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Rosanette
Esprit éclairé

Loin des villes : une génération oubliée - Page 7 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 17:57
celitian a écrit:Tu écris que tes élèves se précipitent pour passer le permis alors qu'en RP, ce n'est clairement pas le cas.
Mais tu devrais être contente qu'en RP, les jeunes aient moins besoin du permis, ça fait moins de voitures sur les routes.

J'ai dit que dans mon 93, qui n'est clairement pas toute la région parisienne, les élèves se précipitaient encore pour passer le permis. C'est une réalité, c'est un souci dans le discours politique (leur rendre accessible le permis) et clairement la voiture fait encore largement partie de l'imaginaire des jeunes, y compris plutôt urbains.

Je rappellerais juste que passer le permis et avoir une voiture sont des réalités finalement assez déconnectées.

Et à te lire, je dois comprendre qu'il y a moins de voitures sur les routes en RP ou de jeunes derrière un volant...lol ?


Isis : le covoiturage n'est pas la possession d'un véhicule personnel si on est le covoituré ; ça implique qu'une autre personne ait une voiture, une personne qui pense que son véhicule lui est indispensable au quotidien (sinon ce n'est pas rentable). Or vous avez à l'esprit, et moi aussi hein, plein de cas où le fait de se passer de voiture peut être très compliqué, sans que ces cas ne suffisent à établir une vérité absolue.

De même, le modèle du covoiturage amène à penser celui de l'autopartage, qui se développe timidement mais réellement dans certains bleds du 77.


Dernière édition par Rosanette le Dim 24 Nov 2019 - 18:03, édité 1 fois
celitian
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par celitian Dim 24 Nov 2019 - 18:00
Isis39 a écrit:
Rosanette a écrit:Tu cites plusieurs réunions auxquelles rien ne nous oblige à assister si on est pas élu. Ne faisons pas croire que tous les profs sont retenus le soir plusieurs fois par semaine.

Quant aux voeux d'EDT, tout dépend de ses chefs, mais des parents célibataires peuvent avoir des contraintes identiques, je ne vois pas en quoi on part du principe qu'on ne peut pas commencer tous les jours à 9h pour une raison légitime.

Si le fait de rentrer chez soi pose problème quelques fois le trimestre seulement, les solutions ne manquent pas, covoit,  dormir dans le coin chez collègue ou ami, taxi une fois dans l'année (à mettre en regard du coût d'une voiture sur une année,  qui ne coûte pas encore assez cher ceci-dit)

En voiture ou en trottinette, la vie du TZR élu au CA et PP et coordo est de toute façon un brin chargée.


Covoiturage = voiture ! Razz
Franchement @isis39, tu as le tandem aussi.
Vincent35
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par Vincent35 Dim 24 Nov 2019 - 18:10
celitian a écrit:
J'étais dans ce cas au début de ma carrière, il y a 25 ans, donc je n'avais demandé que des postes dans des académies avec des transports.
Tu penses vraiment que l'EN va se soucier de savoir comment tu vas au boulot, si c'est le cas ça a bien changé, mon premier poste dans mon académie actuelle, j'étais nommée à 1h30 de chez moi alors que j'avais un bébé de 6 mois, et à l'époque je ne conduisais toujours pas.
Il a fallu que je me trouve un poste, que je «menace» d'être en arrêt maladie souvent pour que la révision d'affectation soit acceptée.

Bien sûr en tant que fonctionnaire il y a obligation de pouvoir se rendre sur le lieu d'affectation (résidence administrative). Mais je vois mal ce que pourrait légalement reprocher l'administration à un fonctionnaire qui déciderait de déménager dans sa commune de résidence administrative (par exemple pour pouvoir se rendre à pied dans son établissement) et qui ne pourrait assurer un CDS dans une autre commune non desservie par les transports en commun.

Si il y a un texte qui oblige un fonctionnaire à passer le permis et acheter un véhicule pour assurer une mission (comme un complément de service) en dehors de sa résidence administrative, je serais curieux de le voir.

Tristana
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par Tristana Dim 24 Nov 2019 - 18:13
ysabel a écrit:
Rosanette a écrit:Vos élèves n ont pas de ramassage scolaire ?
Un le matin qui fait arriver après 8h, ça signifie de commencer à 9, ce que certains collègues demandent. Et il n'y a pas de réunions tous les soirs. Concrètement,  si le problème d'un enseignant se limitait aux déplacements le soir de conseils de classe, je pense qu'on ne parlerait plus d'une dépendance au tout voiture.

J'ai passé mon adolescence à dépendre des bus départementaux , je sais ce que ça implique comme contrainte,  a fortiori quand on travaille.
Et justement, à lire les uns et les autres on voit que le mot 'contraintes est souvent remplacé par celui de nécessité /impossibilité,  or en matière de transports,  il y a des contraintes qu'on choisit d'occulter (le coût,  la sédentarité, le stationnement).


Cela fait 30 ans qu'ils n'existent plus dans ma région… Quant au ramassage scolaire, ben, cela ne fonctionne que pour les scolaires. Quand ton gamin est apprenti ou va à la fac, il n'y a rien.

quand mon fils était apprenti, je l'emmenais le matin à la gare la plus proche, 6km, à 5h30. Et régulièrement, le train était annulé : soit on l'apprenait qq minutes avant par l'affichage, soit rien n'était affiché et il lui passait sous le nez (il avait pris du retard, donc ne s'arrêtait pas aux petites gares). Et combien de fois, le dernier train (20h) était annulé lui aussi.
Bon maintenant c'est encore pire, il n'y a plus que 4 trains dans la journée. Il faut donc aller à celle de la petite ville à 15 km.

Et là on voit les dégâts d'une politique anti service public ferroviaire... le maillage du territoire entre aujourd'hui et il y a 50 ans n'a rien à voir, c'est vraiment triste parce que ça permettait justement le désenclavement de certains territoires et en plus écologiquement c'est encore le meilleur choix.

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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
Virginie Despentes
celitian
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par celitian Dim 24 Nov 2019 - 18:15
Rosanette a écrit:
celitian a écrit:Tu écris que tes élèves se précipitent pour passer le permis alors qu'en RP, ce n'est clairement pas le cas.
Mais tu devrais être contente qu'en RP, les jeunes aient moins besoin du permis, ça fait moins de voitures sur les routes.

J'ai dit que dans mon 93, qui n'est clairement pas toute la région parisienne, les élèves se précipitaient encore pour passer le permis. C'est une réalité, c'est un souci dans le discours politique (leur rendre accessible le permis) et clairement la voiture fait encore largement partie de l'imaginaire des jeunes, y compris plutôt urbains.

Je rappellerais juste que passer le permis et avoir une voiture sont des réalités finalement assez déconnectées.

Et à te lire, je dois comprendre qu'il y a moins de voitures sur les routes en RP ou de jeunes derrière un volant...lol ?


Isis : le covoiturage n'est pas la possession d'un véhicule personnel si on est le covoituré ; ça implique qu'une autre personne ait une voiture, une personne qui pense que son véhicule lui est indispensable au quotidien (sinon ce n'est pas rentable).

De même, le modèle du covoiturage amène à penser celui de l'autopartage, qui se développe timidement mais réellement dans certains bleds du 77.
Ton discours etait sur les jeunes.
J'ai dû mal à te suivre, dans l'article il est écrit que les jeunes de la RP passaient moins le permis donc maintenant dans ton 93, c'est faux (je ne comprends pas ta phrase d'ailleurs).
J'ai bossé sur plusieurs bahuts du 92, les élèves ne passaient pas le permis, pas besoin. Par contre, lorsque je vois ma famille dans le 77, c'est obligatoire pour les jeunes car il n'y a rien dans le coin pour eux.
celitian
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par celitian Dim 24 Nov 2019 - 18:22
Vincent35 a écrit:
celitian a écrit:
J'étais dans ce cas au début de ma carrière, il y a 25 ans, donc je n'avais demandé que des postes dans des académies avec des transports.
Tu penses vraiment que l'EN va se soucier de savoir comment tu vas au boulot, si c'est le cas ça a bien changé, mon premier poste dans mon académie actuelle, j'étais nommée à 1h30 de chez moi alors que j'avais un bébé de 6 mois, et à l'époque je ne conduisais toujours pas.
Il a fallu que je me trouve un poste, que je «menace» d'être en arrêt maladie souvent pour que la révision d'affectation soit acceptée.

Bien sûr en tant que fonctionnaire il y a obligation de pouvoir se rendre sur le lieu d'affectation (résidence administrative). Mais je vois mal ce que pourrait légalement reprocher l'administration à un fonctionnaire qui déciderait de déménager dans sa commune de résidence administrative (par exemple pour pouvoir se rendre à pied dans son établissement) et qui ne pourrait assurer un CDS dans une autre commune non desservie par les transports en commun.

Si il y a un texte qui oblige un fonctionnaire à passer le permis et acheter un véhicule pour assurer une mission (comme un complément de service) en dehors de sa résidence administrative, je serais curieux de le voir.

Je ne parlais effectivement pas des compléments, j'ai échappé à ça.
Le problème n'est pas que la présence ou non d'un transport mais aussi la fréquence, il y a 3 collègues en cds chez nous, et pour deux c'est impossible de ne pas avoir de voiture car ils sont sur des postes éloignés dans la même journée, tu vas me dire qu'il faut adapter les edt mais cela veut dire changer beaucoup d'edt car ils sont arrivés après la rentrée (la tzr en allemand est même sur 3 postes).
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Rosanette
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par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 18:26
celitian a écrit:
Rosanette a écrit:
celitian a écrit:Tu écris que tes élèves se précipitent pour passer le permis alors qu'en RP, ce n'est clairement pas le cas.
Mais tu devrais être contente qu'en RP, les jeunes aient moins besoin du permis, ça fait moins de voitures sur les routes.

J'ai dit que dans mon 93, qui n'est clairement pas toute la région parisienne, les élèves se précipitaient encore pour passer le permis. C'est une réalité, c'est un souci dans le discours politique (leur rendre accessible le permis) et clairement la voiture fait encore largement partie de l'imaginaire des jeunes, y compris plutôt urbains.

Je rappellerais juste que passer le permis et avoir une voiture sont des réalités finalement assez déconnectées.

Et à te lire, je dois comprendre qu'il y a moins de voitures sur les routes en RP ou de jeunes derrière un volant...lol ?


Isis : le covoiturage n'est pas la possession d'un véhicule personnel si on est le covoituré ; ça implique qu'une autre personne ait une voiture, une personne qui pense que son véhicule lui est indispensable au quotidien (sinon ce n'est pas rentable).

De même, le modèle du covoiturage amène à penser celui de l'autopartage, qui se développe timidement mais réellement dans certains bleds du 77.
Ton discours etait sur les jeunes.
J'ai dû mal à te suivre, dans l'article il est écrit que les jeunes de la RP passaient moins le permis donc maintenant dans ton 93, c'est faux (je ne comprends pas ta phrase d'ailleurs).
J'ai bossé sur plusieurs bahuts du 92, les élèves ne passaient pas le permis, pas besoin. Par contre, lorsque je vois ma famille dans le 77, c'est obligatoire pour les jeunes car il n'y a rien dans le coin pour eux.

L'article établit une moyenne à l'échelle de toute la RP, Paris compris, en disant que 45% des jeunes ont le permis ; même en notant une baisse de la volonté de passer le permis (et pas que, ils le précisent, pour des questions de besoin).
Le fait qu'on observe des réalités contrastés selon les coins de la RP n'est pas surprenant ; mais dans ma partie du 93 les jeunes continuent de vouloir passer le permis, y compris quand elle n'est synonyme que de galères dans bien des cas (la circulation en IDF n'étant pas spécialement fluide).
Verdurette
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par Verdurette Dim 24 Nov 2019 - 18:36
Dans un petit bled comme celui où habite mon compagnon, le train passe, mais sans s'arrêter car la gare est  fermée depuis des années. Il faut aller dans le village voisin, distant de 5 km.  A pied, c'est déjà une heure, il faut le vélo, donc.
Mais il y a un train toutes les deux heures.  Et pas toujours aux heures qui conviennent.

La gare TGV est à une quarantaine de km. On met plus de temps à faire son bled-la gare TGV qu'à faire Le Creusot-Paris (1 h 20)

Je prends l'exemple d'une jeune femme qui bosse près de chez lui, avec trois enfants.  Son mari  est mécanicien agricole, il part (en voiture) à 5 h le matin. Il travaille à 35 km. Le grand a le transport scolaire pour le collège, elle emmène les deux autres à l'école, à 3 km, et il n'y a aussi que la voiture pour aller sur son lieu de travail, à 12 km. Tu veux qu'elle y aille à vélo, avec les deux gamins sur le porte-bagage, quand il pleut ? Sur une route dangereuse ? Parce que je te rappelle que très peu de routes sont sécurisées pour les vélos en France, avec une piste cyclable digne de ce nom. En ce moment, il fait à peine jour quand on part, il fait nuit quand on rentre.

Je veux bien avoir de la considération pour les problèmes du 93,  merci d'en avoir un peu pour les problèmes différents mais bien réels d'autres personnes, que tu ne connais manifestement pas. Il y a des transports scolaires, mais de moins en moins d'arrêts, et pas toujours pour l'établissement où on voudrait faire un CAP ou un BTS précis.  Tu trouves sympa de choisir selon la ligne de bus et pas selon ses envies ?

Franchement, quand tu dis que la coût de la voiture n'est pas encore assez cher, mais te rends-tu compte du poste que cela représente pour une famille qui doit en avoir deux, quand il faut la voiture pour tout, pour les courses, pour aller travailler, pour accompagner les enfants ... si les deux parents font ne serait-ce que 30 km par jour, cela représente plus de1200 km par mois...  deux assurances, deux entretiens ...
Tu proposes quoi comme solution ?
Amaury
Amaury
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par Amaury Dim 24 Nov 2019 - 18:38
Rosanette a écrit: Et il n'y a pas de réunions tous les soirs. Concrètement,  si le problème d'un enseignant se limitait aux déplacements le soir de conseils de classe, je pense qu'on ne parlerait plus d'une dépendance au tout voiture.

Rosanette a écrit:Tu cites plusieurs réunions auxquelles rien ne nous oblige à assister si on est pas élu. Ne faisons pas croire que tous les profs sont retenus le soir plusieurs fois par semaine.

Pour avoir enseigné quatre ans dans un établissement en zone rurale et enclavée,  je peux te dire que quand pendant quatre ans tu refuses toute participation au CA, conseil pédagogique, tout rôle de PP (pour ne pas être retenu pour des réunions après 17h), tu te fais regarder d'un très très très sale oeil par le chef (un  peu) et les collègues (beaucoup), qui ironisent systématiquement sur ton impossibilité de rester après 17h.
Quant aux voeux d'edt, rien n'oblige un chef à les respecter. D'ailleurs c'est mon cas cette année. j'ai demandé à commencer à 9h et cela n'a pas été respecté.
Verdurette
Verdurette
Modérateur

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par Verdurette Dim 24 Nov 2019 - 18:39
Rosanette est décidément la grande spécialiste du yaka fokon, et sait tout sur tout, c'est merveilleux.
LemmyK
LemmyK
Habitué du forum

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par LemmyK Dim 24 Nov 2019 - 18:42
Mais arrêtez de vous plaindre puisqu'on vous explique avec pédagogie qu'il n'y a pas de problème dans les zones rurales et d'ailleurs qu'il n'y a pas de zone rurale en France. Bande de gilets jaunes qui roulent au diesel. Allez en cours en bicyclette ou en trottinette. C'est quand même pas compliqué! Et puis c'est bon pour la santé et le développement durable et ne me traitez pas de bobo s'il vous plait.


Dernière édition par LemmyK le Dim 24 Nov 2019 - 18:43, édité 1 fois
ProvençalLeGaulois
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par ProvençalLeGaulois Dim 24 Nov 2019 - 18:42
C'est marrant comme sur un fil censé discuter de la génération oubliée des jeunes habitant loin des villes, on se retrouve à 2 pages de "dans le 93 aussi y a des pauvres" (sans dec!) et 5 pages de "mais si on peut se passer de voiture perso partout suffit d'en avoir la volonté et un vélo / mais non..." (discussion qui a déjà eu lieu 20 fois sur le forum)
Certains ont vraiment le chic pour faire dévier les fils vers leurs obsessions personnelles. 😞

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N'empêche que je suis une légende.
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celitian
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par celitian Dim 24 Nov 2019 - 18:44
Peut-être que les jeunes que tu as en cours veulent passer le permis, mais la nuance est que dans certaines zones, ce n'est pas une question de volonté mais une vraie nécessité.
De plus, même en ville tu n'as pas forcément de bus tard comme dans les plus grandes villes, je n'ai que des bts, et heureusement que dans chaque classe, il y a pas mal de voitures car ils finissent deux soirs par mois à minuit ou plus, et le lycée est très excentré donc tu ne peux pas le faire à vélo ou à pieds.
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Rosanette
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Loin des villes : une génération oubliée - Page 7 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 18:56
ProvençalLeGaulois a écrit:C'est marrant comme sur un fil censé discuter de la génération oubliée des jeunes habitant loin des villes, on se retrouve à 2 pages de "dans le 93 aussi y a des pauvres" (sans dec!) et 5 pages de "mais si on peut se passer de voiture perso partout suffit d'en avoir la volonté et un vélo / mais non..." (discussion qui a déjà eu lieu 20 fois sur le forum)
Certains ont vraiment le chic pour faire dévier les fils vers leurs obsessions personnelles. 😞

La génération des jeunes oubliées loin des villes est une réalité, mais le descriptif de l'émission postée en premier post ne fait pas spécialement un focus sur les transports et la voiture, mais quelqu'un a rajouté ça en surimpression (c'est les coins où on doit avoir une voiture).

J'y entends parler de chômage, de couverture Internet, certes d'absence de trains également. Le premier coin cité, est selon l'INSEE une ville (Bar/Seine, 3000 habitants) avec un bus.


EDIT Dylan, 18 ans, pas de bac, mixe de la musique pour passer le temps, voulait être paysagiste mais orienté en méca, décrocheur... Et c'est sur le permis qu'on veut insister ? Sociologiquement ça semble plus compliqué que ça quand même.
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amalricu
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Loin des villes : une génération oubliée - Page 7 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par amalricu Dim 24 Nov 2019 - 19:04
Rosanette a écrit:
ProvençalLeGaulois a écrit:C'est marrant comme sur un fil censé discuter de la génération oubliée des jeunes habitant loin des villes, on se retrouve à 2 pages de "dans le 93 aussi y a des pauvres" (sans dec!) et 5 pages de "mais si on peut se passer de voiture perso partout suffit d'en avoir la volonté et un vélo / mais non..." (discussion qui a déjà eu lieu 20 fois sur le forum)
Certains ont vraiment le chic pour faire dévier les fils vers leurs obsessions personnelles. 😞

La génération des jeunes oubliées loin des villes est une réalité, mais le descriptif de l'émission postée en premier post ne fait pas spécialement un focus sur les transports et la voiture, mais quelqu'un a rajouté ça en surimpression (c'est les coins où on doit avoir une voiture).

J'y entends parler de chômage, de couverture Internet, certes d'absence de trains également. Le premier coin cité, est selon l'INSEE une ville (Bar/Seine, 3000 habitants) avec un bus.

Pour digresser un peu avec un brin d'humour, les pauvres des quartiers ont aussi de jolis revenus à l'occasion. L'économie clandestine irrigue le pays de sa bienfaisante manne :

Par Stéphane Durand-SoufflatPublié le 26 novembre 2013 à 17:14, mis à jour le 26 novembre 2013 à 17:56
La grande réforme fiscale est déjà en marche pour certains: le fisc réclame 80.000 euros à un trafiquant d'héroïne condamné en mars dernier à quatre ans de prison ferme (peine plancher) non assortis d'une amende, par le tribunal correctionnel de Nancy.

Depuis 2009, la loi autorise une coopération entre l'administration fiscale et la justice. C'est à ce titre qu'un inspecteur des impôts a obtenu un permis de communiquer avec le contribuable très particulier - qui n'avait bien évidemment jamais déclaré le produit de son trafic. Le fonctionnaire est venu le voir plusieurs fois au parloir de la prison pour reconstituer avec lui le montant plausible de ses gains. «Mon client reconnaissait les faits, il a été coopératif avec la justice puis avec le fisc, souligne son avocate, Me Samira Boudiba. C'est notamment lui qui a précisé que l'héroïne se revendait 15 € le gramme et non pas 10 €.»

Le fisc a estimé qu'en quatre années de «business», le détenu avait empoché quelque 200.000 €. Il a procédé avec le délinquant sur la base des mêmes calculs que ceux destinés à tout un chacun. Ainsi, Bercy estime que les frais de transports de la marchandise sont déductibles: le dealer de Nancy se fournissait à Namur, en Belgique, et les dépenses relatives à l'utilisation professionnelle de son véhicule peuvent être prises en compte. Soit une ristourne annuelle d'environ 2000 € déductibles par an Razz . De même, sa consommation personnelle de 4 grammes de poudre par jour a été écartée du calcul de l'impôt abi . En revanche, l'homme «n'a pas cotisé auprès d'un centre de gestion agréé, ce qui lui aurait ouvert droit à un abattement de 25 %», poursuit son avocate, qui s'étonne qu'on transforme de la sorte un dealer en micro-entrepreneur et s'interroge sur «la moralité de cet impôt» Loin des villes : une génération oubliée - Page 7 558662839 . Elle conteste par ailleurs les sommes portant sur 2008, la fraude fiscale étant frappée d'une prescription triennale.

Son client - qui a échappé à une amende supplémentaire car les Douanes ne sont pas à l'origine de son interpellation - a interjeté appel du jugement de mars dernier. D'après Me Boudiba, il n'a pas les moyens de payer la note adressée par le fisc: «Lors de son arrestation, 40.000 € ont été retrouvés chez lui et ses biens ont été estimés à la même somme. Le tout lui a été confisqué, il n'a plus rien.» Depuis le 15 novembre, les pénalités courent. Me Boudiba entend poser une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) lors de l'audience en appel.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/26/01016-20131126ARTFIG00450-un-dealer-rattrape-par-les-impots.php

Morale de l'histoire : les agents du fisc ont bien de l'humour et c'est beau de voir l'avocat d'un criminel plaider la question morale du devoir de tout contribuable. Et notre discussion élude aussi l'irrigation financière de maints trafics dans les villes qui concentrent la clientèle capable de payer ces produits. Même si la drogue circule dans le rural, je doute que les dealers indigènes aient le même standing.

Une autre inégalité criante et une digression badine.
Thalia de G
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par Thalia de G Dim 24 Nov 2019 - 19:30
Comme d'habitude tu vois ça par le biais de ta vie de citadine (bobo ?)
Je te défie de vivre un an ou deux dans des zones isolées, sans transports en commun, sans services publics et on verra. Je suis désolée de paraître agressive, mais j'ai souvenir d'un topic sur les déplacements dans lequel tu suggérais à @nasopi, maman de deux enfants lourdement autistes de les transporter (je simplifie) dans les sacoches de son vélo.

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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
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par pseudo-intello Dim 24 Nov 2019 - 19:34
Provence a écrit:
Rosanette a écrit:
Provence a écrit:
Rosanette a écrit: je ne vois pas en quoi on part du principe qu'on ne peut pas commencer tous les jours à 9h pour une raison légitime.

Parce que ce principe renvoie à une réalité que tu t'obstines à nier.

Les voeux d'EDT sont contraires au principe de réalité ? Je dois avoir la berlue sur les fils qui évoquent les EDT.


Il n'y a pas de bon génie dans l'EN et les vœux ne se réalisent pas tous.

Et quand bien même ils se réalisent, tu n'as pas forcément envie de griller l'un de tes deux voeux juste pour avoir le plaisir de voir tes 30 minutes de trajet quotidiennes se transformer en 3h, et avec toute la journée au collège de 9h à 17h parce qu'aucun autre bus ne circule que celui qui part le matin et celui qui arrive le soir.

C'est l'abandon du chemin de fer qui a été délétère.

Quant à Rosanette, non, ce n'est pas la voiture qui est trop peu chère, ce sont les transports en commun qui le sont trop.

Étudiante, j'ai commencé avec un aller simple Metz-paris pour 17,30 euros (avec carte 12-25). Le TGV est arrivé, et au début, il roulait à vitesse Corail, mais le prix a tout de même augmenté. Et quand il est passé à vitesse TGV, le prix avait même doublé, et a encore rapidement augmenté par la suite.
On est arrivé à 40 euros l'aller simple, avec réduction jeune.
Alors qu'en plus, ça ne changeait fondamentalement pas ma vie, puisqu'entre le déplacement domicile-gare et gare-foyer, finalement, ça me faisait 3h30 au lieu de 4h30, donc pas de quoi justifier les 50 euros aller-retour.

J'ai longtemps aimé le train, et puis quand je me suis rendue compte qu'il y en avait de moins en moins, et sur des horaires qui convenaient donc de moins en moins, avec des correspondances ahurissantes et que même toute seule, c'était plus cher que la bagnole, lol. Le moment où les usagers ont été remplacés par des clients dans les textes de la SNCF a accéléré la casse.

En Lorraine, toutefois, il y avait un dispositif financé par la région, qui bloquait les prix ; un déplacement intra-Lorraine ne devait pas, de mémoire, dépasser les 7 euros. Voilà qui était incitatif. Las, le dispositif n'a pas survécu à la fusion des régions. Le Grand-Est l'a tuer.

Au début de ma carrière, j'ai effectivement préféré, à chaque fois que possible, aller à pied ou en bus au lieu de prendre la bagnole, quitte à perdre un peu de temps. Quand j'ai été affectée dans une ville desservie par une gare, j'étais bien contente. Le jour de la pré-rentrée, je me suis donc rendue à la gare. Pour découvrir que le trains était annulé (on m'a dit ensuite que ça arrivait régulièrement). J'ai préféré ne pas prendre le risque, et de ne plus envisager que la bagnole pour m'y rendre. Un jour par semaine, je pouvais faire du covoiturage, mais pas plus (service partagé).

Et c'est bien dommage. J'aimais bien le train, et la liberté de pouvoir rêver / faire autre chose qui lui était associée.


Dernière édition par pseudo-intello le Dim 24 Nov 2019 - 20:23, édité 1 fois

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Rosanette
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par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 19:38
Thalia de G a écrit:Comme d'habitude tu vois ça par le biais de ta vie de citadine (bobo ?)
Je te défie de vivre un an ou deux dans des zones isolées, sans transports en commun, sans services publics et on verra. Je suis désolée de paraître agressive, mais j'ai souvenir d'un topic sur les déplacements dans lequel tu suggérais à @nasopi, maman de deux enfants lourdement autistes de les transporter (je simplifie) dans les sacoches de son vélo.


Tu ne simplifies pas, tu calomnies, de manière proprement ridicule.

Je t'invite à ton tour à venir vivre en banlieue, pour constater de tes yeux à quel point des villes comme Neuilly-Plaisance par exemple ont été complètement vidées de leurs voitures, et sont des havres de boboïtude parcourus seulement par des vélos électriques, des triporteurs, des bus, des piétons. D'ailleurs on y crève systématiquement les pneus des automobilistes, par principe.

Facile et stérile. Ca permet de ne pas effectivement voir que le sujet du reportage posté n'est finalement pas vraiment les transports mais une pauvreté, pauvreté parfois culturelle, et un salopage constant du droit du travail. En cela, je rejoins Tristana, les problématiques exposées sont assez proches de celles de la Seine-Saint-Denis.

(Mais oui, lire certains troller sur les gants, les côtes et la sueur est assez plaisant).
Celadon
Celadon
Demi-dieu

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par Celadon Dim 24 Nov 2019 - 19:42
La 5 avec Risouli vient d'aborder le problème des territoires ruraux et des jeunes. Avec Jean Viard et Salomé Berlioux (chemins d'avenir).
Il semble par ailleurs que les étudiants se mobilisent méchamment pour le 5...
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Loin des villes : une génération oubliée - Page 7 Empty Re: Loin des villes : une génération oubliée

par celitian Dim 24 Nov 2019 - 19:43
Pour répondre au sujet de départ, ce qui a aussi isolé encore plus les campagnes, c'est la fermeture des classes uniques avec la mise en place des regroupements scolaires.
Ces fermetures se sont d'ailleurs accélérées depuis 2 ans.
Thalia de G
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par Thalia de G Dim 24 Nov 2019 - 19:52
Rosanette a écrit:
Thalia de G a écrit:Comme d'habitude tu vois ça par le biais de ta vie de citadine (bobo ?)
Je te défie de vivre un an ou deux dans des zones isolées, sans transports en commun, sans services publics et on verra. Je suis désolée de paraître agressive, mais j'ai souvenir d'un topic sur les déplacements dans lequel tu suggérais à @nasopi, maman de deux enfants lourdement autistes de les transporter (je simplifie) dans les sacoches de son vélo.


Tu ne simplifies pas, tu calomnies, de manière proprement ridicule.
Je t'invite à ton tour à venir vivre en banlieue, pour constater de tes yeux à quel point des villes comme Neuilly-Plaisance par exemple ont été complètement vidées de leurs voitures, et sont des havres de boboïtude parcourus seulement par des vélos électrique, des triporteurs, des bus, des piétons. D'ailleurs on y crève systématiquement les pneus des automobilistes, par principe.

Facile et stérile. Ca permet de ne pas effectivement voir que le sujet du reportage posté n'est finalement pas vraiment les transports mais une pauvreté, pauvreté parfois culturelle, et un salopage constant du droit du travail. En cela, je rejoins Tristana, les problématiques exposées sont assez proches de celles de la Seine-Saint-Denis.

(Mais oui, lire certains troller sur les gants, les côtes et la sueur est assez plaisant).

Je ne calomnie pas. Il suffit de remonter tes messages. J'en étais malade pour nasopi et accessoirement pour mes parents tous les deux plus qu'octogénaires, invalides en zone semi urbaine sans transports en commun, sans possibilité de bénéficier du sacro-saint internet sauf aide de leurs enfants.
Bref...

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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
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par Une passante Dim 24 Nov 2019 - 19:52
Rosanette a écrit:
Thalia de G a écrit:Comme d'habitude tu vois ça par le biais de ta vie de citadine (bobo ?)
Je te défie de vivre un an ou deux dans des zones isolées, sans transports en commun, sans services publics et on verra. Je suis désolée de paraître agressive, mais j'ai souvenir d'un topic sur les déplacements dans lequel tu suggérais à @nasopi, maman de deux enfants lourdement autistes de les transporter (je simplifie) dans les sacoches de son vélo.


Tu ne simplifies pas, tu calomnies, de manière proprement ridicule.

Je t'invite à ton tour à venir vivre en banlieue, pour constater de tes yeux à quel point des villes comme Neuilly-Plaisance par exemple ont été complètement vidées de leurs voitures, et sont des havres de boboïtude parcourus seulement par des vélos électriques, des triporteurs, des bus, des piétons. D'ailleurs on y crève systématiquement les pneus des automobilistes, par principe.

Facile et stérile. Ca permet de ne pas effectivement voir que le sujet du reportage posté n'est finalement pas vraiment les transports mais une pauvreté, pauvreté parfois culturelle, et un salopage constant du droit du travail. En cela, je rejoins Tristana, les problématiques exposées sont assez proches de celles de la Seine-Saint-Denis.

(Mais oui, lire certains troller sur les gants, les côtes et la sueur est assez plaisant).

Jusqu'à présent, je pensais seulement que tu planais un peu, avec des œillères et une certaine mauvaise foi maintenant, je te trouve franchement désagréable, pour ne pas dire autre chose.
Mais peut-être accuser les autres de troller est-il justement une manière de ne pas accepter de se remettre un minimum en question !
celitian
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par celitian Dim 24 Nov 2019 - 19:57
Rosanette a écrit:
Thalia de G a écrit:Comme d'habitude tu vois ça par le biais de ta vie de citadine (bobo ?)
Je te défie de vivre un an ou deux dans des zones isolées, sans transports en commun, sans services publics et on verra. Je suis désolée de paraître agressive, mais j'ai souvenir d'un topic sur les déplacements dans lequel tu suggérais à @nasopi, maman de deux enfants lourdement autistes de les transporter (je simplifie) dans les sacoches de son vélo.


Tu ne simplifies pas, tu calomnies, de manière proprement ridicule.

Je t'invite à ton tour à venir vivre en banlieue, pour constater de tes yeux à quel point des villes comme Neuilly-Plaisance par exemple ont été complètement vidées de leurs voitures, et sont des havres de boboïtude parcourus seulement par des vélos électriques, des triporteurs, des bus, des piétons. D'ailleurs on y crève systématiquement les pneus des automobilistes, par principe.

Facile et stérile. Ca permet de ne pas effectivement voir que le sujet du reportage posté n'est finalement pas vraiment les transports mais une pauvreté, pauvreté parfois culturelle, et un salopage constant du droit du travail. En cela, je rejoins Tristana, les problématiques exposées sont assez proches de celles de la Seine-Saint-Denis.

(Mais oui, lire certains troller sur les gants, les côtes et la sueur est assez plaisant).
Sauf que tu ne veux pas voir la grosse différence pour les jeunes entre le 93 et les campagnes, dans le 93, les équipements/écoles/etudes/loisirs/transports sont présents donc si les jeunes veulent, ils le peuvent.
A la campagne, tu n'as rien du tout donc les jeunes ne peuvent que subir.
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par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 19:59
Thalia de G a écrit:

Je ne calomnie pas. Il suffit de remonter tes messages. J'en étais malade pour nasopi et accessoirement pour mes parents tous les deux plus qu'octogénaires, invalides en zone semi urbaine sans transports en commun, sans possibilité de bénéficier du sacro-saint internet sauf aide de leurs enfants.
Bref...

Parents que non seulement je connais mais à qui j'ai rendu visite en expliquant qu'il serait bien de prendre désormais une trottinette pour pouvoir accomplir les tâches du quotidien. Avec force insultes et mépris, et un rire sardonique, bobo et urbain.
Que répondre devant tant de délires ?


Madame_Prof
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par Madame_Prof Dim 24 Nov 2019 - 20:00
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) ! 
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2012-2013 - Année de stage en collège
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par Rosanette Dim 24 Nov 2019 - 20:01
celitian a écrit:
Sauf que tu ne veux pas voir la grosse différence pour les jeunes entre le 93 et les campagnes, dans le 93, les équipements/écoles/etudes/loisirs/transports sont présents donc si les jeunes veulent, ils le peuvent.
A la campagne, tu n'as rien du tout donc les jeunes ne peuvent que subir.

Ca y est, on sort du bois ! C'est donc ça le grand secret. Nos jeunes sont dans la mouise par leur seule faute.

Alors que le Dylan du reportage qui a arrêté l'école avant le bac l'a fait parce que son territoire l'a entravé, c'est une victime quand le jeune de banlieue est juste un faignant (spoiler : le reportage ne dit pas qu'il a été mal orienté pour des raisons de dispo d'offre).
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