- elea84Niveau 10
Pour un de mes 5e, une bagatelle est "une personne qui fait le pain".
- SatelliteNiveau 9
Sur les contrôles de lecture, je n'ai pas une perle précise, mais une interrogation profonde, face à un genre de copie que j'ai souvent au moins une fois par classe:
"que croient-ils?"
J'ai bien un élément de réponse, mais j'hésite entre en rire et en pleurer (cela dépend des jours...)
L'élève, donc, répond religieusement à chacune de mes questions, toujours à côté de la plaque, mais en parvenant à donner l'impression d'une réponse très réfléchie, argumentée.
Il n'y a pas une réponse de juste.
Autant dire que j'ai déjà une certitude sur le temps qui a été consacré à la lecture de l'oeuvre, proche du néant.
Et là, le coup de grâce: arrive la dernière question, dans laquelle je demande à l'élève de donner une appréciation personnelle sur le livre. Et là, je lis "Veuillez m'excuser, madame, mais je n'ai pas pu lire le livre car je l'ai commandé et il est arrivé aujourd'hui. Donc je n'ai pas eu le temps, mais je vais le lire quand même, désolé(e)."
J'admire cette honnêteté qui annule d'un coup l'effort fourni dans les réponses qui précèdent.
Ou l'inverse: l'élève ne répond qu'à une ou deux questions, très brièvement (il s'est visiblement fait indiquer le nom du personnage principal par un camarade juste avant d'entrer en classe).
En revanche, la question relative à son appréciation personnelle l'inspire visiblement plus. Sans douter de rien, il peut m'affirmer que "le livre était vraiment bien, l'histoire était très intéressante, mais j'ai trouvé qu'il y avait quand même beaucoup de pages". Ou comment répondre sans répondre, en faisant croire à son professeur crédule et naïf qu'il a passé de longues heures de lecture studieuse, penché sur le texte.... quand il n'en a visiblement pas lu une ligne.
"que croient-ils?"
J'ai bien un élément de réponse, mais j'hésite entre en rire et en pleurer (cela dépend des jours...)
L'élève, donc, répond religieusement à chacune de mes questions, toujours à côté de la plaque, mais en parvenant à donner l'impression d'une réponse très réfléchie, argumentée.
Il n'y a pas une réponse de juste.
Autant dire que j'ai déjà une certitude sur le temps qui a été consacré à la lecture de l'oeuvre, proche du néant.
Et là, le coup de grâce: arrive la dernière question, dans laquelle je demande à l'élève de donner une appréciation personnelle sur le livre. Et là, je lis "Veuillez m'excuser, madame, mais je n'ai pas pu lire le livre car je l'ai commandé et il est arrivé aujourd'hui. Donc je n'ai pas eu le temps, mais je vais le lire quand même, désolé(e)."
J'admire cette honnêteté qui annule d'un coup l'effort fourni dans les réponses qui précèdent.
Ou l'inverse: l'élève ne répond qu'à une ou deux questions, très brièvement (il s'est visiblement fait indiquer le nom du personnage principal par un camarade juste avant d'entrer en classe).
En revanche, la question relative à son appréciation personnelle l'inspire visiblement plus. Sans douter de rien, il peut m'affirmer que "le livre était vraiment bien, l'histoire était très intéressante, mais j'ai trouvé qu'il y avait quand même beaucoup de pages". Ou comment répondre sans répondre, en faisant croire à son professeur crédule et naïf qu'il a passé de longues heures de lecture studieuse, penché sur le texte.... quand il n'en a visiblement pas lu une ligne.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- SacapusHabitué du forum
slynop a écrit:Élève de 4e.
On travaille sur le Sonnet de Marbeuf "Et la mer et l'amour", et au début du premier tercet il est question de la naissance de la déesse de l'Amour Vénus/Aphrodite. L' eleve en question me dit: "on lui a donné le même nom que la planète, c'est rigolo". Fatigué je suis.
C'est rigolo, mais ça soulève une question à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse satisfaisante :
Il y a une correspondance en latin entre les noms de certains jours de la semaine et le nom de certains dieux romains.
(Martis dies : mardi, Mercurii dies : mercredi, Jovis dies : jeudi, Veneris dies : vendredi, Saturni dies : samedi, Solis dies)
Si l'on considère que ces noms de dieux sont aussi le nom des planètes de l'antiquité (les autres n'ayant été découvertes que plus tard), on peut compléter la correspondance entre tous les jours de la semaine et tous les sept «luminaires du ciel».
Lunæ dies : lundi, Solis dies : dimanche. (ce dernier nom n'ayant été remplacé par Dominicus dies que plus tard.)
Et ce qui est extraordinaire, c'est que cette correspondance entre le nom des jours de la semaine et le nom des sept «luminaires du ciel» se retrouve très loin sur terre, jusqu'en chinois et en japonais:
Les nom japonais des jours de la semaine sont :
月曜日 : lundi,
火曜日 : mardi
水曜日 : mercredi,
木曜日 : jeudi,
金曜日 : vendredi,
土曜日 : samedi,
日曜日 : dimanche.
Observez le premier caractère de chaque mot : Pour lundi le caractère 月 signifie la lune, pour dimanche, le caractère 日 représente le soleil (même s'il signifie «jour», ce qui explique qu'on le retrouve à la fin de tous ces mots.)
Et les noms chinois et japonais des planètes de l'antiquité sont :
火星 : Mars,
水星 : Mercure,
木星 : Jupiter,
金星 : Vénus,
土星 : Saturne.
(Observez le premier caractère : il correspond au premier caractère du nom du jour de la semaine dans la même correspondance que ci-dessus !)
Et tout ça sans passer par les dieux romains : les caractères 火, 水, 木, 金, 土 signifient respectivement feu, eau, bois, or, et terre.
Je ne sais pas vraiment comment ça se fait, et je ne sais pas si on peut faire confiance à ce qu'on trouve çà et là sur internet : On tombe assez vite dans l'ésotérisme un peu vague... (Et je n'ai jamais eu le courage de chercher à fond...)
- piescoModérateur
Je corrige un DST et là, d'un coup, je viens de tombre sur une expression ecrite dans un français assez correct, certes, mais bon... comment dire ?
- TivinouDoyen
piesco a écrit:Je corrige un DST et là, d'un coup, je viens de tombre sur une expression ecrite dans un français assez correct, certes, mais bon... comment dire ?
J'attendais la chute... avant de comprendre que c'était un DS d'espagnol ! Fatiguée ce soir.
- piescoModérateur
Voilà...
- Spoiler:
- Et surprise, ce n'est fut pas la seule!
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- illiziaEsprit éclairé
Qu'indique cette didascalie ("à part")? --> un appartheid
(En 2de :| )
(En 2de :| )
- SacapusHabitué du forum
Étymologiquement, c'est très sensé :-)illizia a écrit:Qu'indique cette didascalie ("à part")? --> un appartheid
(En 2de :| )
le suffixe néerlandais "-heid" signifie "-ité". C'est le suffixe qu'on ajoute à un adjectif pour faire un nom de qualité.
Dans "apartheid", il est ajouté à l'adjectif "apart", (emprunté au français "à part").
Les mots "apartheid" et "aparté" sont bien des calques étymologiques.
- illiziaEsprit éclairé
Non mais je sais bien que l'idée d'être (mis) "à part" est présente dans les deux termes , mais dans une interro sur le vocabulaire du théâtre, c'est saugrenu.Sacapus a écrit:Étymologiquement, c'est très sensé :-)illizia a écrit:Qu'indique cette didascalie ("à part")? --> un appartheid
(En 2de :| )
le suffixe néerlandais "-heid" signifie "-ité". C'est le suffixe qu'on ajoute à un adjectif pour faire un nom de qualité.
Dans "apartheid", il est ajouté à l'adjectif "apart", (emprunté au français "à part").
Les mots "apartheid" et "aparté" sont bien des calques étymologiques.
- zigmag17Guide spirituel
Dans ce cas précis, s'il s'agissait d'une question d'examen, l'inspecteur nous dirait "valorisez l'idée et mettez la moitié des points". Voilà où l'on est est.
Je suis d'accord avec toi, c'est saugrenu, peu importe le cheminement logique qui a pu amener l'élève à confondre les deux termes, à l'arrivée la réponse est fausse. Le jour où l'on retrouvera une certaine rigueur dans les appréciations, on pourra respirer.
Edit: je suis fâchée car l'on vient de nous transmettre des consignes (orales bien sûr: pas de trace), pour que nous soyons "indulgents quand nous faisons passer des CCf à nos élèves dans les matières générales, quitte à donner un coup de pouce pour octroyer la moyenne à tout le monde". Sans moi. La malhonnêteté intellectuelle ça va bien cinq minutes.
Je suis d'accord avec toi, c'est saugrenu, peu importe le cheminement logique qui a pu amener l'élève à confondre les deux termes, à l'arrivée la réponse est fausse. Le jour où l'on retrouvera une certaine rigueur dans les appréciations, on pourra respirer.
Edit: je suis fâchée car l'on vient de nous transmettre des consignes (orales bien sûr: pas de trace), pour que nous soyons "indulgents quand nous faisons passer des CCf à nos élèves dans les matières générales, quitte à donner un coup de pouce pour octroyer la moyenne à tout le monde". Sans moi. La malhonnêteté intellectuelle ça va bien cinq minutes.
- SacapusHabitué du forum
Évidemment, que c'est faux. Mais c'est en réalité le concept de perle qui me pose problème :
Qu'est-ce qu'une perle ? Une faute qui serait une faute plus fausse que les autres fautes ?
Une faute tellement fausse que c'en est drôle ?
Moi je ne trouve pas que dire "apartheid" à la place d'"aparté" soit particulièrement drôle : Ce n'est pas du tout par hasard que les deux termes se ressemblent.
Et c'est bien une bêtise, mais qui n'a rien de particulièrement, d'outrageusement, d'incommensurablement à côté de la plaque.
Pour moi, c'est comme de confondre "panache" et "panaché" (vu plus haut), et c'est "moins faux" que de confondre "enfant prodigue" et "enfant prodige", ou "cathare" et "Qatar". Mais peut-être que d'aucuns considéreront ces deux dernières bêtises comme des perles.
Mais bon, je vous prie de m'excuser. Je ne suis pas au meilleur de ma vis comica, et ça influe sur mon sens de l'humour.
Qu'est-ce qu'une perle ? Une faute qui serait une faute plus fausse que les autres fautes ?
Une faute tellement fausse que c'en est drôle ?
Moi je ne trouve pas que dire "apartheid" à la place d'"aparté" soit particulièrement drôle : Ce n'est pas du tout par hasard que les deux termes se ressemblent.
Et c'est bien une bêtise, mais qui n'a rien de particulièrement, d'outrageusement, d'incommensurablement à côté de la plaque.
Pour moi, c'est comme de confondre "panache" et "panaché" (vu plus haut), et c'est "moins faux" que de confondre "enfant prodigue" et "enfant prodige", ou "cathare" et "Qatar". Mais peut-être que d'aucuns considéreront ces deux dernières bêtises comme des perles.
Mais bon, je vous prie de m'excuser. Je ne suis pas au meilleur de ma vis comica, et ça influe sur mon sens de l'humour.
- zigmag17Guide spirituel
Pour moi, ignorer ce qu'est l'apartheid au point de penser que cela peut s'appliquer à la définition d'une indication de mise en scène, c'est une perle, car cela souligne l'inculture de l'élève. Ca me fait rire, jaune.
- Thalia de GMédiateur
Sacapus, il me semble que ce fil n'est pas trop le lieu où l'on se livre à l'exégèse des dites perles. Je fais confiance aux lecteurs pour comprendre tous seuls en quoi il s'agit d'une perle. On rit (ou pas), on passe à la suivante, on rit (ou pas).
Il faut que ce fil offre de la détente et s'il en procure, il aura atteint son but.
Il faut que ce fil offre de la détente et s'il en procure, il aura atteint son but.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- verdurinHabitué du forum
Sacapus a écrit:slynop a écrit:Élève de 4e.
On travaille sur le Sonnet de Marbeuf "Et la mer et l'amour", et au début du premier tercet il est question de la naissance de la déesse de l'Amour Vénus/Aphrodite. L' eleve en question me dit: "on lui a donné le même nom que la planète, c'est rigolo". Fatigué je suis.
C'est rigolo, mais ça soulève une question à laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse satisfaisante :
Il y a une correspondance en latin entre les noms de certains jours de la semaine et le nom de certains dieux romains.
(Martis dies : mardi, Mercurii dies : mercredi, Jovis dies : jeudi, Veneris dies : vendredi, Saturni dies : samedi, Solis dies)
Si l'on considère que ces noms de dieux sont aussi le nom des planètes de l'antiquité (les autres n'ayant été découvertes que plus tard), on peut compléter la correspondance entre tous les jours de la semaine et tous les sept «luminaires du ciel».
Lunæ dies : lundi, Solis dies : dimanche. (ce dernier nom n'ayant été remplacé par Dominicus dies que plus tard.)
Et ce qui est extraordinaire, c'est que cette correspondance entre le nom des jours de la semaine et le nom des sept «luminaires du ciel» se retrouve très loin sur terre, jusqu'en chinois et en japonais:
Les nom japonais des jours de la semaine sont :
月曜日 : lundi,
火曜日 : mardi
水曜日 : mercredi,
木曜日 : jeudi,
金曜日 : vendredi,
土曜日 : samedi,
日曜日 : dimanche.
Observez le premier caractère de chaque mot : Pour lundi le caractère 月 signifie la lune, pour dimanche, le caractère 日 représente le soleil (même s'il signifie «jour», ce qui explique qu'on le retrouve à la fin de tous ces mots.)
Et les noms chinois et japonais des planètes de l'antiquité sont :
火星 : Mars,
水星 : Mercure,
木星 : Jupiter,
金星 : Vénus,
土星 : Saturne.
(Observez le premier caractère : il correspond au premier caractère du nom du jour de la semaine dans la même correspondance que ci-dessus !)
Et tout ça sans passer par les dieux romains : les caractères 火, 水, 木, 金, 土 signifient respectivement feu, eau, bois, or, et terre.
Je ne sais pas vraiment comment ça se fait, et je ne sais pas si on peut faire confiance à ce qu'on trouve çà et là sur internet : On tombe assez vite dans l'ésotérisme un peu vague... (Et je n'ai jamais eu le courage de chercher à fond...)
Je crois savoir qu'il n'y avait pas de semaine en Chine et au Japon.
Il s'agit sans doute d'une traduction à partir des langues européennes.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- SphinxProphète
- Est-ce que quelqu'un sait ce que c'est qu'un menuet ?
- C'est un monsieur qui coupe du bois.
- C'est un monsieur qui coupe du bois.
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- zigmag17Guide spirituel
Sphinx a écrit:- Est-ce que quelqu'un sait ce que c'est qu'un menuet ?
- C'est un monsieur qui coupe du bois.
Avec ce que l'on appelle une scie musicale?
Edit: j'ai mis quelques secondes pour comprendre avec quel mot il avait confondu! Jolie trouvaille
- ShajarVénérable
"L'Occident médiéval se fait irriguer par la science arabe et byzantine surtout à partir du XIIe siècle. Il y a un enseignement à Paris de la poussée d'Averroès".
Allez, pousse mon petit Averroès, pousse fort !
Allez, pousse mon petit Averroès, pousse fort !
- SergeMédiateur
Il a dû voir Jacquou le Croquant récemment.Sphinx a écrit:- Est-ce que quelqu'un sait ce que c'est qu'un menuet ?
- C'est un monsieur qui coupe du bois.
Dans la scène du bal de village, un homme riche dit :
"Ce n'est qu'un menuet version bûcheron".
Il a peut-être associé menuet et bûcheron.
- SphinxProphète
Serge a écrit:Il a dû voir Jacquou le Croquant récemment.Sphinx a écrit:- Est-ce que quelqu'un sait ce que c'est qu'un menuet ?
- C'est un monsieur qui coupe du bois.
Dans la scène du bal de village, un homme riche dit :
"Ce n'est qu'un menuet version bûcheron".
Il a peut-être associé menuet et bûcheron.
Mes élèves, voir (ou pire, lire) des trucs qui datent d'avant, disons, les cinq dernières années ? Et qui ne soient ni des Disney ni des trucs de super héros ? pas crédible :lol:
- Spoiler:
- Pour ceux qui seraient perplexes je pense plutôt à une confusion avec menuisier...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- eeNiveau 9
Brevet blanc. Justifier l'accord dans "quand je l'ai vue, elle…".
Plusieurs réponses aussi diverses que variées témoignant de ce que - hélas - vous constaterez tous en tendant l'oreille : l'accord au COD antéposé n'est respecté que par des locuteurs de plus de 50 ans et des profs de français (entendu ce matin même, dans ma famille : "Quelle voiture as-tu pris, finalement?"). Il y a donc quelque chose de très arbitraire dans l'apprentissage des règles d'accord à l'écrit, pour nos élèves (quand j'étais petite, notre maîtresse nous conseillait de remplacer le verbe en é par pris, et ça marchait. Ca ne marche plus!)
Ceci pour dire que j'ai donc eu :
La réponse la plus étrange : "ça s'accorde parce que être est à l'imparfait" (si si!)
La série des bonnes réponses : avec avoir, ça ne s'accorde pas mais la, comme il y a un COD placé avant, ça s'accorde en genre et en nombre (qu'est-ce qui s'accorde à quoi? là, c'est le règne de l'implicite, mais quelque part, la règle qui s'applique est repérée!)
La réponse la plus réfléchie : "le participe passé s'accorde à l'auxiliaire avoir parce qu'il y a un adverbe de temps avant" (si si!)
Plusieurs réponses aussi diverses que variées témoignant de ce que - hélas - vous constaterez tous en tendant l'oreille : l'accord au COD antéposé n'est respecté que par des locuteurs de plus de 50 ans et des profs de français (entendu ce matin même, dans ma famille : "Quelle voiture as-tu pris, finalement?"). Il y a donc quelque chose de très arbitraire dans l'apprentissage des règles d'accord à l'écrit, pour nos élèves (quand j'étais petite, notre maîtresse nous conseillait de remplacer le verbe en é par pris, et ça marchait. Ca ne marche plus!)
Ceci pour dire que j'ai donc eu :
La réponse la plus étrange : "ça s'accorde parce que être est à l'imparfait" (si si!)
La série des bonnes réponses : avec avoir, ça ne s'accorde pas mais la, comme il y a un COD placé avant, ça s'accorde en genre et en nombre (qu'est-ce qui s'accorde à quoi? là, c'est le règne de l'implicite, mais quelque part, la règle qui s'applique est repérée!)
La réponse la plus réfléchie : "le participe passé s'accorde à l'auxiliaire avoir parce qu'il y a un adverbe de temps avant" (si si!)
- illiziaEsprit éclairé
Sur un extrait de Phèdre:
Elève de 2de a écrit:"L'extrait met en valeur le sang pour exprimer aussi l'amour dont cela a un bon goût. Cet amour fait aussi référence à Vénus pour montrer que cet horreur, ce sang, est bien juteux."
- slynopHabitué du forum
Le fils de Dracula.
_________________
"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- TivinouDoyen
Juste par curiosité : c'est quelle scène de Phèdre ? L'aveu à Œnone?illizia a écrit:Sur un extrait de Phèdre:Elève de 2de a écrit:"L'extrait met en valeur le sang pour exprimer aussi l'amour dont cela a un bon goût. Cet amour fait aussi référence à Vénus pour montrer que cet horreur, ce sang, est bien juteux."
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