- nicole 86Expert spécialisé
Eloah a écrit:Audrey a écrit:J'ai une question: on peut lire des bd ou romans graphiques pour ce défi ou cela ne concerne que les romans? Je n'ai pas l'intention de ne lire que des BD, mais il se trouve que j'en lis quand même très souvent, et des plutôt denses...
Je rebondis sur la question d'Audrey : pour moi un livre, ça peut être un roman bien évidemment mais aussi un recueil de nouvelles, un roman graphique, une bande dessinée, un album, un manga ... non ?
J'ajouterais un récit, une biographie ou un essai sauf bien sûr lorsque le libellé mentionne explicitement qu'il s'agit d'un roman.
- sylvie57Fidèle du forum
Je viens de finir la tresse. Je pensais utiliser pour le défi 'Femmes fortes' mais finalement, je le trouve pas si percutant que cela. Seul le récit concernant Smita m' est apparu comme un acte fort !
- JennyMédiateur
Défi 23 : Un livre évoquant un épisode biblique (réécriture ou simple clin d'œil) : James Baldwin - La conversion
John traverse une crise existentielle le jour de ses 14 ans. Destiné à être prédicateur comme son père, il doute La première partie, "le septième jour", présente la famille du point de vue de John. La famille Grimes vit dans la pauvreté, John essaie d'aider au mieux sa mère, Elisabeth. Il tente de se divertir pour son anniversaire et se rend compte qu'il n'a pas accès au "monde des Blancs". Gabriel, le père est décrit d'une manière peu flatteuse : violent, il semble préférer son cadet, Roy. Ce dernier est blessé dans une bagarre entre Noirs et Blancs. Florence, la tante, arrive et prend le parti d'Elisabeth. Les rapports sont tendus entre Gabriel et Florence, qui considère son frère comme un bon à rien.
La deuxième partie est une série de prières, où chaque personnage revient sur son passé et ses pêchés à l'occasion d'une messe le soir. Elle s'ouvre par la prière de Florence, qui a fui une plantation du sud abandonnant sa mère mourante. Elle raconte son enfance et reproche à Gabriel d'avoir passé son adolescence à boire et à s'envoyer en l'air. Elle culpabilise cependant et sentant sa mort venir, confesse ses pêchés. La prière de Gabriel donne une autre vision du prédicateur. S'il a vécu dans le passé, il a eu une révélation. Il a épousé Déborah, qui ne pouvait pas avoir d'enfant, mais l'a trompée. Après sa mort, il épouse Elisabeth. La prise d'Elisabeth revient sur son péché de jeunesse et sa rencontre avec Gabriel, qu'elle perçoit comme un sauveur avant de se rendre compte que tout n'est pas si rose.
La dernière partie, "l'aire de vannage", aborde les péchés de John...
La ségrégation est un autre thème du livre à travers l'enfance de Florence et de Gabriel dans la plantation et leur départ vers le Nord, chemin également suivie par Elisabeth. Le premier amour d'Elisabeth est également accusé d'un délit à tort en raison de sa couleur de peau.
Les références à la Bible sont présentes à travers Gabriel qui voit son père nu, comme Cham le fils de Noé. Le titre original, Go Tell It On The Mountain, fait référence à un Negro Spiritual.
John traverse une crise existentielle le jour de ses 14 ans. Destiné à être prédicateur comme son père, il doute La première partie, "le septième jour", présente la famille du point de vue de John. La famille Grimes vit dans la pauvreté, John essaie d'aider au mieux sa mère, Elisabeth. Il tente de se divertir pour son anniversaire et se rend compte qu'il n'a pas accès au "monde des Blancs". Gabriel, le père est décrit d'une manière peu flatteuse : violent, il semble préférer son cadet, Roy. Ce dernier est blessé dans une bagarre entre Noirs et Blancs. Florence, la tante, arrive et prend le parti d'Elisabeth. Les rapports sont tendus entre Gabriel et Florence, qui considère son frère comme un bon à rien.
La deuxième partie est une série de prières, où chaque personnage revient sur son passé et ses pêchés à l'occasion d'une messe le soir. Elle s'ouvre par la prière de Florence, qui a fui une plantation du sud abandonnant sa mère mourante. Elle raconte son enfance et reproche à Gabriel d'avoir passé son adolescence à boire et à s'envoyer en l'air. Elle culpabilise cependant et sentant sa mort venir, confesse ses pêchés. La prière de Gabriel donne une autre vision du prédicateur. S'il a vécu dans le passé, il a eu une révélation. Il a épousé Déborah, qui ne pouvait pas avoir d'enfant, mais l'a trompée. Après sa mort, il épouse Elisabeth. La prise d'Elisabeth revient sur son péché de jeunesse et sa rencontre avec Gabriel, qu'elle perçoit comme un sauveur avant de se rendre compte que tout n'est pas si rose.
La dernière partie, "l'aire de vannage", aborde les péchés de John...
La ségrégation est un autre thème du livre à travers l'enfance de Florence et de Gabriel dans la plantation et leur départ vers le Nord, chemin également suivie par Elisabeth. Le premier amour d'Elisabeth est également accusé d'un délit à tort en raison de sa couleur de peau.
Les références à la Bible sont présentes à travers Gabriel qui voit son père nu, comme Cham le fils de Noé. Le titre original, Go Tell It On The Mountain, fait référence à un Negro Spiritual.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 23 nous pouvons trouver des propositions dans ces deux tomes :
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/17757/la-bible-dans-les-litteratures-du-monde-coffret
dont le prix est devenu raisonnable !
Si j'avais de la place, je me l'offrirais
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/17757/la-bible-dans-les-litteratures-du-monde-coffret
dont le prix est devenu raisonnable !
Si j'avais de la place, je me l'offrirais
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 20 (un livre qui parle d'écriture(s)), j'ai lu le recueil de nouvelles La Part manquante de Christian Bobin. Je ne connaissais cet écrivain que de nom et le voir, surtout entendre des lectures de son oeuvre à La grande Librairie il y a deux ou trois semaines m'a donné très envie de le lire. La Part manquante est un recueil de 11 nouvelles, difficiles à résumer car plus que d'histoires, ces textes parlent de la vie, du silence, de l'absence, de l'amour, de petits détails insaisissables ... que seule l'écriture justement permet de dire, permet de rendre palpables. J'ai beaucoup aimé cette écriture, à plusieurs reprises j'ai eu l'impression de lire de la poésie en prose et, en effet, cette écriture se prête bien à une lecture à voix haute. C'est un recueil que je re-lirai, je pense qu'il faut plusieurs lectures pour bien saisir toute la portée de ces mots.
- marypopNiveau 9
27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose.
J'ai lu un livre de ma fille : Winston, un chat en mission secrète, par une auteur allemande.
C'était la nouveauté de la bibliothèque de l'école, et je conseille vraiment à vos enfants.
Un chat (Winston) de race et aristocratique et une petite fille russe échangent leurs corps suite à la foudre (d'où ! métamorphose).
S'en suivra une enquête peu conventionnelle utilisant les aptitudes ainsi trouvées.
Tout est raconté à la première personne, du point de vue du chat, et c'est assez plaisant.
ça parle aussi d'amitié et de choisir les bonnes personnes avec qui être copain à l'école.
J'ai lu un livre de ma fille : Winston, un chat en mission secrète, par une auteur allemande.
C'était la nouveauté de la bibliothèque de l'école, et je conseille vraiment à vos enfants.
Un chat (Winston) de race et aristocratique et une petite fille russe échangent leurs corps suite à la foudre (d'où ! métamorphose).
S'en suivra une enquête peu conventionnelle utilisant les aptitudes ainsi trouvées.
Tout est raconté à la première personne, du point de vue du chat, et c'est assez plaisant.
ça parle aussi d'amitié et de choisir les bonnes personnes avec qui être copain à l'école.
- Volo'Neoprof expérimenté
Ça se sent que ce sont les vacances au rythme de lecture.
17. Un livre d’un auteur iranien - Zoyâ Pirzâd, C'est moi qui éteins les lumières
17. Un livre d’un auteur iranien - Zoyâ Pirzâd, C'est moi qui éteins les lumières
Pour le coup, je suis content de la trouvaille. C'est le premier roman de l'auteure iranienne. On suit une famille arménienne dans les années 1960, d'après ce que j'en ai compris. La famille est composée du couple et de trois enfants. Le père travaille pour une compagnie pétrolière, sous l'égide des Russes, et la femme est mère au foyer. Ils habitent dans le quartier réservé aux employés de la compagnie, dans un endroit bourgeois. Le roman est narré par Clarisse, la mère de famille qui a un quotidien réglé de femme au foyer : repas, entretien de la maison, courses, etc. Elle vit une routine quotidienne faite de sa famille nucléaire mais aussi de sa soeur, Alice, et de sa mère jusqu'à ce qu'arrivent dans le quartier une nouvelle famille, composée d'une grand-mère, du fils et de la petite fille. Et cette nouvelle arrivée va transformer drastiquement le quotidien de Clarisse. Son mari se noue d'amitié avec le fils, qui travaille avec lui, la petite fille se noue d'amitié avec les enfants de Clarisse et la grand mère est un ovni dans le quotidien de Clarisse.
Une histoire somme toute banale, qui n'est pas faite de rebondissement majeur. Le génie de Pirzâd , si j'ose dire, réside dans une écriture très simple mais poétique, au passé simple !, qui nous embarque dans les pensées de Clarisse, qualifiée justement dans la 4e de personnage tchekhovien. Elle se bat avec elle-même pour savoir ce qu'elle ressent, ce qui se déroule autour d'elle et pourquoi elle est femme au foyer.
Merci à la personne qui a parlé des éditions Zulma. Leurs couvertures sont très belles et le papier de qualité. Je recommande vivement ce roman.
Une histoire somme toute banale, qui n'est pas faite de rebondissement majeur. Le génie de Pirzâd , si j'ose dire, réside dans une écriture très simple mais poétique, au passé simple !, qui nous embarque dans les pensées de Clarisse, qualifiée justement dans la 4e de personnage tchekhovien. Elle se bat avec elle-même pour savoir ce qu'elle ressent, ce qui se déroule autour d'elle et pourquoi elle est femme au foyer.
Merci à la personne qui a parlé des éditions Zulma. Leurs couvertures sont très belles et le papier de qualité. Je recommande vivement ce roman.
- adumbrateNiveau 10
38. Un livre dont le titre mentionne un vêtement ou un accessoire vestimentaire. Journal d'un vampire en pyjama, Mathias Malzieu
Il s'agit d'un journal, dans lequel l'auteur (le chanteur du groupe Dionysos) raconte son combat contre "Dame Oclès", alors qu'il est devenu un "vampire" (il ne survit que grâce à des transfusions sanguines régulières) depuis qu'il est atteint d'une maladie rare à la moelle osseuse. On le suit de l'annonce de la maladie jusqu'à son rétablissement, après une greffe.
J'apprécie toujours l'écriture imagée de cet auteur, d'autant plus qu'il s'agit ici d'évoquer une période particulièrement douloureuse.
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand). L'homme difficile, Hugo von Hofmannsthal
Il s'agit un livre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque. C'est une pièce de théâtre qui nous emmène auprès de l'aristocratie autrichienne sur son déclin. Le héros (l'homme difficile) n'arrive pas à se tenir à des décisions fermes, ce qui l'amène à ne pas être compris de son entourage.
Après avoir lu la postface, je pense que c'est un livre qu'il est difficile d'apprécier à sa juste valeur quand on le lit en traduction française (une partie de l'humour de la pièce vient de la présence de mots français dans le texte allemand). Ça m'a en tout cas donné envie de lire d'autres textes de la même période.
Il s'agit d'un journal, dans lequel l'auteur (le chanteur du groupe Dionysos) raconte son combat contre "Dame Oclès", alors qu'il est devenu un "vampire" (il ne survit que grâce à des transfusions sanguines régulières) depuis qu'il est atteint d'une maladie rare à la moelle osseuse. On le suit de l'annonce de la maladie jusqu'à son rétablissement, après une greffe.
J'apprécie toujours l'écriture imagée de cet auteur, d'autant plus qu'il s'agit ici d'évoquer une période particulièrement douloureuse.
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand). L'homme difficile, Hugo von Hofmannsthal
Il s'agit un livre qui prenait la poussière dans ma bibliothèque. C'est une pièce de théâtre qui nous emmène auprès de l'aristocratie autrichienne sur son déclin. Le héros (l'homme difficile) n'arrive pas à se tenir à des décisions fermes, ce qui l'amène à ne pas être compris de son entourage.
Après avoir lu la postface, je pense que c'est un livre qu'il est difficile d'apprécier à sa juste valeur quand on le lit en traduction française (une partie de l'humour de la pièce vient de la présence de mots français dans le texte allemand). Ça m'a en tout cas donné envie de lire d'autres textes de la même période.
- JennyMédiateur
Volo' a écrit:Merci à la personne qui a parlé des éditions Zulma. Leurs couvertures sont très belles et le papier de qualité. Je recommande vivement ce roman.
Ça devait être moi, c’est ma maison d'édition préférée. (Et leurs livres fonctionnent aussi très bien pour les couvertures bariolées).
J’ai acheté un livre de Zora Pirzad aussi pour le défi.
- Volo'Neoprof expérimenté
Dans ce cas merci. Je ne connaissais point du tout cette maison d'édition et le format est petit et le papier de qualité (type NRF). Leurs couvertures sont très belles effectivement !
Tu diras ce que tu en penses. Je crois que dans l'avenir je vais creuser ses autres ouvrages (trois romans au total me semble-t-il, et quelques nouvelles).
Tu diras ce que tu en penses. Je crois que dans l'avenir je vais creuser ses autres ouvrages (trois romans au total me semble-t-il, et quelques nouvelles).
- JennyMédiateur
J’ai pris Un jour avant Pâques. Je ferai un compte-rendu ici.
Rarement déçue avec Zulma. Ils ont aussi une collection de grands formats et une d’essais. Beaucoup de littérature de différents pays, ça permet de varier les lectures. L'éditrice, Laure Leroy est passionnante et passionnée, on sent qu’elle a à cœur de faire découvrir ses auteurs.
Rarement déçue avec Zulma. Ils ont aussi une collection de grands formats et une d’essais. Beaucoup de littérature de différents pays, ça permet de varier les lectures. L'éditrice, Laure Leroy est passionnante et passionnée, on sent qu’elle a à cœur de faire découvrir ses auteurs.
- *Ombre*Grand sage
Terminé pour le défi "nature writing" Légendes d'automne, de Jim Harrison.
Je suis un peu mitigée. C'est un récit assez court dans lequel on retrouve les traits propres à Harrison, dont Dalva est un de plus beaux romans que j'aie lus : attachement à une terre sauvage, le Montana, à un paysage âpre qui façonne les caractères, aux Indiens qui l'habitent, à leur lien avec la nature et une forme de sacré, et des personnages forts. Mais la forme courte m'a frustrée et laissé le sentiment de quelque chose d'inabouti. Il y avait pourtant la matière pour un roman avec davantage de souffle. En fait, cela m'a donné envie de voir le film (ce que je n'ai encore jamais fait) dont la bande annonce est très alléchante, avec un traitement lyrique à souhait. Je retrouve avec Légendes d'automne ce sentiment de potentiel non développé que j'ai eu en lisant La Princesse de Montpensier, qui reste bien sommaire à côté de chef d'oeuvre qu'est La Princesse de Clèves, mais dont Tavernier a fait un film remarquable. J'espère retrouver cet enchantement dans l'adaptation des Légendes d'automne, car pour l'instant, je reste sur le sentiment d'une rencontre manquée. J'avais envie d'être plongée dans les grands espaces, de m'évader, mais la nature, dans le roman, est moins décrite que parcourue. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais dans cette lecture, et j'ai toujours envie de mieux connaître ce courant de "nature writing". Du coup, j'en lirai un autre titre et fais passer Légendes d'automne dans l'item "Histoire qui se déroule sur plusieurs années", puisque l'on y suit toute la vie d'une personnage et de sa famille.
Si quelqu'un a, pour l'entrée nature writing des titres à me proposer, qui plongent dans la nature, dans les sensations qu'on éprouve à son contact, je suis preneuse.
C'est malin, maintenant, j'ai envie de repartir faire de la rando en montagne.
Je suis un peu mitigée. C'est un récit assez court dans lequel on retrouve les traits propres à Harrison, dont Dalva est un de plus beaux romans que j'aie lus : attachement à une terre sauvage, le Montana, à un paysage âpre qui façonne les caractères, aux Indiens qui l'habitent, à leur lien avec la nature et une forme de sacré, et des personnages forts. Mais la forme courte m'a frustrée et laissé le sentiment de quelque chose d'inabouti. Il y avait pourtant la matière pour un roman avec davantage de souffle. En fait, cela m'a donné envie de voir le film (ce que je n'ai encore jamais fait) dont la bande annonce est très alléchante, avec un traitement lyrique à souhait. Je retrouve avec Légendes d'automne ce sentiment de potentiel non développé que j'ai eu en lisant La Princesse de Montpensier, qui reste bien sommaire à côté de chef d'oeuvre qu'est La Princesse de Clèves, mais dont Tavernier a fait un film remarquable. J'espère retrouver cet enchantement dans l'adaptation des Légendes d'automne, car pour l'instant, je reste sur le sentiment d'une rencontre manquée. J'avais envie d'être plongée dans les grands espaces, de m'évader, mais la nature, dans le roman, est moins décrite que parcourue. Je n'ai pas trouvé ce que je cherchais dans cette lecture, et j'ai toujours envie de mieux connaître ce courant de "nature writing". Du coup, j'en lirai un autre titre et fais passer Légendes d'automne dans l'item "Histoire qui se déroule sur plusieurs années", puisque l'on y suit toute la vie d'une personnage et de sa famille.
Si quelqu'un a, pour l'entrée nature writing des titres à me proposer, qui plongent dans la nature, dans les sensations qu'on éprouve à son contact, je suis preneuse.
C'est malin, maintenant, j'ai envie de repartir faire de la rando en montagne.
- meevadeborahNiveau 8
Lu dans le cadre de la masse critique organisée par Babelio, un livre de photographies et de poésie : Lost de Claude Dussez et Quentin Mouron.
Je le garde pour le 7 : Un livre qui comporte des photographies.
Il convient pour les défis 7 et 24.Livre de photographies agrémenté de poèmes d’un style, pour les unes comme pour les autres, que je ne saurais déterminer car ce sont des domaines dans lesquels je n’y connais absolument rien.
Difficile alors de proposer un avis éclairé. Je remarque quand même, mobilisant ma sagacité, que toutes les photographies sont en noir et blanc. Grand retour du noir et blanc en ce moment, parait-il. Sauf que techniquement bien sûr, ce n’est pas le même noir et blanc que du temps où il n’était pas juste une coquetterie comme maintenant.
Il y a une unité indéniable : anciennes enseignes, endroits désertiques, bâtiments abandonnés, personnages en arrière-plan qui sont objets plus que sujet.
Quand à la poésie de Quentin Mouron, j’ai été complètement hermétique à son message, mais je suis en peine avec la poésie en général.
Toujours est-il que c’est un livre qui m’a semblé valoir la peine, la peine d’être offert à mon papa, qui lui saura en profiter à sa juste valeur, car il s’y entend dans le domaine de la photographie.
Je le garde pour le 7 : Un livre qui comporte des photographies.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai fini Bullshit Jobs de David Graeber, qui convient pour titre familier, titre sans e, titre en langue étrangère et livre qui fait peur...
Il décortique dans cet essai les "jobs à la con", c'est-à-dire les jobs inutiles voire nuisibles et pourtant souvent bien payés. Il les distingue des jobs de merde, qui sont pourris mais souvent utiles (du style balayeur). Selon lui, même les jobs utiles et normaux sont bullshitisés, c'est-à-dire qu'on leur impose des tas de trucs inutiles qui empêchent d'exercer le coeur du métier.
Il explique que c'est une volonté politique de conserver des jobs totalement inutiles au lieu de redistribuer l'emploi.
Il explique aussi que les gens qui font des métiers utiles, bénéfiques, sont moins payés car ils ont un salaire "moral" élevé et donc doivent se contenter de cela. Le sourire des enfants, en somme.
Et ça fait très très peur comme livre en fait.
Il décortique dans cet essai les "jobs à la con", c'est-à-dire les jobs inutiles voire nuisibles et pourtant souvent bien payés. Il les distingue des jobs de merde, qui sont pourris mais souvent utiles (du style balayeur). Selon lui, même les jobs utiles et normaux sont bullshitisés, c'est-à-dire qu'on leur impose des tas de trucs inutiles qui empêchent d'exercer le coeur du métier.
Il explique que c'est une volonté politique de conserver des jobs totalement inutiles au lieu de redistribuer l'emploi.
Il explique aussi que les gens qui font des métiers utiles, bénéfiques, sont moins payés car ils ont un salaire "moral" élevé et donc doivent se contenter de cela. Le sourire des enfants, en somme.
Et ça fait très très peur comme livre en fait.
- TremereNiveau 9
*Ombre* a écrit:
Si quelqu'un a, pour l'entrée nature writing des titres à me proposer, qui plongent dans la nature, dans les sensations qu'on éprouve à son contact, je suis preneuse.
Je ne sais pas si ça correspond exactement à ce que tu cherches mais j'en profite pour signaler que le roman Dans la forêt de Jean Hegland devrait convenir pour le défi nature writing, à mon avis. C'est un livre publié en 1996 mais qui a été récemment traduit en français. L'électricité est coupée, il n'y a plus d'essence, la civilisation s'effondre. Deux soeurs, encore adolescentes, essaient de survivre dans leur maison isolée dans la forêt. C'est plutôt une robinsonnade qu'un récit post-apocalyptique, la nature y joue un rôle majeur, et les problèmes liés à la survie sont surtout le paravent de questions existentielles, notamment à travers l'évolution du regard que portent nos héroïnes sur leur rapport avec la nature. Il convient aussi pour les défis 28. Femmes fortes, 37. Un livre qui évoque l'idée de bonheur, 50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs.
En ce qui concerne Légendes d'automne, j'avais beaucoup aimé le film, adolescente. Mais le vague souvenir que j'en ai gardé est que c'est un film pour midinettes :lol: En tout cas, ça me dit bien de le lire, je note l'idée !
Sur un tout autre sujet : Devenir de Michelle Obama contient des photographies (à la fin), ça m'a beaucoup intéressée au début mais une grosse partie du livre m'a semblé sans intérêt et c'est quand même écrit avec les pieds. Enfin, si ça dit à quelqu'un...
- TremereNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:J'ai fini Bullshit Jobs de David Graeber, qui convient pour titre familier, titre sans e, titre en langue étrangère et livre qui fait peur...
Il décortique dans cet essai les "jobs à la con", c'est-à-dire les jobs inutiles voire nuisibles et pourtant souvent bien payés. Il les distingue des jobs de merde, qui sont pourris mais souvent utiles (du style balayeur). Selon lui, même les jobs utiles et normaux sont bullshitisés, c'est-à-dire qu'on leur impose des tas de trucs inutiles qui empêchent d'exercer le coeur du métier.
Il explique que c'est une volonté politique de conserver des jobs totalement inutiles au lieu de redistribuer l'emploi.
Il explique aussi que les gens qui font des métiers utiles, bénéfiques, sont moins payés car ils ont un salaire "moral" élevé et donc doivent se contenter de cela. Le sourire des enfants, en somme.
Et ça fait très très peur comme livre en fait.
Il y a une bande dessinée de la dessinatrice Emma qui illustre ce phénomène à merveille.
https://emmaclit.com/2017/09/11/travaille-pourquoi/
- sylvie57Fidèle du forum
Cléopatra2 a écrit:J'ai fini Bullshit Jobs de David Graeber, qui convient pour titre familier, titre sans e, titre en langue étrangère et livre qui fait peur...
Il décortique dans cet essai les "jobs à la con", c'est-à-dire les jobs inutiles voire nuisibles et pourtant souvent bien payés. Il les distingue des jobs de merde, qui sont pourris mais souvent utiles (du style balayeur). Selon lui, même les jobs utiles et normaux sont bullshitisés, c'est-à-dire qu'on leur impose des tas de trucs inutiles qui empêchent d'exercer le coeur du métier.
Il explique que c'est une volonté politique de conserver des jobs totalement inutiles au lieu de redistribuer l'emploi.
Il explique aussi que les gens qui font des métiers utiles, bénéfiques, sont moins payés car ils ont un salaire "moral" élevé et donc doivent se contenter de cela. Le sourire des enfants, en somme.
Et ça fait très très peur comme livre en fait.
Je vais me laisser tenter !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
on verra selon mes prochaines lectures si je participe ou non au défi, mais j'ai offert à ma fille le dernier tome d'Oksa Pollock pour Noël et je viens de le finir, il commence par une carte d'Edefia... Rapide compte-rendu pour celles et ceux qui seraient intéressés, c'est bien sûr la suite des aventures gracieuses dix ans après le volume précédent. On retrouve les personnages et l'univers habituels. Edefia est menacée par la pollution de Du-Dehors (notre monde), une brèche dans l'Egide rend possible le passage d'un monde à l'autre, ce qui doit absolument rester secret. J'ai aimé retrouver les personnages et l'univers magiques, un peu moins le côté moralisateur (bouh, les vilains humains qui détruisent leur planète), mais je dois dire que je ne suis pas vraiment le coeur de cible des lecteurs de cette série. La fin laisse beaucoup d'éléments en suspens, une suite semble à envisager...
on verra selon mes prochaines lectures si je participe ou non au défi, mais j'ai offert à ma fille le dernier tome d'Oksa Pollock pour Noël et je viens de le finir, il commence par une carte d'Edefia... Rapide compte-rendu pour celles et ceux qui seraient intéressés, c'est bien sûr la suite des aventures gracieuses dix ans après le volume précédent. On retrouve les personnages et l'univers habituels. Edefia est menacée par la pollution de Du-Dehors (notre monde), une brèche dans l'Egide rend possible le passage d'un monde à l'autre, ce qui doit absolument rester secret. J'ai aimé retrouver les personnages et l'univers magiques, un peu moins le côté moralisateur (bouh, les vilains humains qui détruisent leur planète), mais je dois dire que je ne suis pas vraiment le coeur de cible des lecteurs de cette série. La fin laisse beaucoup d'éléments en suspens, une suite semble à envisager...
- sylvie57Fidèle du forum
Pour le défi 4, roman traduit du néerlandais, j'ai retrouvé dans ma bibliothèque un livre de Saskia Noort. Petits meurtres entre amis est son second roman.
J'ai beaucoup aimé le confident d'Hélène Gremillon qui correspond à plusieurs défis.
J'ai beaucoup aimé le confident d'Hélène Gremillon qui correspond à plusieurs défis.
- RyuzakiNiveau 9
Bon aller, je crois que je vais faire le défi quand même.
Quoi de mieux, pour commencer l'année, qu'un livre qui fait rire ou sourire ? Défi 26 donc, Petits suicides entre amis, Arto Paasilinna
Onni Rellonnen et Hermanni Kemmppainen*, deux suicidaires qui se sont rencontrés par hasard, décident de fonder une association mettant en contact d'autres candidats au suicide pour leur permettre de se rencontrer et de partager leurs problèmes. Après bien des péripéties, les membres décident d'organiser un suicide collectif en se jetant dans l'océan en autocar. Mais leur voyage ne fait que commencer.
C'est un livre qui m'a souvent fait sourire, parfois même rire. Faire de l'humour sur le suicide n'est pas facile et ça ne plaira pas à tout le monde, pour des raisons évidentes, mais, malgré le sujet, je ne qualifierai pas ça d'humour noir. Même si les situations rencontrées sont cocasses, les problèmes, eux, sont pris au sérieux et les personnages traités avec respect. Paasilinna aborde avec légèreté, mais aussi empathie des sujets graves. Le livre est subtil, fin et intelligent. Pour une première découverte de cet auteur, et pour un premier défi, ce fut fort satisfaisant.
Verdict : très sympa.
*j'ai bien entendu mémorisé tous les noms finnois et leur orthographe, et je ne suis pas du tout en train d'écrire ce CR avec le livre ouvert à côté de moi .
Quoi de mieux, pour commencer l'année, qu'un livre qui fait rire ou sourire ? Défi 26 donc, Petits suicides entre amis, Arto Paasilinna
Paasilinna a écrit:Le plus grave dans la vie c'est la mort, mais ce n'est quand même pas si grave. Maxime populaire
Onni Rellonnen et Hermanni Kemmppainen*, deux suicidaires qui se sont rencontrés par hasard, décident de fonder une association mettant en contact d'autres candidats au suicide pour leur permettre de se rencontrer et de partager leurs problèmes. Après bien des péripéties, les membres décident d'organiser un suicide collectif en se jetant dans l'océan en autocar. Mais leur voyage ne fait que commencer.
C'est un livre qui m'a souvent fait sourire, parfois même rire. Faire de l'humour sur le suicide n'est pas facile et ça ne plaira pas à tout le monde, pour des raisons évidentes, mais, malgré le sujet, je ne qualifierai pas ça d'humour noir. Même si les situations rencontrées sont cocasses, les problèmes, eux, sont pris au sérieux et les personnages traités avec respect. Paasilinna aborde avec légèreté, mais aussi empathie des sujets graves. Le livre est subtil, fin et intelligent. Pour une première découverte de cet auteur, et pour un premier défi, ce fut fort satisfaisant.
Verdict : très sympa.
*j'ai bien entendu mémorisé tous les noms finnois et leur orthographe, et je ne suis pas du tout en train d'écrire ce CR avec le livre ouvert à côté de moi .
- farfallaEmpereur
On m’a offert un livre de Guillaume Musso l’année dernière. Ce n’est pas mon auteur préféré, loin de là, mais j’apprécie le tournant « polar » de ce livre par rapport à ce que j’ai déjà lu de cet auteur. Un livre qui se laisse lire tranquillement.
L’histoire se passe sur plusieurs continents.
Voici le résumé :
Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie…
New York. Aéroport Kennedy.
Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais…
L’histoire se passe sur plusieurs continents.
Voici le résumé :
Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie…
New York. Aéroport Kennedy.
Un homme et une femme se télescopent. En ramassant leurs affaires, Madeline et Jonathan échangent leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais…
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- *Ombre*Grand sage
Ça fait envie, Ryuzaki, merci. Du même auteur, j'avais beaucoup aimé Le lièvre de Vatanen et La Forêt des renards pendus.
- Calypso64Niveau 10
C'est surprenant Ombre et Tremere : j'avais l'intention de lire le livre "Légendes d'Automne" mais les remarques d'Ombre m'ont refroidie car je craque complètement sur le personnage de Tristan (bon le fait que l'acteur soit Brad Pitt n'y est pas pour rien), je vais plutôt revoir le film ! J'en parle à une amie qui me conseille justement le livre de Tremere : Dans la forêt de Jean Hegland !
- *Ombre*Grand sage
Les personnages restent attachants, mais cette histoire pliée en une grosse centaine de pages m'a tout de même laissé un sentiment d'inaboutissement.
- HermionyGuide spirituel
Dites, pour l'item 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années) est-ce qu'un tome d'une série pourrait convenir ?
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
Je suis en train de rechercher des titres éventuels pour les items, mais je crois bien que cette année, il va me falloir acheter pas mal de bouquins, parce que pour l'instant, mes étagères (pourtant pleines) ne semblent pas contenir ce qu'il faut...Quel dommage de devoir encore acheter des livres...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
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