ne rentre pas dans le thème car elle est comique) racontant des histoire de vampires. La deuxième nouvelle est celle qui m'a le plus plu. J'ai trouvé ça plaisant, mais pas inoubliable.
- AsarteLilithBon génie
3e défi de relevé ! Micromégas, de Voltaire. Lu et apprécié, mais trouvé bien court !
4e bientôt commencé : le très célèbre Frankenstein
4e bientôt commencé : le très célèbre Frankenstein
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- PointàlaligneExpert
Merci à *Ombre* d'avoir conseillé Fuck America, d'E. Hilsenrath, que je classerai en "39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot", même s'il entre aussi dans d'autres catégories (livre qui fait rire ou sourire, qui parle d'écriture...). J'ai bien aimé le départ sur les chapeaux de roues : la lettre de refus du consul des Etats-Unis à la famille qui demande un visa pour émigrer et échapper à la Shoah, les déambulations d'un anti-héros en voie de clochardisation prêt à tout pour écrire son livre... La fin était moins forte mais je suis curieuse de continuer à découvrir l'auteur.
La médiathèque locale a acquis plusieurs livres de la collection "nature writing" de chez Gallmeister : cela doit décidément être un genre à la mode, je n'ai plus qu'à m'y mettre...
La médiathèque locale a acquis plusieurs livres de la collection "nature writing" de chez Gallmeister : cela doit décidément être un genre à la mode, je n'ai plus qu'à m'y mettre...
- OudemiaBon génie
Troisième défi rempli avec un roman du XVIIIe siècle - Abbé Prévost Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut (Etiemble souligne dans sa préface qu'il ne faut pas raccourcir le titre !)
Comme je l'ai avoué plus haut, je ne me souviens pas en avoir jamais fait une lecture sérieuse et attentive, cette fois-ci était la bonne ! Et elle m'a donné envie d'en savoir davantage : il y a à la fin du volume de la Pléiade une abondante bibliographie, mais qui date, même si elle a été complétée lors d'une réédition il y a presque quarante ans : que me conseillez-vous comme ouvrage récent ? c'est un livre qui a dû être au programme de l'agrégation, non ?
Ergo, je n'avais pas pensé au roman policier néerlandais
Comme je l'ai avoué plus haut, je ne me souviens pas en avoir jamais fait une lecture sérieuse et attentive, cette fois-ci était la bonne ! Et elle m'a donné envie d'en savoir davantage : il y a à la fin du volume de la Pléiade une abondante bibliographie, mais qui date, même si elle a été complétée lors d'une réédition il y a presque quarante ans : que me conseillez-vous comme ouvrage récent ? c'est un livre qui a dû être au programme de l'agrégation, non ?
Ergo, je n'avais pas pensé au roman policier néerlandais
- meevadeborahNiveau 8
Complot de Nicolas Beuglet : je pense qu'il convient pour les défis 10, 23, 24, 29 et 31.
Je le garde pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E.
Voici mon avis sur le livre :
Je le garde pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E.
Voici mon avis sur le livre :
J’avais acheté Le cri, du même auteur, au vu de son succès, et très moyennement apprécié, ayant trouvé l’écriture médiocre et l’histoire certes intéressante mais avec un peu trop de rebondissements.
J’avais cependant conclu dans un grand élan d’optimisme que l’auteur était à « réessayer ».
Pour mon anniversaire, mon Jules m’a donc offert Complot, deuxième livre de Nicolas Beuglet et suite du premier.
Ici, on retrouve l’héroïne Sarah Geringën et son conjoint Christopher.
Sarah mène une enquête difficile, là aussi aux multiples rebondissements, aux développements pas toujours très crédibles, avec des incursions dans l’ésotérisme. Les sujets abordés sont très intéressants et actuels, ils donnent à réfléchir, c’est là un des points positifs.
Pour l’écriture, il y a indéniablement du mieux en comparaison du premier livre, mais le style est encore loin d’être marquant, si ce n’est pas malheureusement par les quelques lourdeurs qui persistent. Je passe donc très généreusement de deux à trois étoiles.
Et Nicolas Beuglet nous laisse entrevoir une révélation qu’il ne fait finalement pas dans ce livre : aucun doute permis, donc, il y aura une suite.
Au suivant donc !
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