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- sansaraModérateur
Bonjour à tous,
Ce matin, une de mes élèves de 2de est venue me voir, à la fin du premier cours. Elle m'a demandé si, au lieu de son vrai prénom, je pouvais l'appeler par un prénom masculin assez original, en disant que c'était vraiment très important pour elle.
Apparemment, sa situation familiale est très complexe et elle ne semble pas soutenue dans sa démarche par sa famille.
Sur le principe, ça ne me dérange pas du tout, mais comme c'est le premier cours, je suis toujours un peu méfiante. Dois-je en discuter / informer quelqu'un ? La PP évidemment, mais à part elle ? L'adjoint ?
Ce matin, une de mes élèves de 2de est venue me voir, à la fin du premier cours. Elle m'a demandé si, au lieu de son vrai prénom, je pouvais l'appeler par un prénom masculin assez original, en disant que c'était vraiment très important pour elle.
Apparemment, sa situation familiale est très complexe et elle ne semble pas soutenue dans sa démarche par sa famille.
Sur le principe, ça ne me dérange pas du tout, mais comme c'est le premier cours, je suis toujours un peu méfiante. Dois-je en discuter / informer quelqu'un ? La PP évidemment, mais à part elle ? L'adjoint ?
- lou gaiaNiveau 5
si tu as confiance dans l'infirmière j'en parlerai avec elle. Non pour questionner sa santé mentale mais pour que l'infirmière voit s'il n'y a pas des éléments antérieurs (souvent, l'infirmière du lycée est aussi celle du collège). Je n'en parlerai pas directement à l'administration, d'abord infirmière et AS si tu as confiance. Et puis suggérer un lieu de parole est cette /cet élève aussi, style maison des adolescents.
- *Ombre*Grand sage
Je pense que ça ne peut pas être une décision individuelle. Il faut en parler en équipe, en associant l'infirmière si tu juges que c'est nécessaire. Soit la situation rend la demande recevable - c'est ce qu'il convient d'examiner en équipe - et tout le monde la prendra en compte ; soit la demande ne l'est pas, et tu appelleras cette élève, que cela lui plaise ou non, et comme tout le monde, par le prénom qui figure sur ses papiers officiels. Cela ne doit pas relever du copinage ou de quelque faveur discrète.
- sansaraModérateur
Le problème, c'est que nous avons, comme dirait le chef, 0.5 infirmière (sur 2 sites). Notre infirmière n'est quasiment jamais là, et nous n'avons pas d'AS sur le site où je travaille (je ne suis même pas sûre qu'il y en ait une au lycée).
Je vais essayer d'en parler avec l'équipe. L'autre problème, c'est que la PP n'est pas là avant lundi, et que je revois cet(te) élève demain et vendredi. Bon.
Merci pour vos réponses en tout cas.
Je vais essayer d'en parler avec l'équipe. L'autre problème, c'est que la PP n'est pas là avant lundi, et que je revois cet(te) élève demain et vendredi. Bon.
Merci pour vos réponses en tout cas.
- DanskaProphète
C'est un peu dur, comme remarque. Quand un élève demande à être appelé par son deuxième prénom, par un diminutif (courant, évidemment, pas un truc familier) ou par un seul prénom dans le cas de prénoms composés, je le fais sans problème, sans en référer à sa famille ou à qui que ce soit. Le cas ici est différent, bien sûr, mais ça reste une question de dénomination...*Ombre* a écrit:Je pense que ça ne peut pas être une décision individuelle. Il faut en parler en équipe, en associant l'infirmière si tu juges que c'est nécessaire. Soit la situation rend la demande recevable - c'est ce qu'il convient d'examiner en équipe - et tout le monde la prendra en compte ; soit la demande ne l'est pas, et tu appelleras cette élève, que cela lui plaise ou non, et comme tout le monde, par le prénom qui figure sur ses papiers officiels. Cela ne doit pas relever du copinage ou de quelque faveur discrète.
Sans compter que pour cette élève, être appelée par son prénom féminin peut être une source de réelle souffrance (je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais ça peut l'être), surtout si sa famille ne la soutient pas.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Tu ne précises pas si c'est dans le cas d'un transsexualisme ou non, ce qui fait que ton message est ambiguë.
On ne saisit pas si c'est un simple changement de prénom ou si ça vient toucher à l'identité de genre et sexuelle.
Si l'élève a fait cette demande sans préciser, je pense qu'il faut éclaircir ce point.
On ne saisit pas si c'est un simple changement de prénom ou si ça vient toucher à l'identité de genre et sexuelle.
Si l'élève a fait cette demande sans préciser, je pense qu'il faut éclaircir ce point.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- nicole 86Expert spécialisé
Je me posais la même question que Paul.
As-tu un contact de confiance dans l'établissement d'où vient l'élève ?
As-tu un contact de confiance dans l'établissement d'où vient l'élève ?
- sansaraModérateur
Paul Dedalus a écrit:Tu ne précises pas si c'est dans le cas d'un transsexualisme ou non, ce qui fait que ton message est ambiguë.
On ne saisit pas si c'est un simple changement de prénom ou si ça vient toucher à l'identité de genre et sexuelle.
Si l'élève a fait cette demande sans préciser, je pense qu'il faut éclaircir ce point.
Tout simplement parce que je ne le sais pas moi-même. Elle n'est pas particulièrement féminine, mais ne cultive pas spécialement de côté androgyne (j'ai déjà vu des élèves beaucoup plus affirmé(e)s de ce côté-là). C'est aussi ce qui me fait douter du sérieux de la démarche : lubie, défi stupide entre amis ou réel problème d'identité ? Je compte de toute façon en reparler avec l'élève demain après le cours.
J'ai envoyé un mail à la PP, on verra bien.
- JacqGuide spirituel
sansara a écrit:Le problème, c'est que nous avons, comme dirait le chef, 0.5 infirmière (sur 2 sites). Notre infirmière n'est quasiment jamais là, et nous n'avons pas d'AS sur le site où je travaille (je ne suis même pas sûre qu'il y en ait une au lycée).
Je vais essayer d'en parler avec l'équipe. L'autre problème, c'est que la PP n'est pas là avant lundi (et allergique à la communication par mail ou Pronote), et que je revois cet(te) élève demain et vendredi. Bon.
Merci pour vos réponses en tout cas.
J'avais un Gérard que l'on appelait Patrick tellement il avait en horreur son premier prénom.
Mais le cas de figure n'est pas le même.
Sans réponse d'ici à la semaine prochaine, comme l'élève a dû demander à d'autres collègues, tu pourrais peut-être lui répondre que vous allez en discuter avec le PP. Cela permet de temporiser, et aussi de voir si l'élève a demandé ça seulement à toi (une farce ?) ou à tout le monde.
- sansaraModérateur
nicole 86 a écrit:Je me posais la même question que Paul.
As-tu un contact de confiance dans l'établissement d'où vient l'élève ?
Elle vient de chez nous, apparemment (nous sommes une cité scolaire). Je vais essayer de voir si je retrouve son/sa PP de l'an dernier.
- JacqGuide spirituel
sansara a écrit:Paul Dedalus a écrit:Tu ne précises pas si c'est dans le cas d'un transsexualisme ou non, ce qui fait que ton message est ambiguë.
On ne saisit pas si c'est un simple changement de prénom ou si ça vient toucher à l'identité de genre et sexuelle.
Si l'élève a fait cette demande sans préciser, je pense qu'il faut éclaircir ce point.
Tout simplement parce que je ne le sais pas moi-même. Elle n'est pas particulièrement féminine, mais ne cultive pas spécialement de côté androgyne (j'ai déjà vu des élèves beaucoup plus affirmé(e)s de ce côté-là). C'est aussi ce qui me fait douter du sérieux de la démarche : lubie, défi stupide entre amis ou réel problème d'identité ? Je compte de toute façon en reparler avec l'élève demain après le cours.
J'ai envoyé un mail à la PP, on verra bien.
C'est la question que je me posais dans mon post, justement.
- sansaraModérateur
La PP actuelle vient de me répondre pour me dire qu'elle était d'accord pour en discuter en équipe. Pas d'autre précision, mais je suppose, du coup, que l'élève lui a fait la même demande, car elle n'avait pas l'air surprise de mon message.
- SeiGrand Maître
De toute façon, même s'il s'agissait d'une "lubie" ou d'un "défi", en quoi accéder à sa demande te mettrait en danger ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- JacqGuide spirituel
Pour la fin de semaine, le mieux est de lui demander de patienter.
Comme tu as repéré l'élève, pas besoin de la nommer pour l'appel et ensuite s'adresser directement à elle sans le prénom. Vous verrez avec l'équipe et peut-être aussi le CPE (si c'est une personne de confiance).
Comme tu as repéré l'élève, pas besoin de la nommer pour l'appel et ensuite s'adresser directement à elle sans le prénom. Vous verrez avec l'équipe et peut-être aussi le CPE (si c'est une personne de confiance).
- sansaraModérateur
Sei a écrit:De toute façon, même s'il s'agissait d'une "lubie" ou d'un "défi", en quoi accéder à sa demande te mettrait en danger ?
Si c'est une blague potache, je n'ai pas très envie d'être ridiculisée par une élève de 15 ans, surtout au tout début de l'année, devant une classe qui n'a pas l'air faite que d'enfants de chœur.
Et si c'est une lubie, bah je ne sais pas si c'est une requête très légitime, du coup. Si chaque élève peut décider de son prénom / surnom, on ne va pas s'en sortir...
- sansaraModérateur
Jacq a écrit:Pour la fin de semaine, le mieux est de lui demander de patienter.
Comme tu as repéré l'élève, pas besoin de la nommer pour l'appel et ensuite s'adresser directement à elle sans le prénom. Vous verrez avec l'équipe et peut-être aussi le CPE (si c'est une personne de confiance).
Oui c'est ce que je comptais faire, je l'ai bien identifiée, je ne l'appellerai pas.
Pour la CPE, elle débarque demain : notre ancienne CPE a été appelée lundi pour faire fonction de PA dans un collège des environs.
- AphrodissiaMonarque
Ce n'est pas une mise en danger, mais :
- si je suis la seule à appeler l'élève ainsi, quelle relation cela instaure-t-il entre nous ? ce n'est pas très net.
- si tous les professeurs appellent l'élève ainsi, cela officialise ce prénom auprès de ses camarades de classe qui y verront moins une occasion de se moquer et qui l'appelleront ainsi.
- si les parents, l'es élèves, certains professeur, d'autres professeurs ont un prénom différent pour désigner le même élève, on ne sait plus à quoi sert un prénom.
- si je suis la seule à appeler l'élève ainsi, quelle relation cela instaure-t-il entre nous ? ce n'est pas très net.
- si tous les professeurs appellent l'élève ainsi, cela officialise ce prénom auprès de ses camarades de classe qui y verront moins une occasion de se moquer et qui l'appelleront ainsi.
- si les parents, l'es élèves, certains professeur, d'autres professeurs ont un prénom différent pour désigner le même élève, on ne sait plus à quoi sert un prénom.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SeiGrand Maître
sansara a écrit:Sei a écrit:De toute façon, même s'il s'agissait d'une "lubie" ou d'un "défi", en quoi accéder à sa demande te mettrait en danger ?
Si c'est une blague potache, je n'ai pas très envie d'être ridiculisée par une élève de 15 ans, surtout au tout début de l'année, devant une classe qui n'a pas l'air faite que d'enfants de chœur.
Et si c'est une lubie, bah je ne sais pas si c'est une requête très légitime, du coup. Si chaque élève peut décider de son prénom / surnom, on ne va pas s'en sortir...
Franchement, ce n'est pas toi qui serais ridiculisée. Mais rien n'empêche d'en discuter avec l'élève elle-même avant tout.
En ce qui concerne l'éventuelle légitimité de la lubie, ma foi...
Il arrive assez souvent que les élèves demandent à être appelés par un autre prénom que celui qui figure sur la liste, et le changement est parfois culturel. C'est visiblement le changement de genre qui fait ici tiquer.
- sansaraModérateur
Sei a écrit:Franchement, ce n'est pas toi qui serais ridiculisée. Mais rien n'empêche d'en discuter avec l'élève elle-même avant tout.
En ce qui concerne l'éventuelle légitimité de la lubie, ma foi...
Il arrive assez souvent que les élèves demandent à être appelés par un autre prénom que celui qui figure sur la liste, et le changement est parfois culturel. C'est visiblement le changement de genre qui fait ici tiquer.
Oui, et pas par préjugé (je crois être plutôt ouverte et tolérante envers les personnes transidentitaires) mais parce que la demande est inédite, en tout cas pour ma part. Un élève qui demande à adopter un prénom pour des raisons culturelles et une élève qui demande à être appelée par un prénom masculin (et peut-être à être considérée comme un garçon, il faudra que je voie ça demain avec elle), ce sont deux cas de figure différents.
- JennyMédiateur
Je ferais comme toi, je passerais par le PP, qui peut en discuter avec elle.
Pour une question d'identité de sexe, je ne serais pas opposée à la demande de l'élève, mais c'est sans doute plus délicat que pour un autre changement de prénom à cause de la réaction potentielle de ses camarades. Prévenir le CPE et l'adjoint me semble judicieux (et l'infirmière, mais ça a l'air compliqué dans ton lycée).
Pour une question d'identité de sexe, je ne serais pas opposée à la demande de l'élève, mais c'est sans doute plus délicat que pour un autre changement de prénom à cause de la réaction potentielle de ses camarades. Prévenir le CPE et l'adjoint me semble judicieux (et l'infirmière, mais ça a l'air compliqué dans ton lycée).
- *Ombre*Grand sage
Danska a écrit:C'est un peu dur, comme remarque. Quand un élève demande à être appelé par son deuxième prénom, par un diminutif (courant, évidemment, pas un truc familier) ou par un seul prénom dans le cas de prénoms composés, je le fais sans problème, sans en référer à sa famille ou à qui que ce soit. Le cas ici est différent, bien sûr, mais ça reste une question de dénomination...*Ombre* a écrit:Je pense que ça ne peut pas être une décision individuelle. Il faut en parler en équipe, en associant l'infirmière si tu juges que c'est nécessaire. Soit la situation rend la demande recevable - c'est ce qu'il convient d'examiner en équipe - et tout le monde la prendra en compte ; soit la demande ne l'est pas, et tu appelleras cette élève, que cela lui plaise ou non, et comme tout le monde, par le prénom qui figure sur ses papiers officiels. Cela ne doit pas relever du copinage ou de quelque faveur discrète.
Mais, c'est important la façon dont on nomme l'autre. Cela pose la question des limites, des usages, de la nature de la relation. Pour moi, il est hors de question d'appeler un élève par son diminutif. Mon pote Emmanuel, c'est Manu. Mais mon élève n'est pas mon pote : les Emmanuel restent des Emmanuel, ce qui place la relation sur un autre plan que celle qu'il a avec ses copains. Sinon, on la place où, la limite ? Va pour Manu mais pas pour Cocotte ? Au nom de quoi ?
Absolument. C'est bien pour cela que je dis qu'il faut en parler et creuser la question. S'il y a une réelle souffrance derrière cette demande, il y a sans doute une autre réponse à apporter que le changement de prénom (sans exclure cette possibilité).Sans compter que pour cette élève, être appelée par son prénom féminin peut être une source de réelle souffrance (je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais ça peut l'être), surtout si sa famille ne la soutient pas.
- DanskaProphète
Manu, c'est familier. Quand je dis "diminutif", j'ai eu l'année dernière une élève qui s'appelait Rachaneeporn, et préférait être appelée Racha. Franchement, je la comprends... Pareil pour un autre élève, lui aussi étranger, au nom interminable (plus de huit syllabes) ; on utilisait aussi un diminutif, tous, y compris le PA pendant les conseils de classe.*Ombre* a écrit:Danska a écrit:C'est un peu dur, comme remarque. Quand un élève demande à être appelé par son deuxième prénom, par un diminutif (courant, évidemment, pas un truc familier) ou par un seul prénom dans le cas de prénoms composés, je le fais sans problème, sans en référer à sa famille ou à qui que ce soit. Le cas ici est différent, bien sûr, mais ça reste une question de dénomination...*Ombre* a écrit:Je pense que ça ne peut pas être une décision individuelle. Il faut en parler en équipe, en associant l'infirmière si tu juges que c'est nécessaire. Soit la situation rend la demande recevable - c'est ce qu'il convient d'examiner en équipe - et tout le monde la prendra en compte ; soit la demande ne l'est pas, et tu appelleras cette élève, que cela lui plaise ou non, et comme tout le monde, par le prénom qui figure sur ses papiers officiels. Cela ne doit pas relever du copinage ou de quelque faveur discrète.
Mais, c'est important la façon dont on nomme l'autre. Cela pose la question des limites, des usages, de la nature de la relation. Pour moi, il est hors de question d'appeler un élève par son diminutif. Mon pote Emmanuel, c'est Manu. Mais mon élève n'est pas mon pote : les Emmanuel restent des Emmanuel, ce qui place la relation sur un autre plan que celle qu'il a avec ses copains. Sinon, on la place où, la limite ? Va pour Manu mais pas pour Cocotte ? Au nom de quoi ?
- ZagaraGuide spirituel
*Ombre* a écrit:
Absolument. C'est bien pour cela que je dis qu'il faut en parler et creuser la question. S'il y a une réelle souffrance derrière cette demande, il y a sans doute une autre réponse à apporter que le changement de prénom (sans exclure cette possibilité).Sans compter que pour cette élève, être appelée par son prénom féminin peut être une source de réelle souffrance (je ne dis pas que c'est forcément le cas, mais ça peut l'être), surtout si sa famille ne la soutient pas.
J'aimerais bien que tu développes lesquelles.
- JennyMédiateur
En dehors des questions d'identité, certains prénoms peuvent être durs à porter, surtout à l'adolescence.
Je me vois pas refuser à un élève de l'appeler par un autre prénom quand cela révèle une vraie souffrance.
Je me vois pas refuser à un élève de l'appeler par un autre prénom quand cela révèle une vraie souffrance.
- Spoiler:
- J'ai eu en classe une Bibiche, je ne vous raconte pas les moqueries quotidiennes.
- PseudoDemi-dieu
J'appelle les gens comme ils le veulent. C'est leur problème, pas le mien.
Quand j'ai changé de prénom (et il a fallut quelques années pour que ce soit officialisé légalement, évidemment) j'aurais très mal vécu qu'on m'appelle par mon ancien prénom. D'ailleurs, je n'y aurais pas répondu. Il y a une seule personne (un soit disant copine) qui s'amusait à me mettre mon ancien prénom dans la figure, j'ai rompu le contact. Hop.
Refuser d'appeler la personne comme elle le souhaite, cela peut être très brutal et cela peut surtout figer les positions : j'ai boycotté pendant plus d'un an le robot de la bibliothèque municipale pour ne pas voir affiché mon ancien prénom sur l'écran. J'allais chaque fois "déranger" le personnel pour qu'ils effectuent eux-même le prêt àl eur ordinateur. Tout cela parce qu'un employé plus zélé que les autres s'est cru obligé de changer mon identité au renouvellement de ma carte.
Quand j'ai changé de prénom (et il a fallut quelques années pour que ce soit officialisé légalement, évidemment) j'aurais très mal vécu qu'on m'appelle par mon ancien prénom. D'ailleurs, je n'y aurais pas répondu. Il y a une seule personne (un soit disant copine) qui s'amusait à me mettre mon ancien prénom dans la figure, j'ai rompu le contact. Hop.
Refuser d'appeler la personne comme elle le souhaite, cela peut être très brutal et cela peut surtout figer les positions : j'ai boycotté pendant plus d'un an le robot de la bibliothèque municipale pour ne pas voir affiché mon ancien prénom sur l'écran. J'allais chaque fois "déranger" le personnel pour qu'ils effectuent eux-même le prêt àl eur ordinateur. Tout cela parce qu'un employé plus zélé que les autres s'est cru obligé de changer mon identité au renouvellement de ma carte.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
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- Demande de changement de prénom pour élève transgenre
- Canada : une ex-enseignante demande à être indemnisée pour avoir été gravement harcelée par une élève.
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