- JacqGuide spirituel
Entendu ce soir en rentrant.
Trois liens pour l'illustrer.
https://www.bfmtv.com/paris/paris-un-proviseur-menace-de-mort-sur-les-reseaux-sociaux-apres-avoir-demande-a-une-eleve-de-retirer-son-voile_AV-202403010822.html
https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/voile-interdit-au-lycee-le-proviseur-d-un-lycee-parisien-menace-de-mort-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/paris-un-proviseur-menace-de-mort-apres-avoir-demande-a-une-eleve-de-retirer-son-voile_60768634.html
Trois liens pour l'illustrer.
https://www.bfmtv.com/paris/paris-un-proviseur-menace-de-mort-sur-les-reseaux-sociaux-apres-avoir-demande-a-une-eleve-de-retirer-son-voile_AV-202403010822.html
https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/voile-interdit-au-lycee-le-proviseur-d-un-lycee-parisien-menace-de-mort-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/paris-un-proviseur-menace-de-mort-apres-avoir-demande-a-une-eleve-de-retirer-son-voile_60768634.html
- gnafron2004Grand sage
Le premier titre que j'ai vu passer était "une élève accuse un proviseur de l'avoir violentée"... Ce n'est pas tout à fait la même chose! Par contre, je ne me rappelle plus où j'ai lu ce titre... Sud-Ouest peut-être.
Je suis bien contente de ne pas avoir à gérer ce genre de situation. Bon courage à ce proviseur...
Je suis bien contente de ne pas avoir à gérer ce genre de situation. Bon courage à ce proviseur...
- JacqGuide spirituel
gnafron2004 a écrit:Le premier titre que j'ai vu passer était "une élève accuse un proviseur de l'avoir violentée"... Ce n'est pas tout à fait la même chose! Par contre, je ne me rappelle plus où j'ai lu ce titre... Sud-Ouest peut-être.
Je suis bien contente de ne pas avoir à gérer ce genre de situation. Bon courage à ce proviseur...
Oui, c'est mentionné dans le court reportage des BFM et un ou des articles cités, sous une forme ou une autre. Mais bon, il était tard hier.
- InvitéInvité
- issoireNiveau 9
Un élève de BTS, on a surveillé un BTS blanc dans « mon établissement » récemment deux élèves voilées pendant le déroulé de l'épreuve, on a fait appel au proviseur adjoint: aucun soucis pour enlever le voile..mais tout de même c’est usant, et toujours l.hésitation entre le « pas de vague » et l’action.
- User20159Esprit éclairé
Les signes religieux ostensibles ne sont pas interdits en centres d'examen, mais là c'est un exam blanc donc ce sont vos élèves non ?
- MaryCNiveau 2
De mémoire, j’avais vu en formation qu’une élève peut passer un examen du supérieur avec un voile si elle n’est pas de l’établissement.
Est ce toujours d’actualité ?
Est ce toujours d’actualité ?
- PrezboGrand Maître
Ha@_x a écrit:Les signes religieux ostensibles ne sont pas interdits en centres d'examen, mais là c'est un exam blanc donc ce sont vos élèves non ?
C'est subtil (peut-être trop à mon avis), mais il me semble qu'un élève d'un établissement public composant dans un établissement public n'est pas autorisé à porter de signe religieux ostensible, alors qu'un élève d'un établissement privé passant dans le même centre l'est.
Pour une épreuve blanche dans un établissement public, aucune ambiguïté effectivement.
- issoireNiveau 9
Je dirais que oui, l’été dernier au moment des oraux d'examen de BTS des élèves attendaient devant les jurys avec leurs voiles, l’IPR nous a confirmé que c’était légal, elles avaient le droit de passer l’oral voilées.
Mais pas pour un BTS blanc dans l'établissement, nuance…
Mais pas pour un BTS blanc dans l'établissement, nuance…
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Oui il me semble.MaryC a écrit:De mémoire, j’avais vu en formation qu’une élève peut passer un examen du supérieur avec un voile si elle n’est pas de l’établissement.
Est ce toujours d’actualité ?
Sinon, sans aucunement prendre le parti de l'un ou de l'autre, je ne comprendrais jamais la différence de traitement faite entre ce voile et le dastar (turban : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dastar) que l'on ne ferait pas retirer aux sikhs.
- JennyMédiateur
Effectivement, les élèves du privé peuvent passer des examens avec un signe religieux distinctif. Mais ça ne s'applique pas idans le cas d'un examen blanc.
Le dastar est interdit dans les établissements publics.
Arrêt du conseil d'Etat en cas de besoin :
TrucOuBidule a écrit:Sinon, sans aucunement prendre le parti de l'un ou de l'autre, je ne comprendrais jamais la différence de traitement faite entre ce voile et le dastar (turban : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dastar) que l'on ne ferait pas retirer aux sikhs.
Le dastar est interdit dans les établissements publics.
Arrêt du conseil d'Etat en cas de besoin :
Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis au juge du fond que le conseil de discipline du lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a, lors de sa séance du 5 novembre 2004, prononcé la sanction de l'exclusion définitive sans sursis de l'établissement de Ranjit A, élève de première, pour ne pas avoir respecté la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics ; que, par une décision du 10 décembre 2004, prise après avis de la commission académique d'appel, le recteur de l'académie de Créteil a maintenu cette sanction ; que M. Chain A, agissant en qualité de représentant de son fils mineur Ranjit, demande au Conseil d'Etat d'annuler l'arrêt du 19 juillet 2005 par lequel la cour administrative d'appel de Paris a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du 19 avril 2005 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande d'annulation de la décision du 10 décembre 2004 ;
Considérant que le moyen tiré de ce que l'arrêt attaqué n'aurait pas répondu au moyen tiré de ce que le sous-turban porté au lycée par Ranjit A n'est pas un vêtement religieux et n'est pas un signe dont le port est interdit dans les lycées publics par l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation, manque en fait ;
Considérant qu'en estimant que le keshi sikh (sous-turban), porté par Ranjit A dans l'enceinte scolaire, bien qu'il soit d'une dimension plus modeste que le turban traditionnel et de couleur sombre, ne pouvait être qualifié de signe discret et que l'intéressé, par le seul port de ce signe, a manifesté ostensiblement son appartenance à la religion sikhe, la cour administrative d'appel de Paris n'a pas fait une inexacte application des dispositions de l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation ;
https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000018007888/Article 1er : La requête formée par M. Chain A représentant son fils mineur Ranjit A est rejetée.
- PrezboGrand Maître
Jacq a écrit:gnafron2004 a écrit:Le premier titre que j'ai vu passer était "une élève accuse un proviseur de l'avoir violentée"... Ce n'est pas tout à fait la même chose! Par contre, je ne me rappelle plus où j'ai lu ce titre... Sud-Ouest peut-être.
Je suis bien contente de ne pas avoir à gérer ce genre de situation. Bon courage à ce proviseur...
Oui, c'est mentionné dans le court reportage des BFM et un ou des articles cités, sous une forme ou une autre. Mais bon, il était tard hier.
L'article de BFM permet de comprendre ce qui s'est sans doute passé. En soi, c'est un cas d'école des comportements auxquels nous sommes souvent confrontés, avec une élève qui ignore ouvertement une instruction du proviseur et provoque jusqu'à déclencher le dérapage qui lui permet ensuite de faire un scandale, avec le facteur aggravant que le prétexte religieux lui permet ici d'espérer des soutiens politiques et de faire planer une menace sur la tête du proviseur. Bon courage à lui dans ces circonstances.
- issoireNiveau 9
Il y a un article dans le Parisien aujourd’hui factuel.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:Effectivement, les élèves du privé peuvent passer des examens avec un signe religieux distinctif. Mais ça ne s'applique pas idans le cas d'un examen blanc.
Le dastar est interdit dans les établissements publics.
C'est très exactement le cas : quel que soit le “signe” ou la “tenue”, la manifestation d'appartenance est interdite — nous ne sommes pas au Canada ou ailleurs.
De sorte qu'un chef d'établissement public peut et même doit interdire l'accès à un élève du public à l'établissement qu'il dirige. Il ne serait évidemment pas fondé à employer la force — mais ne pas céder est tout aussi évidemment une autre affaire.
Quant aux menaces y compris de mot émises sur les réseaux sociaux, il me semble qu'il devrait être inutile de rappeler à quel point ce doit être pris au sérieux.
_________________
Si tu vales valeo.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Merci, ça me semblait logique.Jenny a écrit:Effectivement, les élèves du privé peuvent passer des examens avec un signe religieux distinctif. Mais ça ne s'applique pas idans le cas d'un examen blanc.TrucOuBidule a écrit:Sinon, sans aucunement prendre le parti de l'un ou de l'autre, je ne comprendrais jamais la différence de traitement faite entre ce voile et le dastar (turban : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dastar) que l'on ne ferait pas retirer aux sikhs.
Le dastar est interdit dans les établissements publics.
Arrêt du conseil d'Etat en cas de besoin :
Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis au juge du fond que le conseil de discipline du lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a, lors de sa séance du 5 novembre 2004, prononcé la sanction de l'exclusion définitive sans sursis de l'établissement de Ranjit A, élève de première, pour ne pas avoir respecté la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics ; que, par une décision du 10 décembre 2004, prise après avis de la commission académique d'appel, le recteur de l'académie de Créteil a maintenu cette sanction ; que M. Chain A, agissant en qualité de représentant de son fils mineur Ranjit, demande au Conseil d'Etat d'annuler l'arrêt du 19 juillet 2005 par lequel la cour administrative d'appel de Paris a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du 19 avril 2005 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande d'annulation de la décision du 10 décembre 2004 ;
Considérant que le moyen tiré de ce que l'arrêt attaqué n'aurait pas répondu au moyen tiré de ce que le sous-turban porté au lycée par Ranjit A n'est pas un vêtement religieux et n'est pas un signe dont le port est interdit dans les lycées publics par l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation, manque en fait ;https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000018007888/Article 1er : La requête formée par M. Chain A représentant son fils mineur Ranjit A est rejetée.
- Spoiler:
- Bon, bah la loi ne semble pas appliquée dans mon collège (sinon le chignon couvert que porte ces jeunes sikhs n'est peut-être pas ostensiblement un signe religieux... )
- JennyMédiateur
Dans le cas étudié par le Conseil d'Etat, c'est aussi un signe plus discret que le destar. J'ai ajouté l'extrait l'expliquant à mon post.
Il est en revanche probable que la loi ne soit pas appliquée correctement (je me souviens du PA qui m'a expliqué que le voile n'était pas interdit dans la cour du lycée... ).
Il est en revanche probable que la loi ne soit pas appliquée correctement (je me souviens du PA qui m'a expliqué que le voile n'était pas interdit dans la cour du lycée... ).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:Dans le cas étudié par le Conseil d'Etat, c'est aussi un signe plus discret que le destar. J'ai ajouté l'extrait l'expliquant à mon post.
Il est en revanche probable que la loi ne soit pas appliquée correctement (je me souviens du PA qui m'a expliqué que le voile n'était pas interdit dans la cour du lycée... ).
Mais ce n'est pas tant le “signe” lui-même que les modalités de “manifestation d'appartenance religieuse” qui sont à considérer.
Quant au cas que tu signales, c'est encore assez courant (cf. les établissements qui ménagent, à l'intérieur de leur enceinte, un “lieu”, avec miroir etc.), mais à ma connaissance en diminution.
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Si tu vales valeo.
- JacqGuide spirituel
issoire a écrit:Il y a un article dans le Parisien aujourd’hui factuel.
Article qui, comparé aux autres article, permet de voir le méli-mélo entre les déclarations de l'une et de l'autre, les témoignages contradictoires et la confusion qui s'ajoute avec les rumeurs immédiats qui emballent les réseaux sociaux.
- TFSFidèle du forum
issoire a écrit:Un élève de BTS, on a surveillé un BTS blanc dans « mon établissement » récemment deux élèves voilées pendant le déroulé de l'épreuve, on a fait appel au proviseur adjoint: aucun soucis pour enlever le voile..mais tout de même c’est usant, et toujours l.hésitation entre le « pas de vague » et l’action.
On parle bien d'étudiantes, là, n'est-ce pas ?. À l'Université, elles feraient comme elles veulent. Dans un centre d'examen également.
Dans leur lycée, pour un examen blanc, selon le RI de l'établissement... qui pourrait aligner leur situation sur celle des autres étudiantes... ou pas.
- JennyMédiateur
Non, elles étudient dans l’enceinte d’un lycée, la loi de 2004 s’applique aussi à elles.
- MachinNiveau 1
Tout à fait. Pour la même raison que des étudiants auraient le droit de tracter pour des partis politiques au resto universitaire, mais qu'il serait inadmissible qu'ils le fassent à la cantine d'un lycée, quand bien même le lycée accueillerait des bts ou prépas.
- OlympiasProphète
Jenny a écrit:Effectivement, les élèves du privé peuvent passer des examens avec un signe religieux distinctif. Mais ça ne s'applique pas idans le cas d'un examen blanc.TrucOuBidule a écrit:Sinon, sans aucunement prendre le parti de l'un ou de l'autre, je ne comprendrais jamais la différence de traitement faite entre ce voile et le dastar (turban : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dastar) que l'on ne ferait pas retirer aux sikhs.
Le dastar est interdit dans les établissements publics.
Arrêt du conseil d'Etat en cas de besoin :
Considérant qu'il ressort des pièces du dossier soumis au juge du fond que le conseil de discipline du lycée Louise-Michel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a, lors de sa séance du 5 novembre 2004, prononcé la sanction de l'exclusion définitive sans sursis de l'établissement de Ranjit A, élève de première, pour ne pas avoir respecté la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics ; que, par une décision du 10 décembre 2004, prise après avis de la commission académique d'appel, le recteur de l'académie de Créteil a maintenu cette sanction ; que M. Chain A, agissant en qualité de représentant de son fils mineur Ranjit, demande au Conseil d'Etat d'annuler l'arrêt du 19 juillet 2005 par lequel la cour administrative d'appel de Paris a rejeté sa requête tendant à l'annulation du jugement du 19 avril 2005 par lequel le tribunal administratif de Melun a rejeté sa demande d'annulation de la décision du 10 décembre 2004 ;
Considérant que le moyen tiré de ce que l'arrêt attaqué n'aurait pas répondu au moyen tiré de ce que le sous-turban porté au lycée par Ranjit A n'est pas un vêtement religieux et n'est pas un signe dont le port est interdit dans les lycées publics par l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation, manque en fait ;Considérant qu'en estimant que le keshi sikh (sous-turban), porté par Ranjit A dans l'enceinte scolaire, bien qu'il soit d'une dimension plus modeste que le turban traditionnel et de couleur sombre, ne pouvait être qualifié de signe discret et que l'intéressé, par le seul port de ce signe, a manifesté ostensiblement son appartenance à la religion sikhe, la cour administrative d'appel de Paris n'a pas fait une inexacte application des dispositions de l'article L. 141-5-1 du code de l'éducation ;https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000018007888/Article 1er : La requête formée par M. Chain A représentant son fils mineur Ranjit A est rejetée.
La jurisprudence des tribunaux administratifs dont la cour administrative d'appel de Paris est une ressource précieuse à connaître. Ce n'est pas parce qu'il y a un interdit qu'il n'y a pas de volonté de le transgresser.
Les réseaux sociaux sont devenus une surface de désinformation dangereuse. La députée LFI Danièle Simonet s'est empressée de tweeter peu adroitement.
- JennyMédiateur
fermeture temporaire en attente de décision de la modération.
- JennyMédiateur
Fil rouvert après nettoyage. Merci d'éviter les polémiques sur un fil dédié à l'agression d'un personnel de l'EN. De même, merci d'éviter les insinuations sans preuves. La modération, qui se désolidarise de certains propos tenus sur le fil, ne devrait pas avoir à le rappeler sur ce type de fil.
- illiziaEsprit éclairé
Merci pour le nettoyage.
- Royan : 300€ d'amende pour le parent d'élève qui a menacé de mort le principal du collège.
- Collège Debussy (Courrières, 62) : un jeune vient pour punir son ex-amie et menace de mort le principal.
- Angouleme : une mère condamnée à 4 mois de prison avec sursis pour avoir menacé un enseignant.
- Collègue agressé physiquement : mon principal annonce que l'élève ne sera pas forcément exclu lors du conseil de discipline.
- Une élève demande à avoir un prénom masculin
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