- William FosterExpert
Celadon a écrit:Un prof ne doit pas se permettre de se moquer du physique d'un élève ! Non mais qu'est-ce que c'est que ça ?????
Heu... Personne ne devrait se permettre de se moquer du physique d'une autre personne :|
- henrietteMédiateur
William Foster, je pense que Celadon pratiquait l'antiphrase
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- CeladonDemi-dieu
Non, c'était à prendre au pied de la lettre, je répondais à Scot69.
- henrietteMédiateur
Ok, je comprends. On est tout à fait d'accord en tout cas : un tel comportement est absolument scandaleux.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- verdurinHabitué du forum
Juste un souvenir : j'étais sans doute un élève très désagréable.
J'étais interne et persécuté par mes condisciples. J'y ai perdu deux incisives cassées à coup de chaises.
Mais je ne pardonnerais jamais à mon professeur de français de cinquième d'avoir lu une de mes rédactions en classe, et de s'en être moqué. Ce qui a bien entendu encouragé mes tortionnaires, c'était fait pour.
D'autant moins qu'il à fait ça un jour où j'étais absent. Je crois qu'il aurait eu peur de faire ça en ma présence : il cherchait à m'humilier mais il savait que je pouvais défendre mes points de vues ( même si, en y repensant, ils n'étaient pas toujours très justes ). Ceci étant il m'a collé tous les dimanches d'un trimestre. Et trois mois sans voir ses parents c'est long pour un gamin de douze ans.
J'ai survécu en haïssant le monde entier.
Il y a des collègues qui sont de véritables ******.
J'étais interne et persécuté par mes condisciples. J'y ai perdu deux incisives cassées à coup de chaises.
Mais je ne pardonnerais jamais à mon professeur de français de cinquième d'avoir lu une de mes rédactions en classe, et de s'en être moqué. Ce qui a bien entendu encouragé mes tortionnaires, c'était fait pour.
D'autant moins qu'il à fait ça un jour où j'étais absent. Je crois qu'il aurait eu peur de faire ça en ma présence : il cherchait à m'humilier mais il savait que je pouvais défendre mes points de vues ( même si, en y repensant, ils n'étaient pas toujours très justes ). Ceci étant il m'a collé tous les dimanches d'un trimestre. Et trois mois sans voir ses parents c'est long pour un gamin de douze ans.
J'ai survécu en haïssant le monde entier.
Il y a des collègues qui sont de véritables ******.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- pseudo-intelloSage
Ton passager sur la rédaction lue me fait penser à une anecdote personnelle, très différente de sa situation ou de celle d'Evaëlle, mais finalement problématique aussi :
Mon professeur de français, en 4e et 3e, lisait les meilleures rédactions, pas pour s'en moquer, mais dans l'esprit de les donner en exemple, de valoriser leurs auteurs... que sais-je. Il était déjà âgé, pas très aimable, maniaque et tout ce qu'on veut, mais n'était pas animé de mauvaises intentions, avait juste les valeurs et le fonctionnement de son époque (il était proche de la retraite quand j'étais au collège). Il notait toujours les rédactions en classe de 5 à 14, de 5 à 15 pour les grandes occasions, et les rédactions à la maison de 5 à 17.
J'avais les meilleures notes en rédaction. Mes rédactions étaient donc lues, systématiquement. Comme j'étais une élève dont on se moquait, mes camarades se fichaient de ma gu... tête, après le cours, en répétant certaines phrases sur un ton débile.
Je maîtrisais suffisamment l'orthographe et la syntaxe pour vriller à dessein deux phrases de mes rédactions. J'avais donc 14. C'était la rédaction d'un(e) autre élève, moins impopulaire, qui était lue.
L'enfer est pavé de bonnes intentions !
Mon professeur de français, en 4e et 3e, lisait les meilleures rédactions, pas pour s'en moquer, mais dans l'esprit de les donner en exemple, de valoriser leurs auteurs... que sais-je. Il était déjà âgé, pas très aimable, maniaque et tout ce qu'on veut, mais n'était pas animé de mauvaises intentions, avait juste les valeurs et le fonctionnement de son époque (il était proche de la retraite quand j'étais au collège). Il notait toujours les rédactions en classe de 5 à 14, de 5 à 15 pour les grandes occasions, et les rédactions à la maison de 5 à 17.
J'avais les meilleures notes en rédaction. Mes rédactions étaient donc lues, systématiquement. Comme j'étais une élève dont on se moquait, mes camarades se fichaient de ma gu... tête, après le cours, en répétant certaines phrases sur un ton débile.
Je maîtrisais suffisamment l'orthographe et la syntaxe pour vriller à dessein deux phrases de mes rédactions. J'avais donc 14. C'était la rédaction d'un(e) autre élève, moins impopulaire, qui était lue.
L'enfer est pavé de bonnes intentions !
- amalricuNeoprof expérimenté
verdurin a écrit:Juste un souvenir : j'étais sans doute un élève très désagréable.
J'étais interne et persécuté par mes condisciples. J'y ai perdu deux incisives cassées à coup de chaises.
Mais je ne pardonnerais jamais à mon professeur de français de cinquième d'avoir lu une de mes rédactions en classe, et de s'en être moqué. Ce qui a bien entendu encouragé mes tortionnaires, c'était fait pour.
D'autant moins qu'il à fait ça un jour où j'étais absent. Je crois qu'il aurait eu peur de faire ça en ma présence : il cherchait à m'humilier mais il savait que je pouvais défendre mes points de vues ( même si, en y repensant, ils n'étaient pas toujours très justes ). Ceci étant il m'a collé tous les dimanches d'un trimestre. Et trois mois sans voir ses parents c'est long pour un gamin de douze ans.
J'ai survécu en haïssant le monde entier.
Il y a des collègues qui sont de véritables ******.
Moi, j'ai eu droit à une fessée déculotée devant la classe pour avoir oublié un bic noir....ma trousse abritait d'autres crayons, mais non...il manquait le bic noir. Et le CPE accomplissait son office sur volonté du professeur. On épargnait les filles par pudeur, mais pas les garçons. Et je faillis subir un sort similaire car je ne savais pas réciter ma poésie, mais à la vue du débile de service qui montait l'escalier en vue de m'infliger son supplice, je retrouvais mon texte. C'était du privé. Pourriture infâme. Je retrouverai ce sagouin aujourd'hui : je le défoncerai.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je crois me souvenir (mais ça remonte à juin) que c'étaient les élèves de l'ancien collège qui continuaient à harceler la jeune fille sur les réseaux sociaux, et pas ceux de son nouvel établissement. Peut-être l'enseignante faisait-elle des remarques en cours au sujet de la petite même après son départ?
- ElyasEsprit sacré
Pour information, il y a 400 mètres entre les deux collèges et ce sont les mêmes bus scolaires qui gèrent une carte scolaire bizarre sur la ville. Donc, elle a pu encore rencontrer souvent ses harceleurs même en changeant de collège.
- ElaïnaDevin
pseudo-intello a écrit:Ton passager sur la rédaction lue me fait penser à une anecdote personnelle, très différente de sa situation ou de celle d'Evaëlle, mais finalement problématique aussi :
Mon professeur de français, en 4e et 3e, lisait les meilleures rédactions, pas pour s'en moquer, mais dans l'esprit de les donner en exemple, de valoriser leurs auteurs... que sais-je. Il était déjà âgé, pas très aimable, maniaque et tout ce qu'on veut, mais n'était pas animé de mauvaises intentions, avait juste les valeurs et le fonctionnement de son époque (il était proche de la retraite quand j'étais au collège). Il notait toujours les rédactions en classe de 5 à 14, de 5 à 15 pour les grandes occasions, et les rédactions à la maison de 5 à 17.
J'avais les meilleures notes en rédaction. Mes rédactions étaient donc lues, systématiquement. Comme j'étais une élève dont on se moquait, mes camarades se fichaient de ma gu... tête, après le cours, en répétant certaines phrases sur un ton débile.
Je maîtrisais suffisamment l'orthographe et la syntaxe pour vriller à dessein deux phrases de mes rédactions. J'avais donc 14. C'était la rédaction d'un(e) autre élève, moins impopulaire, qui était lue.
L'enfer est pavé de bonnes intentions !
Certes mais il me semble que la volonté de nuire dans les effarants cas racontés ci dessus est patente. A aucun moment tu n'as dû penser que ce prof t'en voulait, si ?
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- CathEnchanteur
Bizarre, je croyais avoir raconté ici une anecdote. J'ai connu quelqu'un qui avait été légionnaire et traversé les pires horreurs. Et bien ce qui le torturait encore, ce qui le faisait bouillonner de haine et de ressentiment, c'était le souvenir du prof de français qu'il avait eu quand il était élève de CAP 15 ans plus tôt. À une époque où les torgnoles, les brimades et les himiliations publiques étaient monnaie courante.
Ironie du sort, cet enseignant était devenu mon collègue. Les temps ayant changé, il avait renoncé à ces pratique.
Mais ce jeune homme dont je parlais, qui devait avoir 30 ans, malgré les horreurs vécues, les études reprises ensuite puisqu'il avait une maîtrise de droit, en voulait encore férocement à cet enseignant.
Ironie du sort, cet enseignant était devenu mon collègue. Les temps ayant changé, il avait renoncé à ces pratique.
Mais ce jeune homme dont je parlais, qui devait avoir 30 ans, malgré les horreurs vécues, les études reprises ensuite puisqu'il avait une maîtrise de droit, en voulait encore férocement à cet enseignant.
- ElaïnaDevin
Je ne suis pas étonnée, Cath.
Fille, nièce et cousine de profs, on ne peut pas dire que j'aie jamais eu des a-priori négatifs sur notre métier.
Par contre je garde une rancune tenace à l'encontre de cette prof de maths de 4e qui m'avait clairement prise en grippe. Cette bonne femme avait décrété que j'étais "nulle en maths" (j'avais en effet 14 de moyenne en 4e, non mais quelle honte), et, en tant que PP, avait le chic pour mettre des appréciations dévalorisantes sur mes relevés de notes, en plus des remarques sur ma stupidité supposée en cours. L'année de 4e a par ailleurs été la pire dans le harcèlement que j'ai subi de la 6e à la 3e et par son attitude je suis certaine qu'elle y a contribué.
Je me rappelle comme si c'était hier de ce carnet de notes de février (on avait des relevés tous les mois, c'était dans le privé il y a plus de 20 ans ). Moyenne générale, 16/20. Appréciation de la PP, que je peux encore citer au mot près : "Carnet de notes encore fort bon mais depuis trois semaines, Elaïna est peu aimable, ne travaille pas et les résultats baissent". En mars, bulletin du 2e trimestre : moyenne générale, 16. Le samedi matin, elle appelle mes parents pour leur dire que le conseil de classe l'a empêchée de me mettre une appréciation négative mais que franchement je l'aurais bien mérité. Sachant que mon père enseignait dans la même boîte elle aurait pu le lui dire en face, mais non, elle a choisi délibérément le coup de fil a la maison. Elle en a aussi profité pour glisser à mes parents que, comme elle me l'avait déjà dit en classe, à ce train-là et vu mes faibles résultats en mathématiques (14 de moyenne, donc...), je ne ferais probablement jamais d'études.
Vingt ans plus tard, je me dis que c'était surtout pitoyable et ridicule. Mais si je la recroisais un jour, je crois que j'aurais franchement l'envie de lui exploser la tête à coup d'exemplaires de ma thèse.
Fille, nièce et cousine de profs, on ne peut pas dire que j'aie jamais eu des a-priori négatifs sur notre métier.
Par contre je garde une rancune tenace à l'encontre de cette prof de maths de 4e qui m'avait clairement prise en grippe. Cette bonne femme avait décrété que j'étais "nulle en maths" (j'avais en effet 14 de moyenne en 4e, non mais quelle honte), et, en tant que PP, avait le chic pour mettre des appréciations dévalorisantes sur mes relevés de notes, en plus des remarques sur ma stupidité supposée en cours. L'année de 4e a par ailleurs été la pire dans le harcèlement que j'ai subi de la 6e à la 3e et par son attitude je suis certaine qu'elle y a contribué.
Je me rappelle comme si c'était hier de ce carnet de notes de février (on avait des relevés tous les mois, c'était dans le privé il y a plus de 20 ans ). Moyenne générale, 16/20. Appréciation de la PP, que je peux encore citer au mot près : "Carnet de notes encore fort bon mais depuis trois semaines, Elaïna est peu aimable, ne travaille pas et les résultats baissent". En mars, bulletin du 2e trimestre : moyenne générale, 16. Le samedi matin, elle appelle mes parents pour leur dire que le conseil de classe l'a empêchée de me mettre une appréciation négative mais que franchement je l'aurais bien mérité. Sachant que mon père enseignait dans la même boîte elle aurait pu le lui dire en face, mais non, elle a choisi délibérément le coup de fil a la maison. Elle en a aussi profité pour glisser à mes parents que, comme elle me l'avait déjà dit en classe, à ce train-là et vu mes faibles résultats en mathématiques (14 de moyenne, donc...), je ne ferais probablement jamais d'études.
Vingt ans plus tard, je me dis que c'était surtout pitoyable et ridicule. Mais si je la recroisais un jour, je crois que j'aurais franchement l'envie de lui exploser la tête à coup d'exemplaires de ma thèse.
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- acsyleNiveau 10
Mais dites, c'est une vraie boîte de Pandore qu'on a ouvert là...
J'ai moi aussi connu des horreurs dans mon passé liées à des instits sadiques et violents. Ou bien qui fermaient les yeux sur les actes de cruauté de mes camarades.
Aujourd'hui je vais mieux mais si je devais tomber sur l'un d'entre eux, je lui souhaiterais de courir le 100m plus vite que moi.
J'ai moi aussi connu des horreurs dans mon passé liées à des instits sadiques et violents. Ou bien qui fermaient les yeux sur les actes de cruauté de mes camarades.
Aujourd'hui je vais mieux mais si je devais tomber sur l'un d'entre eux, je lui souhaiterais de courir le 100m plus vite que moi.
- ElaïnaDevin
Il y a déjà eu, de mémoire, un sujet où certains avaient déjà raconté des trucs qui faisaient froid dans le dos.
Après c'est un phénomène courant : dans le sport, les coachs odieux, c'est pas si rare (et je ne parle même pas de ceux qui profitent de leur position pour tripoter les gamins !). Les pervers choisissent bien évidemment des métiers qui leur permettent d'exercer toute leur perversité tranquillement.
Après c'est un phénomène courant : dans le sport, les coachs odieux, c'est pas si rare (et je ne parle même pas de ceux qui profitent de leur position pour tripoter les gamins !). Les pervers choisissent bien évidemment des métiers qui leur permettent d'exercer toute leur perversité tranquillement.
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Indépendamment du cas qui fait l'objet de ce fil: je me souviens encore de pas mal de mes profs — dont celui de maths que j'ai eu (et qui m'a subi) en 1ère (C à l'époque): au second cours il a demandé qui voulait passer au tableau pour la correction des exercices et qui n'avait pas compris; comme j'étais dans le cas, j'y suis allé — pour me faire pilonner (“bon alors, c'est tout de même facile”, “mais bon sang que vous êtes lent!”, “vous souffrez d'une déficience cachée?”, “vous êtes certainement tombé de la table le jour de votre naissance!” etc.). Mais il se trouve qu'à la dernière insulte: “ça n'est pas possible d'être bête à ce point”, j'ai rétorqué que dans la vie, on est toujours le con de quelqu'un et que j'étais assez fier d'être le sien. Le reste de l'année a été un affrontement à couteaux tirés — dans lequel j'ai eu nettement… le dessus. Je le sais pour la bonne raison que, quelques années après, j'ai été en poste dans le lycée où j'avais été élève: je l'ai eu comme collègue, et j'ai bien vu que… je lui faisais peur. Mais je concède que non seulement j'étais tout sauf facile (en tout cas en pareil cas) et que, par ailleurs, j'ai beaucoup plus de souvenirs de très très bons profs: mon prof de littérature en 1re, mes profs de philo, d'histoire et d'anglais en terminale (car j'avais tout fait pour ne pas aller en T.C) et quelques profs de prépa (en littérature et en histoire) puis en fac.
De quoi je ne conclus rien. Sinon que, dans le cas qui fait l'objet de ce fil, je suis totalement choqué: car la mort d'une gamine de 11 ans, ça n'est, pour dire le moins, pas rien! Je ne sais absolument rien des responsabilités, mais, s'il y en a, je trouverai normal qu'il y ait des sanctions pénales.
De quoi je ne conclus rien. Sinon que, dans le cas qui fait l'objet de ce fil, je suis totalement choqué: car la mort d'une gamine de 11 ans, ça n'est, pour dire le moins, pas rien! Je ne sais absolument rien des responsabilités, mais, s'il y en a, je trouverai normal qu'il y ait des sanctions pénales.
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Si tu vales valeo.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Bonjour
je me suis faite régulièrement et allègrement appelée "grande girafe" par mes professeurs (ben oui je suis grande et mince) mais quand mon fils s'est aussi fait traiter de grande girafe par son instit (ben oui il est grand et mince aussi) j'étais une furie :/ j'ai pris ma voiture et lui ai dit le reste :/ avec le recul, ma réaction était aussi disproportionnée, mais oui, c'est le genre de remarques (bien moins méchante pourtant que ce que vous pouvez décrire au-dessus) qui, pour des gamins complexés qui plombe des journées. Quand vous avez déjà du mal à faire comprendre à vos "copains" que non, ça ne vous amuse pas qu'on prenne un tabouret pour vous faire la bise, que non, ça ne vous amuse pas de se faire appeler "grande girafe" , si un prof se met à faire pareil, c'est la débandade...toute la cour de récré est "légitimé" dans son attitude
Pour dire (ce qui n'est pas le sujet de l'article!! mais du fil) qu'on peut aussi participer à un harcèlement sans penser "être bien méchant" :/
je me suis faite régulièrement et allègrement appelée "grande girafe" par mes professeurs (ben oui je suis grande et mince) mais quand mon fils s'est aussi fait traiter de grande girafe par son instit (ben oui il est grand et mince aussi) j'étais une furie :/ j'ai pris ma voiture et lui ai dit le reste :/ avec le recul, ma réaction était aussi disproportionnée, mais oui, c'est le genre de remarques (bien moins méchante pourtant que ce que vous pouvez décrire au-dessus) qui, pour des gamins complexés qui plombe des journées. Quand vous avez déjà du mal à faire comprendre à vos "copains" que non, ça ne vous amuse pas qu'on prenne un tabouret pour vous faire la bise, que non, ça ne vous amuse pas de se faire appeler "grande girafe" , si un prof se met à faire pareil, c'est la débandade...toute la cour de récré est "légitimé" dans son attitude
Pour dire (ce qui n'est pas le sujet de l'article!! mais du fil) qu'on peut aussi participer à un harcèlement sans penser "être bien méchant" :/
- skindiverÉrudit
Quelques souvenirs de primaire... Notre maitresse qui appelait deux soeurs jumelles "les deux grosses", un qui avait des lunettes et qui louchait "le binoclard". Particulièrement raciste, un de nos camarades se faisait humilier tous les jours, elle lui disait je m'en souviendrais toute ma vie alors que je n'étais pas grand qu'il "puait le pipi mariné"un jour il avait tellement eu peur qu'il s'était fait pipi sur lui...
Tout le monde le savait mais elle a toujours été couverte par la hiérarchie. Elle en a fait des dégâts cette personne.
Tout le monde le savait mais elle a toujours été couverte par la hiérarchie. Elle en a fait des dégâts cette personne.
- KimberliteExpert
Je me dis que j'ai été plutôt épargnée... à part une prof de français de 4ème qui avait déclaré en conseil de classe que j'avais un caractère de cochon (c'est ma pire année de collège, avec harcèlement de la part de la classe... dire ça devant les délégués, génial...).
Et, en maternelle (deuxième année) j'ai subit une instit qui m'a traumatisée. Vraiment: je m'étais remise à faire pipi au lit, et je faisais des terreurs nocturnes. Les souvenirs, généralement peu précis à cet âge, étaient très fortement gravés dans ma mémoire. Elle était enceinte, ça explique peut-être son agacement... on m'avais mise en classe avec des élèves plus âgés, car je parlais bien. Mais je n'étais pas au même niveau que les autres sur tous les plans: j'ai eu droit à des hurlements parce que je ne coloriais pas correctement (du coup, j'ai toujours abhorré les coloriages), elle se mettait derrière moi et me tenait la main, soit-disant pour m'apprendre. Je faisais de mon mieux, mais ça partait dans tous les sens. Elle hurlait... c'était super impressionnant. Elle m'a humiliée devant tous les autres parce que j'avais fait pipi dans ma culotte...
Heureusement, elle est partie en congé maternité, et j'ai eu une enseignante super, lumineuse, qui m'a heureusement réconciliée avec l'école et m'a assuré une formidable suite d'année scolaire.
Plusieurs de mes élèves m'ont raconté des trucs assez hallucinants sur des PE du coin...
Et, en maternelle (deuxième année) j'ai subit une instit qui m'a traumatisée. Vraiment: je m'étais remise à faire pipi au lit, et je faisais des terreurs nocturnes. Les souvenirs, généralement peu précis à cet âge, étaient très fortement gravés dans ma mémoire. Elle était enceinte, ça explique peut-être son agacement... on m'avais mise en classe avec des élèves plus âgés, car je parlais bien. Mais je n'étais pas au même niveau que les autres sur tous les plans: j'ai eu droit à des hurlements parce que je ne coloriais pas correctement (du coup, j'ai toujours abhorré les coloriages), elle se mettait derrière moi et me tenait la main, soit-disant pour m'apprendre. Je faisais de mon mieux, mais ça partait dans tous les sens. Elle hurlait... c'était super impressionnant. Elle m'a humiliée devant tous les autres parce que j'avais fait pipi dans ma culotte...
Heureusement, elle est partie en congé maternité, et j'ai eu une enseignante super, lumineuse, qui m'a heureusement réconciliée avec l'école et m'a assuré une formidable suite d'année scolaire.
Plusieurs de mes élèves m'ont raconté des trucs assez hallucinants sur des PE du coin...
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- Spoiler:
- User17095Érudit
Le décalage de perceptions entre toutes ces descriptions de faits odieux d'un côté, et la parole très juste et très sincère de @Lord Steven qui dit à peu près "j'aimerais qu'on me dise que ça n'arrive pas", est très éclairant, au point d'être éblouissant.
Je le relie aux paroles parfois très dures qu'on peut lire, sur "de toute façon aujourd'hui on n'écoute jamais les enseignants on donne toujours raison aux élèves." C'est très difficile de trouver un bon équilibre entre les propos, le poids qu'on leur donne, la considération pour les personnes et leurs affects...
Je le relie aux paroles parfois très dures qu'on peut lire, sur "de toute façon aujourd'hui on n'écoute jamais les enseignants on donne toujours raison aux élèves." C'est très difficile de trouver un bon équilibre entre les propos, le poids qu'on leur donne, la considération pour les personnes et leurs affects...
- OlympiasProphète
J'ai dans une pochette de mon sac un petit bout de papier sur lequel est écrit une phrase assez vulgaire et méchante à propos d'une de mes anciennes élèves, attaquée en permanence sur son physique par plusieurs garçons de sa classe très très malins...ne se faisant jamais prendre. Elle était venue se confier à la fin d'un cours. J'ai pris les trois gars entre cours et leur ai tranquillement expliqué que si ça continuait, je me rendais chez le procureur. Ça s'est arrêté car ils savaient que je connaissais le procureur...
Depuis je suis sans pitié. Et j'ai toujours ce papier ...pour ne jamais oublier.
Depuis je suis sans pitié. Et j'ai toujours ce papier ...pour ne jamais oublier.
- JaneBNeoprof expérimenté
Kimberlite a écrit:Je me dis que j'ai été plutôt épargnée... à part une prof de français de 4ème qui avait déclaré en conseil de classe que j'avais un caractère de cochon (c'est ma pire année de collège, avec harcèlement de la part de la classe... dire ça devant les délégués, génial...).
Et, en maternelle (deuxième année) j'ai subit une instit qui m'a traumatisée. Vraiment: je m'étais remise à faire pipi au lit, et je faisais des terreurs nocturnes. Les souvenirs, généralement peu précis à cet âge, étaient très fortement gravés dans ma mémoire. Elle était enceinte, ça explique peut-être son agacement... on m'avais mise en classe avec des élèves plus âgés, car je parlais bien. Mais je n'étais pas au même niveau que les autres sur tous les plans: j'ai eu droit à des hurlements parce que je ne coloriais pas correctement (du coup, j'ai toujours abhorré les coloriages), elle se mettait derrière moi et me tenait la main, soit-disant pour m'apprendre. Je faisais de mon mieux, mais ça partait dans tous les sens. Elle hurlait... c'était super impressionnant. Elle m'a humiliée devant tous les autres parce que j'avais fait pipi dans ma culotte...
Heureusement, elle est partie en congé maternité, et j'ai eu une enseignante super, lumineuse, qui m'a heureusement réconciliée avec l'école et m'a assuré une formidable suite d'année scolaire.
Plusieurs de mes élèves m'ont raconté des trucs assez hallucinants sur des PE du coin...
Moi aussi j'ai été traumatisée par un instit remplaçant en maternelle qui m'avais prise comme tête de turc! Je me souviens d'une anecdote en particulier : nous devions retrouver parmi une liste de mots le mot " dimanche". Ne sachant pas lire ( après tout, je n'étais qu'en grande section!) , j'avais montré des mots au hasard ce qui avait déclenché sa fureur! Tous les matins, je pleurais et ne voulais plus aller à l'école sauf que notre vraie instit n'est pas revenue du reste de l'année comme elle était en congé maternité. Des années plus tard, une camarade de classe m'en avait reparlé : elle avait été marquée par ce que j'avais subi à cette époque ...
- pseudo-intelloSage
Pas plus tard que la semaine dernière, des harceleurs ont essayé d'utiliser une collègue pour enfoncer leur victime, à coup d'accusation d'antisèche et de fausse pièce a conviction.
Heureusement, la collègue a été plus maligne...
Heureusement, la collègue a été plus maligne...
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- sifiÉrudit
Vous remarquerez qu'on est partis d'une réflexion sur "un enseignant harceleur, mais est-ce possible?" (je schématise), à "on a tous connu un enseignant harceleur et on en a souffert". Cela pousse tout de même à s'interroger, non?
Bien sûr, il s'agit pour beaucoup d'une autre génération (ma mère qui me racontait que sa prof de maths l'attrapait par les couettes et lui collait la tête dans le seau d'eau du tableau, parce qu'elle était "nulle"... le terme "dyscalculie" n'avait pas encore été inventé!)... mais cela incite vraiment à se demander où sont les limites. J'essaie d'être toujours très vigilante à ce genre de choses, je ne dis jamais rien sur le physique mais... qui sait?
Pour ma pierre à l'édifice (désolant) de ce fil... pour ma part, c'était mon enseignante de CP qui m'avait prise en grippe. Elle était élève à l'IUFM avec ma mère et visiblement ne l'aimait pas. Aussi, tout ce que je faisais, alors que j'étais une élève sérieuse, se retournait contre moi. Par exemple, elle me mettait en retenue le soir pour un oui ou pour un non (un crayon qui tombe, par exemple.. à 6 ans), et ce dès la rentrée. Elle obligeait les élèves qui n'avaient pas un cahier propre à passer dans les rangs pour montrer à quel point leur travail était moche à toute la classe. Je me souviens aussi d'une fois où elle m'avait secouée comme un prunier en me disant "d'arrêter de dire des salades" sauf qu'à 6 ans, je n'avais aucune idée de ce qu'étaient des "salades". Cette dame savait être charmante avec les parents qui venaient se plaindre.
Elle a fini sa carrière tranquillement, malgré des générations d'enfants notoirement traumatisés par elle. Quand il m'arrive de la croiser, même 34 ans plus tard, je change de trottoir.
Bien sûr, il s'agit pour beaucoup d'une autre génération (ma mère qui me racontait que sa prof de maths l'attrapait par les couettes et lui collait la tête dans le seau d'eau du tableau, parce qu'elle était "nulle"... le terme "dyscalculie" n'avait pas encore été inventé!)... mais cela incite vraiment à se demander où sont les limites. J'essaie d'être toujours très vigilante à ce genre de choses, je ne dis jamais rien sur le physique mais... qui sait?
Pour ma pierre à l'édifice (désolant) de ce fil... pour ma part, c'était mon enseignante de CP qui m'avait prise en grippe. Elle était élève à l'IUFM avec ma mère et visiblement ne l'aimait pas. Aussi, tout ce que je faisais, alors que j'étais une élève sérieuse, se retournait contre moi. Par exemple, elle me mettait en retenue le soir pour un oui ou pour un non (un crayon qui tombe, par exemple.. à 6 ans), et ce dès la rentrée. Elle obligeait les élèves qui n'avaient pas un cahier propre à passer dans les rangs pour montrer à quel point leur travail était moche à toute la classe. Je me souviens aussi d'une fois où elle m'avait secouée comme un prunier en me disant "d'arrêter de dire des salades" sauf qu'à 6 ans, je n'avais aucune idée de ce qu'étaient des "salades". Cette dame savait être charmante avec les parents qui venaient se plaindre.
Elle a fini sa carrière tranquillement, malgré des générations d'enfants notoirement traumatisés par elle. Quand il m'arrive de la croiser, même 34 ans plus tard, je change de trottoir.
- CathEnchanteur
Tu as tort. Tu devrais la regarder dans les yeux et lui dire ce que tu penses.
- MatheodHabitué du forum
Au moins quand les profs étaient de gros *** présompteux on se faisait moins marcher dessus que maintenant que nous sommes des pigeons bienveillants !
- fifi51Fidèle du forum
sifi a écrit:Vous remarquerez qu'on est partis d'une réflexion sur "un enseignant harceleur, mais est-ce possible?" (je schématise), à "on a tous connu un enseignant harceleur et on en a souffert". Cela pousse tout de même à s'interroger, non?
Non, les personnes qui interviennent relatent leur rencontre avec un enseignant harceleur. On ne peut rien dire de celles qui n'interviennent pas. A titre personnel, je n'en ai pas rencontré.
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Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
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