- demain est un autre jourNiveau 7
Re bonsoir
Une étude sur le sujet suivant :
"Le statut, les responsabilités et la justice des mineurs, comprenant le sommaire suivant :
I/ La responsabilité des mineurs
II/ La justice des mineurs"
Lire : http://www.jurisanimation.fr/?p=984
Une étude sur le sujet suivant :
"Le statut, les responsabilités et la justice des mineurs, comprenant le sommaire suivant :
I/ La responsabilité des mineurs
II/ La justice des mineurs"
Lire : http://www.jurisanimation.fr/?p=984
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
chmarmottine a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:chmarmottine a écrit:Olympias a écrit:Mais elle est idiote ou quoi ? Organiser une HVC de cette façon ??? 🤮
Si c'est réellement ce qui s'est passé, alors oui, c'est d'une imbécilité dangereuse et intolérable.
Mais comment être sûr du vrai et du faux dans cette histoire ?
En faisant confiance à la procédure de justice? Pour l'instant elle est sous le coup d'une mesure suspensive et mise en examen: il devrait y avoir une enquête qui permettra de savoir ce qu'il en est.
Oui, bien sûr, mais ce doit être compliqué pour les enquêteurs qui finalement ne peuvent s'appuyer que sur des témoignages.
Je trouve cette histoire terriblement triste. Pauvre gamine et pauvre famille. 11 ans, c'est tellement jeune.
Oui, voilà. Restez prudents, s'il vous plaît.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
chmarmottine a écrit:Oui, bien sûr, mais ce doit être compliqué pour les enquêteurs qui finalement ne peuvent s'appuyer que sur des témoignages.
Je trouve cette histoire terriblement triste. Pauvre gamine et pauvre famille. 11 ans, c'est tellement jeune.
Oui, évidemment qu'une enquête est technique: elle réclame, d'ailleurs, des personnes spécialisées. Cela étant dit, quand on met en examen, on est au-delà de l'enquête préliminaire et, en général, c'est qu'il y a des éléments. Et vu, par ex., qu'un ancien directeur d'IUFM a été exclus par les deux sections disciplinaires concernées, puis condamné en correctionnelle (pour des faits de harcèlement — dont, certes, les conséquences ont été moins tragiques — et entre autres choses), et que ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, on voit que le droit n'est pas une forme vide.
_________________
Si tu vales valeo.
- A TuinVénérable
maikreeeesse a écrit:
Cela existe, comme il existe des parents qui s'acharnent sur un de leur enfant. Parfois on commence par une petite phrase maladroite, un dérapage, sans qu'il y ait réaction, alors la fois suivante on va plus loin, toujours plus loin et surtout on recommence chaque jour. Enfin on a un public, les autres élèves. C'est tellement grisant d'entendre les rires des autres.Penser que des enseignants puissent être préservés de cette horreur serait bien naïf
Je ne perçois pas trop ce qu'il y a de grisant à entendre rire les autres
- InvitéInvité
L'exercice d'un pouvoir dans un contexte social, la place symbolique du leader. Un poison pour l'esprit.
- IphigénieProphète
C’est une histoire épouvantable. Je n’en retire qu’un enseignement : les enseignants ne sont pas, ne doivent pas se prendre, ne doivent pas être incités à se prendre pour des psy.
- EdithWGrand sage
A Tuin a écrit:maikreeeesse a écrit:
Cela existe, comme il existe des parents qui s'acharnent sur un de leur enfant. Parfois on commence par une petite phrase maladroite, un dérapage, sans qu'il y ait réaction, alors la fois suivante on va plus loin, toujours plus loin et surtout on recommence chaque jour. Enfin on a un public, les autres élèves. C'est tellement grisant d'entendre les rires des autres.Penser que des enseignants puissent être préservés de cette horreur serait bien naïf
Je ne perçois pas trop ce qu'il y a de grisant à entendre rire les autres
Quand on est narcissique (tout le monde l’est un peu mais certains nettement plus), ou en recherche de reconnaissance (ce qui est à peu près la même chose), on aime avoir un public... et un public sui rit est une vraie jouissance pour certains. Regardez le nombre de nos élèves qui font les guignols pour amuser les camarades, ce sont souvent des gamins pas très sûrs d’eux, qui ont trouvé ce biais pour exister. J’ai assisté à un conseil de discipline comme ça. Une de mes filles bavardait et amusait la galerie, accumulant les colles et les mots et un jour, elle a mûri d’un coup et a réalisé que d’être une bonne élève était bien plus satisfaisant, maintenant, ce qui la motive c’est d’être choisie comme aide pour un camarade plus faible, de convaincre ses copines d’arrêter d’embêter un prof (qui s’y prend comme un manche de l’avis même de ses collègues mais qui est vraiment compétent) et de lui « donner sa chance », etc.
- A TuinVénérable
Ah oui certes, on en connait tous des collègues lourds qui se prennent pour des cheftons auprès de tout le monde pour se rendre intéressants parce qu'ils ne voient qu'à travers eux-mêmes.
De ceux qui viennent donner des leçons de maintien à tout le monde parce que Eux Savent.
Je me souviens ma tutrice l'année de stage, en classe. Elle parlait mal aux élèves et leur disait posément qu'ils étaient des nuls. Ensuite elle poursuivait avec moi sur sa lancée, en me disant après mes cours que c'était médiocre et qu'il n'y avait rien à tirer de tout cela. (Depuis j'ai eu l'avancement du PPCR, c'est que malgré tout il devait quand même bien y avoir quelques trucs valables )
Elle avait évidemment une grande image d'elle-même. Par contre une chose que je n'ai jamais pu m'expliquer, les élèves semblaient osciller entre une sorte d'adoration étrange, et de la crainte. Personne pour se plaindre ou l'envoyer paître. N'importe qui d'autre avec de tels discours, cela aurait créé des tollés en classe.
Moi je l'ai juste perçue comme une sale mégère méchante, mais bon en tant qu'élève il est bien certain que ça ne doit pas être bien intéressant ces genres d'enseignants.
De ceux qui viennent donner des leçons de maintien à tout le monde parce que Eux Savent.
Je me souviens ma tutrice l'année de stage, en classe. Elle parlait mal aux élèves et leur disait posément qu'ils étaient des nuls. Ensuite elle poursuivait avec moi sur sa lancée, en me disant après mes cours que c'était médiocre et qu'il n'y avait rien à tirer de tout cela. (Depuis j'ai eu l'avancement du PPCR, c'est que malgré tout il devait quand même bien y avoir quelques trucs valables )
Elle avait évidemment une grande image d'elle-même. Par contre une chose que je n'ai jamais pu m'expliquer, les élèves semblaient osciller entre une sorte d'adoration étrange, et de la crainte. Personne pour se plaindre ou l'envoyer paître. N'importe qui d'autre avec de tels discours, cela aurait créé des tollés en classe.
Moi je l'ai juste perçue comme une sale mégère méchante, mais bon en tant qu'élève il est bien certain que ça ne doit pas être bien intéressant ces genres d'enseignants.
- capucine42Érudit
Iphigénie a écrit:C’est une histoire épouvantable. Je n’en retire qu’un enseignement : les enseignants ne sont pas, ne doivent pas se prendre, ne doivent pas être incités à se prendre pour des psy.
J'en retire le même enseignement et ma détestation des heures de vie de classe en est renforcée.
Je me souviens, il y a près de 15 ans, avoir, jeune enseignante, essayé en vie de classe de détricoter des conflits entre une classe entière et un élève de sixième fort pénible et instable au demeurant. j'avais eu la sensation que l'atmosphère avait été apaisée mais les parents étaient mécontents et l'avaient fait savoir.
C'est très compliqué.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/05/harcelement-scolaire-l-education-nationale-face-au-suicide-d-evaelle_6058590_3224.html
Quatre mois plus tard, le rectorat de l’académie de Versailles et M. et Mme Dupuis ont signé un protocole transactionnel afin de « régler à l’amiable et définitivement le litige susceptible de les opposer sur l’indemnisation de ce préjudice ». « Il apparaît que les actions entreprises par l’établissement n’ont pas été suffisantes pour éviter le suicide de la jeune fille », écrit le rectorat de l’académie de Versailles dans cet accord.
Le rectorat explique avoir « souhaité que la famille puisse être accompagnée notamment par une indemnisation majorée par rapport aux montants alloués par les juridictions administratives pour des faits similaires ». Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, va rencontrer M. et Mme Dupuis le 7 décembre.
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Si tu vales valeo.
- Nemaki123Niveau 4
Pour celles et ceux qui aimerait en savoir plus sur ce qu'il s'est passé exactement sur cette affaire, la maman d'Evaelle a fait plusieurs interviews pour parler de ce qu'il était arrivé à sa fille. Je vous conseille fortement d'écouter cette interview assez courte mais extrêmement triste de cette maman courageuse...
https://news.konbini.com/societe/video-harcelee-au-college-ma-fille-de-11-ans-sest-suicidee/
https://news.konbini.com/societe/video-harcelee-au-college-ma-fille-de-11-ans-sest-suicidee/
- BaldredSage
Le parquet poursuit une enseignante pour harcèlement moral après le suicide d'une de ses élèves.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/23/affaire-evaelle-le-parquet-requiert-un-proces-pour-l-enseignante-et-deux-adolescents_6218222_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
L'enseignante est durement remise en cause :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/23/affaire-evaelle-le-parquet-requiert-un-proces-pour-l-enseignante-et-deux-adolescents_6218222_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
L'enseignante est durement remise en cause :
. Insensible » à son isolement
Il est notamment reproché à Pascale B. d’avoir « pris en grippe » Evaëlle en tout début d’année, des faits considérés comme le « catalyseur » d’un comportement qui s’est ensuite généralisé aux élèves, écrit le parquet.
Une deuxième phase de harcèlement de la part de ses camarades semble avoir démarré à l’automne, et culminé dans deux épisodes de violence : d’abord le 6 février 2019, lorsque Evaëlle a été poussée devant un bus par un camarade, puis le 14 février, où elle a été brutalisée dans la cour de récréation devant de nombreux témoins. Les deux camarades, pour qui le parquet demande un renvoi devant le juge des enfants, sont mis en cause dans ces deux épisodes.
A la même période, l’enseignante de français, « insensible à l’isolement d’Evaëlle Dupuis parmi ses pairs », selon le parquet, a « cru judicieux » d’organiser, à deux reprises, des « heures de vie de classe » pour évoquer le harcèlement vécu par Evaëlle. « Cette dernière avait dû s’expliquer devant toute la classe sur ces faits, subissant les remarques des autres élèves », a assuré la famille venue déposer plainte en février 2019. Plusieurs camarades ont raconté ces deux séances, manifestement vécues comme un supplice par Evaëlle, l’enseignante lui « intim[ant] d’arrêter de pleurer », selon le parquet.
« Professeure de collège depuis vingt-sept ans, Pascale B. ne saurait sérieusement soutenir qu’elle n’avait pas conscience des effets délétères qu’auraient nécessairement ses agissements d’adulte sur l’équilibre psychologique fragile d’une jeune sixième », poursuit le procureur.
Des agissements connus
La lecture des réquisitions interroge aussi sur la réactivité des adultes quant aux agissements de cette enseignante. Des collègues et des personnels de direction de son précédent collège assurent que sa propension à dénigrer les élèves les plus faibles était connue de tous. Un délégué de classe de 3e du collège où était scolarisée Evaëlle a révélé aux enquêteurs avoir remis à sa conseillère principale d’éducation, qui l’a fait suivre au principal, un courrier écrit par sa classe, dans lequel les élèves se plaignaient d’une professeure « méchante », qui « insiste sur [leurs] lacunes », « rabaisse l’ensemble de la classe ».
- Madame_ProfEsprit sacré
Est-il possible d'éditer le titre pour corriger le prénom ? (Baldred ou modérateur)
Je me demande s'il n'y avait pas un fil sur le sujet.
Quelqu'un sait si l'enseignante est toujours en poste ? Si il y a eu une procédure disciplinaire interne à l'EN ?
Je me demande s'il n'y avait pas un fil sur le sujet.
Quelqu'un sait si l'enseignante est toujours en poste ? Si il y a eu une procédure disciplinaire interne à l'EN ?
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- JennyMédiateur
C’est fait pour le prénom, merci.
- NestyaEsprit sacré
Madame_Prof a écrit:Est-il possible d'éditer le titre pour corriger le prénom ? (Baldred ou modérateur)
Je me demande s'il n'y avait pas un fil sur le sujet.
Quelqu'un sait si l'enseignante est toujours en poste ? Si il y a eu une procédure disciplinaire interne à l'EN ?
D'après ce que j'ai lu, l'enseignante a été "placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction d’exercer et une obligation de soins en attendant la suite de la procédure."
https://www.lavoixdunord.fr/1434025/article/2024-02-24/suicide-d-evaelle-11-ans-proces-requis-pour-une-enseignante-et-deux-adolescentes
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- BaldredSage
Jenny a écrit:C’est fait pour le prénom, merci.
Pardon, et merci !
- choup78Habitué du forum
Et bien tant mieux... Dans mon établissement on a le même genre de personne (certains élèves ne veulent plus aller en cours, des plus jeunes font même pipi au lit, somatisent...) et personne ne fait rien malgré les remontées de gamins, parents, profs, cde, ce serait bien qu'il y ait une jurisprudence pour pouvoir agir car on se sent tellement impuissant. Si un jour un élève fait le même geste que cette pauvre petite je ne sais pas comment je me sentirai, très très mal je pense.
- JacqGuide spirituel
Baldred a écrit:Le parquet poursuit une enseignante pour harcèlement moral après le suicide d'une de ses élèves.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/23/affaire-evaelle-le-parquet-requiert-un-proces-pour-l-enseignante-et-deux-adolescents_6218222_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
L'enseignante est durement remise en cause :
. Insensible » à son isolement
Il est notamment reproché à Pascale B. d’avoir « pris en grippe » Evaëlle en tout début d’année, des faits considérés comme le « catalyseur » d’un comportement qui s’est ensuite généralisé aux élèves, écrit le parquet.
Une deuxième phase de harcèlement de la part de ses camarades semble avoir démarré à l’automne, et culminé dans deux épisodes de violence : d’abord le 6 février 2019, lorsque Evaëlle a été poussée devant un bus par un camarade, puis le 14 février, où elle a été brutalisée dans la cour de récréation devant de nombreux témoins. Les deux camarades, pour qui le parquet demande un renvoi devant le juge des enfants, sont mis en cause dans ces deux épisodes.
A la même période, l’enseignante de français, « insensible à l’isolement d’Evaëlle Dupuis parmi ses pairs », selon le parquet, a « cru judicieux » d’organiser, à deux reprises, des « heures de vie de classe » pour évoquer le harcèlement vécu par Evaëlle. « Cette dernière avait dû s’expliquer devant toute la classe sur ces faits, subissant les remarques des autres élèves », a assuré la famille venue déposer plainte en février 2019. Plusieurs camarades ont raconté ces deux séances, manifestement vécues comme un supplice par Evaëlle, l’enseignante lui « intim[ant] d’arrêter de pleurer », selon le parquet.
« Professeure de collège depuis vingt-sept ans, Pascale B. ne saurait sérieusement soutenir qu’elle n’avait pas conscience des effets délétères qu’auraient nécessairement ses agissements d’adulte sur l’équilibre psychologique fragile d’une jeune sixième », poursuit le procureur.
Des agissements connus
La lecture des réquisitions interroge aussi sur la réactivité des adultes quant aux agissements de cette enseignante. Des collègues et des personnels de direction de son précédent collège assurent que sa propension à dénigrer les élèves les plus faibles était connue de tous. Un délégué de classe de 3e du collège où était scolarisée Evaëlle a révélé aux enquêteurs avoir remis à sa conseillère principale d’éducation, qui l’a fait suivre au principal, un courrier écrit par sa classe, dans lequel les élèves se plaignaient d’une professeure « méchante », qui « insiste sur [leurs] lacunes », « rabaisse l’ensemble de la classe ».
Pour tout ce que j'ai graissé, évidemment, je ne peux pas juger, on ne connaît pas l'affaire.
Pour la partie soulignée, ce n'est pas à nous de prendre la décision de faire une heure de vie de classe, surtout menée par nous-mêmes et dans les conditions décrites (toute la classe, l'élève présente). C'est trop dangereux justement, même avec la plus grande bienveillance et la meilleure attention ou volonté.
- BaldredSage
Jacq a écrit:Baldred a écrit:Le parquet poursuit une enseignante pour harcèlement moral après le suicide d'une de ses élèves.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/23/affaire-evaelle-le-parquet-requiert-un-proces-pour-l-enseignante-et-deux-adolescents_6218222_3224.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
L'enseignante est durement remise en cause :
. Insensible » à son isolement
Il est notamment reproché à Pascale B. d’avoir « pris en grippe » Evaëlle en tout début d’année, des faits considérés comme le « catalyseur » d’un comportement qui s’est ensuite généralisé aux élèves, écrit le parquet.
Une deuxième phase de harcèlement de la part de ses camarades semble avoir démarré à l’automne, et culminé dans deux épisodes de violence : d’abord le 6 février 2019, lorsque Evaëlle a été poussée devant un bus par un camarade, puis le 14 février, où elle a été brutalisée dans la cour de récréation devant de nombreux témoins. Les deux camarades, pour qui le parquet demande un renvoi devant le juge des enfants, sont mis en cause dans ces deux épisodes.
A la même période, l’enseignante de français, « insensible à l’isolement d’Evaëlle Dupuis parmi ses pairs », selon le parquet, a « cru judicieux » d’organiser, à deux reprises, des « heures de vie de classe » pour évoquer le harcèlement vécu par Evaëlle. « Cette dernière avait dû s’expliquer devant toute la classe sur ces faits, subissant les remarques des autres élèves », a assuré la famille venue déposer plainte en février 2019. Plusieurs camarades ont raconté ces deux séances, manifestement vécues comme un supplice par Evaëlle, l’enseignante lui « intim[ant] d’arrêter de pleurer », selon le parquet.
« Professeure de collège depuis vingt-sept ans, Pascale B. ne saurait sérieusement soutenir qu’elle n’avait pas conscience des effets délétères qu’auraient nécessairement ses agissements d’adulte sur l’équilibre psychologique fragile d’une jeune sixième », poursuit le procureur.
Des agissements connus
La lecture des réquisitions interroge aussi sur la réactivité des adultes quant aux agissements de cette enseignante. Des collègues et des personnels de direction de son précédent collège assurent que sa propension à dénigrer les élèves les plus faibles était connue de tous. Un délégué de classe de 3e du collège où était scolarisée Evaëlle a révélé aux enquêteurs avoir remis à sa conseillère principale d’éducation, qui l’a fait suivre au principal, un courrier écrit par sa classe, dans lequel les élèves se plaignaient d’une professeure « méchante », qui « insiste sur [leurs] lacunes », « rabaisse l’ensemble de la classe ».
Pour tout ce que j'ai graissé, évidemment, je ne peux pas juger, on ne connaît pas l'affaire.
Pour la partie soulignée, ce n'est pas à nous de prendre la décision de faire une heure de vie de classe, surtout menée par nous-mêmes et dans les conditions décrites (toute la classe, l'élève présente). C'est trop dangereux justement, même avec la plus grande bienveillance et la meilleure attention ou volonté.
Cela a pourtant été fait à une certaine époque où la "confrontation" de la victime et des harceleurs était considérée comme une manière de régler le problème par quelques apprentis sorciers.
J'ai croisé en début de carrière quelques profs " démiurges" de "bonne volonté" qui considéraient avoir bien agi quand ils n'entendaient plus parler de rien.
Le problème ici, c'est que la "bonne volonté" de cette enseignante ne paraît pas très évidente...
- JennyMédiateur
Sujets fusionnés
- profdoctoujoursNiveau 6
Ha j'ai eu une prof comme ça quand j'étais élève au collège. Mais j'ai eu de la chance, je l'ai eue une année où elle était presque tout le temps absente (même si elle réussissait à faire des commentaires humiliants pendant le court laps de temps où elle était là). Je n'imagine pas devoir subir ça en 6e. Les adultes sont censés se soucier du bien-être des élèves, non les rabaisser. On ne peut même pas mettre ça sur le compte de la maladresse ou de l'incompétence ici. Demander à l'élève harcelée de s'expliquer comme si c'était sa faute, puis lui demander d'arrêter de pleurer... C'est de la cruauté. Quand on fait ça, on s'est très bien qu'on participe au harcèlement de l'élève plutôt que de lui venir en aide. C'est révoltant.
- JacqGuide spirituel
Nestya a écrit:Madame_Prof a écrit:Est-il possible d'éditer le titre pour corriger le prénom ? (Baldred ou modérateur)
Je me demande s'il n'y avait pas un fil sur le sujet.
Quelqu'un sait si l'enseignante est toujours en poste ? Si il y a eu une procédure disciplinaire interne à l'EN ?
D'après ce que j'ai lu, l'enseignante a été "placée sous contrôle judiciaire avec une interdiction d’exercer et une obligation de soins en attendant la suite de la procédure."
https://www.lavoixdunord.fr/1434025/article/2024-02-24/suicide-d-evaelle-11-ans-proces-requis-pour-une-enseignante-et-deux-adolescentes
Extrait de La Voix du Nord (même lien) :
"L’Éducation nationale a par ailleurs indemnisé la famille au titre du préjudice moral, selon le rectorat de Versailles, en échange de l’abandon d’éventuelles poursuites envers l’État."
Tout ceci est bien glauque.
- TateNiveau 6
Verdurette a écrit:Exactement, un enseignant harceleur est un enseignant qui humilie systématiquement le(s) même(s) élève(s) en présence de ses camarades, leur parle mal, d'une façon qui n'est ni pédagogique, ni digne d'un adulte responsable d'élèves.
Certains professeurs abusent de leur position et se comportent fort mal avec certains jeunes, souvent avec des élèves en difficulté timides et qui n'ont pas de répondant, ils ne s'y risqueraient sans doute pas avec des petits caïds. Comment accepter qu'un professeur dise à une élève "T'as une mauvaise note en maths, normal, t'es blonde! " (c'est du vécu avec la fille d'une amie). Il peut arriver qu'on s'énerve, on est humain, mais c'est ponctuel. Quand ça devient systématique, c'est du harcèlement.
Se faire reprocher du "harcèlement" quand on est exigeant ou qu'on met de mauvaises notes, c'est abusif, mais malheureusement, un(e)enseignant(e) peut aussi être pédophile, violeur, voleur, auteur de violences intrafamiliales, manipulateur ou harceleur (d'élève ou d'autres adultes)... Il y a forcément chez les enseignants un pourcentage de gens "malfaisants" analogue à celui de la société dans son ensemble. C'est donc une infime minorité, mais ça existe, et il faut qu'on cesse d'être la deuxième Grande Muette après l'armée, si on veut rester crédible.
Cela me fait penser à ce qui m'est arrivé dernièrement : PP d'une classe difficile l'an dernier, je me suis donné du mal pour faire fonctionner la classe.
Rentrée de septembre, des anciens élèves de cette classe font circuler des rumeurs à mon sujet et disent à mes nouveaux élèves : ‘‘ ah, vous avez Tate , vous allez en ch..''. Un parent d'élève d'un de mes anciens élèves me critique pendant une réunion animée par la PP. J'apprends ensuite de la part des élèves qui etaient présents à cette réunion que des mensonges auraient été proférés à mon encontre. La PP aurait même répondu aux parents d'élèves qu'il faut faire bloc contre moi. Des rumeurs non fondées remontent même en conseil de classe. Un vrai délire...
S'il y avait eu un suicide dans cette classe, la direction m'aurait-elle soutenu ? Aurais-je été le harceleur ?
Ayant moi-même déjà subi le comportement d'un harceleur, il me semble judicieux de ne pas tirer de conclusions hâtives.
- BaldredSage
Tate a écrit:Verdurette a écrit:Exactement, un enseignant harceleur est un enseignant qui humilie systématiquement le(s) même(s) élève(s) en présence de ses camarades, leur parle mal, d'une façon qui n'est ni pédagogique, ni digne d'un adulte responsable d'élèves.
Certains professeurs abusent de leur position et se comportent fort mal avec certains jeunes, souvent avec des élèves en difficulté timides et qui n'ont pas de répondant, ils ne s'y risqueraient sans doute pas avec des petits caïds. Comment accepter qu'un professeur dise à une élève "T'as une mauvaise note en maths, normal, t'es blonde! " (c'est du vécu avec la fille d'une amie). Il peut arriver qu'on s'énerve, on est humain, mais c'est ponctuel. Quand ça devient systématique, c'est du harcèlement.
Se faire reprocher du "harcèlement" quand on est exigeant ou qu'on met de mauvaises notes, c'est abusif, mais malheureusement, un(e)enseignant(e) peut aussi être pédophile, violeur, voleur, auteur de violences intrafamiliales, manipulateur ou harceleur (d'élève ou d'autres adultes)... Il y a forcément chez les enseignants un pourcentage de gens "malfaisants" analogue à celui de la société dans son ensemble. C'est donc une infime minorité, mais ça existe, et il faut qu'on cesse d'être la deuxième Grande Muette après l'armée, si on veut rester crédible.
Cela me fait penser à ce qui m'est arrivé dernièrement : PP d'une classe difficile l'an dernier, je me suis donné du mal pour faire fonctionner la classe.
Rentrée de septembre, des anciens élèves de cette classe font circuler des rumeurs à mon sujet et disent à mes nouveaux élèves : ‘‘ ah, vous avez Tate , vous allez en ch..''. Un parent d'élève d'un de mes anciens élèves me critique pendant une réunion animée par la PP. J'apprends ensuite de la part des élèves qui etaient présents à cette réunion que des mensonges auraient été proférés à mon encontre. La PP aurait même répondu aux parents d'élèves qu'il faut faire bloc contre moi. Des rumeurs non fondées remontent même en conseil de classe. Un vrai délire...
S'il y avait eu un suicide dans cette classe, la direction m'aurait-elle soutenu ? Aurais-je été le harceleur ?
Ayant moi-même déjà subi le comportement d'un harceleur, il me semble judicieux de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Que veux-tu dire ? Que la justice tire dans ce cas des conclusions hâtives ?
- TateNiveau 6
Baldred a écrit:Tate a écrit:Verdurette a écrit:Exactement, un enseignant harceleur est un enseignant qui humilie systématiquement le(s) même(s) élève(s) en présence de ses camarades, leur parle mal, d'une façon qui n'est ni pédagogique, ni digne d'un adulte responsable d'élèves.
Certains professeurs abusent de leur position et se comportent fort mal avec certains jeunes, souvent avec des élèves en difficulté timides et qui n'ont pas de répondant, ils ne s'y risqueraient sans doute pas avec des petits caïds. Comment accepter qu'un professeur dise à une élève "T'as une mauvaise note en maths, normal, t'es blonde! " (c'est du vécu avec la fille d'une amie). Il peut arriver qu'on s'énerve, on est humain, mais c'est ponctuel. Quand ça devient systématique, c'est du harcèlement.
Se faire reprocher du "harcèlement" quand on est exigeant ou qu'on met de mauvaises notes, c'est abusif, mais malheureusement, un(e)enseignant(e) peut aussi être pédophile, violeur, voleur, auteur de violences intrafamiliales, manipulateur ou harceleur (d'élève ou d'autres adultes)... Il y a forcément chez les enseignants un pourcentage de gens "malfaisants" analogue à celui de la société dans son ensemble. C'est donc une infime minorité, mais ça existe, et il faut qu'on cesse d'être la deuxième Grande Muette après l'armée, si on veut rester crédible.
Cela me fait penser à ce qui m'est arrivé dernièrement : PP d'une classe difficile l'an dernier, je me suis donné du mal pour faire fonctionner la classe.
Rentrée de septembre, des anciens élèves de cette classe font circuler des rumeurs à mon sujet et disent à mes nouveaux élèves : ‘‘ ah, vous avez Tate , vous allez en ch..''. Un parent d'élève d'un de mes anciens élèves me critique pendant une réunion animée par la PP. J'apprends ensuite de la part des élèves qui etaient présents à cette réunion que des mensonges auraient été proférés à mon encontre. La PP aurait même répondu aux parents d'élèves qu'il faut faire bloc contre moi. Des rumeurs non fondées remontent même en conseil de classe. Un vrai délire...
S'il y avait eu un suicide dans cette classe, la direction m'aurait-elle soutenu ? Aurais-je été le harceleur ?
Ayant moi-même déjà subi le comportement d'un harceleur, il me semble judicieux de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Que veux-tu dire ? Que la justice tire dans ce cas des conclusions hâtives ?
On ne sait pas ce qu'il s'est passé.
- BaldredSage
Nous non, la justice semble en savoir assez.Tate a écrit:Baldred a écrit:Tate a écrit:Verdurette a écrit:Exactement, un enseignant harceleur est un enseignant qui humilie systématiquement le(s) même(s) élève(s) en présence de ses camarades, leur parle mal, d'une façon qui n'est ni pédagogique, ni digne d'un adulte responsable d'élèves.
Certains professeurs abusent de leur position et se comportent fort mal avec certains jeunes, souvent avec des élèves en difficulté timides et qui n'ont pas de répondant, ils ne s'y risqueraient sans doute pas avec des petits caïds. Comment accepter qu'un professeur dise à une élève "T'as une mauvaise note en maths, normal, t'es blonde! " (c'est du vécu avec la fille d'une amie). Il peut arriver qu'on s'énerve, on est humain, mais c'est ponctuel. Quand ça devient systématique, c'est du harcèlement.
Se faire reprocher du "harcèlement" quand on est exigeant ou qu'on met de mauvaises notes, c'est abusif, mais malheureusement, un(e)enseignant(e) peut aussi être pédophile, violeur, voleur, auteur de violences intrafamiliales, manipulateur ou harceleur (d'élève ou d'autres adultes)... Il y a forcément chez les enseignants un pourcentage de gens "malfaisants" analogue à celui de la société dans son ensemble. C'est donc une infime minorité, mais ça existe, et il faut qu'on cesse d'être la deuxième Grande Muette après l'armée, si on veut rester crédible.
Cela me fait penser à ce qui m'est arrivé dernièrement : PP d'une classe difficile l'an dernier, je me suis donné du mal pour faire fonctionner la classe.
Rentrée de septembre, des anciens élèves de cette classe font circuler des rumeurs à mon sujet et disent à mes nouveaux élèves : ‘‘ ah, vous avez Tate , vous allez en ch..''. Un parent d'élève d'un de mes anciens élèves me critique pendant une réunion animée par la PP. J'apprends ensuite de la part des élèves qui etaient présents à cette réunion que des mensonges auraient été proférés à mon encontre. La PP aurait même répondu aux parents d'élèves qu'il faut faire bloc contre moi. Des rumeurs non fondées remontent même en conseil de classe. Un vrai délire...
S'il y avait eu un suicide dans cette classe, la direction m'aurait-elle soutenu ? Aurais-je été le harceleur ?
Ayant moi-même déjà subi le comportement d'un harceleur, il me semble judicieux de ne pas tirer de conclusions hâtives.
Que veux-tu dire ? Que la justice tire dans ce cas des conclusions hâtives ?
On ne sait pas ce qu'il s'est passé.
Peut-être devons nous la laisser tirer ses conclusions avant de les trouver hâtives a priori puisqu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé.
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