- ar_angarNiveau 9
Le problème dans cette logique, c'est que d'ici quelques années, ils auront le même problème, avec des CDI à tir larigot (probablement plus que prévu parceque certains iront au tribunal pour se faire reclasser à posteriori), et ils devront recommencer...
- JennyMédiateur
Dame Tartine a écrit:Mais c'est très exactement ce qu'ils veulent comme en témoigne l'introduction de la rupture conventionnelle pour les agents de la FP. C'est un nouveau France Télécom qui se prépare : tu veux garder ton statut ? Alors tu toucheras des clopinettes et on va te pourrir ta vie. Tu acceptes de laisser tomber ton statut ? On fera de toi un contractuel heureux avec une carotte financière (petite la carotte hein, ça va de soi). La rapporteuse de la la loi l'a explicitement reconnu lors des débats. Nous ne sommes que des parasites à éliminer pour ces gens là.Jenny a écrit:RogerMartin a écrit:De l'extérieur, ça va surtout booster encore les vocations. Ce n'est pas comme si les collègues des jurys ne s'arrachaient pas les cheveux pour pourvoir les postes inscrits aux concours.
Et les démissions...
Je passe une bonne moitié des vacances à travailler voire plus.
Je préfère aller voir ailleurs si je démissionne.
- lene75Prophète
RogerMartin a écrit:De l'extérieur, ça va surtout booster encore les vocations. Ce n'est pas comme si les collègues des jurys ne s'arrachaient pas les cheveux pour pourvoir les postes inscrits aux concours.
Tout simplement parce que la pénibilité du métier n'est pas difficile à constater. Il suffit de faire une heure de cours pour s'en apercevoir. Ce n'est pas bien compliqué pour qui veut bien s'en donner la peine. Je veux bien prêter mes élèves à qui veut (élèves pas spécialement difficiles, au demeurant, mais malgré tout épuisants, surtout à 35 par classe). Mais les gens le savent très bien, quoiqu'ils en disent, sans quoi ils viendraient se planquer avec nous, mais étrangement, ça ne se bouscule pas au portillon pour les 18h par semaine et les 6 mois de vacances par an.
Les gens feraient bien de se rendre compte, aussi, qu'on peut enseigner moins cher en recrutant des contractuels, qu'on peut pressuriser encore plus les enseignants, c'est toujours possible, si on sacrifie la qualité. Si on m'y contraint, je peux assurer deux fois plus d'heures qu'actuellement, mais bien sûr, je ne pourrai plus continuer à faire ce que je fais actuellement, ni en termes de préparations, lectures, etc., ni en termes d'énergie dépensée en classe pendant le cours. Je ferai de la surveillance de travail "en autonomie" sur le manuel, ou, pour le dire autrement, de la garderie.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JacqGuide spirituel
Ils veulent que les professeurs soient plus devant les élèves ?
- Supprimons tout d'abord les formations inutiles où on ne nous dit rien (ah, oui, mais pour cela il faudrait regarder le contenu des réunions de nos inspecteurs... entre autre de la fameuse "journée de l'inspection", je ne parle pas des formations construites par mes collègues, pour celles-là j'ai rarement été déçu), les réunions d'informations sur une journée où l'on vient bloquer TOUS les enseignants d'un établissement pour nous lire le diaporama mensonger du ministère que nous avions déjà tous lus. Cette année celle qui a été supprimée (par volonté des inspecteurs) est celle que nos collègues proposaient et que nous trouvions la plus utile (renouvellement des thèmes abordés dans la discipline chaque année, énorme travail de préparation, bien loin du blabla institutionnel totalement inutile). Encore une journée de formation, sur les 3PP où les inspecteurs n'ont rien appris aux participants sur la réforme, si ce n'est que finalement les merveilleuses modifications de l'orientation en filières professionnelles n'allaient strictement rien changer par rapport à avant !
- Réfléchissons à l'organisation des examens, en faisant l'inverse de ce qui a été fait dernièrement avec les CCF. Convocations infinies. En lettres-histoire, la moitié des collègues du département convoqués pour faire passer les CCF du privé mi-mai pour des résultats qui tomberont début juillet ! Quelle efficacité alors que les notes sont remontées immédiatement informatiquement ! Et encore, nous c'est une seule journée ! Pour certaines matières professionnelles c'est plus de trois journées parfois de convocation dans la semaine, plus les CCF qu'ils doivent faire impérativement passer à leurs propres élèves du public en mai, pour des résultats début juillet ! Plus les réunions de préparation pour les oraux, pour les évaluations. Actuellement nos élèves n'ont parfois plus aucun cours de matière pro ! Ma classe de seconde, rien que pour l'organisation des examens, se prennent plus de deux semaines (pas d'affilé de pertes horaires en matières pro ! Ma classe de première : 4 jours d'affilé sans cours de matières, avec trois jours où il ne leur reste qu'une heure de cours (matière générale) qu'ils font craquer. Comment l'EN peut-elle tout caser, en plus au mois de Mai déjà avec trois jours fériés (plus le jour férié ajouté par l'EN, belle stupidité une fois de plus) ? Surtout que, sauf nos terminales, les autres élèves partent en stage en juin (et pourraient par contre revenir de leur stage pour une épreuve ou deux) ! L'organisation des CCF comme des épreuves ponctuelles est une catastrophe en tant que perte de temps. Alors, placer les formations durant les vacances (en trouvant d'ailleurs des établissements pour les accueillir pendant les jours d'ouvertures des vacances)...
- Enfin, solution peut-être matériellement impossible à organiser (c'est vrai que quand on voit déjà l'organisation des examens...) et à double tranchant. Annoncer au PAF les jours des formations ce qui fait que nous savons déjà quels jours cela tombe et donc que l'on peut gérer ce que l'on choisi en fonction du jour. Avantage : éviter comme cela a été mon cas que toutes les formations tombent finalement les mêmes jours de la semaine. Nous pourrions alors choisir des formations qui ne tombent pas systématiquement les mêmes jours ou sur les mêmes classes, jours parfois cumulés avec les jours fériés dans l'année. Il m'est arrivé une année d'avoir un décalage entre les deux groupes d'une même classe de 14h (3 semaines et 1/2 de cours). Inconvénient : certains pourraient choisir les jours de formation où ils ont le plus d'heures de cours. Mais le CDE donne aussi un avis, je crois, sur les formations, donc il pourrait les demandes pour un prof qui demanderait systématiquement des formations où il a le plus d'heures de cours.
Après, il y a peut-être une contrainte énorme pour les rectorats de prévoir à l'avance les journées de formation, mais il vaudrait mieux un effort dans ce domaine que le bastringue actuel où nos formations tombent au pif, bastringue auquel s'ajoutent les journées de formations totalement inutiles et imposées, plus, pour ceux qui sont en CCF, les journées perdues à cause de ces évaluations, plus les journées à rallonge perdues pour la préparation des examens. Là, je vous dis, dans l'établissement, c'est incroyable les heures perdues par les élèves en raison des CCF et de la préparation des examens.
- Supprimons tout d'abord les formations inutiles où on ne nous dit rien (ah, oui, mais pour cela il faudrait regarder le contenu des réunions de nos inspecteurs... entre autre de la fameuse "journée de l'inspection", je ne parle pas des formations construites par mes collègues, pour celles-là j'ai rarement été déçu), les réunions d'informations sur une journée où l'on vient bloquer TOUS les enseignants d'un établissement pour nous lire le diaporama mensonger du ministère que nous avions déjà tous lus. Cette année celle qui a été supprimée (par volonté des inspecteurs) est celle que nos collègues proposaient et que nous trouvions la plus utile (renouvellement des thèmes abordés dans la discipline chaque année, énorme travail de préparation, bien loin du blabla institutionnel totalement inutile). Encore une journée de formation, sur les 3PP où les inspecteurs n'ont rien appris aux participants sur la réforme, si ce n'est que finalement les merveilleuses modifications de l'orientation en filières professionnelles n'allaient strictement rien changer par rapport à avant !
- Réfléchissons à l'organisation des examens, en faisant l'inverse de ce qui a été fait dernièrement avec les CCF. Convocations infinies. En lettres-histoire, la moitié des collègues du département convoqués pour faire passer les CCF du privé mi-mai pour des résultats qui tomberont début juillet ! Quelle efficacité alors que les notes sont remontées immédiatement informatiquement ! Et encore, nous c'est une seule journée ! Pour certaines matières professionnelles c'est plus de trois journées parfois de convocation dans la semaine, plus les CCF qu'ils doivent faire impérativement passer à leurs propres élèves du public en mai, pour des résultats début juillet ! Plus les réunions de préparation pour les oraux, pour les évaluations. Actuellement nos élèves n'ont parfois plus aucun cours de matière pro ! Ma classe de seconde, rien que pour l'organisation des examens, se prennent plus de deux semaines (pas d'affilé de pertes horaires en matières pro ! Ma classe de première : 4 jours d'affilé sans cours de matières, avec trois jours où il ne leur reste qu'une heure de cours (matière générale) qu'ils font craquer. Comment l'EN peut-elle tout caser, en plus au mois de Mai déjà avec trois jours fériés (plus le jour férié ajouté par l'EN, belle stupidité une fois de plus) ? Surtout que, sauf nos terminales, les autres élèves partent en stage en juin (et pourraient par contre revenir de leur stage pour une épreuve ou deux) ! L'organisation des CCF comme des épreuves ponctuelles est une catastrophe en tant que perte de temps. Alors, placer les formations durant les vacances (en trouvant d'ailleurs des établissements pour les accueillir pendant les jours d'ouvertures des vacances)...
- Enfin, solution peut-être matériellement impossible à organiser (c'est vrai que quand on voit déjà l'organisation des examens...) et à double tranchant. Annoncer au PAF les jours des formations ce qui fait que nous savons déjà quels jours cela tombe et donc que l'on peut gérer ce que l'on choisi en fonction du jour. Avantage : éviter comme cela a été mon cas que toutes les formations tombent finalement les mêmes jours de la semaine. Nous pourrions alors choisir des formations qui ne tombent pas systématiquement les mêmes jours ou sur les mêmes classes, jours parfois cumulés avec les jours fériés dans l'année. Il m'est arrivé une année d'avoir un décalage entre les deux groupes d'une même classe de 14h (3 semaines et 1/2 de cours). Inconvénient : certains pourraient choisir les jours de formation où ils ont le plus d'heures de cours. Mais le CDE donne aussi un avis, je crois, sur les formations, donc il pourrait les demandes pour un prof qui demanderait systématiquement des formations où il a le plus d'heures de cours.
Après, il y a peut-être une contrainte énorme pour les rectorats de prévoir à l'avance les journées de formation, mais il vaudrait mieux un effort dans ce domaine que le bastringue actuel où nos formations tombent au pif, bastringue auquel s'ajoutent les journées de formations totalement inutiles et imposées, plus, pour ceux qui sont en CCF, les journées perdues à cause de ces évaluations, plus les journées à rallonge perdues pour la préparation des examens. Là, je vous dis, dans l'établissement, c'est incroyable les heures perdues par les élèves en raison des CCF et de la préparation des examens.
- User17095Érudit
Les CCF qui mangent un trimestre entier en lycée pro sont effectivement une aberration absolue. On n'y parle même plus de reconquête du mois de juin, tant celle du mois de mai est lointaine.
Peut-être, peut-être, les difficultés d'organisation des épreuves du bac en cours d'année vont amener à reconsidérer le dispositif ?
Peut-être, peut-être, les difficultés d'organisation des épreuves du bac en cours d'année vont amener à reconsidérer le dispositif ?
- Hugo78Niveau 10
Pour être honnête, je n'y crois pas une seule seconde. Je ne vois pas un rectorat imposer une formation pendant les vacances scolaires. C'est une mesure démagogique réservée à contenter un certain électorat; rien de plus.
- Volo'Neoprof expérimenté
Sauf qu'il est possible d'y croire, surtout quand les questions des Assises de la formation étaient orientées sur ces idées : https://www.neoprofs.org/t122478-assises-de-la-formation-continue
- JacqGuide spirituel
pogonophile a écrit:Les CCF qui mangent un trimestre entier en lycée pro sont effectivement une aberration absolue. On n'y parle même plus de reconquête du mois de juin, tant celle du mois de mai est lointaine.
Peut-être, peut-être, les difficultés d'organisation des épreuves du bac en cours d'année vont amener à reconsidérer le dispositif ?
Oh oui, le système est déjà reconsidéré, et le "nouveau" système "d'"évaluation" ne sera pas meilleur. Nous savons ce qui sera sacrifié.
- Dame JouanneÉrudit
Dans quelques années, c'est loin... Je ne crois pas à une vue à long terme mais plutôt à très court terme : faire le plus d'économies le plus vite possible. C'est pourquoi les contractuels sont certainement vus comme une solution économique et flexible. Et fidéliser les meilleurs avec des CDI deviendra sans doute la meilleure façon pour que le public (les parents) ne crient pas trop.ar_angar a écrit:Le problème dans cette logique, c'est que d'ici quelques années, ils auront le même problème, avec des CDI à tir larigot (probablement plus que prévu parceque certains iront au tribunal pour se faire reclasser à posteriori), et ils devront recommencer...
- Rodolphe_dumouchNiveau 3
Ils sont assez idiots pour sortir la semaine avant les élections... Alors même si certains ont la mémoire courte, n'oubliez pas de voter populiste dimanche.
Ils craignent, comme les sales gosses, le grand'méchant croque-mitaine populiste qui viendra les dévorer s'ils ne sont pas sages.
Il est plus que temps qu'il arrive !
Ils craignent, comme les sales gosses, le grand'méchant croque-mitaine populiste qui viendra les dévorer s'ils ne sont pas sages.
Il est plus que temps qu'il arrive !
- Rodolphe_dumouchNiveau 3
Hugo78 a écrit:Pour être honnête, je n'y crois pas une seule seconde. Je ne vois pas un rectorat imposer une formation pendant les vacances scolaires. C'est une mesure démagogique réservée à contenter un certain électorat; rien de plus.
Sauf que ça ne marchera pas, puisque ce "certain électorat" a, par ailleurs, été touché (comme tout le monde) par d'autres rackets, augmentations et contraintes de ce gouvernement... Or, ils se souviendront plus de ce qui leur a bien pourri la vie (notamment au volant) que d'une mesure qui satisfera leur mentalité anti-profs mais ne leur apportera rien de concret dans leur vie.
- Leroy86Niveau 9
J'ai commencé par sélectionner plusieurs posts en citation mais à quoi bon? La mobilisation tant attendue n'a pas eu lieu et même si je ferai de mon mieux pour bloquer les examens, la réforme (heures de formations non payées, retraites amputées de plus de 30%, devoirs et obligations rajoutés jusqu'à l'ubuesque...) sera appliquée dès la rentrée. Pourquoi s'étonner? Les cheminots en sont un bon exemple, leur réforme est passée sans plus de bruit. La loi santé va elle aussi passer. Sans parler de celles qui ont eu lieu ces quinze dernières années sans plus de réactions. Ce qui m'interroge car il faudrait être de la plus mauvaise foi qui soit pour ne pas admettre que le service public est en train de se faire découper, laminer... Comment en sommes-nous arriver à une telle situation? Avec un tel afflux d'informations et de faits, pourquoi aussi peu de réactions? Et je parle de tous les français, fonctionnaires ou pas. Il faut bien vivre, gérer le quotidien et il faut trouver le temps et l'énergie pour la contestation. Mais là on ne pourra pas même dire "on ne savait pas".
- henrietteMédiateur
Je ne pense pas que la formation pourra être imposée sur les vacances dès l'an prochain.
Les PAF sont en train d'être montés, les offres de formations, les groupes de formateurs, cela ne sort pas du chapeau en septembre.
Et jusqu'à présent, sauf gens ayant des décharges, et il n'y en a pas tant que ça, personne n'est obligé d'être formateur.
Pour ma part, si on m'impose de placer les formations que je fais sur les vacances, je rends mon tablier, je ne suis tenue à rien, n'ayant pas passé le CAFA (et même ainsi, pas sûre que cela contraigne à dispenser des formations).
Je pense que ce sera la même chose pour une grande partie des profs faisant en plus des formations.
Les PAF sont en train d'être montés, les offres de formations, les groupes de formateurs, cela ne sort pas du chapeau en septembre.
Et jusqu'à présent, sauf gens ayant des décharges, et il n'y en a pas tant que ça, personne n'est obligé d'être formateur.
Pour ma part, si on m'impose de placer les formations que je fais sur les vacances, je rends mon tablier, je ne suis tenue à rien, n'ayant pas passé le CAFA (et même ainsi, pas sûre que cela contraigne à dispenser des formations).
Je pense que ce sera la même chose pour une grande partie des profs faisant en plus des formations.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaotziSage
De toute façon, la loi n'est pas encore définitivement votée. Elle doit maintenant passer en commission mixte paritaire (où il n'est pas certain que cet amendement du Sénat sur les formations reste en l'état, d'ailleurs). Le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée, on peut imaginer qu'il souhaite une adoption de la loi définitive avant la suspension des travaux parlementaires cet été mais toute la préparation de l'année scolaire prochaine sera déjà effectuée.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- KimberliteExpert
Même si les formations durant les vacances n'arriveront pas tout de suite, on peut prédire que certains chefs d'établissement utiliseront la mesure pour refuser des formations (au cas par cas, selon le nombre d'heures qui sautent, la formation, l'enseignant...). Pour des formations "externes" comme celles des Maisons des sciences, ça pourrait permettre de faire des économies...
Ceci encouragera aussi les formations numériques (MOOC...), ou des formations partiellement numériques (une demi-journée, avec travaux à faire chez soi pour valider...).
Et, comme les enseignants feront du coup moins de formations, on pourra les accuser de ne pas assez se former, et du coup leur imposer des formations sur des temps sans cours (mercredi après-midi...).
Ceci encouragera aussi les formations numériques (MOOC...), ou des formations partiellement numériques (une demi-journée, avec travaux à faire chez soi pour valider...).
Et, comme les enseignants feront du coup moins de formations, on pourra les accuser de ne pas assez se former, et du coup leur imposer des formations sur des temps sans cours (mercredi après-midi...).
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- Spoiler:
- zigmag17Guide spirituel
Les formations hors temps scolaire -temps devant les élèves j'entends- existent déjà, et dans mon académie les IPR se sont fâchés il y a quelques années. Les inscriptions au PAF se faisaient à l'aveugle, sans indication ni de la date ni du lieu de la formation choisie. Plus personne ne voulait s'inscrire. La solution a été vite trouvée: des formations "public désigné", et là, pas le choix.
Une autre catégorie de personnel dont on parle peu fait déjà les frais de ces arrangements: j'ai appris il y a peu que les A.E.S.H. de mon établissement avaient été obligés de participer à une formation pendant les petites vacances scolaires à Perpète-les-Oies qui plus est.
Une autre catégorie de personnel dont on parle peu fait déjà les frais de ces arrangements: j'ai appris il y a peu que les A.E.S.H. de mon établissement avaient été obligés de participer à une formation pendant les petites vacances scolaires à Perpète-les-Oies qui plus est.
- KimberliteExpert
Voilà... et beaucoup pensent que ce n'est pas pour demain.
La grenouille chauffe doucement et se dit que, pour l'instant, ça ne va pas si mal...
La grenouille chauffe doucement et se dit que, pour l'instant, ça ne va pas si mal...
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- Spoiler:
- henrietteMédiateur
Ce que je dis, c'est qu'il faut bien des formateurs pour les faire, ces formations. La plupart sont des enseignants qui n'ont pas de décharge, qui assurent des formations mais sans y être contraints, de leur plein gré, selon leurs disponibilités.
Beaucoup refuseront d'animer des formations pendant les vacances, et personne ne pourra les y contraindre.
Et vu comme c'est payé, bon courage pour trouver des officines privées pour le faire au même prix.
Beaucoup refuseront d'animer des formations pendant les vacances, et personne ne pourra les y contraindre.
Et vu comme c'est payé, bon courage pour trouver des officines privées pour le faire au même prix.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ar_angarNiveau 9
henriette a écrit:Ce que je dis, c'est qu'il faut bien des formateurs pour les faire, ces formations. La plupart sont des enseignants qui n'ont pas de décharge, qui assurent des formations mais sans y être contraints, de leur plein gré, selon leurs disponibilités.
Beaucoup refuseront d'animer des formations pendant les vacances, et personne ne pourra les y contraindre.
Et vu comme c'est payé, bon courage pour trouver des officines privées pour le faire au même prix.
Ils en trouveront, des privés, qui préferrerons avoir du boulot pas cher payé que de ne rien avoir à faire. Mais d'ici quelques années, quand ils auront convaincu les politiques que les bénéfices sont suffisament importants pour que l'état
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- celitianSage
C'est surtout que, comme le dit @kimberlite, les formations seront en ligne et pas en présentiel.
Pas de frais de transport/repas, réutilisable à l'infini, utilisable au niveau national, pas besoin de réquisitionner du personnel pour ouvrir les établissements pendant les vacances, facile à surveiller...sur Magistère il y a déjà beaucoup de formations disponibles.
Je suis persuadée que des formations classiques ne vont rester que celles des IPR.
Pas de frais de transport/repas, réutilisable à l'infini, utilisable au niveau national, pas besoin de réquisitionner du personnel pour ouvrir les établissements pendant les vacances, facile à surveiller...sur Magistère il y a déjà beaucoup de formations disponibles.
Je suis persuadée que des formations classiques ne vont rester que celles des IPR.
- ElyasEsprit sacré
zigmag17 a écrit:Les formations hors temps scolaire -temps devant les élèves j'entends- existent déjà, et dans mon académie les IPR se sont fâchés il y a quelques années. Les inscriptions au PAF se faisaient à l'aveugle, sans indication ni de la date ni du lieu de la formation choisie. Plus personne ne voulait s'inscrire. La solution a été vite trouvée: des formations "public désigné", et là, pas le choix.
Une autre catégorie de personnel dont on parle peu fait déjà les frais de ces arrangements: j'ai appris il y a peu que les A.E.S.H. de mon établissement avaient été obligés de participer à une formation pendant les petites vacances scolaires à Perpète-les-Oies qui plus est.
Quand on souhaite donner une formation dans un lieu accessible (et non pas dans son propre établissement), c'est difficile de donner date et lieu en avance. En effet, le PAF est créé en février de l'année n-1. Je me vois bien appeler un lycée pour dire le 12 février 2019 : "Bonjour, pouvez-vous m'accueillir le lundi 21 mai 2020 de 9h à 17h dans une salle avec un TNI ?" Je me fais virer de suite. Je ne mets que les mois et les zones géographiques possibles.
- CasparProphète
Kimberlite a écrit:Même si les formations durant les vacances n'arriveront pas tout de suite, on peut prédire que certains chefs d'établissement utiliseront la mesure pour refuser des formations (au cas par cas, selon le nombre d'heures qui sautent, la formation, l'enseignant...). Pour des formations "externes" comme celles des Maisons des sciences, ça pourrait permettre de faire des économies...
Ceci encouragera aussi les formations numériques (MOOC...), ou des formations partiellement numériques (une demi-journée, avec travaux à faire chez soi pour valider...).
Et, comme les enseignants feront du coup moins de formations, on pourra les accuser de ne pas assez se former, et du coup leur imposer des formations sur des temps sans cours (mercredi après-midi...).
Chez nous il y aura des cours le mercredi après-midi (en plus du samedi après-midi) dès l'année prochaine (dommage collatéral de la réforme).
- RendashBon génie
Elyas a écrit:zigmag17 a écrit:Les formations hors temps scolaire -temps devant les élèves j'entends- existent déjà, et dans mon académie les IPR se sont fâchés il y a quelques années. Les inscriptions au PAF se faisaient à l'aveugle, sans indication ni de la date ni du lieu de la formation choisie. Plus personne ne voulait s'inscrire. La solution a été vite trouvée: des formations "public désigné", et là, pas le choix.
Une autre catégorie de personnel dont on parle peu fait déjà les frais de ces arrangements: j'ai appris il y a peu que les A.E.S.H. de mon établissement avaient été obligés de participer à une formation pendant les petites vacances scolaires à Perpète-les-Oies qui plus est.
Quand on souhaite donner une formation dans un lieu accessible (et non pas dans son propre établissement), c'est difficile de donner date et lieu en avance. En effet, le PAF est créé en février de l'année n-1. Je me vois bien appeler un lycée pour dire le 12 février 2019 : "Bonjour, pouvez-vous m'accueillir le lundi 21 mai 2020 de 9h à 17h dans une salle avec un TNI ?" Je me fais virer de suite. Je ne mets que les mois et les zones géographiques possibles.
Note bien que placer ces formations pendant les vacances résoudrait ce problème
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:Elyas a écrit:zigmag17 a écrit:Les formations hors temps scolaire -temps devant les élèves j'entends- existent déjà, et dans mon académie les IPR se sont fâchés il y a quelques années. Les inscriptions au PAF se faisaient à l'aveugle, sans indication ni de la date ni du lieu de la formation choisie. Plus personne ne voulait s'inscrire. La solution a été vite trouvée: des formations "public désigné", et là, pas le choix.
Une autre catégorie de personnel dont on parle peu fait déjà les frais de ces arrangements: j'ai appris il y a peu que les A.E.S.H. de mon établissement avaient été obligés de participer à une formation pendant les petites vacances scolaires à Perpète-les-Oies qui plus est.
Quand on souhaite donner une formation dans un lieu accessible (et non pas dans son propre établissement), c'est difficile de donner date et lieu en avance. En effet, le PAF est créé en février de l'année n-1. Je me vois bien appeler un lycée pour dire le 12 février 2019 : "Bonjour, pouvez-vous m'accueillir le lundi 21 mai 2020 de 9h à 17h dans une salle avec un TNI ?" Je me fais virer de suite. Je ne mets que les mois et les zones géographiques possibles.
Note bien que placer ces formations pendant les vacances résoudrait ce problème
Même pas en raison des personnels présents, des sessions de collège ou lycée ouvert et compagnie. On va surtout vers la marchandisation de la formation des enseignants. Certains collègues ont déjà prévus le coup d'ailleurs.(ce qui me scandalise).
- SimeonNiveau 10
celitian a écrit:C'est surtout que, comme le dit @kimberlite, les formations seront en ligne et pas en présentiel.
Pas de frais de transport/repas, réutilisable à l'infini, utilisable au niveau national, pas besoin de réquisitionner du personnel pour ouvrir les établissements pendant les vacances, facile à surveiller...sur Magistère il y a déjà beaucoup de formations disponibles.
Je suis persuadée que des formations classiques ne vont rester que celles des IPR.
Beaucoup de formations sont là pour vendre la bonne parole des IPR, et vendre la bonne parole via des moocs, c'est compliqué.
Ce que je dis, c'est qu'il faut bien des formateurs pour les faire, ces formations. La plupart sont des enseignants qui n'ont pas de décharge, qui assurent des formations mais sans y être contraints, de leur plein gré, selon leurs disponibilités.
Beaucoup refuseront d'animer des formations pendant les vacances, et personne ne pourra les y contraindre.
Les formateurs ont tendance à accepter beaucoup de chose quand même, l'institution sait bien les payer en pseudo-reconnaissance et faux espoirs.
- Isis39Enchanteur
Simeon a écrit:celitian a écrit:C'est surtout que, comme le dit @kimberlite, les formations seront en ligne et pas en présentiel.
Pas de frais de transport/repas, réutilisable à l'infini, utilisable au niveau national, pas besoin de réquisitionner du personnel pour ouvrir les établissements pendant les vacances, facile à surveiller...sur Magistère il y a déjà beaucoup de formations disponibles.
Je suis persuadée que des formations classiques ne vont rester que celles des IPR.
Les formations sont, en général, là pour vendre la bonne parole des IPR, et vendre la bonne parole via des moocs, c'est compliqué.
Ce que je dis, c'est qu'il faut bien des formateurs pour les faire, ces formations. La plupart sont des enseignants qui n'ont pas de décharge, qui assurent des formations mais sans y être contraints, de leur plein gré, selon leurs disponibilités.
Beaucoup refuseront d'animer des formations pendant les vacances, et personne ne pourra les y contraindre.
Les formateurs ont tendance à accepter beaucoup de chose quand même, l'institution sait bien les payer en pseudo-reconnaissance et faux espoirs.
C'est reparti avec le discours "les formateurs sont des traîtres vendus à l'institution pour lécher les bottes et obtenir la hors classe".
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