- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 35 : un livre traduit de l'hébreu, j'ai lu Scènes de vie villageoise d'Amos Oz.
C'est un recueil de huit nouvelles qui se lisent comme un roman dans la mesure où l'auteur crée une société villageoise imaginaire et où les personnages sont récurrents d'une nouvelle à l'autre. Une sorte de comédie humaine israélienne. Chaque nouvelle se termine de façon très ouverte, ce qui peut frustrer le lecteur. Moi j'ai été séduite par ces bouts de vie.
C'est un recueil de huit nouvelles qui se lisent comme un roman dans la mesure où l'auteur crée une société villageoise imaginaire et où les personnages sont récurrents d'une nouvelle à l'autre. Une sorte de comédie humaine israélienne. Chaque nouvelle se termine de façon très ouverte, ce qui peut frustrer le lecteur. Moi j'ai été séduite par ces bouts de vie.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 30 : Silence, j'ai lu Juste avant l'oubli d'Alice Zeniter (j'ai copié l'idée à Adren ! Merci à toi )
Elle en parle très bien page 19, je ne vais donc pas développer.
C'est une lecture très prenante, je l'ai lu quasi d'une traite. C'est le deuxième que je lis de cet auteur (vous dites auteure ? autrice ? j'ai du mal...) après L'Art de perdre
Elle en parle très bien page 19, je ne vais donc pas développer.
C'est une lecture très prenante, je l'ai lu quasi d'une traite. C'est le deuxième que je lis de cet auteur (vous dites auteure ? autrice ? j'ai du mal...) après L'Art de perdre
- AsarteLilithBon génie
Arria Marcella, de Théophile Gautier, pour le défi n° 22.
Nouvelle certes courte j'en regrette le manque de longueur, car j'aurais voir quelques développements intéressants à l'histoire d'amour), mais fort bien écrite. Tout lecteur amoureux de l'Antiquité y trouvera, je crois, un charme puissant, à déambuler dans Pompéi et à la voir s'animer. Un classique de Gautier, et du fantastique. Toutefois, j'ai préféré, dans le genre effrayant, l'histoire d'Omphale.
Une très belle rencontre, un très joli souvenir entamé durant un creux de journée portes ouvertes à mon établissement.
Nouvelle certes courte j'en regrette le manque de longueur, car j'aurais voir quelques développements intéressants à l'histoire d'amour), mais fort bien écrite. Tout lecteur amoureux de l'Antiquité y trouvera, je crois, un charme puissant, à déambuler dans Pompéi et à la voir s'animer. Un classique de Gautier, et du fantastique. Toutefois, j'ai préféré, dans le genre effrayant, l'histoire d'Omphale.
Une très belle rencontre, un très joli souvenir entamé durant un creux de journée portes ouvertes à mon établissement.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Relu, donc, le premier volume de la série Harry Potter, Harry Potter à l'école des sorciers. Je n'y avais plus mis le nez depuis des années et j'ai retrouvé ce personnage avec plaisir. Franchement, c'est narré avec beaucoup de vivacité, des touches d'humour : c'est vraiment bien mené, malgré le manichéisme des personnages. Je m'incline devant le talent de Mme Rowling.
(Je n'en dirai pas plus : je pense que je n'ai pas besoin de vous résumer l'intrigue.)
Cela dit, je ne sais pas si ce roman entre vraiment dans les catégories du défi. Est-ce que ça vous paraîtrait tiré par les cheveux de le mettre dans l'item Transmettre ? (apprentissage de la sorcellerie, recherche des origines, rôle de Dumbledore...)
(Je n'en dirai pas plus : je pense que je n'ai pas besoin de vous résumer l'intrigue.)
Cela dit, je ne sais pas si ce roman entre vraiment dans les catégories du défi. Est-ce que ça vous paraîtrait tiré par les cheveux de le mettre dans l'item Transmettre ? (apprentissage de la sorcellerie, recherche des origines, rôle de Dumbledore...)
- AsarteLilithBon génie
Pourquoi pas ?
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- lulucastagnetteEmpereur
Je pense que c'est bon, Ombre.
J'ai relu les 4 premiers tomes en même temps que mon fils. JK Rowling est très forte, je suis fan.
Pour le défi 19 : un livre écrit par une femme du Maghreb, j'ai lu Mes hommes de Malika Mokeddem. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, j'ai piqué l'idée à Amaliah !
Un récit autobiographique mettant en lumière les hommes qui ont marqué la vie de l'auteur.
J'ai quitté mon père pour apprendre à aimer les hommes, ce continent encore hostile car inconnu. Et je lui dois aussi de savoir me séparer d'eux. Même quand je les ai dans la peau.
J'ai grandi parmi des garçons. J'ai été la seule fille de ma classe de la cinquième à la terminale. J'ai été la seule pionne dans l'internat au milieu des hommes... Je me suis faite avec eux et contre eux. Ils incarnent tout ce qu'il m'a fallu conquérir, pour accéder à la liberté.
J'ai relu les 4 premiers tomes en même temps que mon fils. JK Rowling est très forte, je suis fan.
Pour le défi 19 : un livre écrit par une femme du Maghreb, j'ai lu Mes hommes de Malika Mokeddem. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, j'ai piqué l'idée à Amaliah !
Un récit autobiographique mettant en lumière les hommes qui ont marqué la vie de l'auteur.
J'ai quitté mon père pour apprendre à aimer les hommes, ce continent encore hostile car inconnu. Et je lui dois aussi de savoir me séparer d'eux. Même quand je les ai dans la peau.
J'ai grandi parmi des garçons. J'ai été la seule fille de ma classe de la cinquième à la terminale. J'ai été la seule pionne dans l'internat au milieu des hommes... Je me suis faite avec eux et contre eux. Ils incarnent tout ce qu'il m'a fallu conquérir, pour accéder à la liberté.
- *Ombre*Grand sage
lulucastagnette a écrit:Je pense que c'est bon, Ombre.
J'ai relu les 4 premiers tomes en même temps que mon fils. JK Rowling est très forte, je suis fan.
Dis donc, il lit drôlement bien, ton bonhomme. Si ma mémoire est bonne, il a exactement l'âge de ma fille. Elle, ce n'est que cette année qu'elle s'est lancée dans de telles sagas. Mais elle a dépassé les tomes que j'ai lus et elle est frustrée de ne pas pouvoir en discuter. Du coup, je me refais la série pour pouvoir en parler avec elle.
- SiggyHabitué du forum
C'est drôle, j'ai relu le tome 4 d'Harry Potter au mois de décembre. Un de mes préférés. J'aime toujours autant.
- lulucastagnetteEmpereur
*Ombre* a écrit:lulucastagnette a écrit:Je pense que c'est bon, Ombre.
J'ai relu les 4 premiers tomes en même temps que mon fils. JK Rowling est très forte, je suis fan.
Dis donc, il lit drôlement bien, ton bonhomme. Si ma mémoire est bonne, il a exactement l'âge de ma fille. Elle, ce n'est que cette année qu'elle s'est lancée dans de telles sagas. Mais elle a dépassé les tomes que j'ai lus et elle est frustrée de ne pas pouvoir en discuter. Du coup, je me refais la série pour pouvoir en parler avec elle.
Oui, il a quelques mois de moins que ta fille (septembre 2011). Lui aussi les lit en ce moment ! Après le 4, je lui ai dit de faire une pause car ça devient beaucoup plus sombre et il est assez impressionnable.
- *Ombre*Grand sage
Oui, c'est bien ça, ils ont exactement le même âge (ma fille est de la fin août).
C'est bon à savoir, pour la suite de la série. Ils sont jeunes, encore. Je lui dirai de patienter, alors.
C'est bon à savoir, pour la suite de la série. Ils sont jeunes, encore. Je lui dirai de patienter, alors.
- TremereNiveau 9
Merci Lulucastagnette, qui m'a inspirée mes deux dernières lectures :
Pour le défi n°7, un livre qui comporte des photographies, j'ai donc lu Honoré et moi de Titiou Lecoq.
Qu'est-ce que vous saviez de Balzac, vous ? Pour moi, c'était un workaholic qui carburait au café pour finir son grand projeeeeet littéraire. Malheureux en amour, il est mort dans la misère juste avant d'avoir pu se marier avec sa correspondante depuis des années, Mme Hanska. Alors c'est pas vraiment faux, mais c'est tellement plus terne que la réalité.
Titiou Lecoq s'est beaucoup documentée, elle a, notamment, épluché tous les comptes de Balzac. Ce qui en ressort ? Balzac était un ambitieux qui rêvait d'être riche et célèbre. C'était aussi un flambeur, vivant très largement au-dessus de ses moyens. Et c'était un génie, jamais à cours d'idées pour se refaire, sauf qu'elles étaient trop innovantes pour l'époque, pas toujours réalistes et que l'écrivain a joué plus d'une fois de malchance. Cette biographie casse le mythe (non, Balzac n'écrivait pas pour l'amour de l'art, il avait juste besoin d'argent) mais fait de Balzac un personnage tellement romanesque : mû par cette soif de reconnaissance, aveuglé par l'impression (fausse, toujours fausse) qu'il pourra toujours rattraper le coup, capable d'une mauvaise foi assez ahurissante quand il s'agit d'expliquer ses dépenses (il est endetté, il doit demander de l'argent, il faut bien qu'il meuble son appartement luxueusement afin de convaincre les investisseurs de parier sur lui lors des phases de négociation, voyons !), on finit par le trouver finalement drôle et sympathique. Une belle réussite. Et ça donne envie de lire Balzac.
Fonctionne aussi pour les défis 13. Un livre qui évoque la chance ou la malchance, 20. Un livre qui parle d'écriture(s) et, pour info, Balzac a été emprisonné quelques jours, et pas pour dettes ! C'est bon à savoir pour le défi 21. Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné.
Pour le défi n°33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue, j'ai lu Né d'aucune femme de Franck Bouysse.
C'est une roman qui fonctionne sur une mise en abîme : un prêtre découvre les cahiers écrits par une pensionnaire d'un asile d'aliénées. C'est un récit choral également, même si on suit la vie de Rose, on alterne avec des chapitres menés du point de vue d'autres personnages. Je vais essayer de ne pas en dire trop pour ne pas gâcher l'intrigue mais sachez que c'est une sorte de conte de fées avec ses archétypes : le récit se déroule en des temps anciens, on a la forêt, le château, la famille pauvre. La jeune Rose est vendue par son père et la voilà obligée de cohabiter à la fois avec Barbe Bleue et la méchante belle-mère. C'est un récit prenant, car on sent tout de suite le potentiel dramatique de la situation, et cette violence qu'on pressent peine à arriver. Mais quand elle arrive, elle est insoutenable. Au premier rang de cette histoire sordide, Rose, celle qui a écrit les cahiers. Alors que tout devrait la détruire, elle fait preuve d'une force et d'une solidité à toute épreuve. Naïve mais très lucide, elle parvient à panser en partie ses plaies grâce à l'écriture. J'ai trouvé la fin assez rocambolesque, elle tranche avec la simplicité de l'intrigue mais puisqu'il s'agit d'un conte...
Fonctionne aussi pour les défis 20. Un livre qui parle d'écriture(s), 28. Femmes fortes, 47. Un livre choisi pour son titre intrigant, 9. Un roman sur le thème de l'abandon.
Pour le défi n°7, un livre qui comporte des photographies, j'ai donc lu Honoré et moi de Titiou Lecoq.
Qu'est-ce que vous saviez de Balzac, vous ? Pour moi, c'était un workaholic qui carburait au café pour finir son grand projeeeeet littéraire. Malheureux en amour, il est mort dans la misère juste avant d'avoir pu se marier avec sa correspondante depuis des années, Mme Hanska. Alors c'est pas vraiment faux, mais c'est tellement plus terne que la réalité.
Titiou Lecoq s'est beaucoup documentée, elle a, notamment, épluché tous les comptes de Balzac. Ce qui en ressort ? Balzac était un ambitieux qui rêvait d'être riche et célèbre. C'était aussi un flambeur, vivant très largement au-dessus de ses moyens. Et c'était un génie, jamais à cours d'idées pour se refaire, sauf qu'elles étaient trop innovantes pour l'époque, pas toujours réalistes et que l'écrivain a joué plus d'une fois de malchance. Cette biographie casse le mythe (non, Balzac n'écrivait pas pour l'amour de l'art, il avait juste besoin d'argent) mais fait de Balzac un personnage tellement romanesque : mû par cette soif de reconnaissance, aveuglé par l'impression (fausse, toujours fausse) qu'il pourra toujours rattraper le coup, capable d'une mauvaise foi assez ahurissante quand il s'agit d'expliquer ses dépenses (il est endetté, il doit demander de l'argent, il faut bien qu'il meuble son appartement luxueusement afin de convaincre les investisseurs de parier sur lui lors des phases de négociation, voyons !), on finit par le trouver finalement drôle et sympathique. Une belle réussite. Et ça donne envie de lire Balzac.
Fonctionne aussi pour les défis 13. Un livre qui évoque la chance ou la malchance, 20. Un livre qui parle d'écriture(s) et, pour info, Balzac a été emprisonné quelques jours, et pas pour dettes ! C'est bon à savoir pour le défi 21. Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné.
Pour le défi n°33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue, j'ai lu Né d'aucune femme de Franck Bouysse.
C'est une roman qui fonctionne sur une mise en abîme : un prêtre découvre les cahiers écrits par une pensionnaire d'un asile d'aliénées. C'est un récit choral également, même si on suit la vie de Rose, on alterne avec des chapitres menés du point de vue d'autres personnages. Je vais essayer de ne pas en dire trop pour ne pas gâcher l'intrigue mais sachez que c'est une sorte de conte de fées avec ses archétypes : le récit se déroule en des temps anciens, on a la forêt, le château, la famille pauvre. La jeune Rose est vendue par son père et la voilà obligée de cohabiter à la fois avec Barbe Bleue et la méchante belle-mère. C'est un récit prenant, car on sent tout de suite le potentiel dramatique de la situation, et cette violence qu'on pressent peine à arriver. Mais quand elle arrive, elle est insoutenable. Au premier rang de cette histoire sordide, Rose, celle qui a écrit les cahiers. Alors que tout devrait la détruire, elle fait preuve d'une force et d'une solidité à toute épreuve. Naïve mais très lucide, elle parvient à panser en partie ses plaies grâce à l'écriture. J'ai trouvé la fin assez rocambolesque, elle tranche avec la simplicité de l'intrigue mais puisqu'il s'agit d'un conte...
Fonctionne aussi pour les défis 20. Un livre qui parle d'écriture(s), 28. Femmes fortes, 47. Un livre choisi pour son titre intrigant, 9. Un roman sur le thème de l'abandon.
- lulucastagnetteEmpereur
Tremere, je suis ravie que ça t'ait plu ! Moi aussi j'ai eu envie de relire Balzac. Sa mauvaise foi concernant ses dettes m'a fait mourir de rire...
- *Ombre*Grand sage
Merci, les filles. Je note tout ça, n'ayant validé encore aucun de ces items (et doutant d'y parvenir avec Harry Potter...).
- nicole 86Expert spécialisé
Agrippina furiosa a écrit:
- Pour le défi n°9 (Un roman sur le thème de l'abandon), j'ai lu "La plus précieuse des marchandises" de JC. Grumberg. C'est un auteur que j'aime beaucoup et dont je guette chaque bouquin, et je n'ai pas été déçue ! C'est un conte que nous propose ici Grumberg : Pauvre Bûcheron et Pauvre Bûcheronne vivent pauvrement dans une forêt profonde. Le froid et la faim y règnent en maître. Et Pauvre Bûcheronne se désole de rester sans petit à câliner, à consoler. A des kilomètres de là, un jeune couple amoureux veille sur ses tout nouveaux jumeaux, un petit garçon et une petite fille, dans le camp de Drancy. Puis le couple et ses jumeaux s'embarquent dans un train sans fenêtres pour une destination aussi lointaine qu'inconnue ... un train qui, chaque jour, traverse la parcelle de forêt de Pauvre Bûcheronne, qui le guette, priant pour qu'une marchandise quelconque en tombe. Et à force d'invoquer le "dieu des marchandises et du train", un jour, le miracle se produit pour Pauvre Bûcheronne : une main inconnue et désespérée lui lance un paquet, précautionneusement emmitouflé, qui atterrit dans la neige, à ses pieds. Et à l'intérieur d'un précieux châle de prière, elle découvre un bébé, qui va devenir son bébé et qui va changer sa vie, et pas que la sienne ... Un très beau conte, court (102 pages), mais bouleversant. Un belle réussite !
Je te remercie vivement pour cette lecture qui me permet de valider le défi 33 : un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue puisque il a obtenu le Prix des lecteurs de l'Express 2019.
- Volo'Neoprof expérimenté
Oh je n'avais pas vu cette référence de Grumberg ! Avec une collègue de Lettres, nous faisons une étude croisée sur une de nos classes de 3e avec cet ouvrage !
- cocktailFidèle du forum
Je ne comprends pas le défi 44 (un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille).
Quelqu'un peut m'expliquer en quoi il consiste svp ?
Quelqu'un peut m'expliquer en quoi il consiste svp ?
- *Ombre*Grand sage
D'après ce qu'ont posté les précédents participants, j'en déduis qu'il s'agit d'un titre avec le mot père, ou mère, ou frère, ou oncle...
- RyuzakiNiveau 9
Défi 19, Un livre écrit par une femme du Maghreb : Loin de Médine, Assia Djebar
La chronique des femmes aux premiers temps de l'Islam, aux alentours de la mort de Mohammed. L'autrice retrace la vie des épouses, soeurs, cousines, filles du "Prophète" et de ses compagnons.
Commençons par la plus grosse difficulté du livre à mon sens : les noms propres. Je ne sais pas si c'est juste moi, mais pour un lecteur occidental, c'est franchement pas évident de s'y retrouver entre les Oum Keltoum, Oum Keltoum bent Okba, Oum Habiba, Oum Khaled bent Khaled..., les relations familiales (unetelle est la cousine de la soeur de la troisième femme du père de l'ami de...), sans compter des phrases comme :
Sinon, c'était bien. Ça donne une vision intéressante de la femme musulmane, qui, loin d'être soumise aux hommes, prend son destin en main et revendique sa liberté. Le style est élégant et on s'attache à la destinée de toutes ces héroïnes. Bon, il se pourrait que le portrait qui nous est offert de Mohammed (le plus parfait des hommes, un abrégé de toutes les vertus) ait été très légèrement idéalisé, mais ça reste un livre à conseiller.
Verdict : dépaysant
Djebar a écrit:Qu'importent la poussière de la bataille, l'odeur des morts au soleil : de cela, elle a l'habitude. Elle est bédouine ; elle a le coeur haut. Elle n'a pas peur. Elle désire voir l'Archange ! Son époux l'entendra ; elle, elle le verra.
Nawar, femme-fleur, est une enfant assoiffée de légende.
La chronique des femmes aux premiers temps de l'Islam, aux alentours de la mort de Mohammed. L'autrice retrace la vie des épouses, soeurs, cousines, filles du "Prophète" et de ses compagnons.
Commençons par la plus grosse difficulté du livre à mon sens : les noms propres. Je ne sais pas si c'est juste moi, mais pour un lecteur occidental, c'est franchement pas évident de s'y retrouver entre les Oum Keltoum, Oum Keltoum bent Okba, Oum Habiba, Oum Khaled bent Khaled..., les relations familiales (unetelle est la cousine de la soeur de la troisième femme du père de l'ami de...), sans compter des phrases comme :
Bref, vous l'aurez compris, il y a beaucoup de noms propres.Djebar a écrit:Abderahmane fils de Hassan ibn Thadit rapportera à Mondir ibn Abid, qui le rapportera à Osaïma ibn Zeid, qui le rapportera à Mohammed ibn Omar...
Sinon, c'était bien. Ça donne une vision intéressante de la femme musulmane, qui, loin d'être soumise aux hommes, prend son destin en main et revendique sa liberté. Le style est élégant et on s'attache à la destinée de toutes ces héroïnes. Bon, il se pourrait que le portrait qui nous est offert de Mohammed (le plus parfait des hommes, un abrégé de toutes les vertus) ait été très légèrement idéalisé, mais ça reste un livre à conseiller.
Verdict : dépaysant
- selampruNiveau 6
Défi - le livre primé par une revue-J'ai lu La salle de bal d'Anna Hope dont Ombre avait parlé page 19. Merci pour ce conseil, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Les personnages sont bien campés, l'atmosphère rappelle Le bal des folles de Mas que j'ai également lu pour le défi, cependant je l'ai trouvé plus réussi au niveau stylistique. Je recommande également.
- AdrenFidèle du forum
lulucastagnette a écrit:Pour le défi 30 : Silence, j'ai lu Juste avant l'oubli d'Alice Zeniter (j'ai copié l'idée à Adren ! Merci à toi )
Elle en parle très bien page 19, je ne vais donc pas développer.
C'est une lecture très prenante, je l'ai lu quasi d'une traite. C'est le deuxième que je lis de cet auteur (vous dites auteure ? autrice ? j'ai du mal...) après L'Art de perdre
Bonjour à tous,
(re)lu pour préparer un cours Après la rafle de Joseph Weismann qui convient très bien pour le défi n°43 "une histoire dans l'Histoire". L'histoire est celle de Joseph Weismann, l'Histoire celle de la rafle du Vel'd'Hiv pour celui qui avait 11 ans en 1942. Il raconte ensuite le camp de Beaune-la-Rolande, la séparation de sa famille puis comment il survit pendant la guerre et après.
- lulucastagnetteEmpereur
selampru a écrit:Défi - le livre primé par une revue-J'ai lu La salle de bal d'Anna Hope dont Ombre avait parlé page 19. Merci pour ce conseil, j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Les personnages sont bien campés, l'atmosphère rappelle Le bal des folles de Mas que j'ai également lu pour le défi, cependant je l'ai trouvé plus réussi au niveau stylistique. Je recommande également.
Je suis en plein dedans !
- AphrodissiaMonarque
"Qui perd ses dettes s'enrichit", aurait-il dit.Tremere a écrit:Merci Lulucastagnette, qui m'a inspirée mes deux dernières lectures :
Pour le défi n°7, un livre qui comporte des photographies, j'ai donc lu Honoré et moi de Titiou Lecoq.
Qu'est-ce que vous saviez de Balzac, vous ? Pour moi, c'était un workaholic qui carburait au café pour finir son grand projeeeeet littéraire. Malheureux en amour, il est mort dans la misère juste avant d'avoir pu se marier avec sa correspondante depuis des années, Mme Hanska. Alors c'est pas vraiment faux, mais c'est tellement plus terne que la réalité.
Titiou Lecoq s'est beaucoup documentée, elle a, notamment, épluché tous les comptes de Balzac. Ce qui en ressort ? Balzac était un ambitieux qui rêvait d'être riche et célèbre. C'était aussi un flambeur, vivant très largement au-dessus de ses moyens. Et c'était un génie, jamais à cours d'idées pour se refaire, sauf qu'elles étaient trop innovantes pour l'époque, pas toujours réalistes et que l'écrivain a joué plus d'une fois de malchance. Cette biographie casse le mythe (non, Balzac n'écrivait pas pour l'amour de l'art, il avait juste besoin d'argent) mais fait de Balzac un personnage tellement romanesque : mû par cette soif de reconnaissance, aveuglé par l'impression (fausse, toujours fausse) qu'il pourra toujours rattraper le coup, capable d'une mauvaise foi assez ahurissante quand il s'agit d'expliquer ses dépenses (il est endetté, il doit demander de l'argent, il faut bien qu'il meuble son appartement luxueusement afin de convaincre les investisseurs de parier sur lui lors des phases de négociation, voyons !), on finit par le trouver finalement drôle et sympathique. Une belle réussite. Et ça donne envie de lire Balzac.
Fonctionne aussi pour les défis 13. Un livre qui évoque la chance ou la malchance, 20. Un livre qui parle d'écriture(s) et, pour info, Balzac a été emprisonné quelques jours, et pas pour dettes ! C'est bon à savoir pour le défi 21. Un livre dont l'auteur est / a été emprisonné.
Merci du tuyau au sujet de son passage en prison !
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- lulucastagnetteEmpereur
*Ombre* a écrit:
Je termine de mon côté La Salle de bal d'Anna Hope, pour la catégorie Roman primé par un magazine (grand prix des lectrices de Elle 2018). C'est une histoire d'amour très touchante qui prend naissance dans un asile d'aliénés. Quelle chance cet amour a-t-il quand on est interné au seul motif qu'on est misérable et menacé par le projet eugéniste qui se développe au début du XXe siècle ?
Une lecture facile, plaisante, et pour autant pas si légère ni insignifiante que cela. L'écriture est belle, les personnages attachants, et l'atmosphère m'a souvent fait penser à Vol au-dessus d'un nid de coucou.
Je recommande.
Je viens de finir ce roman, je n'avais pas vu qu'Ombre en avait parlé avant.
Personnellement, je l'utilise pour valider le défi 48 : un roman d'amour
Lecture très plaisante, je partage l'avis d'Ombre en tous points.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 12 : un recueil de poèmes paru ces quarante dernières années, j'ai lu Les Planches courbes d'Yves Bonnefoy dont je ne connaissais qu'un poème. Je ne suis pas férue de poésie mais j'ai apprécié ma lecture.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 2, un livre d'entretiens, et aussi pour le 20 (un livre qui parle d'écriture) : Un condamné à vivre s’est échappé d’Yves Navarre avec Pierre Salducci (1997).
Cet ouvrage regroupe la retranscription de plusieurs prises de parole d’Yves Navarre en 1989 (année au cours de laquelle, déçu de la France, il va s’installer au Québec) : deux conférences données près de Lyon et à l’université de Montréal, et un entretien radiophonique. Il reproduit aussi un poème de 35 pages, « Le bureau des enfants perdus », et les questions-réponses qui l’accompagnaient lorsqu’il a été publié cette année-là dans la revue Nyx. C’est le directeur de cette revue, Pierre Salducci, qui a mis en forme ces différents textes après le suicide d’Yves Navarre (en 1994) et qui les présente ; il parle de leur auteur avec une grande justesse.
Dans ces entretiens, Yves Navarre évoque notamment son Goncourt pour Le jardin d’acclimatation, l’AVC qui l’a paralysé pendant un an, son rejet du qualificatif d’«écrivain homosexuel», son rapport à l’écriture… Pour qui connaît l’œuvre et la personnalité d’Yves Navarre, c’est très intéressant. J’en avais déjà parlé ici, c’est un écrivain que j’aime beaucoup.
Cet ouvrage regroupe la retranscription de plusieurs prises de parole d’Yves Navarre en 1989 (année au cours de laquelle, déçu de la France, il va s’installer au Québec) : deux conférences données près de Lyon et à l’université de Montréal, et un entretien radiophonique. Il reproduit aussi un poème de 35 pages, « Le bureau des enfants perdus », et les questions-réponses qui l’accompagnaient lorsqu’il a été publié cette année-là dans la revue Nyx. C’est le directeur de cette revue, Pierre Salducci, qui a mis en forme ces différents textes après le suicide d’Yves Navarre (en 1994) et qui les présente ; il parle de leur auteur avec une grande justesse.
Dans ces entretiens, Yves Navarre évoque notamment son Goncourt pour Le jardin d’acclimatation, l’AVC qui l’a paralysé pendant un an, son rejet du qualificatif d’«écrivain homosexuel», son rapport à l’écriture… Pour qui connaît l’œuvre et la personnalité d’Yves Navarre, c’est très intéressant. J’en avais déjà parlé ici, c’est un écrivain que j’aime beaucoup.
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