- meevadeborahNiveau 8
Complot de Nicolas Beuglet : je pense qu'il convient pour les défis 10, 23, 24, 29 et 31.
Je le garde pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E.
Voici mon avis sur le livre :
Je le garde pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E.
Voici mon avis sur le livre :
J’avais acheté Le cri, du même auteur, au vu de son succès, et très moyennement apprécié, ayant trouvé l’écriture médiocre et l’histoire certes intéressante mais avec un peu trop de rebondissements.
J’avais cependant conclu dans un grand élan d’optimisme que l’auteur était à « réessayer ».
Pour mon anniversaire, mon Jules m’a donc offert Complot, deuxième livre de Nicolas Beuglet et suite du premier.
Ici, on retrouve l’héroïne Sarah Geringën et son conjoint Christopher.
Sarah mène une enquête difficile, là aussi aux multiples rebondissements, aux développements pas toujours très crédibles, avec des incursions dans l’ésotérisme. Les sujets abordés sont très intéressants et actuels, ils donnent à réfléchir, c’est là un des points positifs.
Pour l’écriture, il y a indéniablement du mieux en comparaison du premier livre, mais le style est encore loin d’être marquant, si ce n’est pas malheureusement par les quelques lourdeurs qui persistent. Je passe donc très généreusement de deux à trois étoiles.
Et Nicolas Beuglet nous laisse entrevoir une révélation qu’il ne fait finalement pas dans ce livre : aucun doute permis, donc, il y aura une suite.
Au suivant donc !
- EloahExpert spécialisé
Je ne pensais pas que cette lecture entrerait dans le défi mais finalement c'est le cas : j'ai lu pour le travail les 8 tomes du manga Chobits, de Clamp (Clamp est un collectif de femmes qui sont auteur, scénariste, illustratrice, etc).
C'est l'histoire d'un étudiant désargenté qui trouve un ordinateur à apparence humaine devant une poubelle. N'ayant pas les moyens de s'en offrir un, il le récupère et parvient à le faire fonctionner. Très vite, il se rend compte que la mémoire de cet ordinateur ayant été effacée, il faut tout lui "réapprendre" mais surtout, alors qu'il ne cesse d'avoir conscience que c'est une machine, il ne peut s'empêcher d'être séduit par son apparence. J’avoue avoir été plutôt dubitative à la lecture des 2 voire 3 premiers tomes mais ensuite des questions philosophiques apparaissent en filigrane (notamment grâce à la lecture d'un album que fait Tchi, le personnage ordinateur) sur le sens de la vie, sur la destinée, sur l'amour et finalement on comprend que la question essentielle au cœur du manga est celle du bonheur, en particulier de la soumission (ou pas !) du bonheur à la morale et au code social. Une lecture finalement intéressante qui me permet de valider le défi 37 "un livre qui évoque l'idée de bonheur".
En parallèle, j'ai commencé depuis quelques jours à relire Les Liaisons dangereuses (ma dernière lecture datait d'il y a une quinzaine d'années) et je me régale.
C'est l'histoire d'un étudiant désargenté qui trouve un ordinateur à apparence humaine devant une poubelle. N'ayant pas les moyens de s'en offrir un, il le récupère et parvient à le faire fonctionner. Très vite, il se rend compte que la mémoire de cet ordinateur ayant été effacée, il faut tout lui "réapprendre" mais surtout, alors qu'il ne cesse d'avoir conscience que c'est une machine, il ne peut s'empêcher d'être séduit par son apparence. J’avoue avoir été plutôt dubitative à la lecture des 2 voire 3 premiers tomes mais ensuite des questions philosophiques apparaissent en filigrane (notamment grâce à la lecture d'un album que fait Tchi, le personnage ordinateur) sur le sens de la vie, sur la destinée, sur l'amour et finalement on comprend que la question essentielle au cœur du manga est celle du bonheur, en particulier de la soumission (ou pas !) du bonheur à la morale et au code social. Une lecture finalement intéressante qui me permet de valider le défi 37 "un livre qui évoque l'idée de bonheur".
En parallèle, j'ai commencé depuis quelques jours à relire Les Liaisons dangereuses (ma dernière lecture datait d'il y a une quinzaine d'années) et je me régale.
- PointàlaligneExpert
Pas de problème pour classer un tome d'une série dans tel ou tel item du défi, nous sommes plusieurs à l'avoir déjà fait, tant que le tome correspond au critère en question...Hermiony a écrit:Dites, pour l'item 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) est-ce qu'un tome d'une série pourrait convenir ?
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
- TremereNiveau 9
Je commence le défi avec deux livres.
Pour le défi 24. Un livre dont le titre ne contient aucun E., j'ai lu Midi de Cloé Korman. La narratrice est médecin à l'hôpital. Un nouveau patient, mourant, arrive. Il la reconnaît. C'est un ancien amant, mais surtout l'acteur d'un drame survenu des années plus tôt quand tous deux animaient un centre aéré l'été, à Marseille. Ils s'occupaient d'une douzaine de pré-adolescents et, en trois semaines, les préparaient à jouer La Tempête de Shakespeare. La narration fait sans cesse des allers-retours entre le présent de la narratrice, mère de famille à présent, évoluant à vélo dans un Paris pluvieux, et le passé de cet été lumineux et sensuel mais où le drame s'invite et s'impose. Une belle manière de célébrer l'enfance, le désordre, la personnalité unique de chacun de ces petits êtres, leur cruauté, parfois.
Pour le défi 22. Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue, j'ai lu The Girls d'Emma Cline. The Girls, ce sont d'abord les filles du clan Manson, celles qui ont assassiné Sharon Tate, enfin, tout a été romancé : les groupies de Charles Manson ne sont qu'une source d'inspiration, le gourou s'appelle Russel et leurs victimes seront d'autres personnes. The Girls ce sont aussi les filles en général, lors de ce douloureux passage de l'enfance à l'âge adulte mais aussi par la suite. Quand elles attendent vainement qu'un garçon les remarque, quand elles s'entraînent à prendre des poses qui les feraient passer pour des êtres mystérieux et fascinants, quand elles se scrutent avec leur meilleure amie, d'un air impitoyable, en espérant que leur apparence les rendra dignes d'affronter le monde.
L'histoire est racontée du point de vue d'une jeune fille de 14 ans, Evie. Délaissée par ses parents, fâchée avec sa meilleure amie, elle croise la route d'une bande de filles. Hirsutes, sales, scandaleuse, mais (donc ?) fascinantes. L'une d'elle la regarde, s'intéresse à elle. Il n'en faut pas plus pour qu'elle tombe sous l'emprise de ce petit groupe, qui parle d'amour mais s'apprête à commettre un meurtre odieux, par jalousie, par dépit, pour soigner une blessure d'ego. Le phénomène d'emprise est disséqué. Comment ces jeunes filles ont-elles pu se laisser manipuler à ce point par un homme ? Comment cet homme est devenu expert pour exploiter chaque faille, pour lire dans les cœurs complexes et abandons, et s'en servir pour régner en maître sur des esprits ?
Parallèlement à cela, certains chapitres racontent la vie (ratée) d'Evie quelques dizaines d'années plus tard. Rien n'a changé. Les jeunes filles sont toujours soumises à la violence des hommes et les femmes continuent de rester tendues, impuissantes, quand elles croisent un homme costaud sur une plage déserte.
Pour le défi 24. Un livre dont le titre ne contient aucun E., j'ai lu Midi de Cloé Korman. La narratrice est médecin à l'hôpital. Un nouveau patient, mourant, arrive. Il la reconnaît. C'est un ancien amant, mais surtout l'acteur d'un drame survenu des années plus tôt quand tous deux animaient un centre aéré l'été, à Marseille. Ils s'occupaient d'une douzaine de pré-adolescents et, en trois semaines, les préparaient à jouer La Tempête de Shakespeare. La narration fait sans cesse des allers-retours entre le présent de la narratrice, mère de famille à présent, évoluant à vélo dans un Paris pluvieux, et le passé de cet été lumineux et sensuel mais où le drame s'invite et s'impose. Une belle manière de célébrer l'enfance, le désordre, la personnalité unique de chacun de ces petits êtres, leur cruauté, parfois.
Pour le défi 22. Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue, j'ai lu The Girls d'Emma Cline. The Girls, ce sont d'abord les filles du clan Manson, celles qui ont assassiné Sharon Tate, enfin, tout a été romancé : les groupies de Charles Manson ne sont qu'une source d'inspiration, le gourou s'appelle Russel et leurs victimes seront d'autres personnes. The Girls ce sont aussi les filles en général, lors de ce douloureux passage de l'enfance à l'âge adulte mais aussi par la suite. Quand elles attendent vainement qu'un garçon les remarque, quand elles s'entraînent à prendre des poses qui les feraient passer pour des êtres mystérieux et fascinants, quand elles se scrutent avec leur meilleure amie, d'un air impitoyable, en espérant que leur apparence les rendra dignes d'affronter le monde.
L'histoire est racontée du point de vue d'une jeune fille de 14 ans, Evie. Délaissée par ses parents, fâchée avec sa meilleure amie, elle croise la route d'une bande de filles. Hirsutes, sales, scandaleuse, mais (donc ?) fascinantes. L'une d'elle la regarde, s'intéresse à elle. Il n'en faut pas plus pour qu'elle tombe sous l'emprise de ce petit groupe, qui parle d'amour mais s'apprête à commettre un meurtre odieux, par jalousie, par dépit, pour soigner une blessure d'ego. Le phénomène d'emprise est disséqué. Comment ces jeunes filles ont-elles pu se laisser manipuler à ce point par un homme ? Comment cet homme est devenu expert pour exploiter chaque faille, pour lire dans les cœurs complexes et abandons, et s'en servir pour régner en maître sur des esprits ?
Parallèlement à cela, certains chapitres racontent la vie (ratée) d'Evie quelques dizaines d'années plus tard. Rien n'a changé. Les jeunes filles sont toujours soumises à la violence des hommes et les femmes continuent de rester tendues, impuissantes, quand elles croisent un homme costaud sur une plage déserte.
- AmaliahEmpereur
Pointàlaligne a écrit:Pas de problème pour classer un tome d'une série dans tel ou tel item du défi, nous sommes plusieurs à l'avoir déjà fait, tant que le tome correspond au critère en question...Hermiony a écrit:Dites, pour l'item 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) est-ce qu'un tome d'une série pourrait convenir ?
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
Oui si le tome en question se déroule sur plusieurs années, je dirais.
- celitianSage
Défi 43 avec la Passante du Sans-Souci de Kessel.
N'ayant pas votre talent pour résumer une lecture, un résumé trouvé sur Babelio :
J'ai envie de découvrir d'autres livres de Kessel ainsi que de voir le film.
N'ayant pas votre talent pour résumer une lecture, un résumé trouvé sur Babelio :
Je n'avais jamais lu un livre de Kessel en entier, j'ai beaucoup aimé son écriture et sa manière tout en délicatesse de présenter Elsa.Au fil du récit écrit avec le style magistral de Joseph Kessel, on assiste à la descente aux enfers, de Elsa, allemande, qui a dû fuir le nazisme naissant en Allemagne. Elle a pris la fuite après l'arrestation de son époux, michel, en emmenant un jeune garçon juif, lui même orphelin. Pour survivre à Paris et soutenir financièrement son époux Michel, elle devient entraîneuse puis se prostitue.
J'ai envie de découvrir d'autres livres de Kessel ainsi que de voir le film.
- adumbrateNiveau 10
14. Un livre coréen. Notre héros défiguré, Yi Mun Yol
C'est un très court roman. Le héros, venant de Séoul et d'un bon établissement scolaire, voit ses certitudes remises en question dans son nouvel établissement : le chef de classe exerce une influence plus ou moins dictatoriale sur la classe dans laquelle on l'a mis. Il commence par se rebeller, puis ça évolue différemment.
J'ai trouvé que le récit n'est pas vraiment écrit de manière à insister sur la souffrance de celui qui est rejeté, voire harcelé (même si ces thématiques sont présentes). C'est plutôt la mécanique de la puissance dictatoriale qui est observée, de manière assez factuelle, au travers du fonctionnement de cette classe (le parallèle avec la société coréenne, qui a longtemps été une dictature, est effectué à la fin). J'ai apprécié cette lecture, particulièrement du fait des questions qu'elle soulève.
2. Un livre d'entretiens. Entretiens, Julien Gracq
Le livre rassemble des entretiens livrés par Julien Gracq sur une période d'un peu plus de 30 ans, avec des interlocuteurs différents. Il y aborde son rapport à la géographie, Jules Verne, la façon dont il écrit...
J'ai beaucoup apprécié cette lecture (et pourtant, cet item ne me tentait guère). Je pense réemprunter prochainement un autre ouvrage de Gracq, dont je suis loin de connaître toutes les œuvres.
C'est un très court roman. Le héros, venant de Séoul et d'un bon établissement scolaire, voit ses certitudes remises en question dans son nouvel établissement : le chef de classe exerce une influence plus ou moins dictatoriale sur la classe dans laquelle on l'a mis. Il commence par se rebeller, puis ça évolue différemment.
J'ai trouvé que le récit n'est pas vraiment écrit de manière à insister sur la souffrance de celui qui est rejeté, voire harcelé (même si ces thématiques sont présentes). C'est plutôt la mécanique de la puissance dictatoriale qui est observée, de manière assez factuelle, au travers du fonctionnement de cette classe (le parallèle avec la société coréenne, qui a longtemps été une dictature, est effectué à la fin). J'ai apprécié cette lecture, particulièrement du fait des questions qu'elle soulève.
2. Un livre d'entretiens. Entretiens, Julien Gracq
Le livre rassemble des entretiens livrés par Julien Gracq sur une période d'un peu plus de 30 ans, avec des interlocuteurs différents. Il y aborde son rapport à la géographie, Jules Verne, la façon dont il écrit...
J'ai beaucoup apprécié cette lecture (et pourtant, cet item ne me tentait guère). Je pense réemprunter prochainement un autre ouvrage de Gracq, dont je suis loin de connaître toutes les œuvres.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°1 un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand), j'ai lu Don Juan (raconté par lui-même) de Peter Handke. C'est une auteur que j'avais choisi pour mes recherches en maîtrise au siècle dernier, avant qu'il n'ait reçu le prix Nobel de littérature. Je n'ai pas retrouvé dans ce texte ce qui m'avait plu chez cet auteur il y a vingt ans. J'ai dû trop vieillir. Don Juan fait un jour irruption chez le narrateur et lui raconte sa semaine écoulée, un jour avec une femme différente, dans un lieu différent. Les phrases sont très longues et le récit en devient dilué, vidé. Je n'insiste pas, je crois que la littérature m'échappe. Je vais tenter un livre d'entretiens.
pour le défi n°1 un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand), j'ai lu Don Juan (raconté par lui-même) de Peter Handke. C'est une auteur que j'avais choisi pour mes recherches en maîtrise au siècle dernier, avant qu'il n'ait reçu le prix Nobel de littérature. Je n'ai pas retrouvé dans ce texte ce qui m'avait plu chez cet auteur il y a vingt ans. J'ai dû trop vieillir. Don Juan fait un jour irruption chez le narrateur et lui raconte sa semaine écoulée, un jour avec une femme différente, dans un lieu différent. Les phrases sont très longues et le récit en devient dilué, vidé. Je n'insiste pas, je crois que la littérature m'échappe. Je vais tenter un livre d'entretiens.
- DorineHabitué du forum
3ème défi achevé : G. Orwell, La Ferme des animaux. C'est un classique que je n'ai pas besoin de présenter mais que je n'avais pourtant jamais lu en entier. J'avoue d'ailleurs que c'est mon premier Orwell et je ne suis pas déçue.
Je vais sûrement enchaîner avec le défi 11 mais avec la reprise, le rythme de lecture risque de ralentir considérablement...
Bonne rentrée à tous !
Je vais sûrement enchaîner avec le défi 11 mais avec la reprise, le rythme de lecture risque de ralentir considérablement...
Bonne rentrée à tous !
- MalagaModérateur
Pour le défi 7) Un livre qui comporte des photographies : Pourquoi est-ce un chef d'oeuvre ? 80 photographies expliquées de Val Williams
Ce petit livre, déniché à la médiathèque, décrypte 80 photographies célèbres, principalement prises par des photographes américains mais aussi par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson...
Mon avis : un petit livre intéressant. Le point de vue de l'auteur sur chaque photo permet de les appréhender différemment et une photo quelconque peut alors devenir particulièrement émouvante, bouleversante, intrigante.
Ce petit livre, déniché à la médiathèque, décrypte 80 photographies célèbres, principalement prises par des photographes américains mais aussi par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson...
Mon avis : un petit livre intéressant. Le point de vue de l'auteur sur chaque photo permet de les appréhender différemment et une photo quelconque peut alors devenir particulièrement émouvante, bouleversante, intrigante.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Et je commence modestement par:
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). L'origine du monde de Liv Strömquist
Je recommande chaudement cette BD documentaire, histoire de la vulve, qui fait plusieurs allusions à la bible...Et qui est une mine de renseignements et de remise en perspective sur la façon dont est perçue la sexualité féminine...On part d'un thème qui semble restreint mais cela ouvre plein de perspectives, c'est fort réjouissant! (anti-féministes s'abstenir )
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). L'origine du monde de Liv Strömquist
Je recommande chaudement cette BD documentaire, histoire de la vulve, qui fait plusieurs allusions à la bible...Et qui est une mine de renseignements et de remise en perspective sur la façon dont est perçue la sexualité féminine...On part d'un thème qui semble restreint mais cela ouvre plein de perspectives, c'est fort réjouissant! (anti-féministes s'abstenir )
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- PointàlaligneExpert
Ecusette, tu me donnes envie de re-tenter cette lecture, j'avais essayé et m'étais un peu découragée...
Deux dernières lectures avant le black out de la rentrée :
11. Nature writing : Emily Fridlund, Une histoire des loups. Un livre très étrange, du point de vue d'une adolescente qui croise la communauté baba cool dans laquelle elle a connu sa petite enfance, des scientistes chrétiens et leur enfant malade (warning/ spoiler : ça ne finit pas bien), et une camarade du lycée qui a peut-être été victime de viol de la part d'un enseignant, ou pas. Elle trouve l'accomplissement dans des gestes proches de la nature : pagayer, vider les poissons, courir avec ses chiens dans la forêt. Je ne sais pas trop qu'en penser.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent : Bruno Racine, Adieu à l'Italie. Un livre court, qui permet de découvrir le peintre François Granet par le récit des derniers jours de sa vie. La nostalgie de l'Italie et de l'épouse disparue peuvent permettre de le classer aussi comme livre qui évoque l'idée du bonheur.
Deux dernières lectures avant le black out de la rentrée :
11. Nature writing : Emily Fridlund, Une histoire des loups. Un livre très étrange, du point de vue d'une adolescente qui croise la communauté baba cool dans laquelle elle a connu sa petite enfance, des scientistes chrétiens et leur enfant malade (warning/ spoiler : ça ne finit pas bien), et une camarade du lycée qui a peut-être été victime de viol de la part d'un enseignant, ou pas. Elle trouve l'accomplissement dans des gestes proches de la nature : pagayer, vider les poissons, courir avec ses chiens dans la forêt. Je ne sais pas trop qu'en penser.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent : Bruno Racine, Adieu à l'Italie. Un livre court, qui permet de découvrir le peintre François Granet par le récit des derniers jours de sa vie. La nostalgie de l'Italie et de l'épouse disparue peuvent permettre de le classer aussi comme livre qui évoque l'idée du bonheur.
- AmaliahEmpereur
Peut-on ranger Le Mur invisible de Marlen Haushofer dans la catégorie "Nature writing"? Sinon ce sera pour l’œuvre en allemand ou l’œuvre qui parle d'écriture. Je n'ai pas été emballée par ce récit, c'est bien écrit mais je m'attendais à plus de réflexions philosophiques quand finalement le journal tenu par la narratrice suit son quotidien pour tenter de vivre dans ce monde étrange où elle est la seule survivante. Les passages avec son chien Lynx m'ont davantage marquée.
J'ai également lu Le Bal des folles de Victoria Mas, prix Renaudot des lycéens que j'ai bien aimé. Ce n'est pas renversant, ni du point de vue de l'histoire (je m'attendais à davantage de détails plus précis sur Charcot et les hôpitaux au XIXe siècle), ni du point de vue de l'écriture (encore un roman principalement au présent, oui, je sais... Mais ça me dérange le plus souvent) mais j'ai eu plaisir à suivre les destins croisés de ces quatre femmes opprimées. Je vais le mettre dans la catégorie "Une histoire dans l'Histoire".
J'ai aussi lu Fuck America d'Edgar Hilsenrath qui me laisse perplexe. J'avais déjà lu il y a quelques mois Terminus Berlin du même auteur. Les histoires de coucheries et de travail temporaire ne m'ont pas semblé très intéressantes, ni très bien écrites, si ce n'est pour montrer que la vie du narrateur ne peut avoir de sens, après ce qu'il a vécu. Néanmoins, la scène où il mange gratuitement dans un palace est savoureuse. Et j'ai été touchée par les premières pages du livre, l'échange de lettres fictives avec l'ambassadeur américain et par les dernières pages du livre où le narrateur imagine la conversation qu'il pourrait avoir avec un psy et retrace sous couvert de fiction plusieurs destinées tragiques.
J'ai également lu Le Bal des folles de Victoria Mas, prix Renaudot des lycéens que j'ai bien aimé. Ce n'est pas renversant, ni du point de vue de l'histoire (je m'attendais à davantage de détails plus précis sur Charcot et les hôpitaux au XIXe siècle), ni du point de vue de l'écriture (encore un roman principalement au présent, oui, je sais... Mais ça me dérange le plus souvent) mais j'ai eu plaisir à suivre les destins croisés de ces quatre femmes opprimées. Je vais le mettre dans la catégorie "Une histoire dans l'Histoire".
J'ai aussi lu Fuck America d'Edgar Hilsenrath qui me laisse perplexe. J'avais déjà lu il y a quelques mois Terminus Berlin du même auteur. Les histoires de coucheries et de travail temporaire ne m'ont pas semblé très intéressantes, ni très bien écrites, si ce n'est pour montrer que la vie du narrateur ne peut avoir de sens, après ce qu'il a vécu. Néanmoins, la scène où il mange gratuitement dans un palace est savoureuse. Et j'ai été touchée par les premières pages du livre, l'échange de lettres fictives avec l'ambassadeur américain et par les dernières pages du livre où le narrateur imagine la conversation qu'il pourrait avoir avec un psy et retrace sous couvert de fiction plusieurs destinées tragiques.
- *Ombre*Grand sage
Lu pour le défi Livre évoquant un épisode biblique (ou simple clin d'oeil) Le Passage de Vénus, de Robert Hasz (écrivain hongrois). C'est un vrai petit bijou que je vous recommande, une de ces pépites de la littérature d'Europe de l'Est, comme Le Pont sur la Drina ou Épépé, pour ne citer que ces deux chefs d'oeuvre (mais je crois que cette littérature parle tout particulièrement à ma sensibilité).
L'Histoire se passe au milieu du XVIIIe siècle. Deux jésuites, l'astronome de l'impératrice d'Autriche et son jeune acolyte, Janos, partent observer dans les régions polaires un aspect particulier de Vénus utile à leurs travaux. Pour cela, ils traversent la moitié de l'Europe, font toutes sortes de rencontres et, d'étape en étape, sont accueillis dans les salons où se côtoient les scientifiques les plus brillants de l'époque. Ils atteignent enfin l'île où ils sont attendus pour mener leurs observations et découvrent un monde du bout du monde, âpre et sauvage. Le jeune Janos médite sur toutes ces découvertes et lui, le religieux, s'interroge en traversant le siècle à un moment où les lumières de la Raison semblent vouloir en finir avec la superstition.
C'est un roman fascinant, riche de réflexion mais jamais pédant ni ennuyeux, et d'où émerge une profonde humanité. Une très belle découverte.
Convient aussi pour une histoire dans l'Histoire ou histoire qui se déroule sur plusieurs années.
L'Histoire se passe au milieu du XVIIIe siècle. Deux jésuites, l'astronome de l'impératrice d'Autriche et son jeune acolyte, Janos, partent observer dans les régions polaires un aspect particulier de Vénus utile à leurs travaux. Pour cela, ils traversent la moitié de l'Europe, font toutes sortes de rencontres et, d'étape en étape, sont accueillis dans les salons où se côtoient les scientifiques les plus brillants de l'époque. Ils atteignent enfin l'île où ils sont attendus pour mener leurs observations et découvrent un monde du bout du monde, âpre et sauvage. Le jeune Janos médite sur toutes ces découvertes et lui, le religieux, s'interroge en traversant le siècle à un moment où les lumières de la Raison semblent vouloir en finir avec la superstition.
C'est un roman fascinant, riche de réflexion mais jamais pédant ni ennuyeux, et d'où émerge une profonde humanité. Une très belle découverte.
Convient aussi pour une histoire dans l'Histoire ou histoire qui se déroule sur plusieurs années.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Lu pour le défi Livre évoquant un épisode biblique (ou simple clin d'oeil) Le Passage de Vénus, de Robert Hasz (écrivain hongrois). C'est un vrai petit bijou que je vous recommande, une de ces pépites de la littérature d'Europe de l'Est, comme Le Pont sur la Drina ou Épépé, pour ne citer que ces deux chefs d'oeuvre (mais je crois que cette littérature parle tout particulièrement à ma sensibilité).
Comme je pourrai me remettre à lire la semaine prochaine je note les références. De Robert Hasz, la médiathèque ne propose que Le Prince et la Moine est-ce que tu l'as lu ?
- *Ombre*Grand sage
Non, je ne l'ai pas lu, mais je l'ai repéré, car cette lecture m'a donné envie de mieux connaître cet auteur. Ça a l'air bien aussi.
- nicole 86Expert spécialisé
Merci *Ombre* pour ta réponse
- selampruNiveau 6
Je partage ton avis sur ce roman, j'ai apprécié les connaissances historiques et la vision de l'intérieur de l'hôpital psychiatrique. Je n'ai pu m'empêcher de pousser un soupir de soulagement de vivre au XXIe siècle malgré ses défauts car le sort des femmes au XIXe était quand même encore peu enviable. Pas sûre cependant qu'il me restera un souvenir de ce livre dans quelques temps. Je te remercie en tous cas car je ne savais pas dans quelle catégorie le classer.J'ai également lu Le Bal des folles de Victoria Mas, prix Renaudot des lycéens que j'ai bien aimé. Ce n'est pas renversant, ni du point de vue de l'histoire (je m'attendais à davantage de détails plus précis sur Charcot et les hôpitaux au XIXe siècle), ni du point de vue de l'écriture (encore un roman principalement au présent, oui, je sais... Mais ça me dérange le plus souvent) mais j'ai eu plaisir à suivre les destins croisés de ces quatre femmes opprimées. Je vais le mettre dans la catégorie "Une histoire dans l'Histoire".
J'ai lu autrement pour le défi 20 Un livre qui parle d'écriture Miss Islande d'Auður Ava Ólafsdóttir dans la collection Zulma que quelques uns ont déjà évoquée. C'est l'histoire d'Hekla, l'héroïne, jeune fille de vingt et un ans portant le prénom d'un volcan, passionnée d'écriture, qui décide de partir à Reykjavik afin de pouvoir accomplir son destin d'écrivain mais aussi celle d'Isey son amie d'enfance, prisonnière de son quotidien qui s'évade par les mots, ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas, celle de Jon John, qui rêve de mode et d'échapper aux préjugés de la société islandaise des années 1960. Les personnages sont bien campés, l'écriture poétique et rafraîchissante; la réflexion sur la création, la liberté, le destin que l'on se choisit n'est certes pas neuve mais le roman est attachant.
- AsarteLilithBon génie
J'ai tous ces titres sur un calepin ! Je me sers des magazines type Femina pour noter les parutions récentes qui m'intéressent et justement, celui-ci faisait partie de ma liste !!
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 27 (un livre dans lequel se produit une métamorphose) mais aussi les 20 (livre qui parle d'écriture) et 31 (fin d'un monde) : Le lambeau de Philippe Lançon (2018).
Lecture finie hier, la veille des 5 ans de l’attentat de Charlie Hebdo… Philippe Lançon y était journaliste et a survécu à la tuerie mais y a été défiguré, une balle lui arrachant une partie de la mâchoire. Il retrace dans ce livre l’événement lui-même, ce matin du 7 janvier 2015, mais surtout les longs mois passés à l’hôpital qui ont suivi avant le retour à une vie qui ne sera plus jamais tout à fait normale, physiquement comme mentalement (le livre s’achève d’ailleurs sur la nouvelle de l’attentat du Bataclan). Le ton est sobre, l’auteur s’efforce de traduire avec justesse ce qu’il a pu penser et ressentir. L’émotion nous prend lorsqu’il raconte l’attentat et toutes les fois où le souvenir de ces minutes ou la peur d’une nouvelle attaque l’assaillent. L’œuvre est intéressante aussi pour tout ce qu’elle nous apprend sur la reconstruction faciale et, d’une manière générale, sur la façon dont le corps et l’esprit réagissent à un tel traumatisme. Philippe Lançon dévoile sa vulnérabilité, livre ses doutes, sans jamais être larmoyant ou donneur de leçon, et ce témoignage honnête et humain est très touchant.
Lecture finie hier, la veille des 5 ans de l’attentat de Charlie Hebdo… Philippe Lançon y était journaliste et a survécu à la tuerie mais y a été défiguré, une balle lui arrachant une partie de la mâchoire. Il retrace dans ce livre l’événement lui-même, ce matin du 7 janvier 2015, mais surtout les longs mois passés à l’hôpital qui ont suivi avant le retour à une vie qui ne sera plus jamais tout à fait normale, physiquement comme mentalement (le livre s’achève d’ailleurs sur la nouvelle de l’attentat du Bataclan). Le ton est sobre, l’auteur s’efforce de traduire avec justesse ce qu’il a pu penser et ressentir. L’émotion nous prend lorsqu’il raconte l’attentat et toutes les fois où le souvenir de ces minutes ou la peur d’une nouvelle attaque l’assaillent. L’œuvre est intéressante aussi pour tout ce qu’elle nous apprend sur la reconstruction faciale et, d’une manière générale, sur la façon dont le corps et l’esprit réagissent à un tel traumatisme. Philippe Lançon dévoile sa vulnérabilité, livre ses doutes, sans jamais être larmoyant ou donneur de leçon, et ce témoignage honnête et humain est très touchant.
- LaverdureEmpereur
Pour ma part, je commence mollement avec un Agatha Raisin (on ne se refait pas) pour le défi sur la couverture bariolée : Agatha Raisin and the Dead Ringer. L'édition anglaise a souvent une couverture assez riche, ce qui fait que n'importe quel titre aurait pu convenir. L'histoire d'un village connu pour ses cloches (et ses sonneurs de cloches) qui s'apprête à recevoir un évêque apparemment beau comme un dieu mais au passé chargé. Agatha Raisin veut creuser dans ce passé doit également enquêter sur un meurtre, est mêlée à un autre... Une histoire sympathique, en somme.
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- LaverdureEmpereur
Ryuzaki a écrit:Bon aller, je crois que je vais faire le défi quand même.
Quoi de mieux, pour commencer l'année, qu'un livre qui fait rire ou sourire ? Défi 26 donc, Petits suicides entre amis, Arto PaasilinnaPaasilinna a écrit:Le plus grave dans la vie c'est la mort, mais ce n'est quand même pas si grave. Maxime populaire
Onni Rellonnen et Hermanni Kemmppainen*, deux suicidaires qui se sont rencontrés par hasard, décident de fonder une association mettant en contact d'autres candidats au suicide pour leur permettre de se rencontrer et de partager leurs problèmes. Après bien des péripéties, les membres décident d'organiser un suicide collectif en se jetant dans l'océan en autocar. Mais leur voyage ne fait que commencer.
C'est un livre qui m'a souvent fait sourire, parfois même rire. Faire de l'humour sur le suicide n'est pas facile et ça ne plaira pas à tout le monde, pour des raisons évidentes, mais, malgré le sujet, je ne qualifierai pas ça d'humour noir. Même si les situations rencontrées sont cocasses, les problèmes, eux, sont pris au sérieux et les personnages traités avec respect. Paasilinna aborde avec légèreté, mais aussi empathie des sujets graves. Le livre est subtil, fin et intelligent. Pour une première découverte de cet auteur, et pour un premier défi, ce fut fort satisfaisant.
Verdict : très sympa.
*j'ai bien entendu mémorisé tous les noms finnois et leur orthographe, et je ne suis pas du tout en train d'écrire ce CR avec le livre ouvert à côté de moi .
Acheté aujourd'hui alors que j'avais prévu de faire un tout autre achat : je commence ce soir dès que j'aurai fermé néoprofs
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- AsarteLilithBon génie
Il m'intéresse aussi, je pense que ce sera mon livre n°6
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- piescoModérateur
Ayé, je me joins à vous.
Pour mon premier défi Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue, j'ai lu un Grangé, Kaïken.
Mais bon, vu que j'ai lu un tiers du bouquin lors d'une insomnie dans une chambre d'hôtel assez sinistre, il va peut-être finir dans la catégorie "Livre qui fait peur".
Pour mon premier défi Un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue, j'ai lu un Grangé, Kaïken.
Mais bon, vu que j'ai lu un tiers du bouquin lors d'une insomnie dans une chambre d'hôtel assez sinistre, il va peut-être finir dans la catégorie "Livre qui fait peur".
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
défi n°2 rempli avec Ciels d'orage, conversations avec Christophe Ono-dit-Biot d'Enki Bilal. Lecture agréable et intéressante, j'aime beaucoup l'écriture de Christophe On-dit-Biot, je connais un peu l'univers d'Enki Bilal, c'était donc intéressant de découvrir l'artiste à travers le prisme de l'écrivain. Ces conversations sont illustrées de dessins de Bilal, il revients sur son histoire, celle de ses personnages, comment il est passé de la BD au cinéma, ce qu'il a vu changé dans son travail de dessinateur, le tout très accessible à un néophyte. Belle et plaisante découverte que je n'aurais pas faite hors défi.
défi n°2 rempli avec Ciels d'orage, conversations avec Christophe Ono-dit-Biot d'Enki Bilal. Lecture agréable et intéressante, j'aime beaucoup l'écriture de Christophe On-dit-Biot, je connais un peu l'univers d'Enki Bilal, c'était donc intéressant de découvrir l'artiste à travers le prisme de l'écrivain. Ces conversations sont illustrées de dessins de Bilal, il revients sur son histoire, celle de ses personnages, comment il est passé de la BD au cinéma, ce qu'il a vu changé dans son travail de dessinateur, le tout très accessible à un néophyte. Belle et plaisante découverte que je n'aurais pas faite hors défi.
- PointàlaligneExpert
Écusette de Noireuil a écrit:Et je commence modestement par:
23. Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil). L'origine du monde de Liv Strömquist
Je recommande chaudement cette BD documentaire, histoire de la vulve, qui fait plusieurs allusions à la bible...Et qui est une mine de renseignements et de remise en perspective sur la façon dont est perçue la sexualité féminine...On part d'un thème qui semble restreint mais cela ouvre plein de perspectives, c'est fort réjouissant! (anti-féministes s'abstenir )
J'ai persévéré grâce à ton commentaire, merci Écusette ! Le début est un peu lourdement démonstratif, c'est ce qui m'avait rebutée, mais la BD se bonifie ensuite...
Pour le titre sans aucun E, ce sera Qaanaaq de Mo Malø. Je l'avais mis de côté pour le nature writing à cause des longs passages sur la terre enneigée des Inuits, mais j'ai déjà un livre pour cette catégorie. C'est un roman policier qui met en scène un enquêteur danois qui devra se rendre à Qaanaaq, nouveau nom de Thulé, la ville fondée par les Américains pour y reloger les Inuits qu'ils avaient déplacés. Qaanaaq est aussi le prénom du héros, adopté dans sa petite enfance par des Danois, et qui s'avère d'origine inuit... L'intrigue m'a semblé parfois inutilement compliquée, mais les pages sur la culture inuit sont particulièrement attachantes.
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