- ovidianaNiveau 5
Bonjour,
Savez-vous si le programme précis de français va bientôt sortir (ou s'il est sorti et que je l'ai raté) ? Par programme précis j'entends la liste des 4 OI et les parcours culturels adjoints. Quelqu'un a-t-il une idée du calendrier qui se profile ? Ils ne vont pas nous les sortir en juin, quand même... Peut-être certains collègues ont-ils des infos ?
Savez-vous si le programme précis de français va bientôt sortir (ou s'il est sorti et que je l'ai raté) ? Par programme précis j'entends la liste des 4 OI et les parcours culturels adjoints. Quelqu'un a-t-il une idée du calendrier qui se profile ? Ils ne vont pas nous les sortir en juin, quand même... Peut-être certains collègues ont-ils des infos ?
- User7570Niveau 6
Mince, j'ai cru que le programme était sorti... Peut-on ajouter un point d'interrogation à la fin du titre du sujet ?
Le SNES était vent debout contre le principe d'œuvres au programme, mais cela empêchera-t-il son adoption ? J'en doute...
Il est vrai qu'il serait bon de connaître le programme en amont, mais en même temps, une fois qu'il sera sorti, certains collègues risquent de commencer à le travailler dès la classe de seconde... Entre ça et gâcher mes vacances, mon cœur balance... :| :pleurs:
Le SNES était vent debout contre le principe d'œuvres au programme, mais cela empêchera-t-il son adoption ? J'en doute...
Il est vrai qu'il serait bon de connaître le programme en amont, mais en même temps, une fois qu'il sera sorti, certains collègues risquent de commencer à le travailler dès la classe de seconde... Entre ça et gâcher mes vacances, mon cœur balance... :| :pleurs:
- henrietteMédiateur
Fait.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User7570Niveau 6
Merci !
- NLM76Grand Maître
Métaphysique des tubes, J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part, un Philippe Claudel, un Eric-Emmanuel Schmitt.
Comment je le sais ? C'est mon petit doigt qui me l'a dit : il est dans le secret des dieux.
Comment je le sais ? C'est mon petit doigt qui me l'a dit : il est dans le secret des dieux.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
Euh j'oubliais: le conseil des dieux hésite encore entre Schmitt et Regarde les lumières mon amour.NLM76 a écrit:Métaphysique des tubes, J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part, un Philippe Claudel, un Eric-Emmanuel Schmitt.
Comment je le sais ? C'est mon petit doigt qui me l'a dit : il est dans le secret des dieux.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- trompettemarineMonarque
au hasard :
Candide
Dom Juan
Les Fleurs du mal
Thérèse Raquin
Malgré la grandeur du Molière et de Baudelaire, je ne supporte plus ces oeuvres sur les listes de bac.
Candide
Dom Juan
Les Fleurs du mal
Thérèse Raquin
Malgré la grandeur du Molière et de Baudelaire, je ne supporte plus ces oeuvres sur les listes de bac.
- jane pemberleyNiveau 5
Balzac : 220e année et un classique qui sent bon le Lagarde et Michard (même si attention j'adore Balzac, j'en connais un paquet qui s'évanouissent à l'hypothèse de trois ans de Père Goriot)
La Fontaine me semble une évidence avec Patriiiiiiick Dandrey aux commandes du programme. C'est là où moi je m'évanouis d'ailleurs.
La Fontaine me semble une évidence avec Patriiiiiiick Dandrey aux commandes du programme. C'est là où moi je m'évanouis d'ailleurs.
- AphrodissiaMonarque
Tsss. Je vous trouve injuste d'oublier Maylis de Kerangal.NLM76 a écrit:Euh j'oubliais: le conseil des dieux hésite encore entre Schmitt et Regarde les lumières mon amour.NLM76 a écrit:Métaphysique des tubes, J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part, un Philippe Claudel, un Eric-Emmanuel Schmitt.
Comment je le sais ? C'est mon petit doigt qui me l'a dit : il est dans le secret des dieux.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- ProvenceEnchanteur
NLM76 a écrit:Métaphysique des tubes, J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part, un Philippe Claudel, un Eric-Emmanuel Schmitt.
Comment je le sais ? C'est mon petit doigt qui me l'a dit : il est dans le secret des dieux.
Pas de littérature jeunesse? Quel programme élitiste! :sourcils:
- IphigénieProphète
Qui sont ceux qui vont réellement en décider? L’IG?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
D'accord avec toi. On bien plus de probabilités de tomber sur du patrimonial archi rebattu que sur du contemporain...Ceux qui y sont allergiques peuvent dormir sur leur deux oreilles.jane pemberley a écrit:Balzac : 220e année et un classique qui sent bon le Lagarde et Michard (même si attention j'adore Balzac, j'en connais un paquet qui s'évanouissent à l'hypothèse de trois ans de Père Goriot)
La Fontaine me semble une évidence avec Patriiiiiiick Dandrey aux commandes du programme. C'est là où moi je m'évanouis d'ailleurs.
J'ai aimé traiter il y a trois ans Réparer les vivants avec mes première S. Et je vais travailler sur le livre d'Annie Ernaux Regarde les lumières...cette année dans le cadre du travail sur l'argumentation... Ce qui me laisse toute latitude pour faire aussi des œuvres plus classiques...Je suis inquiète de cette liberté qu'on nous enlève. Le combo cité par Trompettemarine est hélas vraisemblable.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- IphigénieProphète
Je suis heureuse de voir que pour nos élèves la culture patrimoniale est archi rebattue.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
- ProvenceEnchanteur
C'est marrant, j'ai l'impression que Réparer les vivants, c'est archi rebattu...
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Iphigénie a écrit:Je suis heureuse de voir que pour nos élèves la culture patrimoniale est archi rebattue.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
C'est un peu fatigant d'être systématiquement caricaturée quand je défends le droit à la littérature contemporaine dans les programmes...J'ai beau prendre des précautions oratoires pour dire que, bien sûr, je fais aussi des œuvres patrimoniales rien n'y fait.
Mais même à l'intérieur de cette littérature plus classique nous avons actuellement une liberté de choix que nous allons perdre...
Quant à penser que Réparer les vivants est archi rebattu cela m'étonnerait. Peut-être est-ce parce que le titre est souvent cité, mais pour ma part je ne l'ai pour le moment travaillé qu'une fois (j'aime changer régulièrement d’œuvres) et je ne l'ai encore jamais vu dans les listes d'élèves interrogés au bac. Et vous?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- gregforeverGrand sage
j'aurais mis pareil mais plutôt Camus l'Etranger en romantrompettemarine a écrit:au hasard :
Candide
Dom Juan
Les Fleurs du mal
Thérèse Raquin
.
- IphigénieProphète
C’est aussi très fatigant d´entendre que mettre la transmission patrimoniale au cœur d’un programme, (qui n’a pas fonction de distraire les enseignants lassés d’avoir lu tous les livres, mais d’unifier un peu les connaissances des élèves sans les soumettre aux fantaisies individuelles ) et ne pas obliger par ailleurs les enseignants à découvrir des chefs d’oeuvres oubliés ou qui le seront bientôt, c’est qu’on étouffe notre liberté et qu’on méprise la littérature contemporaine: il s’agit juste de ne pas inverser les priorités.Écusette de Noireuil a écrit:Iphigénie a écrit:Je suis heureuse de voir que pour nos élèves la culture patrimoniale est archi rebattue.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
C'est un peu fatigant d'être systématiquement caricaturée quand je défends le droit à la littérature contemporaine dans les programmes...J'ai beau prendre des précautions oratoires pour dire que, bien sûr, je fais aussi des œuvres patrimoniales rien n'y fait.
Mais même à l'intérieur de cette littérature plus classique nous avons actuellement une liberté de choix que nous allons perdre...
Quant à penser que Réparer les vivants est archi rebattu cela m'étonnerait. Peut-être est-ce parce que le titre est souvent cité, mais pour ma part je ne l'ai pour le moment travaillé qu'une fois (j'aime changer régulièrement d’œuvres) et je ne l'ai encore jamais vu dans les listes d'élèves interrogés au bac. Et vous?
- KilmenyEmpereur
gregforever a écrit:j'aurais mis pareil mais plutôt Camus l'Etranger en romantrompettemarine a écrit:au hasard :
Candide
Dom Juan
Les Fleurs du mal
Thérèse Raquin
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Iphigénie a écrit:C’est aussi très fatigant d´entendre que mettre la transmission patrimoniale au cœur d’un programme, (qui n’a pas fonction de distraire les enseignants lassés d’avoir lu tous les livres, mais d’unifier un peu les connaissances des élèves sans les soumettre aux fantaisies individuelles ) et ne pas obliger par ailleurs les enseignants à découvrir des chefs d’oeuvres oubliés ou qui le seront bientôt, c’est qu’on étouffe notre liberté et qu’on méprise la littérature contemporaine: il s’agit juste de ne pas inverser les priorités.Écusette de Noireuil a écrit:Iphigénie a écrit:Je suis heureuse de voir que pour nos élèves la culture patrimoniale est archi rebattue.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
C'est un peu fatigant d'être systématiquement caricaturée quand je défends le droit à la littérature contemporaine dans les programmes...J'ai beau prendre des précautions oratoires pour dire que, bien sûr, je fais aussi des œuvres patrimoniales rien n'y fait.
Mais même à l'intérieur de cette littérature plus classique nous avons actuellement une liberté de choix que nous allons perdre...
Quant à penser que Réparer les vivants est archi rebattu cela m'étonnerait. Peut-être est-ce parce que le titre est souvent cité, mais pour ma part je ne l'ai pour le moment travaillé qu'une fois (j'aime changer régulièrement d’œuvres) et je ne l'ai encore jamais vu dans les listes d'élèves interrogés au bac. Et vous?
+1000
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Vous me permettrez de trouver dommage qu'il ne soit pas permis ici de proposer ou d'apprécier les ouvertures à la littérature contemporaine sans être immédiatement suspect de vouloir brader le patrimoine littéraire classique et de jeter le bébé avec l'eau du bain, ou de vouloir se "distraire" sans souci de la culture de nos élèves.
Je ne vous empêche pas de faire inlassablement les mêmes oeuvres qui vous semblent essentielles si telle est votre façon de voir ou de faire, je déplore juste que tout le monde soit au même régime. Je pense qu'on transmet mieux ce que l'on aime et choisit dans l'infinité de possibles offerts par notre champ littéraire.
Je ne vous empêche pas de faire inlassablement les mêmes oeuvres qui vous semblent essentielles si telle est votre façon de voir ou de faire, je déplore juste que tout le monde soit au même régime. Je pense qu'on transmet mieux ce que l'on aime et choisit dans l'infinité de possibles offerts par notre champ littéraire.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Une passanteEsprit éclairé
Fires of Pompeii a écrit:Iphigénie a écrit:C’est aussi très fatigant d´entendre que mettre la transmission patrimoniale au cœur d’un programme, (qui n’a pas fonction de distraire les enseignants lassés d’avoir lu tous les livres, mais d’unifier un peu les connaissances des élèves sans les soumettre aux fantaisies individuelles ) et ne pas obliger par ailleurs les enseignants à découvrir des chefs d’oeuvres oubliés ou qui le seront bientôt, c’est qu’on étouffe notre liberté et qu’on méprise la littérature contemporaine: il s’agit juste de ne pas inverser les priorités.Écusette de Noireuil a écrit:Iphigénie a écrit:Je suis heureuse de voir que pour nos élèves la culture patrimoniale est archi rebattue.
Je crois qu’en maths aussi, Thalès et Pythagore, c’est très surfait.
Enfin la comparaison n’est pas juste: en lettres nous sommes des artistes.
C'est un peu fatigant d'être systématiquement caricaturée quand je défends le droit à la littérature contemporaine dans les programmes...J'ai beau prendre des précautions oratoires pour dire que, bien sûr, je fais aussi des œuvres patrimoniales rien n'y fait.
Mais même à l'intérieur de cette littérature plus classique nous avons actuellement une liberté de choix que nous allons perdre...
Quant à penser que Réparer les vivants est archi rebattu cela m'étonnerait. Peut-être est-ce parce que le titre est souvent cité, mais pour ma part je ne l'ai pour le moment travaillé qu'une fois (j'aime changer régulièrement d’œuvres) et je ne l'ai encore jamais vu dans les listes d'élèves interrogés au bac. Et vous?
+1000
+1000 également. En étudiant de la littérature contemporaine, le professeur SE fait plaisir, mais semble parfois oublier que les élèves n'ont que deux petites années pour accéder véritablement aux œuvres littéraires (pardon pour les professeurs du collège, mais l'étude des œuvres y est quand même légère).
- KirthNiveau 9
trompettemarine a écrit:au hasard :
Candide
Dom Juan
Les Fleurs du mal
Thérèse Raquin
Malgré la grandeur du Molière et de Baudelaire, je ne supporte plus ces oeuvres sur les listes de bac.
Ce sont exactement les 4 oeuvres étudiées pendant mon année de 1ère :| .
Troublant.
- ovidianaNiveau 5
Écusette de Noireuil a écrit:Je pense qu'on transmet mieux ce que l'on aime et choisit dans l'infinité de possibles offerts par notre champ littéraire.
Ben de toute façon, ça c'est fini... C'était le bon vieux temps de la liberté... A partir de la rentrée, on ne choisira plus grand chose, ce qui va limiter le débat.
Cela va sûrement se négocier entre les éditeurs et le ministère, plus qu'entre "nous" et le ministère. C'est une manne fabuleuse. Ils sont combien à passer le bac chaque année ? 600 000, quelque chose comme ça. Donc 600 000 exemplaires de chaque oeuvre pendant 4 ans (si on ne compte pas le marché d'occasion, mais les parents achètent souvent du neuf pour leur chéri-bibi une année d'examen) une fois que la rotation sera rodée, cela fait 2,4 millions d'exemplaires écoulés. Quel éditeur n'en rêverait pas ? Il y en a qui doivent avoir des euros plein les yeux en ce moment, genre personnages de Tex Avery. Je ne suis pas sûre que la "valeur" littéraire des oeuvres sera le seul critère de choix... Les éditeurs ne voudront pas priver les auteurs vivants d'une telle occasion de best-selleriser, si vous me passez le néologisme.
- ProvenceEnchanteur
Ça me fait toujours du bien de te lire, Iphigénie.Iphigénie a écrit:
C’est aussi très fatigant d´entendre que mettre la transmission patrimoniale au cœur d’un programme, (qui n’a pas fonction de distraire les enseignants lassés d’avoir lu tous les livres, mais d’unifier un peu les connaissances des élèves sans les soumettre aux fantaisies individuelles ) et ne pas obliger par ailleurs les enseignants à découvrir des chefs d’oeuvres oubliés ou qui le seront bientôt, c’est qu’on étouffe notre liberté et qu’on méprise la littérature contemporaine: il s’agit juste de ne pas inverser les priorités.
Tu n'as pas à t'excuser: à chaque niveau ses apprentissages. Je ne crois pas que le collège doive être un petit lycée. Je suis d'accord avec toi: le temps laissé aux élèves pour vraiment aborder le patrimoine littéraire est très court. Raison de plus pour le bien utiliser.Une passante a écrit:
+1000 également. En étudiant de la littérature contemporaine, le professeur SE fait plaisir, mais semble parfois oublier que les élèves n'ont que deux petites années pour accéder véritablement aux œuvres littéraires (pardon pour les professeurs du collège, mais l'étude des œuvres y est quand même légère).
- Une passanteEsprit éclairé
ovidiana a écrit:Écusette de Noireuil a écrit:Je pense qu'on transmet mieux ce que l'on aime et choisit dans l'infinité de possibles offerts par notre champ littéraire.
Ben de toute façon, ça c'est fini... C'était le bon vieux temps de la liberté... A partir de la rentrée, on ne choisira plus grand chose, ce qui va limiter le débat.
Cela va sûrement se négocier entre les éditeurs et le ministère, plus qu'entre "nous" et le ministère. C'est une manne fabuleuse. Ils sont combien à passer le bac chaque année ? 600 000, quelque chose comme ça. Donc 600 000 exemplaires de chaque oeuvre pendant 4 ans (si on ne compte pas le marché d'occasion, mais les parents achètent souvent du neuf pour leur chéri-bibi une année d'examen) une fois que la rotation sera rodée, cela fait 2,4 millions d'exemplaires écoulés. Quel éditeur n'en rêverait pas ? Il y en a qui doivent avoir des euros plein les yeux en ce moment, genre personnages de Tex Avery. Je ne suis pas sûre que la "valeur" littéraire des oeuvres sera le seul critère de choix... Les éditeurs ne voudront pas priver les auteurs vivants d'une telle occasion de best-selleriser, si vous me passez le néologisme.
Je ne suis pas certaine que pour un éditeur un auteur contemporain soit plus rentable. Il n'y a pas à payer de droits d'auteur pour éditer des œuvres tombées dans le domaine public.... (bon, ce n'est pas que ce que perçoit un auteur sur la vente d'un livre soit très important mais quand même).
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